Sahih At Targhib - Hadith n°3606


D’après Aicha (qu’Allah l’agrée), un homme parmi les compagnons du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) s’est assis devant le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et a dit: Ô Messager d’Allah ! Certes j’ai deux esclaves qui me mentent, me trompent et me désobéissent et moi je les frappe et les insulte. Quel est ma situation vis-à-vis d’eux ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Leurs trahisons, leurs désobéissances et leurs mensonges à ton encontre et le châtiment que tu leur as infligé seront jugés. Si le châtiment que tu leur as infligé était en dessous de leurs péchés alors c’est un mérite pour toi sur eux. Si ton châtiment était équivalent à leurs péchés alors ce n’est ni pour toi ni contre toi. Et si ton châtiment était supérieur à leurs péchés alors ils seront dédommagés par les bonnes actions que tu pouvais avoir avant cela ».
L’homme se mit alors à pleurer devant le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui lui dit: « Qu’est-ce qu’il t’arrive ? N’as tu pas lu le livre d’Allah: – Nous posons les balances de justice pour le jour du jugement. Aucune âme ne sera lésée en quoi que ce soit, fût-ce d’un grain de moutarde nous le ferons venir et Nous suffisons comme juge – [Sourate Anbiya n°21 verset 47] ».
L’homme a dit: Ô Messager d’Allah ! Je ne vois rien de meilleur que me séparer d’eux, je te prend certes comme témoins qu’ils sont tous libres ».
(Rapporté par Ahmed et auhentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°3606, Hadith Sahih)
عن عائشة رضيَ الله عنها:
أنَّ رجلاً مِنْ أصْحابِ رسولهِ الله – صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ – جلسَ بينَ يديْهِ، فقال: [يا] رسولَ الله! إنَّ لي مَمْلوكين يكذِّبونَني وَيخونونني وَيعْصونَني، وأضْرِبُهم وأشْتُمهمْ، فكيفَ أنا منهم؟ فقالَ له رسولُ الله – صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ -:
« يُحسَبُ ما خَانوك وعَصوْك وكذَّبوكَ وعِقابُك إيَّاهُم، فإنْ كان عقابُكَ إيَّاهُمْ دونَ ذُنوِبهم؛ كان فَضْلاً لَك [عليهم]، وإنْ كان عِقابُك إيَّاهُم بقدْرِ ذنوبهم؛ كانَ كفافاً، لا لَك ولا عَليْكَ، وإنْ كان عِقابُكَ إيَّاهُمْ فوقَ ذُنوبِهِم؛ اقْتصَّ لَهم منكَ الفضْلُ الذي بَقِيَ قِبَلَكَ ».
فجعل الرجلُ يَبْكي بينَ يدَيْ رسولِ الله – صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ – ويهْتِفُ. فقالَ رسولُ الله – صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ -: « ما لَك؟ ما تَقْرأُ كِتابَ الله: {وَنَضَعُ الْمَوَازِينَ الْقِسْطَ لِيَوْمِ الْقِيَامَةِ فَلَا تُظْلَمُ نَفْسٌ شَيْئًا وَإِنْ كَانَ مِثْقَالَ حَبَّةٍ مِنْ خَرْدَلٍ أَتَيْنَا بِهَا وَكَفَى بِنَا حَاسِبِينَ}؟ « .
فقال الرجلُ: يا رسولَ الله! ما أجِدُ شيْئاً خيراً مِنْ فِراقِ هؤلاء -يعني عبيدَهُ-[إني] أشْهِدُك أنَّهم كلَّهم أحْرارٌ.
(رواه أحمد و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٣٦٠٦)

حكم : صحيح

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