Sahih Al Boukhari - Hadith n°3169
Sahih Al Boukhari - 58 - Livre de la Jizyah et Mawaada'ah » Hadith n°3169
D’après Abou Hourayra a (رضي الله عنه) a dit :
« Lorsque Khaïbar fut conquit, on offrit au Prophète ﷺ comme présent une brebis rôtie (Par un Juif), mais dont la chair contenait du poison :
-Réunissez-moi tous les Juifs présents, ordonna le Prophète ﷺ.
Quand ceux-ci furent rassemblés,
il leur dit : – Je vais vous interroger sur quelque chose, m’y répondrez-vous honnêtement ? – Oui, assurèrent-ils. – Qui est votre père ? –Un tel. – Vous avez menti, votre père est tel autre. – C’est exact, reconnurent les Juifs. Le Prophète ﷺ reprit : – Je vais vous poser une autre question, seriez-vous sincères (cette fois) ? – Oui, Ô Abou El Qasim (surnom du Prophète ﷺ), affirmèrent-ils, d’ailleurs si nous mentons, tu t’en apercevrais comme tu l’as fait pour le nom de notre père. – Quels sont les gens destinés à l’enfer ? – Nous séjournerons un certain temps, dirent-ils, puis vous (les Musulmans) viendrez prendre notre place. – Suffit ! par Allah, nous ne prendrons jamais votre place ! s’exclama le Prophète ﷺ, qui ajouta : – Si je vous pose une autre question, me répondrez-vous par la vérité ? – Oui, Ô Abou El Qasim, dit-ils. – Avez-vous introduit du poison dans (la chair de) cette brebis ? – Oui, avouèrent-ils. – Qu’est-ce qui vous a poussé (à agir de la sorte) ? – Nous avons pensé que si tu étais un charlatan, nous nous serions débarrassés de toi et si tu étais véritablement un Prophète ﷺ, cela ne t’aurait causé aucun mal. »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°3169)
« Lorsque Khaïbar fut conquit, on offrit au Prophète ﷺ comme présent une brebis rôtie (Par un Juif), mais dont la chair contenait du poison :
-Réunissez-moi tous les Juifs présents, ordonna le Prophète ﷺ.
Quand ceux-ci furent rassemblés,
il leur dit : – Je vais vous interroger sur quelque chose, m’y répondrez-vous honnêtement ? – Oui, assurèrent-ils. – Qui est votre père ? –Un tel. – Vous avez menti, votre père est tel autre. – C’est exact, reconnurent les Juifs. Le Prophète ﷺ reprit : – Je vais vous poser une autre question, seriez-vous sincères (cette fois) ? – Oui, Ô Abou El Qasim (surnom du Prophète ﷺ), affirmèrent-ils, d’ailleurs si nous mentons, tu t’en apercevrais comme tu l’as fait pour le nom de notre père. – Quels sont les gens destinés à l’enfer ? – Nous séjournerons un certain temps, dirent-ils, puis vous (les Musulmans) viendrez prendre notre place. – Suffit ! par Allah, nous ne prendrons jamais votre place ! s’exclama le Prophète ﷺ, qui ajouta : – Si je vous pose une autre question, me répondrez-vous par la vérité ? – Oui, Ô Abou El Qasim, dit-ils. – Avez-vous introduit du poison dans (la chair de) cette brebis ? – Oui, avouèrent-ils. – Qu’est-ce qui vous a poussé (à agir de la sorte) ? – Nous avons pensé que si tu étais un charlatan, nous nous serions débarrassés de toi et si tu étais véritablement un Prophète ﷺ, cela ne t’aurait causé aucun mal. »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°3169)
عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ ـ رضى الله عنه ـ قَالَ لَمَّا فُتِحَتْ خَيْبَرُ أُهْدِيَتْ لِلنَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم شَاةٌ فِيهَا سُمٌّ فَقَالَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم » اجْمَعُوا إِلَىَّ مَنْ كَانَ هَا هُنَا مِنْ يَهُودَ ». فَجُمِعُوا لَهُ فَقَالَ » إِنِّي سَائِلُكُمْ عَنْ شَىْءٍ فَهَلْ أَنْتُمْ صَادِقِيَّ عَنْهُ ». فَقَالُوا نَعَمْ. قَالَ لَهُمُ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم » مَنْ أَبُوكُمْ ». قَالُوا فُلاَنٌ. فَقَالَ » كَذَبْتُمْ، بَلْ أَبُوكُمْ فُلاَنٌ ». قَالُوا صَدَقْتَ. قَالَ » فَهَلْ أَنْتُمْ صَادِقِيَّ عَنْ شَىْءٍ إِنْ سَأَلْتُ عَنْهُ » فَقَالُوا نَعَمْ يَا أَبَا الْقَاسِمِ، وَإِنْ كَذَبْنَا عَرَفْتَ كَذِبَنَا كَمَا عَرَفْتَهُ فِي أَبِينَا. فَقَالَ لَهُمْ » مَنْ أَهْلُ النَّارِ ». قَالُوا نَكُونُ فِيهَا يَسِيرًا ثُمَّ تَخْلُفُونَا فِيهَا. فَقَالَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم » اخْسَئُوا فِيهَا، وَاللَّهِ لاَ نَخْلُفُكُمْ فِيهَا أَبَدًا ـ ثُمَّ قَالَ ـ هَلْ أَنْتُمْ صَادِقِيَّ عَنْ شَىْءٍ إِنْ سَأَلْتُكُمْ عَنْهُ ». فَقَالُوا نَعَمْ يَا أَبَا الْقَاسِمِ. قَالَ » هَلْ جَعَلْتُمْ فِي هَذِهِ الشَّاةِ سُمًّا ». قَالُوا نَعَمْ. قَالَ » مَا حَمَلَكُمْ عَلَى ذَلِكَ ». قَالُوا أَرَدْنَا إِنْ كُنْتَ كَاذِبًا نَسْتَرِيحُ، وَإِنْ كُنْتَ نَبِيًّا لَمْ يَضُرَّكَ.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۱۶۹)
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(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۱۶۹)