Zad Al Ma'ad - Volume 1 » Page 278


D’après ‘Abder Rahman Ibn Chamasa : ‘Oqba Ibn ‘Amir Al Jouhani (qu’Allah l’agrée) a prié pour nous comme imam et, alors qu’il devait s’asseoir, il s’est levé (1).
Les gens ont dit : Sobhanalah ! Sobhanalah ! (2)
Mais il ne s’est pas assis et est resté debout.
À la fin de sa prière, il a fait deux prosternations de la distraction (3) alors qu’il était assis puis quand il a fait le salam il a dit : « Tout à l’heure je vous ai certes entendu dire -Sobhanalah- pour que je me rassois mais la sounna est de faire ce que j’ai fait (4) ».
(Rapporté par Al Hakim dans son Moustadrak n°1215 qui l’a authentifié selon les conditions de Boukhari et Mouslim et l’imam Dahabai l’a approuvé. Il a également été authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de Zad Al Ma’ad vol 1 p 278, Hadith Isnad Sahih)

(1) C’est à dire qu’il s’est levé alors qu’il devait faire le tachahoud après la seconde unité de prière.

(2) Lorsque les hommes veulent indiquer à leur imam qu’il s’est trompé, ils doivent dire -Sobhanalah-.
Et en ce qui concerne les femmes, elles doivent taper des mains comme ceci est mentionné dans un hadith authentique.

(3) Les deux prosternations de la distraction sont deux prosternations que la personne fait à la fin de sa prière lorsqu’une erreur a été commise durant la prière.
Les détails à propos des règles de ces deux prosternations peuvent être trouvés dans les ouvrages de jurisprudence.

(4) C’est à dire que lorsque la personne oublie de faire le premier tachahoud dans la prière et ne s’en rend compte qu’une fois qu’elle s’est relevée alors elle doit poursuivre sa prière et faire deux prosternation de la distraction avant le salam et elle ne doit pas se rasseoir dans ce cas.

عن عبدالرحمن بن شماسة قال : صلى بنا عقبة بن عامر الجهني رضي الله عنه فقام وعليه جلوس فقال الناس : سبحان الله ! سبحان الله !
فلم يجلس ومضى على قيامه فلما كان في آخر صلاته سجد سجدتي السهو وهو جالس فلما سلم قال : إني سمعتكم آنفا تقولون : سبحان الله لكيما أجلس لكن السنة الذي صنعت
(رواه الحاكم في المستدرك رقم ١٢١٥ و صححه على شرط البخاري و مسلم ووافقه الذهبي و صححه لشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق زاد المعاد ج ۱ ص ۲۷۸

حكم : إسناده صحيح

.