Sunan Abou Daoud – 22 – Livre des Serments et les Voeux
۞ Hadith n°3256
D’après Souwayd Ibn Hanthala (qu’Allah l’agrée) : Nous sommes parti pour rejoindre le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et il y avait avec nous Wail Ibn Houjr (qu’Allah l’agrée).
Un ennemi de Wail (qu’Allah l’agrée) l’a capturé.
Les gens ne voulaient pas jurer (1) mais j’ai juré qu’il était mon frère (2) et alors il l’a laissé partir.
Nous sommes alors allé voir le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et je l’ai informé que les gens n’ont pas voulu jurer et que j’ai juré qu’il s’agissait de mon frère.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Tu as dit vrai, le musulman est le frère du musulman ».
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°3256 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Abi Daoud, Hadith Sahîh)
Un ennemi de Wail (qu’Allah l’agrée) l’a capturé.
Les gens ne voulaient pas jurer (1) mais j’ai juré qu’il était mon frère (2) et alors il l’a laissé partir.
Nous sommes alors allé voir le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et je l’ai informé que les gens n’ont pas voulu jurer et que j’ai juré qu’il s’agissait de mon frère.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Tu as dit vrai, le musulman est le frère du musulman ».
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°3256 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Abi Daoud, Hadith Sahîh)
(1) C’est à dire par crainte de tomber dans le péché
(2) C’est à dire que celui qui avait capturé Wail (qu’Allah l’agrée) ne le connaissait pas personnellement.
Ainsi Souwayd (qu’Allah l’agrée) a juré que Wail (qu’Allah l’agrée) était son frère en visant par cela la fraternité de l’Islam mais son ennemi a compris de ce serment qu’il s’agissait de son frère de sang et il l’a donc laissé partir.
(Voir Charh Sounan Abi Daoud de cheikh Al Abad cours n°374)
عن سويد بن حنظلة رضي الله عنه قال : خرجنا نريد رسول اللهِ صلى الله عليه وسلم ومعنا وائل بن حجر رضي الله عنه فأخذه عدو له فتحرج القوم أن يحلفوا وحلفت أنه أخي فخلى سبيله
فأتينا رسول اللهِ صلى الله عليه وسلم فأخبرته أن القوم تحرجوا أن يحلفوا وحلفت أنه أخي قال : صدقت المسلم أخو المسلم
(رواه أبو داود في سننه رقم ٣٢٥٦ و صححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)
.
فأتينا رسول اللهِ صلى الله عليه وسلم فأخبرته أن القوم تحرجوا أن يحلفوا وحلفت أنه أخي قال : صدقت المسلم أخو المسلم
(رواه أبو داود في سننه رقم ٣٢٥٦ و صححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)
حكم : صحيح
۞ Hadith n°3319
D’après Ka’b ibn Malik, qu’il a dit au Prophète (ﷺ) ou à Abou Loubaba Ibn ‘Abdel Mundhir (qu’Allah l’agrée), ou quelqu’un d’autre qu’Allah a voulu
« Certes fait partie de mon repentir que je délaisse la résidence sur la terre de mon peuple sur laquelle j’ai commis le péché et je donne tout mon argent en aumône ».
Le Prophète (ﷺ) : « Il te suffit d’en donner le tiers »
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°3319 et authentifié par Cheikh Al Albani dans son Sahih Abi Daoud, Hadith Isnad Sahîh)
« Certes fait partie de mon repentir que je délaisse la résidence sur la terre de mon peuple sur laquelle j’ai commis le péché et je donne tout mon argent en aumône ».
Le Prophète (ﷺ) : « Il te suffit d’en donner le tiers »
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°3319 et authentifié par Cheikh Al Albani dans son Sahih Abi Daoud, Hadith Isnad Sahîh)
عَعن كعب بن مالك رضي الله عنه أنه أَنَّهُ قَالَ لِلنَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم أَوْ أَبُو لُبَابَةَ أَوْ مَنْ شَاءَ اللَّهُ : إِنَّ مِنْ تَوْبَتِي أَنْ أَهْجُرَ دَارَ قَوْمِي الَّتِي أَصَبْتُ فِيهَا الذَّنْبَ، وَأَنْ أَنْخَلِعَ مِنْ مَالِي كُلِّهِ صَدَقَةً . قَالَ : « يُجْزِئُ عَنْكَ الثُّلُثُ » .
(رواه أبو داود في سننه رقم ۳۳۱۹ و حسنه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)
.
(رواه أبو داود في سننه رقم ۳۳۱۹ و حسنه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)
حكم : إسناده صحيح