Jami’ at-Tirmidhi – 11 – Livre du Mariage

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Lorsque vient à vous pour demander la main, celui dont vous êtes satisfait de sa religion et de son comportement, alors mariez-le. Si vous ne le faites pas il y aura sur la terre une épreuve et un grand désordre ».
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sunan n°1084 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Tirmidhi, Hadith Hasan Sahih)

Ce hadith nous montre ce que doit regarder de plus important un père chez un homme qui veux se marier avec sa fille : sa religion et son comportement.

De plus le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a mis en garde contre le fait de refuser le mariage si la religion et le comportement du prétendant sont bons.

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم: إذا خطب إليكم من ترضون دينه وخلقه فزوجوه، إلا تفعلوا تكن فتنة في الأرض وفساد عريض
(رواه الترمذي في سننه رقم ١٠٨٤ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)

حكم : حسن صحيح

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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) : Lorsque le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) invoquait pour une personne qui se mariait il disait: « Qu’Allah te bénisse, qu’il mette la bénédiction sur toi et qu’il vous rassemble tous les deux dans le bien (*) ».
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°1091 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Tirmidhi, Hadith Sahîh)

(*) En phonétique: Baraka Allahou Laka Wa Baraka ‘Alayka Wa Jama’a Baynakouma Fi Kheyr

En arabe:

بَارَكَ اللهُ لَكَ وَ بَارَكَ عَلَيكَ وَ جَمَعَ بَينَكُمَا فِي خَير
عن أبي هريرة رضي الله عنه أنَّ النَّبيَّ صلَّى اللَّهُ عليْهِ وسلَّمَ كانَ إذا رفَّأَ الإنسانَ إذا تزوَّجَ قالَ : بارَكَ اللَّهُ لَكَ وبارَكَ عليْكَ وجمعَ بينَكُما في الخيرِ
(رواه الترمذي في سننه رقم ١٠٩١ و صححه و صححه أيضاً الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)

حكم : صحيح

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D’après Aicha (qu’Allah l’agrée), le Messager d’Allah (صلى ألله عليه وسلم) a dit: « Un mariage établi par une femme en l’absence de son tuteur légal est caduc, caduc et caduc. Si le mariage est consommé, elle a le droit à une dot à cause des rapports intimes. Si les parties concernées se disputent , le dirigeant est le tuteur de celle qui n’a pas de tuteur. »
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°1102 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Tirmidhi, Hadith Sahih)

(*) Comme mentionne le Hadith, le rapport sexuel donne droit à la femme à la dot entièrement.
Mais Ce contrat de mariage n’est pas valide en raison de l’absence d’un tuteur légal. La présence de celui-ci est une condition de validité dans le mariage

عَنْ عَائِشَةَ، أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ »‏ أَيُّمَا امْرَأَةٍ نُكِحَتْ بِغَيْرِ إِذْنِ وَلِيِّهَا فَنِكَاحُهَا بَاطِلٌ فَنِكَاحُهَا بَاطِلٌ فَنِكَاحُهَا بَاطِلٌ فَإِنْ دَخَلَ بِهَا فَلَهَا الْمَهْرُ بِمَا اسْتَحَلَّ مِنْ فَرْجِهَا فَإِنِ اشْتَجَرُوا فَالسُّلْطَانُ وَلِيُّ مَنْ لاَ وَلِيَّ لَهُ ‏ »‏ ‏.
(رواه الترمذي في سننه رقم ۱۱۰۲ و حسنه و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)

حكم : صحيح

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D’après Buraydah ibn al-Hasib:

Un jour, alors que le Prophète (ﷺ) était sur son minbar, en train d’adresser un sermon aux musulmans, al-Hasan et al-Husayn arrivèrent, portant des tuniques rouges. Ils marchaient en trébuchant. Dès qu’il les vit, le Prophète (ﷺ) descendit de son minbar, les porta dans ses bras et dit :

« Allah, exalté soit-Il, dit en toute vérité :

« Vos biens et vos enfants ne sont qu’une tentation » (Coran 64/15).

Quand j’ai vu ces deux garçons marchant et trébuchant, je n’ai pas pu m’empêcher d’interrompre mon sermon et de les porter »

Ensuite, il a repris le discours
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°1109 et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Tirmidhi)

حَدَّثَنَا مُحَمَّدُ بْنُ الْعَلاَءِ، أَنَّ زَيْدَ بْنَ حُبَابٍ، حَدَّثَهُمْ حَدَّثَنَا حُسَيْنُ بْنُ وَاقِدٍ، حَدَّثَنِي عَبْدُ اللَّهِ بْنُ بُرَيْدَةَ، عَنْ أَبِيهِ، قَالَ خَطَبَنَا رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَأَقْبَلَ الْحَسَنُ وَالْحُسَيْنُ – رضى الله عنهما – عَلَيْهِمَا قَمِيصَانِ أَحْمَرَانِ يَعْثُرَانِ وَيَقُومَانِ فَنَزَلَ فَأَخَذَهُمَا فَصَعِدَ بِهِمَا الْمِنْبَرَ ثُمَّ قَالَ ‏ »‏ صَدَقَ اللَّهُ ‏{‏ إِنَّمَا أَمْوَالُكُمْ وَأَوْلاَدُكُمْ فِتْنَةٌ ‏}‏ رَأَيْتُ هَذَيْنِ فَلَمْ أَصْبِرْ ‏ »‏ ‏.‏ ثُمَّ أَخَذَ فِي الْخُطْبَةِ ‏.‏
(رواه الترمذي في سننه رقم ۱۱۰۹ و حسنه و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)

حكم : صحيح

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D’après Ibn Abbas رضي الله عنهم le Prophète lui a renvoyé sa fille Zainab à Abul-Ash ibn Ar-Rabi après six ans du premier mariage sans renouveler le mariage. (*)
(Rapporté par at-Tarmidhi, 1143, Abou Dawoud, 2243 et Ibn Madja, 2009 et vérifié par l’Imam Ahmad, 1879. Et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Tirmidhi n°1143, Hadith Sahîh)

(*) Zaynab, la fille du Prophète (ﷺ) était l’épouse d’Abi al-As Ibn ar-Rabi avant l’Islam. Quant elle se convertie, son mariage fut dissout et elle rejoignit son père. Ensuite, quand le mari se convertit, le Prophète lui rendit sa femme

عَنِ ابْنِ عَبَّاسٍ، قَالَ رَدَّ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم ابْنَتَهُ زَيْنَبَ عَلَى أَبِي الْعَاصِي بْنِ الرَّبِيعِ بَعْدَ سِتِّ سِنِينَ بِالنِّكَاحِ الأَوَّلِ وَلَمْ يُحْدِثْ نِكَاحًا ‏.
(رواه الترمذي في سننه رقم ۱۱۴۳ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)

حكم : صحيح

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D’après ‘Ilqima,

« On a interrogé ‘Abdullah Ibn Mas’oud à propos d’un homme qui avait épousé une femme sans préciser la dot qu’il lui devait (1) mais aussi sans avoir consommé le mariage jusqu’à qu’il meurt. »

Ibn Mas’oud (رضي الله عمه) répondit:
« qu’elle (c’est à dire la veuve) méritait la dot similaire (2) à ces femmes, ni plus ni moins (en toute équité) »
« Et elle doit observée la période de viduité (Iddat), et elle a droit à l’héritage.(3)

Maqal ibn Sinan al-Achdjai (رضي الله عمه) s’est levé a dit:
« Le Messager d’Allah (ﷺ) avait émis dans le cas de Birwa bint Wachiq, une femme issue de nous, une sentence identique à la tienne, ce qui réjouit Ibn Massoud.»(4)
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°1145 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Tirmidhi, Hadith Sahih)

(*) Si le mari meurt après l’acte de mariage et avant la consommation, alors la dot appartient à la femme dans sa totalité.

(1) La dot n’a pas était prédéterminé.
(2) « la dot similaire à ces femmes » : c’est-à-dire aux femmes de son entourage, de sa région, ou de sa ville ;
(3) elle hérite de son mari et elle doit observer la période de 4 mois et 10 jours.
(4) Abdallah ibn messaoud était content car Il n’a pas eu de parole de la part du Messager d’Allah (ﷺ) et son effort d’interprétation concordait avec le verdict du Prophète (ﷺ)

عَنْ عَلْقَمَةَ، عَنِ ابْنِ مَسْعُودٍ، أَنَّهُ سُئِلَ عَنْ رَجُلٍ، تَزَوَّجَ امْرَأَةً وَلَمْ يَفْرِضْ لَهَا صَدَاقًا وَلَمْ يَدْخُلْ بِهَا حَتَّى مَاتَ ‏.‏ فَقَالَ ابْنُ مَسْعُودٍ لَهَا مِثْلُ صَدَاقِ نِسَائِهَا لاَ وَكْسَ وَلاَ شَطَطَ وَعَلَيْهَا الْعِدَّةُ وَلَهَا الْمِيرَاثُ ‏.‏ فَقَامَ مَعْقِلُ بْنُ سِنَانٍ الأَشْجَعِيُّ فَقَالَ قَضَى رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فِي بِرْوَعَ بِنْتِ وَاشِقٍ امْرَأَةٍ مِنَّا مِثْلَ الَّذِي قَضَيْتَ ‏.‏ فَفَرِحَ بِهَا ابْنُ مَسْعُودٍ ‏.‏
(رواه الترمذي في سننه رقم ۱۱۴۵ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)

حكم : صحيح

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