۞ Mousnad Ahmad Cheikh Shouayb Arnaout ۞

Le Musnad de l’imam Ahmad est l’un des plus important recueil de hadith (il figure parmi les Kutub at-Tis’a – les 9 livres de bases dans le hadith). Il contient près de 40000 hadith, qui sont classés par rapporteur, c’est à dire selon le Sahaba duquel la chaine remonte.
Cheikh Ahmad Shakir a authentifiés les Hadiths du Mousnad de l’imam Ahmad.


D’après ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a vu une bague en or dans la main d’un homme et a dit alors : « Jette-la ».
Alors l’homme l’a jeté et a mis une bague en fer.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Celle-ci est encore plus mauvaise que l’autre ».
Alors l’homme a mis une bague en argent et le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ne lui a rien dit.
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°132 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad)
عن عمر بن الخطاب رضي الله عنه أن رسول الله صلى الله عليه وسلم رأى في يد رجل خاتما من ذهب فقال : ألق ذا
فألقاه فتختم بخاتم من حديد
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : ذا شر منه
فتختم بخاتم من فضة فسكت عنه
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ١٣٢ و حسنه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)
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D’après ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) demandait protection contre cinq choses : contre l’avarice, contre la lâcheté, contre l’épreuve de la poitrine (1), contre le châtiment de la tombe et contre la mauvaise vie (2) (3).
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°145 et authentifié par Cheikh Ahmed Chakir ainsi que par Cheikh Shouayb Arnaout dans leurs corrections respectives du Mousnad, Hadith Isnad Sahih selon les conditions de Boukhari et Mouslim)

(1) C’est à dire les choses qui sont dans la poitrine comme la jalousie, le fait d’être envieux ou encore avoir une croyance éronnée.

(2) C’est à dire contre le fait qu’il n’y ait pas de bénédiction dans la vie, contre le fait que la personne n’est pas de force dans l’adoration d’Allah et qu’elle délaisse les obligations qui lui incombent.
(Fayd Al Qadir, hadith n°6972)

(3) En phonétique : Allahoumma Inni A’oudhou Bika Minal Boukhli Wal Joubni Wa Fitnati Sadr Wa ‘Adhabil Qabr Wa Souil ‘Oumour

En arabe : اللَّهُمَّ إِنِّي أَعُوذُ بِكَ مِنَ البُخْلِ وَالجُبْنِ وَفِتْنَةِ الصَّدْرِ وَعَذَابِ القَبْرِ وَسُوءِ العُمُر

عن عمر بن الخطاب رضي الله عنه أن النبي صلى الله عليه وسلم كان يتعوذ من خمس : من البخل والجبن وفتنة الصدر وعذاب القبر وسوء العمر
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ١٤٥ و صححه الشيخ أحمد شاكر في تحقيق المسند و صححه أيضاً الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : إسناده صحيح على شرط الشيخين

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D’après ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée) : J’ai dit : Non, je le jure par mon père !
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Oh ! Certes celui qui jure par une chose autre qu’Allah a certes commis l’association (*) ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°329 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Isnad Sahih selon les conditions de Boukhari)

(*) Il est à noter que ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée) a dit que, après cette parole du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), il n’a plus jamais juré en mentionnant son père ni même tout autre qu’Allah.

Voir le Hadith suivant: « Certes Allah vous interdit de jurer par vos pères »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6647 et Mouslim dans son Sahih n°1646)

عن عمر بن الخطاب رضي الله عنه أنه قال : لا وأبي
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : مه ! إنه من حلف بشيء دون الله فقد أشرك
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٣٢٩ وصححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : إسناده صحيح على شرط البخاري

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D’après ‘Othman Ibn ‘Affan (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Je connais certes une parole qui, si elle est prononcée par un serviteur par son coeur en toute vérité, elle le rend interdit au feu ».
Alors ‘Omar Ibn Al khattab (qu’Allah l’agrée) a dit : Veux-tu que je t’informe quelle est cette parole ? C’est la parole de sincérité par laquelle Allah a renforcé Muhammad (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et ses compagnons, c’est la parole de piété à propos de laquelle l’Envoyé d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a tenté de convaincre son oncle Abou Talib au moment de la mort : l’attestation qu’il n’y a pas de divinité qui mérite d’être adorée en dehors d’Allah (*).
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°447 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans la correction respective du Mousnad, Hadith Hadith Isnad Qawiyy)

(*) C’est à dire -La Ilaha Illa Allah-.

عن عثمان بن عفان رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : إني لأعلم كلمة لا يقولها عبد حقا من قلبه إلا حرم على النار
فقال له عمر بن الخطاب رضي الله عنه : أنا أحدثك ما هي ؟
هي كلمة الإخلاص التي أعز الله بها محمدا صلى الله عليه وسلم وأصحابه وهي كلمة التقوى التي ألاص عليها نبي الله صلى الله عليه وسلم عمه أبا طالب عند الموت : شهادة أن لا إله إلا الله
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٤٤٧ و صححه أيضاً الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : إسناده قوي

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D’après Al Hussayn Ibn ‘Ali (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes fait partie du bon Islam de la personne le fait qu’il ne parle que peu des choses qui ne le concernent pas ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°1732 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Hasan Li Chawahid)
عن الحسين بن علي رضي الله عنهما قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : إن من حسن إسلام المرء قلة الكلام فيما لا يعنيه
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ١٧٣٢ و حسنه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : حسن لشواهده

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D’après ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) : J’étais sur une monture derrière le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lorsqu’il m’a dit: « Ô jeune enfant ! Ne-vais-je pas t’apprendre des paroles par lesquelles Allah va te profiter ? ».
J’ai dit : Certes si.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Préserve Allah alors Il te préservera. Préserve Allah et alors tu le trouvera devant toi (1).
Fais en sorte de connaître Allah dans la facilité et Il te connaitra dans la difficulté (2).
Si tu demandes alors demande à Allah, si tu demandes protection alors demande protection à Allah.
La plume a séché sur tout ce qui allait avoir lieu (3).
Ainsi si toutes les créatures voulaient te profiter par une chose qu’Allah ne t’a pas écrite ils ne seraient pas capable de le faire.
Et s’ils voulaient te nuire par une chose qu’Allah ne t’a pas écrite ils ne seraient pas capable de le faire.
Et sache qu’il se trouve un grand bien dans le fait de patienter à ce que tu détestes.
Sache que le secours vient avec la patience.
Sache que le soulagement vient après les soucis et sache que la facilité vient après la difficulté ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°2803 et authentifié par par Cheikh Shouayb Arnaout dans la correction du Mousnad, Hadith Sahih)

(1) C’est à dire que si tu préserves Allah en appliquant Ses ordres, en t’écartant de Ses interdits, en rendant véridique les choses qu’Il a révélé et en l’adorant uniquement par ce qu’Il a légiféré alors Allah te préservera en te préservant dans ta religion et dans tes affaires de la vie d’ici-bas.

(2) C’est à dire que la personne qui adore Allah avec sincérité dans les moments de facilité alors Allah le préserve du mal et lui accorde Ses bienfaits dans les moments dans lesquels il est en difficulté.

(3) Cette phrase renvoi à la foi dans le destin.
Son sens est qu’Allah a écrit dans la Tablette Préservée (Al Lawh Al Mahfoudh) tout ce qui allait avoir lieu et chaque chose qui se passe se base exactement comme Allah l’a écrit.

Ces commentaires sont tirés de Fath Al Qawi Al Matin de Cheikh ‘Abdel Mouhsin Al ‘Abbad, hadith n°19.

عن عبدالله بن عباس رضي الله عنهما قال : كنت رديف النبي صلى الله عليه وسلم فقال : يا غلام ! ألا أعلمك كلمات ينفعك الله بهن
فقلت : بلى
فقال : احفظ الله يحفظك احفظ الله تجده أمامك تعرف إليه في الرخاء يعرفك في الشدة
وإذا سألت فاسأل الله وإذا استعنت فاستعن بالله قد جف القلم بما هو كائن فلو أن الخلق كلهم جميعا أرادوا أن ينفعوك بشيء لم يكتبه الله عليك لم يقدروا عليه وإن أرادوا أن يضروك بشيء لم يكتبه الله عليك لم يقدروا عليه
واعلم أن في الصبر على ما تكره خيرا كثيرا وأن النصر مع الصبر وأن الفرج مع الكرب وأن مع العسر يسرا
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٢٨٠٣ و صححه الشيخ أحمد شاكر في تحقيق المسند و صححه أيضاً الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : صحيح

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D’après ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière
d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « La somme que l’on gagne en vendant du vin est interdite, la dote de la prostituée est interdite, la somme que l’on gagne en vendant un chien est interdite et le tambour est interdit ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°3345 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Isnad Sahih)
عن عبدالله بن عباس رضي الله عنهما قال النبي صلى الله عليه و سلم : ثمن الخمر حرام و مهر البغي حرام و ثمن الكلب حرام و الكوبة حرام
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ۳۳٤٥ وصححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : إسناده صحيح

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D’après ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée) : Le jour de Badr (1), il y avait trois personnes pour un chameau (2).
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) était avec ‘Ali (qu’Allah l’agrée) et Abou Loubaba (qu’Allah l’agrée).
Lorsque c’était le tour du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) de marcher, ils lui disaient : Monte sur le chameau afin que nous marchions à ta place.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) disait : « Vous n’êtes pas plus fort que moi et j’ai autant besoin de la récompense que vous ! ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°3965 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans la correction du Mousnad, Hadith Isnad Hasan)

(1) Badr est un endroit proche de Médine où il y a eu une grande bataille entre les musulmans et les associateurs durant le mois de Ramadan de la deuxième année après l’émigration du Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) de La Mecque vers Médine.

(2) C’est à dire que l’un d’entre eux était sur le chameau et les deux autres marchaient et ils montaient chacun leur tour sur le chameau.

عن عبدالله بن مسعود رضي الله عنه قال : كانوا يوم بدر بين كل ثلاثة نفر بعير وكان زميل النبي صلى الله عليه وسلم علي وأبو لبابة رضي الله عنهما
وكان إذا كانت عقبة النبي صلى الله عليه وسلم قالا له : اركب حتى نمشي عنك
فيقول النبي صلى الله عليه وسلم : ما أنتما بأقوى مني وما أنا بأغنى عن الأجر منكما
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٣٩٦٥ و حسنه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : إسناده حسن

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D’après Jabir Ibn ‘Abdillah (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Lorsque l’un d’entre vous est invité qu’il réponde à l’invitation et s’il veut il mange et s’il veut il ne mange pas ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°5303 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad)
عن جابر بن عبد الله رضي الله عنهما قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : إذا دعي أحدكم فليجب فإن شاء أكل وإن شاء ترك
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٥۳۰۳ و صححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)
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D’après ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) : Nous étions avec le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) après le ‘asr alors que soleil était élevé au dessus de Qou’ayqan (1) et alors il a dit : « La durée de vos vies comparée à la durée de vie de ceux qui vous ont précédés (2) n’est que comme ce qui reste de cette journée par rapport à ce qui s’est déjà écoulé (3) ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°5966 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Sahih Li Ghayrihi)

(1) C’est le nom d’une montagne à La Mecque.

(2) C’est à dire les anciennes communautés.

(3) C’est à dire que la durée de vie moyenne dans cette communauté est plus courte que celles des anciennes communautés.
Il faut donc s’empresser d’accomplir des bonnes actions et de se repentir des fautes passées avant d’être surpris par la mort.

عن عبدالله بن عمر رضي الله عنه قال : كنا عند النبي صلى الله عليه وسلم والشمس على قعيقان مرتفعة بعد العصر فقال : ما أعماركم في أعمار من مضى إلا كما بقي من هذا النهار فيما مضى منه
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٥٩٦٦ و صححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : صحيح لغيره

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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Dans l’Islam, il n’y a pas de ‘Atira ni de Far’ ».
(apporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°7135 et authentifié par Cheikh Shou’ayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Sahih)

1. La définition du Far’ et de la ‘Atira

Le Far’ est le nom d’un sacrifice qui était pratiqué par les associateurs durant la période qui a précédé l’Islam.
Lorsqu’une de leur bête mettait bas son premier petit, ils sacrifiaient ce petit pour leurs idoles afin que cela soit une cause de bénédiction pour la mère et qu’elle mette bas ensuite de nombreux petits.
(Charh Sahih Mouslim de l’imam Nawawi hadith n°1976, Sahih Al Boukhari Ma’a Fath Al Bari 9/596)

La ‘Atira est le nom d’une bête que les associateurs sacrifiaient pour leurs idoles durant le mois de Rajab et ils versaient son sang sur leurs idoles.
Les savants sont tous d’accord à propos de cette définition.
(Charh Sahih Mouslim de l’imam Nawawi hadith n°1976, An Nihaya Fi Gharib Al Hadith de l’imam Ibn Al Athir vol 3 p 178)

2. Le jugement du Far’ et de la ‘Atira

L’objectif ici n’est pas de développer les paroles des savants à propos du jugement du Far’ et de la ‘Atira dans l’Islam mais simplement d’exposer brièvement la question afin que le lecteur puisse comprendre la suite.
Pour faire simple, il y a deux avis chez les savants à propos du jugement du Far’ et de la ‘Atira.

A. Le premier avis est que ces deux sacrifices sont abrogés et interdits dans l’Islam

Ceci est l’avis de la majorité des savants au point où certains ont dit qu’il y a un consensus sur cela.
(Voir Charh Sahih Al Boukhari de l’imam Ibn Battal vol 5 p 378 ; Al I’tibar Fi An Nasikh Wal Mansoukh de l’imam Al Hazimi p 156)

B. Le second avis est que, dans l’Islam, on donne une autre définition de ces deux sacrifices et que ainsi, ils sont légiférés et recommandés.

Voir Hadith Rapporté par Nasai dans ses Sounan n°4230 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Nasai

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : لا فرع ولا عتيرة في الإسلام
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٧١٣٥ و صححه الشيخ شعيب الرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم: صحيح

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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes un homme peut prononcer une parole par laquelle il veut faire rire ceux qui sont avec lui (1) et qui va le faire tomber (2) de plus haut que Al Thouraya (3) ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°9220 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Hasan Li Ghayrihi)

(1) C’est à dire qu’il fait une blague, une plaisanterie dans laquelle se trouvent des paroles interdites par l’Islam (le mensonge, la moquerie…)

(2) C’est à dire dans le feu comme ceci est précisé dans d’autres versions du hadith.

(3) Al Thouraya est le nom d’une constellation d’étoiles.

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : إن الرجل ليتكلم بالكلمة يضحك بها جلساءه يهوي بها أبعد من الثريا
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٩٢٢٠ و حسنه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : حسن لغيره

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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Celui à qui il plaît de trouver le goût de la foi, qu’il aime les serviteurs pour Allah uniquement (*) ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°10738 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Isnad Hasan)

(*) C’est à dire qu’il aime les musulmans car ils sont croyants, appliquent les ordres d’Allah et ne transgressent pas Ses interdits et non parce qu’ils sont ses proches, ses associés dans le commerces ou parce qu’il peut obtenir de leur part un bénéfice lié à la vie d’ici-bas.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 1 p 95)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : من سره أن يجد طعم الإيمان فليحب العبد لا يحبه إلا لله
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ١٠٧٣٨ و حسنه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : إسناده حسن

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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes Allah a cent miséricordes.
Il en a mis une dans la vie d’ici-bas par laquelle vous vous faites miséricorde les uns les autres et Il en a auprès de lui quatre-vingt-dix-neuf.
Le jour de la résurrection, Il va ajouter cette miséricorde aux quatre-vingt-dix-neuf autres puis Il va les faire retourner à Sa création ». (*)
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°10810 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Sahih)

(*) C’est à dire que les créatures d’Allah vont alors profiter de ces miséricordes au niveau du pardon de leurs péchés.

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه وسلم : إن لله مائة رحمة فجعل منها رحمة في الدنيا تتراحمون بها وعنده تسعة وتسعون رحمة فإذا كان يوم القيامة ضم هذه الرحمة إلى التسعة والتسعين رحمة ثم عاد بهن على خلقه
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ١٠٨١٠ وصححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : صحيح

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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Lorsque vous priez comme imam pour les gens alors faites une prière légère car il y a certes parmi eux des personnes âgées, des faibles et des jeunes ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°10938 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Sahih)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : إذا أممتم الناس فخففوا فإن فيهم الكبير والضعيف والصغير
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ١٠٩٣٨ و صححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : صحيح

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D’après Abou Sa’id Al Khoudri (qu’Allah l’agrée) : Un homme a dit au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) : Ô Messager d’Allah ! J’ai certes un voisin qui prie la nuit mais il ne récite que -Qoul Houwa Allahou Ahad- (*) ; comme s’il avait voulu en diminuer la valeur.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Je jure par Celui qui détient mon âme dans Sa Main ! Elle équivaut certes au tiers du Coran ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°11392 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Isnad Sahih)

(*) Il s’agit de la sourate Al Ikhlas n°112.

عن أبي سعيد الخدري أن رجلا قال : يا رسول الله ! إن لي جارا يقوم الليل لا يقرأ إلا قل هو الله أحد كأنه يقللها
فقال النبي صلى الله عليه وسلم : والذي نفسي بيده إنها لتعدل ثلث القرآن
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ١١٣٩٢ و صححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : إسناده صحيح

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D’après Abou Sa’id Al Khoudri (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Les éclairs vont se multiplier à l’approche de l’Heure au point où un homme va aller voir les gens et va dire : Qui a été foudroyé ce matin ?
Et ils vont dire : Untel et untel ont été foudroyés ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°11620 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Sahih)
عن أبي سعيد الخدري رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : تكثر الصواعق عند اقتراب الساعة حتى يأتي الرجل القوم فيقول : من صعق الغداة ؟
فيقولون : صعق فلان وفلان
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ١١٦٢٠ و صححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم المحدث : صحيح

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D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) : Il arrivait qu’un homme se rende vers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et rentre dans l’Islam pour une chose de l’ici-bas qu’on allait lui donner et avant le soir l’Islam était pour lui plus aimé et plus précieux que la vie de l’ici-bas et tout ce qui s’y trouve.
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°12050 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Isnad Sahih selon les conditions de Boukhari et Mouslim)
عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال : كان الرجل ياتي رسول الله صلى الله عليه و سلم فيسلم لشيء يعطاه من الدنيا فلا يمسي حتى يكون الإسلام أحب اليه و أعز عليه من الدنيا وما فيها
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ١٢٠٥٠ و صححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : إسناده صحيح على شرط الشيخين

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D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est parti pour faire ses besoins puis il est revenu vers nous apeuré et a dit : « Si je ne craignais que vous n’enterreriez pas vos morts, j’aurais demandé à Allah de vous faire entendre du châtiment des gens des tombes ce qu’Il m’a fait entendre ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°12096 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Isnad Sahih)
عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال : ذهب النبي صلى الله عليه و سلم يقضي حاجته فخرج إلينا فزعا و قال : لولا أن لا تدافنوا لسألت الله أن يسمعكم من عذاب أهل القبور ما أسمعني
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ١٢٠٩٦ و صححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : إسناده صحيح

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D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) : Oum Souleym (qu’Allah l’agrée) est allée voir le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et a dit : Ô Messager d’Allah ! Apprends moi des paroles par lesquelles je pourrais invoquer.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Tu fais dix fois le tesbih d’Allah (1), tu fais dix fois le tahmid d’Allah (2), tu fais dix fois le tekbir d’Allah (3) puis tu demandes ce dont tu as besoin et alors certes Allah dit : -Je l’ai fait, Je l’ai fait- (4) ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°12207 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Isnad Sahih)

(1) C’est à dire qu’il faut dire dix fois Sobhanallah.

(2) C’est à dire qu’il faut dire dix fois Al Hamdoulilah.

(3) C’est à dire qu’il faut dire dix fois Allahou Akbar.

(4) C’est à dire que Allah a exaucé l’invocation de celui qui invoque après avoir prononcé ces formules de rappel.

عن أنس بن مالك رضي الله عنه : قال جاءت أم سليم رضي الله عنها إلى النبي صلى الله عليه و سلم فقالت : يا رسول الله ! علمني كلمات أدعو بهن
قال النبي صلى الله عليه و سلم : تسبحين الله عشرا وتحمدينه عشرا وتكبرينه عشرا ثم سلي حاجتك فإنه يقول : قد فعلت قد فعلت
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ١٢٢٠٧ و حسنه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : إسناده حسن

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D’après Abou Fazara : J’ai questionné Anas (qu’Allah l’agrée) à propos des deux unités de prière avant le maghreb (1).
Il a dit : À l’époque du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), nous nous empressions de les accomplir (2).
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°12310 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Isnad Sahîh selon les Condition de Mouslim)

(1) C’est à dire les deux unités de prière surérogatoires qu’il est recommandé d’effectuer entre l’appel à la prière du maghreb et l’accomplissement de la prière obligatoire.

(2) C’est à dire que les compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous) s’empressaient d’accomplir ces deux unités de prière avant que l’iqama (le second appel à la prière avant le début de la prière) n’ait lieu.

(Hachiya Sindi ‘Ala Mousnad Ahmed)

عن أبي فزارة قال : سألت أنسا رضي الله عنه عن الركعتين قبل المغرب
قال : كنا نبتدرهما على عهد رسول الله صلى الله عليه و سلم
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ١٢٣١٠ و صححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : إسناده صحيح على شرط مسلم

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D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il n’y a pas deux musulmans qui se rencontrent et l’un d’entre eux prend la main du second (1) sans qu’Allah n’assiste à leurs invocations (2) et Il ne les sépare pas avant de leur avoir pardonné ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°12451 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Sahih li Ghayrihi)

(1) C’est à dire qu’ils se serrent la main.

(2) C’est à dire qu’Allah exauce leurs invocations.
(Hachiya As Sindi ‘Ala Mousnad Al Imam Ahmed)

عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : ما من مسلمين التقيا فأخذ أحدهما بيد صاحبه إلا كان حقا على الله أن يحضر دعاءهما ولا يفرق بينهما حتى يغفر لهما
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ١٢٤٥١ و صححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : صحيح لغيره

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D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Aucun d’entre vous n’aura la foi (*) jusqu’à ce qu’il aime Allah et Son prophète plus que tout autre qu’eux deux et jusqu’à ce qu’il préfère être jeté dans le feu plutôt que de retourner dans la mécréance après qu’Allah l’en ai sauvé.
Et aucun d’entre vous n’aura la foi jusqu’à ce que pour lui je sois plus aimé que son enfant, son père et l’ensemble des gens ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°13151 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Isnad Sahih ‘Ala Chart As-Shayakhin)

(*) Il y a deux points à mentionner pour comprendre cette formulation.

Tout d’abord, le sens voulu est que la foi de la personne ne sera pas complète tant qu’elle n’aura pas appliqué les actes mentionnés ensuite mais cela n’induit pas que la personne qui ne les a pas appliqué est mécréante et n’a pas de foi du tout.
(Charh Sahih Mouslim de l’imam Nawawi vol 2 p 16)

Ensuite, cette formulation montre que les actes mentionnés ensuite sont des actes obligatoires qu’il est interdit de délaisser.
(Fath Al Bari de l’imam Ibn Rajab vol 1 p 45)

عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : لا يؤمن أحدكم حتّى يكون الله و رسوله أحبّ إليه مما سواهما و حتّى يقذف في النّار أحبّ إليه من أن يعود في الكفر بعد إذ نجّاه الله منه و لا يؤمن أحدكم حتّى أكون أحبّ إليه من ولده و والده و النّاس أجمعين
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ١٣١٥١ و صححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : إسناده صحيح على شرط الشيخين

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D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) : Fatima (qu’Allah l’agrée) a donné au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) une galette de pain d’orge.
Alors il a dit : « Ceci est la première chose que ton père mange depuis trois jours ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°13223 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Hasan)
عن أنس بن مالك رضي الله عنه أن فاطمة رضي الله عنها ناولت رسولَ الله صلّى الله عليه و سلّم كسرة من خبز الشعير فقال : هذا أوّل طعام أكله أبوك منذ ثلاثة أيام
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ١٣٢٢٣ وحسنه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : حسن

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D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Lorsque l’un de vous vient faire la prière (1), qu’il marche doucement comme il le fait habituellement.
Ce qu’il attrape (2), il le prie et ce qui l’a précédé il le complète ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°13397 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith sahih)

(1) C’est à dire : lorsque l’un de vous se rend à la mosquée pour y accomplir la prière en commun.

(2) C’est à dire ce qu’il attrape de la prière en commun avec l’imam.

عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : إذا جاء أحدكم إلى الصلاة فليمش على هينته ما أدركه صلى ما سبقه أتم
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ١٣٣٩٧ و صححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : صحيح

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D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) : Il y avait un enfant sur la route lorsque le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et avec lui un groupe de ses compagnons sont passés.
Lorsque la mère de l’enfant a vu ce groupe elle a eu peur que son fils soit blessé.
Elle a couru et l’a porté en disant : -Mon fils, mon fils !-.
Alors ils ont dit : Ô Messager d’Allah ! Celle-ci ne jetterait pas son fils dans le feu.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Non et Allah ne jetterait pas une personne qu’Il aime dans le feu ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°13467 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Isnad Sahih selon les conditions de Boukhari et Mouslim)
عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال : كان صبي على ظهر الطريق فمر النبي صلى الله عليه و سلم ومعه ناس من أصحابه
فلما رأت أم الصبي القوم خشيت أن يوطأ ابنها فسعت وحملته وقالت : ابني ابني
فقال القوم : يا رسول الله ! ما كانت هذه لتلقي ابنها في النار
فقال النبي صلى الله عليه و سلم : لا ولا يلقي الله حبيبه في النار
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ١٣٤٦٧ و صححه الشيخ الألباني و صححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : إسناده صحيح على شرط الشيخين

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D’après ‘Ali Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui commet un péché dans la vie d’ici-bas et pour lequel il a été puni alors Allah est bien trop juste pour punir deux fois son serviteur (*).
Et celui qui commet un péché dans la vie d’ici-bas et Allah cache son péché et l’efface alors Allah est bien trop généreux pour revenir sur une chose qu’Il a effacé ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°1365 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans leurs corrections respectives du Mousnad, Hadith Isnad Hasan)

(*) C’est à dire qu’Allah est trop juste pour le punir une fois dans l’ici-bas et une fois dans l’au-delà.

عن علي بن أبي طالب رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : من أذنب في الدنيا ذنبا فعوقب به فالله أعدل من أن يثني عقوبته على عبده ومن أذنب ذنبا في الدنيا فسترالله عليه وعفا عنه فالله أكرم من يعود في شيء قد عفا عنه
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ١٣٦٥ و حسنه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم المحدث : إسناده حسن

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D’après Jabir Ibn ‘Abdillah (qu’Allah les agrée lui et son père) : Durant la journée (1), Abou Houmayd Al Ansari (qu’Allah l’agrée) s’est rendu vers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) avec un récipient contenant du lait alors qu’il était au Baqi’. (2)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Pourquoi ne l’as-tu pas couvert ? (3) Ne serait-ce qu’en mettant par dessus un morceau de bois ? (4) ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°14137 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Isnad Sahîh selon les Condition de Mouslim)

(1) Ce hadith montre donc que le fait de couvrir les récipients n’est pas simplement demandé durant la nuit.

(2) C’est le nom du cimetière de Médine qui se trouve à proximité le la mosquée du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).

(3) Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a, dans de nombreux hadiths authentiques, orienté les musulmans vers le fait de couvrir les récipients qui contiennent leurs nourritures et leur boissons.

Il y a de nombreuses sagesses qui sont recherchées par cet acte. Parmi elles : le fait de protéger ce qui est dans le récipient de Chaytan, de le protéger de la maladie qu’Allah envoie pendant une des nuits de l’année, de le protéger des impuretés et de le protéger des animaux.
(Voir Charh Sahih Mouslim de l’imam Nawawi, hadith n°2010)

(4) Un autre hadith mentionne qu’il faut dire – Bismillah – lorsque l’on met le morceau de bois.
La sagesse dans cela est que cela va éloigner le Chaytan.
(Voir Sahih Mouslim, hadith n°2012)

عن جابر بن عبدالله رضي الله عنهما قال : جاء أبو حميد الأنصاري رضي الله عنه بإناء من لبن نهارا إلى النبي صلى الله عليه وسلم وهو بالبقيع
فقال النبي صلى الله عليه وسلم : ألا خمرته ولو أن تعرض عليه عودا
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ١٤١٣٧ و صححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : إسناده صحيح على شرط مسلم

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D’après Jabir Ibn ‘Abdillah (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il n’y a pas un musulman, une musulmane, un croyant, une croyante qui tombent malade sans qu’Allah ne leur efface une partie de leurs péchés ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°15297 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Isnad Qawiyy)
عن جابر بن عبدالله رضي الله عنهما قال النبي صلى الله عليه و سلم : ما من مسلم ولا مسلمة ولا مؤمن ولا مؤمنة يمرض مرضا إلا حط الله عنه من خطاياه
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ۱٥۲۹۷ و صححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : إسناده قوي

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D’après Abou Oumama Al Bahili (qu’Allah l’agrée), ‘Amr Ibn ‘Abasa (qu’Allah l’agrée) a dit : Je m’écartais des divinités adorées par mon peuple dans la période qui a précédé l’Islam.
Je suis ensuite entré auprès du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
Je lui ai passé le salam et je lui ai dit : Qu’es-tu donc ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Un Envoyé ».
J’ai dit : Qu’est-ce qu’un Envoyé ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Un Messager d’Allah ».
J’ai dit : Et qui t’a envoyé ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Allah ».
J’ai dit : Avec quel message t’a t’Il envoyé ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il m’a envoyé pour que l’on lie les liens de parenté, pour que l’on préserve les sangs (*), pour que les chemins soient des endroit de sureté, pour que l’on casse les idoles et que l’on adore Allah seul sans rien Lui associer ».
J’ai dit : Les choses pour lesquelles tu as été envoyé sont des très bonnes choses. Je te prends à témoin que je crois certes en toi et que je te rends véridique.
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°17016 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Sahih)

(*) C’est à dire pour qu’on ne tue pas les gens et qu’on ne fasse pas couler leurs sangs.

عن أبي أمامة الباهلي رضي الله عنه قال : قال عمرو بن عبسة السلمي رضي الله عنه : رغبت عن آلهة قومي في الجاهلية فدخلت على النبي صلى الله عليه و سلم فسلمت عليه فقلت له : ما أنت ؟
فقال النبي صلى الله عليه و سلم : نبي
فقلت : وما النبي ؟
فقال النبي صلى الله عليه و سلم : رسول الله
فقلت : ومن أرسلك ؟
قال النبي صلى الله عليه و سلم : الله
قلت : بماذا أرسلك ؟
فقال النبي صلى الله عليه و سلم : بأن توصل الأرحام وتحقن الدماء وتؤمن السبل وتكسر الأوثان ويعبد الله وحده لا يشرك به شيء
قلت : نعم ما أرسلك به وأشهدك أني قد آمنت بك وصدقتك
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ١٧٠١٦ و صححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : صحيح

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D’après Thawban (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes je ne crains pour ma communauté que les imams qui égarent.
Lorsque l’épée sera posée dans ma communauté (1), elle ne sera pas enlevée d’eux jusqu’au jour de la résurrection ». (2)
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°17115 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Sahih)

(1) C’est à dire les guerres entre les membres de la communauté musulmane.

(2) C’est à dire que des guerres au sein de la communauté musulmane ne cesseront pas jusqu’au jour de la résurrection.

عن ثوبان رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه وسلم : أني لا أخاف على أمتي إلا الأئمة المضلين فإذا وضع السيف في أمتي لم يرفع عنهم إلى يوم القيامة
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ١٧١١٥ وصححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : صحيح

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D’après An Nu’man Ibn Bachir (qu’Allah les agrée lui et son père) : Mon père m’a amené voir le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) afin qu’il témoigne d’un don qu’il voulait me faire.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Est-ce que tu as d’autres enfants que lui ? ».
Mon père a dit : Oui.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Donc donne leur a tous la même chose ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°18359 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Isnad Sahih)
عن النعمان بن بشير رضي الله عنهما قال : انطلق بي أبي إلى رسول الله صلى الله عليه و سلم يشهده على عطية يعطينيها
قال النبي صلى الله عليه و سلم : هل لك ولد غيره ؟
قال أبي : نعم
قال النبي صلى الله عليه و سلم : فسو بينهم
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ١٨٣٥٩ و صححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : إسناده صحيح

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D’après Khouraym Ibn Fatik Al Asadi (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Les gens se divisent en quatre catégories et les oeuvres en six catégories.
Ainsi il y a des gens à qui des largesses ont été accordées dans l’ici-bas et dans l’au-delà, des gens à qui on a accordé des largesses dans l’ici-bas mais pas dans l’au-delà, des gens à qui on a donné peu dans l’ici-bas mais beaucoup dans l’au-delà et des gens tristes dans l’ici-bas comme dans l’au-delà.
Et pour les actes, il y en a deux qui rendent obligatoires, il y a l’équivalent pour l’équivalent (*), il y a les actes qui comptent dix fois et ceux qui comptent sept cent fois.
Les deux qui rendent obligatoires sont la personne qui meurt musulmane et croyante en n’associant rien à Allah alors le paradis lui est obligatoire et la personne qui meurt mécréante alors le feu lui est obligatoire.
Celui qui pense à faire une bonne action mais ne la fait pas et Allah sait qu’il l’a voulu dans son coeur et s’est efforcé de pouvoir la faire alors il lui est inscrit une bonne action.
Celui qui pense à faire une mauvaise action, il ne lui est rien inscrit et celui qui fait la mauvaise action elle lui est inscrit une fois et n’est pas multipliée.
Celui qui fait une bonne action, il lui est inscrit dix fois son équivalent et celui qui fait une dépense dans le sentier d’Allah alors elle lui est comptée sept cent fois ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°19035 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Hasan)

(*) L’équivalent pour l’équivalent : ceci comprend deux types d’actes qui sont la bonne action que la personne a eu l’intention de faire ainsi que la mauvaise action qui a été faite.
Ainsi les actes sont au nombre de six.
(voir Hachiya Sindi ‘Ala Mousnad Ahmed, hadith n°8178)

عن خريم بن فاتك الأسدي رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : الناس أربعة والأعمال ستة
فالناس موسع له في الدنيا والآخرة وموسع له في الدنيا مقتور عليه في الآخرة ومقتور عليه في الدنيا موسع له في الآخرة وشقي في الدنيا والآخرة
والأعمال موجبتان ومثل بمثل وعشرة أضعاف وسبعمائة ضعف : فالموجبتان من مات مسلما مؤمنا لا يشرك بالله شيئا وجبت له الجنة ومن مات كافرا وجبت له النار ومن هم بحسنة فلم يعملها ، فعلم الله أنه قد أشعرها قلبه وحرص عليها كتبت له حسنة ومن هم بسيئة لم تكتب عليه ومن عملها كتبت واحدة ولم تضاعف عليه ومن عمل حسنة كانت له بعشرة أمثالها ومن أنفق نفقة في سبيل الله كانت له بسبعمائة ضعف
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ١٩٠٣٥ و حسنه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : حسن

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D’après Jarir Ibn ‘Abdillah Al Bajali (qu’Allah les agrée lui et son père) : J’ai dit : Ô Messager d’Allah ! Impose-moi des conditions. (*)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Tu dois adorer Allah et ne pas Lui associer quoi que ce soit, tu dois accomplir la prière obligatoire, tu dois t’acquitter de la zakat obligatoire, tu dois conseiller le musulman et tu te dois de te désavouer du mécréant ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°19153 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Sahih)

(*) C’est-à-dire lors du serment d’allégeance comme ceci est explicité dans d’autres versions de ce hadith.

عن جرير بن عبدالله البجلي رضي الله عنهما قال : قلت : يا رسول الله ! اشترط علي
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : تعبد الله ولا تشرك به شيئا وتصلي الصلاة المكتوبة وتؤدى الزكاة المفروضة وتنصح للمسلم وتبرأ من الكافر
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ١٩١٥٣ وصححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : صحيح

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D’après ‘Adi Ibn Hatim (qu’Allah l’agrée) : J’ai dit : Ô Messager d’Allah ! Certes mon père liait les liens de parenté et il faisait telle et telle chose (1). Obtient-il une récompense pour cela ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes ton père a cherché quelque chose (2) et il l’a obtenu (3) ».
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad n°19386, Hadith Hasan)

(1) C’est à dire que son père qui est mort pratiquait des actes de bien.

(2) C’est à dire qu’il cherchait le fait que les gens parlent de lui en bien.

(3) C’est à dire que les gens ont fait ses éloges mais il n’obtient auprès d’Allah aucune récompense.

(Voir Hachiya As Sindi ‘Ala Mousnad Ahmed, hadith n°7874)

Il y a trois conditions pour que les bonnes actions soient valables et récompensées auprès d’Allah : le fait que la personne soit croyante, le fait que l’action soit pratiquée avec la seule intention de se rapprocher d’Allah et le fait que l’acte soit conforme à la législation islamique.

Ces trois points ont été détaillés sur le lien suivant : Les conditions de validité des
bonnes actions

عن عدي بن حاتم رضي الله عنه قال : قلت : يا رسول الله ! إن أبي كان يصل الرحم ويفعل ويفعل فهل له في ذلك يعني من أجر ؟
قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : إن أباك طلب أمرا فأصابه
(رواه أحمد و صححه و حسنه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند رقم ۱۹۳۸٦)

حكم : حسن

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D’après ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) : Oubay (qu’Allah l’agrée) a dit à ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée) : Ô chef des croyants ! J’ai certes appris le Coran de celui qui l’a appris de Djibril (*) alors qu’il venait d’être révélé.
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°21112 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Isnad Hasan)

(*) Djibril est l’ange qui transmettait la révélation au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
Ainsi la personne visée est le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).

عن عبدالله بن عباس رضي الله عنهما أن أبيا رضي الله عنه قال لعمر بن الخطاب رضي الله عنه : يا أمير المؤمنين ! إني تلقيت القرآن ممن تلقاه من جبريل وهو رطب
(رواه الإمام أحمد في المسند رقم ٢١١١٢ و صححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : إسناده صحيح

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D’après Sayar : Des têtes (1) ont été apportées d’Irak et ont été posées vers la porte de la mosquée. (2)
Abou Oumama (qu’Allah l’agrée) est venu. Il est entré dans la mosquée et il y a prié deux unités de prière.
Puis il est sorti vers eux, les a regardé et a levé la tête.
Il a dit : « Ce sont les plus mauvaises personnes qui sont sous l’ombre du ciel (3) ; il a répété cela trois fois ; et les meilleures personnes qui sont tuées sont ceux que eux ont tués. Ce sont les chiens du feu ; il a dit cela à trois reprise ».
Puis il a pleuré et est parti.
Quelqu’un lui a dit : Ô Abou Oumama ! Cette parole que tu as dite : – Les chiens du feu – , est-ce que c’est une parole que tu as entendue du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ou c’est une chose que tu dis par ton propre avis ?
Il a dit : « Gloire à Allah ! Je serais alors une personne qui s’empresse ! Si j’avais entendu cela du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) une fois, deux fois ; et il a mentionné jusqu’à sept fois ; alors je ne l’aurais pas mentionné ». (4)
L’homme lui a dit : Pourquoi est-ce que tu as pleuré ?
Il a dit : « Par miséricorde envers eux ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°22151 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Sahih)

(1) C’est à dire des têtes de khawarijs qui avaient été coupées.
Les khawarijs sont une secte égarée dont les principales caractéristiques sont le fait qu’ils se rebellent contre les gouverneurs musulmans et qu’ils jugent comme mécréants les musulmans qui commettent des grands péchés.
Il y a de nombreux hadiths authentiques sur le fait de prendre garde à eux et sur la récompense promise à ceux qui les combattent.
À notre époque, les groupes égarés Daech et Al Qaida sont des groupes de khawarijs.
Et la peine prévue dans la législation islamique pour ces fauteurs de troubles est la peine de mort.
C’est pour cela que leurs têtes avaient été coupées par les autorités de l’époque.
Enfin, il faut insister sur le fait que ce sont uniquement les gouverneurs musulmans qui mettent en application les peines prescrites dans la législation islamique.
Ceci est formellement interdit aux gens de la masse.
Les savants sont en consensus sur cela.
(Voir Tefsir Al Qortobi vol 3 p 66)

(2) C’est à dire afin de dissuader les gens de rejoindre ces groupes égarés.

(3) C’est à dire de toutes les personnes présentes sur la Terre.

(4) C’est à dire dire qu’il l’a entendu du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) plus que sept fois.

عن سيار قال : جيء برؤوس من قبل العراق فنصبت عند باب المسجد وجاء أبو أمامة فدخل المسجد فركع ركعتين ثم خرج إليهم فنظر إليهم فرفع رأسه فقال : شر قتلى تحت ظل السماء، ثلاثا وخير قتلى تحت ظل السماء من قتلوه وقال : كلاب النار ! ثلاثا
ثم إنه بكى ثم انصرف عنهم فقال له قائل : يا أبا أمامة ! أرأيت هذا الحديث حيث قلت : كلاب النار شيء سمعته من رسول الله صلى الله عليه وسلم أو شيء تقوله برأيك ؟
قال : سبحان الله ! إني إذن لجريء ! لو سمعته من رسول الله صلى الله عليه وسلم مرة أو مرتين حتى ذكر سبعا لخلت ألا أذكره
فقال الرجل : لأي شيء بكيت ؟
قال : رحمة لهم
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٢٢١٥١ وصححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : صحيح

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D’après Bourayda (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Moi et l’Heure nous avons été envoyés ensemble au point où elle a faillit me précéder (*) ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°22947 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Hasan li Ghayrihi)

(*) Le sens du hadith est que le moment de l’Heure est vraiment très proche du moment où le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a été envoyé.

Ainsi le croyant doit s’empresser de pratiquer les bonnes actions et de se repentir de ses péchés avant d’être surpris par l’Heure car alors il ne pourra plus oeuvrer.

عن بريدة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : بعثت أنا والساعة جميعا إن كادت لتسبقني
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٢٢٩٤٧ و حسنه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : حسن لغيره

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D’après Bourayda (qu’Allah l’agrée) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ne sortait pas le jour du fitr avant d’avoir mangé et il ne mangeait pas le jour du sacrifice jusqu’à ce qu’il revienne et alors il mangeait de sa odhiya.
(Rapporté par Ahmed dans son Mousnad n°22984 et authentifié par l’imam Nawawi dans Al Majmou’ vol 5 p 5 et par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad de l’imam Ahmed, Hadith Hasan)
عن بريدة رضي الله عنه كان النبي صلى الله عليه وسلم لا يغدو يوم الفطر حتى يأكل و لا يأكل يوم الأضحى حتى يرجع فيأكل من أضحيته
(رواه أحمد في مسنده رقم ٢٢٩٨٤ و حسنه الإمام النووي في المجموع ج ٥ ص ٥ و الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : حسن

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D’après ‘Asim Ibn Koulayb, d’après son père, d’après un homme parmi les ansars (qu’Allah l’agrée) (1) : Alors que je n’étais qu’un enfant, je suis sorti avec mon père et le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) pour les funérailles d’un homme parmi les ansars.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) s’est assis sur le bord de la tombe et il a donné des conseils à celui qui creuse en lui disant : « Élargis au niveau de la tête et élargis au niveau des pieds (2) car il est certes possible qu’il ait un palmier dans le paradis ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°23465 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Isnad Qawii)

(1) Ce sont les compagnons du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui étaient originaires de Médine.

(2) Ceci fait partie des textes qui montrent qu’il faut que la tombe du musulman soit creusée convenablement et qu’elle soit élargie.
(Voir Ahkam Al Janaiz de Cheikh Albani p 181)

عن عاصم بن كليب عن أبيه عن رجل من الأنصار رضي الله عنه قال : خرجنا مع رسول الله صلى الله عليه و سلم في جنازة رجل من الأنصار وأنا غلام مع أبي فجلس رسول الله صلى الله عليه و سلم على حفيرة القبر فجعل يوصى الحافر ويقول : أوسع من قبل الرأس وأوسع من قبل الرجلين لرب عذق له في الجنة
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٢٣٤٦٥ و صححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : إسناده قوي

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D’après Al Hassan : Lorsque Salman (qu’Allah l’agrée) (1) arriva au moment de sa mort il a pleuré et a dit : « Certes le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a pris avec nous un pacte et nous avons délaissé le pacte que nous avions avec lui.
Ce pacte était que ce que l’un d’entre nous devait avoir comme provision de la vie d’ici-bas devait être comme les provisions du cavalier (2) ».
Puis nous avons regardé dans ce qu’il a laissé et la valeur de ce qu’il a laissé était de vingt et quelques dirhams ou trente dirhams (3).
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°23711 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Sahih)

(1) Il s’agit du compagnon Salman Al Farisi (qu’Allah l’agrée).

(2) C’est à dire que le cavalier, lorsqu’il voyage, prend avec lui le stricte minimum dont il aura besoin jusqu’à arriver à destination.
Et ainsi de la même manière, le croyant, qui est dans cette vie comme un voyageur se dirigeant vers l’au-delà qui est sa véritable demeure, ne doit pas se charger plus que ce dont il a besoin des biens de la vie d’ici-bas.

(3) C’est à dire que la valeur de ce qu’il a laissé comme héritage était minime et malgré cela Salman (qu’Allah l’agrée) a pleuré à cause du regret au moment de la mort.

عن الحسن قال : لمّا احتضر سلمان رضي الله عنه بكى وقال : إنّ رسول الله صلّى الله عليه و سلّم عهد إلينا عهدًا فتركنا ما عهد إلينا أن يكون بلغة أحدنا من الدّنيا كزاد الرّاكب
قال : ثمّ نظرنا فيما ترك فإذا قيمة ما ترك بضعه وعشرون درهمًا أو بضعة وثلاثون درهمًا
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٢٣٧١١ و صححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : صحيح

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D’après Fadala Ibn ‘Oubeid (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Le serviteur est à l’abri du châtiment d’Allah tant qu’il Lui demande pardon ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°23953 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith hasan bi majmu3 tariqayh wa shahidih)
عن فضالة بن عبيد رضي الله عنه قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : العبد آمن من عذاب الله ما استغفر الله
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٢٣٩٥٣ و حسنه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : حسن بمجموع طريقيه وشاهده

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D’après Oum Salama (qu’Allah l’agrée) : Les jours que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) jeûnaient le plus étaient le samedi et le dimanche et il disait : « Ce sont deux jours de ‘id des associateurs (*) et j’aime me différencier d’eux ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°26750 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Isnad Hasan)

(*) Le samedi est le jour de fête des juifs et le dimanche celui des chrétiens.

عن أم سلمة رضي الله عنها قالت : كان رسول الله صلى الله عليه و سلم يصوم يوم السبت و يوم الأحد أكثر مما يصوم من الأيام و يقول : إنهما يوما عيد المشركين فأحب أن أخالفهم
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٢٦٧٥٠ و حسنه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المس

حكم : إسناده حسن

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D’après ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) : J’étais sur une monture derrière le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lorsqu’il m’a dit: « Ô jeune enfant ! Ne vais-je pas t’apprendre des paroles par lesquelles Allah va te profiter ?
J’ai dit : Certes si.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Préserve Allah alors Il te préservera. Préserve Allah et alors tu Le trouvera devant toi (1).
Fais en sorte de connaître Allah dans la facilité et Il te connaitra dans la difficulté (2).
Si tu demandes alors demande à Allah, si tu demandes protection alors demande protection à Allah.
La plume a séché sur tout ce qui allait avoir lieu (3) ainsi si toutes les créatures voulaient te profiter par une chose qu’Allah ne t’a pas écrite ils ne seraient pas capable de le faire.
Et s’ils voulaient te nuire par une chose qu’Allah ne t’a pas écrite ils ne seraient pas capable de le faire.
Et sache qu’il se trouve un grand bien dans le fait de patienter à ce que tu détestes, sache que le secours vient avec la patience, sache que le soulagement vient après les soucis et sache que la facilité vient après la difficulté ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°2803 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans la correction du Mousnad, Hadith Sahih)

(1) C’est à dire que si tu préserves Allah en appliquant ses ordres, en t’écartant de ses interdits, en rendant véridique les choses qu’Il a révélé et en l’adorant uniquement par ce qu’Il a légiféré alors Allah te préservera en préservant dans ta religion et dans tes affaires de la vie d’ici-bas.

(2) C’est à dire que la personne qui adore Allah avec sincérité dans les moments de facilité alors Allah le préserve du mal et lui accorde ses bienfaits dans les moments dans lesquels il est en difficulté.

(3) Cette phrase renvoi à la foi dans le destin.
Son sens est qu’Allah a écrit dans la Tablette Préservée (Al Lawh Al Mahfoudh) tout ce qui allait avoir lieu et chaque chose qui se passe se base exactement comme Allah l’a écrit.
Voir le lien suivant : La foi dans Al-Lawh al-Mahfoûdh

(Ces commentaires sont tirés de Fath Al Qawi Al Matin de Cheikh Abdel Mouhsin Al ‘Abbad)

عن عبدالله بن عباس رضي الله عنهما قال : كنت رديف النبي صلى الله عليه وسلم فقال : يا غلام ! ألا أعلمك كلمات ينفعك الله بهن
فقلت : بلى
فقال : احفظ الله يحفظك احفظ الله تجده أمامك تعرف إليه في الرخاء يعرفك في الشدة
وإذا سألت فاسأل الله وإذا استعنت فاستعن بالله قد جف القلم بما هو كائن فلو أن الخلق كلهم جميعا أرادوا أن ينفعوك بشيء لم يكتبه الله عليك لم يقدروا عليه وإن أرادوا أن يضروك بشيء لم يكتبه الله عليك لم يقدروا عليه
واعلم أن في الصبر على ما تكره خيرا كثيرا وأن النصر مع الصبر وأن الفرج مع الكرب وأن مع العسر يسرا
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٢٨٠٣ و صححه الشيخ أحمد شاكر في تحقيق المسند و صححه أيضاً الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : صحيح

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D’après ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Le jour du jugement, les gens du paradis seront répartis en cent-vingt rangs et vous serez (*) quatre-vingt de ces rangs ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°4328 et authentifié par par Cheikh Shouayb Arnaout dans la correction du Mousnad, Hadith Sahih Li Ghayrihi)

(*) C’est à dire les membres de la communauté du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).

عن عبدالله بن مسعود رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : أهل الجنة يوم القيامة عشرون ومائة صف أنتم منها ثمانون صفا
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٤٣٢٨ و صححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : صحيح لغيره

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D’après ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Lorsque vous sentez la fièvre alors éteignez-la avec de l’eau fraîche ». (*)
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°6010 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Sahih)

(*) C’est à dire en appliquant de l’eau fraîche sur le corps.

عن عبدالله بن عمر رضي الله عنهما قال النبي صلى الله عليه و سلم : إذا أحسستم بالحمى فأطفئوها بالماء البارد
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٦٠١٠ و صححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : صحيح

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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Si l’un d’entre vous savait qu’en assistant à la prière avec moi (1) il obtiendrait une chose meilleure qu’une ou deux brebis grasses (2), il y aurait assisté mais ce qu’il obtient comme récompense est bien meilleur que cela ». (3)
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°7984 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans leurs corrections respectives du Mousnad, Hadith Isnad Sahih)

(1) C’est-à-dire à la prière en groupe à la mosquée avec les musulmans.
(2) C’est-à-dire des biens de l’ici-bas.
(3) C’est-à-dire la récompense à la fois dans l’ici-bas et dans l’au-delà.

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه وسلم : لو أن أحدكم يعلم أنه إذا شهد الصلاة معي كان له أعظم من شاة سمينة أو شاتين لفعل فما يصيب من الأجر أفضل
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٧٩٨٤ وصححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : إسناده صحيح

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D’après Chaqiq, ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée) a dit : « À l’époque, lorsqu’un homme parmi nous apprenait dix versets, il ne les dépassait pas avant de connaître leur sens et de les mettre en pratique (*) ».
(Rapporté par Tabari dans son Tefsir n°81 et authentifié par Cheikh Ahmed Chakir dans sa correction de Tefsir Tabari vol 1 p 80 ainsi que par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de Siyar A’lam An Noubala vol 1 p 490, Hadith Rijal Thiqat)

(*) ‘Abdallah Ibn Mas’oud a appris le Coran avec le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et il informe de la manière dont les compagnons apprenaient à l’époque du Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui).
(Mousnad de l’imam Ahmed avec la correction de Cheikh Shouayb Arnaout vol 38 p 467)

Ainsi, il est obligatoire de savoir que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a enseigné aux compagnons à la fois les mots du Coran mais également le sens des versets.
(Majmou’ Al Fatawa de Cheikh Al Islam Ibn Taymiya 13/327)

L’imam Ibn Qayim Al Djawziya (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit : « Les compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous) sont les gens les plus savants de la communauté des sens voulus par Allah dans Son Livre car c’est pour eux qu’il a été révélé, ils sont les premières personnes de la communauté à être concernées par ses versets.
Ils ont certes assisté à l’explication qu’en a fait le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) que ce soit à travers la théorie ou la pratique, ce sont eux les réels arabes éloquents (*).
Ainsi, il ne convient pas de s’écarter de leurs explications des versets du Coran tant que cela est possible ».
(Ighathatou Lahfan fi Masayid Ach Chaytan p 425)

(*) C’est à dire qu’ils maîtrisaient parfaitement la langue arabe dans laquelle le Coran a été révélé.

عن شقيق قال عبدالله بن مسعود رضي الله عنه : كان الرجل منّا إذا تعلّم عشر آيات لم يجاوزهنّ حتّى يعرف معانيهنّ و العمل بهنّ
(رواه الطبري في تفسيره رقم ٨١ و صححه الشيخ أحمد شاكر في تحقيق تفسير الطبري ج ١ ص ٨٠ و صححه أيضًا الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق سير أعلام ج ١ ص ٤٩٠)

حكم : رجاله ثقات

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