Sahih Al Boukhari – 97 – Livre de l’Unicité d’Allah (At-Tawhid)
Au matin, il s’est rendu vers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et lui a mentionné cela comme s’il la minimisait.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Je jure par Celui qui détient mon âme dans Sa main, elle équivaut certes au tiers du Coran ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7374)
(*) Il s’agit de la sourate Al Ikhlas n°112.
فلما أصبح جاء إلى النبي صلى الله عليه وسلم فذكر ذلك له وكان الرجل يتقالّها
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : والذي نفسي بيده إنها لتعدل ثلث القرآن
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٣٧٤)
« Dis : Il est Allah, l’Unique ».
[Sourate Al Ikhlas, 112]
Quand le groupe rentra (de l’expédition), il en informa le Prophète (ﷺ) et celui-ci dit : « Demandez-lui pourquoi il avait agi ainsi ». Quand on lui posa la question, il dit : « c’est parce qu’elle renferme l’attribut du Tout Miséricordieux et que j’aime la réciter (dans ma prière)».
Le Prophète (ﷺ) dit alors : « Dites-lui qu’Allah l’aime »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7375)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۳۷۵)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7376)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٣٧٦)
« Le Messager d’Allah (ﷺ) enseignait à ses Compagnons al lstikhâra (la consultation) pour toute occasion, et ce comme il enseignait une Sourate du Coran, il disait:
« Il disait : « Lorsque l’un de vous décide de faire quelque chose, qu’il fasse deux rak’ât autres que les prières obligatoires, puis qu’il dise :
« Ô Allah! J’en appelle à Ton savoir pour que je puisse choisir… j’en appelle à Ton pouvoir pour me soutenir, je te demande de [m’ accorder un peu de] Ta grâce; Car Tu es certes capable et je suis incapable, Tu sais tout tandis que moi je ne sais pas, et c’est Toi le Grand Connaisseur de tout ce qui est inconnu. »
« Ô Allah! Si Tu sais que cette chose – ( et il nomme clairement la chose en question ) – est une source de bien pour moi quant à mes affaires immédiates et ultérieures (ou: pour ma foi, ma subsistance et mon destin) rends-la moi accessible et facilite-la pour moi, ensuite bénis-la moi »
« Ô Allah! Si Tu sais que cette chose est pour moi une source de mal, pour ma foi, ma subsistance et mon destin (ou: quant à mes affaires immédiates et ultérieures) éloigne-moi d’elle. Décide pour moi le bien là où il se trouve; puis donne-moi satisfaction à ce sujet. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7390)
En Arabe
اللَّهُمَّ فَإِنْ كُنْتَ تَعْلَمُ هَذَا الأَمْرَ ـ ثُمَّ تُسَمِّيهِ بِعَيْنِهِ ـ خَيْرًا لِي فِي عَاجِلِ أَمْرِي وَآجِلِهِ ـ قَالَ أَوْ فِي دِينِي وَمَعَاشِي وَعَاقِبَةِ أَمْرِي ـ فَاقْدُرْهُ لِي، وَيَسِّرْهُ لِي، ثُمَّ بَارِكْ لِي فِيهِ، اللَّهُمَّ وَإِنْ كُنْتَ تَعْلَمُ أَنَّهُ شَرٌّ لِي فِي دِينِي وَمَعَاشِي وَعَاقِبَةِ أَمْرِي ـ أَوْ قَالَ فِي عَاجِلِ أَمْرِي وَآجِلِهِ ـ فَاصْرِفْنِي عَنْهُ، وَاقْدُرْ لِيَ الْخَيْرَ حَيْثُ كَانَ، ثُمَّ رَضِّنِي بِهِ
Dans son commentaire du Hadith , Ibn Hadjar (رحمه الله) a dit : « al-istikhara est un nom. Istakhara Allah signifie : il demande à Allah de lui inspirer le bon choix, de l’orienter vers la meilleure entre deux choses dont on a besoin.
قال ابن حجر رحمه الله في شرح الحديث :
الاستخارة : اسم ، واستخار الله طلب منه الخِيَرة , والمراد طلب خير الأمرين لمن احتاج إلى أحدهما .
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۳۹۰)
« Ô Allâh C’est en Ton nom, que je vis et que je meurs. »
(Allahumma bismika ahya wa amut)
Et lorsqu’il se réveillait le matin il disait:
« Louange à Allah qui nous a rendus à la vie après nous avoir fait mourir, et tout retourne à Lui »
(Al-hamdu li l-lahi al-ladhi ahyana ba’da ma amatana wa ilaihi-nnushur.)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°7394)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۳۹۴)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7418)
(*) C’est à dire la Tablette Préservée (Al Lawh Al Mahfouth).
(Fath Al Bari, hadith n°3020)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٤١٨)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7420)
(*) C’est une allusion au verset 37 de la sourate Al Ahzab n°33.
En effet Allah -Le Très Haut- a dit :
Traduction relative et approchée : « Quand tu disais à celui à qui Allah a comblé de bienfaits, tout comme toi-même l’avais comblé : « Gardes pour toi ton épouse et crains Allah ! », et tu cachais en ton âme ce qu’Allah allait rendre public. Tu craignais les gens mais c’est Allah qui est plus digne de ta crainte. Puis quand Zayd eut cessé toute relation avec elle, Nous te l’a fîmes épouser, afin qu’il n’y ait aucun empêchement pour les croyants d’épouser les femmes de leurs fils adoptifs, quand ceux-ci cessent toute relation avec elles. Le commandement d’Allah doit être exécuté »
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٤٢٠)
(Rapporté par al Boukhari n°7421)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۴۲۱)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7422)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۴۲۲)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7430)
(*) Les gens de la Sounna affirment que les deux mains sont parmi les attributs d’Allah comme cela est mentionné dans le Coran et dans les ahadiths authentiques du Messager d’Allah.
(Voir par exemple la sourate Sad n°38 verset 75, la sourate Maida n°5 verset 64, le hadith n°6614 de Sahih Al Boukhari et le hadith n°2652 de Sahih Mouslim)
Par contre, il faut savoir que ce sont deux Mains qui conviennent à la grandeur et à la majesté d’Allah et ne ressemblent en rien à celles d’une créature quelle qu’elle soit car Allah a dit dans le Coran (traduction rapprochée du sens du verset) : « Il n’y a rien qui Lui ressemble et c’est Lui l’Audient, le Clairvoyant ».
(Voir le verset 11 de la sourate Ach Choura n°42)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٤٣٠)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7453)
( رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۴۵۳ )
Ainsi, les gens de la Torah ont reçu la Torah et ont œuvré ensuite jusqu’au milieu de la journée, mais ils n’ont pas pu continuer. [Et comme récompense], ils ont reçu chacun un qirât (*).
Après eux, les gens de l’Evangile ont reçu l’Evangile et ont oeuvré jusqu’au temps correspondant à la prière du ‘asr, mais ils n’ont pu continuer. On leur a donné alors à chacun un qirât.
Ensuite, [c’était votre tour]; vous avez reçu le Coran et vous avez œuvré jusqu’au [temps correspondant au] coucher du soleil. On vous a donné alors chacun deux qirât (une récompense double). Et les gens de la Torah de s’opposer: « Ô Seigneur! les oeuvres de ceux-Ià sont moins nombreuses tandis que leur Récompense est plus grande! »
Allah Tout-Puissant répondra : – Vous ai-Je lésé en quoi que ce soit dans votre rétribution ? – Non, reconnaîtront-ils. – Alors, répliquera Allah, c’est là une manifestation de Ma Grâce et Je l’accorde à qui Je veux. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7467)
(*) C’est à dire de récompense.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۴۶۷)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7484)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۴۸۴ )
Il (1) délaisse son envie, sa nourriture et sa boisson pour Moi.
Le jeûne est une protection (2) et il y a pour le jeûneur deux joies: une joie lorsqu’il rompt son jeûne (3) et une joie lorsqu’il rencontre son Seigneur (4).
Et certes l’odeur de la bouche du jeûneur est plus parfumée auprès d’Allah que l’odeur du musc ».
(Rapporté par al-Bukhari n°7492)
(1) C’est à dire le jeûneur.
(2) C’est à dire une protection contre les péchés dans l’ici-bas et une protection contre le châtiment dans l’au-delà.
(3) C’est à dire que lorsque le croyant rompt son jeûne il est content qu’Allah lui ait accordé le bienfait de pouvoir terminer son jeûne et il est également content de pouvoir satisfaire ses désirs qui lui étaient interdit de satisfaire dans la journée.
(4) C’est à dire que le jeûneur sera content d’obtenir l’agrément d’Allah et ses bienfaits.
(Ces commentaires sont tirés de Bahjatou Qouloub Al Abrar de cheikh Sa’di p 84/85)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۴۹۲)
« Allah le Très-Haut a dit :
« J’ai préparé pour Mes pieux serviteurs ce que jamais oeil n’a vu, jamais oreille n’a entendu et jamais coeur humain n’a imaginé ».
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°7498)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۴۹۸)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7502)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷٥۰۲)
Son Seigneur a dit : Mon serviteur sait qu’il a un Seigneur qui pardonne les péchés et qui châtie pour eux ; j’ai pardonné à mon serviteur.
Puis il c’est passé le temps qu’Allah a voulu et cette personne a commis un péché et a dit : Ô Seigneur ! J’ai commis un péché donc pardonne moi.
Son Seigneur a dit : Mon serviteur sait qu’il a un Seigneur qui pardonne les péchés et qui châtie pour eux ; j’ai pardonné à mon serviteur.
Puis cette personne a commis encore un péché et a dit : Ô Seigneur ! J’ai commis un péché donc pardonne moi.
Son Seigneur a dit : Mon serviteur sait qu’il a un Seigneur qui pardonne les péchés et qui châtie pour eux ; j’ai pardonné à mon serviteur. Qu’il fasse ce qu’il veut ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7507)
قال : عَلِمَ عبدي أنَّ له ربًّا يغفر الذَّنبَ ويأخذُ به قد غفرتُ لعبدي فلْيعمَلْ ما شاء
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٥٠٧ و مسلم في صحيحه رقم ٢٥٧٨)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7512)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٥١٢)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7544
Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°792 et les mots sont ceux de Mouslim
(*) Ce hadith montre que le terme Coran, au sens large du terme, comprend l’ensemble des livres qu’Allah a révélé aux différents prophètes.
Cheikh Saleh Al Cheikh a dit : « Le Coran est le nom de chaque livre qu’Allah a révélé à un prophète parmi ses prophètes. Montre ceci la parole authentique du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) : -Allah n’a rien écouté avec autant d’attention…- ».
(Charh Al Aqida Tahawiya vol 1 p 173)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٥٤٤)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7544)
(*) L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit : « Ceci est une allusion au fait qu’Allah agrée cet acte et l’accepte ».
(Al Tibian p 105)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٥٤٤)
L’opinion que j’avais de moi-même étais trop basse pour que Allah parle par une révélation récitée me concernant et Allah a révélé: -Ceux qui sont venus avec la calomnie sont un groupe parmi vous…– (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7545)
(1) Des gens avaient injustement accusé ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) d’avoir commis l’adultère.
(2) Il s’agit des versets 11 à 20 de la sourate An Nour n°24.
ولشأني في نفسي كان أحقر من أن يتكلم الله في بأمر يتلى وأنزل الله : {إِنَّ الَّذِينَ جَاءُوا بِالإِفْكِ} …
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٥٤٥)
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Abou Sa`id a ajouté: « J’ai entendu cela de la part du Messager d’Allah (ﷺ) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7548)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٥٤٨)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°7554)
( رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٥٥٤ )