S’il oublie de prononcer le nom d’Allah au début du repas qu’il dise: – Au nom d’Allah au début et à la fin – ». (2)
(Rapporté par Abou Daoud et authentifié par Cheikh Albani dans Irwa Al Ghalil n°1965, Hadith Sahih)
(1) C’est-à-dire qu’il dise : – Bismillah – .
(2) En phonétique: Bismillah Awwalahou Wa Akhirahou
En arabe: بِسْمِ اللَّهِ أَوَّلَهُ وَآخِرَهُ
فإن نسي أن يذكر الله في أوله فليقل : بسم الله أوله وآخره
(رواه أبو داود وصححه الشيخ الألباني في الغليل رقم ١٨٢)
حكم : صحيح
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°2664, Hadith fī isnadihi Abu Ghalib Hasan al-ḥadith wa mithlahu Adam ibn al-Ḥakam (3))
(1) C’est-à-dire qu’il reste dans la position dans laquelle il était à la fin de la prière.
(2) En phonétique: La Ilaha Illa Allah Wahdahou La Charika Lah, Lahoul Moulk Wa Lahoul Hamd Youhyi Wa Youmit Biyadihil Kheyr Wa Houwa ‘Ala Koulli Chay In Qadir
(3) Jugement du Hadith : Dans sa chaîne de transmission, Abu Ghulib a un Hadith considéré comme bon (ḥasan), et il en est de même pour Adam ibn al-Ḥakam.
En arabe:
لاَ إِلَهَ إِلاَّ الله وَحْدَهُ لاَ شَرِيكَ لَهُ لَهُ المُلْكُ وَلَهُ الحَمْدُ يُحْيِي وَيُمِيت بِيَدِهِ الخَير وَهُوَ عَلَى كُلِّ شَيءٍ قَدِير
(رواه الطبراني وحسنه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٢٦٦٤)
(Rapporté par Abou Ya’la et authentifié par l’imam Al Haythami dans Majma’ Az Zawaid n°18327 ainsi que par Cheikh Albani dans Sahih Al Taghrib Wa Tarhib n°3604, Hadith Sahih li Ghayrihi)
(1) C’est-à-dire que vous allez demander que la justice soit rendue par Allah à propos de tous les litiges et injustices qui ont eu lieu durant la vie d’ici-bas.
(2) C’est-à-dire que les animaux vont être ressuscités et le talion sera appliqué pour les injustices qu’ils se sont faits les uns aux autres.
(Voir Sahih Mouslim, hadith n°2582)
Ainsi, si la situation sera celle-ci concernant des animaux qui n’avaient pas de raison dans la vie d’ici-bas et qui n’étaient pas concernés par les ordres et les interdits d’Allah, qu’en sera t-il pour les êtres humains dôtés de raison ?!
(Charh Sahih Mouslim de Cheikh El Etiopi vol 40 p 578)
(رواه أبو يعلى وحسنه الإمام الهيثمي في مجمع الزوائد رقم ١٨٣٢٧ وصححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب والترهيب رقم ٣٦٠٤)
حكم : صحيح لغيره
Il a choisi de boire le vin et lorsqu’il l’a bu, il a fait toutes les choses qu’ils voulaient de lui. (1)
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) nous a dit: « Toute personne qui boit de l’alcool alors aucune prière n’est acceptée de lui durant quarante nuits. (2)
Personne ne meurt avec quoi que soit de l’alcool dans son ventre sans que le paradis ne lui soit interdit (3) et s’il meurt dans les quarante jours il meurt d’une mort pré-islamique ». (4)
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°2695, Hadith Sahih)
(1) C’est-à-dire qu’une fois ivre, il a fait tous les péchés qui ont été cités.
(2) C’est-à-dire que la personne doit obligatoirement prier les prières obligatoires mais celles-ci ne lui rapporteront aucune récompense durant cette période à cause de la gravité du péché commis.
(3) C’est-à-dire que si la personne boit de l’alcool en jugeant cela comme étant permis elle est alors devenue mécréante et le paradis lui est définitivement interdit.
Et si elle boit de l’alcool tout en reconnaissant son caractère interdit alors le paradis lui est interdit de manière temporaire et une fois qu’elle aura été châtiée pour son péché, elle pourra entrer dans le paradis.
(Voir Charh Sahih Mouslim de Cheikh Al Etiopi vol 3 p 365)
(4) C’est-à-dire qu’il ressemble aux mécréants de la période pré-islamique dans le fait que, durant cette période, ses prières ne sont pas acceptées par Allah de la même manière qu’Il n’accepte pas les adorations des associateurs.
(Voir Charh Sounan Nasai de Cheikh Al Etiopi vol 40 p 286)
فاختار أن يشرب الخمر وإنه لما شربها لم يمتنع من شيء أرادوه منه
وقال لنا النبي صلى الله عليه وسلم حينئذ : ما من أحد يشربها فتقبل له صلاة أربعين ليلة ولا يموت و في مثانته منها شيء إلا حرمت عليه الجنة وإن مات في الأربعين مات ميتة جاهلية
(رواه الطبراني و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٢٦٩٥)
حكم : صحيح
Les gens qui était affamés ont trouvé dans les jardins de Khaybar des oignons et de l’ail dont ils ont mangés.
Puis, quand les gens sont allés à la mosquée, Il y avait dans la mosquée une odeur d’oignon et d’ail.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Celui qui mange de cette plante mauvaise ne doit certes pas s’approcher de nous ». (2)
(Rapporté par Tabarani et authentifié par l’imam Al Haythami dans Majma’ Az Zawaid n°2025 et par Cheikh Albani dans Sahih Taghrib Wa Tarhib n°338, Hadith Hasan Sahih)
(1) Khaybar est une ville où il y a eu une bataille entre les musulmans et les juifs durant la septième année après l’émigration du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) à Médine.
(2) C’est à dire que celui qui a mangé ces aliments crus ne doit pas venir à la mosquée pour prier la prière en commun tant que leur odeur est présente car l’haleine de cette personne va gêner les anges ainsi que les prieurs.
Par contre si ces aliments ont été cuits et qu’alors ils n’entraînent pas de mauvaise haleine, il n’y a pas de mal à se rendre à la mosquée.
(Ceci est rapporté par Mouslim dans son Sahih n°567 d’après ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée))
فلما راح الناس إلى المسجد إذا ريح المسجد بصل وثوم فقال النبي صلى الله عليه وسلم : من أكل من هذه الشجرة الخبيثة فلا يقربنا
(رواه الطبراني وحسنه الإمام الهيثمي في مجمع الزوائد رقم ٢٠٢٥ وصححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب والترهيب رقم ٣٣٨)
حكم : حسن صحيح
(Rapporté par Ahmed dans son Mousnad n°13052 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°2246, Hadith Hasan)
(*) C’est à dire : – Ne vous imposez pas la pratique d’actes que vous ne pouvez pas supporter car vous ne serez pas capable de vous y tenir et vous allez alors délaisser les bonnes actions – .
(Fayd Al Qadir, hadith n°2508)
Les actes dont il est questions ici sont les actes surérogatoires.
Par contre, en ce qui concerne les obligations imposées par Allah, elles doivent être mises en pratique et chacun doit se conformer aux ordres d’Allah.
(رواه أحمد في مسنده رقم ١٣٠٥٢ وحسنه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ٢٢٤٦)
حكم : حسن
Elle a dit : Alors j’ai été jalouse vis-à-vis de lui et quand il est venu il a remarqué cela.
Il a dit : « Qu’est-ce qui t’arrive ? Ô ‘Aicha ! Tu es jalouse ? ».
J’ai dit : Comment est-ce qu’une femme comme moi ne serait pas jalouse vis-à-vis d’une homme comme toi ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Ton Chaytan (1) est venu à toi ? ».
J’ai dit : Ô Messager d’Allah ! Est-ce qu’il y a un Chaytan avec moi ?
Il a dit : « Oui ».
J’ai dit : Avec chaque personne ?
Il a dit : « Oui ».
J’ai dit : Et même avec toi ô Messager d’Allah ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Oui. Mais mon Seigneur m’a aidé le concernant jusqu’à ce qu’il entre dans l’Islam ». (2)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2815)
(1) C’est à dire un djinn mécréant qui ordonne le mal à la personne.
(2) C’est à dire que ce djinn est devenu musulman.
قالت : فغِرْتُ عليه فجاء فرأى ما أصنع
فقال : مالكِ يا عائشةُ ؟ أَغِرْتِ ؟
فقلتُ : وما لي لا يغارُ مثلي على مثلِك ؟
فقال رسولُ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّمَ : أقد جاءك شيطانُكِ ؟
قالت : يا رسولَ اللهِ ! أو معي شيطانٌ ؟
قال رسولُ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّمَ : نعم
قلت : ومع كلِّ إنسانٍ ؟
قال رسولُ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّمَ : نعم
قلتُ : ومعك ؟ يا رسولَ اللهِ !
قال رسولُ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّمَ : نعم ولكنَّ ربّي أعانَني عليه حتّى أسلمَ
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢٨١٥)
(Rapporté par Ad Dourays et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°1517, Hadith Hasan bijamou’ at-tourouq (*))
(*) Le statut « حكم : حسن بجموع الطرق » signifie que le hadith est considéré comme « bon » sur la base de l’ensemble de ses voies de transmission.
(رواه الضريس وصححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ١٥١٧)
حكم : حسن بجموع الطرق
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Tu es leur imam. Base-toi sur le plus faible d’entre eux (1) et prend un mouadhin qui ne prend pas de salaire pour son adhan ». (2)
(Rapporté par Nasai dans ses Sounan n°672 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Nasai, Hadith Sahih)
(1) C’est-à-dire que l’imam doit se baser sur le plus faible des gens qui sont derrières lui pour évaluer la longueur de la prière.
(Voir Charh Sounan Nasai de Cheikh Al Etiopi vol 8 p 270)
(2) Le adhan est l’appel à la prière.
Le mouadhin est la personne qui fait l’appel à la prière.
Ainsi le sens est : – Choisis pour faire l’appel à la prière quelqu’un qui ne demande pas de salaire pour faire cela -.
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : أنت إمامهم واقتد بأضعفهم واتخذ مؤذنا لا يأخذ على أذانه أجرا
(رواه النسائي في سننه رقم ٦٧٢ وصححه الشيخ الألباني في صحيح النسائي)
حكم : صحيح
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « J’ai certes rencontré de la part de ton peuple (2) ce que j’ai rencontré et la chose la plus dure que j’ai rencontré avec eux était le jour de la ‘Aqaba (3) lorsque je me suis présenté à Ibn ‘Abd Al Yalil Ibn ‘Abd Al Koulal et il ne m’a pas répondu pour ce que je souhaitais. (4)
Alors je suis reparti attristé et je n’ai pensé qu’à cela jusqu’à ce que je sois à Qarn Al Tha’alib. (5)
J’ai levé ma tête et il y a avait un nuage qui m’avait fait de l’ombre. J’ai regardé et il y avait Djibril (6) qui m’a appelé.
Il a dit: Certes Allah a entendu ce que ton peuple t’a dit et ce qu’ils t’ont répondu. Certes Allah t’a envoyé l’ange des montagnes afin que tu lui ordonnes ce que tu veux les concernant.
L’ange des montagnes m’a appelé. Il m’a passé le salam puis a dit: Ô Muhammed! Certes Allah a entendu ce que ton peuple t’a dit.
Je suis l’ange des montagnes et certes Allah m’a envoyé auprès de toi afin que tu me donnes ton ordre. Que veux-tu? Si tu veux je renverse sur eux les deux montagnes. (7)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « J’espère plutôt qu’Allah va faire sortir dans leurs progénitures des gens qui vont adorer Allah seul sans rien Lui associer ». (8)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3231)
(1) Ouhoud est le nom d’une montagne proche de Médine et auprès de laquelle il y a eu une grande bataille entre les musulmans et les associateurs durant la troisième année après l’émigration du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) de La Mecque vers Médine.
Les musulmans ont subit de lourdes pertes ce jour-là et le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a été blessé.
(2) C’est-à-dire les gens de la tribu de Qouraych.
(3) La ‘Aqaba est la stèle que les pèlerins lapident durant le pèlerinage et qui se trouve à Mina.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) allait voir les tribus arabes et leurs chefs afin de leur présenter l’Islam lorsqu’ils se trouvaient à Mina.
Il est donc allé voir le chef de cette tribu qui venait de la ville de Ta’if.
(4) C’est-à-dire qu’ils ont tous démenti le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), ont refusé l’Islam et ont voulu continuer à pratiquer l’association à Allah.
Ils l’ont insulté et se sont moqués de lui et les faibles d’esprit de La Mecque lui ont jeté des pierres.
(Charh Sahih Mouslim de Cheikh Al Etiopi vol 31 p 337)
(5) C’est le nom d’un endroit éloigné de La Mecque.
Le sens est que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est parti tellement attristé et préoccupé qu’il a marché jusqu’à cet endroit éloigné sans s’en rendre compte.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 6 p 615)
(6) C’est l’ange qui transmettait la révélation au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(7) C’est-à-dire : – Je les fais tous périr en les écrasant entre ces deux montagnes – .
(8) C’est-à-dire que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) n’a pas voulu qu’ils soient châtiés en espérant que, dans leur descendance, il y ait des gens qui entrent dans l’Islam.
Ceci nous montre la grande patience du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) face aux épreuves que lui ont fait vivre les associateurs.
Et cela nous montre également le fait que l’objectif de l’Islam n’est pas de tuer les gens qui ne sont pas musulmans mais plutôt que, dans leur propre intérêt, ils deviennent musulmans.
قال النبي صلى الله عليه وسلم : لقد لقيت من قومك ما لقيت وكان أشد ما لقيت منهم يوم العقبة إذ عرضت نفسي على ابن عبد ياليل بن عبد كلال فلم يجبني إلى ما أردت
فانطلقت وأنا مهموم على وجهي فلم أستفق إلا وأنا بقرن الثعالب فرفعت رأسي فإذا أنا بسحابة قد أظلتني
فنظرت فإذا فيها جبريل فناداني فقال : إن الله قد سمع قول قومك لك وما ردوا عليك وقد بعث الله إليك ملك الجبال لتأمره بما شئت فيهم
فناداني ملك الجبال فسلم علي ثم قال : يا محمد ! إن الله قد سمع قول قومك لك وأنا ملك الجبال وقد بعثني ربك إليك لتأمرني بأمرك فما شئت ؟ إن شئت أن أطبق عليهم الأخشبين
فقال النبي صلى الله عليه وسلم : بل أرجو أن يخرج الله من أصلابهم من يعبد الله وحده لا يشرك به شيئا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٢٣١)
(Rapporté par Al Hakim et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°1792, Hadith Sahih)
(1) Il s’agit de Ja’far Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée) qui était le cousin du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(2) Ja’far Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée) est mort en martyr durant la bataille de Mou’ta.
L’imam Al Boukhari a rapporté dans son Sahih n°4261 que ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée) a vu la dépouille de Ja’far (qu’Allah l’agrée) sur laquelle il y a avait plus de soixante-dix coups de lances.
Ainsi le fait que les ailes soient couvertes de sang est à comprendre comme étant un bienfait qu’Allah lui a accordé car les textes montrent que pour les martyrs le sang a l’odeur du musc.
(3) C’est à dire dans le paradis.
(رواه الحاكم وصححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ١٧٩٢)
حكم : صحيح
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°3061, Hadith Rijāluhu thuqāt ghayr ‘Ufair ibn Ma’dān wa fīhi ‘illah ‘an’anah Al-Hassan Al-Basri, wa lah shāhid ṣaḥīḥ mukhtaṣar jiddan (2))
(1) C’est à dire la fin de la vie d’ici-bas.
(2) خلاصة حكم المحدث : رجاله ثقات غير عفير بن معدان وفيه علة عنعنة الحسن البصري، وله شاهد صحيح مختصر جدا
Rijāluhu thuqāt ghayr ‘Ufair ibn Ma’dān wa fīhi ‘illah ‘an’anah Al-Hassan Al-Basri, wa lah shāhid ṣaḥīḥ mukhtaṣar jiddan
Selon Al-Albani, est : « Ses hommes sont dignes de confiance à l’exception de ‘Ufair ibn Ma’dan qui a une faiblesse due à l’An’ana de Al-Hassan Al-Basri, et il a un témoin authentique très bref.
« L’An’ana de Al-Hassan Al-Basri » fait référence à une spécificité dans la transmission des hadiths connue sous le terme d’ « an’ana ». Ce terme est utilisé pour désigner une forme de narration où le transmetteur utilise des expressions comme « an » (عن), qui signifie « de la part de » ou « rapporté par », sans spécifier clairement s’il a entendu directement le hadith de la source qu’il cite ou non. Cela peut introduire une certaine ambiguïté dans la chaîne de transmission, car cela n’assure pas que le rapporteur ait directement entendu le hadith du prédécesseur qu’il mentionne.
(رواه الطبراني وحسنه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٣٠٦١)
حكم : رجاله ثقات غير عفير بن معدان وفيه علة عنعنة الحسن البصري، وله شاهد صحيح مختصر جدا
Les chrétiens se sont divisés en soixante-douze groupes. Soixante-et-onze dans le feu et un dans le paradis.
Et je jure par Celui qui détient l’âme de Muhammed dans Sa Main ! Certes ma communauté va se diviser en soixante-treize groupes. Un dans le paradis et soixante-douze dans le feu ».
Quelqu’un a dit : Ô Messager d’Allah ! Qui sont-ils ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Le groupe ». (*)
(Rapporté par Ibn Maja dans ses Sounan n°3992 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Ibn Maja, Hadith Sahih)
(*) Dans une autre version de ce hadith, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « C’est la voie sur laquelle je suis moi et mes compagnons ».
Quelle est la voie que doit suivre la personne qui veut être sauvée du feu ?
Voir le Hadith Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°2641
Ce hadith montre donc que la voie que doit suivre le musulman pour être sauvé du feu est celle du groupe, et le groupe désigne ici les compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous).
L’imam Ibn Qayim Al Djawziya (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit : « Le fait de s’accrocher au groupe désigne le fait de s’accrocher aux paroles des compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous) concernant ce qui est autorisé et ce qui est interdit comme l’a dit l’imam Chafi’i ».
(Basair Dhawi Charaf Bi Charh Marwiyat Manhaj Salaf de Cheikh Salim Al Hilali p 53)
L’imam Chafi’i (mort en 204 du calendrier hégirien) a dit : « Il n’y a qu’un seul sens possible au fait de s’accrocher au groupe.
Puisque les compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous) vivaient dans des contrées différentes, il impossible d’expliquer le fait de s’accrocher à leur groupe par le fait d’être physiquement avec eux.
Ainsi, le seul sens possible est que le fait de s’accrocher à leur groupe désigne le fait de suivre leur groupe au niveau de ce qui est autorisé et de ce qui est interdit et de pratiquer l’obéissance en s’accrochant à cela ».
(Ar Risala p 475)
وافترقت النصارى على ثنتين وسبعين فرقة فإحدى وسبعون في النار وواحدة في الجنة
والذي نفس محمد بيده لتفترقن أمتي على ثلاث وسبعين فرقة واحدة في الجنة وثنتان وسبعون في النار
قيل : يا رسول الله ! من هم ؟
قال النبي صلى الله عليه وسلم : الجماعة
(رواه ابن ماجه في سننه رقم ٣٩٩٢ وصححه الشيخ الألباني في صحيح ابن ماجه)
حكم : صحيح
Alors nous sommes restés assis et le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est venu à nous et a dit : « Vous êtes restés ici ? »
Nous avons dit : Ô Messager d’Allah ! Nous avons prié le maghreb avec toi puis nous avons dit que nous allions rester jusqu’à prier le ‘icha avec toi.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Vous avez bien fait ! »
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a alors levé le regard vers le ciel, et souvent il levait la tête vers le ciel, et a dit : « Les étoiles sont une sécurité pour le ciel. Lorsqu’elles disparaitront, il arrivera aux cieux ce qui a été promis.
Je suis une sécurité pour mes compagnons et lorsque je disparaitrai il arrivera à mes compagnons ce qui leur a été promis (1).
Et mes compagnons sont une sécurité pour ma communauté (2), lorsqu’ils disparaitront il arrivera à ma communauté ce qui lui a été promis ». (3)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2531)
(1) C’est-à-dire les guerres, les épreuves, l’apostasie des bédouins…
(2) L’imam Ibn Qayim (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit : « Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a informé que ses compagnons (qu’Allah les agrée tous) ont, vis-à-vis de ceux qui vont venir après eux, la place que lui avait vis-à-vis de ses compagnons (qu’Allah les agrée tous).
Ainsi, il est évident que l’exemple qui a été pris dans ce hadith montre l’obligation pour la communauté de suivre les compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous) de la même manière qu’il leur était à eux obligatoire de suivre le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
Ainsi s’il était possible qu’ils se trompent dans les avis juridiques qu’ils ont donné et que ce soit ceux qui sont venus après qui aient eu la vérité, alors ce serait ceux qui sont venus après qui seraient une sécurité pour les compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous) or cela est impossible et contraire au texte prophétique ».
(I’lam Al Mouwaqi’in vol 5 p 576)
(3) C’est-à-dire les innvovations, les égarements, les groupes égarés…
(Minnatoul Moun’im Charh Sahih Mouslim vol 4 p 158)
قلنا : يا رسولَ اللهِ ! صلَّينا معك المغربَ ثمّ قلنا : نجلس حتى نصلِّيَ معك العشاءَ
قال : أحسنتُم
فرفع رأسَه إلى السماءِ وكان كثيرًا مما يرفع رأسَه إلى السماءِ فقال : النّجومُ أمَنَةٌ للسماءِ فإذا ذهبتِ النجومُ أتى السماءَ ما توعد وأنا أمنةً لأصحابي فإذا ذهبتْ أتى أصحابي ما يوعدون وأصحابي أمنةٌ لأمتي فإذا ذهب أصحابي أتى أمتي ما يُوعدون
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢٥٣١)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2652)
(*) L’imam Ibn Qayim (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit : « Dans ce hadith, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a informé que sa génération est, de manière globale et générale, la meilleure des générations et ceci implique de faire passer en premier les gens de cette génération concernant tout acte de bien.
S’il était possible qu’un homme parmi eux se trompe sur un jugement et qu’aucune des autres personnes de sa génération ne donne l’avis juridique juste puis que ce soit ceux qui sont venus après eux qui donnent l’avis juste, dans ce cas, les gens de la génération du Prophète (qu’Allah les agrée tous) seraient dans l’erreur et l’avis juste serait seulement présent chez ceux qui sont venus après eux.
Or cela signifierait que la génération suivante est meilleure que la génération du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) sur ce point (*)
(.)
Il est connu que le mérite de la science et de la connaissance de la vérité est le plus grand et noble de tous les mérites.
Gloire à Allah ! Quel plus grand rabaissement que le fait de penser que Abou Bakr As Siddiq, ‘Omar, ‘Othman, ‘Ali, Ibn Mas’oud, Salman Al Farisi, ‘Oubada Ibn Samit ou autre parmi les compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous) aient informé que le jugement d’Allah est telle ou telle chose sur de nombreuses questions en se trompant, et que dans leur génération strictement personne n’ait donné le jugement juste à propos de cette question jusqu’à ce que ce soit ceux qui sont venus après eux qui ont connu le jugement d’Allah qu’eux ignoraient ?
Gloire à Allah ! Ceci est vraiment une énorme calomnie ! ».
(I’lam Al Mouwaqi’in vol 5 p 574)
(*) C’est-à-dire que cela est en contradiction avec le hadith du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٥٦٢ ومسلم في صحيحه رقم ٢٥٣٣)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1170)
(*) La Nuit du Destin est une nuit grandiose, Allah a clarifié son importance dans la Sourate Al-Qadr; car c’est durant cette nuit que le Coran a été révélé, et l’adoration en elle est meilleure que l’adoration de mille mois, et c’est en elle que descendent les anges avec la permission d’Allah, et elle est emplie de paix et de sécurité. Bien que son occurrence soit connue, son temps exact reste inconnu. Plusieurs récits du Prophète (ﷺ) ont été rapportés concernant la détermination de la Nuit du Destin ou ses caractéristiques.
Et ce hadith est l’une de ces narrations qui précise une caractéristique de la Nuit du Destin; Abou Hourayra, qu’Allah soit satisfait de lui, rapporte que certains évoquaient entre eux la Nuit du Destin, son importance, la vertu de veiller en prière durant celle-ci, et ses signes auprès du Messager d’Allah (ﷺ). Le Prophète (ﷺ) dit alors : « Qui d’entre vous se souvient du moment où la lune s’est levée et elle était comme la moitié d’un plat ? » « La moitié » ici fait référence à la moitié, et « un plat » est un récipient de nourriture, comparant la lune à la moitié d’un récipient de nourriture. Le sens étant : qui se souvient de la nuit où la moitié de la lune est apparue, semblant ressembler à la moitié d’un récipient de nourriture ? Cela était un signe de la Nuit du Destin dans ce mois connu d’eux et cette année-là, ou un signe de la Nuit du Destin pour toutes les années, et ceci est une preuve que la Nuit du Destin est une nuit visible et perceptible pour celui à qui Allah le veut.
Les savants ont divergé en deux avis à propos de la compréhension de ces textes :
Certains savants ont dit que ces textes indiquent des signes de la nuit du destin qui reviennent chaque année.
(Voir par exemple Al Moufhim de l’imam Al Qortobi vol 2 p 391)
Tandis que d’autres savants ont été d’avis que ces textes désignent les signes de la nuit du destin pour l’année où ils ont été prononcés uniquement.
(Voir par exemple Chou’ab Al Iman de l’imam Al Bayhaqi vol 5 p 270)
L’imam Ibn ‘Abdel Bar (mort en 463 du calendrier hégirien) a dit après avoir mentionné de très nombreux textes à propos de la nuit du destin : « Dans tous les textes que nous avons mentionnés dans ce chapitre, il y a une preuve sur le fait qu’il n’y a pas de signes précis à cette nuit par lesquels on pourrait la connaître avec certitude comme le disent les gens de la masse ».
(Al Tamhid vol 2 p 212)
Alors que j’étais parti avec Houmayd Ibn ‘Abder Rahman Al Houmayri pour le Hajj ou la ‘Omra nous avons dit : Si nous rencontrons un des compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous), nous le questionnerons sur ce que disent ceux-là sur le destin (*).
Nous avons donc trouvé ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) dans la mosquée et j’ai dit : Ô Abou ‘Abder Rahman ! Il est apparu des gens derrière nous qui lisent le Coran, étudient la science et font telle et telle chose. Ces gens disent qu’il n’y a pas de destin et que les choses se produisent par elles-mêmes.
‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit : « Lorsque tu rencontreras ces gens, informe-les que je me désavoue d’eux et qu’ils se désavouent de moi.
Je jure par la divinité de ‘Abdallah Ibn ‘Omar ! Si l’un d’eux possédait l’équivalent de la montagne de Ouhoud en or qu’il dépenserait dans le bien, Allah ne l’aurait pas accepté de lui jusqu’à ce qu’il croit au destin ».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°8)
(*) Afin de connaître le jugement de la parole de Ma’bad Al Jouhani sur le destin, ces deux tabi’ins se sont tournés vers un compagnon du Prophète (qu’Allah l’agrée).
Ceci montre que les tabi’ins étaient d’avis que la voie des compagnons est une preuve et que les choses nouvelles doivent être analysées en fonction de leur avis.
(Basair Dhawi Charaf Bi Charh Marwiyat Manhaj Salaf de Cheikh Salim Al Hilali p 72)
فوفق لنا عبدالله بن عمر بن الخطاب رضي الله عنهما داخلا المسجد فقلت : أبا عبد الرحمن ! إنه قد ظهر قبلنا ناس يقرؤون القرآن ويتقفرون العلم وذكر من شأنهم وأنهم يزعمون أن لا قدر وأن الأمر أنف
قال عبدالله بن عمر رضي الله عنهما : فإذا لقيت أولئك فأخبرهم أنّي بريء منهم وأنّهم برآء مني والذي يحلف به عبد الله بن عمر لو أن لأحدهم مثل أحد ذهبًا فأنفقه ما قبل الله منه حتّى يؤمن بالقدر
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٨)
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°1024, Hadith Hasan Li Chawahid)
(*) C’est à dire que tout ce que le mari dépense pour sa femme (nourriture, habits, médicaments etc) en recherchant par cela l’agréement d’Allah est une aumône.
(Voir Fayd Al Qadir, hadith n°7827 / Hachiya As Sindi ‘Ala Mousnad Ahmed, hadith n°7404)
(رواه أحمد وحسنه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ١٠٢٤)
حكم : حسن لشواهده
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Je vous conseille la taqwa d’Allah, d’écouter et d’obéir au dirigeant même s’il s’agit d’un esclave abbyssin.
Et certes celui d’entre vous qui vivra assistera à beaucoup de divergences, ainsi accrochez vous à ma Sounna et à la Sounna des califes droits et biens guidés après moi. Accrochez vous à elle à pleines dents !
Et prenez garde aux choses nouvelles, car certes toute chose nouvelle est une innovation et toute innovation est égarement ».
(Rapporté par Abou Daoud n°4607 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Abi Daoud, Hadith Sahih)
(*) L’imam Ibn Qayim (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit : « Dans ce hadith, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a mentionné la Sounna des califes avec sa Sounna et a ordonné de la suivre de la même manière que l’on suit sa Sounna.
Il a appuyé cela par le fait d’ordonner de s’y accrocher à pleines dents.
Ceci comprend les avis juridiques qu’ils ont rendus et les traditions qu’ils ont instaurées pour la communauté même si, concernant ces questions, rien n’a été rapporté du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
En effet, à propos de ces questions, une Sounna du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) était rapportée, cela ne serait plus la Sounna des califes mais la Sounna du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
De plus, ceci comprend les avis juridiques qu’ils ont tous rendus, ceux que la plupart d’entre eux ont rendus et ceux qu’uniquement l’un d’entre eux a rendu… ».
(I’lam Al Mouwaqi’in vol 5 p 581)
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : أوصيكم بتقوى الله و السمع و الطاعة و إن كان عبدا حبشيا فإنه من يعش منكم فسيرى اختلافا كثيرا فعليكم بسنتي و سنة الخلفاء الراشدين المهديين بعدي تمسكوا بها و عضوا عليها بالنواجذ و إياكم و محدثات الأمور فإن كل محدثة بدعة و كل بدعة ضلالة
(رواه أبو داود في سننه رقم ٤٦٠٧ صححه الشيخ الألباني في تحقيق سنن أبي داود)
حكم : صحيح
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°3799 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Tirmidhi, Hadith Sahih)
Ce Hadith rapporté par Hudhayfah ibn al-Yaman renferme des directives importantes du Prophète Muhammad (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) concernant la guidance après sa mort. Le Hadith est un rappel de l’incertitude de la vie et souligne l’importance de suivre l’exemple et les enseignements de ceux qui ont été désignés par le Prophète (paix et bénédictions sur lui) comme des modèles à suivre.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) commence par exprimer son incertitude quant à la durée de sa vie parmi les siens, préparant ainsi ses compagnons à l’idée de sa mort imminente. Il leur conseille ensuite de suivre les exemples d’Abu Bakr et Omar, en indiquant que leur chemin est celui à emprunter. Ce faisant, il souligne l’importance de leur leadership et de leur sagesse dans la communauté après lui.
(Sharh Sahih Tirmidhi Cheikh Albani)
(رواه الترمذي في سننه رقم ٣٧٩٩ و حسنه و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : صحيح
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°3823 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans leurs corrections respectives du Mousnad, Hadith Isnad Hasan)
(*) En phonétique : Allahoumma Ahsanta Khalqi Fa Ahsin Khoulouqi
En arabe : اللَّهُمَّ أَحْسَنْتَ خَلْقِي فأَحْسِنْ خُلُقِي
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٣٨٢٣ وصححه الشيخ الألباني في إرواء الغليل ج ١ ص ١١٥ و صححه الشيخ أحمد شاكر في تحقيق المسند وحسنه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)
حكم : إسناده حسن
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°7984 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans leurs corrections respectives du Mousnad, Hadith Isnad Sahih)
(1) C’est-à-dire à la prière en groupe à la mosquée avec les musulmans.
(2) C’est-à-dire des biens de l’ici-bas.
(3) C’est-à-dire la récompense à la fois dans l’ici-bas et dans l’au-delà.
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٧٩٨٤ وصححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)
حكم : إسناده صحيح
Omar a demandé aux gens, « Qui se souvient du récit du Prophète (ﷺ) à propos de la fitna ? »
Hudhaifa a dit,J’ai entendu le Prophète (ﷺ) dire:« La fitna d’un homme dans sa famille, son argent et sa personne est expiée par le jeûne, la prière, le fait d’ordonner le bien et le fait d’interdire le mal ».
Omar a dit, « Je ne demande pas à propos de cela, mais je demande à propos de ces fitnas qui se répandront comme les vagues de la mer. » Hudhaifa a répondu, « Il y a une porte fermée devant ces fitnas. » Omar a demandé, « Cette porte sera-t-elle ouverte ou brisée ? » Il a répondu, « Elle sera brisée. » Omar a dit, « Alors, la porte ne sera pas refermée jusqu’au Jour de la Résurrection. » Nous avons dit à Masruq, « Demanderais-tu à Hudhaifa si Omar savait ce que cette porte symbolisait ? » Il lui a demandé et il a répondu « Il (Omar) le savait comme on sait qu’il y aura une nuit avant demain matin. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1895)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٨٩٥ و مسلم في صحيحه رقم ١٤٤)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Si tu entends tes voisins dire que tu as bien agi alors certes tu as bien agi.
Et si tu entends tes voisins dire que tu as mal agi alors certes tu as mal agi ».
(Rapporté par Ibn Maja et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Ibn Maja n°3421, Hadith Sahih)
(*) Ce hadith, rapporté par Abdullah Ibn Mas’ud, authentifié par Al-Albani dans « Sahih Ibn Majah » (n°3421), enseigne l’importance de prendre en compte l’opinion de nos voisins concernant nos actions. Le véritable musulman prend soin de ses voisins et s’efforce de leur rendre leurs droits. L’Islam accorde une grande valeur à la bonne entente avec les voisins, considérant cela comme un acte vertueux récompensé par Allah, tandis que nuire à ses voisins est considéré comme un péché.
Dans ce hadith, un homme demande au Prophète (paix et bénédictions sur lui) comment il peut savoir s’il agit bien ou mal dans sa vie quotidienne et quels sont les critères pour évaluer cela. Le Prophète lui répond que si la majorité de ses voisins témoignent qu’il a agi correctement, alors il a agi correctement. Cela souligne l’importance de la perception et du témoignage des voisins, qui sont souvent les mieux placés pour juger nos comportements quotidiens puisqu’ils sont nos plus proches témoins. La recommandation divine d’être bon envers les voisins est rappelée dans le Coran (Sourate An-Nisa, verset 36) et renforcée par de nombreux hadiths soulignant cette vertu.
Le hadith met également en lumière la gravité de nuire à ses voisins, allant jusqu’à annuler les bénéfices d’actes de dévotion comme la prière, le jeûne, et la charité si ces actes sont accompagnés de nuisances envers les voisins. Ainsi, une femme mentionnée dans un autre hadith est condamnée au Feu pour avoir causé du tort à ses voisins par sa langue, malgré ses actes de dévotion, tandis qu’une autre est promise au Paradis pour sa générosité et son absence de nuisance envers ses voisins, malgré des actes de dévotion moindres.
Ce hadith illustre l’importance de maintenir de bonnes relations avec ses voisins dans l’Islam et montre que les actions d’une personne envers ses voisins sont un indicateur clé de sa bonté ou de son erreur dans sa foi et sa pratique religieuse.
(Explication Sahih Ibn Majah, Cheick Al Albani)
فقال النّبي صلّى الله عليه وسلّم : إذا سمعت جيرانك يقولون : قد أحسنت فقد أحسنت
وإذا سمعتهم يقولون : قد أسأت فقد أسأت
(رواه ابن ماجة وصححه الشيخ الألباني في صحيح ابن ماجه رقم ٣٤٢١)
حكم : صحيح
Elle a donc utilisé deux pieds de bois (1) et a porté une bague en or fermée qu’elle a ensuite remplie de musc qui est le plus fort des parfums. (2)
Elle passait au milieu des deux femmes et personne ne la reconnaissait et elle faisait comme cela avec sa main » ; et Chou’ba a secoué sa main. (3)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2252a)
(1) C’est-à-dire qu’elle a mis des semelles de bois sous ses chaussures afin d’être aussi grande que les deux femmes avec lesquelles elle marchait.
C’est ce qui est connu de nos jours avec les chaussures à talon.
(2) Il est mentionné dans une autre version de ce hadith l’ajout suivant: « Et alors quand elle passait près d’une assemblée, elle remuait la bague et le parfum se propageait ».
(Rapportée par Ahmed et authentifiée par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°486)
(3) Chou’ba qui était un des rapporteurs du hadith a bougé sa main pour montrer comment la femme faisait.
Cette femme a donc ajouté à ses chaussures des planches de bois pour être plus grande et a pris une bague qui propageait du parfum pour se faire remarquer par les hommes.
Ce hadith nous montre l’interdiction de ces habitudes des femmes désobéissantes à Allah qui consistent à mettre en pratique différentes causes pour attirer les regards sur elles.
(Voir la Silsila Sahiha vol 1 p 878)
فمرت بين المرأتين فلم يعرفوها فقالت بيدها هكذا
ونفض شعبة يده
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢٢٥٢)
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°4771 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Abi Daoud, Hadith Sahih)
(رواه أبو داود في سننه رقم ٤٧٧١ وصححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)
حكم : صحيح
Les récipients de votre Seigneur sont les coeurs de Ses serviteurs pieux (1) et ceux qu’Il aime le plus sont ceux qui sont les plus doux et les plus tendres ». (2)
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°1691, Hadith Hadith Isnad Qawiyy)
(1) C’est-à-dire que la lumière de la connaissance d’Allah a rempli leurs coeurs jusqu’à ce que cela apparaisse sur leurs actes.
(Fayd Al Qadir, hadith n°2375)
(2) C’est-à-dire les coeurs qu’Allah aime le plus sont ceux qui ont ces caractéristiques.
(رواه الطبراني وحسنه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ١٦٩١)
خلاصة حكم المحدث : إسناده قوي
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°311, Hadith Sahih)
(1) C’est-à-dire à un endroit où il ne réside pas.
(2) Les savants ont dit que ce hadith doit pousser le croyant à réfléchir à la mort et à s’y préparer en accomplissant des actes d’obéissance à Allah, en corrigeant les injustices qu’il a pu commettre, en réglant ses dettes et en écrivant un testament sur lequel il inscrit ce qu’on lui doit et ce que lui doit aux gens.
Tout ceci si la personne est dans l’endroit où elle réside et donc encore plus si elle doit voyager.
En effet, la personne ne sait pas où elle va mourir et il est possible qu’Allah ait décrété ce voyage pour elle afin qu’elle se rende à l’endroit où Il a décidé qu’elle devait mourir.
(Voir Fayd Al Qadir, hadith n°797)
(رواه الطبراني وصححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ٣١١)
حكم : صحيح
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1256)
(*) La personne qui fait une ‘omra durant le mois de Ramadan obtient la même récompense qu’un pèlerinage effectué avec le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
Par contre, cela ne signifie pas qu’elle sera dispensée de faire le hajj qui est le cinquième pilier de l’Islam si elle ne l’a pas encore fait.
(Voir Sounan Tirmidhi suite au hadith n°939 p 225)
(رواه ومسلم في صحيحه رقم ١٢٥٦)
(Rapporté par Al Khatib Al Baghdadi et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°1026, Hadith Sahih Bi Majmou’ Tariq)
(*) C’est-à-dire qu’ils seront proches dans le paradis comme ces deux doigts sont proches.
(رواه الخطيب البغدادي وصححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ١٠٢٦)
حكم : صحيح بمجموع طرقه