Jami’ at-Tirmidhi – 45 – Livre des Mérites du Coran
Oubay (qu’Allah l’agrée) ne lui a pas répondu et a allégé sa prière puis il est allé vers le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) et lui a dit: Salam ‘Alayka ô Messager d’Allah.
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « ‘Alayka Salam, ô Oubay ! Qu’est ce qui t’a empêché de me répondre lorsque je t’ai appelé ? ».
Oubay (qu’Allah l’agrée) a dit: Ô Messager d’Allah ! j’étais certes en train de prier.
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « N’as-tu pas trouvé dans ce qu’Allah m’a révélé -Répondez à Allah et son Messager lorsqu’ils vous appellent vers ce qui vous donne vie- ? (1) ».
Oubay (qu’Allah l’agrée) a dit: Certes et je ne recommencerai pas si Allah le veut.
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: Aimerais-tu que je t’apprenne une sourate dont il n’a pas fait descendre l’équivalent que ce soit dans la thora, dans l’injil dans le zabour ou dans le fourqan (3) ».
Oubay (qu’Allah l’agrée) a dit: Certes ô Messager d’Allah !
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Que récites-tu dans ta prière ? ».
Oubay (qu’Allah l’agrée) a récité Oum Al Quran (2) alors le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Je jure par Celui qui détient mon âme dans Sa main, Allah n’a rien révélé qui lui soit égal dans la thora, dans l’injil, dans le zabour et dans le fourqan (3), elle est certes les septs répétés et le Coran grandiose qu’il m’a été donné ».
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°2875 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Tirmidhi, Hadith Sahîh)
(1) Sourate Al Anfal n°8 verset 24.
(2) C’est à dire qu’il a récité la sourate Al Fatiha n°1.
(3) La thora est le livre qu’Allah a révélé à Moussa.
L’injil est le livre qu’Allah a révélé à Issa Ibn Maryam.
Le zabour est le livre qu’Allah a révélé à Daoud.
Le fourqan est un nom du Coran.
(*) Ce Hadith est une explication du verset de sourate Al Hijr n°15 verset 87
Allah a dit dans la sourate Al Hijr n°15 verset 87: « Nous t’avons certes donné les septs répétés et le Coran grandiose ».
قال الله تعالى : ولقد آتيناك سبعا من المثاني والقرآن العظيم
(سورة الحجر ٨٧)
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : وعليك السلام ما منعك يا أبي أن تجيبني إذ دعوتك ؟
فقال : يا رسول الله ! إني كنت في الصلاة .
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : فلم تجد فيما أوحى الله إلي أن استجيبوا لله وللرسول إذا دعاكم لما يحييكم
قال : بلى ولا أعود إن شاء الله .
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : أتحب أن أعلمك سورة لم ينزل في التوراة ولا في الإنجيل ولا في الزبور ولا في الفرقان مثلها ؟
قال: نعم يا رسول الله !
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : كيف تقرأ في الصلاة ؟ فقرأ أم القرآن
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : والذي نفسي بيده ما أنزل الله في التوراة ولا في الإنجيل ولا في الزبور ولا في الفرقان مثلها وإنها سبع من المثاني والقرآن العظيم الذي أعطيته
(رواه الترمذي في سننه رقم ٢٨٧٥ و صححه و صححه أيضاً الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : صحيح
Il en a descendu deux versets par lesquels il a clôturé la sourate Al Baqara (1).
S’ils sont lus dans une maison durant trois nuits (2) alors Chaytan ne s’approche pas de cette maison ».
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°2882 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Tirmidhi)
(1) Il s’agit de la sourate n°2
(2) C’est à dire qu’ils sont récités dans chacune des trois nuits.
(Touhfatoul Ahwadhi Charh Sounan Tirmidhi)
(رواه الترمذي في سننه رقم ٢٨٨٢ و حسنه و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : صحيح
(Rapporté par Tirmidhi qui l’a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Tirmidhi n°2891, Hadith Hasan)
(1) C’est à dire une personne qui lisait cette sourate avec assiduité.
(Fayd Al Qadir, hadith n°2279)
(2) Il s’agit de la sourate Al Moulk n°67.
(رواه الترمذي في سننه و حسنه و حسنه أيضاً الشيخ الألباني في صحيح الترمذي رقم ٢٨٩١)
حكم : حسن
À chaque fois qu’il allait commencer à réciter une sourate dans la prière, il leur récitait – Qoul Houwa Allahou Ahad – (3) jusqu’à la fin de la sourate puis ensuite il récitait une autre sourate avec elle et il faisait ceci dans toutes les unités de prière.
Ses compagnons lui ont parlé et ont dit : Certes tu récites cette sourate et ensuite tu vois qu’elle ne te suffit pas et alors tu récites une autre sourate.
Soit tu récites celle-là soit tu la délaisses et tu en récites une autre.
Il a dit : Je ne vais pas la délaisser. Si vous voulez que je sois votre imam, je le serai mais si vous détestez cela alors je vous laisse.
Mais ils voyaient qu’il était le meilleur d’entre-eux et ont détesté qu’un autre que lui soit leur imam.
Lorsque le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est venu les voir, ils l’ont informé de cela et alors il a dit : « Ô untel ! Qu’est-ce qui t’empêche de faire ce que tes compagnons t’ont ordonné ? Et qu’est-ce qui te pousse à réciter cette sourate dans chaque unité de prière ? ».
L’homme a dit : Ô Messager d’Allah ! Certes je l’aime ! (4)
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Certes cet amour que tu lui portes te fera entrer dans le paradis ».
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°2901 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Tirmidhi, Hadith Hasan Sahih)
(1) Les Ansars sont les compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous) qui étaient originaires de Médine.
(2) Qouba est un quartier de Médine dans lequel il se trouve une mosquée dans laquelle il est particulièrement méritoire de prier.
(3) Il s’agit de la sourate Al Ikhlas n°112.
(4) C’est-à-dire – Certes j’aime cette sourate –
فكلمه أصحابه فقالوا : إنك تقرأ بهذه السورة ثم لا ترى أنها تجزيك حتى تقرأ بسورة أخرى فإما أن تقرأ بها وإما أن تدعها وتقرأ سورة أخرى
قال : ما أنا بتاركها إن أحببتم أن أؤمكم بها فعلت وإن كرهتم تركتكم
وكانوا يرونه أفضلهم وكرهوا أن يؤمهم غيره
فلما أتاهم النبي صلى الله عليه وسلم أخبروه الخبر فقال : يا فلان ! ما يمنعك مما يأمر به أصحابك ؟ وما يحملك أن تقرأ هذه السورة في كل ركعة ؟
فقال : يا رسول الله ! إني أحبها
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : إن حبها أدخلك الجنة
(رواه الترمذي في سننه رقم ٢٩٠١ وصححه وصححه أيضاً الشيخ الألباني في تحقيق سنن الترمذي)
حكم : حسن صحيح
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°2910 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Tirmidhi Hadith Sahîh)
Les savants ont mentionné qu’il y a au moins 320 000 lettres dans le Coran.
(Voir Tefsir Ibn Kathir vol 1 p 53, Al Itqan de l’imam Souyouti p 146)
(*) Il faut préciser, que certains textes mentionnent qu’en plus des dix bonnes actions, la personne qui lit le Coran obtient également pour chaque lettre du Coran qui est lue que dix péchés lui soient effacés.
(رواه الترمذي في سننه رقم ٢٩١٠ و صححه و صححه أيضاً الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم :صحيح
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°2914 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Tirmidhi, Hadith Hasan Sahih)
(*) C’est à dire dans le paradis.
(رواه أبو الترمذي في سننه رقم ۲۹۱۴ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : حسن صحيح
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°2917 et authentifié par cheikh Albani dans Sahîh Tirmidhi, Hadith Hasan)
(*) L’imam ‘Abder Raouf Al Mounawi a dit dans Fayd Al Qadir (hadith n°8956) que le sens de cela est: « qu’il invoque après avoir terminé le Coran par les invocations qui sont rapportées ou bien à chaque fois qu’il lit un verset sur la miséricorde il demande à Allah sa miséricorde, à chaque fois qu’il lit un verset sur le châtiment il demande protection contre le châtiment et ainsi de suite ».
Pour appuyer le premier sens qui a été mentionné par l’imam Mounawi il est bon de citer le récit suivant:
D’après Thabit Al Bounani, lorsque Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) terminait le Coran il rassemblait ses enfants et les gens de sa maison et il invoquait pour eux.
(Rapporté par Said Ibn Mansour dans ses Sounan n°27 et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Nataij Al Afkar vol 3 p 173, par l’imam Nawawi dans Al Adhkar p 88 et par Cheikh Albani dans Lafdatoul Kabad p 7)
(رواه الترمذي في سننه رقم ٢٩١٧ و حسنه و حسنه أيضاً الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : حسن
عن ثابت البناني قال : كان أنس بن مالك رضي الله عنه إذا ختم القرآن جمع ولده و أهل بيته و دعا لهم
(رواه سعيد ابن منصور في سننه رقم ٢٧ و صححه الحافظ ابن حجر نتائج الأفكار ج ٣ ص ١٧٣ و الإمام النووي في كتاب الأذكار ص ٨٨ و الشيخ الألباني في لفدة الكبد ص ٧)
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°2919 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Tirmidhi, Hadith Sahîh)
(*) L’imam Tirmidhi (mort en 279) a dit : Le sens de ce hadith est que celui qui lit le Coran à voix basse est mieux que celui qui le lit à voix haute car les savants disent que l’aumône cachée est meilleure que l’aumône apparente car ainsi la personne est à l’abri de l’ostentation et de l’auto-satisfaction.
Par contre il faut souligner que parfois l’aumône apparente peut être meilleure que l’aumône cachée si elle présente un intérêt ou un avantage comme le fait que les gens prennent exemple sur celui qui fait l’aumône.
Ainsi de la même manière dans certaines situations la récitation du Coran à voix haute (tant qu’elle ne gêne personne) peut-être meilleure que la récitation à voix basse s’il y a quelqu’un qui écoute et profite de cette récitation.
(Voir Touhfatoul Ahwadhi Charh Sounan Tirmidhi et Charh Sounan Abi Daoud de cheikh Al Abad cours n°162)
(رواه الترمذي في سننه رقم ٢٩١٩ و حسنه و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : صحيح
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°2920 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par cheikh Albani dans Sahîh Tirmidhi, Hadith Sahîh)
(1) Il s’agit de la sourate Al Isra n°17.
(2) Il s’agit de la sourate Zoumar n°39.
(رواه الترمذي في سننه رقم ٢٩٢٠ و حسنه و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : صحيح