Sahih Al Boukhari – 93 – Livre des Jugements
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7148)
(1) C’est à dire pour le gouverneur qui n’a pas été juste.
(2) C’est à dire que la gouvernance permet à la personne d’avoir un haut rang social, de l’argent…
(3) La traduction littérale est : -Quel bon allaitement mais quel mauvais sevrage-.
(Voir Fath Al Bari 13/125-126)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧١٤٨)
Puis l’autre a dit la même chose.
Le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes nous ne donnons pas la gouvernance à celui qui l’a demandée ni à celui qui s’efforce de l’obtenir ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7149)
(*) C’est à dire qu’ils ont demandé que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) leur donne la gouvernance et la direction de leur peuple.
فقال النبي صلى الله عليه وسلم : إنا لا نولي هذا من سأله ولا من حرص عليه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧١٤٩)
Peut-être que certains d’entre vous sont plus éloquents dans leurs manières de présenter leurs preuves que d’autres et je vais donc juger en sa faveur par rapport à ce que j’entends.
Celui en faveur de qui je juge en lui donnant le droit de son frère qu’il ne le prenne pas car je ne fais que lui couper une partie du feu (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7169)
(*) Cheikh ‘Abdel Mouhsin Al ‘Abad a dit : Si le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) connaissait l’invisible il aurait connu celui des deux plaignants celui qui mérite que l’on juge en sa faveur et celui qui ne le mérite pas.
(Min Kounouz Al Quran Al Karim ; Koutoub Wa Rasail Cheikh Al Abad vol 1 p 172)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧١٦٩)
« Certes je ne suis qu’un homme auprès de qui on vient plaider. Peut-être que certains d’entre vous sont plus éloquents que d’autres alors je crois qu’il a dit vrai et je juge en sa faveur. Celui en faveur de qui j’ai jugé du droit d’un musulman alors il s’agit certes d’une partie du feu, qu’il la prenne ou qu’il la laisse ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7185)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧١٨٥)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Si vous critiquez sa gouvernance vous critiquez certes la gouvernance de son père avant lui.
Je jure sur Allah ! Il était certes qualifié pour la gouvernance et faisait partie des gens que j’aimais le plus et certes celui-là (1) fait partie des gens que j’aime le plus après son père (2).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7187)
Et dans une autre version de ce hadith rapporté par Mouslim dans son Sahih, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit concernant Oussama (qu’Allah l’agrée) : « Je vous le recommande car il fait certes partie des gens pieux parmi vous ».
(1) C’est à dire Oussama Ibn Zayd (qu’Allah les agrée lui et son père).
(2) C’est à dire après la mort de son père.
قال رسول الله صلّى الله عليه وسلّم : إن تطعنوا في إمارته فقد كنتم تطعنون في إمارة أبيه من قبله وايم الله إن كان لخليقًا للإمرة وإن كان لمن أحبّ النّاس إليّ وإن هذا لمن أحبّ الناس إليّ بعده
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧١٨٧)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7188)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۱۸۸)