Sahih Mouslim – 18 – Livre du Divorce

D’après Umar Ibn Al-Khattab (qu’Allah soit satisfait de lui) a rapporté:

Quand l’Apôtre d’Allah (ﷺ) s’est éloigné de ses femmes ‘Omar Ibn Al-Khattâb (Radhiya Allhou ‘Anhou) a dit : « Lorsque le Prophète a décidé de se priver de ses femmes pour quelque temps, j’entrai à la mosquée et trouvai les gens tout pensifs et inquiets (les yeux fixés sur le sol qu’ils frappaient à coups de pierres). Ils disaient : « Le Messager d’Allah (ﷺ) a répudié ses femmes ! » Ceci se passait avant la révélation du verset imposant le port du voile. Je me dis alors : « Je dois absolument savoir aujourd’hui la raison de cela ».
‘Omar poursuivit : J’entrai chez ‘Aicha et lui dis : « Ô fille de Abou Bakr ! Oses-tu nuire au Messager d’Allah ? »
Elle répondit : « Pourquoi te mêles-tu de mes affaires, ô Ibn Al-Khattâb ? Occupe-toi plutôt de ta fille (Hafsa) ! (également épouse du Prophète) »
Je me rendis chez Hafsa bint ‘Omar et lui dis : « Ô Hafsa ! Comment oses-tu nuire au Messager d’Allah ? Par Allah, je sais que le Prophète ne t’aime pas et sans moi, il t’aurait répudiée ».
Et Hafsa de se mettre à pleurer. Je lui demandai : « Où est le Messager d’Allah (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) ? »
– « Il est dans son belvédère ».
Je me rendis chez lui et trouvai Rabah, le domestique du Messager d’Allah (ﷺ) assis sur le seuil du belvédère, pendant ses pieds sur un tronc d’arbre creux que le Messager d’Allah (ﷺ) utilisait pour accéder ou descendre de son belvédère. Je l’appelai : « Ô Rabah ! Demande pour moi l’autorisation d’entrer chez le Messager d’Allah! »
Le serviteur regarda tantôt vers moi tantôt vers le belvédère sans dire un mot. Je réitérai ma demande « Ô Rabah ! Demande pour moi l’autorisation d’entrer chez le Messager d’Allah! » et comme je ne reçus aucune réponse, je m’écriai pour la troisième fois : « Ô Rabah ! Demande pour moi l’autorisation d’entrer chez le Messager d’Allah, je crois que le Prophète pense que je suis venu pour lui parler de Hafsa. Par Allah, s’il m’ordonne de couper le cou à Hafsa, je le ferais sans hésiter ». Je haussai la voix, et alors il me fit signe de monter. J’entrai chez le Messager d’Allah (ﷺ) et le trouvai étendu sur une natte. Je m’assis près de lui et il se mit à ajuster son pagne qu’il portait seul sans d’autres vêtements. Je vis alors les traces de la natte dessinées sur son flanc. Je regardai dans la chambre du Messager d’Allah (ﷺ) et ne trouvai qu’une poignée d’orge et une autre d’acacia blond (servant au tannage), ainsi qu’une peau suspendue qui n’a pas encore été tannée. Devant cette scène, je ne pus retenir mes larmes.
« Pourquoi pleures-tu, ô Ibn Al-Khattab ? », demanda le Prophète.
Je répondis : « Ô Messager d’Allah ! Et comment ne pas pleurer en voyant les traces qu’a laissées la natte sur ton flanc et ce belvédère qui ne contient presque rien. Comment ne pas pleurer en comparant ta situation – toi le Messager d’Allah et Son élu, dans ta petite chambre – à celle de César ou Chosroes qui jouissent des fruits et des ruisseaux ? »
– « Ô Ibn Al-Khattab, répliqua le Prophète, ne consens-tu pas que nous aurons la vie future et eux la vie dans ici-bas ? »
– « Si, » dis-je. Lorsque je pénétrai chez lui, poursuivit ‘Omar, je pus remarquer les signes du mécontentement sur son visage et je lui dis : « Ô Messager d’Allah! Pourquoi éprouves-tu trop de peine au sujet des femmes ? Si tu les avais répudiées, Allah est avec toi ainsi que Ses anges, Gabriel, Mika’îl, ainsi que moi, Abou Bakr et tous les Croyants ». Jamais, je n’ai eu auparavant autant de désir de recevoir une confirmation divine pour mes propos. Plus tard, le verset du libre arbitrage fut révélé : {S’il vous répudie, il se peut que son Seigneur lui donne en échange des épouses meilleures que vous…} et {Mais si vous vous soutenez l’une l’autre (‘Aicha et Hafsa) contre le Prophète, alors ses alliés seront Allah, Gabriel et les vertueux d’entre les Croyants et les anges sont par surcroît (son) soutien} (66/4-5). ‘Aicha bint Abou Bakr et Hafsa soutenaient l’une l’autre contre les autres épouses du Prophète. Je lui dis : « Ô Messager d’Allah! Les as-tu répudiées ? »
– « Non », me répondit-il.
« Ô Messager d’Allah, poursuivis-je, je suis entré dans la mosquée et j’ai trouvé les musulmans anxieux, pensifs, disant : ‘Le Messager d’Allah a répudié ses femmes ! ». Puis-je descendre leur annoncer que tu ne les as pas répudiées ? ».
Il me répondit : « Oui, si tu veux ». Je ne cessai de m’entretenir avec lui jusqu’à ce que j’aie vu disparaître les traces de la colère de son visage, il a même souri. L’Envoyé de Dieu avait la plus belle bouche. Puis, le Prophète descendit et je descendis à mon tour, en me collant au tronc, tandis que lui, il descendit si aisément sans le toucher comme s’il marchait sur la terre. Je lui dis: « Ô Messager d’Allah ! Mais tu n’as passé que vingt-neuf jours dans ton belvédère ! » (Le Prophète avait décidé de s’y retirer pendant un mois)
Il répondit : « Le mois est tantôt de vingt-neuf tantôt de trente jours ! »
Alors, je me tins sur la porte de la mosquée et je m’écriai à voix haute : « Le Messager d’Allah n’a pas répudié ses femmes ! » A cette occasion, Allah révéla ce verset (sens du verset): {Quand leur parvient une nouvelle rassurante ou alarmante, ils la diffusent. S’ils la rapportaient au Messager et aux détenteurs du commandement parmi eux, ceux d’entre eux qui cherchent à être éclairés, auraient appris (la vérité (de la bouche du Prophète et des détenteurs du commandement)…} (Coran : 4/83)
Dans cette affaire, poursuivit ‘Omar, j’étais celui qui eut appris la vérité (parmi ceux qui cherchent à être éclairés) et Allah a révélé le verset du libre arbitrage.
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih Mouslim n°1479)

عَنْ عُمَرُ بْنُ الْخَطَّابِ، قَالَ لَمَّا اعْتَزَلَ نَبِيُّ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم نِسَاءَهُ – قَالَ – دَخَلْتُ الْمَسْجِدَ فَإِذَا النَّاسُ يَنْكُتُونَ بِالْحَصَى وَيَقُولُونَ طَلَّقَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم نِسَاءَهُ وَذَلِكَ قَبْلَ أَنْ يُؤْمَرْنَ بِالْحِجَابِ فَقَالَ عُمَرُ فَقُلْتُ لأَعْلَمَنَّ ذَلِكَ الْيَوْمَ قَالَ فَدَخَلْتُ عَلَى عَائِشَةَ فَقُلْتُ يَا بِنْتَ أَبِي بَكْرٍ أَقَدْ بَلَغَ مِنْ شَأْنِكِ أَنْ تُؤْذِي رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَقَالَتْ مَا لِي وَمَا لَكَ يَا ابْنَ الْخَطَّابِ عَلَيْكَ بِعَيْبَتِكَ ‏.‏ قَالَ فَدَخَلْتُ عَلَى حَفْصَةَ بِنْتِ عُمَرَ فَقُلْتُ لَهَا يَا حَفْصَةُ أَقَدْ بَلَغَ مِنْ شَأْنِكِ أَنْ تُؤْذِي رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم وَاللَّهِ لَقَدْ عَلِمْتِ أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم لاَ يُحِبُّكِ ‏.‏ وَلَوْلاَ أَنَا لَطَلَّقَكِ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏.‏ فَبَكَتْ أَشَدَّ الْبُكَاءِ فَقُلْتُ لَهَا أَيْنَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم قَالَتْ هُوَ فِي خِزَانَتِهِ فِي الْمَشْرُبَةِ ‏.‏ فَدَخَلْتُ فَإِذَا أَنَا بِرَبَاحٍ غُلاَمِ رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم قَاعِدًا عَلَى أُسْكُفَّةِ الْمَشْرُبَةِ مُدَلٍّ رِجْلَيْهِ عَلَى نَقِيرٍ مِنْ خَشَبٍ وَهُوَ جِذْعٌ يَرْقَى عَلَيْهِ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم وَيَنْحَدِرُ فَنَادَيْتُ يَا رَبَاحُ اسْتَأْذِنْ لِي عِنْدَكَ عَلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏.‏ فَنَظَرَ رَبَاحٌ إِلَى الْغُرْفَةِ ثُمَّ نَظَرَ إِلَىَّ فَلَمْ يَقُلْ شَيْئًا ثُمَّ قُلْتُ يَا رَبَاحُ اسْتَأْذِنْ لِي عِنْدَكَ عَلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏.‏ فَنَظَرَ رَبَاحٌ إِلَى الْغُرْفَةِ ثُمَّ نَظَرَ إِلَىَّ فَلَمْ يَقُلْ شَيْئًا ثُمَّ رَفَعْتُ صَوْتِي فَقُلْتُ يَا رَبَاحُ اسْتَأْذِنْ لِي عِنْدَكَ عَلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَإِنِّي أَظُنُّ أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ظَنَّ أَنِّي جِئْتُ مِنْ أَجْلِ حَفْصَةَ وَاللَّهِ لَئِنْ أَمَرَنِي رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم بِضَرْبِ عُنُقِهَا لأَضْرِبَنَّ عُنُقَهَا ‏.‏ وَرَفَعْتُ صَوْتِي فَأَوْمَأَ إِلَىَّ أَنِ ارْقَهْ فَدَخَلْتُ عَلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم وَهُوَ مُضْطَجِعٌ عَلَى حَصِيرٍ فَجَلَسْتُ فَأَدْنَى عَلَيْهِ إِزَارَهُ وَلَيْسَ عَلَيْهِ غَيْرُهُ وَإِذَا الْحَصِيرُ قَدْ أَثَّرَ فِي جَنْبِهِ فَنَظَرْتُ بِبَصَرِي فِي خِزَانَةِ رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَإِذَا أَنَا بِقَبْضَةٍ مِنْ شَعِيرٍ نَحْوِ الصَّاعِ وَمِثْلِهَا قَرَظًا فِي نَاحِيَةِ الْغُرْفَةِ وَإِذَا أَفِيقٌ مُعَلَّقٌ – قَالَ – فَابْتَدَرَتْ عَيْنَاىَ قَالَ ‏ »‏ مَا يُبْكِيكَ يَا ابْنَ الْخَطَّابِ ‏ »‏ ‏.‏ قُلْتُ يَا نَبِيَّ اللَّهِ وَمَا لِي لاَ أَبْكِي وَهَذَا الْحَصِيرُ قَدْ أَثَّرَ فِي جَنْبِكَ وَهَذِهِ خِزَانَتُكَ لاَ أَرَى فِيهَا إِلاَّ مَا أَرَى وَذَاكَ قَيْصَرُ وَكِسْرَى فِي الثِّمَارِ وَالأَنْهَارِ وَأَنْتَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم وَصَفْوَتُهُ وَهَذِهِ خِزَانَتُكَ ‏.‏ فَقَالَ ‏ »‏ يَا ابْنَ الْخَطَّابِ أَلاَ تَرْضَى أَنْ تَكُونَ لَنَا الآخِرَةُ وَلَهُمُ الدُّنْيَا ‏ »‏ ‏.‏ قُلْتُ بَلَى – قَالَ – وَدَخَلْتُ عَلَيْهِ حِينَ دَخَلْتُ وَأَنَا أَرَى فِي وَجْهِهِ الْغَضَبَ فَقُلْتُ يَا رَسُولَ اللَّهِ مَا يَشُقُّ عَلَيْكَ مِنْ شَأْنِ النِّسَاءِ فَإِنْ كُنْتَ طَلَّقْتَهُنَّ فَإِنَّ اللَّهَ مَعَكَ وَمَلاَئِكَتَهُ وَجِبْرِيلَ وَمِيكَائِيلَ وَأَنَا وَأَبُو بَكْرٍ وَالْمُؤْمِنُونَ مَعَكَ وَقَلَّمَا تَكَلَّمْتُ وَأَحْمَدُ اللَّهَ بِكَلاَمٍ إِلاَّ رَجَوْتُ أَنْ يَكُونَ اللَّهُ يُصَدِّقُ قَوْلِي الَّذِي أَقُولُ وَنَزَلَتْ هَذِهِ الآيَةُ آيَةُ التَّخْيِيرِ ‏{‏ عَسَى رَبُّهُ إِنْ طَلَّقَكُنَّ أَنْ يُبْدِلَهُ أَزْوَاجًا خَيْرًا مِنْكُنَّ‏}‏ ‏{‏ وَإِنْ تَظَاهَرَا عَلَيْهِ فَإِنَّ اللَّهَ هُوَ مَوْلاَهُ وَجِبْرِيلُ وَصَالِحُ الْمُؤْمِنِينَ وَالْمَلاَئِكَةُ بَعْدَ ذَلِكَ ظَهِيرٌ‏}‏ وَكَانَتْ عَائِشَةُ بِنْتُ أَبِي بَكْرٍ وَحَفْصَةُ تَظَاهَرَانِ عَلَى سَائِرِ نِسَاءِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم فَقُلْتُ يَا رَسُولَ اللَّهِ أَطَلَّقْتَهُنَّ قَالَ ‏ »‏ لاَ ‏ »‏ ‏.‏ قُلْتُ يَا رَسُولَ اللَّهِ إِنِّي دَخَلْتُ الْمَسْجِدَ وَالْمُسْلِمُونَ يَنْكُتُونَ بِالْحَصَى يَقُولُونَ طَلَّقَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم نِسَاءَهُ أَفَأَنْزِلُ فَأُخْبِرَهُمْ أَنَّكَ لَمْ تُطَلِّقْهُنَّ قَالَ ‏ »‏ نَعَمْ إِنْ شِئْتَ ‏ »‏ ‏.‏ فَلَمْ أَزَلْ أُحَدِّثُهُ حَتَّى تَحَسَّرَ الْغَضَبُ عَنْ وَجْهِهِ وَحَتَّى كَشَرَ فَضَحِكَ وَكَانَ مِنْ أَحْسَنِ النَّاسِ ثَغْرًا ثُمَّ نَزَلَ نَبِيُّ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم وَنَزَلْتُ فَنَزَلْتُ أَتَشَبَّثُ بِالْجِذْعِ وَنَزَلَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم كَأَنَّمَا يَمْشِي عَلَى الأَرْضِ مَا يَمَسُّهُ بِيَدِهِ فَقُلْتُ يَا رَسُولَ اللَّهِ إِنَّمَا كُنْتَ فِي الْغُرْفَةِ تِسْعَةً وَعِشْرِينَ ‏.‏ قَالَ ‏ »‏ إِنَّ الشَّهْرَ يَكُونُ تِسْعًا وَعِشْرِينَ ‏ »‏ ‏.‏ فقُمْتُ عَلَى بَابِ الْمَسْجِدِ فَنَادَيْتُ بِأَعْلَى صَوْتِي لَمْ يُطَلِّقْ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم نِسَاءَهُ ‏.‏ وَنَزَلَتْ هَذِهِ الآيَةُ ‏{‏ وَإِذَا جَاءَهُمْ أَمْرٌ مِنَ الأَمْنِ أَوِ الْخَوْفِ أَذَاعُوا بِهِ وَلَوْ رَدُّوهُ إِلَى الرَّسُولِ وَإِلَى أُولِي الأَمْرِ مِنْهُمْ لَعَلِمَهُ الَّذِينَ يَسْتَنْبِطُونَهُ مِنْهُمْ‏}‏ فَكُنْتُ أَنَا اسْتَنْبَطْتُ
(رواه مسلم في صحيحه رقم ۱۴۷۹)

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`Omar ibn `Abdallah écrivit à `Abdallah ibn `Otba, l’informant que Sabi’a (qu’Allah soit satisfait d’elle) lui avait raconté qu’elle était mariée à Sa`id ibn Khawla un homme de la tribu des Banou `Amir ibn Lou’ayy et faisant partie des Compagnons qui avaient assisté à la journée de Badr. Sa`id mourut pendant le Pèlerinage d’Adieu, la laissant enceinte. Peu de temps après la mort de son mari, Soubay`a accoucha. Quand elle fut relevée de ses couches, elle se para dans l’intention de se remarier. Mais, un homme faisant partie des Banou `Abd Addar, en l’occurrence ‘Abou As-Sanabil ibn Ba`kak, vint alors la trouver et lui dit: « Pourquoi cette parure? As-tu donc le désir de te marier? Par Allah! Tu ne seras pas mariable avant l’écoulement de quatre mois et dix jours ». Sabi’a a dit : « Ayant entendu ces propos, le soir, je mis mes vêtements de sortie et me rendis chez le Messager d’Allah (ﷺ), que j’interrogeai sur ce point (de droit). Il m’informa que j’étais mariable du jour où j’avais accouché et me dit de me marier si je veux ».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1484)

Rapporté également par Boukhari dans son Sahih n°5320

عَنِ ابْنِ شِهَابٍ، حَدَّثَنِي عُبَيْدُ اللَّهِ بْنُ عَبْدِ اللَّهِ بْنِ عُتْبَةَ بْنِ مَسْعُودٍ، أَنَّ أَبَاهُ، كَتَبَ إِلَى عُمَرَ بْنِ عَبْدِ اللَّهِ بْنِ الأَرْقَمِ الزُّهْرِيِّ يَأْمُرُهُ أَنْ يَدْخُلَ، عَلَى سُبَيْعَةَ بِنْتِ الْحَارِثِ الأَسْلَمِيَّةِ فَيَسْأَلَهَا عَنْ حَدِيثِهَا وَعَمَّا قَالَ لَهَا رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم حِينَ اسْتَفْتَتْهُ فَكَتَبَ عُمَرُ بْنُ عَبْدِ اللَّهِ إِلَى عَبْدِ اللَّهِ بْنِ عُتْبَةَ يُخْبِرُهُ أَنَّ سُبَيْعَةَ أَخْبَرَتْهُ أَنَّهَا كَانَتْ تَحْتَ سَعْدِ ابْنِ خَوْلَةَ وَهُوَ فِي بَنِي عَامِرِ بْنِ لُؤَىٍّ وَكَانَ مِمَّنْ شَهِدَ بَدْرًا فَتُوُفِّيَ عَنْهَا فِي حَجَّةِ الْوَدَاعِ وَهْىَ حَامِلٌ فَلَمْ تَنْشَبْ أَنْ وَضَعَتْ حَمْلَهَا بَعْدَ وَفَاتِهِ فَلَمَّا تَعَلَّتْ مِنْ نِفَاسِهَا تَجَمَّلَتْ لِلْخُطَّابِ فَدَخَلَ عَلَيْهَا أَبُو السَّنَابِلِ بْنُ بَعْكَكٍ – رَجُلٌ مِنْ بَنِي عَبْدِ الدَّارِ – فَقَالَ لَهَا مَا لِي أَرَاكِ مُتَجَمِّلَةً لَعَلَّكِ تَرْجِينَ النِّكَاحَ إِنَّكِ وَاللَّهِ مَا أَنْتِ بِنَاكِحٍ حَتَّى تَمُرَّ عَلَيْكِ أَرْبَعَةُ أَشْهُرٍ وَعَشْرٌ ‏.‏ قَالَتْ سُبَيْعَةُ فَلَمَّا قَالَ لِي ذَلِكَ جَمَعْتُ عَلَىَّ ثِيَابِي حِينَ أَمْسَيْتُ فَأَتَيْتُ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَسَأَلْتُهُ عَنْ ذَلِكَ فَأَفْتَانِي بِأَنِّي قَدْ حَلَلْتُ حِينَ وَضَعْتُ حَمْلِي وَأَمَرَنِي بِالتَّزَوُّجِ إِنْ بَدَا لِي ‏.‏ قَالَ ابْنُ شِهَابٍ فَلاَ أَرَى بَأْسًا أَنْ تَتَزَوَّجَ حِينَ وَضَعَتْ وَإِنْ كَانَتْ فِي دَمِهَا غَيْرَ أَنْ لاَ يَقْرَبُهَا زَوْجُهَا حَتَّى تَطْهُرَ ‏.‏ ‏
(رواه مسلم في صحيحه رقم ۱۴۸۴)
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D’après Oum Salama (qu’Allah l’agrée), Sabi’a Al Aslamiya (qu’Allah l’agrée) a accouché quelques nuits après la mort de son mari, elle est allé voir le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) et lui a demandé la permission de se marier, il le lui a permit et elle s’est marié.
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1485a)

Rapporté également par Boukhari dans son Sahih n°5320

 عن أُمِّ سَلَمَةَ يَسْأَلُهَا عَنْ ذَلِكَ فَجَاءَهُمْ فَأَخْبَرَهُمْ أَنَّ أُمَّ سَلَمَةَ قَالَتْ إِنَّ سُبَيْعَةَ الأَسْلَمِيَّةَ نُفِسَتْ بَعْدَ وَفَاةِ زَوْجِهَا بِلَيَالٍ وَإِنَّهَا ذَكَرَتْ ذَلِكَ لِرَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَأَمَرَهَا أَنْ تَتَزَوَّجَ ‏
(رواه مسلم في صحيحه رقم ١٤٨٥)
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D’après Zaynab (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Il n’est pas permis à une femme qui croit en Allah et au jour dernier de faire le deuil pour un mort au delà de trois jours sauf pour le mari pour lequel le deuil est de 4 mois et dix jours ».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1486d)

Rapporté également par Boukhari dans son Sahih n°1280

Il n’est pas permis à la femme de se marier durant la période de deuil

Allah a dit: « Ceux d’entre vous que la mort frappe et qui laissent des épouses; celles-ci doivent observer une période d’attente de 4 mois et 10 jours. Passé ce délai, on ne vous reprochera pas comment elles disposeront de leurs propres personnes d’une manière convenable. Et Allah est parfaitement connaisseur de ce que vous faites ».
(Sourate Al Baqara n°2 verset 234)

عن زينب رضي الله عنها قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : لا يحل لامرأة تؤمن بالله واليوم الآخر أن تحد على ميت فوق ثلاث إلا على زوج فإنها تحد عليه أربعة أشهر وعشرا
(رواه مسلم في صحيحه رقم ۱۴۸۶)
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