Sahih Mouslim – 33 – Livre du Commandement
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1830)
(*) On le retrouve aussi sous le Numéro 142 dans le Sahih Mouslim
(*) C’est à dire qu’il ne fait pas d’efforts pour être juste avec eux et pour rechercher le bien.
(Minnatoul Moun’im Charh Sahih Mouslim vol 3 p 248)
(رواه مسلم في صحيحه رقم ١٨٣٠)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1837)
(1) Il s’agit évidemment du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(2) C’est à dire d’écouter et d’obéir au gouverneur musulman dans ce qui n’est pas une désobéissance à Allah et ceci même s’il n’est pas issu des plus hautes catégories sociales et ne rassemble pas en lui les conditions pour être un dirigeant.
(رواه مسلم في صحيحه رقم ١٨٣٧)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1840)
(رواه مسلم في صحيحه رقم ١٨٤٠)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1842)
Rapporté également par Boukhari dans son Sahih n°3455
(رواه مسلم في صحيحه رقم ١٨٤٢)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) s’est écarté de lui mais il lui a reposé la question. Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) s’est encore écarté et au bout de la deuxième ou troisième fois Al Ach’ath Ibn Qays l’a tiré.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Écoutez et obéissez car il y a contre eux ce qu’ils ont fait et il y a contre vous ce que vous faites ».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1846)
ANNOTATION
Les textes de l’Islam montrent que les dirigeants qu’Allah place à la tête d’un peuple sont à l’image de ce peuple et des actes des gens qui composent ce peuple.
(Voir le point n°1 ci-dessous)
Ainsi si un peuple n’est pas satisfait de ses dirigeants, il faut qu’il change sa propre situation en se repentant des péchés commis et en cessant de commettre des actes de désobéissance.
(Voir le point n°2 ci-dessous)
Par contre, le fait de se rebeller contre le gouverneur que ce soit sous la forme de manifestations ou en prenant les armes contre lui n’est pas une méthode qui permet d’arranger les choses.
En effet, en plus du fait que ceci soit contraire aux préceptes de l’Islam, l’Histoire montre que ceci entraîne une détérioration de la situation.
(Voir le point n°3 ci-dessous)
1. Les dirigeants sont à l’image du peuple
Allah a dit dans la sourate Al An’am n°6 verset 129 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Ainsi nous plaçons certains injustes à la tête d’autres injustes à cause de ce qu’ils ont commis ».
قال الله تعالى : وَكَذَلِكَ نُوَلِّي بَعْضَ الظَّالِمِينَ بَعْضًا بِمَا كَانُواْ يَكْسِبُونَ
(سورة الأنعام ١٢٩)
D’après Mansour Ibn Abi Al Aswad : J’ai questionné Al A’mach (1) à propos de la parole d’Allah : -Ainsi nous plaçons certains injustes à la tête d’autres injustes-. Que les as-tu entendu dire sur cela ? (2)
Il a dit : « Je les ai entendu dire que le sens est que si l’état des gens se détériore alors les plus mauvais d’entre-eux seront placés à leur tête ».
(Rapporté par Abou Cheikh comme ceci est mentionné dans Al Dour Al Manthour Fi At Tefsir Bil Ma’thour de l’imam Souyouti vol 6 p 203)
(1) Al A’mach est le surnom de Souleyman Ibn Mihran. Il est mort en 147 du calendrier hégirien.
(2) C’est à dire : Qu’as-tu entendu dire les compagnons du Prophète à propos de l’explication de ce verset ?
عن منصور بن أبي الأسود قال : سألت الأعمش عن قول الله : وكذلك نولّي بعض الظالمين بعضًا ما سمعتهم يقولون فيه ؟
قال : سمعتهم يقولون : إذا فسد النّاس أُمِّر عليهم شرارهم
(رواه أبو الشيخ كما في الدر المنثور في التفسير بالمأثور للإمام السيوطي ج ٦ ص ٢٠٣)
Al Hassan Al Basri (mort en 110 du calendrier hégirien) a entendu un homme invoquer contre Al Hajjaj (*) alors il lui a dit : « Ne fais pas cela ! C’est certes vous qui l’avez mis là.
Nous craignons certes que si Al Hajjaj perd le pouvoir ou s’il meurt, ce seront alors des singes et des porcs qui seront vos dirigeants.
Il a certes été rapporté que vos actes sont vos dirigeants et le dirigeant est à l’image du peuple ».
(Rapporté par Tabarani comme ceci est mentionné dans Al Maqasid Al Hasana de l’imam Sakhawi n°835 p 326)
(*) Il s’agit de Al Hajjaj Ibn Yousouf Al Thaqafi qui était un dirigeant mauvais et tyrannique.
(Voir sa biographie dans Siyar A’lam An Noubala de l’imam Dhahabi vol 4 p 343)
عن الحسن البصري أنّه سمع رجلاً يدعو على الحجاج فقال له : لا تفعل إنّكم من أنفسكم أتيتم إنا نخاف إن عزل الحجاج أو مات أن يستولي عليكم القردة والخنازير فقد روي أن أعمالكم عمالكم وكما تكونون يولى عليكم
(رواه الطبراني كما في المقاصد الحسنة للإمام السخاوي رقم ٨٣٥ ص ٣٢٦)
D’après Muhammed Ibn Sirin, Abou Al Jald Al Asadi (mort en 70 du calendrier hégirien) a dit : « Des rois (*) sont envoyés aux gens à cause de leurs péchés ».
(Rapporté par Ibn ‘Asakir dans Tarikh Dimachq vol 39 p 477)
(*) C’est à dire des dirigeants injustes.
عن محمد بن سيرين قال أبو الجلد الأسدي : يُبعث على الناس ملوك بذنوبهم
(رواه ابن عساكر في تايخ دمشق ج ٣٩ ص ٤٧٧)
L’imam ‘Ali Al Qari Al Hanafi (mort en 1014 du calendrier hégirien) a dit : « Si les gens sont pieux alors Allah va mettre à leur tête des dirigeants pieux parmi eux.
Par contre si les gens sont mauvais, Allah va mettre à leur tête des gens mauvais parmi eux et comme ceci a été rapporté : -le dirigeant est à l’image du peuple- ».
(Charh Mishkat Al Masabih vol 11 p 131)
2. Si le peuple n’est pas satisfait de ses dirigeants, c’est à lui de se réformer et de changer sa propre situation
Allah a dit dans la sourate Ar Ra’d n°13 verset 11 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Certes Allah ne modifie pas l’état d’un peuple tant que les individus qui le composent ne changent pas d’eux-mêmes ce qu’il y a en eux ».
قال الله تعالى : إِنَّ اللَّهَ لاَ يُغَيِّرُ مَا بِقَوْمٍ حَتَّى يُغَيِّرُواْ مَا بِأَنفُسِهِمْ
(سورة الرعد ١١)
D’après Malik Ibn Dinar, Al Hassan Al Basri (mort en 110 du calendrier hégirien) a dit : « Certes Al Hajjaj (1) est une punition d’Allah. N’accueillez pas la punition d’Allah avec l’épée (2) mais plutôt avec le repentir, la supplication et la soumission.
Repentez-vous et vous serez débarrassé de lui ».
(Rapporté par Ibn Abi Dounia dans Kitab Al ‘Ouqoubat n°52 avec une chaîne de transmission authentique)
(1) Il s’agit de Al Hajjaj Ibn Yousouf Al Thaqafi qui était un dirigeant mauvais et tyrannique.
(Voir sa biographie dans Siyar A’lam An Noubala de l’imam Dhahabi vol 4 p 343)
(2) C’est à dire en vous révoltant.
عن مالك بن دينار قال الحسن البصري : إنّ الحجاج عقوبة من الله فلا تستقبلوا عقوبة الله بالسيف ولكن استقبلوها بتوبة وتضرع واستكانة وتوبوا تكفوه
(رواه ابن أبي الدنيا في كتاب العقوبات رقم ٥٢ و سنده صحيح)
L’imam Ibn Qayim al Djawziya (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit : « Et médite la sagesse d’Allah dans le fait qu’Il ai fait que les dirigeants et les gouverneurs des gens soient du même type que leurs oeuvres.
C’est comme si leurs oeuvres étaient apparues sous la forme de leurs dirigeants.
Ainsi, si les gens sont droits, leurs dirigeants seront droits.
Si les gens sont justes, leurs dirigeants seront justes avec eux.
Mais s’ils sont injustes, leurs dirigeants seront injustes… ».
(Miftah Dar As Sa’ada vol 2 p 177/178)
3. Le fait de se rebeller contre le gouverneur, quelle que soit la forme de cette rébellion, n’est pas un acte conforme à l’Islam et ceci ne fait qu’empirer la situation
A. Le fait de se rebeller contre les gouverneurs est une chose interdite par l’Islam
Voir Al Boukhari dans son Sahih n°7052
Egalement,
D’après ‘Abdallah Ibn Zayd (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Vous allez certes rencontrer après moi du favoritisme, ainsi patientez jusqu’à ce que vous me rencontriez auprès du bassin (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4330 et Mouslim dans son Sahih n°1061)
(*) C’est à dire le bassin qu’aura le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) le jour de la résurrection.
L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a classé ce hadith dans Charh Sahih Mouslim dans le chapitre intitulé : « L’ordre de patienter lorsque les gouverneurs font preuve d’injustice et de favoritisme »
B. Les manifestations pour se plaindre des gouverneurs sont interdites et sont une forme moderne de rébellion contre les gouverneurs
Cheikh ‘Abdel ‘Aziz Ibn Baz a dit : « Les marches et les manifestations ne sont pas des bonnes choses. Elles ne font pas partie des habitudes du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et de ceux qui l’ont suivi dans le bien ».
(Al Mouthaharat Fi Mizan Ach Chari’a Al Islamiya p 163)
Cheikh Albani a dit : « Les manifestations font partie des habitudes et des méthodes des mécréants ».
(Silsila Daifa vol 14 p 74)
Cheikh ‘Otheimine a dit : « Les manifestations sont une chose nouvelle qui n’était pas connue à l’époque du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), ni à celle des califes bien-guidés ni à celle des compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous).
De plus, il se trouve dans cela comme désordre et comme émeute ce qui fait que ces manifestations sont interdites ».
(Houkm Al Mouthaharat Fil Islam p 179)
Cheikh ‘Abdel Mouhsin Al ‘Abad a dit : « Il n’y a aucun doute sur le fait que les manifestations et les marches font partie de la rébellion contre le gouverneur ».
(Al Mouthaharat Fi Mizan Ach Chari’a Al Islamiya p 195)
C. L’Histoire montre que fait de se rebeller contre le gouverneur n’apporte pas de bien et ne fait qu’aggraver le mal
L’imam Abou Hanifa (mort en 150 du calendrier hégirien) a dit à propos de ceux qui se révoltent contre les dirigeants : « Ils font plus de mal qu’ils ne font de bien ».
(Al Fiqh Al Akbar Bi Riwayati Abi Mouti’ p 57)
L’imam Ibn ‘Abdel Bar Al Maliki (mort en 463 du calendrier hégirien) a dit : « Le fait de patienter dans l’obéissance de dirigeants injustes est meilleur que de leur disputer le pouvoir et de se rebeller contre eux car cela entraîne un changement de la sécurité vers l’insécurité, ceci entraîne le fait que le sang coule, les représailles et le désordre sur la Terre.
Et ceci est plus grave que le fait de patienter à l’injustice du gouverneur… ».
(Al Tamhid vol 23 p 279)
Cheikh Al Islam Ibn Taymiya (mort en 728 du calendrier hégirien) a dit : « Il est possible qu’on ne trouve pas un seul groupe qui se soit rebellé contre leur gouverneur sans que cela n’ai entraîné comme désordre ce qui est plus grand que le désordre qui a été enlevé ».
(Manhaj As Sounna Nabawiya vol 3 p 391)
L’imam Ibn Qayim al Djawziya (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit : « Le fait de réprouver le mal des dirigeants et des gouverneurs en se rebellant contre eux est la source de tout le mal et de toutes les épreuves jusqu’à la fin des temps (…).
Celui qui médite sur ce qui a touché l’Islam comme grandes épreuves et petites épreuves se rendra compte qu’elles ont découlé du fait de ne pas avoir respecté cette base et d’avoir voulu lever l’injustice du dirigeant et ceci a entraîné ce qui est plus grave que l’injustice du dirigeant ».
(I’lam Al Mouwaqi’in ‘An Rabil ‘Alamin vol 4 p 338)
(رواه مسلم في صحيحه رقم ١٨٤٦)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1849a)
(رواه مسلم في صحيحه رقم ١٨٤٩)
Et les plus mauvais de vos gouverneurs sont ceux que vous détestez (3) et qui vous détestent (4), ceux que vous maudissez et qui vous maudissent ».
Nous avons dit: Ô Messager d’Allah! Ne devons nous pas les combattre par l’épée ?
Le prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) répondit: « Non! Tant qu’ils accomplissent la prière. Et si vous voyez chez votre dirigeant quelque chose que vous détestez alors détestez son acte et n’enlevez pas une seule main de l’obéissance ».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1855)
(1) C’est à dire: pour leur justice et leurs bons conseils.
(2) C’est à dire: car vous les écoutez, leur obéissez et les aidez dans les actes de piété et de bien.
(3) C’est à dire: à cause de leur perversité, de leur injustice, de leur dureté, de leur trahison envers vous, du fait qu’ils mangent les biens sans aucun droit et vous font tomber dans la difficulté.
(4) C’est à dire: car vous n’êtes pas d’accord avec eux dans leur injustice et leur perversité.
Ces commentaires sont tirés de l’ouvrage Minnatoul Mou’im Fi Charh Sahih mouslim du Cheikh Safiyou Rahman Al Moubarakafouri vol 3 p 264/265.
(رواه مسلم في صحيحه رقم ١٨٥٥)
Je me suis présenté auprès du Messager d’Allah (ﷺ) pour combattre lors de la bataille de Uhud alors que j avais 14 ans.
Le Messager d’Allah (ﷺ) ne m’a pas autorisé (à combattre).
Et le jour de la bataille de Khandaq (la bataille de la tranchée), je me suis présenté au Prophète (ﷺ) pour combattre alors que j avais 15 ans et il m’autorisa à combattre.
Nâfi (Un des narrateurs) a dit : «Je suis parti voir ‘Omar ibnu ‘Abdel ‘Aziz qui était à l’époque calife des musulmans et je lui ai cité le hadith de ibnu ‘Omar.»
‘Omar ibnu ‘Abdel ‘Aziz lui répondit : «c’est la limite entre le petit et le grand»
Il (‘Omar ibnu ‘Abdel ‘aziz) écrivit aux militaires qui étaient sous son commandement et leur ordonna de faire combattre ceux qui ont 15 ans et ordonna de laisser ceux qui ont moins de 15 ans.
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n° 1868a)
Ce Hadith a été transmise par une autre chaîne de narration:
«J’avais quatorze ans et il pensait me trop jeune (pour comprendre ). »
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n° 1868b)
وفي روايةٍ : وأنا ابنُ أربعَ عشرةَ سنةً فاستصغَرني
(رواه مسلم في صحيحه رقم ۱۸۶۸)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Je n’en ai pas ».
Un autre homme a dit : Ô Messager d’Allah ! Je vais lui montrer une personne qui le fera monter avec elle.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Celui qui montre un bien a la même récompense que celui qui l’a fait ».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1893)
(رواه مسلم في صحيحه رقم ١٨٩٣)
‘Oumayr Ibn Al Houmam Al Ansari (qu’Allah l’agrée) a dit: Ô Messager d’Allah ! Un paradis dont la largeur est celle des cieux et de la terre ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Oui ».
‘Oumayr (qu’Allah l’agrée) a alors dit: Bakh Bakh ! (2)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lui a dit: « Qu’est ce qui te pousses à dire Bakh Bakh ? ».
Il a répondu: Non par Allah ô Messager d’Allah ! Si ce n’est l’espérance d’être parmi ses habitants !
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Tu es certes parmi ses habitants ».
Alors il a sorti des dattes de son carquois qu’il a commencé à manger puis il a dit: Si je vis jusqu’à avoir mangé mes dattes, ce serait certes une vie très longue.
Alors il a jeté ce qu’il avait comme dattes puis il a combattu jusqu’à ce qu’il soit tué.
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1901)
(1) Badr est la célèbre bataille qui eu lieu entre les musulmans et les qouraych durant la deuxième année après l’émigration du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) à Médine.
(2) C’est une parole que disent les arabes en situation d’étonnement comme on dit en français : ô ô.
قال عمير بن الحمام الأنصاري رضي الله عنه : يا رسول الله ! جنة عرضها السماوات والأرض ؟
قال النبي صلى الله عليه و سلم : نعم .
قال عمير رضي الله عنه : بخ بخ .
فقال النبي صلى الله عليه وسلم : ما يحملك على قولك بخ بخ ؟
قال : لا . والله ! يا رسول الله ! إلى رجاءة أن أكون من أهلها .
فقال النبي صلى الله عليه وسلم : فإنك من أهلها .
فأخرج تمرات من قرنه فجعل يأكل منهن ثم قال : لئن أنا حييت حتى آكل تمراتي هذه إنها لحياة طويلة
فرمى بما كان معه من التمر ثم قاتل حتى قتل
(رواه مسلم في صحيحه رقم ١٩٠١)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1905)
( رواه مسلم في صحيحه رقم ۱۹۰۵ )
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1913)
(رواه مسلم في صحيحه رقم ١٩١٣)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1914)
(رواه مسلم في صحيحه رقم ۱۹۱۴)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°715x)
Ce hadith montre qu’un homme qui était en voyage ne doit pas rentrer chez lui tant que son épouse n’a pas été prévenue.
Ceci afin de lui laisser le temps de s’embellir car la femme dont le mari était absent a parfois tendance à délaisser ce genre de choses.
(Voir Minatoul Moun’im Charh Sahih Mouslim vol 3 p 300)
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٧١٥ و اللفظ لمسلم)