Sahih Mouslim – 38 – Livre de l’éducation

D’après Samoura Ibn Joundoub (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Les paroles les plus aimées par Allah sont au nombre de quatre, peu importe par laquelle tu commences: Sobhanallah, Al Hamdoulilah, La Ilaha Illa Allah, Allahou Akbar.
Et n’appelles pas ton enfant Yasar ni Rabah ni Najih ni Aflah (1) car quand tu dis : -Est-ce qu’il est là ?- et qu’il n’est pas là, on dit : -Non- (2) ».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2137)

(1) Le prénom Yasar vient de la racine Al Yousr qui signifie la facilité, le contraire de la difficulté.
Le prénom Rabah vient de la racine Ar Ribh qui signifie le bénéfice, le contraire de la perte.
Le prénom Najih vient de la racine An Noujh qui signifie aussi la facilité.
Le prénom Aflah vient de la racine Al Falah qui signifie la réussite.

Le fait de nommer son enfant par ces noms et ceux qui sont dans le même sens est détestable et pas interdit.

(2) C’est à dire que par exemple si on nous pose la question : Est-ce que Aflah est là ?
Et que l’on répond que non alors c’est comme si on disait que ici il n’y a pas de personne qui réussit.

Ce type de réponse est détestable et ne convient pas et ainsi il est détestable de nommer un enfant avec ce type de noms.

Voir Charh Sahih Mouslim de l’imam Nawawi et Awn Al Ma’boud Bi Charh Sounan Abi Daoud (hadith n°4958)

عن سمرة بن جندب رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : أحب الكلام إلى الله أربع : سبحان الله والحمد لله ولا إله إلا الله والله أكبر لا يضرك بأيهن بدأت
ولا تُسَمِّيَنَّ غلامك يَسَارًا ولا رَبَاحًا ولا نَجِيحًا ولا أفلح فإنك تقولُ : أثَمَّ هُوَ ؟ فلا يكونُ فيقولُ : لا
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢١٣٧)
.
D’après Zainab fille de ‘Umm Salama, a rapporté:
Mon nom (était à l’origine) « Bara ». Le Messager d’Allah (ﷺ) m’a donné le nom de « Zainab ». Quand elle est entrée (dans la maison du Prophète d’Allah (ﷺ)), tout comme Zainab, fille de Jahsh (une autre épouse du Prophète) son nom était aussi «Bara», et il lui donna aussi le nom de Zainab.
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2142 a)
عن حَدَّثَتْنِي زَيْنَبُ، بِنْتُ أُمِّ سَلَمَةَ قَالَتْ كَانَ اسْمِي بَرَّةَ فَسَمَّانِي رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم زَيْنَبَ ‏.‏ قَالَتْ وَدَخَلَتْ عَلَيْهِ زَيْنَبُ بِنْتُ جَحْشٍ وَاسْمُهَا بَرَّةُ فَسَمَّاهَا زَيْنَبَ ‏.‏
(رواه مسلم في صحيحه رقم ۲۱۴۲)

.

.
D’après Jabir Ibn ‘Abdillah (qu’Allah les agrée lui et son père) : J’ai demandé la permission de rentrer auprès du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui a dit: « Qui est-ce ? ».
J’ai dit : Moi.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) : « Moi Moi ! ».

Dans une autre version:
C’est comme s’il avait détesté cela (*).
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2155)

(*) Le sens du hadith est que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a détesté que celui qui demande la permission d’entrer dise : -C’est moi- quand on lui demande -Qui est-ce ?-.
Au contraire, lorsque l’on demande la permission d’entrer il convient de se présenter.

عن جابر بن عبدالله رضي الله عنه قال : استأذنتُ على النبيِّ صلَّى اللهُ عليه وسلَّمَ . فقال : من هذا ؟
فقلتُ : أنا .
فقال النبيُّ صلَّى اللهُ عليه وسلَّمَ : أنا أنا !
. وفي روايةٍ : كأنه كره ذلك .
كأنه كره ذلك
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢١٥٥)
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D’après Sahl Ibn Sa’d As Saïdi (qu’Allah l’agrée) : Un homme a regardé par un trou dans la porte du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) alors qu’il avait avec lui un peigne avec lequel il coiffait ses cheveux.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lui a dit: « Si j’avais su que tu regardais je l’aurais planté dans ton oeil. Certes Allah n’a instauré la demande de permission (*) qu’à cause du regard ».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2156)

(*) C’est à dire la demande de permission avant d’entrer chez les gens.

عن سهل بن سعد الساعدي رضي الله عنه أن رجلا اطلع من جحر في باب رسول الله صلى الله عليه وسلم ومع رسول الله صلى الله عليه وسلم مدرى يرجل به رأسه فقال له رسول الله صلى الله عليه وسلم ‏:‏ لو أعلم أنك تنظر طعنت به في عينك إنما جعل الله الإذن من أجل البصر ‏‏ ‏. 
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢١٥٦)
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D’après Jarir (qu’Allah l’agrée): « j’ai interrogé le Prophète concernant le regard involontaire (sur une femme, non-mahram), Il m’a ordonné de détourner
mon regard (*) ».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2159)

(*) C’est à dire: « Ne regarde pas une seconde fois car la première fois n’a pas été préméditée et est donc pardonnée ».

عن جرير رضي الله عنه قال سألتُ رسولَ اللهِ صلَّى اللهُ عليهِ وسلَّمَ عن نظرِ الفُجاءةِ . فأمرني أن أصرفَ بصري .
(رواه صحيح مسلم في صحيحه رقم ۲۱۵۹)
.