Sahih Al Boukhari - Hadith n°5026


D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit: « Il n’y a de jalousie (1) que dans deux choses: un homme a qui Allah a enseigné le Coran qu’il récite nuit et jour. Alors un de ses voisins l’entend et dit: Malheur à moi, si seulement il m’avait été donné ce qui a été donné à untel j’aurais alors oeuvré comme il oeuvre.(2)
Et un homme a qui Allah a donné de l’argent qu’il dépense abondamment dans la vérité alors un autre homme dit: Malheur à moi, si seulement il m’avait été donné ce qui a été donné à untel j’aurais alors oeuvré comme il oeuvre ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5026)

(1) Le sens de la jalousie ici est -Al Ghibta- qui signifie le fait de souhaiter avoir la même chose que l’autre personne mais sans que le bienfait ne soit retiré de l’autre personne.

(2) Ici, la seconde personne obtient avec sa bonne intention la même récompense que celui qui a oeuvré.
(Voir Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 9 p 58/59)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : لا حسد إلا في اثنتين رجل علمه الله القرآن فهو يتلوه آناء الليل وآناء النهار فسمعه جار له فقال ليتني أوتيت مثل ما أوتي فلان فعملت مثل ما يعمل، ورجل آتاه الله مالا فهو يهلكه في الحق فقال رجل ليتني أوتيت مثل ما أوتي فلان فعملت مثل ما يعمل
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٠٢٦)
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