۞ Oumdat at-Tafsir ۞

Oumdat at-Tafsir (Résumé Tafsir ibn Kathir) – Ahmed Chakir, Oumdatu Tafsir est donc un résumé de la célèbre exégèse de l’imam ibn Kathir, rassemblé par le grand savant du hadith Ahmad Shakir.(Muhaddith du début du siècle, Ahmad Chakir. Ce cheikh a fait un travail colossal dans l’authentification)


D’après Zayd Ibn Wahb Al Jouhani, ‘Omar Ibn Al Khatab (qu’Allah l’agrée) a dit: « Un musulman peut se marier avec une chrétienne mais un chrétien ne peut pas se marier avec une musulmane ».
(Rapporté par Ibn Jarir Tabari et authentifié par Cheikh Ahmed Chakir dans ‘Omdatou Tefsir Ibn Kathir vol 1 p 265, Hadith Isnad Sahih)
عن زيد بن وهب الجهني قال عمر بن الخطاب رضي الله عنه : المسلم يتزوج النصرانية ولا يتزوج النصراني المسلمة
(رواه ابن جرير الطبري و صححه الشيخ أحمد شاكر في عمدة تفسير ابن كثير ج ١ ص ٢٦٥)

حكم : إسناده صحيح

.

D’après Masrouq : Je suis parti voir ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) et j’ai dit : Que le salam soit sur le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et sur sa famille.
‘Aicha (qu’Allah l’agrée) a dit : Bienvenu, bienvenu !
Alors ils m’ont donné la permission d’entrer.
J’ai dit : Je veux certes te demander quelque chose mais j’ai honte.
Elle a dit : Certes je suis ta mère et tu es mon fils (*).
J’ai dit : Comment un homme peut profiter de son épouse alors qu’elle a ses menstrues ?
Elle a dit : Toute chose sauf son sexe.
(Rapporté par Tabari dans son Tefsir n°4245 et authentifié par Cheikh Ahmed Chakir dans ‘Omdatou Tefsir Ibn Kathir vol 1 p 267, Hadith Isnad Sahih)

(*) C’est une allusion au verset 6 de la sourate Al Ahzab n°33 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Le Prophète a plus de droit sur les croyants qu’ils n’en ont sur eux-mêmes et ses épouses sont leurs mères ».

عن مسروق أنه ركب إلى عائشة رضي الله عنها فقال : السلام على النبي وعلى أهله
فقالت عائشة رضي الله عنها : مرحبا مرحبا فأذنوا له فدخل
فقال : إني أريد أن أسألك عن شيء وأنا أستحي
فقالت : إنما أنا أمك وأنت ابني
فقال : ما للرجل من امرأته وهي حائض ؟
فقالت له : كل شيء إلا فرجها
(رواه الطبري في تفسيره رقم ٤٢٤٥ و صححه الشيخ أحمد شاكر في عمدة تفسير ابن كثير ج ١ ص ٢٦٧)

حكم : إسناده صحيح

.

D’après Ach Cha’bi, ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée) a dit : « Un homme parmi les humains est sorti et a rencontré un homme parmi les djinns.
Il lui a dit : Es-tu prêt à te battre avec moi ? Si tu me bats alors je t’apprendrai un verset qui, si tu le récites lorsque tu rentres chez toi, alors aucun Chaytan n’y entrera.
Alors il se sont bagarré, l’homme l’a battu et a dit : Je te vois certes maigre et chétif comme si tes bras étaient des pattes de chien. Est-ce que, vous les djinns, vous êtes tous comme cela ou c’est juste toi qui a ces caractéristiques ?
Le djinn a dit : Je suis parmi les djinns un individu très fort. Donne moi une autre chance.
Alors il se sont bagarré et l’homme l’a battu.
Le djinn a dit : Tu récites le verset du koursi (*) car certes personne ne le récite quand il rentre chez lui sans que Chaytan en sorte en ayant un gaz de la même manière que l’âne lorsqu’il a un gaz ».
Quelqu’un a dit à ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée) : S’agissait-il de ‘Omar (qu’Allah l’agrée) ?
‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée) a dit : « De qui d’autre que ‘Omar (qu’Allah l’agrée) pouvait-il s’agir ? ».
(Rapporté par Abou ‘Oubeid et authentifié par Cheikh Ahmed Chakir dans ‘Omdatou Tefsir Ibn Kathir vol 1 p 311, Hadith Isnad Sahih)

(*) Il s’agit du verset 255 de la sourate Al Baqara n°2.

عن الشعبي قال عبدالله بن مسعود رضي الله عنه : خرج رجل من الإنس فلقيه رجل من الجن فقال : هل لك أن تصارعني ؟ فإن صرعتني علمتك آية إذا قرأتها حين تدخل بيتك لم يدخله شيطان
فصارعه فصرعه فقال : إني أراك ضئيلا شخيتا كأن ذراعيك ذراعا كلب أفهكذا أنتم أيها الجن كلكم أم أنت من بينهم ؟
فقال : إني بينهم لضليع فعاودني فصارعه فصرعه الإنسي
فقال : تقرأ آية الكرسي فإنه لا يقرؤها أحد إذا دخل بيته إلا خرج الشيطان وله خيج كخيج الحمار
فقيل لعبدالله بن مسعود رضي الله عنه : أهو عمر رضي الله عنه ؟
فقال : من عسى أن يكون إلا عمر رضي الله عنه
(رواه أبو عبيد صححه الشيخ أحمد شاكر في عمدة تفسير ابن كثير ج ١ ص ٣١١)

حكم : إسناده صحيح

.

D’après Joubeyr Ibn Noufeyr : Je suis rentré auprès de ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) et elle m’a dit : « Ô Joubeyr, Est-ce que tu connais la sourate Al Maida (1) ? ».
J’ai dit : Oui.
Elle a dit : Elle est certes la dernière sourate qui est descendue, ainsi ce que vous y trouvez comme choses permises alors rendez-le permis et ce que vous y trouvez comme choses interdites alors rendez-le interdit (2).
Et je l’ai interrogé à propos du comportement du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et elle a dit: « Le Coran (3) ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°25547 et authentifié par Cheikh Ahmad Chakir dans Oumdatu Tafsir, Hadith ‘ashar fi almuqadimat ‘iilaa sihatih (4))

(1) Il s’agit de la sourate n°5.

(2) C’est à dire que les choses qui sont citées dans cette sourate comme étant permises ou interdites le sont de manière certaines car c’est la dernière sourate qui a été révélée et ainsi les jugements qui y sont mentionnés n’ont pas pu être abrogés.

(3) C’est à dire qu’il le mettait en pratique, respectait les limites qu’il a fixé, se comportait avec les comportements qui y sont cités, qu’il méditait ses exemples et ses histoires et le lisait de manière parfaite.
(Charh Sahih Mouslim de l’imam Nawawi)

(4) C’est à dire Il a mentionné son authenticité dans l’introduction ( du livre )…

عن جبير بن نفير قال : حجَجتُ فدخلتُ على عائشةَ ، فقالَت لي : يا جُبَيْرُ ، تقرأُ المائدةَ ؟ فقُلتُ : نَعم . فقالَت : أما إنَّها آخرُ سورةٍ نزلت فما وَجدتُمْ فيها مِن حلالٍ فاستحلُّوهُ ، وما وجَدتُمْ فيها من حرامٍ فحرِّموهُ وسألتُها عن خُلُقِ رسولِ اللَّهِ صلَّى اللَّهُ عليهِ وسلَّمَ فقالَت : القرآنَ
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٢٥٥٤٧ و صححه أحمد شاكر في عمدة التفسير عن الحافظ ابن كثير)

حكم : [أشار في المقدمة إلى صحته]

.

D’après ‘Awf, ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée) a dit : « Si tu entends Allah dire -Ô vous les croyants !- alors écoute avec attention car il s’agit d’un bien qu’Il ordonne ou d’un mal qu’Il interdit ».
(Rapporté par Abou Nou’aym dans Hiliya Al Awliya vol 1 p 130. Voir ‘Omdatou Tefsir de Cheikh Ahmed Chakir vol 1 p 619, Hadith Isnad Sahih)

Exemple d’un verset :

Allah a dit dans la sourate Al Baqara n°2 verset 183 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Ô vous les croyants (1) ! Le jeûne vous a été imposé (2) comme il a été imposé à ceux qui sont venus avant vous (3) afin que vous atteignez la taqwa (4) ».

قال الله تعالى : يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا كُتِبَ عَلَيْكُمُ الصِّيَامُ كَمَا كُتِبَ عَلَى الَّذِينَ مِن قَبْلِكُمْ لَعَلَّكُمْ تَتَّقُونَ
(سورة البقرة ١٨٣)

(1) Allah a dit (traduction rapprochée du sens du verset) : « Ô vous les croyants ! ».

C’est à dire : Ô vous qui croyez en Allah et Son Messager, qui les rendez véridiques et avez une ferme conviction dans leurs paroles !
(Tefsir Tabari vol 2 p 92)

Il y a deux leçons à tirer du fait qu’un verset commence par un appel d’Allah envers les croyants.

Tout d’abord, cela montre que la parole qui va suivre est une parole d’une grande importance car cet appel va attirer l’attention de celui qui est visé.

Ensuite, le fait qu’Allah s’adresse aux croyants montre que le fait d’appliquer la chose demandée dans le verset fait partie intégrante de la foi et que le fait de délaisser cette chose est un manque et une faiblesse dans la foi de la personne qui la délaisse.
(Ahkam Min Al Quran Al Karim de Cheikh ‘Otheimine vol 1 p 621)/span>

Remarque : Les versets qui commencent par -Ô vous les gens !- sont des versets qui ont été révélés durant la période mecquoise tandis que les versets qui commencent par -Ô vous les croyants- ont été révélés durant la période médinoise.

D’après ‘Alqama, ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée) a dit : « Les versets dans lesquels se trouve -Ô vous les croyants !- ont été révélés à Médine et ceux dans lesquels se trouve -Ô vous les gens !- ont été révélés à La Mecque ».
(Rapporté par Al Hakim dans son Moustadrak n°4354 et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Ithaf Al Mahara vol 10 p 382)

عن عوف قال عبدالله بن مسعود رضي الله عنه : إذا سمعت الله يقول : يا أيها الذين آمنوا فارعها سمعك فإنه خير يأمر به أو شر ينهى عنه
(رواه أبو نعيم في حلية الأولياء ج ١ ص ١٣٠. انظر عمدة التفسير للشيخ أحماد شاكر ج ١ ص ٦١٩)

حكم المحدث:إسناده صحيح

.