Sahih Al Boukhari – 23 – Livre des Funérailles
C’est une tunique qui lui a servi de linceul et lorsque sa tête était couverte ses pieds se découvraient et lorsque l’on couvrait ses pieds sa tête se découvrait. (2)
Hamza (qu’Allah l’agrée) (3) a également été tué alors qu’il était meilleur que moi.
Puis il nous a été donné de la vie d’ici-bas ce qui nous a été donné et je crains que ce soit les récompenses de nos bonnes actions qui nous aient été avancées puis il se mis à pleurer au point où il délaissa le repas (4).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1275)
(1) C’est à dire au moment de la rupture du jeûne.
(2) C’est à dire que la pauvreté était telle qu’ils n’ont pas pu lui trouver un tissu assez grand pour faire un linceul correcte.
(3) Il s’agit de Hamza Ibn Abdel Moutallib (qu’Allah l’agrée) qui était l’oncle du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
Lui et Mous’ab Ibn ‘Oumayr (qu’Allah les agrée tous les deux) sont morts durant la bataille de Ouhoud qui a opposé les musulmans aux associateurs durant la troisième année après l’émigration du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) de La Mecque vers Médine.
(4) C’est à dire qu’il a craint que la récompense de ses bonnes actions ne lui ai été accordée dans la vie d’ici-bas et que ceci le prive de la récompense dans l’au-delà car lui a connu la richesse après avoir connu la pauvreté contrairement aux deux compagnons qu’il a mentionné qui eux n’ont connu que la pauvreté et qu’il considérait comme étant meilleurs que lui.
(Voir par exemple Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 3 p 248)
وقُتِلَ حمزةُ رَضِيَ اللهُ عنهُ وهو خيرٌ مِنِّي ثمّ أُعْطِينا من الدنيا ما أُعْطِينَا وقد خشيت أن تكونَ حسناتنا عُجِّلَتْ لنا ثمّ جعل يبكي حتّى تركَ الطعامَ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٢٧٥)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1280)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n° 1486d
Il n’est pas permis à la femme de se marier durant la période de deuil
Allah a dit: « Ceux d’entre vous que la mort frappe et qui laissent des épouses; celles-ci doivent observer une période d’attente de 4 mois et 10 jours. Passé ce délai, on ne vous reprochera pas comment elles disposeront de leurs propres personnes d’une manière convenable. Et Allah est parfaitement connaisseur de ce que vous faites ».
(Sourate Al Baqara n°2 verset 234)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٢٨٠)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lui a envoyé comme réponse qu’il faut lui passer le salam et lui dire: « Certes c’est à Allah qu’appartient ce qu’Il a pris. C’est à Lui qu’appartient ce qu’Il a donné et chacun a, auprès de Lui, un terme de vie déterminé.
Ainsi patiente et recherche par cela la récompense d’Allah ». (2)
Elle a renvoyé quelqu’un pour informer qu’elle a juré qu’il devait venir alors il s’est levé et il y avait avec lui: Sa’d Ibn Oubada, Mou’adh Ibn Jabal, Oubay Ibn Ka’b, Zayd Ibn Thabit et d’autres hommes (qu’Allah les agrée tous).
L’enfant a été levé vers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) alors qu’il tremblait comme l’eau tremble dans son récipient. (3)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) s’est alors mis à pleurer et Sa’d (qu’Allah l’agrée) lui a dit: Ô Messager d’Allah! Qu’est-ce que ceci? (4)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Ceci est une miséricorde qu’Allah met dans les coeurs de Ses serviteurs et certes ce n’est qu’aux miséricordieux parmi Ses serviteurs qu’Allah fait miséricorde ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1284)
(1) Si cette fille du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est Zaynab (qu’Allah l’agrée) alors son fils est ‘Ali Ibn Abi Al ‘Ass Ibn Rabi’.
Et si cette fille est Rouqaya (qu’Allah l’agrée) alors son fils est ‘Abdallah Ibn ‘Othman Ibn ‘Affan.
Ils sont tous les deux morts durant la vie du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(Minnatoul Moun’im Charh Sahih Mouslim vol 2 p 47)
(2) En phonétique: Inna Lillahi Ma Akhadh Wa Lahou Ma A’ta Wa Koulloun ‘Indahou Bi Ajalin Mousamma Faltasbir Wal Tahtasib
En arabe:
إنَّ للهِ مَا أَخَذَ وَلَهُ مَا أَعْطَى وَكُلٌّ عِنْدَهُ بِأَجَلٍ مُسَمًّى فَلْتَصْبِرْ وَلْتَحْتَسِبْ
(3) C’est-à-dire qu’il avait des convulsions.
(4) C’est-à-dire que Sa’d (qu’Allah l’agrée) croyait que tous les pleurs lors des décès étaient interdits et ainsi il a pensé que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) avait oublié et a voulu lui rappeler cela.
(Minnatoul Moun’im Charh Sahih Mouslim vol 2 p 47)
فأرسل يقرىء السلام ويقول : إن لله ما أخذ وله ما أعطى وكل عنده بأجل مسمى فلتصبر ولتحتسب
فأرسلت إليه تقسم عليه ليأتينها فقام ومعه : سعد بن عبادة ومعاذ بن جبل وأبي بن كعب وزيد بن ثابت ورجال رضي الله عنهم
فرفع إلى رسول الله صلى الله عليه وسلم الصبي ونفسه تتقعقع كأنها شن ففاضت عيناه
فقال سعد رضي الله عنه : يا رسول الله ! ما هذا ؟
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : هذه رحمة جعلها الله في قلوب عباده وإنما يرحم الله من عباده الرحماء
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٢٨٤)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1292)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°927
Ce hadith concerne la personne qui a laissé comme consigne que l’on fasse des lamentations sur lui après sa mort ou qui n’a pas laissé la consigne de ne pas faire de lamentations sur lui alors qu’il savait que les gens le font généralement.
(Ahkam Al Janaiz vol 1 p 41)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٢٩٢)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1294)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٢٩٤)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1296)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٢٩٦)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) l’a pris, l’a embrassé et l’a senti.
Puis nous sommes rentrés chez lui plus tard alors que Ibrahim était à l’agonie.
Alors les yeux du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ont pleuré.
‘Abder Rahman Ibn ‘Awf (qu’Allah l’agrée) a dit: Même toi ô Messager d’Allah?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Ô Ibn ‘Awf ! Ceci est certes une miséricorde ».
Puis il a dit: « Certes l’oeil pleure et le coeur est triste mais nous ne disons que ce qui satisfait notre Seigneur. Et nous sommes certes très tristes de nous séparer de toi ô Ibrahim ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1303)
(*) C’est à dire Ibrahim, le fils du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui est mort alors qu’il était petit.
فأخذ رسول الله صلى الله عليه وسلم إبراهيم فقبله وشمه
ثم دخلنا عليه بعد ذلك وإبراهيم يجود بنفسه فجعلت عينا رسول الله صلى الله عليه وسلم تذرفان فقال له عبد الرحمن بن عوف رضي الله عنه : وأنت يا رسول الله ؟
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : يا ابن عوف ! إنها رحمة
ثم أتبعها بأخرى فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : إن العين تدمع والقلب يحزن ولا نقول إلا ما يرضي ربنا وإنا بفراقك يا إبراهيم لمحزنون
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٠٣)
Sahl Ibn Hounayf et Qais ibn Saad (qu’Allah les agrées) étaient assis dans la ville d’Al-Qadisiya. Un convoi funéraire passa devant eux et ils se sont levés.
On leur a dit que c’est le cortège d’un homme du pays, c’est-à-dire un « dhimmî », (un non-musulman « protégés », sous la protection des musulmans)
Ils eurent alors cette réponses : « Un convoi funéraire passa près du Prophète (ﷺ) alors il s’est levé.
Quelqu’un a dit: C’est certes le convoi funéraire d’un juif.
Le Prophète (ﷺ) a dit: « Ne s’agit-il pas d’une âme ? ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1312)
La parole du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui): -Ne s’agit-il pas d’une âme ?- doit être comprise au regard de tous les hadiths rapportés sur le sujet:
– Voir Boukhari dans son Sahih n°1311 et Mouslim dans son Sahih n°960
– Il y a dans la mort une frayeur et ceci qu’il s’agisse du convoi funéraire d’un musulman ou d’un mécréant
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣١٢)
Il est sorti avec ses compagnons à l’endroit de la prière, les a mis en rang et a prié sur lui 4 tekbir.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1333)
La prière mortuaire (salat janaza) est une prière qui se prie debout, sans faire d’inclinaison ni de prosternation et elle se compose de 4 tekbir (c’est à dire qu’on dit 4 fois -Allahou Akbar-)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°951
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٣٣)
Alors deux anges viennent à lui. Ils le font asseoir et lui disent: Que disais-tu concernant cet homme Muhammad ?
Le croyant dit: J’atteste qu’il est le serviteur d’Allah et son Messager.
Alors il lui est dit: Regarde ta place dans le feu, Allah te l’a changée pour une place dans le paradis; et il les verra toutes les deux (*).
Par contre s’il s’agit d’un mécréant ou d’un hypocrite il va dire: Je ne sais pas ! Je disais sur lui ce que les gens disaient.
Alors il lui sera dit: Tu n’as pas eu de connaissances et tu ne t’es pas instruit.
Puis il sera frappé d’un coup de barre de fer entre les deux oreilles et va pousser un cri qui est entendu par toute chose sauf par les humains et les djinns ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1338)
(*) C’est à dire qu’il voit sa place au paradis et la place qui lui était réservée en enfer s’il y était entré.
إذا انصرفوا أتاه ملكان فيقعدانه فيقولان له : ما كنت تقول في هذا الرجلِ محمد ؟
فأما المؤمن فيقول : أشهد أنه عبدالله ورسوله
فيُقال له : انظر إلى مقعدك من النار أبدلك الله به مقعدًا من الجنة ؛ فيراهما جميعا
وأما الكافر أو المنافق فيقول : لا أدري ! كنت أقول ما يقول الناس فيه
فيُقال : لا دريت ولا تليت ثم يُضرب بمطرقة من حديد ضربة بين أذنيه فيصيح صيحة يسمعها من يليه إلا الثقلين
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٣٨)
“Reviens vers lui et dis-lui de mettre sa main sur les poils d’un taureau ; il aura pour chaque poil que sa main couvrira, une année de plus à vivre“.
« [L’ange ayant transmis le message], lorsque Moïse entendit ces propos. il dit : “Et qu’y aura-t-il après ?”
L’ange de la mort lui répondit : “La mort”. Moïse dit alors : “Alors, autant mourir maintenant“. Il demanda, cependant, à Allah de le rapprocher à un jet de pierre de la Terre sainte. »
Abû Hurayra ajouta : « L’Envoyé d’Allah (ﷺ) a dit : “Si j’étais là-bas (près de la Terre sainte), je vous aurai montré sa tombe sur le bord du chemin près la dune rouge.” »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1339)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۳۳۹)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1363)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٦٣)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°1365)
(1) Celui qui se suicide par étranglement
(2) Celui qui se suicide en se poignardant
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۳۶۵)
« Certes lorsque l’un d’entre vous meurt, il est présenté à sa place le matin et le soir. Si il fait partie des gens du paradis alors il est dans le paradis et si il fait partie des gens du feu alors il est dans le feu et il lui est dit: Ceci est ta place jusqu’à ce qu’Allah te ressuscite le jour du jugement ».
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°1379)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٧٩)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1380)
(1) C’est à dire : Avançez moi vers ce qu’Allah m’a préparé comme bienfaits et récompenses.
La personne pieuse quitte la vie de l’ici-bas vers ce qui est meilleur car en effet lors de sa mort il a reçu la bonne nouvelle et il est dit à son âme : -Reçois la bonne nouvelle de la miséricorde d’Allah et de sa satisfaction-. Ainsi il est pressé et impatient d’obtenir ce qui lui a été promis.
(2) C’est une parole de regret de la personne qui sait qu’elle est amenée vers les châtiments de la tombe.
Parmi ces châtiments le fait que la tombe va se resserrer sur lui au point où ses côtes vont se croiser et une porte vers le feu lui sera ouverte.
(Voir Charh Riyad Salihin de Cheikh ‘Otheimine, hadith n°942)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٨٠)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1385)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۳۸۵)
Si l’un d’entre nous avait fait un rêve alors il le racontait et le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) disait: « Comme le veut Allah ».
Un jour il nous a demandé: « Lequel d’entre vous a fait un rêve cette nuit ? ».
Nous avons dit: Non, personne n’a fait de rêve.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Cette nuit j’ai certes vu en rêve deux hommes qui sont venus à moi et ont pris mes deux mains et ils m’ont emmené jusqu’à la terre sainte. Il y a avait un homme assis et un homme debout qui avait dans sa main un crochet en fer qu’il enfonçait dans la joue de l’autre jusqu’à atteindre sa nuque puis il faisait la même chose avec son autre joue et la première joue reprenait sa forme initiale et lui recommençait. J’ai dit: Qu’est ce que ceci ? Ils ont dit: Viens.
Alors nous sommes partis jusqu’à arriver vers un homme couché sur le dos et il y avait un homme debout près de sa tête qui tenait une pierre et lui fracassait la tête avec. Lorsqu’il le frappait il allait ensuite ramasser la pierre et avant qu’il ne soit revenu la tête de l’homme couché reprenait sa forme initiale et alors il le frappait de nouveau. J’ai dit: Qu’est ce que ceci ? Ils ont dit: Viens.
Alors nous sommes partis jusqu’à arriver vers une anfractuosité qui ressemblait à un four à pain, sa partie supérieure était serrée et sa partie inférieure était large et il y avait un feu qui était attisé en dessous. Quand le feu se ravivait, la cavité gonflait et allait presque déborder et lorsqu’il se calmait elle reprenait sa place. À l’intérieur il y avait des hommes nus et des femmes nues. J’ai dit: Qui sont ces gens ? Ils ont dit: Viens.
Alors nous sommes partis jusqu’à arriver vers un fleuve de sang au milieu duquel il y avait un homme et sur la rive il y avait un homme debout qui tenait des pierres dans ses mains. Celui qui était dans le fleuve se mettait en face de lui et lorsqu’il voulait sortir, l’autre homme lui tirait une pierre dans la bouche qui la ramenait à l’endroit où il était. Et à chaque fois qu’il voulait sortir il lui tirait une pierre dans la bouche qui la ramenait à l’endroit où il était. J’ai dit: Qui est-ce ? Ils ont dit: Viens.
Alors nous sommes partis jusqu’à arriver vers un jardin vert dans lequel il y avait un arbre immense au pied duquel il y avait un vieil homme et des enfants. Il y avait également un homme proche de l’arbre qui avait devant lui un feu qu’il alimentait.
Les deux hommes qui m’accompagnaient m’ont fait monter dans l’arbre et m’ont fait rentrer dans une maison. Je n’avais jamais vu de maison plus belle. Dans cette maison il y avait des hommes âgés, des jeunes, des femmes et des enfants.
Ensuite les deux hommes qui m’accompagnaient m’ont fait monter dans l’arbre et m’ont fait rentrer dans une maison qui était encore meilleure et plus belle. Il y avait dedans des vielles personnes et des jeunes.
J’ai dit: Vous m’avez fait voyager cette nuit, informez moi sur ce que j’ai vu !
Ils ont dit: Oui, celui que tu as vu avec la joue déchirée était un grand menteur, il mentait et son mensonge se propageait jusqu’à l’horizon. Il lui sera fait cela jusqu’au jour de la résurrection.
Celui que tu as vu se faire fracasser la tête est un homme à qui Allah a enseigné le Coran et qui dormait la nuit pour lui et ne le mettait pas en pratique le jour. Il lui sera fait cela jusqu’au jour de la résurrection.
Ceux que tu as vu dans l’anfractuosité sont ceux qui commettent la fornication, celui que tu as vu dans le fleuve est celui qui mange l’usure. Le vieil homme auprès de l’arbre était Ibrahim (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) et les enfants qui étaient autour de lui sont les enfants des gens. Celui qui attisait le feu était Malik, le gardien du feu. La première maison dans laquelle tu es rentré était la maison de la plupart des croyants. Cette seconde maison est la maison des martyrs et je suis Jibril et voilà Mikail. Lève ta tête.
Alors j’ai levé ma tête et il y avait au dessus de moi comme un nuage.
Ils m’ont dit: Ceci est ta demeure.
J’ai dit: Laissez moi rentrer dans ma demeure.
Ils ont dit: Il te reste une partie de ta vie à vivre, si tu l’avais complétée tu serais entré dans ta demeure.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1386)
Remarque : Il est rapporté un long hadith (ci-dessus) dans lequel le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a mentionné que le fait de connaître le Coran et de ne pas le lire la nuit et de ne pas le mettre en pratique la journée est une cause du châtiment de la tombe.
(Voir Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 3 p 406)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٨٦)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1388
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1004
قال النبي صلى الله عليه و سلم : نعم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٨٨)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1391)
(1) C’est à dire avec le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) et ‘Omar (qu’Allah l’agrée) qui sont enterrés chez elle.
(2) C’est le nom du cimetière de Médine qui est à proximité de la mosquée du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(3) C’est à dire qu’elle ne souhaitait pas qu’on lui fasse des éloges à cause du fait qu’elle soit enterrée avec le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et ses deux compagnons et que ceci soit un mérite pour elle.
Elle craignait en effet de ne pas mériter les éloges qui pourraient lui être faits.
Ceci montre la modestie de ‘Aicha (qu’Allah l’agrée).
(Voir Fath Al Bari 3/258)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٩١)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1393)
(*) c’est à dire qu’ils ont trouvé les fruits de leurs actes qu’ils soient bons ou mauvais.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٩٣)