Sahih Al Boukhari – 64 – Livre des Expéditions

D’après Abou lshâq: J’ai entendu al-Barâ’ (رضى الله عنه) dire: «Des Compagnons de Muhammad qui prirent part à la bataille de Badr, quelques-uns m’ont rapporté que leur nombre était égal à celui des Compagnons de Tâlût (Saül) qui avaient traversé avec lui la rivière (de Jordanie) ; autrement dit, plus de trois cent dix… Et je jure par Allah qu’il n’y avait que des croyants.»
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°3957)
حَدَّثَنَا أَبُو إِسْحَاقَ، قَالَ سَمِعْتُ الْبَرَاءَ ـ رضى الله عنه ـ يَقُولُ حَدَّثَنِي أَصْحَابُ، مُحَمَّدٍ صلى الله عليه وسلم مِمَّنْ شَهِدَ بَدْرًا أَنَّهُمْ كَانُوا عِدَّةَ أَصْحَابِ طَالُوتَ الَّذِينَ جَازُوا مَعَهُ النَّهَرَ، بِضْعَةَ عَشَرَ وَثَلاَثَمِائَةٍ‏.‏ قَالَ الْبَرَاءُ لاَ وَاللَّهِ مَا جَاوَزَ مَعَهُ النَّهَرَ إِلاَّ مُؤْمِنٌ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۹۵۷)
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D’après Al-Bara (رضي الله عنه) a dit : Nous avions l’habitude, nous les compagnons du messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم), de dire que le nombre des gens de Badr était supérieur au nombre des compagnons de Talout qui traversèrent avec lui la rivière. Il n’y avais, avec lui que trois cent et quelques croyants
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3958)
عَنِ الْبَرَاءِ، قَالَ كُنَّا أَصْحَابَ مُحَمَّدٍ صلى الله عليه وسلم نَتَحَدَّثُ أَنَّ عِدَّةَ أَصْحَابِ بَدْرٍ عَلَى عِدَّةِ أَصْحَابِ طَالُوتَ الَّذِينَ جَاوَزُوا مَعَهُ النَّهَرَ، وَلَمْ يُجَاوِزْ مَعَهُ إِلاَّ مُؤْمِنٌ، بِضْعَةَ عَشَرَ وَثَلاَثَمِائَةٍ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۹۵۸)
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D’après Jafar ibn `Amr bin Umaiya ad-Damry dit:

J’étais parti avec ‘ Ubayd Allâh ibn ‘Ady ibn al-Khiyâr.
A notre arrivée à Emèse (Homs, en arabe: حمص ; appelée Émèse dans l’Antiquité est une ville Syrienne)

Ubayd Allâh me dit: «Veux-tu aller voir Wahchy, nous l’interrogerons [comment il avait] tué Hamza. Oui, lui répondis-je.» Wahchy habitait Emèse

Nous nous informâmes de lui et on nous dit: « C’est cet homme qui est à I ‘ombre de sa maison et qui a l’air d’une grande outre.»

Nous nous dirigeâmes vers lui puis quand nous fûmes près de lui, nous lui adressâmes le salam et il nous rendit le salut à son tour.
Comme ‘ Ubayd Allâh avait un turban qui lui couvrait le visage, Wahchy ne pouvait voir que ses yeux et ses pieds. « Me reconnais-tu?
Ô Wahchy! lui demanda ‘ Ubayd Allâh. » Après l’avoir regardé,

Wahchy lui répondit: «Non, par Allah! Cependant, je sais que ‘Ady ibn al-Khiyâr avait épousé une femme nommée Um Qitâl bint Abu al’ Îs et qui avait mis au monde un enfant à La Mecque.
J’avais cherché pour cet enfant une nourrice; puis je l’avais amené avec sa mère et remis [à la nourrice]; il me semble que c’était toi en voyant tes pieds.»

A ces mots, ‘Ubayd Allâh découvrit son visage avant de dire à Wahchy: « Ne veux-tu pas nous dire comment tu as tué Hamza?
Volontiers, répliqua Wahchy.
En fait, Hamza avait abattu à Badr Tu’ayma ibn ‘Ady ibn al-Khiyâr, d’où mon maître, Jubayr ibn Mut’im me dit:
Si tu arrives à abattre Hamza contre mon oncle, tu auras ta liberté. »

Et Wahchy de continuer: « Ainsi, I ‘an de ‘Aynayn’ Aynayn était une montagne située aux alentours du mont ‘Uhud -, lorsque [les Associants] prirent le chemin vers [la bataille de ‘ Uhud], je sortis avec eux. Et une fois que les deux [ennemis] avaient pris leurs positions, Sibâ’ sortit en s’écriant: « Y a-t-il un adversaire [qui veut combattre]?
Ô Sîbâ ‘, lui répondit Hamza en se dirigeant vers lui, Ô toi le fils de la « coupeuse de clitoris » [car sa mère pratiquait l’excision]… »

Oses-tu être contre Allah et son Messager? » Et il s’élança contre lui et l’abattit. »

« Quant à moi, je guettais Hamza derrière une roche. »

Il s’approcha de moi, et je Ie pointai par ma lance qui arriva à lui transpercer Ie flanc pour ensuite sortir entre ses hanches; ce qui causa sa mort. Après cette bataille, je retournai avec les gens à La Mecque où je demeurai jusqu ‘au jour où l’Islam y fut très répandu.

« Je me rendis alors à Tâ ‘if. »

« Un jour, les habitants de cette cité envoyèrent au Messager d’Allah (ﷺ) des émissaires. Comme il me fut dit quiil ne touchait jamais aux émissaires (c’est à dire il ne nuit pas aux émissaires) j’accompagnai le groupe délégataire. »

« En me voyant, le Prophète (ﷺ) me demanda si j’étais bien Wahchy.
– Oui, répondis-je.
– C ‘est toi qui as tué Hamza? me demanda-t-il de nouveau.
– La chose est comme on te I’a transmise.
– Peux-tu éloigner ta face de moi? » Sur ce, je suis sortis. »

« Après la mort du Messager d’Allah (ﷺ), Musaylima (Qui se disait être un Prophète) I’Imposteur fit son apparition.
Je me dis alors: « Je vais essayer de l’abattre;
peut-être qu’ainsi je rachèterais la mort de Hamza. »

« Je sortis donc [en campagne] avec les Musulmans. Entretemps, l’affaire de Musaylima prit de l’ampleur. Et en arrivant, je vis un homme qui se tenait debout sur une brèche d’un mur. Il ressemblait à un chameau gris à poils éparpillés. C’était Musaylima. Je pointai ma lance au milieu de sa poitrine au point où elle sortit d’entre ses épaules; arriva ensuite un Ansarite qui se jeta contre lui et le frappa par I’épée à la tête. »

* ‘Abd Allâh ibn al-Fadl dit: Sulaymân ibn Yasâr m’a rapporté avoir entendu ‘Abd Allâh ibn ‘ Umar dire: Quand Musaylima fut tué, une femme cria du haut d’une maison: Ô Commandeur des croyants! c’est l’esclave noir qui la tué!

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Washy était un abyssin habile dans le maniement de la lance.

(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°4072)

عَنْ جَعْفَرِ بْنِ عَمْرِو بْنِ أُمَيَّةَ الضَّمْرِيِّ، قَالَ خَرَجْتُ مَعَ عُبَيْدِ اللَّهِ بْنِ عَدِيِّ بْنِ الْخِيَارِ، فَلَمَّا قَدِمْنَا حِمْصَ قَالَ لِي عُبَيْدُ اللَّهِ هَلْ لَكَ فِي وَحْشِيٍّ نَسْأَلُهُ عَنْ قَتْلِ حَمْزَةَ قُلْتُ نَعَمْ‏.‏ وَكَانَ وَحْشِيٌّ يَسْكُنُ حِمْصَ فَسَأَلْنَا عَنْهُ فَقِيلَ لَنَا هُوَ ذَاك فِي ظِلِّ قَصْرِهِ، كَأَنَّهُ حَمِيتٌ‏.‏ قَالَ فَجِئْنَا حَتَّى وَقَفْنَا عَلَيْهِ بِيَسِيرٍ، فَسَلَّمْنَا، فَرَدَّ السَّلاَمَ، قَالَ وَعُبَيْدُ اللَّهِ مُعْتَجِرٌ بِعِمَامَتِهِ، مَا يَرَى وَحْشِيٌّ إِلاَّ عَيْنَيْهِ وَرِجْلَيْهِ، فَقَالَ عُبَيْدُ اللَّهِ يَا وَحْشِيُّ أَتَعْرِفُنِي قَالَ فَنَظَرَ إِلَيْهِ ثُمَّ قَالَ لاَ وَاللَّهِ إِلاَّ أَنِّي أَعْلَمُ أَنَّ عَدِيَّ بْنَ الْخِيَارِ تَزَوَّجَ امْرَأَةً يُقَالُ لَهَا أُمُّ قِتَالٍ بِنْتُ أَبِي الْعِيصِ، فَوَلَدَتْ لَهُ غُلاَمًا بِمَكَّةَ، فَكُنْتُ أَسْتَرْضِعُ لَهُ، فَحَمَلْتُ ذَلِكَ الْغُلاَمَ مَعَ أُمِّهِ، فَنَاوَلْتُهَا إِيَّاهُ، فَلَكَأَنِّي نَظَرْتُ إِلَى قَدَمَيْكَ‏.‏ قَالَ فَكَشَفَ عُبَيْدُ اللَّهِ عَنْ وَجْهِهِ ثُمَّ قَالَ أَلاَ تُخْبِرُنَا بِقَتْلِ حَمْزَةَ قَالَ نَعَمْ، إِنَّ حَمْزَةَ قَتَلَ طُعَيْمَةَ بْنَ عَدِيِّ بْنِ الْخِيَارِ بِبَدْرٍ، فَقَالَ لِي مَوْلاَىَ جُبَيْرُ بْنُ مُطْعِمٍ إِنْ قَتَلْتَ حَمْزَةَ بِعَمِّي فَأَنْتَ حُرٌّ، قَالَ فَلَمَّا أَنْ خَرَجَ النَّاسُ عَامَ عَيْنَيْنِ ـ وَعَيْنَيْنِ جَبَلٌ بِحِيَالِ أُحُدٍ، بَيْنَهُ وَبَيْنَهُ وَادٍ ـ خَرَجْتُ مَعَ النَّاسِ إِلَى الْقِتَالِ، فَلَمَّا اصْطَفُّوا لِلْقِتَالِ خَرَجَ سِبَاعٌ فَقَالَ هَلْ مِنْ مُبَارِزٍ قَالَ فَخَرَجَ إِلَيْهِ حَمْزَةُ بْنُ عَبْدِ الْمُطَّلِبِ فَقَالَ يَا سِبَاعُ يَا ابْنَ أُمِّ أَنْمَارٍ مُقَطِّعَةِ الْبُظُورِ، أَتُحَادُّ اللَّهَ وَرَسُولَهُ صلى الله عليه وسلم قَالَ ثُمَّ شَدَّ عَلَيْهِ فَكَانَ كَأَمْسِ الذَّاهِبِ ـ قَالَ ـ وَكَمَنْتُ لِحَمْزَةَ تَحْتَ صَخْرَةٍ فَلَمَّا دَنَا مِنِّي رَمَيْتُهُ بِحَرْبَتِي، فَأَضَعُهَا فِي ثُنَّتِهِ حَتَّى خَرَجَتْ مِنْ بَيْنِ وَرِكَيْهِ ـ قَالَ ـ فَكَانَ ذَاكَ الْعَهْدَ بِهِ، فَلَمَّا رَجَعَ النَّاسُ رَجَعْتُ مَعَهُمْ فَأَقَمْتُ بِمَكَّةَ، حَتَّى فَشَا فِيهَا الإِسْلاَمُ، ثُمَّ خَرَجْتُ إِلَى الطَّائِفِ، فَأَرْسَلُوا إِلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم رَسُولاً، فَقِيلَ لِي إِنَّهُ لاَ يَهِيجُ الرُّسُلَ ـ قَالَ ـ فَخَرَجْتُ مَعَهُمْ حَتَّى قَدِمْتُ عَلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَلَمَّا رَآنِي قَالَ ‏ »‏ آنْتَ وَحْشِيٌّ ‏ »‏‏.‏ قُلْتُ نَعَمْ‏.‏ قَالَ ‏ »‏ أَنْتَ قَتَلْتَ حَمْزَةَ ‏ »‏‏.‏ قُلْتُ قَدْ كَانَ مِنَ الأَمْرِ مَا بَلَغَكَ‏.‏ قَالَ ‏ »‏ فَهَلْ تَسْتَطِيعُ أَنْ تُغَيِّبَ وَجْهَكَ عَنِّي ‏ »‏‏.‏ قَالَ فَخَرَجْتُ، فَلَمَّا قُبِضَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَخَرَجَ مُسَيْلِمَةُ الْكَذَّابُ قُلْتُ لأَخْرُجَنَّ إِلَى مُسَيْلِمَةَ لَعَلِّي أَقْتُلُهُ فَأُكَافِئَ بِهِ حَمْزَةَ ـ قَالَ ـ فَخَرَجْتُ مَعَ النَّاسِ، فَكَانَ مِنْ أَمْرِهِ مَا كَانَ ـ قَالَ ـ فَإِذَا رَجُلٌ قَائِمٌ فِي ثَلْمَةِ جِدَارٍ، كَأَنَّهُ جَمَلٌ أَوْرَقُ ثَائِرُ الرَّأْسِ ـ قَالَ ـ فَرَمَيْتُهُ بِحَرْبَتِي، فَأَضَعُهَا بَيْنَ ثَدْيَيْهِ حَتَّى خَرَجَتْ مِنْ بَيْنِ كَتِفَيْهِ ـ قَالَ ـ وَوَثَبَ إِلَيْهِ رَجُلٌ مِنَ الأَنْصَارِ، فَضَرَبَهُ بِالسَّيْفِ عَلَى هَامَتِهِ‏.‏ قَالَ قَالَ عَبْدُ اللَّهِ بْنُ الْفَضْلِ فَأَخْبَرَنِي سُلَيْمَانُ بْنُ يَسَارٍ أَنَّهُ سَمِعَ عَبْدَ اللَّهِ بْنَ عُمَرَ يَقُولُ فَقَالَتْ جَارِيَةٌ عَلَى ظَهْرِ بَيْتٍ وَا أَمِيرَ الْمُؤْمِنِينَ، قَتَلَهُ الْعَبْدُ الأَسْوَدُ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۰۷۲)
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D’après Jabir Ibn ‘Abdillah (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) nous a dit le jour de Al Houdeybiya (*) : « Vous êtes les meilleurs des gens de la Terre ».
Et nous étions mille quatre cent.
« Si je pouvais encore voir aujourd’hui,je vous aurais montré l’endroit de l’arbre (sous lequel nous avons prêté le serment d’allégeance).»
Salim (un des rapporteurs) dit, de la part de Jabir: Mille quatre cents.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4154)

(*) Al Houdeybiya est le nom d’un puit proche de La Mecque auprès duquel le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui était venu avec ses compagnons pour accomplir la ‘omra, a conclu un pacte pour qu’ils n’accomplissent pas la ‘omra cette année-là et qu’ils reviennent l’accomplir l’année suivante.
Le pacte a eu lieu durant le mois de Chawal de l’an six après l’émigration du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) de La Mecque vers Médine.

عن جابر بن عبدالله رضي الله عنه قال لنا رسولُ اللهِ صلى الله عليه وسلم يومَ الحُدَيْبِيَةِ : أنتم خيرُ أهلِ الأرضِ . وكنا ألفًا وأربعمائةٍ ، ولو كنتُ أَبْصِرُ اليومَ لأَرَيْتُكم مكانَ الشجرةِ . تابعَه الأعمشُ : سَمِعَ سالمًا : سَمِعَ جابرًا : ألفًا وأربعمائةٍ .
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤١٥٤)
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Selon Anas ibn Malik (رضي الله عنه) : « Une personne est venue vers le prophète (ﷺ) et lui a dit : « Les ânes ont été mangés. » Le Prophète (ﷺ) resta silencieux.
Puis une autre personne est venue au prophète (صلى الله عليه و سلم) et lui a dit : « Les ânes ont été mangés. » Le Prophète (ﷺ) a gardé le silence.
Puis une autre personne est venue vers le prophète (صلى الله عليه و سلم) et lui a dit : « Il n’y a plus d’ânes. » Le prophète (ﷺ) reçut alors la révélation et envoya une personne dire aux gens : « Allah (تعالى) et son envoyé (ﷺ) vous interdisent de manger la viande des ânes domestiques. » Alors les marmites ont été renversées tandis que la viande était en train de bouillir. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4199)

==> « Il n’y a plus d’ânes » : cela signifie que tous les ânes qui étaient présents ont été égorgés et mangés. Ceci a eu lieu pendant Khazwat Khaybar, le jour de la bataille de Khaybar ou les compagnons étaient tombés dans une période de famine, en l’année 6 de l’hégire.

Le prophète (صلى الله عليه و سلم) n’a rien dit lorsque l’on est venu l’informer que les ânes étaient mangés, car il n’avait pas encore reçu de révélation. Ce n’est qu’au moment ou l’on est venu lui dire qu’il n’y avait plus d’ânes qu’il reçu cette révélation. Ceci est la sagesse d’Allah (تعالى), qui rend une chose impure le soir alors qu’elle était pure le matin. Et les compagnons (رضي الله عنهم) n’ont pas essayé de comprendre pourquoi cela était interdit mais se sont directement exécutés.

Cela s’est passé de la même façon pour le vin et l’alcool, lorsque le prophète (صلى الله عليه و سلم) reçut l’interdiction de consommer les boissons enivrantes, les rues de Médine ruisselaient d’alcool. Les compagnons (رضي الله عنهم) n’ont pas hésité une seule seconde à se débarrasser d’une chose interdite par Allah (تعالى).
[Explication tiré de EL-WADJÎZ FI FIQHI AS-SOUNNATI WA AL-KITÂBI EL ‘AZÎZ]

حَدَّثَنَا عَبْدُ اللَّهِ بْنُ عَبْدِ الْوَهَّابِ، حَدَّثَنَا عَبْدُ الْوَهَّابِ، حَدَّثَنَا أَيُّوبُ، عَنْ مُحَمَّدٍ، عَنْ أَنَسِ بْنِ مَالِكٍ ـ رضى الله عنه أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم جَاءَهُ جَاءٍ فَقَالَ أُكِلَتِ الْحُمُرُ‏.‏ فَسَكَتَ، ثُمَّ أَتَاهُ الثَّانِيَةَ فَقَالَ أُكِلَتِ الْحُمُرُ‏.‏ فَسَكَتَ، ثُمَّ الثَّالِثَةَ فَقَالَ أُفْنِيَتِ الْحُمُرُ‏.‏ فَأَمَرَ مُنَادِيًا فَنَادَى فِي النَّاسِ إِنَّ اللَّهَ وَرَسُولَهُ يَنْهَيَانِكُمْ عَنْ لُحُومِ الْحُمُرِ الأَهْلِيَّةِ‏.‏ فَأُكْفِئَتِ الْقُدُورُ، وَإِنَّهَا لَتَفُورُ بِاللَّحْمِ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۱۹۹)
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D’après Yazid Ibn Abi ‘Oubeid : J’ai vu sur la jambe de Salama Ibn Al Akwa’ (qu’Allah l’agrée) la trace d’une blessure occasionnée par un coup.
Je lui ai dit : Ô Abou Mouslim ! Qu’est ce que ce coup ?
Il a dit : C’est un coup (1) que j’ai reçu le jour de Khaybar (2).
Lorsque j’ai reçu ce coup, les gens ont dit : Salama est blessé !
Je me suis rendu auprès du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui a crachoté trois fois sur la blessure et depuis ce moment je n’ai plus souffert de cette blessure (3).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4206)

(1) C’est à dire un coup d’épée.

(2) Khaybar est un lieu où il y a eu une bataille entre les musulmans et les juifs durant la septième année après l’émigration du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) à Médine.

(3) Ce hadith montre donc un des nombreux miracles du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).

عن يزيد بن أبي عبيد قال : رأيت أثر ضربة في ساق سلمة بن الأكوع رضي الله عنه فقلت : يا أبا مسلم ! ما هذه الضربة ؟
فقال : هذه ضربة أصابتني يوم خيبر فقال الناس : أصيب سلمة
فأتيت النبي صلى الله عليه وسلم فنفث فيه ثلاث نفثات فما اشتكيتها حتى الساعة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٢٠٦)
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D’après Ali (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a interdit le mariage temporaire le jour de Khaybar ainsi que de manger la viande des ânes.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4216)

Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1407c

عن علي رضي الله عنه : إن النبي صلى الله عليه وسلم أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم نَهَى عَنْ مُتْعَةِ النِّسَاءِ يَوْمَ خَيْبَرَ، وَعَنْ أَكْلِ الْحُمُرِ الإِنْسِيَّةِ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٢١٦)
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D’après Jabir ibn `Abdullah (رضى الله عنهما) dit: « Le jour de Khaybar, le Messager d’Allah (ﷺ) défendit de manger de la chair des ânes domestiques, mais il donna la permission pour ce qui est des chevaux.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4219)
عَنْ جَابِرِ بْنِ عَبْدِ اللَّهِ ـ رضى الله عنهما ـ قَالَ نَهَى رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم يَوْمَ خَيْبَرَ عَنْ لُحُومِ الْحُمُرِ ، وَرَخَّصَ فِي الْخَيْلِ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۲۱۹)
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D’après Nafi’, ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) dit: « Le Messager d’Allah (ﷺ) a désigné à la tête de l’expédition de Mu’ta (Ghazwa de Mu’tah) Zayd ibn Hâritha. Il a dit entre autres [aux membres de l’expédition]: « Si Zayd est abattu, Ja’far (1) sera le chef. Et si Ja’far est tué, le chef sera ‘Abd Allah ibn Rawâha.»
« J’étais dans cette expédition. Nous cherchâmes Ja’far Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée) et nous le trouvâmes parmi les morts. Nous trouvâmes sur son corps plus de quatre vingts-dix coups d’épée et de flèches.»

(1) Il s’agit du compagnon Ja’far Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée) qui était le cousin du Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4261)

عَنْ نَافِعٍ، عَنْ عَبْدِ اللَّهِ بْنِ عُمَرَ ـ رضى الله عنهما ـ قَالَ أَمَّرَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فِي غَزْوَةِ مُوتَةَ زَيْدَ بْنَ حَارِثَةَ، فَقَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم :‏ «‏ إِنْ قُتِلَ زَيْدٌ فَجَعْفَرٌ، وَإِنْ قُتِلَ جَعْفَرٌ فَعَبْدُ اللَّهِ بْنُ رَوَاحَةَ ‏»‏‏ .‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۲۶۱)
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D’après Khalid ibn Al-Walid: (رضى الله عنه) a dit:
« Le jour de Mu’tah, neuf épées se brisèrent entre mes mains et seulement une sabre Yemenite résista. »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°4266)

عَنْ خَالِدَ بْنَ الْوَلِيدِ، يَقُولُ لَقَدْ دُقَّ فِي يَدِي يَوْمَ مُوتَةَ تِسْعَةُ أَسْيَافٍ، وَصَبَرَتْ فِي يَدِي صَفِيحَةٌ لِي يَمَانِيَةٌ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۲۶۶)
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D’après An Nou’man Ibn Bachir (qu’Allah les agrée lui et son père) : ‘Abdallah Ibn Rawaha (qu’Allah l’agrée) a perdu connaissance alors sa soeur a commencé à pleurer : Ô ma montagne (1) ! Ô ceci ô cela !
Et elle a cité ainsi ses bienfaits (2).
Lorsqu’il a retrouvé ses esprits il a dit : Tu n’as pas dit une chose sans qu’il ne me soit dit : -Est-ce que tu es vraiment comme cela ?!- (3).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4267)

(1) C’est à dire qu’il était pour elle une montagne dans le sens où elle pouvait se réfugier vers lui en cas de malheur et s’appuyer sur lui en cas de problème.

(2) C’est à dire qu’elle a fait les éloges de son frère ‘Abdallah (qu’Allah l’agrée) à la manière des lamentations de la période qui a précédé l’Islam.

(3) Ceci est une interrogation dont le sens est la réprobation.
Ainsi ce hadith montre l’interdiction des lamentations sur le mort et le fait que le mort peut être châtié à cause des lamentations qui sont faites sur lui.

(Voir Mir’atoul Mafatih Charh Mishkat Al Masabih, hadith n°1759 ; Bahjatou Nathirin Charh Riyad Salihin vol 3 p 173)

عن النعمان بن بشير رضي الله عنهما قال : أغمي على عبدالله بن رواحة رضي الله عنه فجعلت أخته تبكي : وا جبلاه وا كذا وكذا تعدد عليه
فقال حين أفاق : ما قلت شيئا إلا قيل لي : آنت كذلك ؟
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٢٦٧)
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D’après Tawous:

D’après ‘Abdallah ibn ‘Abbâs (rرضي الله عنهما), le Messager d’Allah (رسولُ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم) partit [de Médine en direction de La Mecque] au cours de ramadân. Ayant jeûné jusqu’à ‘Usfân. il demanda de |’eau puis en but de jour de manière à être vu par les fidèles; ainsi il rompit le jeûne… Ensuite, il arriva à La Mecque.

Ibn ‘Abbas (رضي الله عنهما) disait : « Le Prophète (رسولُ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم) a jeûné et a rompu le jeûne durant le voyage. Ainsi celui qui le veut peut jeûner et celui qui le veut peut rompre le jeûne ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4279)

ععَنْ طَاوُسٍ، عَنِ ابْنِ عَبَّاسٍ، قَالَ سَافَرَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فِي رَمَضَانَ، فَصَامَ حَتَّى بَلَغَ عُسْفَانَ، ثُمَّ دَعَا بِإِنَاءٍ مِنْ مَاءٍ فَشَرِبَ نَهَارًا، لِيُرِيَهُ النَّاسَ، فَأَفْطَرَ حَتَّى قَدِمَ مَكَّةَ‏.‏ قَالَ وَكَانَ ابْنُ عَبَّاسٍ يَقُولُ صَامَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فِي السَّفَرِ وَأَفْطَرَ، فَمَنْ شَاءَ صَامَ، وَمَنْ شَاءَ أَفْطَرَ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٢٧٩)
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D’après ‘Amr Ibn Salama (qu’Allah l’agrée) : « Notre [pays] était un carrefour fréquenté par les voyageurs (1). En interrogeant ces derniers [sur le Prophète], ils nous disaient: « il prétend qu’Allah l’a envoyé (ou: lui a révélé; ou bien: qu’Allah a révélé telle chose…). « Je retenais ces paroles (les révélations) dans ma mémoire comme si on me les faisait [apprendre par coeur]. Les Arabes attendaient le jour de la Victoire pour se prononcer au sujet de l’Islam. ils disaient: « Laissez-le [livré] à son peuple; s’il arrive à les vaincre, c’est qu’il est vraiment un prophète véridique. « Au lendemain des événements de la Victoire, les tribus se hâtèrent à déclarer leur conversion. Mon père même précéda les nôtres à déclarer sa conversion… » A son retour, il leur dit (2): « Je viens d’arriver de chez le Prophète (ﷺ)… (Je jure par Allah, je viens à vous de la part du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) en toute vérité avec le message suivant :
« Priez telle prière à tel moment et telle prière à tel moment. Lorsque arrive le moment de la prière, que l’un d’entre vous fasse l’appel à la prière (‘adhân) et que celui d’entre vous qui connaît le plus le Coran fasse l’imam ».
« Et comme ils ne trouvèrent aucune personne qui connait mieux que moi le Coran que j’avais pu retenir grâce aux voyageurs qui passaient par notre pays, ils me choisirent pour les diriger la prière bien que je n’étais qu’un enfant de six ou sept ans. [En les dirigeant], j’avais sur moi un manteau qui, dès que je me prosternais, se raccourcissait sur mon corps. Ce qui poussa une femme du clan à dire [aux autres]: « Ne voulez-vous pas couvrir le derrière de votre Récitateur? ».
Sur ce, on m’acheta un morceau d’étoffe avec lequel on me fit une chemise qui « avait fait ma plus grande joie.» »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4302)

(1) C’est à dire les compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée) qui passaient par cette tribu
(2) C’est à dire qu’il a dit cela aux gens de sa tribu..

عَنْ عَمْرِو بْنِ سَلِمَةَ، قَالَ قَالَ لِي أَبُو قِلاَبَةَ أَلاَ تَلْقَاهُ فَتَسْأَلَهُ، قَالَ فَلَقِيتُهُ فَسَأَلْتُهُ فَقَالَ كُنَّا بِمَاءٍ مَمَرَّ النَّاسِ، وَكَانَ يَمُرُّ بِنَا الرُّكْبَانُ فَنَسْأَلُهُمْ مَا لِلنَّاسِ مَا لِلنَّاسِ مَا هَذَا الرَّجُلُ فَيَقُولُونَ يَزْعُمُ أَنَّ اللَّهَ أَرْسَلَهُ أَوْحَى إِلَيْهِ، أَوْ أَوْحَى اللَّهُ بِكَذَا‏.‏ فَكُنْتُ أَحْفَظُ ذَلِكَ الْكَلاَمَ، وَكَأَنَّمَا يُغْرَى فِي صَدْرِي، وَكَانَتِ الْعَرَبُ تَلَوَّمُ بِإِسْلاَمِهِمِ الْفَتْحَ، فَيَقُولُونَ اتْرُكُوهُ وَقَوْمَهُ، فَإِنَّهُ إِنْ ظَهَرَ عَلَيْهِمْ فَهْوَ نَبِيٌّ صَادِقٌ‏.‏ فَلَمَّا كَانَتْ وَقْعَةُ أَهْلِ الْفَتْحِ بَادَرَ كُلُّ قَوْمٍ بِإِسْلاَمِهِمْ، وَبَدَرَ أَبِي قَوْمِي بِإِسْلاَمِهِمْ، فَلَمَّا قَدِمَ قَالَ جِئْتُكُمْ وَاللَّهِ مِنْ عِنْدِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم حَقًّا فَقَالَ ‏ « ‏ صَلُّوا صَلاَةَ كَذَا فِي حِينِ كَذَا، وَصَلُّوا كَذَا فِي حِينِ كَذَا، فَإِذَا حَضَرَتِ الصَّلاَةُ، فَلْيُؤَذِّنْ أَحَدُكُمْ، وَلْيَؤُمَّكُمْ أَكْثَرُكُمْ قُرْآنًا ‏ »‏‏.‏ فَنَظَرُوا فَلَمْ يَكُنْ أَحَدٌ أَكْثَرَ قُرْآنًا مِنِّي، لِمَا كُنْتُ أَتَلَقَّى مِنَ الرُّكْبَانِ، فَقَدَّمُونِي بَيْنَ أَيْدِيهِمْ، وَأَنَا ابْنُ سِتٍّ أَوْ سَبْعِ، سِنِينَ وَكَانَتْ عَلَىَّ بُرْدَةٌ، كُنْتُ إِذَا سَجَدْتُ تَقَلَّصَتْ عَنِّي، فَقَالَتِ امْرَأَةٌ مِنَ الْحَىِّ أَلاَ تُغَطُّوا عَنَّا اسْتَ قَارِئِكُمْ‏.‏ فَاشْتَرَوْا فَقَطَعُوا لِي قَمِيصًا، فَمَا فَرِحْتُ بِشَىْءٍ فَرَحِي بِذَلِكَ الْقَمِيصِ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٣٠٢)
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D’après Orwa Ibn Zoubeyr, une femme a volé à l’époque du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), ceci s’est passé durant la campagne militaire pour la conquête de La Mecque.
Son peuple s’est empressé d’aller vers Oussama Ibn Zayd (qu’Allah l’agrée) pour lui demander d’intercéder pour la femme.
Lorsque Oussama (qu’Allah l’agrée) a parlé au Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), son visage a changé et il a dit: « Tu me parles pour une peine parmi les peines d’Allah ! ».
Oussama (qu’Allah l’agrée) a dit: Demande pardon pour moi ô Messager d’Allah !
Durant l’après-midi, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) se leva pour faire un sermon et a dit: « Certes ce qui a perdu ceux qui sont venus avant vous est que lorsque le noble parmi eux volait ils le laissaient et lorsqu’un faible volait ils lui appliquaient la peine prescrite. Je jure par celui qui détient l’âme de Muhammad dans sa main, si Fatima la fille de Muhammad volait je lui couperais la main ».
Puis le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a ordonné que l’on coupe la main de cette femme. Ensuite elle s’est repentie et s’est mariée.
Aicha (qu’Allah l’agrée) a dit: Elle venait après cela … Et je transmettais ses besoins au Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(Rapporé par Boukhari dans son Sahih n°4304)
عن عروة بن الزبير أن امرأة سرقت في عهد رسول الله صلى الله عليه وسلم في غزوة الفتح ، ففزع قومها إلى أسامة بن زيد يستشفعونه . قال عروة : فلما كلمه أسامة فيها تلون وجه رسول الله صلى الله عليه وسلم ، فقال : أتكلمني في حد من حدود الله . قال أسامة : استغفر لي يا رسول الله ، فلما كان العشي قام رسول الله خطيبا ، فأثنى على الله بما هو أهله ، ثم قال : أما بعد ، فإنما أهلك الناس قبلكم : أنهم كانوا إذا سرق فيهم الشريف تركوه ، وإذا سرق فيهم الضعيف أقاموا عليه الحد ، والذي نفس محمد بيده ، لو أن فاطمة بنت محمد سرقت لقطعت يدها . ثم أمر رسول الله صلى الله عليه وسلم بتلك المرأة فقطعت يدها ، فحسنت توبتها بعد ذلك وتزوجت ، قالت عائشة : فكانت تأتي بعد ذلك ، فأرفع حاجتها إلى رسول الله صلى الله عليه وسلم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٣٠٤)
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D’après Abou Sa’id Al Khoudri (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « N’allez vous pas me faire confiance alors que je suis la personne de confiance de Celui qui est au dessus du ciel ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4351)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1064

عن أبي سعيد الخدري رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : ألا تَأمَنونَني وأنا أمينُ مَن في السماءِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٣٥١)
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D’après Mahdi Ibn Maymoun, j’ai entendu Abou Raja Al Outayridi dire en décrivant les adorations qu’ils pratiquaient dans la période anté-islamique: « Nous adorions les pierres, quand nous trouvions une pierre meilleure que celle que nous adorions nous délaissions l’ancienne pour adorer la nouvelle. Il arrivait que l’on ne trouve pas de pierre alors dans ce cas nous apportions un tas de terre. Puis nous faisions venir une brebis et nous la trayions dessus puis nous tournions autour du tas de terre ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4376)

Le fait de faire le tawaf autour d’autre chose que la ka’ba, quelle que soit cette chose (une personne pieuse, une tombe, un arbre…) se divise en deux catégories:

Si la personne fait ceci pour se rapprocher d’Allah alors cet acte est une innovation interdite.

Cheikh Al Islam Ibn Taymiya (mort en 728 du calendrier hégirien) a dit: « Le tawaf autour de la ka’ba fait partie de ce qu’Allah et son Messager (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ont ordonné. Par contre le tawaf autour des prophètes et des hommes pieux est interdit par consensus des musulmans, peu importe que l’on tourne autour de la personne ou autour de sa tombe ».
(Majmou Al Fatawa 2/308)

Si la personne fait ceci pour se rapprocher d’un autre qu’Allah alors ceci est de la grande association (shirk akbar) car il n’y a qu’Allah qui mérite d’être adoré et le fait de faire une adoration pour un autre que Lui est de la grande association.

L’imam Mouhammad Ibn Ibrahim Al Cheikh (mort en 1398 du calendrier hégirien) a dit: « En ce qui concerne le tawaf autour d’une tombe et demander la bénédiction de cette tombe, aucune personne dotée de raison ne doute de l’interdiction de cela et qu’il s’agit d’association car certes le tawaf est une adoration et donc le pratiquer pour un autre qu’Allah est de l’association ».
(Majmou Al Fatawa Wa Rasail vol 1 p 122)

عن مهدي بن ميمون: سمعت أبا رجاء العطاردي يقول : كنا نعبد الحجر ، فإذا وجدنا حجرا هو خير منه ألقيناه وأخذنا الآخر ، فإذا لم نجد حجرا جمعنا جثوة من تراب ثم جئنا بالشاة فحلبناه عليه ثم طفنا به
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٣٧٦)
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D’après Sa’d Ibn Abi Waqas (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a désigné comme responsable Ali Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée) lors de la bataille de Tabouk. Alors Ali a dit: Ô Messager d’Allah! Tu me mets comme responsable pour les femmes et les enfants? Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) lui a dit: « N’es-tu pas satisfais d’être pour moi ce qu’était Haroun pour Moussa sauf qu’il n’y a pas de prophète après moi ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4416)

Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2404

عن سعد بن أبي وقاص رضي الله عنه قال : خلف رسول الله صلى الله عليه وسلم علي بن أبي طالب رضي الله عنه في غزوة تبوك . فقال : يا رسول الله ! تخلفني في النساء والصبيان ؟ فقال : أما ترضى أن تكون مني بمنزلة هارون من موسى ؟ غير أنه لا نبي بعدي
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٤١٦)
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