Sahih Mouslim - Hadith n°0008


D’après Yahya Ibn Ma’mar : La première personne qui a parlé sur le destin à Bassora est Ma’bad Al Jouhani.
Alors que j’étais parti avec Houmayd Ibn ‘Abder Rahman Al Houmayri pour le Hajj ou la ‘Omra nous avons dit : Si nous rencontrons un des compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous), nous le questionnerons sur ce que disent ceux-là sur le destin (*).
Nous avons donc trouvé ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) dans la mosquée et j’ai dit : Ô Abou ‘Abder Rahman ! Il est apparu des gens derrière nous qui lisent le Coran, étudient la science et font telle et telle chose. Ces gens disent qu’il n’y a pas de destin et que les choses se produisent par elles-mêmes.
‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit : « Lorsque tu rencontreras ces gens, informe-les que je me désavoue d’eux et qu’ils se désavouent de moi.
Je jure par la divinité de ‘Abdallah Ibn ‘Omar ! Si l’un d’eux possédait l’équivalent de la montagne de Ouhoud en or qu’il dépenserait dans le bien, Allah ne l’aurait pas accepté de lui jusqu’à ce qu’il croit au destin ».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°8)

(*) Afin de connaître le jugement de la parole de Ma’bad Al Jouhani sur le destin, ces deux tabi’ins se sont tournés vers un compagnon du Prophète (qu’Allah l’agrée).
Ceci montre que les tabi’ins étaient d’avis que la voie des compagnons est une preuve et que les choses nouvelles doivent être analysées en fonction de leur avis.
(Basair Dhawi Charaf Bi Charh Marwiyat Manhaj Salaf de Cheikh Salim Al Hilali p 72)

عن يحيى بن معمر قال : كان أوّل من قال في القدر بالبصرة معبد الجهني فانطلقت أنا وحميد بن عبد الرحمن الحميري حاجين أو معتمرين فقلنا : لو لقينا أحدًا من أصحاب رسول الله رضي الله عنهم فسألناه عمّا يقول هؤلاء في القدر
فوفق لنا عبدالله بن عمر بن الخطاب رضي الله عنهما داخلا المسجد فقلت : أبا عبد الرحمن ! إنه قد ظهر قبلنا ناس يقرؤون القرآن ويتقفرون العلم وذكر من شأنهم وأنهم يزعمون أن لا قدر وأن الأمر أنف
قال عبدالله بن عمر رضي الله عنهما : فإذا لقيت أولئك فأخبرهم أنّي بريء منهم وأنّهم برآء مني والذي يحلف به عبد الله بن عمر لو أن لأحدهم مثل أحد ذهبًا فأنفقه ما قبل الله منه حتّى يؤمن بالقدر
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٨)
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