Riyad as-Salihine - Hadith n°0022
Commentaire du hadith : Dans ce hadith on cite le cas d’une femme appelé Al Ghmidya qui était venue d’elle-même se dénoncer pour subir le châtiment prévu par la loi et qui est, en l’occurrence, la mort par lapidation. Il y a eu d’ailleurs d’autres cas pareils enregistrés par l’histoire de la juridiction islamique, tel celui de Ma’iz. Cela semble incroyable à quiconque n’est pas pleinement convaincu des vérités de l’Islam. Or un musulman sait que ce monde est éphémère et que ses joies et ses misères ne pèsent rien devant celles de l’au-delà. C’est pourquoi il préfère subir le châtiment de ses fautes dans ce monde dans l’espoir d’en être acquitté dans l’autre. La réponse du Prophète au calife ‘Omar est bien significative à ce sujet. Il lui a dit en effet que le repentir de cette malheureuse pécheresse suffirait à blanchir soixante dix des pécheurs de Médine. C’est cette foi profonde et sincère qui fait d’ailleurs que de tels châtiments ne se justifient en pratique que très rarement à tel point qu’on les mentionne dans les livres d’histoire alors que la chronique quotidienne des faits divers nous annonce chaque jour plus d’horreurs à cause du délaissement de la législation divine jugée par des ignorants sans foi si scrupule comme un signe de rétrogradation et d’obscurantisme. Cela démontre bien l’efficacité de la juridiction islamique pour assurer la propreté morale et la sécurité dans une société effectivement musulmane alors que les autres législations ont largement prouvé leur faillite totale dans les pays qui se disent civilisés où les crimes, les viols et autres actes de banditisme se comptent par milliers à la minute.
Cela veut dire qu’on ne s’exile plus de la Mecque car elle est désormais terre d’Islam.
(Ryad As Salihine Hadith n°22)
(رياض الصالحين رقم ۳)