Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Si tu entends tes voisins dire que tu as bien agi alors certes tu as bien agi.
Et si tu entends tes voisins dire que tu as mal agi alors certes tu as mal agi ».
(Rapporté par Ibn Maja et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Ibn Maja n°3421, Hadith Sahih)
(*) Ce hadith, rapporté par Abdullah Ibn Mas’ud, authentifié par Al-Albani dans « Sahih Ibn Majah » (n°3421), enseigne l’importance de prendre en compte l’opinion de nos voisins concernant nos actions. Le véritable musulman prend soin de ses voisins et s’efforce de leur rendre leurs droits. L’Islam accorde une grande valeur à la bonne entente avec les voisins, considérant cela comme un acte vertueux récompensé par Allah, tandis que nuire à ses voisins est considéré comme un péché.
Dans ce hadith, un homme demande au Prophète (paix et bénédictions sur lui) comment il peut savoir s’il agit bien ou mal dans sa vie quotidienne et quels sont les critères pour évaluer cela. Le Prophète lui répond que si la majorité de ses voisins témoignent qu’il a agi correctement, alors il a agi correctement. Cela souligne l’importance de la perception et du témoignage des voisins, qui sont souvent les mieux placés pour juger nos comportements quotidiens puisqu’ils sont nos plus proches témoins. La recommandation divine d’être bon envers les voisins est rappelée dans le Coran (Sourate An-Nisa, verset 36) et renforcée par de nombreux hadiths soulignant cette vertu.
Le hadith met également en lumière la gravité de nuire à ses voisins, allant jusqu’à annuler les bénéfices d’actes de dévotion comme la prière, le jeûne, et la charité si ces actes sont accompagnés de nuisances envers les voisins. Ainsi, une femme mentionnée dans un autre hadith est condamnée au Feu pour avoir causé du tort à ses voisins par sa langue, malgré ses actes de dévotion, tandis qu’une autre est promise au Paradis pour sa générosité et son absence de nuisance envers ses voisins, malgré des actes de dévotion moindres.
Ce hadith illustre l’importance de maintenir de bonnes relations avec ses voisins dans l’Islam et montre que les actions d’une personne envers ses voisins sont un indicateur clé de sa bonté ou de son erreur dans sa foi et sa pratique religieuse.
(Explication Sahih Ibn Majah, Cheick Al Albani)
فقال النّبي صلّى الله عليه وسلّم : إذا سمعت جيرانك يقولون : قد أحسنت فقد أحسنت
وإذا سمعتهم يقولون : قد أسأت فقد أسأت
(رواه ابن ماجة وصححه الشيخ الألباني في صحيح ابن ماجه رقم ٣٤٢١)
حكم : صحيح
Elle a donc utilisé deux pieds de bois (1) et a porté une bague en or fermée qu’elle a ensuite remplie de musc qui est le plus fort des parfums. (2)
Elle passait au milieu des deux femmes et personne ne la reconnaissait et elle faisait comme cela avec sa main » ; et Chou’ba a secoué sa main. (3)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2252a)
(1) C’est-à-dire qu’elle a mis des semelles de bois sous ses chaussures afin d’être aussi grande que les deux femmes avec lesquelles elle marchait.
C’est ce qui est connu de nos jours avec les chaussures à talon.
(2) Il est mentionné dans une autre version de ce hadith l’ajout suivant: « Et alors quand elle passait près d’une assemblée, elle remuait la bague et le parfum se propageait ».
(Rapportée par Ahmed et authentifiée par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°486)
(3) Chou’ba qui était un des rapporteurs du hadith a bougé sa main pour montrer comment la femme faisait.
Cette femme a donc ajouté à ses chaussures des planches de bois pour être plus grande et a pris une bague qui propageait du parfum pour se faire remarquer par les hommes.
Ce hadith nous montre l’interdiction de ces habitudes des femmes désobéissantes à Allah qui consistent à mettre en pratique différentes causes pour attirer les regards sur elles.
(Voir la Silsila Sahiha vol 1 p 878)
فمرت بين المرأتين فلم يعرفوها فقالت بيدها هكذا
ونفض شعبة يده
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢٢٥٢)
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°4771 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Abi Daoud, Hadith Sahih)
(رواه أبو داود في سننه رقم ٤٧٧١ وصححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)
حكم : صحيح
Les récipients de votre Seigneur sont les coeurs de Ses serviteurs pieux (1) et ceux qu’Il aime le plus sont ceux qui sont les plus doux et les plus tendres ». (2)
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°1691, Hadith Hadith Isnad Qawiyy)
(1) C’est-à-dire que la lumière de la connaissance d’Allah a rempli leurs coeurs jusqu’à ce que cela apparaisse sur leurs actes.
(Fayd Al Qadir, hadith n°2375)
(2) C’est-à-dire les coeurs qu’Allah aime le plus sont ceux qui ont ces caractéristiques.
(رواه الطبراني وحسنه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ١٦٩١)
خلاصة حكم المحدث : إسناده قوي
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°311, Hadith Sahih)
(1) C’est-à-dire à un endroit où il ne réside pas.
(2) Les savants ont dit que ce hadith doit pousser le croyant à réfléchir à la mort et à s’y préparer en accomplissant des actes d’obéissance à Allah, en corrigeant les injustices qu’il a pu commettre, en réglant ses dettes et en écrivant un testament sur lequel il inscrit ce qu’on lui doit et ce que lui doit aux gens.
Tout ceci si la personne est dans l’endroit où elle réside et donc encore plus si elle doit voyager.
En effet, la personne ne sait pas où elle va mourir et il est possible qu’Allah ait décrété ce voyage pour elle afin qu’elle se rende à l’endroit où Il a décidé qu’elle devait mourir.
(Voir Fayd Al Qadir, hadith n°797)
(رواه الطبراني وصححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ٣١١)
حكم : صحيح
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1256)
(*) La personne qui fait une ‘omra durant le mois de Ramadan obtient la même récompense qu’un pèlerinage effectué avec le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
Par contre, cela ne signifie pas qu’elle sera dispensée de faire le hajj qui est le cinquième pilier de l’Islam si elle ne l’a pas encore fait.
(Voir Sounan Tirmidhi suite au hadith n°939 p 225)
(رواه ومسلم في صحيحه رقم ١٢٥٦)
(Rapporté par Al Khatib Al Baghdadi et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°1026, Hadith Sahih Bi Majmou’ Tariq)
(*) C’est-à-dire qu’ils seront proches dans le paradis comme ces deux doigts sont proches.
(رواه الخطيب البغدادي وصححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ١٠٢٦)
حكم : صحيح بمجموع طرقه
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°2431 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Abi Daoud, Hadith Sahih)
Annotaion
L’interdiction de jeûner la seconde partie du mois de Cha’ban concerne la personne qui n’a pas jeûné au début du mois ou n’a pas l’habitude de jeûner.
« … Il n’y a pas de contradiction entre ce hadith et les hadiths interdisant de devancer Ramadan en jeûnant un ou deux jours comme rapporté par Bukhari, car l’intégration entre eux est claire en considérant l’interdiction applicable à ceux qui n’entrent pas ces jours dans un jeûne habituel.
Le hadith indique que le mois de Chaabane est parmi les mois fortement recommandés pour le jeûne. »
(Explication dans Sahih al-Jami par Sheikh al-Albani)
(رواه أبو داود في سننه رقم ٢٤٣١ وصححه الشيخ الألباني في تحقيق سنن أبي داود)
حكم : صحيح
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°7932 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°1085, Hadith Sahih)
(*) C’est à dire sans être touché par un quelconque mal ou châtiment et une fois dans le paradis en étant à l’abri du fait que les récompenses et les bienfaits dont la personne profite s’arrêtent.
(Voir Taysir Al Karim Ar Rahman de Cheikh Sa’di p 807)
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٧٩٣٢ وصححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ١٠٨٥)
حكم : صحيح
S’il ne se trouve pas devant lui l’équivalent de l’arrière d’une selle alors certes l’âne, la femme (3) et le chien noir coupent sa prière ». (4)
‘Abdallah Ibn Samit a dit : J’ai dit à Abou Dhar (qu’Allah l’agrée) : Ô Abou Dhar ! Pourquoi le chien noir et pas le chien rouge ou le chien jaune ?
Abou Dhar (qu’Allah l’agrée) : Ô fils de mon frère ! J’ai questionné le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) comme tu m’as questionné et il a dit : « Le chien noir est un Chaytan ». (5)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°510a)
(1) C’est-à-dire qu’il est protégé de ce qui pourrait couper sa prière.
(2) C’est-à-dire l’arrière de la selle en bois que l’on met sur le dos du chameau.
Ceci correspond à une trentaine de centimètre environ.
(3) C’est-à-dire la femme pubère comme cela est précisé dans d’autres hadiths.
(4) C’est-à-dire que le passage d’une femme pubère, d’un âne ou d’un chien noir juste devant la personne qui prie coupe et annule sa prière.
(5) Certains savants ont dit que cela doit être compris selon le sens apparent qui est que le Chaytan peut prendre la forme des chiens noirs.
D’autres savants ont dit que le sens est métaphorique et que ce qui est voulu est que le chien noir est plus méchant et agressif que les autres.
(Charh Sahih Mouslim de Cheikh Al Etiopi vol 11 p 414)
فإذا لم يكن بين يديه مثل آخرة الرحل فإنه يقطع صلاته الحمار والمرأة والكلب الأسود
قال عبدالله بن الصامت : قلت : يا أبا ذر ! ما بال الكلب الأسود من الكلب الأحمر من الكلب الأصفر ؟
قال : يا ابن أخي ! سألت رسول الله صلى الله عليه وسلم كما سألتني فقال : الكلب الأسود شيطان
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٥١٠)
Celui qui est satisfait aura la satisfaction (1) et celui qui se met en colère aura la colère ». (2)
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°2396 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Tirmidhi, Hadith Hasan)
(1) C’est-à-dire la satisfaction d’Allah.
(2) C’est-à-dire la colère d’Allah.
(Touhfatoul Ahwadhi Charh Sounan Tirmidhi)
(رواه الترمذي في سننه رقم ٢٣٩٦ وحسنه وحسنه أيضاً الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : حسن
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°5540, Hadith Sahih)
(1) C’est-à-dire tout ce qu’il dépense en faveur de son épouse.
(2) Cela est conditionné au fait que le mari ait comme intention de se rapprocher d’Allah par cela.
(Fayd Al Qadir, hadith n°7827)
(رواه أحمد وصححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ٥٥٤٠)
حكم : صحيح
Ils portaient tous les deux des qamis (2) rouges, ils trébuchaient puis se relevaient.
Alors, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est descendu, les a pris et est remonté avec eux sur le minbar.
Ensuite, il a dit: « Allah a dit vrai ! Certes vos biens et vos enfants sont une tentation ! (3)
J’ai vu ces deux-là et je n’ai pas pu patienter ».
Et alors il a repris son sermon.
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°1109 et authentifié par Cheikh Albani dans sa Sahih Abi Daoud, Hadith Sahih)
(1) Ce sont les fils de ‘Ali Ibn Abi Talib et de Fatima (qu’Allah les agrée tous les deux) et donc les petits-fils du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(2) Le qamis est un type d’habit que portaient les gens à l’époque du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et qui est aussi appellé aujourd’hui – djellaba – .
(3) C’est la traduction rapprochée et approximative d’une partie du verset 15 de la sourate Al Taghaboun n°64.
ثم أخذ في الخطبة
(رواه أبو داود في سننه رقم ١١٠٩ وصححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)
حكم : صحيح
Un bédouin a dit durant sa prière : Ô Allah ! Fais-moi miséricorde ainsi qu’à Muhammed mais ne fais miséricorde à personne d’autre que nous.
Lorsque le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a fait le salam (*), il a dit au bédouin : « Tu as réduit une chose très large » ; il visait par cela la miséricorde d’Allah.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6010)
(*) C’est-à-dire lorsqu’il a terminé sa prière
فلمّا سَلَّمَ النّبي صلَّى اللهُ عليه وسلَّم قال للأعرابيِّ : لقد حَجَّرْتَ واسعًا . يُريدُ رحمةَ اللهِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٠١٠)
(Rapporté par Ibn Mandah et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Al Isaba vol 14 p 373, Hadith Isnad Hasan)
(*) Cette invocation se dit lorsque l’enfant est présent.
En phonétique : Baraka Allahou Fik Ya Ghoulam Wa Baraka Li Oummik Fik
En arabe : بَارَكَ اللهُ فِيك يَا غُلاَم وَبَارَكَ لِأُمِّكِ فِيك
(رواه ابن منده وحسنه الحافظ ابن حجر في الإصابة ج ١٤ ص ٣٧٣)
حكم : إسناده حسن
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Tu dois adorer Allah et ne pas Lui associer quoi que ce soit, tu dois accomplir la prière obligatoire, tu dois t’acquitter de la zakat obligatoire, tu dois conseiller le musulman et tu te dois de te désavouer du mécréant ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°19153 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Sahih)
(*) C’est-à-dire lors du serment d’allégeance comme ceci est explicité dans d’autres versions de ce hadith.
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : تعبد الله ولا تشرك به شيئا وتصلي الصلاة المكتوبة وتؤدى الزكاة المفروضة وتنصح للمسلم وتبرأ من الكافر
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ١٩١٥٣ وصححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)
حكم : صحيح
Ils ont dit : Ô Messager d’Allah ! Quel est le mal des communautés ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Mépriser et déconsidérer les gens (2), la recherche de la richesse, le tanajouch dans l’ici-bas (3), le fait de se détester, le fait que les gens s’envient les uns les autres jusqu’à ce que vienne l’injustice ». (4)
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°680, Hadith Isnad Jayyid)
(1) C’est-à-dire des anciennes communautés.
(2) C’est-à-dire lorsque la personne possède de l’argent, elle se comporte avec orgueil avec ceux qui ont une condition sociale inférieure à la sienne.
(3) Le tanajouch est le fait qu’une personne qui n’est pas intéréssée par l’achat d’une marchandise fasse monter le prix de cette marchandise que ce soit pour arranger le vendeur qui va vendre sa marchandise plus cher ou pour nuire à l’acheteur.
(4) C’est-à-dire qu’en conséquence des choses mentionnées juste avant, les gens vont dépasser les limites et se comporter de manière injuste les uns envers les autres.
فقالوا : يا رسولَ اللهِ ! وما داءُ الأُممِ ؟قال النّبي صلّى الله عليه وسلّم : الأشرُ والبطرُ والتّكاثرُ والتّناجشُ في الدّنيا والتّباغضُ والتّحاسدُ حتّى يكونَ البغيُ
(رواه الطبراني وصححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٦٨٠)
حكم : إسناده جيد
(Rapporté par Ibn Abi Hatim et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Fath Al Bari 10/425,Hadith Isnad Hasan)
(رواه ابن أبي حاتم وحسنه الحافظ ابن حجر في فتح الباري ٤٢٥/١٠)
حكم : إسناده حسن
Car certes Tu es Celui qui décrète et personne ne décrète rien Te concernant.
Certes celui que Tu as pris comme allié n’est pas humilié, celui que tu as pris comme ennemi n’est pas honoré. Glorifié et exalté sois-tu. Il n’y a de secours contre Toi qu’auprès de Toi ».
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°1425 et d’autres et authentifié par Cheikh Albani dans Sifat Salat Kitab Al Oum vol 3 p 975 Hadith n°180, Hathihi al-ziyada thabita)
(*) En phonétique : Allahoumma Hdini Fiman Hadayt Wa ‘Afini Fiman ‘Afayt Wa Tawallani Fiman Tawallayt Wa Barik Li Fima A’tayt Wa Qini Charra ma Qadayt Finnaka Taqdi Wa La Youqda ‘Alayk Wa Innahou La Yadhillou Man Walayt Wa La Ya’izzou Man ‘Adayt Tabarakta Rabbani Wa Ta’alayt La Manja Minka Illa Ilayk
En arabe : اللَّهُمَّ اهْدِنِي فِيمَن هَدَيتَ وَعَافِنِي فِيمَن عَافَيتَ وَتَوَلَّنِي فِيمَن تَوَلَّيتَ وَبَارِكْ لِي فِيمَا أَعْطَيتَ وَقِنِي شَرَّ مَا قَضَيتَ فَإِنَّكَ تَقْضِي وَلَا يُقْضَى عَلَيكَ وَإنَّهُ لاَ يَذِلُّ مَن وَاليتَ وَلَا يَعِزُّ مَن عَادَيتَ تَبَارَكْتَ رَبَّنَا وَتَعَالَيتَ لاَ مَنْجَا مِنْكَ إِلاَّ إِلَيكَ
(رواه أبو داود في سننه رقم ١٤٢٥ و غيره وصححه الشيخ الألباني في صفة الصلاة كتاب الأم ج ٣ ص ٩٧٥)
حكم : هذه الزيادة ثابتة
Je jure par Celui qui détient l’âme de Muhammed dans Sa main ! Il n’y a pas dans le ciel l’espace d’un chibr (*) sans qu’il n’y ait le front d’un ange prosterné qui glorifie Allah et fait Ses éloges ».
(Rapporté par Ibn Mardawayh et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°1020, Hadith Sahih)
(1) C’est-à-dire à cause du grand nombre d’anges qu’il y a dans le ciel.
(2) Le mot chibr signifie l’espace qu’il y a entre le bout du pouce et le bout de l’auriculaire.
(Fayd Al Qadir, hadith n°1097)
والذي نفس محمد بيده ما فيها موضع شبر إلا وفيه جبهة ملك ساجد يسبح الله بحمده
(رواه ابن مردويه وصححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ١٠٢٠)
حكم : صحيح
L’un d’entre eux a alors dit (2): Je ne vais pas me marier avec les femmes.
Un autre a dit: Je ne vais pas manger de viande.
Un autre a dit: Je ne vais pas dormir sur un lit. (3)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Pourquoi est-ce que des gens disent telle et telle chose ?!
Pour ma part, je prie et je dors, je jeûne et je romps mon jeûne et je me marie avec les femmes. Celui qui s’écarte de ma sounna ne fait pas partie de moi ».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1401)
(1) C’est-à-dire lorsqu’il était chez lui.
Ils voulaient connaître les adorations que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) faisait alors que les gens ne le voyaient pas.
(2) C’est-à-dire que lorsque les épouses du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ont répondu et ont décrit les adorations qu’il faisait dans sa demeure, ils n’ont pas trouvé ces adorations très nombreuses et importantes comme cela est mentionné dans certaines versions de ce hadith.
Ils ont pensé que cela était dû au fait qu’Allah avait déjà pardonné au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ses péchés passés et futurs.
Et ainsi, ils ont décidé de s’imposer à eux-même des adorations pour obtenir de hauts degrés auprès d’Allah.
(3) C’est-à-dire qu’il voulait passer toute la nuit à prier.
فقال بعضهم : لا أتزوج النساء
وقال بعضهم : لا آكل اللحم
وقال بعضهم : لا أنام على فراش
فحمد الله وأثنى عليه فقال : ما بال أقوام قالوا كذا وكذا ؟ لكني أصلي وأنام وأصوم وأفطر وأتزوج النساء فمن رغب عن سنتي فليس مني
(رواه مسلم في صحيحه رقم ١٤٠١)
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°1706, Hadith Sahih)
(1) C’est-à-dire qu’il obtiendra l’agrément d’Allah.
Pour la traduction du terme arabe par agrément, voir Fatawa ‘Alal Hafith de Cheikh ‘Otheimine p 215.
(2) C’est-à-dire que celui qui se met en colère lorqu’Allah l’éprouve aura la colère d’Allah.
(رواه أحمد وصححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ١٧٠٦)
حكم : صحيح
(Rapporté par Al Bazzar et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Moukhtasar Zawaid Al Bazzar vol 1 p 642 ainsi que par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°1065, Hadith Isnad Sahih)
(1) En arabe, il s’agit du mot – Al Tira / الطّيرة .
Ce terme vient du fait, qu’avant l’Islam, les arabes avaient comme habitude lorsqu’ils voulaient partir en voyage ou faire un commerce d’observer le vol des oiseaux.
S’ils voyaient un oiseau voler d’un côté alors cela voulait dire qu’il fallait poursuivre le projet et dans le cas contraire qu’il fallait le laisser.
L’augure peut être pratiqué avec toutes sortes de choses.
Par exemple, ce qui est connu à notre époque est le fait de voir un chat noir, de passer sous une échelle, de marcher dans des excréments de chien avec le pied gauche etc…
(2) Le fait de mettre l’augure en pratique en se basant sur elle pour poursuivre son projet ou le stopper est de l’association à Allah.
Il s’agit d’une grande association à Allah (Chirk Akbar) qui fait sortir la personne de l’Islam si elle a comme croyance que c’est la chose par laquelle est faite l’augure qui détermine la réussite ou l’échec de son projet.
Et il s’agit de petite association à Allah (Chirk Asghar) qui constitue un grand péché mais qui ne fait pas sortir de l’Islam si elle a comme croyance que c’est Allah qui détermine la réussite ou l’échec de son projet et que la chose par laquelle est faite l’augure est simplement une cause.
(Voir Charh Fath Al Majid de Cheikh Saleh Al Cheikh vol 2 à partir de la page 312)
(رواه البزار وحسنه الحافظ بن حجر في مختصر زوائد البزار ج ١ ص ٦٤٢ وصححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ١٠٦٥)
خلاصة حكم المحدث : إسناده صحيح
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lui a envoyé un récipient de miel qu’il a donné à boire à son neveu et alors il a guéri.
(Rapporté par Al Baghawi et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Al Isaba Fi Tamiz Bayna Sahaba vol 5 p 527, Hadith Isnad Sahih)
فبعث إليه النبي صلى الله عليه وسلم عكة عسل فسقاه فبرأ
(رواه البغوي وصححه الحافظ ابن حجر في الإصابة في تمييز الصحابة ج ٢ ص ٢٥٨)
حكم : إسناده صحيح
(Rapporté par Ibn Wahb et authentifié par l’imam Ibn Kathir dans Mousnad Al Farouq p 627 ainsi que par l’imam Ibn Hajar dans Fath Al Bari 1/194, Hadith Isnah Hasan)
(*) C’est-à-dire la compréhension de la religion.
(رواه ابن وهب وحسنه الإمام ابن كثير في مسند الفاروق ص ٦٢٧ وحسنه أيضاً الحافظ ابن حجر في فتح الباري ١٩٤/١)
حكم : إسناده حسن
Ils ont dit : Ô Messager d’Allah ! Est-ce que nous serons meilleurs ce jour-là ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « C’est plutôt aujourd’hui que vous êtes meilleurs ». (2)
(Rapporté par Al Bazzar et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib Wa Tarhib n°2141, Hadith Sahih li Ghayrihi)
(1) Le tharid est un plat arabe avec de la viande et de la sauce.
(2) L’imam Al Mundhiri (mort en 656 du calendrier hégirien) a classé ce hadith dans son ouvrage Al Targhib Wa Tarhib dans le chapitre sur l’avertissement contre le fait de trop manger.
(Voir Sahih Targhib Wa Tarhib vol 2 p 503)
قالوا : يا رسول الله ! نحن يومئذ خير ؟
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : بل أنتم اليوم خير منكم يومئذ
(رواه البزار وصححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب والترهيب رقم ٢١٤١)
حكم : صحيح لغيره
(Rapporté par Ibn Al Moubarak et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°2566, Hadith Isnad Sahih selon les conditions de Boukhari et Mouslim)
(1) C’est-à-dire ses bonnes actions.
(2) C’est-à-dire qu’il cherche par cela les éloges des gens.
(رواه ابن المبارك وصححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٢٥٦٦)
حكم : إسناده صحيح على شرط الشيخين
Nous apportions des excréments (3) et nous prenions les crottes avec nos mains et nous les mettions sur les idoles de Qouraych afin de les salir.
Au matin, les gens de Qouraych disaient : Qui a fait cela à nos divinités ?
Et ils les nettoyaient avec du lait et de l’eau ». (4)
(Rapporté par Ishaq Ibn Rahawayh et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Al Matalib Al ‘Aliya n°4224, Hadith Isnad Sahih)
(1) Ceci s’est passé durant la période Mecquoise au début de la prophétie et à cette époque ‘Ali Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée) et Oussama Ibn Zayd (qu’Allah les agrée lui et son père) étaient de jeunes enfants.
(2) Les associateurs de Qouraych avaient autour de la Ka’ba trois cent soixante idoles qu’ils adoraient en dehors d’Allah.
(3) C’est à dire des excréments d’animaux.
(4) Ceci nous montre le manque total de raison qu’il y a dans l’adoration de tout autre qu’Allah.
En effet, toutes les créatures sont faibles et ne peuvent se passer de l’aide d’Allah ne serait-ce que le temps d’un clignement d’oeil.
Comment est-il donc possible de demander protection à une créature qui ne peut se protéger elle-même ?
Comment est-il donc possible d’invoquer une créature et de lui demander l’obtention d’un bienfait qu’elle ne peut pas se procurer pour elle-même ?
Dans de très nombreux versets du Coran, Allah a mentionné la fausseté de l’adoration de tout autre que Lui en utilisant l’argument de la raison.
Allah a dit dans la sourate Al A’raf n°7 verset 197 (traduction rapprochée et approximative du sens du verset) : « Et ceux que vous invoquez en dehors de Lui ne peuvent pas vous secourir et ne peuvent pas se secourir eux-mêmes ».
قال الله تعالى : وَالَّذِينَ تَدْعُونَ مِن دُونِهِ لَا يَسْتَطِيعُونَ نَصْرَكُمْ وَلَا أَنفُسَهُمْ يَنصُرُونَ
(سورة الأعراف ١٩٧)
Allah a dit dans la sourate Al Fourqan n°25 verset 3 (traduction rapprochée et approximative du sens du verset) : « Ils ont pris en dehors de Lui des divinités qui n’ont rien créé et sont elles-même créés.
Elles n’ont pas la capacité de se faire à elle-même un quelconque mal ou un quelconque bien.
Elles n’ont pas la capacité de faire mourir, ni de faire vivre ni de ressusciter ». (*)
قال الله تعالى : وَاتَّخَذُوا مِن دُونِهِ آلِهَةً لَّا يَخْلُقُونَ شَيْئًا وَهُمْ يُخْلَقُونَ وَلَا يَمْلِكُونَ لِأَنفُسِهِمْ ضَرًّا وَلَا نَفْعًا وَلَا يَمْلِكُونَ مَوْتًا وَلَا حَيَاةً وَلَا نُشُورًا
(سورة الفرقان ٣)
(*) Cheikh Sa’di a dit : « Ce verset montre par l’argument de la raison la fausseté de ces divinités et l’absence de raison de ceux qui ont associé ces divinités au Créateur ».
(Taysir Al Karim Ar Rahman Fi Tefsir Kalam Al Manan p 577)
فَيُصْبِحُونَ فَيقولونَ : مَنْ فعلَ هذا بِآلِهَتِنا ؟
فَيَنْطَلِقُونَ إليها ويَغْسِلونَها بِاللَّبِنِ والماءِ
(رواه إسحاق بن راهويه وصححه الحافظ بن حجر في المطالب العالية رقم ٤٢٢٤)
حكم : إسناده صحيح
Abou Talib a dit : Ô ‘Aqil ! Va me chercher Muhammed !
Je suis donc allé le chercher et il lui a dit : Ô mon neveu ! Certes les fils de ton oncle (4) prétendent que tu leur causes du tort dans leur assemblée et dans leur mosquée. Arrête de faire cela !
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a levé sa tête vers le ciel et a dit : « Voyez-vous ce soleil ? ».
Ils ont dit : Oui.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Je ne suis pas plus capable d’arrêter de vous dire cela que vous n’êtes capable de faire prendre feu à un morceau de bois en le faisant toucher le soleil ». (5)
Alors Abou Talib a dit : Mon neveu ne nous a pas menti. Vous pouvez repartir. (6)
(Rapporté par Abou Ya’la et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Al Matalib Al ‘Aliya n°4227 ainsi que par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha vol 1 p 194, Hadith Isnad Hasan)
(1) Qouraych est le nom de la tribu arabe dont le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) était originaire.
(2) Abou Talib était l’oncle du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
Il était une personne importante et influente dans la tribu de Qouraych et protégeait son neveu.
(3) C’est-à-dire la mosquée Al Haram à La Mecque dans laquelle ils pratiquaient l’association à Allah.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) leur disait que l’adoration des idoles qu’ils pratiquaient était une chose qui ne sert à rien à celui qui la pratique.
Il leur disait que cela atteint le plus haut niveau du ridicule et que seul Allah mérite d’être adoré.
(4) C’est-à-dire les membres de ta tribu.
(5) C’est-à-dire que ces choses que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) leur disaient étaient des commandements d’Allah qu’il devait forcément transmettre et il n’avait aucun choix dans cela.
(6) C’est-à-dire : Vous pouvez repartir car vous n’obtiendrez rien de sa part.
فقال : يا عقيل ! ائتني بمحمد
فذهبت فأتيته به فقال : يا ابن أخي ! إن بني عمك زعموا أنك تؤذيهم في ناديهم وفي مسجدهم فانته عن ذلك
فحلق رسول الله صلى الله عليه وسلم بصره إلى السماء فقال : أترون هذه الشمس ؟
قالوا : نعم
قال : ما أنا بأقدر على أن أدع لكم ذلك من أن تشعلوا منها شعلة
فقال أبو طالب : ما كذبنا ابن أخي فارجعوا
(رواه أبو يعلى وحسنه الحافظ بن حجر في المطالب العالية رقم ٤٢٢٧ وصححه أيضاً الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة ج ١ ص ١٩٤)
حكم : إسناده حسن
(Rapporté par Tabarani dans Kitab Ad Dou’a n°294 et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Nataij Al Afkar vol 2 p 379 ainsi que par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°2989, Hadith Sahih)
Et il est mentionné dans une autre version de ce hadith que cette invocation doit être également dite l’après-midi. (4)
(Rapportée par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°15363 et authentifiée par Cheikh Shou’ayb Arnaout dans sa correction du Mousnad)
(1) Les invocations du matin peuvent être dites entre le lever de l’aube et le zénith.
(2) C’est à dire l’attestation de foi – La Ilaha Illa Allah / Il n’y a aucune divinité méritant d’être adorée en dehors d’Allah – .
(3) En phonétique : Asbahna ‘Ala Fitratil Islam Wa Kalimatil Ikhlass Wa Dini Nabiyina Muhammed Wa Millati Abina Ibrahima Hanifan Mousliman Wa Ma Kana Minal Mouchrikin
En arabe :
أَصْبَحْنَا عَلَى فِطْرَةِ الإِسْلَامِ وَكَلِمَةِ الإِخْلَاصِ وَدِينِ نَبِيِّنَا مُحَمَّدٍ وَمِلَّةِ أَبَيْنَا إِبْرَاهِيمَ حَنِيفًا مُسْلِمًا وَمَا كَانَ مِنَ المُشْرِكِينَ
(4) Les invocations de l’après-midi peuvent être dites entre le zénith et le coucher du soleil.
(رواه الطبراني في كتاب الدعاء رقم ٢٩٤ وحسنه الحافظ ابن حجر في نتائج الأفكار ج ٢ ص ٣٧٩ وصححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٢٩٨٩)