Sahih Ibn Khouzeima - Hadith n°1672


D’après Al Moughira Ibn Chou’ba (qu’Allah l’agrée) : J’ai mangé de l’ail puis je suis allé voir le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) (1) et je l’ai trouvé m’ayant précédé d’une unité de prière.
Lorsqu’il a terminé sa prière, je me suis levé pour rattraper ce que j’ai manqué.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a senti l’odeur de l’ail et a dit : « Celui qui a mangé de cette plante qu’il ne s’approche pas de notre lieu de prière jusqu’à ce que l’odeur parte ».
Une fois ma prière terminée, je suis allé le voir et j’ai dit : Ô Messager d’Allah ! J’ai certes une excuse. Donnes moi ta main.
Je l’ai trouvé très docile. Il m’a donné ses deux mains que j’ai rentré dans ma manche jusqu’à ma poitrine qu’il a trouvé bandée (2).
Alors il a dit : « Tu as certes une excuse (3) ».
(Rapporté par Ibn Khouzeima dans son Sahih n°1672 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sahih Ibn Khouzeima, Hadith Isnad Hasan)

(1) C’est à dire qu’il est parti à la mosquée pour y accomplir la prière en commun avec le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).

(2) C’est à dire qu’il avait un bandage sur le torse.

(3) C’est à dire qu’il avait utilisé l’ail comme médicament mais dans ce cas il faut le manger longtemps avant la prière en commun afin que l’odeur désagréable parte avant la prière.

(Charh Sounan Abi Daoud de Cheikh Al ‘Abbad cours n°432)

عن المغيرة بن شعبة رضي الله عنه قال : أكلت ثوما ثم أتيت النبي صلى الله عليه وسلم فوجدته قد سبقني بركعة
فلما صلى قمت أقضي فوجد ريح الثوم فقال : من أكل هذه البقلة فلا يقربن مسجدنا حتى يذهب ريحها
فلما قضيت الصلاة أتيته فقلت : يا رسول الله ! إن لي عذرا ناولني يدك
فوجدته سهلا فناولني يديه فأدخلتها من كمي إلى صدري فوجده معصوبا
فقال النبي صلى الله عليه وسلم : إن لك عذرا
(رواه ابن خزيمة في صحيحه رقم ١٦٧٢ و صححه الشيخ الألباني في صحيح ابن خزيمة)

حكم : إسناده حسن

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