Al HamdouliLah, il y a 12 Hadiths trouvés
« hafsa »


Selon ‘Abdullàh Ibn ‘Omar (رضي الله عنهما), quand sa fille Hafsa devint veuve, ‘Omar dit: « J’ai rencontré ‘Othmàn Ibn ‘Affân (رضي الله عنه) et je lui ai proposé la main de Hafsa. Je lui dis: «Si tu veux, je te donne en mariage Hafsa, la fille de ‘Omar». Il dit: « Je vais y réfléchir ». Je restai à attendre sa réponse trois nuits, puis il me rencontra et me dit: « J’ai jugé bon de ne pas me marier ce jour-ci». Je rencontrai ensuite Abou Bakr Assiddiq (رضي الله عنه) et lui dis: « Si tu veux, je te donne en mariage Hafsa, la fille de ‘Omar ». Abou Bakr (رضي الله عنه) garda le silence et ne me donna aucune réponse. Aussi je lui en voulus plus qu’à ‘Othmàn. J’attendis ainsi plusieurs nuits et voilà que le Prophète me demanda sa main et je la lui accordai. Abou Bakr me rencontra alors et me dit: «Tu as sans doute éprouvé quelque ressentiment à mon égard de ne t’avoir rien répondu quand tu m’avais proposé la main de Hafsa ». Je dis: « Oui
». Il dit: «La seule chose qui m’a empêché de répondre à ta proposition était que j’avais su que le Prophète avait cité Hafsa et je n’étais pas homme à dévoiler le secret du Messager d’Allah (ﷺ) . Si le Prophète me l’avait laissée, je l’aurais acceptée»
(Ryad As Salihine Hadith n°686, Rapporté par Al Boukhary)
وعن عبد الله بن عمر رضي الله عنهما أن عمر رضي الله عنه حين تأيمت بنته حفصة قال‏:‏ لقيت عثمان بن عفان رضي الله عنه ، فعرضت عليه حفصة فقلت‏:‏ إن شئت أنكحتك حفصة بنت عمر‏؟‏ قال‏:‏ سأنظر في أمري‏.‏ فلبثت ليالي، ثم لقيني فقال ‎‏:‏ قد بدا لي أن لا أتزوج يومي هذا‏.‏ فلقيت أبا بكر الصديق رضي الله عنه، فلم يرجع إلى شيئاً‏!‏ فكنت عليه أوجد مني على عثمان، فلبثت ليالي، ثم خطبها النبي صلى الله عليه وسلم، فأنكحتها إياه‏.‏ فلقيني أبو بكر فقال‏:‏ لعلك وجدت حين عرضت على حفصة فلم أرجع إليك شيئاً‏؟‏ فقلت‏:‏ نعم‏.‏ قال‏:‏ فإنه لم يمنعني أن أرجع إليك فيما عرضت على إلا أني كنت علمت أن النبي صلى الله عليه وسلم ذكرها، فلم أكن لأفشي سر رسول الله صلى الله عليه وسلم، ولوتركها النبى صلى الله عليه وسلم لقبلتها ‏.‏ ‏(‏‏(‏رواه البخارى‏)‏‏)‏‏.‏
(رياض الصالحين رقم ۶۸۶)
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D’après Hafsa (qu’Allah l’agrée) : Lorsque l’aube se levait, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ne priait que deux légères unités de prières. (*)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°723c)

(*) C’est à dire que après le lever de l’aube, qui est le début du temps de la prière du sobh, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ne priait comme prière surérogatoire que les deux unités de prière avant la prière obligatoire.
De plus ce hadith montre que la sounna est que ces deux unités de prière doivent être légères et ne doivent pas être allongées.

عن حفصة رضي الله عنها قالت : كان رسول الله صلّى الله عليه و سلّم إذا طلع الفجر لا يصلّي إلا ركعتين خفيفتين 
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٧٢٣)
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D’après Hafsah (رضي الله عنها) a dit: « Le Messager Allah (ﷺ) réservait sa main droite pour manger, boire et se vêtir. Il utilisait sa main gauche pour le reste ».
(Ryad As Salihine Hadith n°725, Rapporté par Abou Daoud).
وعن حفصة رضي الله عنها أن رسول الله صلى الله عليه وسلم ، كان يجعل يمينه لطعامه وشرابه وثيابه، ويجعل يساره لما سوى ذلك‏.‏ ‏(‏‏(‏رواه أبو داود والترمذي وغيره‏)‏‏)‏‏.‏
(رياض الصالحين رقم ۷۲۵)
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D’après Hafsa (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui n’a pas eu l’intention de jeûner avant l’aube, il n’y a pas de jeûne pour lui ».
(Rapporté par Tirmidhi n°730 qui l’a authentifié, et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Tirmidhi, Hadith Sahih)

Point 1: Pour le jeûne obligatoire, il faut que la personne ait eu l’intention de jeûner avant le lever de l’aube.

L’intention du jeûne doit forcément être présente avant l’aube car si la personne n’a eu l’intention qu’après le lever de l’aube, alors elle n’aura pas jeûné un jour complet et l’obligation est de jeûner la journée complète.
Ainsi, le jeûne obligatoire n’est valable que si la personne a eu l’intention de jeûner avant l’aube.
(Voir Charh Al ‘Omda de Cheikh Al Islam Ibn Taymiya vol 1 p 186 ; At Ta’liq ‘Ala Kitab As Siyam Min Al Fourou’ de Cheikh ‘Otheimine p 173)

Point n°2 : Pour le jeûne obligatoire, il faut impérativement que l’intention soit spécifiée pour le type de jeûne que la personne veut accomplir/

D’après ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Les actions n’ont lieu que par les intentions et la personne obtient ce qu’elle a eu comme intention ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6689 et Mouslim dans son Sahih n°1907)

La majorité des savants ont été d’avis qu’il est obligatoire de spécifier l’intention pour le type de jeûne que la personne veut accomplir : le jeûne du mois de Ramadan, le rattrapage des jours non jeûnés de Ramadan, le jeûne en relation avec une expiation…

Si la personne n’a pas spécifié l’intention alors son jeûne n’est pas valable car l’intention a été légiférée afin de différencier les actes habituels (‘adat) des adorations et pour différencier les adorations les unes des autres.
(Tawdih Al Ahkam de Cheikh Al Bassam vol 3 p 468)

Ceci est l’avis de l’école Malikite, de l’école Chafi’ite et de l’école Hanbalite.
(Voir Al Kafi Fi Fiqh Ahl Al Medina de l’imam Ibn ‘Abdel Bar p 121, Al Majmou’ de l’imam Nawawi vol 6 p 320, Al Moughni de l’imam Ibn Qoudama vol 4 p 338)

Point n°3 : Pour le jeûne du mois de Ramadan, le plus prudent est d’avoir une nouvelle intention pour chaque jour de jeûne et de ne pas se contenter d’une seule intention en début de mois pour tous les jours du mois.

Le fait qu’il soit obligatoire d’avoir une nouvelle intention chaque jour est l’avis de la majorité des savants et plus précisément celui de l’école Hanafite, de l’école Chafi’ite et de l’école Hanbalite.
(Voir Al Ikhtiyar Li Ta’lil Al Mokhtar de l’imam Al Mawsouli vol 1 p 397, Al Majmou’ de l’imam Nawawi vol 6 p 319, Al Moughni de l’imam Ibn Qoudama vol 4 p 337)

L’imam Al Baghawi (mort en 516 du calendrier hégirien) a dit: « Le sens apparent du hadith (*) est un argument allant dans le sens de l’avis de la majorité des savants car chaque jour de jeûne est une adoration qui est indépendante des autres jours et ainsi chaque jour nécessite d’avoir sa propre intention ».
(Charh As Sounna vol 6 p 270)

(*) C’est à dire le hadith de Hafsa (qu’Allah l’agrée) cité plus haut.

L’imam Siddiq Hassan Khan (mort en 1307 du calendrier hégirien) a dit : « Concernant le fait qu’il est obligatoire de renouveler l’intention chaque jour, il est évident que l’intention est la volonté d’accomplir une chose et n’est pas autre chose que cela.
Ainsi, il n’y aucun doute sur le fait qu’une personne qui se lève à la fin de la nuit afin de manger et de boire alors que ceci n’est pas dans ses habitudes dans les jours qui ne sont pas des jours de jeûne alors cette personne aura eu l’intention qui est demandée… ».
(Rawdatou Nadiya vol 2 p 15)

عن حفصة رضي الله عنها قال النبي صلى الله عليه و سلم : من لم يجمع الصيام قبل الفجر فلا صيام له
(رواه الترمذي في سننه رقم ۷۳۰ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)

حكم : صحيح

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D’après Umar Ibn Al-Khattab (qu’Allah soit satisfait de lui) a rapporté:

Quand l’Apôtre d’Allah (ﷺ) s’est éloigné de ses femmes ‘Omar Ibn Al-Khattâb (Radhiya Allhou ‘Anhou) a dit : « Lorsque le Prophète a décidé de se priver de ses femmes pour quelque temps, j’entrai à la mosquée et trouvai les gens tout pensifs et inquiets (les yeux fixés sur le sol qu’ils frappaient à coups de pierres). Ils disaient : « Le Messager d’Allah (ﷺ) a répudié ses femmes ! » Ceci se passait avant la révélation du verset imposant le port du voile. Je me dis alors : « Je dois absolument savoir aujourd’hui la raison de cela ».
‘Omar poursuivit : J’entrai chez ‘Aicha et lui dis : « Ô fille de Abou Bakr ! Oses-tu nuire au Messager d’Allah ? »
Elle répondit : « Pourquoi te mêles-tu de mes affaires, ô Ibn Al-Khattâb ? Occupe-toi plutôt de ta fille (Hafsa) ! (également épouse du Prophète) »
Je me rendis chez Hafsa bint ‘Omar et lui dis : « Ô Hafsa ! Comment oses-tu nuire au Messager d’Allah ? Par Allah, je sais que le Prophète ne t’aime pas et sans moi, il t’aurait répudiée ».
Et Hafsa de se mettre à pleurer. Je lui demandai : « Où est le Messager d’Allah (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) ? »
– « Il est dans son belvédère ».
Je me rendis chez lui et trouvai Rabah, le domestique du Messager d’Allah (ﷺ) assis sur le seuil du belvédère, pendant ses pieds sur un tronc d’arbre creux que le Messager d’Allah (ﷺ) utilisait pour accéder ou descendre de son belvédère. Je l’appelai : « Ô Rabah ! Demande pour moi l’autorisation d’entrer chez le Messager d’Allah! »
Le serviteur regarda tantôt vers moi tantôt vers le belvédère sans dire un mot. Je réitérai ma demande « Ô Rabah ! Demande pour moi l’autorisation d’entrer chez le Messager d’Allah! » et comme je ne reçus aucune réponse, je m’écriai pour la troisième fois : « Ô Rabah ! Demande pour moi l’autorisation d’entrer chez le Messager d’Allah, je crois que le Prophète pense que je suis venu pour lui parler de Hafsa. Par Allah, s’il m’ordonne de couper le cou à Hafsa, je le ferais sans hésiter ». Je haussai la voix, et alors il me fit signe de monter. J’entrai chez le Messager d’Allah (ﷺ) et le trouvai étendu sur une natte. Je m’assis près de lui et il se mit à ajuster son pagne qu’il portait seul sans d’autres vêtements. Je vis alors les traces de la natte dessinées sur son flanc. Je regardai dans la chambre du Messager d’Allah (ﷺ) et ne trouvai qu’une poignée d’orge et une autre d’acacia blond (servant au tannage), ainsi qu’une peau suspendue qui n’a pas encore été tannée. Devant cette scène, je ne pus retenir mes larmes.
« Pourquoi pleures-tu, ô Ibn Al-Khattab ? », demanda le Prophète.
Je répondis : « Ô Messager d’Allah ! Et comment ne pas pleurer en voyant les traces qu’a laissées la natte sur ton flanc et ce belvédère qui ne contient presque rien. Comment ne pas pleurer en comparant ta situation – toi le Messager d’Allah et Son élu, dans ta petite chambre – à celle de César ou Chosroes qui jouissent des fruits et des ruisseaux ? »
– « Ô Ibn Al-Khattab, répliqua le Prophète, ne consens-tu pas que nous aurons la vie future et eux la vie dans ici-bas ? »
– « Si, » dis-je. Lorsque je pénétrai chez lui, poursuivit ‘Omar, je pus remarquer les signes du mécontentement sur son visage et je lui dis : « Ô Messager d’Allah! Pourquoi éprouves-tu trop de peine au sujet des femmes ? Si tu les avais répudiées, Allah est avec toi ainsi que Ses anges, Gabriel, Mika’îl, ainsi que moi, Abou Bakr et tous les Croyants ». Jamais, je n’ai eu auparavant autant de désir de recevoir une confirmation divine pour mes propos. Plus tard, le verset du libre arbitrage fut révélé : {S’il vous répudie, il se peut que son Seigneur lui donne en échange des épouses meilleures que vous…} et {Mais si vous vous soutenez l’une l’autre (‘Aicha et Hafsa) contre le Prophète, alors ses alliés seront Allah, Gabriel et les vertueux d’entre les Croyants et les anges sont par surcroît (son) soutien} (66/4-5). ‘Aicha bint Abou Bakr et Hafsa soutenaient l’une l’autre contre les autres épouses du Prophète. Je lui dis : « Ô Messager d’Allah! Les as-tu répudiées ? »
– « Non », me répondit-il.
« Ô Messager d’Allah, poursuivis-je, je suis entré dans la mosquée et j’ai trouvé les musulmans anxieux, pensifs, disant : ‘Le Messager d’Allah a répudié ses femmes ! ». Puis-je descendre leur annoncer que tu ne les as pas répudiées ? ».
Il me répondit : « Oui, si tu veux ». Je ne cessai de m’entretenir avec lui jusqu’à ce que j’aie vu disparaître les traces de la colère de son visage, il a même souri. L’Envoyé de Dieu avait la plus belle bouche. Puis, le Prophète descendit et je descendis à mon tour, en me collant au tronc, tandis que lui, il descendit si aisément sans le toucher comme s’il marchait sur la terre. Je lui dis: « Ô Messager d’Allah ! Mais tu n’as passé que vingt-neuf jours dans ton belvédère ! » (Le Prophète avait décidé de s’y retirer pendant un mois)
Il répondit : « Le mois est tantôt de vingt-neuf tantôt de trente jours ! »
Alors, je me tins sur la porte de la mosquée et je m’écriai à voix haute : « Le Messager d’Allah n’a pas répudié ses femmes ! » A cette occasion, Allah révéla ce verset (sens du verset): {Quand leur parvient une nouvelle rassurante ou alarmante, ils la diffusent. S’ils la rapportaient au Messager et aux détenteurs du commandement parmi eux, ceux d’entre eux qui cherchent à être éclairés, auraient appris (la vérité (de la bouche du Prophète et des détenteurs du commandement)…} (Coran : 4/83)
Dans cette affaire, poursuivit ‘Omar, j’étais celui qui eut appris la vérité (parmi ceux qui cherchent à être éclairés) et Allah a révélé le verset du libre arbitrage.
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih Mouslim n°1479)

عَنْ عُمَرُ بْنُ الْخَطَّابِ، قَالَ لَمَّا اعْتَزَلَ نَبِيُّ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم نِسَاءَهُ – قَالَ – دَخَلْتُ الْمَسْجِدَ فَإِذَا النَّاسُ يَنْكُتُونَ بِالْحَصَى وَيَقُولُونَ طَلَّقَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم نِسَاءَهُ وَذَلِكَ قَبْلَ أَنْ يُؤْمَرْنَ بِالْحِجَابِ فَقَالَ عُمَرُ فَقُلْتُ لأَعْلَمَنَّ ذَلِكَ الْيَوْمَ قَالَ فَدَخَلْتُ عَلَى عَائِشَةَ فَقُلْتُ يَا بِنْتَ أَبِي بَكْرٍ أَقَدْ بَلَغَ مِنْ شَأْنِكِ أَنْ تُؤْذِي رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَقَالَتْ مَا لِي وَمَا لَكَ يَا ابْنَ الْخَطَّابِ عَلَيْكَ بِعَيْبَتِكَ ‏.‏ قَالَ فَدَخَلْتُ عَلَى حَفْصَةَ بِنْتِ عُمَرَ فَقُلْتُ لَهَا يَا حَفْصَةُ أَقَدْ بَلَغَ مِنْ شَأْنِكِ أَنْ تُؤْذِي رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم وَاللَّهِ لَقَدْ عَلِمْتِ أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم لاَ يُحِبُّكِ ‏.‏ وَلَوْلاَ أَنَا لَطَلَّقَكِ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏.‏ فَبَكَتْ أَشَدَّ الْبُكَاءِ فَقُلْتُ لَهَا أَيْنَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم قَالَتْ هُوَ فِي خِزَانَتِهِ فِي الْمَشْرُبَةِ ‏.‏ فَدَخَلْتُ فَإِذَا أَنَا بِرَبَاحٍ غُلاَمِ رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم قَاعِدًا عَلَى أُسْكُفَّةِ الْمَشْرُبَةِ مُدَلٍّ رِجْلَيْهِ عَلَى نَقِيرٍ مِنْ خَشَبٍ وَهُوَ جِذْعٌ يَرْقَى عَلَيْهِ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم وَيَنْحَدِرُ فَنَادَيْتُ يَا رَبَاحُ اسْتَأْذِنْ لِي عِنْدَكَ عَلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏.‏ فَنَظَرَ رَبَاحٌ إِلَى الْغُرْفَةِ ثُمَّ نَظَرَ إِلَىَّ فَلَمْ يَقُلْ شَيْئًا ثُمَّ قُلْتُ يَا رَبَاحُ اسْتَأْذِنْ لِي عِنْدَكَ عَلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏.‏ فَنَظَرَ رَبَاحٌ إِلَى الْغُرْفَةِ ثُمَّ نَظَرَ إِلَىَّ فَلَمْ يَقُلْ شَيْئًا ثُمَّ رَفَعْتُ صَوْتِي فَقُلْتُ يَا رَبَاحُ اسْتَأْذِنْ لِي عِنْدَكَ عَلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَإِنِّي أَظُنُّ أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ظَنَّ أَنِّي جِئْتُ مِنْ أَجْلِ حَفْصَةَ وَاللَّهِ لَئِنْ أَمَرَنِي رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم بِضَرْبِ عُنُقِهَا لأَضْرِبَنَّ عُنُقَهَا ‏.‏ وَرَفَعْتُ صَوْتِي فَأَوْمَأَ إِلَىَّ أَنِ ارْقَهْ فَدَخَلْتُ عَلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم وَهُوَ مُضْطَجِعٌ عَلَى حَصِيرٍ فَجَلَسْتُ فَأَدْنَى عَلَيْهِ إِزَارَهُ وَلَيْسَ عَلَيْهِ غَيْرُهُ وَإِذَا الْحَصِيرُ قَدْ أَثَّرَ فِي جَنْبِهِ فَنَظَرْتُ بِبَصَرِي فِي خِزَانَةِ رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَإِذَا أَنَا بِقَبْضَةٍ مِنْ شَعِيرٍ نَحْوِ الصَّاعِ وَمِثْلِهَا قَرَظًا فِي نَاحِيَةِ الْغُرْفَةِ وَإِذَا أَفِيقٌ مُعَلَّقٌ – قَالَ – فَابْتَدَرَتْ عَيْنَاىَ قَالَ ‏ »‏ مَا يُبْكِيكَ يَا ابْنَ الْخَطَّابِ ‏ »‏ ‏.‏ قُلْتُ يَا نَبِيَّ اللَّهِ وَمَا لِي لاَ أَبْكِي وَهَذَا الْحَصِيرُ قَدْ أَثَّرَ فِي جَنْبِكَ وَهَذِهِ خِزَانَتُكَ لاَ أَرَى فِيهَا إِلاَّ مَا أَرَى وَذَاكَ قَيْصَرُ وَكِسْرَى فِي الثِّمَارِ وَالأَنْهَارِ وَأَنْتَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم وَصَفْوَتُهُ وَهَذِهِ خِزَانَتُكَ ‏.‏ فَقَالَ ‏ »‏ يَا ابْنَ الْخَطَّابِ أَلاَ تَرْضَى أَنْ تَكُونَ لَنَا الآخِرَةُ وَلَهُمُ الدُّنْيَا ‏ »‏ ‏.‏ قُلْتُ بَلَى – قَالَ – وَدَخَلْتُ عَلَيْهِ حِينَ دَخَلْتُ وَأَنَا أَرَى فِي وَجْهِهِ الْغَضَبَ فَقُلْتُ يَا رَسُولَ اللَّهِ مَا يَشُقُّ عَلَيْكَ مِنْ شَأْنِ النِّسَاءِ فَإِنْ كُنْتَ طَلَّقْتَهُنَّ فَإِنَّ اللَّهَ مَعَكَ وَمَلاَئِكَتَهُ وَجِبْرِيلَ وَمِيكَائِيلَ وَأَنَا وَأَبُو بَكْرٍ وَالْمُؤْمِنُونَ مَعَكَ وَقَلَّمَا تَكَلَّمْتُ وَأَحْمَدُ اللَّهَ بِكَلاَمٍ إِلاَّ رَجَوْتُ أَنْ يَكُونَ اللَّهُ يُصَدِّقُ قَوْلِي الَّذِي أَقُولُ وَنَزَلَتْ هَذِهِ الآيَةُ آيَةُ التَّخْيِيرِ ‏{‏ عَسَى رَبُّهُ إِنْ طَلَّقَكُنَّ أَنْ يُبْدِلَهُ أَزْوَاجًا خَيْرًا مِنْكُنَّ‏}‏ ‏{‏ وَإِنْ تَظَاهَرَا عَلَيْهِ فَإِنَّ اللَّهَ هُوَ مَوْلاَهُ وَجِبْرِيلُ وَصَالِحُ الْمُؤْمِنِينَ وَالْمَلاَئِكَةُ بَعْدَ ذَلِكَ ظَهِيرٌ‏}‏ وَكَانَتْ عَائِشَةُ بِنْتُ أَبِي بَكْرٍ وَحَفْصَةُ تَظَاهَرَانِ عَلَى سَائِرِ نِسَاءِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم فَقُلْتُ يَا رَسُولَ اللَّهِ أَطَلَّقْتَهُنَّ قَالَ ‏ »‏ لاَ ‏ »‏ ‏.‏ قُلْتُ يَا رَسُولَ اللَّهِ إِنِّي دَخَلْتُ الْمَسْجِدَ وَالْمُسْلِمُونَ يَنْكُتُونَ بِالْحَصَى يَقُولُونَ طَلَّقَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم نِسَاءَهُ أَفَأَنْزِلُ فَأُخْبِرَهُمْ أَنَّكَ لَمْ تُطَلِّقْهُنَّ قَالَ ‏ »‏ نَعَمْ إِنْ شِئْتَ ‏ »‏ ‏.‏ فَلَمْ أَزَلْ أُحَدِّثُهُ حَتَّى تَحَسَّرَ الْغَضَبُ عَنْ وَجْهِهِ وَحَتَّى كَشَرَ فَضَحِكَ وَكَانَ مِنْ أَحْسَنِ النَّاسِ ثَغْرًا ثُمَّ نَزَلَ نَبِيُّ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم وَنَزَلْتُ فَنَزَلْتُ أَتَشَبَّثُ بِالْجِذْعِ وَنَزَلَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم كَأَنَّمَا يَمْشِي عَلَى الأَرْضِ مَا يَمَسُّهُ بِيَدِهِ فَقُلْتُ يَا رَسُولَ اللَّهِ إِنَّمَا كُنْتَ فِي الْغُرْفَةِ تِسْعَةً وَعِشْرِينَ ‏.‏ قَالَ ‏ »‏ إِنَّ الشَّهْرَ يَكُونُ تِسْعًا وَعِشْرِينَ ‏ »‏ ‏.‏ فقُمْتُ عَلَى بَابِ الْمَسْجِدِ فَنَادَيْتُ بِأَعْلَى صَوْتِي لَمْ يُطَلِّقْ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم نِسَاءَهُ ‏.‏ وَنَزَلَتْ هَذِهِ الآيَةُ ‏{‏ وَإِذَا جَاءَهُمْ أَمْرٌ مِنَ الأَمْنِ أَوِ الْخَوْفِ أَذَاعُوا بِهِ وَلَوْ رَدُّوهُ إِلَى الرَّسُولِ وَإِلَى أُولِي الأَمْرِ مِنْهُمْ لَعَلِمَهُ الَّذِينَ يَسْتَنْبِطُونَهُ مِنْهُمْ‏}‏ فَكُنْتُ أَنَا اسْتَنْبَطْتُ
(رواه مسلم في صحيحه رقم ۱۴۷۹)

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D’après `Abbâd ibn Tamim, Que son oncle paternel a dit:
« On se plaignit auprès du Prophète (ﷺ) du cas où l’homme éprouve quelque chose durant sa prière. » « Doit-il interrompre la prière? »
« Non, répondit le Prophète (ﷺ), sauf s’il entend un son ou sent une odeur. »
Ibn Abi Hafsa a dit: Az-Zuhri a déclaré:« On ne [re]fait les ablutions mineures que si on sent une odeur ou qu’on entend un son. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2056)
، عَنْ عَبَّادِ بْنِ تَمِيمٍ، عَنْ عَمِّهِ، قَالَ شُكِيَ إِلَى النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم الرَّجُلُ يَجِدُ فِي الصَّلاَةِ شَيْئًا، أَيَقْطَعُ الصَّلاَةَ قَالَ ‏ »‏ لاَ، حَتَّى يَسْمَعَ صَوْتًا أَوْ يَجِدَ رِيحًا ‏ »‏‏.‏ وَقَالَ ابْنُ أَبِي حَفْصَةَ عَنِ الزُّهْرِيِّ لاَ وُضُوءَ إِلاَّ فِيمَا وَجَدْتَ الرِّيحَ أَوْ سَمِعْتَ الصَّوْتَ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۰۵۶)
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D’après Nafi’, ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit : « Il n’y a de jeûne que pour la personne qui a eu l’intention de jeûner avant l’aube ».
(Rapporté par Nasai dans ses Sounan n°2343 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Nasai, Hadith sahih)

Cheikh Al Islam Ibn Taymiya (mort en 728 du calendrier hégirien) a dit : « Ceci est l’avis de ‘Aicha, de Hafsa et de Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée tous) et il n’y a aucun compagnon qui a eu un avis autre que cela ».
(Charh Al ‘Omda vol 1 p 182)

عن ابن عمر، أنه كان يقول لا يصوم إلا من أجمع الصيام قبل الفجر ‏
(رواه النسائي في سننه رقم ۲۳٤۳ و صححه الشيخ الألباني في صحيح النسائي)

حكم : صحيح

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D’après Hafsah, La mère des croyants (Ummul Mu’minin): Le Prophète (ﷺ) a dit: « Celui qui n’a pas l’intention de jeûner dès la veille (ou la nuit), n’a pas de jeûne. »
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°2454, Al Albânî l’a jugé authentique dans Irwâ- Al Ghalîl numéro 914, Hadith Sahîh)

(*) Et il n’est pas permis de prononcer l’intention du jeûne. Si la personne se dit qu’elle va jeûner, ou si elle se lève pour prendre le repas de l’aube [As-Sahûr] afin de jeûner cela est suffisant.

عَنْ حَفْصَةَ، زَوْجِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ « ‏ مَنْ لَمْ يُجْمِعِ الصِّيَامَ قَبْلَ الْفَجْرِ فَلاَ صِيَامَ لَهُ ‏ »‏ ‏
(رواه أبو داود في سننه رقم ٢٤٥٤ و صححه الشيخ الألباني في إرواء الغليل رقم ٩١٤)

حكم : صحيح

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D’après `Aisha (رضى الله عنها)

Les épouses du Messager d’Allah (ﷺ) formaient deux groupes: Un groupe où il y avait ‘Aisha, Hafsa, Safiyya et Sauda et un autre formé par Umm Salama et le reste des épouses du Messager d’Allah (ﷺ).

D’autre part, les Musulmans connaissaient l’amour que le Messager d’Allah (ﷺ) réservait à ‘Âisha.

D’ailleurs c’est pour cela que I’un d’eux attendait le jour de ‘Aïcha (c’est-à-dire il retardait) pour venir offrir son cadeau au Prophète (ﷺ).

Le groupe d’Umm Salama (رضى الله عنها) parla alors à celle-ci et lui dit:

« Adresse-toi au Messager d’Allah (ﷺ) afin
qu’il dise aux gens ceci:
Que celui qui veut offrir un cadeau au Messager d’Allah (ﷺ), qu’il le lui offre dans l’appartement de celle de ses épouses où il se trouvera. »

Effectivement, Umm Salama lui fit part (au Messager d’Allah (ﷺ)) de cela mais il ne lui dit rien. Elles l’interrogèrent et elle leur dit:
« il ne m’a rien dit. »
« Parle-lui de nouveau » lui dirent-elles.
Elle lui parla une fois son jour arrivé mais, de nouveau, il ne lui dit rien que ce soit.

Elles l’interrogèrent et elle leur dit:
« il ne m’a rien dit. »

Parle-lui de nouveau jusqu’à ce qu’il te parle.
Une fois son jour arrivé, elle lui parla de nouveau sur le sujet.

Alors il lui dit: « Ne me lèse pas au sujet de ‘Aïcha »
car à part ‘Aïcha, la Révélation ne m’est jamais venue en étant dans le lit d’une femme, (c’est a dire sur aucun des lits de ses épouses, hormis celle d’Aïcha.)

Je me repents devant Allah de ce que je t’ai lésé, dit ‘ Umm Salama.”

« Ensuite, Les épouses (le groupe d’Umm Salama) du Prophète (ﷺ) envoyèrent sa fille Fatima auprès de lui. Elle demanda l’autorisation d’entrer alors qu’il était dans ma couverture. Il l’autorisa à entrer.

Elle dit: «O Messager d’Allah! Tes épouses m’ont déléguée pour réclamer le même traitement que celui que tu réserves à la fille d’Abou Bakr. Le Messager d’Allah (ﷺ) lui dit:

-«Ô Ma fille! N’aimes-tu pas ce que j’aime?»

-«Si.»

-«Alors, aime celle-ci (Aicha)!»

Après avoir entendu les propos de son père, Fatima retourna auprès des épouses du Prophète (ﷺ) et leur communiqua sa réponse.

Elles lui dirent: « Retourne le voir! » Mais Fâtima refusa.

Elles envoyèrent alors Zaynab bint Jahsh qui alla le voir

et lui parla et a employé des mots durs, disant: « Tes épouses, lui dit-elle, te conjure par Allah d’être équitable au sujet de la fille d’Ibn Abu Quhâfa. » Elle éleva sa voix et employé des mots durs sur ‘Aisha qui était alors assise. Le Messager d’Allah (ﷺ) regardait si ‘Aicha allait répondre ou non. Effectivement celle-ci se mit à parler et à répliquer à Zaynab jusqu’a ce qu ‘ elle l’eût poussée à se taire. Le Prophète (ﷺ) regarda alors ‘Âicha et dit:

« C’est la fille d ‘Abu Bakr! »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°2581)

An-Nawawi dit:« La référence porte sur sa bonne compréhension des choses et ses vues justes.» Extrait de charh an-Nawawi sur Mouslim (15/207). Elle ne riposta contre sa sœur (coépouse) qu’après avoir su que cela ne susciterait pas la colère du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui). Du moment que ce fut Zaynab (P.A.a) qui attaqua la première, la permission donnée à Aicha par le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) pour riposter était conforme au traitement équitable des épouses. Si le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) lui privait du droit de riposter , le contradicteur ignorant dirait que ce n’est pas équitable. Pourquoi ne pas lui permettre de riposter?

An-Nawawi (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit:« Le hadith indique qu’elle (Aicha) se fit justice puise qu’on le lui pas interdît.» Extrait de charh an-Nawawi sur Mouslim (15/207).

عَنْ عَائِشَةَ ـ رضى الله عنها ـ أَنَّ نِسَاءَ، رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم كُنَّ حِزْبَيْنِ فَحِزْبٌ فِيهِ عَائِشَةُ وَحَفْصَةُ وَصَفِيَّةُ وَسَوْدَةُ، وَالْحِزْبُ الآخَرُ أُمُّ سَلَمَةَ وَسَائِرُ نِسَاءِ رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم، وَكَانَ الْمُسْلِمُونَ قَدْ عَلِمُوا حُبَّ رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم عَائِشَةَ، فَإِذَا كَانَتْ عِنْدَ أَحَدِهِمْ هَدِيَّةٌ يُرِيدُ أَنْ يُهْدِيَهَا إِلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم أَخَّرَهَا، حَتَّى إِذَا كَانَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فِي بَيْتِ عَائِشَةَ بَعَثَ صَاحِبُ الْهَدِيَّةِ إِلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فِي بَيْتِ عَائِشَةَ، فَكَلَّمَ حِزْبُ أُمِّ سَلَمَةَ، فَقُلْنَ لَهَا كَلِّمِي رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم يُكَلِّمُ النَّاسَ، فَيَقُولُ مَنْ أَرَادَ أَنْ يُهْدِيَ إِلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم هَدِيَّةً فَلْيُهْدِهِ إِلَيْهِ حَيْثُ كَانَ مِنْ بُيُوتِ نِسَائِهِ، فَكَلَّمَتْهُ أُمُّ سَلَمَةَ بِمَا قُلْنَ، فَلَمْ يَقُلْ لَهَا شَيْئًا، فَسَأَلْنَهَا‏.‏ فَقَالَتْ مَا قَالَ لِي شَيْئًا‏.‏ فَقُلْنَ لَهَا فَكَلِّمِيهِ‏.‏ قَالَتْ فَكَلَّمَتْهُ حِينَ دَارَ إِلَيْهَا أَيْضًا، فَلَمْ يَقُلْ لَهَا شَيْئًا، فَسَأَلْنَهَا‏.‏ فَقَالَتْ مَا قَالَ لِي شَيْئًا‏.‏ فَقُلْنَ لَهَا كَلِّمِيهِ حَتَّى يُكَلِّمَكِ‏.‏ فَدَارَ إِلَيْهَا فَكَلَّمَتْهُ‏.‏ فَقَالَ لَهَا ‏ »‏ لاَ تُؤْذِينِي فِي عَائِشَةَ، فَإِنَّ الْوَحْىَ لَمْ يَأْتِنِي، وَأَنَا فِي ثَوْبِ امْرَأَةٍ إِلاَّ عَائِشَةَ ‏ »‏‏.‏ قَالَتْ فَقَالَتْ أَتُوبُ إِلَى اللَّهِ مِنْ أَذَاكَ يَا رَسُولَ اللَّهِ‏.‏ ثُمَّ إِنَّهُنَّ دَعَوْنَ فَاطِمَةَ بِنْتَ رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَأَرْسَلْنَ إِلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم تَقُولُ إِنَّ نِسَاءَكَ يَنْشُدْنَكَ اللَّهَ الْعَدْلَ فِي بِنْتِ أَبِي بَكْرٍ‏.‏ فَكَلَّمَتْهُ‏.‏ فَقَالَ ‏ »‏ يَا بُنَيَّةُ، أَلاَ تُحِبِّينَ مَا أُحِبُّ ‏ »‏‏.‏ قَالَتْ بَلَى‏.‏ فَرَجَعَتْ إِلَيْهِنَّ، فَأَخْبَرَتْهُنَّ‏.‏ فَقُلْنَ ارْجِعِي إِلَيْهِ‏.‏ فَأَبَتْ أَنْ تَرْجِعَ، فَأَرْسَلْنَ زَيْنَبَ بِنْتَ جَحْشٍ، فَأَتَتْهُ فَأَغْلَظَتْ، وَقَالَتْ إِنَّ نِسَاءَكَ يَنْشُدْنَكَ اللَّهَ الْعَدْلَ فِي بِنْتِ ابْنِ أَبِي قُحَافَةَ‏.‏ فَرَفَعَتْ صَوْتَهَا، حَتَّى تَنَاوَلَتْ عَائِشَةَ‏.‏ وَهْىَ قَاعِدَةٌ، فَسَبَّتْهَا حَتَّى إِنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم لَيَنْظُرُ إِلَى عَائِشَةَ هَلْ تَكَلَّمُ قَالَ فَتَكَلَّمَتْ عَائِشَةُ تَرُدُّ عَلَى زَيْنَبَ، حَتَّى أَسْكَتَتْهَا‏.‏ قَالَتْ فَنَظَرَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم إِلَى عَائِشَةَ، وَقَالَ ‏ »‏ إِنَّهَا بِنْتُ أَبِي بَكْرٍ ‏ »‏‏.‏ قَالَ الْبُخَارِيُّ الْكَلاَمُ الأَخِيرُ قِصَّةُ فَاطِمَةَ يُذْكَرُ عَنْ هِشَامِ بْنِ عُرْوَةَ عَنْ رَجُلٍ عَنِ الزُّهْرِيِّ عَنْ مُحَمَّدِ بْنِ عَبْدِ الرَّحْمَنِ‏.‏ وَقَالَ أَبُو مَرْوَانَ عَنْ هِشَامٍ عَنْ عُرْوَةَ كَانَ النَّاسُ يَتَحَرَّوْنَ بِهَدَايَاهُمْ يَوْمَ عَائِشَةَ‏.‏ وَعَنْ هِشَامٍ عَنْ رَجُلٍ مِنْ قُرَيْشٍ، وَرَجُلٍ مِنَ الْمَوَالِي، عَنِ الزُّهْرِيِّ عَنْ مُحَمَّدِ بْنِ عَبْدِ الرَّحْمَنِ بْنِ الْحَارِثِ بْنِ هِشَامٍ قَالَتْ عَائِشَةُ كُنْتُ عِنْدَ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم فَاسْتَأْذَنَتْ فَاطِمَةُ‏.‏


(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۵۸۱)

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D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée),

Il est parvenu Safiyyah que Hafsah a dit: « Fille d’un Juif », alors elle pleura.
Alors le Prophète (ﷺ) est entré chez elle alors qu’elle pleurait, alors il (ﷺ) a dit: « Qu’est-ce qui te fait pleurer? »
Elle a dit: « Hafsah m’a dit que je suis la fille d’un juif »
Le Prophète (ﷺ) a dit à Safiya (qu’Allah l’agrée): « Tu es certes la fille d’un prophète, certes ton oncle est un prophète et tu es certes sous la responsabilité d’un prophète (*), alors de quoi se vante-t-elle? Alors il (ﷺ) a dit: « Crains Allah « Ô Hafsah. ».
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°3894 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Tirmidhi, Hadith Sahih)

(*) Elle était mariée au Prophète (ﷺ) et La mère des croyants Safiya Bint Houyay (qu’Allah l’agrée) est de la descendance du prophète Haroun qui était le frère du prophète Moussa et elle était donc l’épouse de notre bien aimé Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur l’ensemble des prophètes).
(Voir Jala Al Afham de l’imam Ibn Qayim Al Jawziya p 377)

عَنْ أَنَسٍ، قَالَ بَلَغَ صَفِيَّةَ أَنَّ حَفْصَةَ، قَالَتْ بِنْتُ يَهُودِيٍّ ‏.‏ فَبَكَتْ فَدَخَلَ عَلَيْهَا النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم وَهِيَ تَبْكِي فَقَالَ ‏«‏ مَا يُبْكِيكِ »‏ ‏.‏ فَقَالَتْ قَالَتْ لِي حَفْصَةُ إِنِّي بِنْتُ يَهُودِيٍّ ‏.‏ فَقَالَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم ‏«‏ إِنَّكِ لاَبْنَةُ نَبِيٍّ وَإِنَّ عَمَّكِ لَنَبِيٌّ وَإِنَّكِ لَتَحْتَ نَبِيٍّ فَفِيمَ تَفْخَرُ عَلَيْكِ ‏»‏ ‏.‏ ثُمَّ قَالَ « اتَّقِي اللَّهَ يَا حَفْصَةُ »‏ ‏.‏
(رواه الترمذي في سننه رقم ٣٨٩٤ و صححه و صححه أيضاً الشيخ الألباني في تحقيق سنن الترمذي)

حكم : صحيح

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D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Djibril a dit: Reprend Hafsa (*), car elle jeûne et prie la nuit et elle est ta femme dans le paradis ».
(Rapporté par Al Hakim et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami’ n°4351, Hadith Hassan)

(*) Hafsa Bint ‘Omar (qu’Allah les agrée) était une des épouses du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui). Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) l’avait divorcé mais Djibril lui a transmis l’ordre de la reprendre.

عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : قال جبريل : راجع حفصة فإنها صوامة قوامة و إنها زوجتك في الجنة
(رواه الحاكم و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ٤٣٥١)

حكم : حسن

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D’après Abou Hafsa : ‘Oubada Ibn Samit (qu’Allah l’agrée) a dit à son fils: Ô mon fils ! Tu ne trouveras pas le goût de la foi jusqu’à ce que tu saches que ce qui t’a touché ne pouvait pas te manquer et que ce qui t’a manqué ne pouvait pas te toucher.
J’ai entendu le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) dire: « Certes la première chose qu’Allah a créé est la plume. Alors Il lui a dit: Écris !
Elle a dit: Seigneur ! Que dois-je écrire ?
Il a dit: Écris la destinée de chaque chose jusqu’à ce qu’ait lieu l’Heure ».
Ô mon fils ! J’ai certes entendu le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) dire: « Celui qui meurt sur autre chose que cela ne fait pas partie de moi ».
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°4700 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Abi Daoud, Hadith Sahih)
عن أبي حفصة قال : قال عبادة بن الصامت رضي الله عنه لابنه : يا بنيَّ ! لن تجدَ طعم الإيمانِ حتَّى تعلمَ أنَّ ما أصابَك لم يَكن ليخطئَكَ وما أخطأَك لم يَكن ليصيبَكَ
سمعت رسول الله صلّى الله عليه و سلّم يقول : إنّ أوّل ما خلق الله القلم فقال له : اكتب
قال : رب ! وماذا أكتب ؟
قال الله : اكتب مقادير كلّ شيء حتّى تقوم الساعة
يا بني ! إنّي سمعت رسول اللهِ صلّى الله عليه وسلّم يقول : من مات على غير هذا فليس منّي 
(رواه أبو داود في سننه رقم ٤٧٠٠ و صححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)

حكم : صحيح

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