Silsila Sahiha - Page 053 » Hadith n°1065
(Rapporté par Al Bazzar et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Moukhtasar Zawaid Al Bazzar vol 1 p 642 ainsi que par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°1065, Hadith Isnad Sahih)
(1) En arabe, il s’agit du mot – Al Tira / الطّيرة .
Ce terme vient du fait, qu’avant l’Islam, les arabes avaient comme habitude lorsqu’ils voulaient partir en voyage ou faire un commerce d’observer le vol des oiseaux.
S’ils voyaient un oiseau voler d’un côté alors cela voulait dire qu’il fallait poursuivre le projet et dans le cas contraire qu’il fallait le laisser.
L’augure peut être pratiqué avec toutes sortes de choses.
Par exemple, ce qui est connu à notre époque est le fait de voir un chat noir, de passer sous une échelle, de marcher dans des excréments de chien avec le pied gauche etc…
(2) Le fait de mettre l’augure en pratique en se basant sur elle pour poursuivre son projet ou le stopper est de l’association à Allah.
Il s’agit d’une grande association à Allah (Chirk Akbar) qui fait sortir la personne de l’Islam si elle a comme croyance que c’est la chose par laquelle est faite l’augure qui détermine la réussite ou l’échec de son projet.
Et il s’agit de petite association à Allah (Chirk Asghar) qui constitue un grand péché mais qui ne fait pas sortir de l’Islam si elle a comme croyance que c’est Allah qui détermine la réussite ou l’échec de son projet et que la chose par laquelle est faite l’augure est simplement une cause.
(Voir Charh Fath Al Majid de Cheikh Saleh Al Cheikh vol 2 à partir de la page 312)
(رواه البزار وحسنه الحافظ بن حجر في مختصر زوائد البزار ج ١ ص ٦٤٢ وصححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ١٠٦٥)
خلاصة حكم المحدث : إسناده صحيح