Sahih Al Boukhari – 04 – Livre des Ablutions
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°152)
(1) AL khalaa اَلْخَلآءَ, ce terme arabe signifie endroit désertique.
(2) Idaawa إِدَاوَةً, c’est un petit récipient fabriqué à partir du cuir.
(3) ‘Anaza عَنَزَةً, c’est une petite lance ou baillonette.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۵۲)
Le Messager d’Allah (ﷺ) dit: « Quand l’un de vous boit, qu’il n’expire pas dans le vase; en allant dans un lieu d’aisance, qu ‘ il ne touche pas sa verge avec sa main droite et qu’il ne se nettoie pas [les parties intimes] à l’aide de la main droite.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°153)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۵۳)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°156)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۵۶)
(Rapporté par l’imam Boukhari dans son Sahih n°157)
Le sens de «une fois une fois» est qu’il lavait chaque membre une fois.
Remarque: Il a aussi été rapporté qu’il est permis de varier le nombre de lavage d’un membre à l’autre.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٥٧)
(Rapporté par l’imam Boukhari dans son Sahih n°158)
Le sens de «deux fois deux fois» est qu’il lavait chaque membre deux fois.
Remarque: Il a aussi été rapporté qu’il est permis de varier le nombre de lavage d’un membre à l’autre.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٥٨
« Lorsque l’un d’entre vous fait les ablutions qu’il mette de l’eau dans son nez puis qu’il la rejette. Celui qui s’essuie après un besoin avec des pierres qu’il le fasse en nombre impaire et lorsque l’un d’entre vous se réveille de son sommeil qu’il lave sa main avant de la rentrer dans le récipient de ses ablutions car l’un d’entre vous ne sait pas où sa main a passée la nuit ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°162)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٦٢)
(Rapporté par l’imam Boukhari dans son Sahih n°185)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٨٥)
Une fois ma tante m’emmena chez le Prophète (ﷺ) et dit: « Ô Messager d’Allah (ﷺ)! Le flls de ma soeur a mal. »
Alors il (ﷺ) m’essuya la tête (avec sa main) et pria [Allah] de m’accorder la bénédiction.
ll fit ensuite des ablutions mineures et moi de boire de l’eau qui restante, je me mis debout, derrière lui [son dos] et je pus voir le sceau de la prophétie entre ses deux épaules, et il était comme le « Zir-al-Hijla » (signifie «œuf d’une perdrix.»)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°190)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۹۰)
‘Amr Ibn ‘Amir Al Ansari a dit : Et vous comment faisiez-vous ?
Anas (qu’Allah l’agrée) a dit : Les ablutions suffisaient à l’un d’entre nous tant qu’il n’avait pas eu de hadath. (*)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°214)
(*) C’est à dire tant qu’il n’avait pas fait une chose qui annulait les ablutions.
Ce hadith montre qu’il est recommandé, et pas obligatoire, de faire les ablutions pour chaque prière même si on est déjà en état d’ablutions.
L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit : « Le fait de faire les ablutions pour chaque prière est recommandé. Il y a un consensus des savants sur cela ».
(Charh Sahih Mouslim vol 3 p 103)
قال عمرو بن عامر الأنصاري : كيف كنتم تصنعون ؟
قال أنس رضي الله عنه : يجزئ أحدنا الوضوء ما لم يحدث
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢١٤)
« Oh! que si! l’un d’eux [insistait] à ne pas se préserver de son urine; quant à l’autre, il pratique la namima (*). »
Et il demanda ensuite de lui apporter une branche de palmier…; il la casse en deux et posa sur chaque tombe un morceau. On lui demande: « Ô Messager de d’Allah? Pourquoi tu as fait cela? Peut-être qu’on leur allégera les supplices, tant que ces morceaux ne seront pas desséchés (ou: jusqu’à ce que ces deux morceaux se desséchent).»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°216)
(*) Le mot namima (النميمة) est un mot qui a été mal compris par beaucoup car ils l’ont confondus avec la médisance (الغيبة). En effet la namima est le fait de rapporter les propos des gens les uns sur les autres avec l’objectif de nuire entre eux tandis que la médisance est de mentionner la personne en son absence par une chose qu’elle n’aimerait pas entendre et cela même si ce qui a été dit est vrai.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۱۶)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°223)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۲۳)
Elle l’enlève (c-a-d s’il est sec, le sang), ensuite elle le frotte (avec le bout des doigts) avec de l’eau, puis elle verse de l’eau dessus (c-a-d elle le lave), puis elle prie avec »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°227)
Ce qu’il y a à prendre du hadîth :
• L’obligation de laver le sang des règles sur les vêtements et le corps pour la femme.
• Le lavage se fait avec de l’eau.
• Si après le lavage une trace du sang persiste sur le vêtement ou le corps, cela ne nuit pas au parachèvement de la purification, à la validité de la prière
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۲۷)
« Ô Messager d’Allah (ﷺ)! je suis une femme dont Ie sang menstruel ne cesse point, je ne suis jamais en état de pureté, Dois-je laisser la prière? »
« Non, lui dit le Messager d’Allah (ﷺ), ce sang vient d’une veine (métrorragies), il n’a rien à voir avec les menstrues. [Donc], lorsque tes menstrues arrivent, tu laisseras la prière; mais une fois [leur période habituelle] terminée, tu laveras le sang, après quoi, tu prieras! »
[Hichâm (L’un des Narrateurs du Hadith)]: Et mon père de rapporter (le Prophète (ﷺ) lui a dit): après quoi, tu feras des ablutions mineures pour chaque prière jusqu’à ce que revienne ledit moment.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°228)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۲۸)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°242)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٤٢)