Al-Moughîra Ibn Chou’ba [11 / 136 Hadiths ]
– le mauvais comportement avec les mères (1)
– que la personne refuse de s’acquitter de ce qu’il doit et qu’elle demande ce à quoi elle n’a pas droit
– et d’enterrer les filles. (2)
Et Il a détesté pour vous :
– les on-dit
– le fait de poser trop de questions
– et le fait de dilapider l’argent ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5975)
(1) Le mauvais comportement avec les mères est interdit et fait partie des grands péchés par consensus des savants.
Les hadiths qui mentionnent que ceci fait partie des grands péchés sont nombreux.
Le mauvais comportement avec les pères en fait également partie des grands péchés mais ici il n’y a que les mères qui ont été citées car leur caractère sacré est plus prononcé que celui des pères.
(Charh Sahih Mouslim de l’imam Nawawi)
(2) Durant la période qui a précédé l’Islam, les arabes détestaient avoir des filles et lorsque c’était le cas, ils les enterraient vivantes.
L’Islam est venu pour abroger et interdire formellement cette pratique.
وكره لكم : قيل وقال وكثرة السؤال وإضاعة المال
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٩٧٥)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est allé faire ses besoins puis il est revenu et je suis allé à sa rencontre avec le récipient.
Je lui ai versé de l’eau (1) et il a lavé ses mains, son visage puis il a voulu sortir ses bras alors qu’il portait une tunique en laine.
Il s’agissait d’une tunique romaine avec les manches serrées (2) et ainsi il n’a pas pu sortir ses bras et les a fait passer par dessous la tunique.
Puis je me suis baissé vers les chaussons (3) pour les lui retirer mais il m’a dit : « Laisse les chaussons car j’ai rentré mes pieds dedans alors qu’ils étaient purs » et alors il a essuyé dessus.
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°151 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Abi Daoud, Hadith Sahih)
(1) C’est à dire que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a fait les ablutions.
(2) Les romains étaient des chrétiens et malgré cela, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a mis une de leur tunique car ce type de tunique ne leur était pas spécifique.
(3) C’est à dire des chaussons en cuir.
Remarque : Il est important que comprendre que ce qui est interdit au musulman est de pratiquer des paroles, des actes, des comportements qui sont spécifiques aux non-musulmans et par lesquels on peut les différencier des autres personnes.
Par contre, les choses qui sont communes à la communauté musulmane et aux autres communautés ne sont pas interdites.
(Voir Sifat Salat Kitab Al Oum de Cheikh Albani p 150)
Prenons l’exemple du vêtement pour illustrer cela.
Il est, par exemple, interdit à un musulman de porter une soutane avec un col blanc comme le font les prêtres chrétiens ou de porter un chapeau et de longues frisettes comme le font les juifs.
Mais porter une veste ou un bonnet etc … est permis car ce sont des vêtements que tout le monde porte quelle que soit l’appartenance religieuse de la personne.
(رواه أبو داود في سننه رقم ١٥١ و صححه الشيخ الألباني في تحقيق سنن أبي داود)
حكم : صحيح
Lorsqu’il a terminé sa prière, je me suis levé pour rattraper ce que j’ai manqué.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a senti l’odeur de l’ail et a dit : « Celui qui a mangé de cette plante qu’il ne s’approche pas de notre lieu de prière jusqu’à ce que l’odeur parte ».
Une fois ma prière terminée, je suis allé le voir et j’ai dit : Ô Messager d’Allah ! J’ai certes une excuse. Donnes moi ta main.
Je l’ai trouvé très docile. Il m’a donné ses deux mains que j’ai rentré dans ma manche jusqu’à ma poitrine qu’il a trouvé bandée (2).
Alors il a dit : « Tu as certes une excuse (3) ».
(Rapporté par Ibn Khouzeima dans son Sahih n°1672 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sahih Ibn Khouzeima, Hadith Isnad Hasan)
(1) C’est à dire qu’il est parti à la mosquée pour y accomplir la prière en commun avec le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(2) C’est à dire qu’il avait un bandage sur le torse.
(3) C’est à dire qu’il avait utilisé l’ail comme médicament mais dans ce cas il faut le manger longtemps avant la prière en commun afin que l’odeur désagréable parte avant la prière.
(Charh Sounan Abi Daoud de Cheikh Al ‘Abbad cours n°432)
فلما صلى قمت أقضي فوجد ريح الثوم فقال : من أكل هذه البقلة فلا يقربن مسجدنا حتى يذهب ريحها
فلما قضيت الصلاة أتيته فقلت : يا رسول الله ! إن لي عذرا ناولني يدك
فوجدته سهلا فناولني يديه فأدخلتها من كمي إلى صدري فوجده معصوبا
فقال النبي صلى الله عليه وسلم : إن لك عذرا
(رواه ابن خزيمة في صحيحه رقم ١٦٧٢ و صححه الشيخ الألباني في صحيح ابن خزيمة)
حكم : إسناده حسن
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Ô mon oncle ! Dis : -La Ilaha Illa Allah- ; c’est une parole par laquelle je témoignerai pour toi auprès d’Allah (2) ».
Alors Abou Jahl et ‘Abdallah Ibn Abi Oumaya ont dit : Ô Abou Talib ! Vas-tu t’écarter de la voie de ‘Abdel Moutalib (3) ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) n’a cessé de lui présenter cette parole et de lui répéter cette phrase jusqu’à ce que la dernière chose que Abou Talib ai dit est qu’il est sur la voie de ‘Abdel Moutalib et il a refuser de dire -La Ilaha Illa Allah-.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : Par Allah ! Je vais certes demander le pardon pour toi tant qu’on ne me l’aura pas interdit.
Allah a donc révélé : -Il n’appartient pas au Prophète et aux croyants de demander le pardon pour les associateurs même s’ils font partie de leurs proches après qu’il leur soit devenu clair qu’ils font partie des gens de la géhenne- (4).
Et Allah a révélé au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) concernant Abou Talib : -Certes tu ne guides pas ceux que tu aimes mais Allah guide qui Il veut et Il est plus connaisseur des biens-guidés- (5).
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°24)
(1) Abou Talib était l’oncle du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
Il s’est occupé du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) durant sa jeunesse et l’a défendu contre les Qouraych après la prophétie malgré le fait qu’il n’était pas musulman.
(2) Il ne faut pas comprendre de cela que le simple fait de dire -La Ilaha Illa Allah- sans comprendre son sens et y adhérer profite à la personne.
(3) ‘Abdel Moutalib était le grand-père du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et sa religion était l’association à Allah, l’adoration des idoles.
Nous comprenons de cela que le sens de la parole -La Ilaha Illa Allah- est le fait d’adorer Allah et de délaisser l’adoration de tout autre qu’Allah.
(4) Il s’agit du verset 113 de la sourate Tawba n°9.
(5) Il s’agit du verset 56 de la sourate Al Qasas n°28.
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : يا عم ! قل : لا إله إلا الله كلمة أشهد لك بها عند الله
فقال أبو جهل وعبدالله بن أبي أمية : يا أبا طالب ! أترغب عن ملة عبدالمطلب ؟
فلم يزل رسول الله صلى الله عليه وسلم يعرضها عليه ويعيد له تلك المقالة حتى قال أبو طالب آخر ما كلمهم : هو على ملة عبدالمطلب وأبي أن يقول : لا إله إلا الله
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : أما والله ! لأستغفرن لك ما لم أنه عنه
فأنزل الله : ما كان للنبي والذين آمنوا أن يستغفروا للمشركين ولو كانوا أولي قربى من بعد ما تبين لهم أنهم أصحاب الجحيم
وأنزل الله في أبي طالب فقال لرسول الله صلى الله عليه وسلم : إنك لا تهدي من أحببت ولكن الله يهدي من يشاء وهو أعلم بالمهتدين
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢٤)
D’après Ziyad Ibn ‘Ilaqa, J’ai entendu Jarir Ibn ‘Abdillah (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit :
« Le jour de la mort d’al-Mughira ibn Chu’ba (1), il (Jarir) se leva, loua et glorifia Allah.
Je l’entendis dire: « Vous devez craindre Allah seul, sans rien Lui associé, et être calmes jusqu’à l’arrivée d’un nouveau gouverneur. »
D’ailleurs celui-ci ne tardera pas à venir.
« Quant à votre gouverneur [qui vient de rendre l’âme], demandez pour lui le pardon d’Allah, car lui-même aimait pardonner…»
Après cela, il (Jarir) ajouta: « Cela dit, [sachez qu’une fois], Je suis certes allé vers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et j’ai dit : Je te prête serment d’allégeance sur l’Islam ; alors il m’a mis une condition : Et sur le fait de conseiller chaque musulman.
Alors je lui ai prêté serment d’allégeance sur cela.
« Par le Seigneur de cette Mosquée! je suis sincère et fidèle envers vous (musulmans).» Et il implora enfin le pardon d’Allah avant de s’asseoir (2).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°58)
(1) Le gouverneur d’al-Kûfa.
(2) Ou: avant de descendre [du minbar].
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٨)
« Celui qui est sur une monture doit se mettre derrière la Janaza (Cortège), et ceux à pied doivent marcher derrière, devant lui, à sa droite et à sa gauche en restant près de lui. (1)
On prie sur le saqt (2) et on invoque le pardon et la miséricorde en faveur de ses parents ».
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami’ n°3525, Hadith Sahih)
(1) Dans une autre version: « Celui qui marche, qu’il se positionne où il veut par rapport au cortège. » (rapporté par At-Tirmidhi et An-Nassa-i)
(2) C’est à dire que l’on accomplit la prière funéraire pour les bébés qui sont morts dans le ventre de la mère durant la grossesse à partir du moment où la grossesse dépasse quatre mois car c’est le moment où l’âme est insufflée à l’enfant.
(Voir Masail Al Imam Ahmed Bi Riwayatil ‘Abdillah vol 2 p 482)
(رواه أحمد و صححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ٣٥٢٥)
حكم : صحيح
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°2055 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Tirmidhi, Hadith Sahîh)
(1) C’est le fait de fermer une plaie par le feu.
(2) C’est le fait de se soigner par la récitation du Coran et les invocations rapportées du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
Le hadith ici concerne le fait de demander à autrui de nous faire rouqiya et pas celui qui se fait rouqiya à lui même ou celui qui accepte si on lui propose la rouqiya sans demande de sa part.
(3) Le tawakoul, qui est généralement traduit par la confiance en Allah, consiste à faire les causes qui permettent d’obtenir ce que l’on veut sans pour autant se reposer dessus. Il faut avoir la croyance que c’est Allah Seul qui donne les bienfaits, protège des méfaits et permet aux causes mises en oeuvre d’être bénéfiques.
Ainsi le sens de ce hadith est que la personne qui pratique la cautérisation ou demande la rouqiya, son coeur présente un attachement à la cause de la guérison et ne se repose pas totalement sur Allah pour obtenir cette guérison et ceci est un manque au niveau du tawakoul.
(Voir Charh Sounan Ibn Maja de Cheikh Al ‘Abad cours n°249 ainsi que les ouvrage d’explication de Kitab Tawhid dans le chapitre -La personne qui complète le tawhid rentre dans le paradis sans jugement ni châtiment-)
(رواه الترمذي في سننه رقم ٢٠٥٥ و صححه و صححه أيضاً الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : صحيح
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°2662 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Tirmidhi, Hadith Sahîh)
(رواه الترمذي في سننه رقم ٢٦٦٢ و صححه و صححه أيضاً الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : صحيح
Il va dire: Seigneur ! Comment alors que les gens sont dans leurs demeures et ont pris ce qu’ils devaient prendre ?
Il lui sera dit: Serais-tu satisfait de posséder ce que possède un roi dans la vie d’ici-bas ?
Il va dire: Je suis satisfait de cela Ô Seigneur !
Il lui sera dit: Tu as cela, son équivalent, son équivalent, son équivalent et encore une fois son équivalent et à la cinquième fois il va dire: Je suis satisfait de cela Ô Seigneur.
Allah va dire: Ceci est à toi et dix fois son équivalent. Tu as tout ce que tu désire et réjouis ton oeil.
Il va dire: Je suis satisfait Ô Seigneur!
Moussa a dit: Seigneur! Et quels sont ceux qui ont le plus haut degré?
Allah a dit: Ceux-là sont ceux que j’ai voulu, j’ai planté leur récompense de ma propre main et j’ai mis sur elle un cachet. Ils auront ce qu’aucun oeil n’a vu, ce qu’aucune oreille n’a entendu et ce qu’aucun être humain a imaginé.
Il y a la confirmation de cela dans le livre d’Allah: -Aucune âme ne sait ce qui leur a été réservé comme réjouissance pour les yeux en récompense de ce qu’ils oeuvraient – Sourate Sajda n°32 verset 17 ».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°189)
(رواه مسلم في صحيحه رقم ١٨٩)
Il dit: «C’est un homme qui viendra après que tous les gens du Paradis y auront été introduits.
Allah lui dit: «Entre au Paradis».
Il dit: «Seigneur! Comment est-ce que j’y entre alors que les gens ont déjà occupé leurs places et reçu les biens qu’on leur y avait préparés?»
On lui dit: «Serais-tu satisfait d’avoir un royaume égal à celui de l’un des rois du bas-monde?» Il dit: «Seigneur! J’accepte».
Il dit: «Tu as cela ainsi qu’un autre pareil et un troisième et un quatrième…»
Il dit au cinquième: «Seigneur! J’accepte».
Il dit: «Tu as tout cela et dix fois plus encore.
Tu as aussi tout ce que ton âme désire et tout ce qui fait le délice de tes yeux».
Il dit: «Seigneur! J’accepte».
Moïse dit: «Seigneur! Comment sera alors celui qui aura la plus haute position ?»
Il dit: «Ceux-là sont ceux que J’ai voulus pour Moi-même.
J’ai planté de Ma propre Main l’arbre des honneurs qu’ils recevront et J’ai placé sur lui un cachet.
Ainsi nul ? il ne le voit, nulle oreille n’en entend parler et nul coeur d’humain ne se l’imagine ».
(Ryad As Salihine Hadith n°1883, Rapporté Par Mouslim)
((رواه مسلم)).
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°4031 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°6149, Hadith Sahîh)
Ce hadith a été authentifié entre autres par :
– L’imam Ibn Taymiya dans Majmou Al Fatawa 25/331
– L’imam Dhahabi dans Siyar A’lam Noubala 15/509
– L’imam Ibn Hajar dans Fath Al Bari 10/282
D’après Abou Al Moughira, ‘Abdallah Ibn ‘Amr (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit : « Celui qui réside dans les pays des non-arabes, pratique leur nayrouz et leur mahrajan (*) et leur ressemble jusqu’à ce qu’il meurt alors qu’il est dans cette situation sera rassemblé avec eux le jour de la résurrection ».
(Rapporté par Al Bayhaqi dans Al Sounan Al Koubra n°18863 et authentifié par Cheikh Al Islam Ibn Taymiya dans Iqtida Siratal Moustaqim p 457 ainsi que par l’imam Ibn Qayim dans hkam Ahl Dhimma p 1248)
(*) Ce sont les noms de deux de leurs fêtes.
عن أبي المغيرة قال عبدالله بن عمرو رضي الله عنهما : من بنَى ببلادِ الأعاجمِ فصنع نَيروزَهم ومهرجانَهم وتشبَّهَ بهم حتَّى يموتَ وهو كذلك حُشِرَ معهم يومَ القيامةِ
(رواه البيهقي في السنن الكبرى رقم ١٨٨٦٣ و صححه شيخ الإسلام ابن تيمية في اقتضاء الصراط المستقيم ص ٤٥٧ و صححه أيضاً الإمام ابن القيم في أحكام أهل الذمة ص ١٢٤٨)
L’imam Ibn Qayim Al Djawziya (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit dans Ahkam Ahl Dhimma p 1245: « Il n’est pas permis au musulman d’assister aux fêtes des mécréants par consensus des gens de science. Les juristes des quatre écoles juridiques ont explicitement mentionné cela dans leurs ouvrages ».
Et il a dit à la page 441 du même ouvrage: « En ce qui concerne les félicitations pour les rites spécifiques à la mécréance alors ceci est interdit par consensus des savants.
Comme par exemple le fait de les féliciter pour leurs fêtes et leurs jeûnes en disant: – bonne fête à toi – ou – félicitation pour cette fête – ou ce genre de paroles.
Ces paroles, si la personne qui les a prononcé est sauvée de la mécréance, sont certes interdites.
Le fait de dire ces choses est comme le fait de féliciter celui qui s’est prosterné devant une croix et ceci est plus grave auprès d’Allah et le met plus en colère que de féliciter celui qui a bu de l’alcool, celui qui a tué une âme ou a pratiqué la fornication ».
L’imam Ibn Hajar Al Haytami (mort en 973 du calendrier hégirien) a dit dans Al Fatawa Al Fiqhiya Al Koubra vol 4 p 238: « Et parmi les plus mauvaises innovations le fait que les musulmans se conforment aux chrétiens dans leurs fêtes, ceci en imitant leur nourriture, en leur faisant des cadeaux ou en acceptant leurs cadeaux ».
(رواه أبو داود في سننه رقم ٤٠٣١ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ۶۱۴۹ )
حكم : صحيح