۞ Matalib Al ‘Aliya ۞

Al Matalib al-`Aliya bi Zawa’id al-Masanid al-Thamaniya par Ibn Hajar Ahmad ibn Ali al-‘Asqalani.


D’après Al Ja’d Abi ‘Othman : Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) est passé vers nous dans la mosquée de Bani Tha’laba et a dit : Est-ce que vous avez prié ?
Nous avons dit : Oui. Et cela s’est passé pour la prière du sobh.
Alors il a ordonné à un homme de faire l’appel à la prière et l’iqama puis il a prié comme imam pour ses compagnons.
(Rapporté par Abou Ya’la dans son Mousnad n°4338 et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Al Matalib ‘Aliya n°425, Hadith Sahih Mawqouf)

Remarque : Si la mosquée n’a pas d’imam attitré alors il n’y a pas de mal à ce que les gens qui sont arrivés après la fin de la prière en commun prient ensemble une seconde prière en commun.

L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit : « S’il n’y a pas d’imam fixe dans la mosquée, alors il n’y a aucun caractère détestable dans la seconde prière en commun, dans la troisième ou plus que cela par consensus des savants ».
(Al Majmou’ vol 4 p 119/120)

Dans une autre version, Al Ja’d a dit : Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) est venu avec une vingtaine de ses jeunes employés…
(Rapportée par Al Bayhaqi dans As Sounan Al Koubra n°5015)

Et dans une troisième version, il a dit à la fin : (…) il a donc prié pour eux comme imam puis il s’est assis.
Nous lui avons posé deux coussins et il nous a rapporté de beaux hadiths du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui). Puis il est monté sur sa monture et est parti.
(Rapporté par ‘Abder Razaq dans son Mousannaf n°3416)

Ce texte est à comprendre par le fait que Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) était en voyage et a prié dans une mosquée sur le bord du chemin dans laquelle il n’y avait pas d’imam fixe.
(Voir I’lam Al ‘Abid p 83 ; Tamam Al Minna p 156)

عن الجعد أبي عثمان قال : مر بنا أنس بن مالك رضي الله عنه في مسجد بني ثعلبة فقال : أصليتم ؟
قلنا : نعم وذاك في صلاة الصبح
فأمر رجلا فأذن وأقام ثم صلى بأصحابه
(رواه أبو يعلى في مسنده رقم ٤٣٣٨ و صححه الحافظ ابن حجر في المطالب العالية رقم ٤٢٥)

حكم : صحيح موقوف

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D’après Sa’id Ibn Abi Sa’id : Un homme a questionné Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) en lui disant : J’ai mangé alors que je jeûnais (1).
Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) a dit : Tu n’as rien à faire (2).
L’homme a dit : J’ai bu alors que je jeûnais.
Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) a dit : Tu n’as rien à faire.
L’homme a dit : J’ai mangé telle et telle chose alors que je jeûnais.
Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) a dit : Ô mon petit fils ! Tu n’as pas l’habitude de jeûner !
(Rapporté par Mousadad et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Al Matalib Al ‘Aliya n°1075, Hadith Mawqouf Sahih)

(1) C’est à dire qu’il a mangé par oubli.

L’imam Ibn Hajar (mort en 852 du calendrier hégirien) a classé ce texte dans le chapitre : -La personne qui mange par oubli n’a pas rompu son jeûne-.
(Al Matalib Al ‘Aliya vol 6 143)

(2) C’est à dire que son jeûne est valable et qu’il n’a pas à le rattraper.

عن سعيد بن أبي سعيد أن رجلا سأل أبا هريرة رضي الله عنه قال : أكلت وأنا صائم
قال أبو هريرة رضي الله عنه : لا شيء عليك
قال : شربت وأنا صائم
قال أبو هريرة رضي الله عنه : لا شيء عليك
قال : فأكلت كذا وكذا وأنا صائم
قال أبو هريرة رضي الله عنه : يا بني ! أنت لم تعتد الصيام
(رواه مسدد و صححه الحافظ بن حجر في المطالب العالية رقم ١٠٧٥)

حكم : موقوف صحيح

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D’après Jabir Ibn ‘Abdillah (qu’Allah les agrée lui et son père) : Un homme est venu vers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et l’a interrogé à propos du jeûne mais le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) était occupé et ne lui a pas répondu.
Alors ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée) lui a dit: Jeûne le Ramadan et trois jours de chaque mois.
L’homme a dit : Je demande protection à Allah contre toi ô ‘Abdallah !
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lui a dit : « Que veux-tu ? Jeûne le Ramadan et trois jours de chaque mois ».
(Rapporté par Abou Bakr Ibn Abi Chayba et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Al Matalib Al ‘Aliya n°1102, Hadith Isnad Hasan)
عن جابر بن عبدالله رضي الله عنهما قال : جاء رجل إلى رسول الله صلى الله عليه وسلم فسأله عن الصيام فشغل عنه
فقال له عبدالله بن مسعود رضي الله عنه : صم رمضان وثلاثة أيام من كل شهر
فقال الرجل : أعوذ بالله منك يا عبد الله !
فقال له رسول الله صلى الله عليه وسلم : وما تبغي ؟ صم رمضان وثلاثة أيام من كل شهر
(رواه أبو بكر بن أبي شيبة و حسنه الحافظ بن حجر في المطالب العالية رقم ١١٠٢)

حكم : إسناده حسن

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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes un homme a dit à son frère : Allah ne va pas te pardonner !
Alors il lui a été dit : C’est plutôt toi qu’Allah ne va pas pardonner ! ».
(Rapporté par Abou Bakr Ibn Abi Chayba et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Al Matalib Al ‘Aliya n°2938, Hadith Sahih)
عن أبي هريرة رضي الله عنه عن النبي صلى الله عليه و سلم قال : إن رجلا قال لأخيه : لا يغفر الله لك
فقيل له : بل لك لا يغفر الله
(رواه أبو بكر بن أبي شيبة و صححه الحافظ بن حجر في المطالب العالية رقم ٢٩٣٨)

حكم : صحيح

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D’après Abou Maryam, ‘Ali Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée) a dit : « À l’époque, je partais avec Oussama Ibn Zayd (qu’Allah les agrée lui et son père) (1) vers les idoles de Qouraych qui étaient autour de la Ka’ba. (2)
Nous apportions des excréments (3) et nous prenions les crottes avec nos mains et nous les mettions sur les idoles de Qouraych afin de les salir.
Au matin, les gens de Qouraych disaient : Qui a fait cela à nos divinités ?
Et ils les nettoyaient avec du lait et de l’eau ». (4)
(Rapporté par Ishaq Ibn Rahawayh et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Al Matalib Al ‘Aliya n°4224, Hadith Isnad Sahih)

(1) Ceci s’est passé durant la période Mecquoise au début de la prophétie et à cette époque ‘Ali Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée) et Oussama Ibn Zayd (qu’Allah les agrée lui et son père) étaient de jeunes enfants.

(2) Les associateurs de Qouraych avaient autour de la Ka’ba trois cent soixante idoles qu’ils adoraient en dehors d’Allah.

(3) C’est à dire des excréments d’animaux.

(4) Ceci nous montre le manque total de raison qu’il y a dans l’adoration de tout autre qu’Allah.

En effet, toutes les créatures sont faibles et ne peuvent se passer de l’aide d’Allah ne serait-ce que le temps d’un clignement d’oeil.
Comment est-il donc possible de demander protection à une créature qui ne peut se protéger elle-même ?
Comment est-il donc possible d’invoquer une créature et de lui demander l’obtention d’un bienfait qu’elle ne peut pas se procurer pour elle-même ?
Dans de très nombreux versets du Coran, Allah a mentionné la fausseté de l’adoration de tout autre que Lui en utilisant l’argument de la raison.

Allah a dit dans la sourate Al A’raf n°7 verset 197 (traduction rapprochée et approximative du sens du verset) : « Et ceux que vous invoquez en dehors de Lui ne peuvent pas vous secourir et ne peuvent pas se secourir eux-mêmes ».

قال الله تعالى : وَالَّذِينَ تَدْعُونَ مِن دُونِهِ لَا يَسْتَطِيعُونَ نَصْرَكُمْ وَلَا أَنفُسَهُمْ يَنصُرُونَ
(سورة الأعراف ١٩٧)

Allah a dit dans la sourate Al Fourqan n°25 verset 3 (traduction rapprochée et approximative du sens du verset) : « Ils ont pris en dehors de Lui des divinités qui n’ont rien créé et sont elles-même créés.
Elles n’ont pas la capacité de se faire à elle-même un quelconque mal ou un quelconque bien.
Elles n’ont pas la capacité de faire mourir, ni de faire vivre ni de ressusciter ». (*)

قال الله تعالى : وَاتَّخَذُوا مِن دُونِهِ آلِهَةً لَّا يَخْلُقُونَ شَيْئًا وَهُمْ يُخْلَقُونَ وَلَا يَمْلِكُونَ لِأَنفُسِهِمْ ضَرًّا وَلَا نَفْعًا وَلَا يَمْلِكُونَ مَوْتًا وَلَا حَيَاةً وَلَا نُشُورًا
(سورة الفرقان ٣)

(*) Cheikh Sa’di a dit : « Ce verset montre par l’argument de la raison la fausseté de ces divinités et l’absence de raison de ceux qui ont associé ces divinités au Créateur ».
(Taysir Al Karim Ar Rahman Fi Tefsir Kalam Al Manan p 577)

عن أبي مريم قال علي بن أبي طالب رضي الله عنه : كُنْتُ أنْطَلِقُ أنا وأُسامَةُ بْنُ زَيْدٍ رضيَ اللهُ عنهما إلى أَصْنامِ قريشٍ التي حولَ الكعبةِ فَنَأْتِي العَذِرَاتِ فَنَأْخُذُ حريراقَ بِأَيْدِينا فَنَنْطَلِقُ بهِ إلى أَصْنامِ قريشٍ فَنُلَطِّخُها
فَيُصْبِحُونَ فَيقولونَ : مَنْ فعلَ هذا بِآلِهَتِنا ؟
فَيَنْطَلِقُونَ إليها ويَغْسِلونَها بِاللَّبِنِ والماءِ
(رواه إسحاق بن راهويه وصححه الحافظ بن حجر في المطالب العالية رقم ٤٢٢٤)

حكم : إسناده صحيح

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D’après Al Aswad Ibn Yazid, ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée) a dit à propos des sourates à la fin desquelles il y a une prosternation : « Récite et prosterne toi puis récite et mets toi en inclinaison et si tu le veux mets-toi en inclinaison (1). Ceci pour Al A’raf, An Najm et Iqra Bismi Rabik et les sourates comme celles-ci (2) ».
(Rapporté par Ishaq Ibn Rahawayh et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Al Matalib Al ‘Aliya n°547, Hadith Isnad Sahîh Mawqouf)

(1) C’est à dire que dans la prière, si on récite une de ces sourates à la fin desquelles il y a un verset de prosternation alors on peut faire une des deux choses qui ont été décrites.

(2) C’est à dire qu’il a cité les noms de sourates à la fin desquelles se trouvent des versets de prosternation et parmi ces sourates la sourate Al A’raf.

L’imam Ibn Kathir (mort en 774 du calendrier hégirien) a dit : « Ce verset est le premier verset de prosternation pour lequel il est légiféré par consensus à celui qui le lit et à celui qui l’écoute de se prosterner ».
(Tefsir Ibn Kathir p 815)

Remarque : Cheikh ‘Otheimine a dit : « Les textes qui sont authentiques des compagnons à propos des versets de prosternation ont le même jugement que les paroles du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
En effet, ceci fait partie des choses à propos desquelles il n’est pas possible de faire un effort d’interprétation et il faut forcément qu’il y ait un texte venant du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) (*) ».
(Al Charh Al Mumti’ ‘Ala Zad Al Moustaqni’ vol 4 p 96)

(*) C’est à dire que s’ils se sont prosterné pour un verset ou qu’ils ont dit qu’il faut le faire, c’est parce qu’ils ont appris cela du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).

عن الأسود بن يزيد عن عبدالله بن مسعود رضي الله عنه أنه كان يقول في السورة يكون آخرها السجود : اقرأ واسجد ثم قرأ فاقرأ واركع وإن شئت فاركع في الأعراف والنجم واقرأ باسم ربك وأشباههن 
(رواه إسحاق بن راهويه و صححه الحافظ بن حجر في المطالب العالية رقم ٥٤٧)

حكم: إسناده صحيح موقوف

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D’après Al Aswad Ibn Yazid : Je n’ai plus vu personne qui était aussi insistant à propos du jeûne de ‘Achoura que ‘Ali ibn Abi Talib et Abou Moussa (qu’Allah les agrée tous les deux).
(Rapporté par ‘Abder Razaq dans Al Mousannaf n°7836 et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Al Matalib Al ‘Aliya vol 6 p 146, Hadith Isnad Sahih)

L’imam Ibn ‘Abdel Bar (mort en 463 du calendrier hégirien) a dit : « Les savants sont en consensus sur le fait qu’il n’y a pas de jeûne obligatoire en dehors du mois de Ramadan, que le jeûne du jour de ‘Achoura est recommandé et que ce jour est méritoire par rapport aux autres jours ».
(Al Tamhid vol 22 p 148)

عن الأسود بن يزيد قال : ما رأيْتُ أحدًا كان آمَرَ بِصَوْمِ عَاشُورَاءَ من عليِّ بنِ أبي طَالِبٍ وأَبي مُوسَى رضيَ اللهُ عنهُما
(رواه عبدالرزاق في المصنف رقم ٧٨٣٦ و صححه الحافظ ابن حجر في المطالب العالية ج ٦ ص ١٤٦)

حكم : إسناده صحيح

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D’après Qays, Talha Ibn ‘Oubeidillah (qu’Allah l’agrée) a dit : « Le plus petit des défauts d’une personne est qu’elle s’assoit dans sa maison »
(Rapporté par Mousadad et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Al Matalib Al ‘Aliya n°2795, Hadith Sahih)

Ce hadith authentique montre que en période de trouble, le musulman doit rester chez lui et s’écarter des troubles.

عن قيس عن عن طلحةَ بنِ عُبيدِ اللهِ رضِي اللهُ عنهُ قالَ: أقلُّ العَيْبِ على المرْءِ أن يجْلِسَ في دارِه
(رواه مسدد و صححه الحافظ بن حجر في المطالب العالية رقم ٢٧٩٥)

حكم : صحيح

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D’après Habib Ibn Chahid, Al Hassan Al Basri (mort en 110) a dit : Le prix à verser pour le paradis est -La Ilaha Illa Allah-.
(Rapporté par Abou Nouaym dans Sifat Al Janna n°50 et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Al Matalib Al ‘Aliya vol 12 p 332)

– Authentifié également par Cheikh Albani dans la Silsila Daifa vol 7 p 459

عن حبيب ابن الشهيد قال الحسن البصري : ثَمَنُ الجنةِ لا إلهَ إلَّا اللَّهُ
(رواه أبو نعيم في صفة الجنة رقم ٥٠ و صححه الحافظ بن حجر في المطالب العالية ج ١٢ ص ٣٣٢ )
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D’après Said Ibn Ramana, on a dit à Wahb Ibn Mounabih (mort en 110): « Est-ce que -La Ilaha Illa Allah- n’est pas la clé du paradis ? Il a dit: Certes si, mais il n’y a aucune clé qui n’a pas de dents. Celui qui se rend à la porte avec une clé qui a les dents la porte s’ouvre pour lui mais celui qui se rend à la porte sans avoir de dents sur sa clé la porte ne s’ouvre pas pour lui. »
(Rapporté par Abou Nouaym dans Hiliatoul Awliya vol 4 p 66 et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Al Matalib Al ‘Aliya n°2893 vol 12 p 334, Hadith Isnad Hasan Mawqouf)

Cheikh Saleh Al Fawzan a dit: « Le sens de la parole de Wahb Ibn Mounabih est que si tu viens avec -La Ilaha Illa Allah- en connaissant son sens et en oeuvrant par ce qu’elle signifie alors le paradis sera ouvert pour toi. Par contre si tu viens avec les mots seulement, sans comprendre le sens et sans avoir oeuvré alors la parole -La Ilaha Illa Allah- ne te profitera pas et le paradis ne sera pas ouvert pour toi ».
(Cours Fiqh Al Waqi’ Wa Tajdid Al Khitab Dini à 1h11)

عن سعيد بن رمانة قيلَ لوهبِ بنِ مُنبِّهٍ: أليس مِفتاحُ الجنةِ: لا إلهَ إلا اللهُ ؟ قال: بلى ولكِن ليس منْ مِفتاحٍ إلَّا وله أسْنانٌ فمَن أتَى البابَ بأسْنانِه فُتِحَ له ومنْ لم يأْتِ البابَ بأسْنانِه لم يُفتَحْ له
(رواه أبو نعيم في حلية الأولياء ج ٤ ص ٦٦ و حسنه الإمام ابن حجر في المطالب العالية رقم ٢٨٩٣ ج ١٢ ص ٣٣٤)

حكم : إسناده حسن موقوف

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D’après Abou Nadra, Abou Sa’id Al Khoudri (qu’Allah l’agrée) a dit : « Mentionnez les hadiths car le hadith permet de se rappeler du hadith (*) ».
(Rapporté par Mousadad et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Al Matalib Al ‘Aliya n°3061, Hadith Sahîh Mawqouf)

(*) L’imam Ibn Hajar a classé ces textes dans Al Matalib Al ‘Aliya dans la chapitre sur la révision de la science (vol 12 p 662).

عن أبي نضرة قال أبو سعيدٍ الخُدْرِيُّ رضيَ اللهُ عنهُ : تَحَدَّثُوا فَالحَدِيثُ يُذَكِّرُ الحَدِيثَ 
(رواه مسدد و صححه الحافظ بن حجر في المطالب العالية رقم ٣٠٦١)

حكم :صحيح موقوف

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