۞ Siyar A’lam An Noubala ۞

Siyar aʻlām al-nubalāʼ, En 23 Volumes, de L’imam Chams Din Mohammed Ben Ahmed Ben Othman Al-Dhahabi (Biographies des nobles personnages),Correction du livre par Chou’ayb al-Arnaout (Qu’Allah lui fasse miséricorde.)

Le livre comporte les biographies des grands hommes de l’islam ayant existé jusqu’à l’époque de l’imam adh-Dhahabi (Biographie prophétique, biographies des quatres califes, des compagnons, des disciples), etc


D’après Ibrahim Ibn Sa’d, d’après son père, d’après son grand-père, ‘Ali Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée) a dit le jour de la mort de ‘Abder Rahman Ibn ‘Awf (qu’Allah l’agrée) : « Pars ô Ibn ‘Awf ! Tu as certes atteint le niveau des meilleurs et tu as certes précédé ceux qui sont bien en dessous de ceux-là ». (*)
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de Siyar A’lam An Noubala vol 1 p 90, Hadith Isnad Sahih)

(*) C’est-à-dire qu’il est mort avant que ne surviennent les divergences et les problèmes dans les rangs des musulmans.

عن إبراهيم بن سعد عن أبيه عن جده قال علي بن أبي طالب رضي الله عنه يوم يوم مات عبد الرحمن بن عوف رضي الله عنه : اذهب يا ابن عوف ! فقد أدركت صفوها وسبقت رنقها
(رواه الطبراني وصححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق سير أعلام النبلاء ج ١ ص ٩٠)

حكم : إسناده صحيح

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D’après Ibn Abi Moulayka : J’ai vu Moujahid interroger ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) à propos de l’explication des versets du Coran.
Il avait avec lui ses feuillets et ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) lui disait : « Écris ! ».
Et ceci jusqu’à ce qu’il l’interroge à propos de l’explication du Coran en entier.
(Rapporté par Tabari dans son Tefsir n°107 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de Siyar A’lam An Noubala vol 14 p 168)

Moujahid Ibn Jabr

Moujahid Ibn Jabr était un habitant de La Mecque.
Il a appris le Coran et son explication avec le compagnon ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père).
Il a également étudié avec Abou Houreira, ‘Aicha, Sa’d Ibn Abi Waqqas et autres parmi les compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous).
Il est mort en 104 du calendrier hégirien.
(Voir sa biographie dans Siyar A’lam An Noubala vol 4 p 449)

D’après Aban Ibn Salih, Moujahid Ibn Jabr a dit : « J’ai présenté le Coran à ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) à trois reprises (*) et je m’arrêtais à chaque verset et je l’interrogeais : Pourquoi ce verset est-il descendu ? Quel est son sens ? ».
(Rapporté par Tabari dans son Tefsir n°108 et authentifié par Cheikh Wasiyou Allah ‘Abbas dans sa correction de Fadail As Sahaba n°1866)

(*) Et dans certaines version de ce texte, il a dit : « J’ai présenté le Coran à ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) à trente reprises… ».
(Rapportée par Abou Nou’aym dans Hiliyatoul Awliya vol 3 p 280)

عن ابن أبي مليكة قال : رأيت مجاهدا يسأل عبدالله بن عباس رضي الله عنهما عن تفسير القرآن ومعه األواحه فيقول له عبدالله بن عباس رضي الله عنهما : اكت
حتى سأله عن التفسير كله
(رواه الطبري في تفسيره رقم ١٠٧ و صححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق سير أعلام النبلاء ج ١٤ ص ١٦٨)

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D’après Yazid : Un proche de Maymouna (qu’Allah l’agrée) est entré auprès d’elle et elle a senti provenant de lui l’odeur de la boisson (1).
Elle a dit : « Si tu ne sors pas vers les musulmans pour qu’ils te fouettent (2), alors ne rentre plus jamais auprès de moi ».
(Rapporté par Ibn Sa’d et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de Siyar A’lam An Noubala vol 2 p 244, Hadith Isnad Hasan)

(1) C’est à dire l’odeur de l’alcool.

(2) C’est à dire pour qu’ils t’appliquent la peine prescrite à l’encontre de la personne qui a bu de l’alcool.

Remarque : Le fait d’appliquer la peine prescrite à la personne qui a bu de l’alcool et le fait de brûler le magasin de la personne qui en vend font partie des choses qui dépendent uniquement de la décision du gouverneur musulman ou de la personne qu’il a désigné.
En aucun cas ce n’est le commun des musulmans qui doit pratiquer ce genre de choses.

عن يزيد أن ذا قرابة لميمونة رضي الله عنها دخل عليها فوجدت منه ريح شراب
فقالت: لئن لم تخرج إلى المسلمين فيجلدوك لا تدخل علي أبدا
(رواه ابن سعد و حسنه الشيخ أحمد شاكر في تحقيق سير أعلام النبلاء ج ٢ ص ٢٤٤)

حكم : إسناده حسن

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D’après Abou Al ‘Ala : ‘Othman Ibn Abi Al ‘Ass (qu’Allah l’agrée) a envoyé certains de ses servants pour faire du commerce.
Lorsqu’ils sont revenus, il a dit : « Qu’avez vous ramené ? ».
Ils ont dit : Un commerce, qui lorsqu’on investi un seul dirham, en rapporte dix.
Il a dit : « Qu’est-ce que c’est ? ».
Ils ont dit : Le vin.
Il a dit : « Le vin ! Alors qu’il nous a été interdit de le boire et de le vendre ?! ».
Alors il a ouvert les bouchons des récipients et les a renversé.
(Rapporté par l’imam Dhahabi dans Siyar A’lam An Noubala et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de cet ouvrage vol 2 p 375, Hadith Isnad Hasan)
عن أبي العلاء أن عثمان بن أبي العاص رضي الله عنه بعث غلمانا له تجارا فلما جاؤوا قال : ما جئتم به ؟
قالوا: جئنا بتجارة يربح الدرهم عشرة
قال : وما هي؟
قالوا : خمر
قال : خمر وقد نهينا عن شربها وبيعها ؟!
فجعل يفتح أفواه الزقاق ويصبها
(رواه الإمام الذهبي في سير أعلام النبلاء و حسنه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق هذا الكتاب ج ٢ ص ٣٧٥)

حكم : إسناده حسن

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D’après Salama Ibn Al Akwa’ (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Aujourd’hui (*), le meilleur de nos cavaliers était Abou Qatada et le meilleur de ceux d’entre-nous qui étaient à pied était Salama Akwa’».
(Rapporté par l’imam Dhahabi dans Siyar A’lam Noubala et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de Siyar A’lam An Noubala vol 2 p 449, Hadith Isnad Hasan)

(*) C’est à dire le jour de l’expédition militaire de Dhou Qarad qui a eu lieu durant la sixième année après l’émigration du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) de La Mecque vers Médine.

عن سلمة بن الأكوع رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : خير فرساننا: أبو قتادة، وخير رجالتنا: سلمة بن الأكوع.
(رواه الإمام الذهبي في سير أعلام النبلاء و حسنه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق سير أعلام النبلاء ج ۲ ص ٤٤۹)

حكم : سنده حسن

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D’après Nafi’ : Un homme a dit à ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) : Ô toi le meilleur des gens !
‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit : « Je ne suis pas le meilleur des gens ni le fils du meilleur des gens (1) !
Je suis un serviteur parmi les serviteurs d’Allah. J’ai espoir en Allah et je Le crains.
Vous n’allez donc pas cesser d’être sur un homme (2) jusqu’à ce que vous le fassiez tomber dans la perdition ».
(Rapporté par Abou Nou’aym dans Hiliyatoul Awliya vol 1 p 307 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de Siyar A’lam An Noubala vol 3 p 236, Hadith Bi Sanad Sahih)

(1) Son père était le compagnon ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée).

(2) C’est à dire de lui faire des éloges.

عن نافع أن رجلا قال لعبدالله بن عمر رضي الله عنهما : يا خير الناس !
فقال عبدالله بن عمر رضي الله عنهما : ما أنا بخير الناس ولا ابن خير الناس ولكني عبد من عباد الله أرجو الله وأخافه والله لن تزالوا بالرجل حتى تهلكوه
(رواه أبو نعيم في حلية الأولياء ج ١ ص ٣٠٧ و صححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق سير أعلام النبلاء ج ٣ ص ٢٣٦)

حكم : سنده صحيح

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D’après ‘Ata Ibn As Sa’ib, Ibn Abi Leyla (mort en 148 du calendrier hégirien) a dit : J’ai rencontré cent-vingt compagnons du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) parmi les ansars (*), lorsque l’un d’entre eux était questionné à propos d’une chose, il espérait que son frère allait donner la réponse et ainsi lui éviter d’avoir à répondre.
(Rapporté par Ibn Sa’d et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de Siyar A’lam An Noubala vol 4 p 263, Hadith Isnad Hasan)

(*) Ce sont les compagnons du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui étaient originaires de Médine.

عن عطاء بن السائب قال ابن أبي ليلى : أدركت عشرين ومئة من أصحاب رسول الله صلى الله عليه وسلم من الأنصار إذا سئل أحدهم عن شيء ود أن أخاه كفاه
(رواه ابن سعد و صححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق سير أعلام النبلاء ج ٤ ص ٢٦٣)

حكم : سنده حسن

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D’après Sa’id Ibn Joubeyr, ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit : « Questionnez nous (1) car certes vous n’allez pas nous questionner sur une chose sans que nous ayons auparavant questionné la concernant (2) ».
Un homme a dit : Est-ce qu’il y a de la musique dans le paradis ?
Il a dit : « Il y a dans le paradis des monticules de musc sur lesquels il y a des jeunes filles qui font les louanges d’Allah avec une voix dont aucune oreille n’a jamais entendu l’équivalent ».
(Rapporté par Al Moukhalis et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de Siyar A’lam An Noubala vol 4 p 342, Hadith Isnad Hasan)

(1) C’est à dire : -Questionnez-nous, nous les compagnons du Prophète-.

(2) C’est à dire : -Sans que nous ayons déjà interrogé le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) à propos de cette chose-.

عن سعيد بن جبير قال عبدالله بن عباس رضي الله عنهما قال : سلونا فإنكم لن تسألونا عن شيء إلا وقد سألنا عنه
فقال رجل : أفي الجنة غناء ؟
قال : فيها أكمات من مسك عليهن جوار يحمدن الله بأصوات لم تسمع الآذان بمثلها قط
(رواه المخلِّص و حسنه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق سير أعلام النبلاء ج ٤ ص ٣٤٢)

حكم : سنده حسن

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