Sahih Al Boukhari – 56 – Livre du Combat (pour la Cause d’Allah)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°2790)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۷۹۰)
Selon lequel Umm Rabi’ bint al-Baraa, mère de Harithata ibn Suraqua, se présenta au Prophète (ﷺ) et lui dit :
– Ô Prophète ! parle-nous de Harithata (celui-ci avait été tué par une flèche au cours de la bataille de Badr) : s’il est au paradis, je resterai patiente. Dans le cas contraire, je redoublerai d’efforts pour le pleurer !
– Umm Harithata ! Il existe des paradis – (de nombreux paradis selon une version) – et ton fils est logé au firdaws supérieur (L’endroit le plus élevé du Paradis) »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°2809)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۸۰۹)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2828)
(1) C’est à dire car il participait aux expéditions militaires durant lesquels la personne a besoin de toutes ses forces.
(2) C’est à dire durant le jour du ‘Id Al Fitr et le jour du ‘Id Al Adha et les trois jours du Tachriq qui suivent ce jour de ‘Id.
Le sens est qu’après la mort du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), Abou Talha (qu’Allah l’agrée) multipliait les jours de jeûne surérogatoires.
فلما قبض النبي صلى الله عليه وسلم لم أره مفطرا إلا يوم فطر أو أضحى
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٨٢٨)
– celui qui meurt de la peste
– celui qui meurt d’une maladie du ventre
– celui qui meurt noyé
– celui qui meurt sous les décombres
– celui qui meurt martyr dans le sentier d’Allah ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2829)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٨٢٩)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2830)
(*) Et c’est un châtiment pour les mécréants, voir Hadith ci-dessous
D’après Abou ‘Asib (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Le ta’oun est un martyr pour ma communauté et une miséricorde pour eux et il est un châtiment pour les mécréants ».
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°60)
Remarque n°1 : Le martyr du ta’oun obtient la même récompense que le martyr dans la bataille.
Les textes montrent qu’il y a deux types de martyrs :
– les martyrs qui sont morts durant la bataille
– les autres types de martyrs comme par exemple la personne qui meurt noyée, la personne qui meurt sous les décombres, le personne qui est tuée alors qu’elle défendait sa famille ou ses biens…
Les martyrs qui sont morts dans le combat dans le sentier d’Allah sont ceux qui obtiennent la plus grande récompense.
Les autres types de martyrs sont nommés -martyr- dans le sens où ils ont une récompense et un mérite partculiers mais ils ne sont pas au niveau du martyr mort durant la bataille.
(Voir Fath Al Bari 6/44 de l’imam Ibn Hajar ; Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 6 p 73)
Par contre, par miséricorde d’Allah, le martyr qui meurt du ta’oun obtient la même récompense que le martyr mort durant le combat dans le sentier d’Allah.
(Voir Badhl Al Ma’oun Fi Fadl At Ta’oun de l’imam Ibn Hajar p 196)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٨٣٠)
Lorsqu’il a vu leur état de fatigue et de faim, il a dit : « Ô Allah ! Certes la vraie vie est la vie celle de l’au-delà/ Pardonne aux ansars et aux mouhajira ».
Et ils ont dit pour lui répondre : Nous sommes ceux qui ont prêté serment d’allégeance à Mouhammed / À propos du combat tant que nous serons vivants (4).(*)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2834)
(1) Durant la cinquième année après l’émigration du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a Médine, les différentes factions des mécréants ont fait le siège de Médine et les musulmans avaient protégé la ville en creusant un fossé.
C’est pour cela que cette bataille s’appelle la bataille du fossé / Al Khandaq.
(2) Ce sont les compagnons du Prophète qui ont émigré vers Médine.
(3) Ce sont les compagnons du Prophète qui étaient originaires de Médine.
(4) En français, cela ne ressort pas mais en arabe toutes ces phrases riment.
(*) Texte sur la musique sans instruments, et les chants qui sont permis
فقالوا مجيبين له : نحن الذين بايعوا محمدا / على الجهاد ما بقينا أبدا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٨٣٤)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2839)
(*) Et dans certaines versions de ce hadith, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « … nous n’avons pas emprunté un chemin ni traversé une vallée sans qu’ils ne soient vos associés dans la récompense ».
(Voir Fath Al Bari 6/47)
Cheikh Souleyman Ruheili a dit : « Les savants ont tiré de ce hadith que lorsque le croyant a la ferme intention et la volonté sincère d’accomplir un acte de bien mais une chose vient l’empêcher de le faire alors il lui est inscrit la récompense de l’acte qu’il a eu l’intention de faire… ».
(Al Taqrib Li Hikam Wa Ahkam Sahih Taghrib Wa Tarhib, Kitab Al Ikhlas p 94)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٨٣٩)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2840)
(*) C’est à dire de la distance que l’on parcoure en 70 ans.
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1153
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٨٤٠)
Un bédouin est venue sur une jeune chamelle et l’a battu.
Ceci a peiné les compagnons au point où le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) le remarqua et il a dit alors : « C’est un devoir pour Allah de ne pas élever une chose dans la vie d’ici-bas sans qu’Il ne la rabaisse (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2872)
(*) Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a ainsi enseigné à ses compagnons le fait de ne pas s’accorcher aux biens de la vie d’ici-bas car chaque chose de la vie d’ici-bas qui est élevée, Allah la rabaisse ensuite.
(Voir Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 6 p 118/119)
فجاء أعرابي على قعود فسبقها فشق ذلك على المسلمين حتى عرفه فقال : حق على الله أن لا يرتفع شيء من الدنيا إلا وضعه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٨٧٢)
La marche que le serviteur [d’Allah] fait matin ou soir, pour la cause d’Allah, vaut mieux que le bas monde et ce qu’il contient ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2892)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٨٩٢)
« Le Messager d’Allah (ﷺ) mourut alors que sa cuirasse était en gage chez un Juif pour trente sâ ‘ d’orge.»
Ya ‘ lâ dit: Al’ A’ mach nous a rapporté: « C’était une cotte de mailles de fer. »
Mu ‘allâ dit: ‘Abd-al-Wâhid nous a rapporté directement d ‘Al’ A ‘mach: « Il avait mis en gage, chez [le Juif], une cuirasse en fer.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2916)
(*) Ainsi l’achat et la vente sont permis avec les gens du Livre.
وَقَالَ يَعْلَى حَدَّثَنَا الأَعْمَشُ دِرْعٌ مِنْ حَدِيدٍ.
وَقَالَ مُعَلًّى حَدَّثَنَا عَبْدُ الْوَاحِدِ حَدَّثَنَا الأَعْمَشُ وَقَالَ رَهَنَهُ دِرْعًا مِنْ حَدِيدٍ.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۹۱۶)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°2924)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۹۲۴)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2931)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۹۳۱)
Le Prophète (ﷺ) arriva à Khaybar au matin, tandis que les gens sortaient en train de porter leurs pelles sur leurs épaules.
En voyant Ie Prophète, ils se dirent [en criant]: « Voici Muhammad et [son] armée!… Muhammad et [son] armée!… » avant de se réfugier à l’intérieur du fort.
Quant au Prophète (ﷺ) il leva les mains et dit:
« Allahu Akbar, Khaibar est vaincue.
Quand nous nous abattons sur l’aire d’une peuplade,
mauvais matin serait-ce pour ceux à qui aura été donnée l’alarme! »
Puis, nous capturâmes des ânes et nous en fîmes cuire la viande.
Mais le héraut du Prophète (ﷺ) vint crier:
« Allah et son Messager vous défendent [de manger de] la viande d’âne. » Sur ce, on renversa les marmites.»
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°2991)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۹۹۱)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3004)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°2549
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٠٠٤)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3015)
Rapporté Mouslim dans son Sahih n°1744
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٠١٥)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3046)
(*) C’est-à-dire : – Libérez le prisonnier musulman qui est détenu par les non-musulmans ou le prisonnier qui est détenu injustement – .
(‘Awn Al Ma’boud Bi Charh Sounan Abi Daoud, hadith n°3105)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٠٤٦)