D’après ‘Â’isha رضي الله عنها :
Le Prophète صلى الله عليه وسلم disait, dans son inclinaison (roukû‘) et sa prosternation (soujoud) :
« Subhânaka Allâhumma Rabbana wa bihamdika, Allâhumma-ghfir li »
(« Gloire et pureté à Toi, ô Allah notre Seigneur, et par Ta louange ! Ô Allah, pardonne-moi. »)
(Sahih al-Bukhari, Hadith numéro 794)
Une invocation concise et complète : Cette formule réunit la glorification d’Allah عز وجل (tasbîh), la louange (hamd), et la demande de pardon (istighfâr). Elle enseigne que le croyant doit combiner reconnaissance et humilité devant son Seigneur.
Dans le roukû‘ et le soujoud : Le Prophète صلى الله عليه وسلم répétait cette invocation dans les deux positions les plus marquées par l’humilité, renforçant ainsi la soumission totale du serviteur à Allah عز وجل.
» سبحانك اللهم ربنا وبحمدك اللهم اغفر لي »
(صحيح البخاري، حديث رقم ٧٩٤)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit:
« Il ne convient pas que l’un d’entre vous soit bon avec son petit compagnon (2) dans la vie d’ici-bas puis quand il meurt alors cette personne change (3).
Je jure par Celui qui détient l’âme de Muhammed dans Sa Main ! L’un d’entre vous pleure et son petit compagnon est châtié (4). Ainsi, ô serviteur d’Allah, ne châtiez pas vos morts ! ».
(Rapporté par Tabarani dans Al Mou’jam Al Kabir vol 25 p 7 et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Fath Al Bari 3/185, Hadith Isnad Hasan)
(1) Al Rabda est le nom d’une ville qui est à environ 150 km de Médine.
Ceci fait allusion ici à la campagne militaire de Tabouk qui a eu lieu la neuvième année après l’émigration du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) vers Médine.
(2) Cette formulation arabe indique l’amour et la compassion entre les deux personnes.
(3) C’est-à-dire que, dans l’ici-bas, cette personne était bonne avec son compagnon mais après sa mort elle devient la cause de son châtiment.
(4) Tout d’abord, il faut savoir que les savants sont tous d’accord sur le fait que ce type de texte concerne des lamentations et des pleurs excessifs et pas le simple fait d’avoir des larmes qui coulent à cause de la tristesse car cela fait partie de la miséricorde.
(Charh Sahih Mouslim de l’imam Nawawi, hadith n°927)
Ensuite, ces textes concernent deux types de personnes :
– la personne qui savait que ses proches allaient faire des lamentations et des pleurs excessifs après sa mort mais ne le leur a pas interdit de son vivant
– la personne qui a demandé que l’on fasse cela sur lui.
(Voir Ahkam Al Janaiz de Cheikh Albani p 41)
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : أيغلب أحدكم أن يصاحب صويحبه في الدنيا معروفا وإذا مات استرجع فوالذي نفس محمد بيده إن أحدكم ليبكي فيستعبر إليه صويحبه فيا عباد الله لا تعذبوا موتاكم
(رواه الطبراني في المعجم الكبير ج ٢٥ ص ٧ وحسنه الحافظ ابن حجر في فتح الباري ١٨٥/٣)
حكم : إسناده حسن
« Celui auprès de qui des gens font de la médisance(1) sur un croyant et il vient à son secours, pour cette action Allah le récompense en bien dans l’ici-bas et dans l’au-delà.
Et celui auprès de qui des gens font de la médisance et il ne le secourt pas, Allah le rétribue en mal dans l’ici-bas(2) et dans l’au-delà(3).
Personne n’a mangé une bouchée plus mauvaise que la personne qui fait de la médisance sur un croyant(4).
Si cette personne dit une chose que l’on connait(5) alors elle a fait de la médisance et si elle dit une chose que l’on ne connait pas(6) alors elle a fait de la calomnie ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°734 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°563, Hadith Isnad Sahih)
(1) La médisance est le fait de dire sur une personne, en son absence, une chose véridique qu’elle n’aimerait pas entendre.
(2) C’est-à-dire par la difficulté et les épreuves.
(3) C’est-à-dire par l’humiliation et le châtiment. (Charh Sahih Al Adab Al Moufrad vol 2 p 411)
(4) C’est une allusion au verset 12 de la sourate Al Houjourat n°49 dans lequel Allah a mentionné le fait que l’exemple de la personne qui fait de la médisance est celui d’une personne qui mange la chair de son frère mort.
(5) C’est-à-dire une chose réelle et véridique.
(6) C’est-à-dire une chose fausse et mensongère.
من اغتيب عنده مؤمن فنصره جزاه الله بها خيرًا في الدنيا والآخرة
ومن اغتيب عنده مؤمن فلم ينصره جزاه الله في الدنيا والآخرة شرًا
وما التقم أحد لقمة شرًا من اغتياب مؤمن إن قال فيه ما يعلم فقد اغتابه وإن قال فيه بما لا يعلم فقد بهته
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٧٣٤ وصححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٥٦٣)
حكم : إسناده صحيح
« J’ai trouvé la plupart de la science du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) dans ce quartier parmi les Ansars. (1)
Je me rendais vers un homme parmi eux et on me disait qu’il était endormi.
Si j’avais voulu qu’on le réveille pour moi il aurait été réveillé. (2)
Ainsi, je m’asseyais devant sa porte et le vent envoyait le sable sur mon visage jusqu’au moment où il se réveillait et alors je l’interrogeais à propos de la chose que je souhaitais et je partais ».
(Rapporté par Ibn Sa’d et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de Siyar A’lam An Noubala vol 3 p 344, Hadith Isnad Hasan)
(1) C’est-à-dire qu’il a appris beaucoup des hadiths du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qu’il connaît dans un quartier habité par les Ansars qui sont les compagnons du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui étaient originaires de Médine.
(2) ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) était le cousin du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et pour cela les gens lui donnaient un grand respect et une grande considération.
Ainsi, s’il avait demandé que l’on réveille la personne qu’il voulait voir, il aurait été réveillé pour lui.
لو شئت ان يوقظ لي لاوقظ فاجلس على بابه تسفي الريح على وجهي التراب حتى يستيقظ متى استيقظ فاساله عما اريد ثم انصرف
(رواه ابن سعد وحسنه الشيخ شعيب الارناءوط في تحقيق سير اعلام النبلاء ج ٣ ص ٣٤٤)
حكم : إ: سنده حسن
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit :
« Certes, parmi ceux qui sont venus avant vous(3), il arrivait que l’on prenne un homme, que l’on creuse un trou pour lui dans la terre et qu’on le mette dedans.
Puis on apportait une scie que l’on mettait sur sa tête et on le coupait en deux.
On lui enfonçait des pointes de fer entre la peau et la chair et cela ne le détournait pas de sa religion.(4)
Je jure sur Allah que certes Allah va compléter cette affaire(5) au point où un cavalier pourra voyager de San’a à Hadramawt en ne craignant qu’Allah et le loup pour son troupeau(6) mais vous vous empressez ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6943)
- (1) C’est-à-dire qu’ils se sont plaints des associateurs.
- (2) Ceci a eu lieu durant la période mecquoise durant laquelle les musulmans étaient faibles, opprimés et persécutés par les associateurs de Qouraych.
- (3) C’est-à-dire les anciennes communautés.
- (4) C’est-à-dire qu’on lui faisait subir ces tortures afin qu’il renie sa religion.
- (5) C’est-à-dire que cette religion va se propager.
- (6) San’a et Hadramawt sont deux villes du Yémen. À l’époque, les brigands étaient nombreux et les vols fréquents dans la péninsule arabique. Ainsi, le sens voulu est que la religion va se propager et que les gens vont être en sécurité au point où le voyageur pourra faire de longues distances en ne craignant qu’Allah.
فقال النبي صلى الله عليه وسلم : قد كان من قبلكم يؤخذ الرجل فيحفر له في الأرض فيجعل فيها فيجاء بالمنشار فيوضع على رأسه فيجعل نصفين ويمشط بأمشاط الحديد ما دون لحمه وعظمه فما يرده ذلك عن دينه
والله ليتمن هذا الأمر حتى يسير الراكب من صنعاء إلى حضرموت لا يخاف إلا الله والذئب على غنمه ولكنكم تستعجلون
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٩٤٣)
حكم : إسناده صحيح على شرط الشيخين
Lui, son épouse et son servant se divisaient la nuit en trois. L’un priait puis l’autre se réveillait et priait puis il se couchait et l’autre priait.
J’ai dit : Ô Abou Houreira ! Comment est-ce que tu jeûnes ?
Il a dit : Je jeûne trois jours au début du mois et si il m’arrive quelque chose alors à la fin du mois (*).(*) C’est-à-dire que si une chose l’empêchait de jeûner au début du mois alors il jeûnait à la fin du mois.
(Rapporté par Ahmed et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Al Isaba vol 13 p 54 ainsi que par Cheikh Albani dans Irwa Al Ghalil vol 4 p 99)
قلت : يا أبا هريرة ! كيف تصوم ؟
قال : أما أنا فأصوم من أول الشهر ثلاثًا فإن حدث لي حادث كان آخر شهري
(رواه أحمد وصححه الحافظ ابن حجر في الإصابة ج ١٣ ص ٥٤ وصححه أيضاً الشيخ الألباني في إرواء الغليل ج ٤ ص ٩٩)
حكم : إسناده صحيح على شرط الشيخين
« Il n’y a pas un malheur qui touche le serviteur, ni ce qui est plus grave que cela ou moins grave si ce n’est à cause d’un péché.
Et ce qu’Allah pardonne est plus nombreux ».
(*) C’est-à-dire qu’il y a de nombreux péchés que la personne commet et pour lesquels elle n’est punie ni dans l’ici-bas ni dans l’au-delà puisqu’Allah les a pardonnés.
(Rapporté par Tirmidhi et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°7732, Hadith Sahih)
لا يصيب عبدًا نكبة فما فوقها أو دونها إلا بذنب و ما يعفو الله عنه أكثر
(رواه الترمذي وحسنه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ٧٧٣٢)
حكم : صحيح
Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) a dit: « Oui. Leurs enfants sont comme les moustiques du paradis.
L’un d’eux va rencontrer son père, il va le prendre par la main comme je prends ton vêtement-ci et il ne le lâchera pas jusqu’à ce qu’Allah les fasse entrer lui et son père dans le paradis ».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2635)
(*) Le mot arabe qui a été utilisé par le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est – دعاميص – qui est le pluriel de – دعموص – qui désigne les petites bêtes qui sont toujours au dessus de l’eau et ne la quitte jamais.
C’est ce terme qui a été utilisé ici pour dire que les enfants des musulmans sont les enfants du paradis, ils ne le quitteront jamais.
(Minatoul Moun’im Charh Sahih Mouslim de Cheikh Moubarakafouri vol 4 p 207)
قال أبو هريرة رضي الله عنه : نعم صغارهم دعاميص الجنة يتلقى احدهم اباه فيأخذ بيده كما آخذ انا بصنفة ثوبك هذا فلا ينتهي حتى يدخله الله وأباه الجنة
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢٦٣٥)
« Nous sommes allés vers la Ka’ba avec le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui). Il a touché la pierre noire puis a fait trois tours en trottinant et quatre tours en marchant.
Puis, il est parti vers le Maqam Ibrahim et a récité : -Et prenez le Maqam Ibrahim comme lieu de prière-.
Il a mis le Maqam entre lui et la Ka’ba et a récité dans les deux unités de prière -Qoul Houwa Allahou Ahad- et -Qoul Ya Ayyouhal Kafiroun- ».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1218)
D’après Nafi’ : Lorsque ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) terminait son tawaf, il allait vers le Maqam et priait deux unités de prière en sa direction.
(Rapporté par Ibn Abi Chayba dans Al Mousannaf n°15264 et authentifié par Cheikh Zakariya Ibn Ghoulam Al Bakistani dans son ouvrage Ma Saha Min Athar As Sahaba Fil Fiqh p. 818)
L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit : « Les musulmans sont en consensus sur le fait qu’il convient à celui qui a fait un tawaf de faire, après celui-ci, deux unités de prière en direction Maqam ».
(Al Majmou’ vol. 8 p. 71)
Remarque : Il ne faut pas nécessairement prier juste derrière le Maqam. Si la personne prie loin derrière le Maqam, elle aura également pratiqué cette sounna.
Cheikh ‘Otheimine a dit : « Il est possible de mettre le Maqam entre soi et la Ka’ba même en se mettant loin du Maqam et en faisant cela on aura pratiqué cette sounna sans avoir causé de tort à ceux qui font le tawaf ou à autre qu’eux ».
(Fiqh Al ‘Ibadat p. 304)
(رواه مسلم في صحيحه رقم ١٢١٨)
« Certes Allah aime le serviteur taqi (1), ghani (2) et khafi ». (3)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2965)
(1) C’est-à-dire qu’il pratique la taqwa.
La taqwa signifie le fait que la personne mette entre elle et le châtiment d’Allah une protection en pratiquant ce qu’Il a imposé et en s’écartant de ce qu’Il a interdit.
(2) La traduction littérale de ce terme est – riche – .
L’imam Nawawi (mort en 676 du calendirer hégirien) a dit que le sens voulu est la richesse de l’âme .
(Charh Sahih Mouslim)
(3) La traduction littérale de ce terme est – discret – .
Le Cheikh Safiyou Rahman Al Moubarakafouri a dit que cela signifie la personne dont on parle peu et que les gens ne connaissent pas car il se consacre à l’adoration et aux choses qui le concernent.
(Minnatoul Moun’im Charh Sahih Mouslim)
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢٩٦٥)
« Certes Allah a des gens qu’Il a spécifié en leur accordant Ses bienfaits afin qu’ils profitent aux serviteurs.
Il laisse ces gens dans Ses bienfaits tant qu’ils les dépensent.
S’ils ne les dépensent pas alors les bienfaits leur sont enlevés et Il les donne à d’autres ».
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°1692, Hadith Hasan Li Chawahid)
إن لله أقواما يختصهم بالنعم لمنافع العباد ويقرهم فيها ما بذلوها فإذا منعوها نزعها منهم فحولها إلى غيرهم
(رواه الطبراني وحسنه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ١٦٩٢)
حكم : حسن لشواهده
Alors il a prié jusqu’au ‘icha. (*)
(Rapporté par Nasai et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib Wa Tarhib n°590, Hadith Sahih)
(*) C’est-à-dire qu’il a fait des prières surérogatoires jusqu’au ‘icha.
(رواه النسائي وصححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب والترهيب رقم ٥٩٠)
حكم : صحيح
« Les actions ne valent que par leurs intentions et chacun n’obtiendra que ce qu’il a eu comme intention.
Celui qui a accompli la hijra (1) vers Allah et son Prophète alors sa hijra est vers Allah et Son Prophète.
Et celui dont la hijra est pour obtenir quelque chose de la vie d’ici-bas ou pour se marier avec une femme alors sa hijra est vers ce pour quoi il l’a faite ». (2)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°adith n°1907)
(1) Il s’agit du fait de quitter une terre de mécréance pour vivre sur une terre d’Islam.
(2) Cheikh ‘Otheimine a dit : « Il y a trois niveaux :
1 – l’intention de l’acte
2 – l’intention de celui pour qui on fait l’acte
3 – l’intention de se conformer à l’ordre qui nous a été donné.
Dans leurs adorations quotidiennes, la plupart des gens font attention à l’intention de l’acte mais ils oublient l’intention de Celui pour qui l’acte est pratiqué car ils partent du principe qu’ils sont sincères envers Allah et qu’il n’y a que Lui dans leurs coeurs.
Ils oublient également l’intention de se conformer à l’ordre et que lorsqu’ils se lèvent pour la prière, ils sont en train de se conformer à la parole d’Allah : – Et accomplis la prière – (Sourate Houd, verset 114).
Ils oublient que lorsqu’ils se lèvent pour faire les ablutions, ils sont en train de se conformer à la parole d’Allah : – Ô vous les croyants ! Lorsque vous vous levez pour la prière, lavez vos visages… – (Sourate Al Maida, verset 6).
Et ceci entraine le fait que la personne perd énormément de bien car les adorations sont alors des actes apparents dénués de tout sens profond.
Il faut donc faire attention à ces trois niveaux : la sincérité envers Allah, l’intention de se conformer à l’ordre et l’intention de l’acte qui permet de différencier les adorations les unes des autres et de différencier les actes d’adoration des actes habituels ».
(Al Ta’liq ‘Alal Kafi vol 2 p 133/134)
انما الاعمال بالنيات وانما لكل امرئ ما نوى
فمن كانت هجرته الى الله ورسوله فهجرته الى الله ورسوله ومن كانت هجرته الى دنيا يصيبها او الى امرأة ينكحها فهجرته الى ما هاجر اليه
(رواه ومسلم في صحيحه رقم ١٩٠٧)
Ô Mes serviteurs ! Vous êtes tous égarés sauf ceux que J’ai guidés. Demandez-Moi de vous guider et Je vous guiderai.
Ô Mes serviteurs ! Vous êtes tous affamés sauf ceux que J’ai nourris. Demandez-Moi de vous nourrir et Je vous nourrirai.
Ô Mes serviteurs ! Vous êtes tous assoiffés sauf ceux que J’ai abreuvés. Demandez-Moi de vous abreuver et Je vous abreuverai.
Ô Mes serviteurs ! Vous êtes tous nus sauf ceux que J’ai habillés. Demandez-Moi de vous habiller et Je vous habillerai.
Ô Mes serviteurs ! Vous commettez des fautes jour et nuit et Je pardonne tous les péchés. Demandez-Moi de vous pardonner et Je vous pardonnerai.
Ô Mes serviteurs ! Vous ne pouvez pas me causer le moindre tort ni m’apporter le moindre avantage.
Ô Mes serviteurs ! Si les premiers et les derniers parmi-vous, les humains et les djinns étaient tous pieux comme le plus pieux d’entre-vous, cela n’ajouterait rien à Mon royaume.
Ô Mes serviteurs ! Si les premiers et les derniers parmi-vous, les humains et les djinns étaient tous désobéissants comme le plus désobéissant d’entre-vous, cela n’enlèverait rien à Mon royaume.
Ô Mes serviteurs ! Si les premiers et les derniers parmi-vous, les humains et les djinns étaient tous dans un seul et même endroit et M’avaient tous demandé quelque chose et que J’avais donné à chacun d’eux ce qu’il M’a demandé, cela n’aurait réduit ce qu’il y a auprès de Moi que comme ce que réduit une épingle lorsqu’elle est plongée dans la mer. (*)
Ô Mes serviteurs ! Ce ne sont que vos actes que Je compte pour vous et par lesquels Je vous rétribuerai. Celui qui trouvera du bien qu’Il loue Allah pour cela et celui qui trouvera autre que cela ne doit certes s’en prendre qu’à lui-même ».
(*) C’est-à-dire la quantité d’eau qui reste sur l’épingle quand elle est sortie de l’eau par rapport à toute la mer.
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2577)
يا عبادي ! كلكم ضال الا من هديته فاستهدوني اهدكم
يا عبادي ! كلكم جائع الا من اطعمته فاستطعموني اطعمكم
يا عبادي ! كلكم عار الا من كسوته فاستكسوني اكسكم
يا عبادي ! انكم تخطئون بالليل والنهار وانا اغفر الذنوب جميعا فاستغفروني اغفر لكم
يا عبادي ! انكم لن تبلغوا ضري فتضروني ولن تبلغوا نفعي فتنفعوني
يا عبادي ! لو ان اولكم واخركم وانسكم وجنكم كانوا على اتقى قلب رجل واحد منكم ما زاد ذلك في ملكي شيئا
يا عبادي ! لو ان اولكم واخركم وانسكم وجنكم كانوا على افجر قلب رجل واحد ما نقص ذلك من ملكي شيئا
يا عبادي ! لو ان اولكم واخركم وانسكم وجنكم قاموا في صعيد واحد فسألوني فاعطيت كل انسان مسألته ما نقص ذلك مما عندي الا كما ينقص المخيط اذا ادخل البحر
يا عبادي ! انما هي اعمالكم احصيها لكم ثم اوفيكم اياها فمن وجد خيرا فليحمد الله ومن وجد غير ذلك فلا يلومن الا نفسه
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢٥٧٧)
« Je suis arrivé à Médine et j’ai constaté que Zayd Ibn Thabit (qu’Allah l’agrée) faisait partie des savants enracinés dans la science ».
(Rapporté par Abou Zour’a Al Dimachqi dans son livre Al Tarikh n°1944 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de Siyar A’lam An Noubala vol 2 p 437, Hadith Isnad Sahih)
(رواه ابو زرعة الدمشقي في تاريخه رقم ١٩٤٤ وصححه الشيخ شعيب الارناءوط في تحقيق سير اعلام النبلاء ج ٢ ص ٤٣٧)
حكم : إسناده صحيح
« Gloire et louange à Toi ô Allah. J’atteste qu’il n’y a pas de divinité méritant d’être adorée en dehors de Toi. Je Te demande pardon et je me repens auprès de Toi ».
Un homme qui était présent a dit : Quelles sont ces paroles ô Messager d’Allah ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Ce sont des paroles que Jibril m’a enseigné et qui sont des expiations des péchés commis durant l’assise ».
(Rapporté par Ibn Abi Chayba et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Al Matalib Al ‘Aliya n°3383, Hadith Isnad Sahih)
فقال رجل من القوم : ما هذا الحديث يا رسول الله ؟
قال النبي صلى الله عليه وسلم : كلمات علمنيهن جبريل كفارات لخطايا المجلس
(رواه ابن أبي شيبة وصححه الحافظ بن حجر في المطالب العالية رقم ٣٣٨٣)
حكم : إسناده صحيح
« Je n’ai vu aucune personne qui avait un comportement meilleur que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ».
(Rapporté par Tabarani dans Al Mou’jam Al Awsat n°6580 et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Fath Al Bari 6/665, Hadith Isnad Hasan)
(*) Safiya Bint Houyay (qu’Allah l’agrée) était une des épouses du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(رواه الطبراني في المعجم الأوسط رقم ٦٥٨٠ وصححه الحافظ ابن حجر في فتح الباري ٦٦٥/٦)
حكم : إسناده حسن
« Il n’y a pas une chose meilleure pour les amoureux que le mariage ».
(Rapporté par Ibn Maja dans ses Sounan n°1837 et authentifié par Cheikh Albani dans sa Sahih Ibn Maja, Hadith Sahih)
(*) Le Cheikh ‘Abdel Mouhsin Al ‘Abad a dit que le sens du hadith est qu’il n’y a pas une chose meilleure pour les amoureux que le mariage car le mariage va renforcer l’amour qu’ils ont l’un envers l’autre et en même temps le mariage va éviter que Chaytan ne puisse les faire tomber dans des choses mauvaises et interdites.
(Charh Sounan Ibn Maja cours n°134)
(رواه ابن ماجه في سننه رقم ١٨٣٧ وصححه الشيخ الألباني في صحيح ابن ماجه)
حكم : صحيح
« La personne de ma communauté la plus savante au niveau des héritages est Zayd Ibn Thabit (qu’Allah l’agrée) ».
(Rapporté par Ibn Sa’d et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°1084, Hadith Sahih)
أفرض امتي زيد بن ثابت رضي الله عنه
(رواه ابن سعد وصححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ١٠٨٤)
حكم : صحيح
« Ceci est à cause de mes péchés et ce qu’Allah pardonne est bien plus nombreux ».
(Rapporté par Ibn Sa’d dans Al Tabaqat Al Koubra vol 10 p 239 et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Al Isaba Fi Tamiz Bayna Sahaba vol 13 p 131, Hadith Sahih)
Ce n’est pas un hadith marfū‘ (dit du Prophète ﷺ), mais un athar (propos d’un compagnon), rapporté de manière mawqūf (arrêté à Asmā’ رضي الله عنها). En tant qu’athar, il est fiable car :
Tous les rapporteurs sont thiqqah (fiables).
Ibn Abî Mulaika a bien entendu directement d’Asmâ’ bint Abî Bakr.
بذنبي و ما يغفر الله اكثر
(رواه ابن سعد في الطبقات الكبرى ج ١٠ ص ٢٣٩ وحسنه الحافظ ابن حجر في الإصابة في تمييز الصحابة ج ١٣ ص ١٣١)
حكم : صحيح
Il a prié pour nous puis a dit :
« Nous avons terminé la prière. Celui qui veut rester pour le sermon qu’il reste et celui qui veut partir qu’il parte ».
(Rapporté par Ibn Maja dans ses Sounan n°1290 et authentifié par Cheikh Albani dan Sahih ibn Maja)
Si la personne choisit de rester et d’assister au sermon, il lui est alors obligatoire de garder le silence
(Voir Al Ta’liq ‘Alal Kafi de Cheikh ‘Otheimine vol 2 p 663/664, Al Charh Al Mumti’ de Cheikh ‘Otheimine vol 5 p 146/147)
· D’après Younous : Al Hassan Al Basri (mort en 110 du calendrier hégirien) interdisait de parler pendant que l’imam faisait le sermon le jour du ‘id.
(Rapporté par Ibn Abi Chayba dans son Moussanaf n°5809 et sa chaîne de transmission est authentique)
عن يونس عن الحسن البصري أنه كان يكره الكلام والإمام يخطب يوم العيد
(رواه ابن أبي شيبة في المصنف رقم ٥٨٠٩ وسنده صحيح)
· D’après Ibn Jourayj : ‘Ata (mort en 114 du calendrier hégirien) interdisait de parler le jour du ‘id pendant le sermon de l’imam.
(Rapporté par Ibn Abi Chayba dans son Moussanaf n°5810 et sa chaîne de transmission est authentique)
عن ابن جريج عن عطاء أنه كره الكلام يوم العيد والإمام يخطب
(رواه ابن أبي شيبة في المصنف رقم ٥٨١٠ وسنده صحيح)
· D’après Moughira : Ibrahim An Nakha’i (mort en 96 du calendrier hégirien) interdisait de parler le jour du ‘id pendant le sermon de l’imam.
(Rapporté par Ibn Abi Chayba dans son Moussanaf n°5811 et sa chaîne de transmission est authentique)
عن مغيرة عن إبراهيم النخعي أنه كره الكلام يوم العيد والإمام يخطب
(رواه ابن أبي شيبة في المصنف رقم ٥٨١١ وسنده صحيح)
· D’après Sofiane : J’ai dit à Abou Ishaq (mort en 127 du calendrier hégirien) : Est-il interdit de parler le jour du ‘id pendant le sermon de l’imam ?
Il a dit : Oui.
(Rapporté par Ibn Abi Chayba dans son Moussanaf n°5813 et sa chaîne de transmission est authentique)
عن سفيان عن أبي إسحاق قال : قلت له : تكره الكلام في العيد والإمام يخطب ؟
قال : نعم
(رواه ابن أبي شيبة في المصنف رقم ٥٨١٣ وسنده صحيح)
قد قضينا الصلاة فمن أحب أن يجلس للخطبة فليجلس ومن أحب أن يذهب فليذهب
(رواه ابن ماجه في سننه رقم ١٢٩٠ وصححه الشيخ الألباني في صحيح ابن ماجه)
حكم : صحيح
J’ai dit : Certes je jeûne.
‘Othman (qu’Allah l’agrée) a dit : J’ai entendu le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) dire :
« Le jeûne est une protection comme la protection de l’un d’entre-vous dans le combat ». (*)
(Rapporté par Nasai dans ses Sounan n°2231 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Nasai, Hadith Sahih)
(*) C’est-à-dire une armure.
فقال عثمان رضي الله عنه : سمعت رسول الله صلى الله عليه وسلم يقول :
الصيام جنة كجنة احدكم من القتال
(رواه النسائي في سننه رقم ٢٢٣١ وصححه الشيخ الألباني في صحيح النسائي)
حكم : صحيح
« Le jeûne est une protection et c’est une citadelle parmi les citadelles du croyant.
Chaque acte est pour son auteur sauf le jeûne, Allah a dit : Le jeûne est pour Moi et c’est Moi qui le récompense ».
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°3881, Hadith Sahih)
الصيام جنة وهو حصن من حصون المؤمن وكل عمل لصاحبه إلا الصيام يقول الله : الصيام لي وانا اجزي به
(رواه الطبراني وحسنه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ٣٨٨١)
حكم : صحيح
(Rapporté par Ibn Hibban dans son Sahih n°3467 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami’ n°1844, Hadith Hasan)
(رواه ابن حبان في صحيحه رقم ٣٤٦٧ وحسنه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ١٨٤٤)
حكم : حسن
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Je te recommande le jeûne car certes il n’a pas d’équivalent ».
J’ai dit : Ô Messager d’Allah ! Ordonne-moi un acte !
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Je te recommande le jeûne car certes il n’a pas d’équivalent ».
(Rapporté par Nasai dans ses Sounan n°2223 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Nasai, Hadith Sahih)
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : عليك بالصوم فإنه لا عدل له
قلت : يا رسول الله ! مرني بعمل
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : عليك بالصوم فإنه لا عدل له
(رواه النسائي في سننه رقم ٢٢٢٣ وصححه الشيخ الألباني في صحيح النسائي)
حكم : صحيح
« Chaque acte du fils de Adam est pour lui et la bonne action compte de dix fois jusqu’à sept cent fois.
Allah a dit : Sauf le jeûne ! Il est à Moi et c’est Moi qui le récompense.
Le jeûneur délaisse la nourriture pour Moi.
Il délaisse la boisson pour Moi.
Il délaisse son plaisir sexuel pour Moi et il délaisse son épouse pour Moi ».
(Rapporté par Ibn Khouzeima dans son Sahih n°1897 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih At Targhib Wa Tarhib n°978, Hadith Sahih)
كل عمل ابن آدم له الحسنة بعشر أمثالها إلى سبعمائة ضعف قال الله : إلا الصيام فهو لي وأنا أجزي به يدع الطعام من أجلي ويدع الشراب من أجلي ويدع لذته من أجلي ويدع زوجته من أجلي
(رواه ابن خزيمة في صحيحه رقم ١٨٩٧ وصححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب والترهيب ج ١ ص ٥٧٦)
حكم : صحيح
Oubay (qu’Allah l’agrée) a dit : Le verset untel a-t-il été abrogé ou bien l’as-tu oublié ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « On me l’a plutôt fait oublier ».
(Rapporté par Al Harbi dans Gharib Al Hadith vol 3 p 1045 et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°2579, Hadith Isnad Sahih)
فقال أبي رضي الله عنه : آية كذا نسخت أم نسيتها
قال النبي صلى الله عليه وسلم : بل أنسيتها
(رواه الحربي في غريب الحديث ج ٣ ص ١٠٤٥ وصححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٢٥٧٩)
حكم : إسناده صحيح
« À l’époque du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), il y avait deux sécurités.
Une de ces deux sécurités a été élevée et il reste l’autre :
– Allah ne va pas les châtier alors que tu es parmi eux
– et Allah ne va pas les châtier alors qu’ils demandent pardon – ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°19506 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Sahih Li Ghayrihi)
(*) Il s’agit de la traduction rapprochée et approximative du verset 33 de la sourate Al Anfal n°8.
Ainsi, les deux sécurités étaient la présence du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) parmi les croyants et la demande de pardon.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est mort et il reste donc la demande de pardon qui permet d’être protégé du châtiment d’Allah.
أمانان كانا على عهد رسول الله صلى الله عليه وسلم رفع أحدهما وبقى الآخر :
وما كان الله ليعذبهم وأنت فيهم وما كان الله معذبهم وهم يستغفرون
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ١٩٥٠٦ وصححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)
حكم : صحيح لغيره
– Quiconque fait un mal sera rétribué pour celui-ci -.
Alors il a dit : Nous allons être rétribués pour chaque chose que nous faisons. Nous sommes donc perdus !
Ceci est parvenu au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui a dit:
« Oui. Les croyants sont rétribués pour cela dans la vie d’ici-bas à travers les malheurs dans leurs corps qui leurs causent du tort ».
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha vol 5 p 345, Hadith Isnad Sahîh selon les Condition de Mouslim)
(*) C’est-à-dire les maladies, les problèmes de santé…
من يعمل سوءًا يجز به
قال : إنا لنجزى بكل عملنا هلكنا إذًا
فبلغ ذاك رسول الله صلى الله عليه وسلم فقال :
نعم يجزى به المؤمنون في الدنيا في مصيبة في جسده فيما يؤذيه
(رواه أحمد وصححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة ج ٥ ص ٣٤٥)
حكم : إسناده صحيح على شرط مسلم
« Ô vous les gens ! Je suis certes l’envoyé de l’Envoyé d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) auprès de vous.
Il vous informe que le retour sera auprès d’Allah soit dans un paradis soit dans un feu et ceci pour l’éternité sans aucune mort, une résidence que l’on ne quittera pas ».
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Taghrib Wa Tarhib n°3770, Hadith Sahih Li Ghayrihi)
يا أيها الناس ! إني رسول رسول الله صلى الله عليه وسلم إليكم يخبركم أن المرد إلى الله إلى جنة أو نار خلود بلا موت وإقامة بلا ظعن
(رواه الطبراني وصححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٣٧٧٠)
حكم : صحيح لغيره