Sahih Al Boukhari - Hadith n°4267


D’après An Nou’man Ibn Bachir (qu’Allah les agrée lui et son père) : ‘Abdallah Ibn Rawaha (qu’Allah l’agrée) a perdu connaissance alors sa soeur a commencé à pleurer : Ô ma montagne (1) ! Ô ceci ô cela !
Et elle a cité ainsi ses bienfaits (2).
Lorsqu’il a retrouvé ses esprits il a dit : Tu n’as pas dit une chose sans qu’il ne me soit dit : -Est-ce que tu es vraiment comme cela ?!- (3).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4267)

(1) C’est à dire qu’il était pour elle une montagne dans le sens où elle pouvait se réfugier vers lui en cas de malheur et s’appuyer sur lui en cas de problème.

(2) C’est à dire qu’elle a fait les éloges de son frère ‘Abdallah (qu’Allah l’agrée) à la manière des lamentations de la période qui a précédé l’Islam.

(3) Ceci est une interrogation dont le sens est la réprobation.
Ainsi ce hadith montre l’interdiction des lamentations sur le mort et le fait que le mort peut être châtié à cause des lamentations qui sont faites sur lui.

(Voir Mir’atoul Mafatih Charh Mishkat Al Masabih, hadith n°1759 ; Bahjatou Nathirin Charh Riyad Salihin vol 3 p 173)

عن النعمان بن بشير رضي الله عنهما قال : أغمي على عبدالله بن رواحة رضي الله عنه فجعلت أخته تبكي : وا جبلاه وا كذا وكذا تعدد عليه
فقال حين أفاق : ما قلت شيئا إلا قيل لي : آنت كذلك ؟
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٢٦٧)
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