۞ Zad Al Ma’ad ۞

ZÂD AL-MA’ÂD FÎ HADYÎ KHAYR AL-‘IBÂD/زاد المعاد في هدي خير العباد

De Ibn al-Qayyim al-Jawziyyah (Qu’Allah fasse Miséricorde)
Vérification, référencement des hadiths et annotations de: Shuʿayb al-Arnā’ūṯ et ʿAbd al-Qādir al-Arnā’ūṯ

La meilleure biographie du Prophète, sallallahu ‘alayhi wa sallam, selon cheikh al-Uthaymin. (Qu’Allah fasse Miséricorde)


D’après Chaqiq : ‘Ali Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée) faisait le tekbir après la prière du fajr du jour de ‘Arafat (*) jusqu’à la prière du ‘asr du dernier jour du Tachriq et il faisait le tekbir après le ‘asr.
(Rapporté par Ibn Abi Chayba dans son Mousannaf n°5748 et Il a été authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de Zad Al Ma’ad vol 1 p 433, Hadith Isnad Sahih)

La période durant laquelle est légiféré le tekbir précis (mouqayid)

Le tekbir précis (mouqayid) est légiféré de la prière du sobh du jour de ‘Arafat (c’est à dire le neuvième jour du mois de Dhoul Hijja) et se termine après le prière du ‘asr du troisième jour du Tachriq (c’est à dire le treizième jour du mois de Dhoul Hijja)

Cheikh Al Islam Ibn Taymiya (mort en 728 du calendrier hégirien) a dit : « L’avis juste parmi les avis des savants est que les gens font le tekbir du fajr du jour de ‘Arafat jusqu’à la fin des jours du Tachriq car ceci est une chose sur laquelle les grands compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous) sont en consensus ».
(Majmou’ Al Fatawa 24/222)

عن شقيق عن علي: أنه كان يكبر بعد صلاة الفجر يوم عرفة إلى صلاة العصر من آخر أيام التشريق.
(رواه ابن أبي شيبة في المصنف رقم ٥٧٤٨ ٥و صححه لشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق زاد المعاد ج ۱ ص ٤۳۳)

حكم : إسناده صحيح

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D’après ‘Abder Rahman Ibn Chamasa : ‘Oqba Ibn ‘Amir Al Jouhani (qu’Allah l’agrée) a prié pour nous comme imam et, alors qu’il devait s’asseoir, il s’est levé (1).
Les gens ont dit : Sobhanalah ! Sobhanalah ! (2)
Mais il ne s’est pas assis et est resté debout.
À la fin de sa prière, il a fait deux prosternations de la distraction (3) alors qu’il était assis puis quand il a fait le salam il a dit : « Tout à l’heure je vous ai certes entendu dire -Sobhanalah- pour que je me rassois mais la sounna est de faire ce que j’ai fait (4) ».
(Rapporté par Al Hakim dans son Moustadrak n°1215 qui l’a authentifié selon les conditions de Boukhari et Mouslim et l’imam Dahabai l’a approuvé. Il a également été authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de Zad Al Ma’ad vol 1 p 278, Hadith Isnad Sahih)

(1) C’est à dire qu’il s’est levé alors qu’il devait faire le tachahoud après la seconde unité de prière.

(2) Lorsque les hommes veulent indiquer à leur imam qu’il s’est trompé, ils doivent dire -Sobhanalah-.
Et en ce qui concerne les femmes, elles doivent taper des mains comme ceci est mentionné dans un hadith authentique.

(3) Les deux prosternations de la distraction sont deux prosternations que la personne fait à la fin de sa prière lorsqu’une erreur a été commise durant la prière.
Les détails à propos des règles de ces deux prosternations peuvent être trouvés dans les ouvrages de jurisprudence.

(4) C’est à dire que lorsque la personne oublie de faire le premier tachahoud dans la prière et ne s’en rend compte qu’une fois qu’elle s’est relevée alors elle doit poursuivre sa prière et faire deux prosternation de la distraction avant le salam et elle ne doit pas se rasseoir dans ce cas.

عن عبدالرحمن بن شماسة قال : صلى بنا عقبة بن عامر الجهني رضي الله عنه فقام وعليه جلوس فقال الناس : سبحان الله ! سبحان الله !
فلم يجلس ومضى على قيامه فلما كان في آخر صلاته سجد سجدتي السهو وهو جالس فلما سلم قال : إني سمعتكم آنفا تقولون : سبحان الله لكيما أجلس لكن السنة الذي صنعت
(رواه الحاكم في المستدرك رقم ١٢١٥ و صححه على شرط البخاري و مسلم ووافقه الذهبي و صححه لشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق زاد المعاد ج ۱ ص ۲۷۸

حكم : إسناده صحيح

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