Sahih Al Boukhari - Hadith n°1078


D’après Abou Rafi’ (qu’Allah l’agrée) : J’ai prié la prière du ‘icha derrière Abou Houreira (qu’Allah l’agrée). Il a récité la sourate -Idha Samaaoun Chaqat- (1) durant laquelle il s’est prosterné. (2)
Je lui ai dit : Qu’est-ce que cela ?
Il a dit : Je me suis prosterné dans cette sourate derrière Abou Al Qasim (3) (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et je ne cesserai pas de me prosterner dans cette sourate jusqu’à ce que je le rencontre (4).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1078)

(1) C’est à dire la sourate Inchiqaq n°84.
(2) c’est à dire La prosternation lors de la récitation du Coran dans la prière
(3) C’est le surnom (kounia) du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(4) C’est à dire : -jusqu’à ce que je meurs et que je le rencontre le jour de la résurrection-.

Note:

Il est légiféré de se prosterner lorsque l’on récite un verset de prosternation durant la prière que ce soit pour la personne qui prie seule, pour celle qui prie comme imam ou pour celle qui prie derrière un imam que ce soit dans une prière obligatoire ou dans une prière surérogatoire.

L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit : « Il n’y a pas de divergence sur le fait que la prosternation lors de la récitation du Coran est une sounna pour la personne qui récite comme pour celle qui l’écoute, que la personne qui récite soit en train de prier ou qu’elle ne le soit pas ».
(Al Majmou’ Charh Al Mouhadhab vol 3 p 551)

عن أبي رافع، قال صليت مع أبي هريرة العتمة فقرأ ‏{‏إِذَا السَّمَاءُ انْشَقَّتْ‏}‏ فسجد فقلت ما هذه قال سجدت بها خلف أبي القاسم صلى الله عليه وسلم فلا أزال أسجد فيها حتى ألقاه‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٠٧٨)
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