۞ Siyar A’lam An Noubala ۞
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de Siyar A’lam An Noubala vol 1 p 90, Hadith Isnad Sahih)
(*) C’est-à-dire qu’il est mort avant que ne surviennent les divergences et les problèmes dans les rangs des musulmans.
(رواه الطبراني وصححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق سير أعلام النبلاء ج ١ ص ٩٠)
حكم : إسناده صحيح
Il avait avec lui ses feuillets et ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) lui disait : « Écris ! ».
Et ceci jusqu’à ce qu’il l’interroge à propos de l’explication du Coran en entier.
(Rapporté par Tabari dans son Tefsir n°107 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de Siyar A’lam An Noubala vol 14 p 168)
Moujahid Ibn Jabr
Moujahid Ibn Jabr était un habitant de La Mecque.
Il a appris le Coran et son explication avec le compagnon ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père).
Il a également étudié avec Abou Houreira, ‘Aicha, Sa’d Ibn Abi Waqqas et autres parmi les compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous).
Il est mort en 104 du calendrier hégirien.
(Voir sa biographie dans Siyar A’lam An Noubala vol 4 p 449)
D’après Aban Ibn Salih, Moujahid Ibn Jabr a dit : « J’ai présenté le Coran à ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) à trois reprises (*) et je m’arrêtais à chaque verset et je l’interrogeais : Pourquoi ce verset est-il descendu ? Quel est son sens ? ».
(Rapporté par Tabari dans son Tefsir n°108 et authentifié par Cheikh Wasiyou Allah ‘Abbas dans sa correction de Fadail As Sahaba n°1866)
(*) Et dans certaines version de ce texte, il a dit : « J’ai présenté le Coran à ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) à trente reprises… ».
(Rapportée par Abou Nou’aym dans Hiliyatoul Awliya vol 3 p 280)
حتى سأله عن التفسير كله
(رواه الطبري في تفسيره رقم ١٠٧ و صححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق سير أعلام النبلاء ج ١٤ ص ١٦٨)
Elle a dit : « Si tu ne sors pas vers les musulmans pour qu’ils te fouettent (2), alors ne rentre plus jamais auprès de moi ».
(Rapporté par Ibn Sa’d et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de Siyar A’lam An Noubala vol 2 p 244, Hadith Isnad Hasan)
(1) C’est à dire l’odeur de l’alcool.
(2) C’est à dire pour qu’ils t’appliquent la peine prescrite à l’encontre de la personne qui a bu de l’alcool.
Remarque : Le fait d’appliquer la peine prescrite à la personne qui a bu de l’alcool et le fait de brûler le magasin de la personne qui en vend font partie des choses qui dépendent uniquement de la décision du gouverneur musulman ou de la personne qu’il a désigné.
En aucun cas ce n’est le commun des musulmans qui doit pratiquer ce genre de choses.
فقالت: لئن لم تخرج إلى المسلمين فيجلدوك لا تدخل علي أبدا
(رواه ابن سعد و حسنه الشيخ أحمد شاكر في تحقيق سير أعلام النبلاء ج ٢ ص ٢٤٤)
حكم : إسناده حسن
Lorsqu’ils sont revenus, il a dit : « Qu’avez vous ramené ? ».
Ils ont dit : Un commerce, qui lorsqu’on investi un seul dirham, en rapporte dix.
Il a dit : « Qu’est-ce que c’est ? ».
Ils ont dit : Le vin.
Il a dit : « Le vin ! Alors qu’il nous a été interdit de le boire et de le vendre ?! ».
Alors il a ouvert les bouchons des récipients et les a renversé.
(Rapporté par l’imam Dhahabi dans Siyar A’lam An Noubala et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de cet ouvrage vol 2 p 375, Hadith Isnad Hasan)
قالوا: جئنا بتجارة يربح الدرهم عشرة
قال : وما هي؟
قالوا : خمر
قال : خمر وقد نهينا عن شربها وبيعها ؟!
فجعل يفتح أفواه الزقاق ويصبها
(رواه الإمام الذهبي في سير أعلام النبلاء و حسنه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق هذا الكتاب ج ٢ ص ٣٧٥)
حكم : إسناده حسن
(Rapporté par l’imam Dhahabi dans Siyar A’lam Noubala et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de Siyar A’lam An Noubala vol 2 p 449, Hadith Isnad Hasan)
(*) C’est à dire le jour de l’expédition militaire de Dhou Qarad qui a eu lieu durant la sixième année après l’émigration du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) de La Mecque vers Médine.
(رواه الإمام الذهبي في سير أعلام النبلاء و حسنه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق سير أعلام النبلاء ج ۲ ص ٤٤۹)
حكم : سنده حسن
‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit : « Je ne suis pas le meilleur des gens ni le fils du meilleur des gens (1) !
Je suis un serviteur parmi les serviteurs d’Allah. J’ai espoir en Allah et je Le crains.
Vous n’allez donc pas cesser d’être sur un homme (2) jusqu’à ce que vous le fassiez tomber dans la perdition ».
(Rapporté par Abou Nou’aym dans Hiliyatoul Awliya vol 1 p 307 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de Siyar A’lam An Noubala vol 3 p 236, Hadith Bi Sanad Sahih)
(1) Son père était le compagnon ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée).
(2) C’est à dire de lui faire des éloges.
فقال عبدالله بن عمر رضي الله عنهما : ما أنا بخير الناس ولا ابن خير الناس ولكني عبد من عباد الله أرجو الله وأخافه والله لن تزالوا بالرجل حتى تهلكوه
(رواه أبو نعيم في حلية الأولياء ج ١ ص ٣٠٧ و صححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق سير أعلام النبلاء ج ٣ ص ٢٣٦)
حكم : سنده صحيح
(Rapporté par Ibn Sa’d et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de Siyar A’lam An Noubala vol 4 p 263, Hadith Isnad Hasan)
(*) Ce sont les compagnons du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui étaient originaires de Médine.
(رواه ابن سعد و صححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق سير أعلام النبلاء ج ٤ ص ٢٦٣)
حكم : سنده حسن
Un homme a dit : Est-ce qu’il y a de la musique dans le paradis ?
Il a dit : « Il y a dans le paradis des monticules de musc sur lesquels il y a des jeunes filles qui font les louanges d’Allah avec une voix dont aucune oreille n’a jamais entendu l’équivalent ».
(Rapporté par Al Moukhalis et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de Siyar A’lam An Noubala vol 4 p 342, Hadith Isnad Hasan)
(1) C’est à dire : -Questionnez-nous, nous les compagnons du Prophète-.
(2) C’est à dire : -Sans que nous ayons déjà interrogé le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) à propos de cette chose-.
فقال رجل : أفي الجنة غناء ؟
قال : فيها أكمات من مسك عليهن جوار يحمدن الله بأصوات لم تسمع الآذان بمثلها قط
(رواه المخلِّص و حسنه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق سير أعلام النبلاء ج ٤ ص ٣٤٢)
حكم : سنده حسن