۞ Sahih Al Adab Al Moufrad ۞

Sahih Al Adab Al Moufrad par Cheikh Al Albani


D’après ‘Ata Ibn Yassar : Un homme s’est rendu vers ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) et a dit: J’ai demandé une femme en mariage mais elle a refusé de se marier avec moi. Ensuite un autre que moi l’a demandée en mariage et elle a voulu se marier avec lui.
Alors j’ai été pris de jalousie et je l’ai tuée (1). Est-ce que je peux me repentir ?
‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) lui a dit: « Est-ce que ta mère est vivante ? ».
Il a dit: Non
‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit: « Repens toi à Allah (2) et rapproche toi de Lui autant que tu le peux ». (3)
‘Ata Ibn Yassar a dit: Je suis allé questionné ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) : Pourquoi lui as-tu a demandé si sa mère était vivante ?
‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit: « Certes je ne connais aucun acte qui rapproche plus d’Allah que le bon comportement avec la mère ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°4 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad, Hadith Sahih)

(1) Le meurtre fait partie des plus graves péchés.

(2) Les conditions essentielles pour un repentir valide incluent la sincérité, l’arrêt du péché, le regret, la ferme intention de ne pas recommencer, et le repentir avant la mort. En cas de péché impliquant une autre personne, il est nécessaire de réparer l’injustice commise.

(3) C’est-à-dire : Pratique autant de bonnes actions que tu peux.

عن عطاء بن يسار عن عبدالله بن عباس رضي الله عنهما أنه أتاه رجل فقال : إني خطبت امرأة فأبت أن تنكحني وخطبها غيري فأحبت أن تنكحه فغرت عليها فقتلتها فهل لي من توبة ؟
قال عبدالله بن عباس رضي الله عنهما : أمك حية ؟
قال : لا
قال عبدالله بن عباس رضي الله عنهما : تب إلى الله وتقرب إليه ما استطعت
قال عطاء بن يسار : فذهبت فسألت عبدالله بن عباس رضي الله عنهما : لم سألته عن حياة أمه ؟
فقال : إني لا أعلم عملا أقرب إلى الله من بر الوالدة
(رواه البخاري في الأدب المفرد رقم ٤ وصححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد)

حكم : صحيح

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D’après Taysala Ibn Mayas : J’étais avec les Najadites [Kharijites] lorsque j’ai commis des péchés et je pensais que ce ne pouvais être que des grands péchés (c’est à dire que je supposais importantes).
J’ai donc mentionné cela à ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) qui m’a dit : Quels sont ces péchés ?
J’ai dit : Cela et cela.
‘Abdallah (qu’Allah l’agrée) a dit : Ces péchés ne font pas parti des grands péchés.
Les grands péchés sont au nombre de neuf : l’association à Allah, tuer une personne, fuir lors du combat, accuser injustement une femme chaste d’avoir commis la fornication, manger l’usure, manger l’argent de l’orphelin, le ilhad dans la mosquée (*), la personne qui se moque et le fait de faire pleurer ses parents à cause de son mauvais comportement.
Il m’a dit : Est-ce que tu as peur du feu et tu veux rentrer dans le paradis ?
J’ai dit : Oui par Allah !
Il a dit : Est-ce que ton père est vivant ?
J’ai dit : Je n’ai que ma mère avec moi.
Il a dit : Je jure par Allah que si tu lui parles avec douceur et que tu lui offres à manger alors tu rentreras certes dans le paradis tant que tu t’écartes des grands péchés.
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°8 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°6, Hadith Sahih)

(*) Le ilhad signifie ici l’ensemble des désobéissances.
(Voir Majmou Al Fatawa de cheikh Abdel Aziz Ibn Baz vol 3 p 391)

عن طَيْسَلَةُ بْنُ مَيَّاسٍ قَالَ‏:‏ كُنْتُ مَعَ النَّجَدَاتِ، فَأَصَبْتُ
ذُنُوبًا لاَ أَرَاهَا إِلاَّ مِنَ الْكَبَائِرِ، فَذَكَرْتُ ذَلِكَ لِابْنِ عُمَرَ قَالَ‏:‏ مَا هِيَ‏؟‏ قُلْتُ‏:‏ كَذَا وَكَذَا، قَالَ‏:‏ لَيْسَتْ هَذِهِ مِنَ الْكَبَائِرِ، هُنَّ تِسْعٌ‏:‏ الإِشْرَاكُ بِاللَّهِ، وَقَتْلُ نَسَمَةٍ، وَالْفِرَارُ مِنَ الزَّحْفِ، وَقَذْفُ الْمُحْصَنَةِ، وَأَكْلُ الرِّبَا، وَأَكْلُ مَالِ الْيَتِيمِ، وَإِلْحَادٌ فِي الْمَسْجِدِ، وَالَّذِي يَسْتَسْخِرُ، وَبُكَاءُ الْوَالِدَيْنِ مِنَ الْعُقُوقِ‏.‏ قَالَ لِي ابْنُ عُمَرَ‏:‏ أَتَفْرَقُ النَّارَ، وَتُحِبُّ أَنْ تَدْخُلَ الْجَنَّةَ‏؟‏ قُلْتُ‏:‏ إِي وَاللَّهِ، قَالَ‏:‏ أَحَيٌّ وَالِدُكَ‏؟‏ قُلْتُ‏:‏ عِنْدِي أُمِّي، قَالَ‏:‏ فَوَاللَّهِ لَوْ أَلَنْتَ لَهَا الْكَلاَمَ، وَأَطْعَمْتَهَا الطَّعَامَ، لَتَدْخُلَنَّ الْجَنَّةَ مَا اجْتَنَبْتَ الْكَبَائِرَ‏.
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٨ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٦)

حكم : صحيح

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D’après Hicham Ibn ‘Orwa, son père ‘Orwa a dit à propos du verset:
{ Et par miséricorde, rabaisse sur eux l’aile de l’humilité } (1),
le sens de ce verset est : « Ne leur refuse rien de ce qu’ils aiment ». (2)
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°9 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°7, Hadith Sahih Al Isnad)

(1) Allah a dit dans la sourate Al Isra n°18 verset 24 (traduction rapprochée du sens du verset) à propos des parents :
« Et par miséricorde, rabaisse sur eux l’aile de l’humilité ».

قال الله تعالى : وَاخْفِضْ لَهُمَا جَنَاحَ الذُّلِّ مِنَ الرَّحْمَةِ
(سورة الإسراء ٢٤)

(2) C’est une incitation à ne rien refuser à ses parents.

عن هشام بن عن عروةَ قال { وَاخْفِضْ لَهُمَا جَنَاحَ الذُّلِّ مِنَ الرَّحْمَةِ } لا تمتنِعْ من شيءٍ أحبَّاهُ
 (رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٩ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٧)

حكم المحدث : صحيح الإسناد

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D’après Abou Bourda : J’ai vu ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) et un homme du Yémen qui faisait le tawaf autour de la Ka’ba (1) en portant sa mère sur son dos.
Il disait : Je suis pour elle son chameau docile et si sa monture fuit, moi je ne fuis pas !
Puis il a dit : Ô Ibn ‘Omar ! Est-ce que tu penses que je l’ai rétribuée (2) ?
‘Abdallah (qu’Allah l’agrée) a dit : Non et même pas une seule contraction !
Puis ‘Abdallah (qu’Allah l’agrée) a fait le tawaf, il s’est rendu vers le maqam (3) et a fait deux unités de prière puis il a dit : Ô Ibn Abi Moussa (4)! Toutes les deux unités de prière permettent d’expier ce qui les précède (5).
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°11 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°9, Hadith Sahih Isnad)

(1) C’est une adoration qui consiste à faire sept tours autour de la Ka’ba.

(2) C’est à dire : -Est-ce que tu penses que cet acte difficile que je fais pour elle me permet de lui donner complètement le droit qu’elle a sur moi ?-

(3) C’est à dire le -maqam Ibrahim- qui est une petite construction proche de la Ka’ba.

(4) C’est le surnom (kounia) de Abou Bourda.

(5) C’est à dire comme péchés.

عن أبي بردة أنّه شَهِدَ ابنَ عُمرَ ورَجُلٌ يَمانيٌّ يَطوفُ البيتَ حَمَلَ أُمَّهُ وراءَ ظَهْرِهِ يَقولُ: إنِّي لها بَعِيرُها المُذَلَّل، إنْ ذَعِرَتْ رِكابُها لم أَذْعَر، ثُمَّ قال: يا ابنَ عُمرَ، أُتُراني جَزَيْتُها؟ قال: لا، ولا بزَفْرَةٍ واحدةٍ. ثُمَّ طاف ابنُ عُمرَ فأَتَى المَقامَ فصَلَّى ركعتين، ثُمَّ قال: يا ابنَ أبي موسى، إنَّ كلَّ ركعتين تُكَفِّرانِ ما أمامَهُما.
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ١١ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٩)

حكم : صحيح الإسناد

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D’après Abou Darda (qu’Allah l’agrée) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) m’a conseillé neuf choses: «
– N’associe rien à Allah même si on te coupe ou qu’on te brûle
– Ne délaisse pas la prière obligatoire volontairement et celui qui la délaisse volontairement ne bénéficie plus de la protection (1)
– Ne boit pas d’alcool car il est certes la clé de tous les maux
– Obéis à tes parents même s’ils t’ordonnent de leur donner quelque chose de ta vie d’ici-bas (2) alors donne leur
– Ne dispute le pouvoir à ceux qui le détiennent même si tu vois que c’est toi qui a raison
– Ne fuis pas lors de la bataille même si tu dois périr alors que tes compagnons fuient
– Dépense du surplus de tes biens pour ta famille
– Ne lève pas ton bâton de ta famille (3)
– Et fais leur craindre Allah ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°18 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°14)

(1) C’est à dire de la protection et la préservation d’Allah envers son serviteur.
(An Nihaya Fi Gharib Al Hadith de l’imam Ibn Al Athir)

(2) C’est à dire de tes biens de la vie d’ici-bas.

(3) C’est à dire qu’ils doivent te craindre afin que tu puisses les éduquer.
(Voir la version de ce hadith rapporté par l’imam Ahmed, Irwa Al Ghalil n°2026 et Charh Sahih Al Adab Al Moufrad vol 1 p 35/36)

عن أبي الدرداء رضي الله عنه قال : أوصاني رسول الله صلّى الله عليه و سلّم بتسع : لا تشرِكْ باللهِ شيئًا وإن قُطِّعتَ أو حُرِّقتَ ولا تتركنَّ الصَّلاةَ المَكتوبةَ مُتعمِّدًا ومَن تركَها مُتعمِّدًا برِئتْ منهُ الذِّمَّةُ و لا تشربنَّ الخمرَ فإنَّها مفتاحُ كلِّ شرٍّ وأطِعْ والدَيْكَ وإنْ أمراكَ أنْ تخرجَ مِن دُنياكَ فاخرجْ لهُما ولا تنازِعَنَّ ولاةَ الأمرِ وإنْ رأيتَ أنَّكَ أنتَ ولا تفِرَّ مِن الزَّحفِ وإنْ هلكتَ وفَرَّ أصحابُكَ و أنفِقْ مِن طولِكَ على أهلِكَ ولا ترفعْ عصاكَ عن أهلِكَ و أخِفْهُم في اللهِ 
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ١٨ و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ١٤)

حكم : حسن

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D’après Umm Dardâ’, Abû Dardâ (رضي الله عنهما) rapporte : « Le Messager d’Allah (ﷺ) me recommanda neuf choses:

– N’associe rien à Allah même si on doit te couper ou te brûler ;
– Ne délaisse pas volontairement la prière, car celui qui la délaisse volontairement, ne bénéficie plus de protection (d’Allah) ;
– Ne bois de vin (d’alcool) car c’est la clé de tous maux ;
– Obéis à tes parents et même s’ils t’ordonnent de leur donner tout ce que tu possèdes, alors donne-leur ;
– Ne querelle pas les détenteurs de l’autorité même si tu considères que tu pourrais y être apte ;
– Ne fuis pas lors de la rencontre avec l’ennemi même si tu cours à ton péril ou que tes compagnons fuient ;
– Dépense de ton surplus pour ta famille ;
– Ne brandit pas le bâton contre ta famille ;
Plutôt, fais leur (ta famille) craindre Allah (عز وجل) . »
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°18 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°18, Hadith Hasan)

عَنْ أُمِّ الدَّرْدَاءِ، عَنْ أَبِي الدَّرْدَاءِ قَالَ‏:‏ أَوْصَانِي رَسُولُ اللهِ صلى الله عليه وسلم بِتِسْعٍ‏:‏ لاَ تُشْرِكْ بِاللَّهِ شَيْئًا ؛ وَإِنْ قُطِّعْتَ أَوْ حُرِّقْتَ، وَلاَ تَتْرُكَنَّ الصَّلاَةَ الْمَكْتُوبَةَ مُتَعَمِّدًا، وَمَنْ تَرَكَهَا مُتَعَمِّدًا بَرِئَتْ مِنْهُ الذِّمَّةُ، وَلاَ تَشْرَبَنَّ الْخَمْرَ، فَإِنَّهَا مِفْتَاحُ كُلِّ شَرٍّ، وَأَطِعْ وَالِدَيْكَ، وَإِنْ أَمَرَاكَ أَنْ تَخْرُجَ مِنْ دُنْيَاكَ فَاخْرُجْ لَهُمَا، وَلاَ تُنَازِعَنَّ وُلاَةَ الأَمْرِ وَإِنْ رَأَيْتَ أَنَّكَ أَنْتَ، وَلاَ تَفْرُرْ مِنَ الزَّحْفِ، وَإِنْ هَلَكْتَ وَفَرَّ أَصْحَابُكَ، وَأَنْفِقْ مِنْ طَوْلِكَ عَلَى أَهْلِكَ، وَلاَ تَرْفَعْ عَصَاكَ عَنْ أَهْلِكَ، وَأَخِفْهُمْ فِي اللهِ عَزَّ وَجَلَّ‏.‏
( رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ۱۸ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ۱۸)

حكم : حـسـن

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Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) a dit : « On élève le degré du défunt après sa mort et alors il dit : Ô Seigneur ! Qu’est ce que cela ? (*)
Il lui est dit : Ton enfant a demandé pardon en ta faveur ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°36 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°27, Hadith Hasan lil Isnaad)

(*) C’est à dire : D’où me vient cette augmentation de mon rang et de ma récompense ?

عن أبي هريرةَ رضي الله عنه قال : تُرفعُ للميِّتِ بعد موتهِ درجتُهُ فيقولُ : أي ربِّ أيُّ شيءٍ هذه ؟
فيقالُ : ولدك استغفَرَ لك 
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٣٦ و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٢٧)

حكم : حسن الإسناد

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D’après ‘Orwa Ibn Zoubayr : Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) a vu deux hommes et il a dit à l’un d’eux : Qui est cet homme vis-à-vis de toi ?
Il a dit : C’est mon père.
Alors Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) a dit : Ne l’appelle pas par son nom, ne marche pas devant lui et ne t’assieds pas avant lui. (*)
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°44 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°32, Hadith Sahih bil Isnad)

(*) Parmi les comportement à adopter avec ses parents

عن عروة بن الزبير أنَّ أبا هريرةَ رضي الله عنه أَبْصَرَ رَجُلَيْنِ فقال لأَحَدِهما : ما هذا مِنْكَ ؟
فقال : أبي
فقال أبوهريرةَ رضي الله عنه : لا تُسَمِّهِ بِاسْمِهِ ولا تَمْشِ أَمامَهُ ولا تَجْلِسْ قبلَهُ 
( رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٤٤ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٣٢)

حكم : صحيح الإسناد

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D’après ‘Abdallah Ibn ‘Amr (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Le lien de parenté provient du Miséricordieux (1), celui qui le lie alors Il le lie et celui qui le coupe alors Il le coupe.
Il aura le jour de la résurrection une langue éloquente et convaincante (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°54 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°39, Hadith Sahih)

(1) Les mots utilisés en arabe signifient que le lien de parenté (en arabe -Ar Rahim- الرحم) provient du Miséricordieux (en arabe -Ar Rahman- الرحمن) qui est un nom d’Allah.
C’est à dire que ces deux termes proviennent d’une même racine arabe.
Le sens est que le lien de parenté est un effet de la miséricorde d’Allah.
(Voir Touhfatoul Ahwadhi hadith n°1924)

(2) C’est à dire que le lien de parenté aura une langue éloquente et convaincante.

عن عبدالله بن عمرو رضي الله عنهما قال النبي صلى الله عليه و سلم : الرحم شجنة من الرحمن من يصلها يصله و من يقطعها يقطعه لها لسان طلق ذلق يوم القيامة 
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٥٤ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٣٩)

حكم : صحيح

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D’après Al Miqdam Ibn Ma’di Karib (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes Allah vous recommande vos mères (1), puis Il vous recommande vos mères (2), puis Il vous recommande vos pères (3) puis Il vous recommande les personnes les plus proche avant les moins proches (4) ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°60 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°44, Hadith Sahih)

(1) C’est à dire qu’Il vous recommande la bon comportement avec vos mères.

(2) Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a mentionné les mères a deux reprises pour insister sur l’importance du droit de la mère.

(3) Ceci comprend le père mais aussi le grand-père, le père du grand-père…

(4) C’est à dire qu’il faut faire passer en premier les personnes qui nous sont les plus proches.

(Voir Charh Sahih Al Adab Al Moufrad vol 1 p 77)

عن المقدام بن معدي كرب رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : إن الله يوصيكم بأمهاتكم ثم يوصيكم بأمهاتكم ثم يوصيكم بآبائكم ثم يوصيكم بالأقرب فالأقرب 
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٦٠ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٤٤)

حكم : صحيح

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D’après Joubayr Ibn Mout’im (qu’Allah l’agrée), ‘Omar Ibn Al Khatab (qu’Allah l’agrée) a dit alors qu’il était sur le minbar (*): « Apprenez vos généalogies puis liez vos liens de parenté.
Je jure par Allah ! Il peut y avoir entre un homme et son frère un différend, s’il avait su ce qu’il y a entre eux comme lien de parenté ceci l’aurait empêché de transgresser ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°72 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°53, Hadith Hasan al Isnad wasah marfueaan)

(*) C’est à dire qu’il faisait un sermon aux gens.

عن جبير بن مطعم رض الله عنه قال عمر بن الخطاب رضي الله عنه و هو على المنبر : تعلموا أنسابكم ثم صلوا أرحامكم والله إنه ليكون بين الرجل وبين أخيه الشيء ولو يعلم الذي بينه وبينه من داخل الرحم لأوزعه ذلك عن انتهاكه
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٧٢ و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٥٣)

حكم : حسن الإسناد وصح مرفوعا

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D’après Maghra, ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit: « Celui qui pratique la taqwa de son Seigneur (1) et lie ses liens de parenté alors son terme de vie sera retardé (2), son argent sera augmenté et sa famille va l’aimer ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°58 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°43, Hadith Hasan)

(1) La taqwa est un terme qui signifie que la personne va mettre entre elle et le châtiment d’Allah une protection en pratiquant ce qu’Il a ordonné et en délaissant ce qu’Il a interdit.

(2) C’est à dire qu’il va vivre plus longtemps.

عن مغراء قال عبدالله بن عمر رضي الله عنهما : من اتقى ربه ووصل رحمه نسىء في أجله وثرا ماله وأحبه أهله 
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٥٨ و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٤٣)

حكم المحدث : حسن

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D’après Al Miqdad Ibn Al Aswad (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a interrogé ses compagnons sur la fornication.
Ils ont dit: C’est interdit ! Allah et son Messager l’ont interdit.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Qu’un homme commette la fornication avec dix femmes est moins grave qu’il commette la fornication avec la femme de son voisin ».
Et le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) les a interrogé sur le vol.
Ils ont dit: C’est interdit ! Allah et son Messager l’ont interdit.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit alors: « Qu’un homme vole dans dix maisons est moins grave qu’il vole dans la maison de son voisin ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°103 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°76, Hadith Sahih)
عن المقداد بن الأسود رضي الله عنه قال : سأل رسول الله صلى الله عليه وسلم أصحابه عن الزنى
فقالوا : حرام ! حرمه الله ورسوله
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : لأن يزني الرجل بعشر نسوة أيسر عليه من أن يزني بامرأة جاره
وسألهم رسول الله صلى الله عليه وسلم عن السرقة
قالوا : حرام ! حرمه الله ورسوله
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : لأن يسرق من عشرة أهل أبيات أيسر عليه من أن يسرق من بيت جاره
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ١٠٣ وصححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٧٦)

حكم : صحيح

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D’après Nafi’, ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) : Nous avons certes vécu à une époque où la personne n’avait pas plus de droit sur son propre dinar ou dirham que son frère musulman. (1)
Puis, maintenant, l’ici-bas et le dirham sont plus aimés par l’un d’entre-nous que son frère musulman. (2)
J’ai entendu le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) dire : « Combien de voisins seront accrochés à leurs voisins (3) et diront : Ô Seigneur ! Demande à celui-ci pourquoi il m’a fermé sa porte et m’a privé du surplus de ses biens ! ». (4)
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°111 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°81, Hadith Hasan Li Ghayrihi)

(1) C’est une allusion au partage qu’il y avait entre les croyants.

(2) Si ceci a été dit par ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) pour décrire son époque, comment décrirait-il notre époque ?!

(3) C’est-à-dire le jour du jugement.

(4) Ceci sera dit par le voisin concernant son voisin qui ne l’a pas aidé et ne l’a pas soutenu financièrement alors qu’il en était capable.
Alors qu’en sera t-il pour la personne qui n’a pas soutenu une personne avec qui elle a un lien de parenté ou un voisin qui a en plus un lien de parenté ?!
(Voir Charh Sahih Al Adab Al Moufrad vol 1 p 137)

عن نافع قال عبدالله بن عمر رضي الله عنهما : لقد أتى علينا زمان وما أحد أحق بديناره ودرهمه من أخيه المسلم ثم الآن الدنيا والدرهم أحب إلى أحدنا من أخيه المسلم سمعت النبي صلى الله عليه وسلم يقول : كم من جار متعلق بجاره يقول : يا رب ! سل هذا لم أغلق عني بابه ومنعني فضله
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ١١١ وحسنه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٨١)

حكم : حسن لغيره

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D’après Abou Moussa Al Ach’ari, Abdallah Ibn Qasim, (qu’Allah les agrées), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « L’heure ne viendra pas, jusqu’a ce que l’homme tue son voisin et son frère et son père ».
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Moufrad n°87, Hadith Hasan)

عن أبو موسى الأشعري عبدالله بن قيس رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : – لا تقومُ الساعةُ ؛ حتى يقتُلَ الرجلُ جارَه وأخاه وأباه
(رواه الطبراني و الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ۸۷)

حسن

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D’après Abou ‘Amir Al Houmsi : Thawban (qu’Allah l’agrée) disait : « Il n’y a pas deux hommes qui coupent les liens entre eux au-delà de trois jours puis l’un d’entre eux meurt et ainsi ils meurent tous les deux sur cette situation de coupure des liens (*) sans qu’ils ne soient voués à la perdition.
Et il n’y a pas un voisin qui est injuste et accable son voisin au point où cela le pousse à quitter son logement sans qu’il ne soit voué à la perdition ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°127 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°94, Hadith Sahih Al Isnad)

(*) C’est à dire qui si une des deux personnes meurt alors il n’y a plus la possibilité de se réconcilier et ainsi ils mourront forcément tous les deux sans que cette coupure entre eux soit terminée.
(Charh Sahih Al Adab Al Moufrad vol 1 p 156)

عن أبي عامر الحمصي قال : كان ثوبان رضي الله عنه يقول : ما من رجلين يتصارمان فوق ثلاثة أيام فيهلك أحدهما فماتا وهما على ذلك من الصرامة إلا هلكا جميعا وما من جار يظلم جاره ويقهره حتى يحمله ذلك على أن يخرج من منزله إلا هلك
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ١٢٧ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٩٤)

حكم : صحيح الإسناد

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D’après Abou Bakr Ibn Hafs : ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) ne mangeait pas un repas sans qu’il y ait un orphelin à sa table.
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°136 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°102, Hadith Sahîh)
عن أبي بكر بن حفص أنَّ عبدالله بن عمر رضي الله عنهما كان لا يأكلُ طعامًا إلَّا وعلى خِوَانِهِ يَتِيمٌ
( رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ١٣٦ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ١٠٢)

حكم : صحيح الإسناد

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D’après ‘Abdallah Ibn Mass’oud (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Répondez à celui qui vous invite, ne repoussez pas le cadeau et ne frappez pas les musulmans ».
(Rapporté par l’imam Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°157 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°117, Hadith Sahih)
عن عبدالله ابن مسعود رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : أجيبوا الدَّاعيَ ، و لا تَردُّوا الهديةَ ، و لا تَضرِبوا المسلِمينَ
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ١٥٧ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ١١٧)

حكم : صحيح

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Il est également rapporté du compagnon du prophète Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) qu’il a dit: « Le croyant est le miroir de son frère, si il voit en lui un défaut il le corrige ».
(Rapporté par l’imam Boukhari dans Al Adab Al Moufrad et authentifié par cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°188, Hadith Hasan)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال : المؤمِنُ مرآةُ المؤمنِ إذا رأى فيهِ عَيبًا أصلحَهُ
(رواه البخاري في الأدب المفرد و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ١٨٨)

حكم : إسناده حسن

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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Le croyant est le miroir de son frère, le croyant est le frère du croyant ».
(Rapporté par l’imam Boukhari dans Al Adab Al Moufrad et authentifié par cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°189, Hadith Hasan)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم: المؤمن مرآة أخيه ، المؤمن أخو المؤمن
(رواه البخاري في الأدب المفرد و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ١٨٩)

حكم : حسن

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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Je jure par Celui qui détient mon âme dans Sa Main ! Si vous saviez ce que je sais vous rigoleriez peu et vous pleureriez beaucoup » puis il est parti et les gens pleuraient.
Allah lui a révélé : Ô Muhammad ! Pourquoi est-ce que tu fais désespérer Mes serviteurs ?
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est revenu et a dit : « Recevez la bonne nouvelle, oeuvrez avec perfection et tentez de l’atteindre ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°254 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°191, Hadith Sahih)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : و الذي نفسي بيده ! لو تعلمون ما أعلم لضحكتم قليلا و لبكيتم كثيرا ثم انصرف و أبكى القوم
و أوحى الله إليه : يا محمد ! لم تقنط عبادي ؟
فرجع النبي صلى الله عليه و سلم فقال : أبشروا و سدودا و قاربوا
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٢٥٤ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ١٩١)

حكم : صحيح

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D’après ‘Abdallah Ibn Zoubayr (qu’Allah les agrée lui et son père) : Je n’ai jamais vu deux femmes aussi généreuses que ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) et Asma (qu’Allah l’agrée) (*) mais leur générosité était différente.
‘Aicha (qu’Allah l’agrée) rassemblait les choses les unes avec les autres jusqu’à ce qu’elle en ait réuni suffisamment alors elle les distribuait.
Par contre Asma (qu’Allah l’agrée) ne gardait rien pour le lendemain.
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°280 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°214, Hadith Isnad Sahih)

(*) Il s’agit de deux des filles de Abou Bakr (qu’Allah l’agrée).

عن عبدالله بن الزبير رضي الله عنهما قال : ما رأيت امرأتين أجود من عائشة وأسماء رضي الله عنهما وجودهما مختلف
أما عائشة رضي الله عنها فكانت تجمع الشيء إلى الشيء حتى إذا كان اجتمع عندها قسمت
وأما أسماء رضي الله عنها فكانت لا تمسك شيئا لغد
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٢٨٠ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٢١٤)

حكم : إسناده صحيح

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D’après Jabir Ibn ‘Abdillah (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Ô Bani Salima ! (*) Qui est votre chef ? ».
Nous avons dit : C’est Jouddou Ibn Qays même si nous voyons qu’il est avare.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Et quel mal est plus grand que l’avarice ? Votre chef est plutôt ‘Amr Ibn Jamouh (qu’Allah l’agrée) ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°293 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°227, Hadith Sahih)

(*) Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit cela alors qu’il s’adressait aux gens de la tribu de Bani Salima.

عن جابر بن عبدالله رضي الله عنهما قال النبي صلى الله عليه و سلم : من سيدكم يا بني سلمة ؟
قلنا : جد بن قيس على أنا نبخله
قال النبي صلى الله عليه و سلم : و أي داء أدوى من البخل ؟ بل سيدكم عمرو بن الجموح رضي الله عنه
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٢٩٣ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٢٢٧)

حكم : صحيح

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D’après ‘Amr Ibn Al ‘Ass (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) m’a envoyé un message selon lequel il m’ordonnait de préparer ma tenue et mon arme puis de me rendre à lui. Alors j’ai fais cela et je me suis rendu vers lui.
Lorsque je suis arrivé il faisait les ablutions, il a levé le regard vers moi puis l’a baissé et a dit: « Ô ‘Amr! Je veux t’envoyer à la tête d’une armée, ainsi Allah va t’accorder un butin et je souhaite pour toi que tu aies de l’argent bon ».
J’ai dit: Certes je ne suis pas rentré dans l’Islam par envie d’argent, je suis rentré dans l’Islam car je voulais l’Islam et être avec le Messager d’Allah.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Ô ‘Amr! Quelle bonne chose est l’argent bon pour un homme pieux ».
(Rapporté par l’imam Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°299 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°229, Hadith Sahîh)
عن عمرو بن العاص رضي الله عنه قال : بعث إليّ النبي صلى الله عليه وسلم فأمرني أن آخذ علىّ ثيابي و سلاحي ثم آتيه
ففعلت فأتيته و هو يتوضأ فصعد إليّ البصر ثم طأطأ ثم قال : يا عمرو ! إني أريد أن أبعثك على جيش فيغنمك الله و أرغب لك رغبة من المال صالحة
قلت : إني لم أسلم رغبة في المال إنما أسلمت رغبة في الإسلام فأكون مع رسول الله
فقال النبي صلى الله عليه و سلم : يا عمرو ‍! نعم المال الصالح للمرء الصالح
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٢٩٩ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٢٢٩)

حكم : صحيح

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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il ne convient pas à une personne qui a deux visages (*) d’être considérée comme étant digne de confiance ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°313 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°238, Hadith Hasan Sahih)

(*) Ceci est explicité dans le hadith de Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) dans lequel le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Et tu trouves que le pire des gens le jour du jugement auprès d’Allah est celui qui a deux visages: celui qui va vers ceux là avec un visage et vers ceux là avec un autre visage ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3493 et Mouslim dans son Sahih n°2526)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : لا ينبغي لذي الوجهين أن يكون أمينا
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٣١٣ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٢٣٨)

حكم : حسن صحيح

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D’après Abou Bakra (qu’Allah l’agrée), un homme a fait les éloges d’un autre auprès du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui a dit alors: « Malheur à toi, tu as tranché la gorge de ton compagnon » il a répété cela plusieurs fois puis a dit: « Si l’un d’entre vous doit vraiment faire des éloges qu’il dise: Je pense qu’il est comme cela et comme cela si il voit qu’il est vraiment comme ceci et c’est Allah qui le juge, je ne vante le mérite de personne auprès d’Allah ».
(Rapporté par l’imam Boukhari dans Al Adab Al Moufrad et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°253, Hadith Sahih)
عن أبي بكرة رضي الله عنه أن رجلا أثنى على صاحب له عند رسول الله صلى الله عليه و سلم فقال : ويحكَ قطَعتَ عُنُقَ صاحِبِك ، يقولُه مِرارًا إن كانَ أحدُكُم مادِحًا لا مَحالةَ ، فليقُل : أحسَبُ كَذا و كَذا إن كان يَرى أنَّهُ كذلِك و حَسيبُه اللهُ ، و لا يُزَكِّي على اللهِ أحدًا
(رواه البخاري في الأدب المفرد و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٢٥٣)

حكم : صحيح

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D’après Abou Oumama Al Bahili (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui ne fait pas miséricorde à nos jeunes et n’honore pas nos personnes âgées ne fait pas partie de nous ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°356 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°273, Hadith Hasan Sahih)
عن أبي أمامة الباهلي رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : من لم يرحم صغيرنا و يجل كبيرنا فليس منا
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٣٥٦ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٢٧٣)

حكم : حسن صحيح

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D’après Boukayr : J’ai vu ‘Abdallah Ibn Ja’far (qu’Allah les agrée lui et son père) embrasser Zaynab la fille de ‘Omar Ibn Abi Salama alors qu’elle avait deux ans ou à peu près cet âge.
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°365 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°280, Hadith Sahih Al Isnad)
عن بكير أنه رأى عبدالله بن جعفر رضي الله عنهما يقبل زينب بنت عمر بن أبي سلمة وهي ابنة سنتين أو نحوه
( رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٣٦٥ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٢٨٠)

حكم : صحيح الإسناد

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D’après Qoura Ibn Iyas (qu’Allah l’agrée) : Un homme a dit : Certes j’égorge une chèvre (1) et je lui fais miséricorde (2).
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Une chèvre si tu lui fais miséricorde, Allah te fais miséricorde ».
Et il répéta cela deux fois.
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°373 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°287, Hadith Sahih)

(1) C’est à dire afin de la manger.

(2) C’est à dire qu’il ne l’égorge pas devant une autre chèvre, qu’il ne l’égorge qu’après avoir bien aiguisé son couteau…
(Charh Sahih Al Adab Al Moufrad vol 1 p 492)

عن قرة بن إياس رضي الله عنه قال : قال رجل : إني لأذبح الشاة فأرحمها
قال النبي صلى الله عليه و سلم : الشاة أن رحمتها رحمك اللهقال هذا مرتين
( رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٣٧٣ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٢٨٧)

حكم : صحيح

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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) : Un homme est allé voir le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) alors qu’il avait avec lui un enfant qu’il serait contre lui (1).
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Est-ce que tu lui fais miséricorde ? ».
L’homme a dit : Oui.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Eh bien Allah est plus miséricordieux envers toi que tu ne l’es envers cet enfant, Il est le plus miséricordieux des miséricordieux (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°377 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°290, Hadith Isnad Sahih)

(1) C’est à dire qu’il serait contre lui son enfant par tendresse et miséricorde.

(2) Il est rapporté dans un hadith authentique qu’Allah a cent miséricordes.
Il en a fait descendre une seule dans la vie d’ici-bas et cette miséricorde va suffire à toutes les créatures jusqu’à la fin de la vie de l’ici-bas.
Et le jour du jugement, Il va ajouter cette miséricorde aux quatre-vingt dix neuf autres et les cent miséricordes seront pour les croyants.
(Voir le Mousnad de l’imam Ahmed, hadith n°10670)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال : أتى النبي صلى الله عليه و سلم رجل و معه صبي يضمه إليه
فقال النبي صلى الله عليه و سلم : أترحمه ؟
قال : نعم
فقال النبي صلى الله عليه و سلم : فالله أرحم بك منك به و هو أرحم الراحمين
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٣٧٧ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٢٩٠)

حكم : إسناده صحيح

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D’après ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) s’arrêta dans un endroit et un homme a pris l’oeuf d’un rouge-gorge (*).
La mère s’est mis à voler au dessus du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui a dit : « Lequel d’entre vous a angoissé celle-ci en lui prenant son oeuf ? ».
Un homme a dit : Ô Messager d’Allah ! C’est moi qui ai pris son oeuf.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Rends-lui par miséricorde envers elle ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°382 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°295, Hadith Sahih)

(*) C’est le nom d’un petit oiseau.

عن عبدالله بن مسعود رضي الله عنه أن النبي صلى الله عليه وسلم نزل منزلا فأخذ رجل بيض حمرة فجاءت ترف على رسول الله صلى الله عليه وسلم فقال : أيكم فجع هذه بيضتها ؟
فقل رجل : يا رسول الله ! أنا أخدت بيضتها
فقال النبي صلى الله عليه وسلم : اردده رحمة لها
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٣٨٢ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٢٩٥)

حكم : صحيح

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D’après Abdallah Ibn Omar (qu’Allah les agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Le croyant qui se mélange aux gens et patiente à leur mal est meilleur que celui qui ne se mélange pas aux gens et ne patiente pas à leur mal ».
(Rapporté par l’imam Boukhari dans Al Adab Al Moufrad et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°300, Hadith Sahîh)
عن بن عمر رضي الله عنهما قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : المؤمن الذي يخالط الناس و يصبر على أذاهم خير من الذي لا يخالط الناس و لا يصبر على أذاهم
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٣٠٠)

حكم : صحيح

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D’après ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il y a dans le corps du fils de Adam trois cent soixante articulations.
Chaque jour il doit impérativement s’acquitter d’une aumône pour chacune d’entre elles (*) : toute bonne parole est une aumône, le fait qu’un homme aide son frère est une aumône, offrir une gorgée d’eau à boire est une aumône et écarter l’objet gênant du chemin est une aumône ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°422 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°325, Hadith Sahih Li Ghayrihi)

(*) C’est à dire qu’il faut donner chaque jour, pour chaque articulation, une aumône en remerciement envers Allah de nous avoir créé avec ces articulations qui nous permettent de bouger, d’attraper des choses etc…
(Voir par exemple Charh Sahih Al Adab Al Moufrad vol 2 p 8)

عن عبدالله بن عباس رضي الله عنهما قال النبي صلى الله عليه و سلم : في ابن آدم ستون وثلثمائة سلامى على كل واحد في كل يوم صدقة : كل كلمة طيبة صدقة وعون الرجل أخاه صدقة والشربة من الماء يسقيها صدقة وإماطة الأذى عن الطريق صدقة
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٤٢٢ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٣٢٥)

حكم : صحيح لغيره

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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes Allah agrée pour vous trois choses et déteste pour vous trois choses : Il agrée pour vous que vous l’adoriez et que vous ne lui associez rien, que vous vous cramponniez tous au câble d’Allah (*) et que vous conseilliez ceux qu’Allah vous a mis comme gouverneurs.
Et il déteste pour vous: les « on dit », le fait de poser trop de questions et le gaspillage d’argent ».
(Rapporté par l’imam Boukhari dans Al Adab al Moufrad n°442 et authentifié par cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°343, Hadith Sahîh)

(*) Le câble d’Allah, comme l’ont expliqué les savants, est le Coran.

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : إن الله يرضى لكم ثلاثًا ويكرهُ لكم ثلاثًا : يرضى لكم أن تعبدوه ولا تشركوا به شيئًا وأن تعتصموا بحبل الله جميعًا وأن تناصحوا من ولاة الله أمركم . ويكره لكم : قيل و قال وكثرة السؤال وإضاعة المال
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٤٤٢ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٣٤٣)

حكم : صحيح

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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) : Un bédouin est venu et alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « As-tu été pris par Oum Mildam ? (1) ».
Le bédouin a dit : Qu’est ce que Oum Mildam ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « C’est une chaleur entre la peau et la chair ».
Le bédouin a dit : Non.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « As-tu été touché par la migraine ? ».
Le bédouin a dit : Qu’est ce que la migraine ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « C’est un vent qui vient dans la tête et frappe les veines ».
Le bédouin a dit : Non.
Lorsque le bédouin est parti, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Celui à qui il plaît de voir un homme faisant partie des gens du feu, qu’il regarde celui-là (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°495 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°381, Hadith Hasan Sahih)

(1) C’est à dire la fièvre

(2) C’est à dire que le croyant est éprouvé par les maladies, les douleurs et les malheurs et à travers ces choses ses péchés sont expiés.
Mais les péchés de cet homme n’ont pas été expiés par quoi que ce soit de ces choses dans l’ici-bas et ainsi il mérite le châtiment d’Allah dans l’au-delà.

(Voir Charh Sahih Al Adab Al Moufrad vol 2 p 115)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال : جاء أعرابي فقال النبي صلى الله عليه و سلم : هل أخذتك أم ملدم ؟
قال : وما أم ملدم ؟
قال النبي صلى الله عليه و سلم : حر بين الجلد و اللحم
قال : لا
قال النبي صلى الله عليه و سلم : فهل صدعت ؟
قال : و ما الصداع ؟
قال النبي صلى الله عليه و سلم : ريح تعترض في الرأس تضرب العروق
قال : لا
فلما قام قال النبي صلى الله عليه و سلم : من سره أن ينظر إلى رجل من أهل النار أي فلينظره
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٤٩٥ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٣٨١)

حكم : حسن صحيح

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D’après ‘Abdallah Ibn ‘Amr (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il n’y a personne qui tombe malade sans qu’il ne lui soit inscrit l’équivalent de ce qu’il faisait comme oeuvres lorsqu’il était en bonne santé (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°500 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°385, Hadith Sahih)

(*) C’est à dire qu’il est inscrit au malade les bonnes actions qu’il avait l’habitude de faire avant d’être malade et qu’il n’est plus capable de faire.

عن عبدالله بن عمرو رضي الله عنهما قال النبي صلى الله عليه و سلم : ما من أحد يمرض إلا كتب له مثل ما كان يعمل و هو صحيح
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٥٠٠ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم 

حكم : صحيح

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D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il n’y a aucun musulman qu’Allah éprouve dans son corps (1) sans qu’il ne lui soit inscrit les oeuvres qu’il faisait lorsqu’il était en bonne santé et ceci tant qu’il est malade (2).
Et si Allah le guérit, il est nettoyé (3) s’il le fait mourir il lui est pardonné ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°501 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°386, Hadith Hasan Sahih)

(1) C’est à dire par la maladie.

(2) C’est à dire qu’il est inscrit au malade les bonnes actions qu’il avait l’habitude de faire avant d’être malade et qu’il n’est plus capable de faire.

(3) C’est à dire de ses péchés.

Ce hadith montre le mérite qui se trouve dans le fait d’être éprouvé et que cela fait partie des choses qui permettent d’être lavé de ses péchés et d’être pardonné.
(Voir Charh Sahih Al Adab Al Moufrad vol 2 p 122)

عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : ما من مسلم ابتلاه الله في جسده إلا كتب له ما كان يعمل في صحته ما كان مريضا فإن عافاه غسله وإن قبضه غفر له
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٥٠١ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٣٨٦)

حكم : حسن صحيح

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D’après Thawban (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « N’habite pas dans les endroits isolés car certes celui qui vit dans les endroits isolés est comme celui qui habite dans les tombes (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°579 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°451, Hadith Hasan)

(*) C’est à dire que celui qui vit dans les endroits isolés est loin des assises de science, des mosquées…
Par contre dans certaines situations alors ce sera l’inverse, vivre dans des endroits isolés sera mieux si ce que cela entraîne à la base comme effet négatif n’est pas présent.
(Voir Charh Sahih Al Adab Al Moufrad vol 2 p 226/227)

عن ثوبان رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : لا تسكن الكفور فإن ساكن الكفور كساكن القبور
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٥٧٩ و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٤٥١)

حكم : حسن

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D’après Moujahid, ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit : « Si une montagne se comportait de manière injuste avec une autre montagne, alors la montagne injuste serait réduite en poussière (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°588 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°457)

(*) Ceci montre la gravité de l’injustice.
L’imam Al Boukhari (mort en 256 du calendrier hégirien) a classé ce hadith dans son ouvrage Al Adab Al Moufrad dans le chapitre sur l’injustice (chapitre n°268).

عن مجاهد قال عبدالله بن عباس رضي الله عنهما : لو أن جبلا بغى على جبل لدك الباغي
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٥٨٨ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم 

حكم : صحيح

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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Faites vous des cadeaux alors vous vous aimerez ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°594 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°463, Hadith Hasan)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : تهادوا تحابوا
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٥٩٤ و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٤٦٢)

حكم : حسن

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D’après Hisham, d’après son père: J’ai demandé à Aisha:

« Que faisait le prophète صلى الله عليه وسلم chez lui ? ».
Elle dit : « il faisait ce que le hommes font chez eux.
Il reparait ses chaussures, Il cousait ses vêtements ».
(Rapporté par l’imam Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°540 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad, Hadith Sahîh)

عَنْ هِشَامٍ، عَنْ أَبِيهِ قَالَ‏:‏ سَأَلْتُ عَائِشَةَ‏:‏ مَا كَانَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم يَصْنَعُ فِي بَيْتِهِ‏؟‏ قَالَتْ‏:‏ مَا يَصْنَعُ أَحَدُكُمْ فِي بَيْتِهِ‏؟‏ قَالَتْ‏:‏ مَا يَصْنَعُ أَحَدُكُمْ فِي بَيْتِهِ، يَخْصِفُ النَّعْلَ، وَيَرْقَعُ الثَّوْبَ، وَيَخِيطُ‏.‏
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ۵۴۰ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد)

حكم : صحيح

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D’après Al Harith Ibn Souweyd, ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée) a dit : « Si l’un de vous a un dirigeant dont il craint la tyrannie ou l’injustice alors qu’il dise : Ô Allah ! Seigneur des sept cieux et de l’immense Trône ! Soit pour moi une aide contre untel fils d’untel (1) et ses alliés parmi Tes créatures afin qu’aucun d’eux ne me fasse du mal ou de l’injustice. Celui qui se réfugie auprès de Toi est certes vainqueur. Tes louanges sont immenses et il n’y pas d’autre divinité méritant d’être adorée en dehors de Toi (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°707 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°545, Hadith Sahih)

(1) C’est à dire qu’il nomme la personne en question.

(2) En phonétique : Allahoumma Rabba Samawati Sab’ Wa Rabbal ‘Archil ‘Adhim Koun Li Jaran Min (…) Wa Ahzabihi Min Khala’iqika An Yafrouta ‘Alayya Ahadoun Minhoum Aw Yatgha ‘Azza Jarouk Wa Jalla Thana’ouk Wa La Ilaha Illa Ant
Il faut nommer la personne en question à la place des pointillés (…)

En arabe :
اللَّهُمَّ رَبَّ السَّمَاوَاتِ السَبْعِ وَرَبَّ العَرْشِ العَظِيمِ كُنْ لِي جَاراً مِن فلان بن فلان وَأَحْزَابِهِ مِنْ خَلاَئِقِكَ أَنْ يَفْرُطَ عَلَيَّ أَحَدٌ مِنْهُمْ أَو يَطْغَى عَزَّ جَارُكَ وَجَلَّ ثَنَاؤُكَ وَلاَ إِلَهَ إِلاَّ أَنْت

عن الحارث بن سويد قال عبدالله بن مسعود رضي الله عنه : إذا كان على أحدكم إمام يخاف تغطرسه أو ظلمه فليقل : اللهم رب السماوات السبع ورب العرش العظيم كن لي جارا من فلان بن فلان وأحزابه من خلائقك أن يفرط علي أحد منهم أو يطغى عز جارك وجل ثناؤك ولا إله إلا أنت
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٧٠٧ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٥٤٥)

حكم : صحيح

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D’après Sa’id Ibn Joubayr, ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit : « Si tu te rends vers un dirigeant tyrannique dont tu crains le mal alors dis trois fois : Allah est le plus grand. Allah est plus fort que l’ensemble de Ses créatures.
Il est plus fort que la personne dont j’ai peur et dont je crains le mal.
Je demande protection à Allah, Celui en dehors de qui aucune divinité ne mérite d’être adorée, Celui qui empêche les sept cieux de tomber sur la terre et qui ne pourrait le faire qu’avec sa permission, contre le mal de Ton serviteur untel (1), de ses armées, de ses suiveurs et de ses partisans parmi les djinns et les hommes.
Ô Allah ! Sois pour moi une aide contre leur mal.
Tes louanges sont immenses, celui qui se réfugie auprès de Toi est certes vainqueur.
Ton nom est glorifié et il n’y pas de divinité méritant d’être adorée en dehors de Toi (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°708 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°546)

(1) C’est à dire qu’il nomme la personne en question.

(2) En phonétique : Allahou Akbar Allahou A’azzou Min Khalqihi Jami’an Allahou A’azzou Mima Akhafou Wa Ahdharou Wa A’oudhou Billahi Ladhi La Ilaha Illa Houwa Al Moumsikou Samawati Sab’a An Yaqa’na ‘Alal Ardi Illa Bi Idhnihi Min Charri ‘Abdika (…) Wa Jounoudihi Wa Atba’ihi Wa Achya’ihi Min Al Djinni Wal Ins Allahoumma Koun Li Jaran Min Charrihim Jalla Thana’ouk Wa ‘Azza Jarouk Wa Tabaraka Smouk Wa La Ilaha Gheyrouk

C’est à dire qu’à l’endroit des pointillés il faut nommer la personne en question.

En arabe :
اللَّهُ أَكْبَرُ اللَّهُ أَعَزُّ مِنْ خَلْقِهِ جَمِيعًا اللَّهُ أَعَزُّ مِمَّا أَخَافُ وَأَحْذَرُ وَأَعُوذُ بِاللَّهِ الَّذِي لا إِلَهَ إِلاّ هُوَ الْمُمْسِكُ السَّمَاوَاتِ السَّبْعَ أَنْ يَقَعْنَ عَلَى الأَرْضِ إِلاّ بِإِذْنِهِ مِنْ شَرِّ عَبْدِكَ فُلانٍ وَجُنُودِهِ وَأَتْبَاعِهِ وَأَشْيَاعِهِ مِنَ الْجِنِّ وَالإِنْسِ اللَّهُمَّ كُنْ لِي جَارًا مِنْ شَرِّهِمْ جَلَّ ثَنَاؤُكَ وَعَزَّ جَارُكَ وَتَبَارَكَ اسْمُكَ وَلا إِلَهَ غَيْرُكَ

عن سعيد بن جبير قال عبدالله بن عباس رضي الله عنهما : إذا أتيت سلطانا مهيبا تخاف أن يسطو بك فقل : الله أكبر الله أعز من خلقه جميعا الله أعز مما أخاف وأحذر وأعوذ بالله الذي لا إله إلا هو الممسك السماوات السبع أن يقعن على الأرض إلا بإذنه من شر عبدك فلان وجنوده وأتباعه وأشياعه من الجن والإنس اللهم كن لي جارا من شرهم جل ثناؤك وعز جارك وتبارك اسمك ولا إله غيرك ثلاث مرات
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٧٠٨ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم 
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D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) : Un homme a dit auprès du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) : Ô Allah ! Si tu ne me donnes pas de l’argent que je pourrais donner en aumône alors éprouve moi par une épreuve dans laquelle il y aura une récompense.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Sobhanallah ! Tu ne pourrais pas le supporter ! Pourquoi n’as-tu pas dit : Ô Allah ! Accorde nous du bien dans l’ici-bas, du bien dans l’au delà et protège nous du châtiment du feu ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°727 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°559, Hadith Hasan Sahih)

(*) En phonétique : Allahoumma Atina Fi Dounia Hasana Wa Fil Akhirati Hasana Wa Qina ‘Adhaba Nar

En arabe :
اللَّهُمَّ ! آتِنَا فِي الدُّنْيَا حَسَنَةً وَ فِي الآخرَةِ حَسَنَةً وَ قِنَا عَذَابَ النَارِ

عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال : قال رجل عند النبي صلى الله عليه وسلم : اللهم ! إن لم تعطني مالا فأتصدق به فابتليني ببلاء يكون فيه أجر
فقال النبي صلى الله عليه وسلم : سبحان الله ! لا تطيقه ! ألا قلت : اللهم ! آتنا في الدنيا حسنة و في الآخرة حسنة و قنا عذاب النار ؟
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٧٢٧ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٥٥٩)

حكم : حسن صحيح

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D’après Qays Ibn Abi Hazim : ‘Amr Ibn Al ‘As (qu’Allah l’agrée) marchait avec un groupe de ses compagnons lorsqu’ils sont passés vers un âne mort alors il a dit : Je jure par Allah ! Que l’un d’entre vous mange de celui-ci (1) jusqu’à ce qu’il remplisse son ventre est meilleur que de manger la viande d’un musulman (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°736 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°565n Hadith Sahih Al Isnad)

(1) C’est à dire qu’il mange la chair de cet âne mort.

(2) C’est à dire en faisant de la médisance.

L’imam Boukhari (mort en 256 du calendrier hégirien) a classé ce hadith dans son ouvrage Al Adab Al Moufrad dans le chapitre sur la médisance.
La médisance est le fait de dire d’un musulman, en son absence, une chose qu’il n’aimerait pas entendre même si cette chose est vrai.

Voir les Hadiths suivants :
– Qu’est ce que la médisance ? Voir Hadith rapporté par Al Khara’iti et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°4186
– Et le Hadith sur « Tu as certes mangé la chair de ton frère », rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Ghayatoul Maram n°428

عن قيس بن أبي حازم قال : كان عمرو بن العاص رضي الله عنه يسير مع نفر من أصحابه فمر على بغل ميت فقال : والله ! لأن يأكل أحدكم من هذا حتى يملأ بطنه خير من أن يأكل لحم مسلم
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٧٣٦ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٥٦٥)

حكم : صحيح الإسناد

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D’après Abdallah Ibn Dinar, je suis sortit avec Abdallah Ibn Omar (qu’Allah les agrée) vers le marché. Il est passé près d’une petite fille qui chantait alors il a dit: « Certes si Chaytan avait laissé ne serait-ce qu’une seule personne il aurait laissé celle-ci ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°784 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°602, Hadith Hasan)
عن عبد الله بن دينار قال خرجْتُ مع عَبْدِ اللهِ بنِ عمرَ إلى السُّوقِ فمرَّ على جَارِيَةٍ صَغِيرَةٍ تُغَنِّي فقال إِنَّ الشيطانَ لَوْ تركَ أحدًا لَتركَ هَذِهِ
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٧٨٤ و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم

حكم : حسن

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D’après Moutarif Ibn ‘Abdillah, ‘Imran Ibn Hussayn (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit : « Il y a certes dans les subtilités une alternative au mensonge ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°857 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°658, Hadith Sahîh Mawqûf(*))

Mawqûf: Caractère du hadith dont la chaîne de rapporteurs s’arrête au Compagnon (Sahâbî).

Remarque :

Le jugement du fait d’utiliser les subtilités dans les propos dépend de la situation :

1. Si cela mène à une chose interdite alors c’est interdit

Par exemple : Je dois de l’argent à quelqu’un et je ne veux pas lui rendre. Quand on me parle de cela, je dis : Non je n’ai pas pris son argent.
Mon intention est que je n’ai pas pris son argent ici avec moi mais la personne à qui je dis cela comprend qu’il ne m’a pas prêté d’argent.
Ceci est interdit par consensus des savants.
(Al Moughni de l’imam Ibn Qoudama vol 13 p 498 ; Charh Al Aqida Safariniya de Cheikh ‘Otheimine p 572)

2. Si cela mène a une chose obligatoire alors c’est obligatoire

Par exemple : Le fait d’utiliser ce procédé pour protéger un musulman d’un mal qui va le toucher comme dans le hadith de Souwayd Ibn Hanthala (qu’Allah l’agrée) qui a été envoyé ici : (Les subtilités dans les propos 1/2).

3. Si cela permet d’aider à réaliser une chose dans laquelle il y a un bénéfice ou aide a accomplir un besoin alors c’est permis

Par exemple : Une personne que je préfère éviter car elle commet de la médisance vient vers moi et je ne veux pas rester avec elle.
Alors je mets ma main sur ma bouche et je dis : Ma dent ! Ma dent !
Mon intention lorsque je dis cela est que ma main est sur ma dent mais la personne va comprendre que j’ai mal à la dent et que je ne peux donc pas parler avec elle.
(Voir Ighathatoul Lahfan de l’imam Ibn Qayim p 655)

4. Si cela ne rentre dans aucune des trois premières catégories alors il y a une divergences entre les savants

Certains savants disent que c’est permis ; d’autres savants disent que c’est permis mais sans jurer et d’autres disent que c’est interdit car si cela était permis dans tous les cas alors cette pratique va se propager et les gens vont finir par ne plus se faire confiance les uns les autres.
(I’lam Al Mouwaqi’in de l’imam Ibn Qayim vol 5 p 181 ; Charh Al Aqida Safariniya de Cheikh ‘Otheimine p 572)

Ces explications et ce classement en quatre catégories sont tirées de Charh Al Arba’in Nawawiya de Cheikh ‘Otheimine p 241 à 243

عن مطرف بن عبدالله قال عِمْرَانُ بْنُ حُصَيْن رضي الله عنهما : إنَّ في المَعَارِيضِ لمَنْدُوحَةً عَنِ الكَذِبِ
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٨٥٧ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٦٥٨)

حكم : صحيح موقوف

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D’après Nafi’ : ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) frappait son fils pour les erreurs qu’il faisait dans la langue arabe. (*)
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°880 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°676, Hadith Sahîh)

(*) C’est à dire qu’il le corrigeait de manière non violente afin que ceci lui profite et ne lui nuise pas.

عن نافع قال : كان عبدالله بن عمر رضي الله عنهما يَضرِبُ ولدَه على اللَّحنِ
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٨٨٠ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٦٧٦)

حكم : صحيح

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D’après Moundhir Ath Thawri, Mouhammed Ibn Al Hanafiya (mort en 81 du calendrier hégirien) (1) a dit : « N’est pas un sage celui qui ne se comporte pas avec bienséance avec une personne qu’il doit forcément cotoyer jusqu’à ce qu’Allah lui trouve un libération ou une porte de sortie (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°889 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°682, Hadith Sahih)

(1) Il s’agit du fils de ‘Ali Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée).

(2) C’est à dire comme par exemple le conjoint, les enfants, les voisins et les amis…

Le sens voulu est que, en général, ces gens que l’on a pas le choix de côtoyer et fréquenter se comportent parfois bien avec nous et parfois moins bien et ainsi la personne de sagesse est celle qui arrive à se comporter de la meilleure manière et à patienter à leurs éventuels manquements.
(Voir par exemple Fayd Al Qadir, hadith n°7593)

عن منذر الثوري قال محمّد بن الحنفية : ليس بحكيم من لا يعاشر بالمعروف من لا يجد من معاشرته بدا ؛ حتى يجعل الله له فرجا أو مخرجا
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ۸۸۹ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٦۸۲)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) : Nous étions assis auprès du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lorsqu’un homme a éternué et a loué Allah (1).
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lui a dit : « Qu’Allah te fasse miséricorde ! (2) ».
Puis un autre homme a éternué mais il n’a rien dit.
Alors il a dit : Ô Messager d’Allah ! Tu as répondu à l’autre mais tu ne m’as rien dit à moi ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Il a certes loué Allah mais toi tu t’es tu ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°930 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°711, Hadith Sahih)

(1) C’est à dire qu’il a dit : -El Hamdoulilah-, comme ceci est légiféré.

(2) C’est à dire qu’il lui a dit : -Yarhamouka Allah-.

Il est obligatoire de dire cela à la personne qui a éternué et a loué Allah.

(3) Ceci montre qu’on ne fait pas le tachmit (c’est à dire qu’on ne dit pas -Yarhamouka Allah-) à la personne qui éternue mais ne loue pas Allah.

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال : كنا جلوسا عند رسول الله صلى الله عليه و سلم فعطس رجل فحمد الله فقال له رسول الله صلى الله عليه و سلم : يرحمك الله !
ثم عطس آخر فلم يقل له شيئا
فقال : يارسول الله ! رددت على الآخر و لم تقل لي شيئا ؟
قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : إنه حمد الله و سكت
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٩٣٠ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٧١١)

حكم : صحيح

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D’après Abou ‘Abder Rahman, ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée) a dit: « Lorsque l’un d’entre vous éternue, qu’il dise: -Al Hamdoulilah Rabil ‘Alamin-.
Que celui qui répond dise: -Yarhamouka Allah-.
Et qu’il lui réponde: -Yaghfirou Allahou Li Wa Lakoum- ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°934 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°715, Hadith Isnad Sahîh Mawqouf)
عن أبي عبدالرحمن قال عبدالله بن مسعود رضي الله عنه : إذا عطس أحدكم فليقل : الحمد لله رب العالمين
و ليقل من يرد : يرحمك الله
وليقل هو : يغفر الله لي و لكم 
(رواه البخاري في الأدب المفرد رقم ٩٣٤ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٧١٥)

حكم : إسناده صحيح موقوفا

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D’après ‘Abdallah Ibn Yazid, Al Bara Ibn ‘Azib (qu’Allah l’agrée) a dit: « Fait partie de la perfection de la salutation que tu serres la main de ton frère ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°968 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°745)
عن عبد الله بن يزيد قال البراء بن عازب رضي الله عنه : مِنْ تَمَامِ التَّحِيَّةِ أَنْ تُصَافِحَ أَخَاكَ‏.‏
( رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ۹۶۸ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ۷۴۵)
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D’après ‘Abdallah Ibn Yazid, Al Bara Ibn ‘Azib (qu’Allah l’agrée) a dit: « Fait partie de la perfection de la salutation que tu serres la main de ton frère ».
(Rapporté par Boukhari dans Al-Adab Al-Mufrad n°968 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al-Adab Al-Mufrad n°745, Hadith Isnad Sahih Mawqouf)
عن عبد الله بن يزيد قال البراء بن عازب رضي الله عنه : من تمامِ التَّحيَّةِ أن تُصافحَ أخاك
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ۹۶۸ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ۷۴۵)

حكم : إسناده صحيح موقوف

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D’après ‘Adi ibn Arta, « Quand l’un des compagnons du Prophète, (Qu’Allah soit satisfait d’eux), ont leur faisaient des éloges, disaient dans leur invocation « Ô Allah ! Ne me tiens pas rigueur pour ce qu’ils disent. Pardonne-moi mes péchés qu’ils ignorent.»
(Rapporté par l’imam Boukhari dans Al Adab Al Moufrad et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°761 Vol 1 p 284, Hadith Sahîh)
حَدَّثَنَا مَخْلَدُ بْنُ مَالِكٍ، قَالَ‏:‏ حَدَّثَنَا حَجَّاجُ بْنُ مُحَمَّدٍ، قَالَ‏:‏ أَخْبَرَنَا مُبَارَكُ بْنُ فَضَالَةَ، عَنْ بَكْرِ بْنِ عَبْدِ اللهِ الْمُزَنِيِّ، عَنْ عَدِيِّ بْنِ أَرْطَأَةَ قَالَ‏:‏ كَانَ الرَّجُلُ مِنْ أَصْحَابِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم إِذَا زُكِّيَ قَالَ‏:‏ اللهم لا تؤاخذني بما يقولون واغفر لي ما لا يعلمون‏.‏
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٧٦١)

حكم : صحيح

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D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes Al Salam (*) est un nom parmi les noms d’Allah (*). Il l’a mis sur la terre ainsi propagez le salam entre vous ».
(Rapporté par l’imam Boukhari dans Al Adab Al Moufrad et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°764, Hadith Hasan)

(*) Le sens du nom d’Allah Al Salam est Celui qui est exempt de tous les défauts et de tous les manques de par sa perfection, de la perfection de ses attributs et la perfection de ses actes.
(Fiqh Al Asma Al Housna de Cheikh Abder Razaq Al Abad p 190)

عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال النبي صلّى الله عليه و سلم : إن السلام اسم من أسماء الله وضعه الله في الأرض فأفشوا السلام بينكم
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٧٦٤)

حكم : حسن

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D’après Al Miqdad Ibn Al Aswad (qu’Allah l’agrée) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) venait la nuit et alors il passait le salam de manière à ne pas réveiller celui qui dort et à se faire entendre par celui qui est réveillé.
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°1028 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°784, Hadith Sahih)
عن المقداد بن الأسود رضي الله عنه قال : كان النبي صلى الله عليه وسلم يجئ من الليل فيسلم تسليما لا يوقظ نائما ويسمع اليقظان
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ۱۰۲۸ و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ۷۸٤)

حكم : صحيح

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D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) : Certes les gens tapaient aux portes du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) avec leurs ongles.(*)
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°1080 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°824, Hadith Sahîh)

(*) C’est à dire Il faut taper sur la porte doucement

عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال : إنَّ أبوابَ النبيِّ صلَّى اللهُ عليهِ وسلَّم كانت تُقرَعُ بالأظافيرِ
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ١٠٨٠ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٨٢٤)

حكم : صحيح

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D’après ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) : ‘Omar (qu’Allah l’agrée) a demandé la permission d’entrer auprès du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) en disant : Que le Salam soit sur le Messager d’Allah, Salam ‘Alaikoum. Est-ce que ‘Omar peut rentrer ?
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°1085 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°827, Hadith Sahîh)
عن عبدالله بن عباس رضي الله عنهما قال : استأذنَ عمرُ رضي الله عنه على النبيِّ صلَّى اللهُ عليهِ وسلَّمَ فقال : السلامُ على رسولِ اللهِ السلامُ عليكُمْ أَيدخلُ عمرُ
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ١٠٨٥ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٨٢٧)

حكم : إسناده صحيح

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D’après Abou ‘Othman An Nahdi, ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée) a dit : « N’y a t-il pas dans les subtilités un moyen pour le musulman de renoncer au mensonge ? ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°884 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°680, Hadith Sahîh Mawqûf (*))

(*) Mawqûf: Caractère du hadith dont la chaîne de rapporteurs s’arrête au Compagnon (Sahâbî).

عن أبي عثمان النهدي قال عمر بن الخطاب رضي الله عنه : أما المعاريض ما يكفي المسلم من الكذب ؟
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٨٨٤ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٦٨٠)

حكم : صحيح موقوف

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D’après Ibn Abi Moulayka : Lorsqu’il pleuvait, ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) disait : « Ô servante ! Sors ma selle et sors mon vêtement (*) et il disait : – Et Nous avons fait descendre du ciel une eau bénie – ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°1228 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°932, Hadith Isnad Sahîh Mawqouf)

(*) C’est à dire pour qu’ils soient mouillés par la pluie.
(Voir Charh Sahih Al Adab Al Moufrad vol 3 p 341)

عن ابن أبي مليكة عن عبدالله بن عباس رضي الله عنهما أنه كان إذا مطرت السماء يقول : يا جارية ! أخرجي سرجي أخرجي ثيابي ويقول : { وَنَزَّلْنَا مِنَ السَّمَاءِ مَاءً مُبَارَكًا }
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ١٢٢٨ وصححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٩٣٢)

حكم : إسناده صحيح موقوفا

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Oum ‘Alqama a rapporté que « les nièces de ‘Â’icha رضي الله عنها ont été circoncises ; on a demandé à ‘Â’icha رضي الله عنها si l’on [pouvait] appeler quelqu’un pour les divertir, elle a répondu que oui.»

On a donc envoyé ‘Adi qui s’est présenté à elles

Aicha (qu’Allah l’agrée) passa près de la maison [de son frère], le vit chanter et bouger sa tête avec gaieté – et il avait une grosse cheuvelure,
alors elle a dit: « Ouf ! Un diable! Faites le sortir, faites le sortir ».
(Rapporté par l’imam Boukhari dans Al Abab Al Moufrad n°1247 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°945, Hadith Hasan)

أُمَّ عَلْقَمَةَ أَخْبَرَتْهُ، أَنَّ بَنَاتَ أَخِي عَائِشَةَ اخْتُتِنَّ، فَقِيلَ لِعَائِشَةَ‏:‏ أَلاَ نَدْعُو لَهُنَّ مَنْ يُلْهِيهِنَّ‏؟‏ قَالَتْ‏:‏ بَلَى‏.‏ فَأَرْسَلْتُ إِلَى عَدِيٍّ فَأَتَاهُنَّ، فَمَرَّتْ عَائِشَةُ فِي الْبَيْتِ فَرَأَتْهُ يَتَغَنَّى وَيُحَرِّكُ رَأْسَهُ طَرَبًا، وَكَانَ ذَا شَعْرٍ كَثِيرٍ، فَقَالَتْ‏:‏ أُفٍّ، شَيْطَانٌ، أَخْرِجُوهُ، أَخْرِجُوهُ‏.‏
(رواه الطبراني و الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ۸۷)

حكم : حسن

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D’après Abdallah Ibn Abbas (qu’Allah les agrées) a dit concernant le verset: { Et parmi les gens il y en a qui, dénués de science, achètent de plaisants discours (*)}, « il s’agit de « La musique et ce qui lui ressemble ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°1265 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°955, Hadith Sahîh Mawqouf)

(*) Voici le Verset en question:

Allah a dit dans la sourate Louqman n°31 verset 6: « Et parmi les gens il y en a qui, dénués de science, achètent de plaisants discours pour égarer hors du chemin d’Allah et pour le prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant »

قال الله تعالى : ومن الناس من يشتري لهو الحديث ليضل عن سبيل الله بغير علم ويتخذها هزوا أولئك لهم عذاب مهين

عن ابنِ عباسٍ في قولِه عز وجل : { ومن الناسِ من يشتري لهوَ الحديثِ } قال : الغناءُ وأشباهُه
( رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ١٢٦٥ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ۹۵۵)

حكم : صحيح موقوفا

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D’après Abou Waail, ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée) a dit : « La personne à qui on a volé quelque chose ne cesse d’avoir de mauvaises pensées jusqu’à ce que son péché soit plus grand que celui du voleur (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°1289 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°974, Hadith Isnad Sahih )

(*) C’est à dire qu’il ne cesse de se dire : -Je pense que c’est untel qu’il m’a volé ou untel car je l’ai vu dans cet endroit…- et il fait des accusations sans preuves, de la médisance jusqu’à ce que son péché soit à l’arrivée plus grave que le péché du voleur.

عن أبي وائل قال عبدالله بن مسعود رضي الله عنه : ما يزال المسروق منه يتظنى حتى يصير أعظم من السارق
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ١٢٨٩ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٩٧٤)

حكم : إسناده صحيح

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Mou’adh Ibn Jabal (qu’Allah l’agrée) a dit : « Lorsque tu aimes un frère, ne te dispute pas avec lui, ne te comporte pas mal avec lui et n’interroge pas les gens à propos de lui car tu pourrais tomber sur un ennemi à lui qui va t’informer de choses fausses le concernant et ainsi il va vous séparer ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°545 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°424, Hadith Sahih Al Isnad Mawqoufa Warawii ‘Anhu Marfou’an)
عن معاذ بن جبل رضي لله عنه قال : إذا أحببت أخا فلا تماره ولا تشاره ولا تسأل عنه فعسى أن توافي له عدوا فيخبرك بما ليس فيه فيفرق بينك وبينه
( رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٥٤٥ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٤٢٤)

حكم : صحيح الإسناد موقوفاً وروي عنه مرفوعاً

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