Sahih Al Boukhari – 58 – Livre de la Jizyah et Mawaada’ah
(L‘allié des béni ‘Amir ibn Lu’ay, et l’un de ceux qui avaient participé à [la bataille de] Badr) lui avait dit ceci: Le Messager d’Allah (ﷺ), qui avait auparavant conclu une paix avec les habitants du Bahrayn et leur avait désigné comme gouverneur al‘Alâ’ ibn al-Hadramy, envoya Abu ‘Ubayda ibn al-Jarrâh pour la collecte du tribut (la Jizya).
En effet, ce dernier revint du Bahrayn avec quelques biens. Les Ansâr, qui entendirent parler de l’arrivée d‘Abu ‘Ubayda, vinrent faire la prière du subh avec le Prophète (ﷺ).
Celui-ci, après leur avoir fait la prière du fajr, quitta sa place; et eux de lui faire allusion [de la raison de leur venue]. Le Messager d’Allah (ﷺ) sourie et dit: « Il me semble que vous avez entendu qu‘Abu ‘Ubayda vient d’apporter quelque chose… »
Oui, Messager d’Allah (ﷺ)! reconnurent-ils.
Le Messager d’Allah (ﷺ) dit: « Réjouissez-vous et attendez-vous à avoir ce qui fera votre joie…
Je jure par Allah que ce n’est pas la pauvreté que je crains pour vous !
Je crains plutôt pour vous que la vie d’ici-bas ne soit étendue pour vous comme elle l’a été pour ceux qui sont venus avant vous, que vous vous concurrenciez la concernant comme ils se sont concurrencés et qu’alors elle vous fasse périr comme elle les a fait périr ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3158)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣١٥٨)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3166)
(1) Mu’âhid [= un non musulman résident de l’Etat musulman, ou un résident d’un Etat non musulman étant en paix avec les musulmans]
(2) C’est à dire de la distance que l’on parcoure en voyageant 40 ans,
Ce Hadith montre La gravité de tuer la personne avec qui les musulmans ont un pacte.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣١٦٦)
« Lorsque Khaïbar fut conquit, on offrit au Prophète ﷺ comme présent une brebis rôtie (Par un Juif), mais dont la chair contenait du poison :
-Réunissez-moi tous les Juifs présents, ordonna le Prophète ﷺ.
Quand ceux-ci furent rassemblés,
il leur dit : – Je vais vous interroger sur quelque chose, m’y répondrez-vous honnêtement ? – Oui, assurèrent-ils. – Qui est votre père ? –Un tel. – Vous avez menti, votre père est tel autre. – C’est exact, reconnurent les Juifs. Le Prophète ﷺ reprit : – Je vais vous poser une autre question, seriez-vous sincères (cette fois) ? – Oui, Ô Abou El Qasim (surnom du Prophète ﷺ), affirmèrent-ils, d’ailleurs si nous mentons, tu t’en apercevrais comme tu l’as fait pour le nom de notre père. – Quels sont les gens destinés à l’enfer ? – Nous séjournerons un certain temps, dirent-ils, puis vous (les Musulmans) viendrez prendre notre place. – Suffit ! par Allah, nous ne prendrons jamais votre place ! s’exclama le Prophète ﷺ, qui ajouta : – Si je vous pose une autre question, me répondrez-vous par la vérité ? – Oui, Ô Abou El Qasim, dit-ils. – Avez-vous introduit du poison dans (la chair de) cette brebis ? – Oui, avouèrent-ils. – Qu’est-ce qui vous a poussé (à agir de la sorte) ? – Nous avons pensé que si tu étais un charlatan, nous nous serions débarrassés de toi et si tu étais véritablement un Prophète ﷺ, cela ne t’aurait causé aucun mal. »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°3169)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۱۶۹)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°3175)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۱۷۵)