Sahih Al Boukhari - Hadith n°4770


D’après Sa ‘îd ben Jubayr, ibn ‘Abbâs (رضى الله عنهما) dit:

Après la révélation de:
Et avertis les gens qui te sont les plus proches.
[Sourate 26 : les poètes, Verset 214]

وَأَنذِرْ عَشِيرَتَكَ الْأَقْرَبِينَ

le Prophète (ﷺ) monta à as-Safa (un petit mont) et se mit à appeler les clans de Quraych:

Ô les Beni Fihr! Ô les Beni!
[En entendant l’appel], ils vinrent et se regroupèrent; quant à ceux qui n’avaient pas pu venir, ils envoyèrent quelqu’un pour voir de quoi il s’agissait.

Une fois, Abu Lahab et le reste des Quraychites arrivés, le Prophète (ﷺ) dit aux présents: « Que dites-vous si je vous annonce qu’il y a dans la vallée des (ennemi) cavaliers qui veulent vous attaquer? allez-vous me croire?Bien sûr! répondirent-ils, car nous n ‘ avons remarqué de ta part que la vérité. Eh bien! je suis un avertisseur pour vous avant [que ne vous soit infligé] un terrible châtiment.

Puisses-tu périr le reste de la journée! s’écria Abu Lahab; est-ce pour cette raison que tu nous as réunis? » C’est alors que fut révélé:

Que périssent les deux mains d’Abu-Lahab et que lui-même périsse.
Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu’il a acquis…
[Sourate Al Masad, les fibres 111 verset 1-5]
‏{‏تَبَّتْ يَدَا أَبِي لَهَبٍ وَتَبَّ * مَا أَغْنَى عَنْهُ مَالُهُ وَمَا كَسَبَ‏}‏

(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4770)

، عَنِ ابْنِ عَبَّاسٍ ـ رضى الله عنهما ـ قَالَ لَمَّا نَزَلَتْ ‏{‏وَأَنْذِرْ عَشِيرَتَكَ الأَقْرَبِينَ‏}‏ صَعِدَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم عَلَى الصَّفَا فَجَعَلَ يُنَادِي ‏ »‏ يَا بَنِي فِهْرٍ، يَا بَنِي عَدِيٍّ ‏ »‏‏.‏ لِبُطُونِ قُرَيْشٍ حَتَّى اجْتَمَعُوا، فَجَعَلَ الرَّجُلُ إِذَا لَمْ يَسْتَطِعْ أَنْ يَخْرُجَ أَرْسَلَ رَسُولاً لِيَنْظُرَ مَا هُوَ، فَجَاءَ أَبُو لَهَبٍ وَقُرَيْشٌ فَقَالَ ‏ »‏ أَرَأَيْتَكُمْ لَوْ أَخْبَرْتُكُمْ أَنَّ خَيْلاً بِالْوَادِي تُرِيدُ أَنْ تُغِيرَ عَلَيْكُمْ، أَكُنْتُمْ مُصَدِّقِيَّ ‏ »‏‏.‏ قَالُوا نَعَمْ، مَا جَرَّبْنَا عَلَيْكَ إِلاَّ صِدْقًا‏.‏ قَالَ ‏ »‏ فَإِنِّي نَذِيرٌ لَكُمْ بَيْنَ يَدَىْ عَذَابٍ شَدِيدٍ ‏ »‏‏.‏ فَقَالَ أَبُو لَهَبٍ تَبًّا لَكَ سَائِرَ الْيَوْمِ، أَلِهَذَا جَمَعْتَنَا فَنَزَلَتْ ‏{‏تَبَّتْ يَدَا أَبِي لَهَبٍ وَتَبَّ * مَا أَغْنَى عَنْهُ مَالُهُ وَمَا كَسَبَ‏}‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۷۷۰)
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