۞ Sahih Al Boukhari ۞
(Rapporté par Al Boukhary dans son Sahih n°1)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١)
‘Aïcha ajoute: « Certains jours que le froid était très vif, je vis le Prophète recevoir la Révélation ; au moment où elle cessait, le front du Prophète ruisselait de sueur.»
(Rapporté par Boukhary dans son Sahih n°2)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢ )
« La Révélation débuta chez le Prophète (ﷺ) par de pieuses visions qu’il avait pendant son sommeil. Pas une seule de ces visions ne lui apparut sinon avec une clarté semblable à celle de l’aurore. Plus tard, il se prit à aimer la retraite. Il se retira alors dans la caverne de Hirâ, où il se livra au tahannouts, c’est-à-dire à la pratique d’actes d’adoration durant un certain nombre de nuits consécutives, sans qu’il revînt chez lui ; aussi se munissait-il à cet effet de provisions de bouche.
Ensuite il revenait vers Khadîja et prenait les provisions nécessaires pour une nouvelle retraite. Cela dura jusqu’à ce que la Vérité lui fut enfin apportée dans cette caverne de Hirâ.
« L’ange vint alors le trouver et lui dit :
-«Lis.»
-«Je ne sais pas lire.» Il se saisit de moi, dit il (Muhammad (ﷺ)) et me serra péniblement contre lui puis il me relâcha et dit:
-«Lis.»
-«Je ne sais pas lire.» Il se saisit de moi, dit il (Muhammad(ﷺ)) et me serra péniblement contre lui puis il me relâcha et dit: «Lis.»
-«Je ne sais pas lire.» Il se saisit de moi pour la troisième fois , dit il (Muhammad(ﷺ)) et me serra péniblement contre lui puis il me relâcha et dit:
« Lis : au nom de ton Seigneur qui a créé. — Il a créé « l’homme de sang coagulé. — Lis : et ton Seigneur est le très « généreux »
[Sourate 96, Al ‘Alaq 1 – 3]
{اقْرَأْ بِاسْمِ رَبِّكَ الَّذِي خَلَقَ * خَلَقَ الإِنْسَانَ مِنْ عَلَقٍ * اقْرَأْ وَرَبُّكَ الأَكْرَمُ}
« En possession de ces versets, le coeur tout palpitant, le Prophète (ﷺ) rentra chez Khadîdja-bent-Khowaïlid et s’écria : « Enveloppez-moi ! « Enveloppez-moi ! » On s’empressa de le tenir enveloppé jusqu’au moment où son effroi fut dissipé.
Alors, s’adressant à Khadîdja, il la mit au courant de ce qui s’était passé, puis il ajouta : « Ah ! j’ai cru que j’en mourrais !
— Non pas ! répondit Khadîdja. Certes jamais Allah ne t’infligera d’affronts ; car tu es uni avec tes proches, tu soutiens les faibles, tu donnes à ceux qui n’ont rien, tu héberges les hôtes et tu secours les victimes des vicissitudes du droit. »
« Ensuite Khadîdja emmena Mohamed chez Waraqa-ben-Naufal-ben-Asad-ben-‘Abd-el-‘Ozza.
Cet homme, qui était le cousin paternel de Khadîdja, avait embrassé le christianisme aux temps antéislamiques. Il savait tracer les caractères hébraïques, et avait copié en hébreu toute la partie de l’Evangile qu’Allah avait voulu qu’il transcrivit.
A cette époque il était âgé et était devenu aveugle : « Ô mon cousin, lui dit Khadîdja, écoute ce que va te dire le fils de ton frère.
— Ô fils de mon frère, répondit Waraqa, de quoi s’agit-il ? »
Le Prophète (ﷺ) raconta alors ce qu’il avait vu.
« Cet ange, dit Waraqa, c’est le Confident qu’Allah a envoyé autrefois à Moïse. Plût à Allah que je fusse jeune en ce moment ! Ah ! que je voudrais être encore vivant à l’époque où tes concitoyens te banniront !
—Ils me chasseront donc, s’écria le Prophète (ﷺ) ?
— Oui, reprit Waraqa. Jamais un homme n’a apporté ce que tu apportes sans être persécuté ! Si je vis encore ce jour-là, je t’aiderai de toutes mes forces. »
Après cela Waraqa ne tarda pas à mourir, et la Révélation fut interrompue. »
Parlant de cette interruption, Djâbir-ben-‘Abdellah-El-Ansari rapporte la tradition suivante : « Tandis que je marchais, dit le Prophète, (ﷺ) j’entendis une voix qui venait du ciel. Levant alors les yeux, j’aperçus l’ange qui était venu me trouver à Hirâ ; il était assis sur un trône entre le ciel et la terre. Effrayé à cette vue, je rentrai chez moi en criant :
« Enveloppez-moi ! enveloppez-moi ! »
Alors Allah me révéla ces versets :
« Ô toi qui es enveloppé, lève-toi et menace du châtiment »
(sourate 74, Al-Muddaththir versets 1 et 2)
(بِسْمِ اللَّهِ الرَّحْمَٰنِ الرَّحِيمِ يَا أَيُّهَا الْمُدَّثِّرُ * قُمْ فَأَنْذِرْ)
et continua jusqu’à ces mots : « Et l’idolâtrie, fuis-là » (sourate 74, Al-Muddaththir verset 5).
(وَالرُّجْزَ فَاهْجُرْ)
Après cela la Révélation reprit avec ardeur et continua sans interruption. »
(Rapporté par Boukhary dans son Sahih n°3)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣ )
Jabir ibn Abdallah Al-Ansari (tout en parlant de la période interruption dans la révélation) rapporte la tradition suivante : « Tandis que je marchais, dit le Prophète (ﷺ), j’entendis une voix qui venait du ciel. Levant alors les yeux, j’aperçus l’ange qui était venu me trouver à Hirâ ; il était assis sur un trône entre le ciel et la terre. Effrayé à cette vue, je rentrai chez moi en criant : « Enveloppez-moi ! enveloppez-moi ! » Alors Allah me révéla ces versets : « Ô toi qui es enveloppé, lève-toi et menace du châtiment » (sourate Al Mudathir, versets 1 et 2), et continua jusqu’à ces mots : « Et l’idolâtrie, fuis-là » (sourate Al Mudathir, verset 5). Après cela la Révélation reprit avec ardeur et continua sans interruption. »
(Rapporté par Al Boukhary dans son Sahih n°4)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤)
« N’agite pas ta langue afin de hâter ainsi la Révélation »(sourate 75, verset 16). « L’Envoyé d’Allah (ﷺ) essayait de calmer la souffrance que lui inspirait la Révélation, et c’est dans ce but qu’il remuait les lèvres. » Ce disant, Ibn-‘Abbas remuait les lèvres et ajoutait : « Regarde, je les remue de la même façon que le faisait l’Envoyé d’Allah (ﷺ). » A son tour Sa’îd rapportant cette tradition, remuait les lèvres et disait : « Je les remue comme je l’ai vu faire à Ibn-‘Abbâs. » Ce fut dans ces circonstances qu’Allah fit descendre ce verset : « N’agite pas ta langue afin de hâter ainsi la Révélation. — C’est à nous qu’incombe l’assemblage de ces textes et leur récitation » (sourate 75, verset 16 et 17). Ibn-‘Abbâs expliquait ces derniers mots en disant : « Allah les assemblera dans ta poitrine et tu les réciteras ensuite. » Dans le verset : « Lorsque nous le réciterons, suis sa récitation » (sourate 75, verset 16), Ibn-‘Abbâs expliquait les derniers mots par : « Ecoute la récitation et tais-toi. » Enfin ce verset : « Ensuite ce sera à nous de le rendre explicite »(sourate 75, verset 19), doit s’entendre, selon Ibn-‘Abbâs : « Ensuite ce sera à nous de te le faire réciter ». Après cette Révélation, chaque fois que Gabriel venait trouver l’Envoyé d’Allah (ﷺ), celui-ci l’écoutait, puis dès que Gabriel était parti, il récitait le Coran exactement comme l’ange l’avait récité.
(Rapporté par Boukhary dans son Sahih n°5)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥ )
(Rapporté par Al Boukhary dans son Sahih n°6)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦)
D’après ‘Abdallah ibn ‘Abbas que Abou-Sofyân-ben-Harb a raconté qu’il fut mandé par Héraclius à l’époque où il se trouvait en Syrie à la tête d’une caravane de marchands qoraïchites, et au cours de la trêve (la trêve de Houdeibiya) que le Prophète (ﷺ) avait conclue avec lui et les infidèles de Qoraïch. Les envoyés d’Héraclius arrivèrent auprès d’Abou-Sofyân au moment où l’empereur et sa suite se trouvaient à Ilya (transcription arabe de la première partie du nom que portait à cette époque Jérusalem, Elia Capitolina.) Entouré de grands personnages grecs, Héraclius convoqua les Qoraïchites dans sa salle de réception ; puis, il les fit introduire en sa présence et invita son interprète à leur dire : « Lequel d’entre vous est le plus proche parent de cet homme qui prétend être prophète (ﷺ) ? — C’est moi répondit Abou-Sofyân. — Qu’on fasse approcher cet homme de moi, dit l’empereur ; qu’on fasse également rapprocher ses compagnons et qu’ils soient placés contre son dos. » Alors, s’adressant à son interprète : « Dis-leur, reprit-il, que je vais interroger cet homme sur le prétendu prophète (ﷺ) ; si cet homme ment, ses compagnons devront relever ses mensonges. » En faisant ce récit, Abou-Sofyân ajouta « Par Allah ! si je n’avais eu honte de voir relever mes mensonges par mes compagnons, j’aurais hardiment menti sur son compte. La première question qui me fut posée fut la suivante : « Quel rang sa famille occupe-t-elle parmi vous ? — Elle jouit d’une grande considération, répondis-je. —Quelqu’un parmi vous, poursuivit Héraclius, a-t-il jamais tenu avant lui de semblables propos ? —Non. — Quelqu’un de ses ancêtres a-t-il régné ? —Non, répliquai-je. —Ses partisans se recrutent-ils dans les hautes classes ou parmi les humbles ? — Parmi les humbles. —Leur nombre augmente-t-il ou va-t-il en décroissant ? —Il augmente. — En est-il parmi eux qui après avoir adopté sa religion la prennent ensuite en aversion et apostasient ? — Non. — Le soupçonniez vous de mensonge avant qu’il ne tînt les discours qu’il tient aujourd’hui ? —Non. — Trahit-il ses engagement ? —Non ; mais nous avons conclu une trêve avec lui en ce moment et nous ignorons comment il se conduira au cours de cette trêve. » Cette réponse ajouta Abou-Sofyân, fut la seule dans laquelle je pus glisser une insinuation contre Mohamed.
« Poursuivant ses questions, Héraclius dit : « Avez-vous été en guerre avec lui ? — Oui, répondis-je. —Quelle a été l’issue des combats livrés ? — La guerre entre nous a eu des alternatives ; tantôt c’est lui qui l’a emporté sur nous, tantôt c’est nous qui l’avons emporté sur lui. — Et que vous ordonne-t-il donc ? — Il nous dit de n’adorer que Allah seul ; de ne lui associer aucun être ; de renoncer aux croyances de nos pères. Il nous ordonne de prier ; d’être de bonne foi ; d’avoir des mœurs pures ; de rester unis avec nos proches. » Alors Héraclius chargea son interprète de dire à Abou-Sofyân : « Je t’ai interrogé sur sa famille et tu m’as répondu qu’il était de bonne naissance. Or les envoyés d’Allah ont toujours été choisis parmi les plus nobles du peuple chez lequel ils remplissaient leur mission. Je t’ai demandé si quelqu’un parmi vous avait tenu de semblables discours, et tu m’as répondu que non. Alors en moi-même j’ai pensé que si quelqu’un avant lui avait tenu les mêmes propos, je pourrais croire que cet homme ne faisait qu’imiter les enseignements de ses prédécesseurs. Je t’ai demandé si parmi ses ancêtres il y en avait eu un qui eût régné et tu m’as dit que non. En posant cette question je pensais que, si un de ses ancêtres avait régné, cet homme cherchait à remonter sur le trône de ses pères. Je t’ai demandé si, avant qu’il vous tînt ses discours, vous le soupçonniez d’être un menteur et tu m’as répondu que non. J’ai compris par là que s’il n’était pas homme à mentir à l’égard de ses semblables il ne pouvait mentir à l’égard de Allah . Je t’ai demandé si ses adeptes se recrutaient parmi les grands ou parmi les humbles et tu m’as répondu que c’était parmi les humbles. Or c’est toujours eux qui forment les partisans des prophètes. Je t’ai demandé s’ils augmentaient en nombre ou s’ils diminuaient et tu m’as répondu qu’ils allaient en augmentant. Or c’est bien là le propre de la foi de croître jusqu’à sa complète évolution. Je t’ai demandé si quelques-uns d’entre eux après avoir embrassé la foi s’en détournaient avec horreur et la reniaient et tu m’as répondu que non. Et c’est bien ainsi qu’agit la quand sa grâce pénètre dans les cœurs. Je t’ai demandé s’il manquait à ses engagements et tu m’as répondu que non. Il en est ainsi des prophètes, ils ne trahissent point. Je t’ai demandé ce qu’il vous ordonnait et tu m’as répondu qu’il vous ordonnait d’adorer Allah, de ne lui associer aucun être, qu’il vous défendait d’adorer des idoles ; qu’il vous prescrivait la prière, la bonne foi et la pureté des mœurs. Si donc ce que tu dis est vrai, cet homme conquerra cet endroit même que foulent mes deux pieds. Je savais d’ailleurs que cet homme allait bientôt paraître, mais je ne supposais pas que ce serait l’un d’entre vous. Quant à moi, si je savais pouvoir parvenir jusqu’à lui, je ferais tous mes efforts pour l’aller trouver et dès que je serais auprès de lui je laverais la poussière de ses pieds. »
Ensuite Héraclius donna l’ordre d’apporter la lettre que le Prophète (ﷺ) avait fait remettre par Dihya au gouverneur de Bosra et que ce dernier lui avait transmise. Il lut la lettre qui était ainsi conçue : « Au nom d’Allah , le Clément, le Miséricordieux. De la part de Mohamed, l’adorateur d’Allah et son envoyé à Héraclius le chef des grecs. Salut à quiconque suit la bonne voie. Ensuite. Je t’appelle à la foi musulmane ; convertis-toi à l’islam, tu seras sauvé et Allah te donnera une double part de récompense. Si tu te détournes de l’islam tu seras en outre responsable du péché commis par tes sujets. « Ô gens de l’Ecriture, venez à l’appel d’une parole qui vous est commune à nous comme à vous, à savoir que nous ne devons adorer qu’Allah et ne lui associer aucun être ; qu’aucun de nous n’en prenne quelque autre comme souverain suprême à l’exclusion d’Allah. S’ils se détournent à cet appel dites-leur : « Soyez témoins que nous sommes musulmans » (sourate III, verset 57).
Abou-Sofyân poursuit son récit en ces termes : « Lorsque Héraclius eut prononcé les paroles qui viennent d’être rapportées et qu’il eut achevé de lire la lettre du Prophète (ﷺ), un grand tumulte se produisit dans son entourage et des cris violents retentirent. On nous fit alors sortir et pendant que nous sortions je dis à mes compagnons : « Il faut que les affaires du d’Abou-Kebcha aient pris de l’importance puisque le prince des Benou-‘l-Asfar le redoute. » Et depuis ce jour jusqu’au moment où Allah m’imprégna de l’islam, je demeurai convaincu du succès de Mohamed.
Ibn-En-Nâtour, gouverneur de Ilya, ami d’Héraclius et évêque des chrétiens de Syrie, raconte ce qui suit : « Héraclius, de passage à Ilya, se leva un matin de fort méchante humeur. Un de ses patrices lui dit alors : « Nous voyons avec peine que tu n’as pas ton air accoutumé. » Ibn-En-Nâtour ajoute que Héraclius, qui était devin et qui observait les astres, répondit alors à l’observation qu’on venait de lui faire : « Cette nuit, en regardant les astres, j’ai vu que l’avènement du prince des circoncis venait d’avoir lieu. Quelles sont donc les nations actuelles qui pratiquent la circoncision ? — Les Juifs seuls, répondirent les courtisans, pratiquent la circoncision. N’aie donc pas la moindre inquiétude à leur sujet. Ecris dans toutes les villes de ton royaume pour ordonner qu’on mette à mort tous les Juifs qui s’y trouvent. »
Ils en étaient là de leur conciliabule, quand se présenta à Héraclius un messager du prince de Ghassân chargé d’annoncer à l’empereur l’apparition du Prophète. Après avoir interrogé ce messager Héraclius dit à ceux qui l’entouraient : « Allez examiner cet homme et voyez si oui ou non il est circoncis. » L’examen terminé, ils déclarèrent à Héraclius que le messager était circoncis. L’empereur lui ayant alors demandé si les Arabes étaient circoncis et la réponse ayant été que oui, il s’écria : « Ce que j’avais vu, c’était donc l’avènement au pouvoir de ce peuple. » Ensuite il écrivit à un de ses amis dont la science égalait la sienne et qui habitait Rome, puis il se mit en route pour Emèse. Il n’était pas encore arrivé dans cette ville qu’il reçut de son ami une lettre qui confirmait l’idée qu’il avait eue de l’avènement de Mohamed et du caractère prophétique de sa mission. Alors Héraclius convoqua tous les grands personnages grecs dans la grande salle intérieure de son palais d’Emèse et, après en avoir fait fermer les portes, il se plaça dans un endroit élevé et dit : « Peuple grec, désirez-vous le bonheur ? Voulez-vous être dans la voie droite et conserver votre suprématie ? Eh bien ! prêtez serment de fidélité à ce Prophète (ﷺ) ! » En entendant ces mots les Grecs avec la furie d’ânes sauvages, se ruèrent vers les portes, mais ils les trouvèrent fermées. Désespérant alors de les amener à la foi, Héraclius donna l’ordre de ramener tout le monde devant lui et dit : « Le discours que je viens de vous tenir n’avait d’autre but que d’éprouver la force de votre attachement à votre religion ; maintenant je suis édifié. » Les Grecs se prosternèrent aussitôt devant lui et lui marquèrent leur satisfaction. Ainsi finit cette aventure de Héraclius.
(Rapporté par Al Boukhary dans son Sahih n°7)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°8)
(*) Le fait d’attester d’une chose signifie en premier lieu le fait de connaître la chose que l’on atteste et de croire à cette chose.
Ensuite, cela comprend le fait de prononcer cette chose.
(Voir Madarij As Salikin de l’imam Ibn Qayim vol 3 p 469)
Cheikh Al Islam Ibn Taymiya (mort en 728 du calendrier hégirien) a dit : « En ce qui concerne les deux attestations de foi (*), si la personne ne les prononce pas alors qu’elle en a la capacité elle est alors mécréante par consensus des musulmans ».
(Majmou’ Al Fatawa 7/609)
(*) C’est à dire l’attestation qu’il n’y a pas d’autre divinité à part Allah méritant d’être adorée / La Ilaha Illa Allah et l’attestation que Muhammed est le Messager d’Allah / Muhammed Rasoulou Lah.
Par contre, si la personne est muette ou qu’elle n’est pas capable de prononcer cette attestation convenablement, son Islam est valable si elle a fait ce dont elle est capable.
Cheikh Al Islam Ibn Taymiya (mort en 728 du calendrier hégirien) a dit : « Comment serait-il possible qu’il y ait dans le cœur du croyant la connaissance complète d’Allah et de Son Messager mais il ne prononce pas cela sans qu’il n’y ait une excuse l’empêchant de le faire ?!
La raison montre que cela n’est pas possible.
Par contre, concernant le muet, le fait de prononcer n’est pas une condition pour que sa foi soit valable ».
(Al Masail Wal Ajwiba p 131)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٨)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°15)
(*) Ceci ne signifie pas que la personne est mécréante et qu’elle n’a aucune foi mais plutôt que sa foi n’est pas complète car la personne a délaissé un acte qui lui était obligatoire.
(Voir par exemple Charh Al ‘Arba’in Nawawiya de Cheikh Saleh Al Cheikh p 220)
Le jugement de l’amour envers le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui)
Il est obligatoire pour le musulman et la musulmane d’aimer le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
Ceci fait partie des plus grandes obligations relatives à la foi de la personne.
Cheikh Al Islam Ibn Taymiya (mort en 728 du calendrier hégirien) a dit : « L’amour d’Allah et de Son Messager fait partie des plus grandes obligations de la foi, de ses bases les plus importantes et de ses règles les plus essentielles ».
(Majmou’ Al Fatawa 10/49)
L’obligation de l’amour envers le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est montrée par le Coran, par la Sounna et par le consensus de la communauté.
a. Le Coran
Verset 1: Allah a dit dans la sourate At Tawba n°9 verset 24 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Si vos pères, vos enfants, vos frères, vos épouses, vos clans, les biens que vous gagnez, un commerce dont vous craignez le déclin et les demeures qui vous sont agréables vous sont plus aimés qu’Allah et Son Messager (1) et la lutte dans le sentier d’Allah (2), alors attendez qu’Allah fasse venir Son ordre.
Et Allah ne guide pas les gens pervers (3) ».
قال الله تعالى : قُلْ إِن كَانَ آبَاؤُكُمْ وَأَبْنَاؤُكُمْ وَإِخْوَانُكُمْ وَأَزْوَاجُكُمْ وَعَشِيرَتُكُمْ وَأَمْوَالٌ اقْتَرَفْتُمُوهَا وَتِجَارَةٌ تَخْشَوْنَ كَسَادَهَا وَمَسَاكِنُ تَرْضَوْنَهَا أَحَبَّ إِلَيْكُم مِّنَ اللَّهِ وَرَسُولِهِ وَجِهَادٍ فِي سَبِيلِهِ فَتَرَبَّصُوا حَتَّىٰ يَأْتِيَ اللَّهُ بِأَمْرِهِ وَاللَّهُ لَا يَهْدِي الْقَوْمَ الْفَاسِقِينَ
(سورة التوبة ٢٤)
(1) L’imam Al Qortobi (mort en 671 du calendrier hégirien) a dit : « Ce verset est une preuve montrant l’obligation d’aimer Allah et Son Messager.
Il n’y a aucune divergence dans la communauté musulmane à ce propos.
Ce verset montre également que cet amour passe avant tous les autres types d’amour ».
(Al Jami’ Li Ahkam Al Quran vol 10 p 141)
(2) Ce verset a été révélé concernant les gens qui n’avaient pas émigré avec le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) de La Mecque vers Médine.
(Al Jami’ Li Ahkam Al Quran vol 10 p 140)
Je précise et j’insiste sur le fait que la lutte dans le sentier d’Allah, le djihad, comme les autres adorations, a des conditions à respecter et des règles qui lui sont précises afin qu’elle soit agréée et pas détestée par Allah.
(Voir Ar Rad Ala Al Akhna’i de Cheikh Al Islam Ibn Taymiya p 607)
Je précise également que le fait de tuer des mécréants dans des attentats comme cela se passe à notre époque ne fait ni partie de l’Islam ni partie du djihad.
(Voir Bi Ayi ‘Aqlin Wa Din Yakoun Al Tadmir Jihadan de Cheikh ‘Abdel Mouhsin Al ‘Abad)
Verset 2: Allah a dit dans la sourate Al Ahzab n°33 verset 6 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Le Prophète a plus de droit sur les croyants qu’ils n’en ont sur eux-mêmes (*) ».
(*) Cheikh ‘Otheimine a dit : « La première leçon que l’on peut tirer de ce verset est l’obligation d’aimer le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) plus que sa propre personne ».
(Tefsir Sourate Al Ahzab p 69. Voir également la Risala Taboukiya de l’imam Ibn Qayim p 31)
قال الله تعالى : النَّبِيُّ أَوْلَىٰ بِالْمُؤْمِنِينَ مِنْ أَنفُسِهِم
(سورة الأحزاب ٦)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٥ )
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°16)
(1) La douceur de la foi est une chose que la personne ressent en elle et qui induit le fait qu’elle ressente du plaisir dans l’adoration d’Allah et fait preuve de patience en supportant la difficulté en recherchant Son agrément.
(Charh Sahih Mouslim de Cheikh Al Etiopi vol 2 p 120)
(2) C’est à dire le musulman croyant.
(Al Moufhim de l’imam Al Qortobi vol 1 p 214)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٦ و مسلم في صحيحه رقم ٤٣)
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Après quoi, Allah, le Très-Haut, dira: « Faites sortir ceux qui avaient dans le coeur [ne fût-ce que] le poids d ‘un grain de moutarde de foi ».
En effet, on les fera sortir. Calcinés qu’ils seront, on les jettera dans le fleuve d’al-hayâ (de pluie) ou: d’ al-hayât (de vie), le doute vient de Mâlik (Le Narrateur est dans le doute quant à quel est le bon terme) – et de là, ils repousseront comme repousse une graine au bord du torrent. N’as-tu pas vu qu’elle sort toute jaune et courbée?.»
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°22)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۲)
« Allah m’a montré l’enfer et j’ai vu que la majorité de ses habitants était des femmes, car elles renient »
On demanda : « Car elles renient Allah ? »
Il répondit : « [Non mais] parce qu’elles renient les bienfaits de leurs époux et les faveurs qu’ils leur font. Tu peux être bienfaisant envers une femme toute ta vie. Il suffit que tu la contraries une fois pour qu’elle dise « Tu n’as jamais été bienfaisant envers moi ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°29)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۹)
« Celui qui prie la nuit durant le ramadan avec foi et en espérant la récompense, a ses péchés précédents pardonnés ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°37)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٧ و مسلم في صحيحه رقم ٧٥٩)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°48)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۸)
Une fois, il me dit: « Reste chez moi et je te réserverai une part de mes biens! »
[En effet], j’acceptais et deux mois après mon séjour, il me dit: « A l’arrivée du groupe délégataire de ‘Abd-al-Qays chez le Prophète (ﷺ) celui-ci demanda: « Qui sont ces gens? (ou Ô délégation de ‘Abdul Qais (1)) Nous appartenons à Rab’ia, répondirent-ils. Soyez les bienvenus (ou: que la délégation de ‘Abdul Qais soient les bienvenus), sans être confondus et sans regrets! Ô Messager d’Allah (ﷺ)! nous ne pouvons venir te voir que durant l’un des mois sacrés,
il y a ce clan des mécréants de Mudar qui nous sépare de toi. Recommande-nous une chose assez claire que nous transmettrons à ceux que nous avons laissés derrière nous, et qui nous fera entrer au Paradis.“ ils l’interrogèrent en outre au sujet des boissons. Et lui de leur recommander quatre choses et leur en interdire quatre autres. Il leur recommanda de croire en Allah.
« Est-ce que vous savez ce qu’est la foi en Allah Seul ? ».
Ils ont dit : Allah et son Messager sont plus savant.
Le Prophète (ﷺ) a dit : « L’attestation de La Ilaha Illa Allah et que Muhammad est le Messager d’Allah, l’accomplissement de la prière, l’acquittement de la zakat, le jeûne de ramadan et que vous donniez le cinquième du butin ».
Et il leur interdit quatre choses: Al-hantam, Ad-dubbâ’, An-naqîr et Almuzaffat (2) (il se peut qu ‘ il cita aussi: al-muqayyar). Enfin, il leur dit: « Retenez bien cela et transmettez-Le à ceux que vous avez laissés derrière vous! »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°53)
(1) ‘Abd Al Qays est le nom d’une tribu venant de Bahrein.
(2) II s’agit de récipients qu‘on utilisait pour la fermentation du vin.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٣)
D’après Ziyad Ibn ‘Ilaqa, J’ai entendu Jarir Ibn ‘Abdillah (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit :
« Le jour de la mort d’al-Mughira ibn Chu’ba (1), il (Jarir) se leva, loua et glorifia Allah.
Je l’entendis dire: « Vous devez craindre Allah seul, sans rien Lui associé, et être calmes jusqu’à l’arrivée d’un nouveau gouverneur. »
D’ailleurs celui-ci ne tardera pas à venir.
« Quant à votre gouverneur [qui vient de rendre l’âme], demandez pour lui le pardon d’Allah, car lui-même aimait pardonner…»
Après cela, il (Jarir) ajouta: « Cela dit, [sachez qu’une fois], Je suis certes allé vers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et j’ai dit : Je te prête serment d’allégeance sur l’Islam ; alors il m’a mis une condition : Et sur le fait de conseiller chaque musulman.
Alors je lui ai prêté serment d’allégeance sur cela.
« Par le Seigneur de cette Mosquée! je suis sincère et fidèle envers vous (musulmans).» Et il implora enfin le pardon d’Allah avant de s’asseoir (2).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°58)
(1) Le gouverneur d’al-Kûfa.
(2) Ou: avant de descendre [du minbar].
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٨)
Abdoullah (Ibn Messaoud) avait pour habitude de faire le rappel aux gens tous les jeudi, alors un homme lui dit : « Ô Aba Abdirrahman, comme j’aimerais que tu nous fasses le rappel tous les jours »
Ce à quoi il lui répondit : « Rien ne m’empêche de faire cela si ce n’est que je crains de vous ennuyer, c’est pourquoi je vous ménage dans les exhortations à l’instar du Messager d’Allah (ﷺ) qui nous ménageait dans l’exhortation de peur de nous lasser »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°70)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۰)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°71)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih (Le Commandement) (n°1037)
Et cela car la compréhension de la religion incite le serviteur:
-à accomplir les ordres d’Allah,
-à le craindre,
-s’acquitter des obligations,
-se prémunir contre sa colère;
-elle l’incite à se pourvoir de nobles caractères,
-œuvrer dans la bienfaisance
-et d’être sincère envers Allah et ses serviteurs
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۱)
Une fois, Le Messager d’Allah (ﷺ) me serra dans ses bras et dit: « Ô Allah enseigne-lui le Livre (Coran) »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°75)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۵)
D’après ‘Abdallah Ibn Abbas (رضي ألله عنهما) rapporte:
« Une fois, à l’époque où je m’approchais de la puberté, j’arrivai sur une ânesse au moment où Le Messager d’Allah (ﷺ) était à Mina en train de prier sans qu’il y eût devant lui un mur. De passage devant l’un des rangs des fidèles [qui étaient en prière derrière Le Messager d’Allah (ﷺ)] je lâchai l’ânesse pour aller paître et me mis dans le rang sans qu’on me reprochât ce comportement. » (*)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°76)
(*) Il est passé devant les rangs et personne ne lui a fait de reproches, donc cela était quelque chose de connu et non une chose étrangère à cette époque. C’est pourquoi les savants ont déduit que la soutra de l’imam était suffisante pour ceux qui prient derrière lui.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۶)
« Le Savoir (religieux) sera retiré (1), l’ignorance (dans la religion) se manifestera, les troubles éclateront, et le Harj se multipliera (A la fin du Monde). »
Il a demandé: « Qu’est-ce le Harj,
Ô Messager d’Allah (ﷺ)? »
Il répondit par un signe de la main indiquant « la mise à mort », (2)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°85)
(1) Par la mort de Savant religieux.
(2) Signifiant le Massacre (Génocide)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۸۵)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°100)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°2673
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٠٠)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°107)
Et dans une autre version qu’a rapporté Mouslim dans son Sahih n°3
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٠٧)
« Vers la fin de sa vie, le Messager d’Allah – ﷺ – a dirigé la prière de l’Ichaa durant les derniers jours de sa vie, Après avoir salué à la fin de celle-ci, il s’est levé et a dit : « Voyez-vous cette nuit ? Dans cent ans, il ne restera personne de ceux qui vivent aujourd’hui à la surface de la terre. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°116)
Et cela s’est passé un mois avant sa mort comme l’a rapporté Mouslim dans le hadîth de Jâbir…
ET le Messager d’Allah – ﷺ – est mort le 10 de l’hégire
Conclusion:
Il ne reste donc aucun compagnon vivant depuis l’année 110 de l’Hégire,
D’après Cheikh Muhammad ibn Salih al-‘Outhaymine
Le dernier compagnon à être mort est ‘Âmir ibn Wâthila al Laythî (عامر بن واثلة الليثي). Il est mort à La Mecque en 110 de l’Hégire. Il est donc le dernier compagnon mort à La Mecque
[Moustalah al Hadîth de Cheikh al Outhaymine]
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۱۶)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°127)
Commentaire de Shaykh Al Fawzan -hafidhahu Llah-:
« Si on craint que du mal découle de parler aux gens d’une affaire déroutante ou peu claire pour eux il ne faut alors pas la leur exposer, même s’il s’agit de la vérité. »
(Sharh Kitab At-Tawhid, p.295.)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۲۷)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°132)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۳۲)
.
.(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°152)
(1) AL khalaa اَلْخَلآءَ, ce terme arabe signifie endroit désertique.
(2) Idaawa إِدَاوَةً, c’est un petit récipient fabriqué à partir du cuir.
(3) ‘Anaza عَنَزَةً, c’est une petite lance ou baillonette.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۵۲)
Le Messager d’Allah (ﷺ) dit: « Quand l’un de vous boit, qu’il n’expire pas dans le vase; en allant dans un lieu d’aisance, qu ‘ il ne touche pas sa verge avec sa main droite et qu’il ne se nettoie pas [les parties intimes] à l’aide de la main droite.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°153)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۵۳)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°156)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۵۶)
(Rapporté par l’imam Boukhari dans son Sahih n°157)
Le sens de «une fois une fois» est qu’il lavait chaque membre une fois.
Remarque: Il a aussi été rapporté qu’il est permis de varier le nombre de lavage d’un membre à l’autre.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٥٧)
(Rapporté par l’imam Boukhari dans son Sahih n°158)
Le sens de «deux fois deux fois» est qu’il lavait chaque membre deux fois.
Remarque: Il a aussi été rapporté qu’il est permis de varier le nombre de lavage d’un membre à l’autre.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٥٨
« Lorsque l’un d’entre vous fait les ablutions qu’il mette de l’eau dans son nez puis qu’il la rejette. Celui qui s’essuie après un besoin avec des pierres qu’il le fasse en nombre impaire et lorsque l’un d’entre vous se réveille de son sommeil qu’il lave sa main avant de la rentrer dans le récipient de ses ablutions car l’un d’entre vous ne sait pas où sa main a passée la nuit ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°162)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٦٢)
(Rapporté par l’imam Boukhari dans son Sahih n°185)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٨٥)
Une fois ma tante m’emmena chez le Prophète (ﷺ) et dit: « Ô Messager d’Allah (ﷺ)! Le flls de ma soeur a mal. »
Alors il (ﷺ) m’essuya la tête (avec sa main) et pria [Allah] de m’accorder la bénédiction.
ll fit ensuite des ablutions mineures et moi de boire de l’eau qui restante, je me mis debout, derrière lui [son dos] et je pus voir le sceau de la prophétie entre ses deux épaules, et il était comme le « Zir-al-Hijla » (signifie «œuf d’une perdrix.»)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°190)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۹۰)
‘Amr Ibn ‘Amir Al Ansari a dit : Et vous comment faisiez-vous ?
Anas (qu’Allah l’agrée) a dit : Les ablutions suffisaient à l’un d’entre nous tant qu’il n’avait pas eu de hadath. (*)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°214)
(*) C’est à dire tant qu’il n’avait pas fait une chose qui annulait les ablutions.
Ce hadith montre qu’il est recommandé, et pas obligatoire, de faire les ablutions pour chaque prière même si on est déjà en état d’ablutions.
L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit : « Le fait de faire les ablutions pour chaque prière est recommandé. Il y a un consensus des savants sur cela ».
(Charh Sahih Mouslim vol 3 p 103)
قال عمرو بن عامر الأنصاري : كيف كنتم تصنعون ؟
قال أنس رضي الله عنه : يجزئ أحدنا الوضوء ما لم يحدث
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢١٤)
« Oh! que si! l’un d’eux [insistait] à ne pas se préserver de son urine; quant à l’autre, il pratique la namima (*). »
Et il demanda ensuite de lui apporter une branche de palmier…; il la casse en deux et posa sur chaque tombe un morceau. On lui demande: « Ô Messager de d’Allah? Pourquoi tu as fait cela? Peut-être qu’on leur allégera les supplices, tant que ces morceaux ne seront pas desséchés (ou: jusqu’à ce que ces deux morceaux se desséchent).»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°216)
(*) Le mot namima (النميمة) est un mot qui a été mal compris par beaucoup car ils l’ont confondus avec la médisance (الغيبة). En effet la namima est le fait de rapporter les propos des gens les uns sur les autres avec l’objectif de nuire entre eux tandis que la médisance est de mentionner la personne en son absence par une chose qu’elle n’aimerait pas entendre et cela même si ce qui a été dit est vrai.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۱۶)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°223)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۲۳)
Elle l’enlève (c-a-d s’il est sec, le sang), ensuite elle le frotte (avec le bout des doigts) avec de l’eau, puis elle verse de l’eau dessus (c-a-d elle le lave), puis elle prie avec »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°227)
Ce qu’il y a à prendre du hadîth :
• L’obligation de laver le sang des règles sur les vêtements et le corps pour la femme.
• Le lavage se fait avec de l’eau.
• Si après le lavage une trace du sang persiste sur le vêtement ou le corps, cela ne nuit pas au parachèvement de la purification, à la validité de la prière
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۲۷)
« Ô Messager d’Allah (ﷺ)! je suis une femme dont Ie sang menstruel ne cesse point, je ne suis jamais en état de pureté, Dois-je laisser la prière? »
« Non, lui dit le Messager d’Allah (ﷺ), ce sang vient d’une veine (métrorragies), il n’a rien à voir avec les menstrues. [Donc], lorsque tes menstrues arrivent, tu laisseras la prière; mais une fois [leur période habituelle] terminée, tu laveras le sang, après quoi, tu prieras! »
[Hichâm (L’un des Narrateurs du Hadith)]: Et mon père de rapporter (le Prophète (ﷺ) lui a dit): après quoi, tu feras des ablutions mineures pour chaque prière jusqu’à ce que revienne ledit moment.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°228)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۲۸)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°242)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٤٢)
* Sa’îd de Qatâda dit que ‘Anas leur avait rapporté [qu’il s’agissait plus de] neuf femmes.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°268)
وقال سعيد عن قتادة إن أنسا حدثهم تسع نسوة.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۶۸)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°291)
(1) Une métaphore qui veut dire qu’il y a une introduction de la verge.
(2) A la fois pour les hommes et les femmes.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۹۱)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°297)
Et aussi rapporté dans un autre hadith:
D’après Maymouna (qu’Allah l’agrée) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) rentrait auprès de l’une d’entre nous alors qu’elle avait ses menstrues.
Alors il posait sa tête sur son torse et récitait le Coran alors qu’elle avait ses menstrues. (*)
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°26810 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad)
(*) Ces deux hadiths montrent que la présence des menstrues a un effet à propos de l’interdiction de la récitation du Coran. En effet, le fait que ‘Aicha et Maymouna (qu’Allah les agrée toutes les deux) mentionnent cette information n’aurait aucun intérêt s’il n’était pas connu de celui qui l’entend que la récitation pour la femme en menstrue n’est pas permise.
(Voir Fath Al Bari de l’imam Ibn Rajab vol 1 p 430 et Ta’sis Al Ahkam de Cheikh Najmi vol 1 p 65)
(رواه البخاري في صحيحه)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Cela ne provient que d’une veine et n’est pas une menstruation.
Au moment de la menstruation alors délaisse la prière et lorsque la durée des menstrues est passée alors lave le sang sur toi et prie (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°303)
(1) C’est à dire qu’elle avait toujours un saignement vaginal.
(2) Ce hadith montre que la récitation du Coran est permise pour la femme en istihada.
En effet, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a ordonné à Fatima Bint Abi Houbaych (qu’Allah l’agrée) d’accomplir la prière une fois que la durée de ses menstrues est passée or il y a dans la prière une récitation du Coran.
(Al Ahkam Al Fiqhiya Al Khassa Bil Quran p 50)
Il est permis à la femme qui est touchée par l’istihada de lire le Coran
L’istihada désigne un saignement vaginal qui touche la femme en dehors des périodes de menstrues.
Cet écoulement sanguin provient d’une veine et pas du système reproducteur.
Ainsi, la femme qui est en période d’istihada a le même jugement que les femmes pures.
Elle doit prier et jeûner et peut avoir des rapports sexuels avec son époux.
Les savants des quatre écoles juridiques ont mentionné le fait qu’il est permis à la femme qui est touchée par l’isithada de réciter le Coran et de toucher le moushaf si elle fait les ablutions.
(Voir Moukhtasar At Tahawi p 22, Al Kafi Fi Fiqh Ahl Al Medina p 189, Rawdatou At Talibin vol 1 p 137, Masail Al Imam Ahmed Bi Riwaya Ibn Hani p 30)
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : إنما ذلك عرق وليس بالحيضة فإذا أقبلت الحيضة فاتركي الصلاة فإذا ذهب قدرها فاغسلي عنك الدم وصلي
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٠٦)
il ﷺ me dit: « Qu’est ce qui te fait pleurer ? »
Je répondis : « J’aurais aimé ne pas avoir fait le Hajj cette année »
il dit « Il se peut que tu aies tes règles » je répondis : « oui » il dit « ceci a été prescrit par Allah aux filles de Adam »
Et le Prophète -ﷺ- lui dit alors : « Fais tout ce que fait le pèlerin hormis le Tawaf. (tournées autour de la kaaba) et ce jusqu’à ce que tu sois pure [rituellement].»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°305)
(*) La femme qui a les Menstrues pendant le Hajj/Omra, peut faire tous les rites sauf le Tawaf
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۰۵)
« J’ai reçu cinq faveurs dont personne avant moi n’a été gratifié. »
-1. « Je me suis rendu victorieux sur une distance d’un mois de marche, grâce à la peur que j’inspirais (à mes ennemis)
-2. Il m‘a été donné la terre entière comme lieu de prière (et pour ma communauté) et comme moyen de purification (Tayammum) ; un homme de ma communauté qui atteint l’heure de la prière, peut prier dans tout lieu
-3. Le butin (de guerre) m’a été rendu licite et il ne l’a été à aucun autre homme avant moi
-4. ll m’a été accordé le droit d’intercession (le jour de la résurrection).
-5. Enfin, alors que les autres Prophètes ont été envoyés à leurs peuples respectifs, ma mission à moi concerne l’ensemble de l’Humanité. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°335).
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۳۵)
« Si un homme est en état de janâba et ne trouve pas d’eau durant tout un mois, ne doit-il pas dans ce cas faire des ablutions sèches (Tayammum) et prier?
« Et alors, reprit Abou Moûsa, comment conçois-tu ce verset de la sourate Al-Mâ’ida »
{فَلَمْ تَجِدُوا مَاءً فَتَيَمَّمُوا صَعِيدًا طَيِّبًا}
et que vous ne trouviez pas d’eau, alors recourez à la terre pure.
[Sourate 5 : la table servie, Verset 6]
répliqua Abou Moûsa.
– « Si, répliqua ‘Abdallâh, on admet cette tolérance, on se hâtera, quand l’eau est froide, de faire le tayamoum (ablutions à sec) »
AI’ A ‘mach: « C’est à cause de cela que vous avez manifesté des réserves? Oui, répondit Chaqîq.»
Abu Mûsa dit alors: « N’as-tu pas remarqué ce que ‘Ammar avait dit à ‘Umar :
« Une fois, Le Prophète (ﷺ) m’envoya pour une mission au cours de laquelle je me suis retrouvé en état d’impureté majeure (janâba), sans pouvoir trouver d’eau.
Je me suis donc roulé sur le sol comme le ferait un animal.
[A mon retour] Ensuite, je me suis rendu auprès du Prophète (ﷺ) et lui ait rapporté cela.
Il (ﷺ) me dit: « II t’aurait suffi de faire cela et il frappa alors les paumes sur le sol par une seule fois, les secoua, puis essuya le dos de sa main, par sa gauche ou: le dos de sa main gauche par sa paume -, après cela, des deux paumes, il essuya son visage.
»
« ‘Abd-ul-Lâh: « N’as-tu pas remarqué que ‘Umar n’était pas convaincu par les paroles de ‘Ammâr? »
Ya’Ia ajouta ceci:
D’al’ A’mach, de Chaqîq [qui dit]:
« J’étais avec ‘Abd-ulLâh et Abu Mûsa lorsque celui-ci dit [au premier]:
« N’as-tu pas entendu que ‘Ammâr avait dit à ‘Umar: Une fois, le Messager d’Allah (ﷺ) nous envoya [en mission], toi et moi. Je tombai ensuite dans I’état de janâba, ce qui me poussa à me rouler dans le sable. A notre retour chez le Messager d’Allah (ﷺ), nous I’informâmes. ll [me] dit alors: II t’aurait suffi de faire cela, et il s ‘ essuya le visage et les deux paumes par une seule fois. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°347)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۴۷)
Ô Messager d’Allah (ﷺ)! avait répondu l’homme, je suis tombé en état de Janaba (grande impureté) et je ne trouve pas d’eau. ».
« Utilise la terre pure! elle te suffit. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°348)
Annotation
Celui qui a constaté une souillure à la suite d’un songe ou d’un acte sexuel doit procéder a un bain rituel conformément à la parole du Très Haut :
« Ô les croyants! Lorsque vous vous levez pour la Salâ, lavez vos visages et vos mains jusqu’aux coudes; passez les mains mouillées sur vos têtes; et lavez-vous les pieds jusqu’aux chevilles. Et si vous êtes pollués « jounoub », alors purifiez-vous (par un bain) » (Coran, 5 :6).
يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُواْ إِذَا قُمْتُمْ إِلَى الصَّلاةِ فاغْسِلُواْ وُجُوهَكُمْ وَأَيْدِيَكُمْ إِلَى الْمَرَافِقِ وَامْسَحُواْ بِرُؤُوسِكُمْ وَأَرْجُلَكُمْ إِلَى الْكَعْبَينِ وَإِن كُنتُمْ جُنُباً فَاطَّهَّرُواْ
Si l’intéressé ne peut pas prendre un bain en raison du manque d’eau ou de l’impossibilité de son usage, il doit procéder à la purification par le sable (tayammum) et prier, conformément à la parole du Très Haut :
« si vous êtes malades, ou en voyage, ou si l’un de vous revient du lieu où il a fait ses besoins ou si vous avez touché aux femmes et que vous ne trouviez pas d’eau, alors recourez à la terre pure, passez-en sur vos visages et vos mains. Allah ne veut pas vous imposer quelque gêne, mais Il veut vous purifier et parfaire sur vous Son bienfait. Peut-être serez-vous reconnaissants » (Coran, 5 :6).
وَإِن كُنتُم مَّرْضَى أَوْ عَلَى سَفَرٍ أَوْ جَاء أَحَدٌ مَّنكُم مِّنَ الْغَائِطِ أَوْ لاَمَسْتُمُ النِّسَاء فَلَمْ تَجِدُواْ مَاء فَتَيَمَّمُواْ صَعِيداً طَيِّباً فَامْسَحُواْ بِوُجُوهِكُمْ وَأَيْدِيكُم مِّنْهُ مَا يُرِيدُ اللّهُ لِيَجْعَلَ عَلَيْكُم مِّنْ حَرَجٍ وَلَـكِن يُرِيدُ لِيُطَهَّرَكُمْ وَلِيُتِمَّ نِعْمَتَهُ عَلَيْكُمْ لَعَلَّكُمْ تَشْكُرُونَ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۴۸)
Jibril est alors descendu et a fendu ma poitrine puis il l’a lavé avec de l’eau de zamzam.
Il est ensuite venu avec un récipient en or rempli de sagesse et de foi, il l’a vidé dans ma poitrine.
Après cela il a pris ma main et m’a fait monter vers le ciel de la vie d’ici-bas…
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°349)
(*) Hadith partiellement rapporté
ثم أخَذ بيدي فعرَج بي إلى السماءِ الدنيا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٤٩)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°350)
Annotation
Dans les Sounans de Nasai, la version rapportée est plus détaillé
On rapporte de ‘Aîcha – رضي اللّه تعالى عنها – qu’elle a dit : « Au départ la prière avait été rendu obligatoire 2 rak’at, puis la prière du voyage est restée inchangée et la prière du résident a été complétée ».
(Rapporté par Nasai dans ses Sounan n°453 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Nasai, Hadith Sahîh)
Cheikh Al ‘Outheymine (Qu’Allah lui fasse miséricorde) :
Lorsque les prières obligatoires de 4 rak’at ont été prescrite au départ elles étaient de 2 rak’at : ainsi le fadjr était de 2 rak’at, le dhohr 2 rak’at, le ‘asr 2 rak’at, le ‘ichâ 2 rak’at et le maghrib 3 rak’at car elle est la prière impair du jour. Et la prière a été rendu obligatoire au prophète عليه الصلاة والسلام un an ou trois ans avant l’hégire selon les historiens (ils ont divergé sur la date du mi’râdj – ascension).
Ainsi à la Mecque, le prophète عليه الصلاة والسلام priait le fadjr 2 rak’at, le dhohr 2 rak’at, le ‘asr 2 rak’at, le maghrib 3 rak’at et le ‘ichâ 2 rak’at.
Et lorsqu’il عليه الصلاة والسلام a émigré à Médine la prière du résident a été augmenté et donc il priait 4 rak’at le dhohr, le ‘asr, le ‘ichâ. Quant à la prière du fadjr, elle est restait dans son état car les 2 rak’at ont été compensées par la longue lecture. Et la prière du maghrib est restait dans son état car c’est la prière impaire du jour. La prière du résident a été augmentée mais la prière du voyageur est restée dans son état de départ.
(Explication de Boulough Al Mahram)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٥٠)
Il m’a répondu : « Oui. »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°386)
Le sens global [du hadîth] :
Sa’îd Ibn Yazîd a interrogé Anas Ibn Mâlik (radhiallâhu ’anhu) au sujet du Prophète (ﷺ), à savoir s’il priait avec ses chaussures, et qui était pour lui un exemple à suivre sur cela ? – Il lui a répondu qu’effectivement il a prié avec ses chaussures. Et cela fait parti de sa Sounnah pure.
قال: نعم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۸۶)
* ‘ lbrâhîm: ce hadîth plaisait [aux compagnons de ‘ Abd-ul-Lâh ben Mas ‘ûd], car Jarîr fut parmi les derniers à embrasser l’islam.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°387)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۸۷)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°390)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٩٠)
Peiné de cet acte au point où l’on pouvait remarquer cela sur son visage,
il (ﷺ) se leva gratta ledit crachat avec sa main et dit: « Quand l’un de vous se lève pour sa prière, il entre ainsi en conversation avec son Seigneur et son Seigneur se tient entre lui et la direction de la prière la Mecque (Qibla), que |’un de vous ne crache pas en direction de la Mecque (Qibla)! »
« Qu’il fasse plutôt cela à sa gauche ou sous ses pieds! »
Il (ﷺ) prit ensuite le bout de son manteau, cracha dessus, le plia et dit: « Ou bien faites comme ceci! »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°405)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٠٥)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°470)
قالا : من أهل الطائف
قال : لو كنتما من أهل البلد لأوجعتكما ترفعان أصواتكما في مسجد رسول الله صلى الله عليه وسلم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٧٠)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°477)
(1) C’est à dire tant qu’il attend la prière.
(2) C’est à dire tant qu’il n’a pas fait une chose qui annule ses ablutions.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٧٧)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°503)
(*) C’est-à-dire qu’ils s’empressaient d’aller vers les piliers de la mosquée pour s’en servir comme soutra et prier deux unités de prière surérogatoires avant la prière obligatoire du maghreb.
Ces deux unités de prière doivent être accomplies entre l’appel à la prière et l’iqama (second appel juste avant le début de la prière).
(Bahjatou Nathirin Charh Riyad Salihin vol 2 p 300/301)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٠٣)
Abou Al Nadr (2) a dit: Je ne sais pas si il a dit quarante jours, qurante mois ou quarante ans.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°510)
(1) C’est à dire comme péché.
(2) C’est un des rapporteurs du hadith.
قال أبو النَّضرِ : لا أدري أقال أربعينَ يومًا أو شهرًا أو سنةً
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥١٠)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°552)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۵۲)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°553)
(1) C’est-à-dire qu’il n’accomplit pas cette prière obligatoire dans le temps qu’Allah a fixé pour celle-ci.
(2) C’est-à-dire les oeuvres de cette journée.
(Al Ta’liq ‘Alal Kafi de Cheikh ‘Otheimine vol 2 p 18)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٥٣)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°554)
Cheikh Al Islam Ibn Taymiya a dit: Ce hadith est parmi les ahadith les plus authentiques sur la surface de la terre, la communauté l’a accepté, les savants du hadith et les autres parmi les gens de la sounna sont en consensus le concernant.
(Majmou Al Fatawa 6/421)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٥٤)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°568)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٦٨ و مسلم في صحيحه رقم ٦٤٧)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°574)
(*) C’est à dire la prière du sobh et celle du asr.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٧٤ و مسلم في صحيحه رقم ٦٣٥)
Et celui qui rattrape une rak ‘ a de la prière du ‘asr, avant le coucher du soleil, a pu rattraper le ‘asr. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°579)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۷۹)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°604)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۰۴)
« Lorsqu’on appelle à la prière Chaytan s’éloigne et il fait un pet (1) jusqu’à ce qu’il n’entende plus l’appel. Lorsque l’appel est terminé il revient jusqu’au moment de l’iqama alors il s’éloigne. Lorsque l’iqama (2) est finie il revient et se met entre la personne et la concentration, il dit: -Rappelle toi ceci, rappelle toi ceci-, des choses dont il ne se souvenait pas jusqu’à ce que la personne ne sache plus combien il a prié (3)».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°608)
(1) C’est à dire qu’il fait un pet alors qu’il s’enfuie tellement l’appel à la prière lui fait peur.
(Fatawa de Cheikh ‘Otheimine au Masjid Al Haram durant l’été 1418, cassette n°7 à 48m40)
(2) C’est le nom du second appel à la prière, juste avant le début de la prière.
(3) C’est à dire que Chaytan ne cesse de le distraire en lui rappelant ces choses jusqu’à ce que la personne ne sache plus combien d’unités de prière elle a déjà prié.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٠٨ )
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°614).
(*) Il ne faut pas comprendre de cette phrase que cette invocation se dit durant l’adhan, elle doit être dite après comme cela est explicité dans d’autres ahadith.
(1) Traduction en Français:
Mon Seigneur, Maître de cet appel complet, cette prière célébrée
Accorde à Mohammed (ﷺ) al-Wasilata wal-Fadilah.
Installe-le dans la Station louable que Tu lui a promise.
(2) En arabe avec les voyelles :
اللّهُمَّ رَبَّ هَذِهِ الدَعْوَةِ التَّامَّةِ وَالصَلاَةِ القَائِمَةِ آتِ مُحَمَّدًا الوَسِيلَةَ وَالفَضِيلَةَ وَابْعَثْهُ مَقَامًا مَحْمُودًا الَّذِي وَعَدْتَهُ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦١٤)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°615)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۱۵)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°635)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۳۵)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°637)
Les prieurs dans la mosquée, si l’imam n’est pas dans la mosquée, ne doivent se lever pour la prière que lorsqu’ils voient l’imam.
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°604
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٣٧)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°645)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°650
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٥)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°646)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۴۶)
Ceci car lorsqu’il fait les ablutions parfaitement puis sort vers la mosquée en ne voulant par cela que la prière, il ne fait pas un pas sans qu’Allah ne l’élève d’un degré et ne lui efface un péché.
Lorsqu’il prie les anges ne cessent d’invoquer pour lui tant qu’il est en prière: Ô Allah prie sur lui, ô Allah pardonne lui.
Et l’un d’entre vous ne cesse d’être en prière tant qu’il attend la prière (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°647)
(*) C’est à dire tant qu’il attend à la mosquée le début de la prière en commun.
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°649
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٧)
« Sept personnes seront couvert par Allah dans son ombre le jour où il n’y aura pas d’autre ombre que son ombre:
– un dirigeant juste
– un jeune qui a grandit dans l’adoration de son Seigneur
– un homme dont le coeur est accroché aux mosquées
– deux hommes qui se sont aimés pour Allah il se sont rassemblés pour lui et se sont séparés pour lui (1)
– un homme qu’une femme noble et belle a appelé et lui a dit: Je crains Allah
– un homme qui a fait une aumône qu’il a cachée au point où sa main gauche ne sait pas ce que sa main droite a dépensée
– un homme qui a mentionné Allah (2) alors qu’il est seul et s’est mis à pleurer ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°660)
(1) C’est à dire que la mort les a séparés alors qu’ils étaient dans cette situation, ils s’aimaient pour Allah.
(Charh Boulough Al Maram de cheikh Otheimine vol 6 p 215)
(2) Ceci est général et comprend le rappel d’Allah à travers la lecture du Coran, la prière, la réflexion, la méditation, la lecture de la vie du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui)…
(Charh Boulough Al Maram de cheikh Otheimine vol 6 p 217)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۶۰)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°662)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°669
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٦٢)
Ensuite il a dit: Certes le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ordonnait à celui qui faisait l’appel à la prière de dire -Priez dans vos maisons- quand la nuit était froide et pluvieuse.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°666)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°697
ثم قال : إن رسول الله صلى الله عليه وسلم كان يأمر المؤذن إذا كانت ليلة ذات برد ومطر يقول : ألا صلوا في الرحال
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٦٦)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°672)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۷۲)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°676)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٧٦)
En effet, Abu Bakr présidait la prière.
(Urwa un sous narrateur, ajouta): « Mais, en remarquant une certaine amélioration dans son état »
le Prophète (ﷺ) sortit de chez lui et trouva Abu Bakr en train de présider les gens en prière.
En s’apercevant de sa présence, Abu Bakr recule mais le Prophète (ﷺ) lui fut signe de rester à sa place. Après quoi, le Prophète (ﷺ) s’assit à côté d ‘Abu Bakr. Ce dernier suivait la prière du Messager d’Allah (ﷺ) et les fidèles suivaient celle d’Abu Bakr.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°683)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۸۳ )
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°703)
(*) C’est à dire en tant qu’imam.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٠٣)
Ainsi celui qui est imam pour les gens qu’il allège la prière car il y a derrière lui le faible, le vieux et celui qui est occupé ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°704)
فمن أم الناس فليتجوز فإن خلفه الضعيف والكبير وذا الحاجة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٠٤)
Alors, j’entends les pleurs d’un enfant et donc je raccourcis ma prière car je sais la grande peine que causent les pleurs de l’enfant à sa mère ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°709)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٠٩)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°726)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۲۶)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°727)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۲۷)
Son Père dit: « En commençant la prière, le Messager d’Allah (ﷺ) levait les mains au niveau des épaules, De même lorsqu’il prononce Ie tekbîr pour le rukû‘ (l’inclinaison) relève la tête du rukû,
il (ﷺ) les levait et disait:
Sami ‘ a-l-Lâhu liman hamidahu… Rabbanâ wa laka-l-hamdu.
= (Allah a entendu celui qui l’a loué. Notre maître , la louange Te revient.)
سَمِعَ اللَّهُ لِمَنْ حَمِدَهُ، رَبَّنَا وَلَكَ الْحَمْدُ
Cependant, il ne faisait pas cela en se prosternant. (c’est-à-dire lever les mains).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°735)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۳۵)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°736)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°390
(1) C’est à dire lorsqu’il débutait sa prière
(2) C’est à dire lorsqu’il disait: Allahou Akbar.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٣٦)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°739)
(1) C’est à dire qu’il disait: Allahou Akbar.
(2) C’est à dire que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) faisait cela.
Remarque :
Certaines personnes lorsqu’ils commencent la prière lèvent leurs mains et mettent leurs pouces au niveau du lobe de leurs oreilles.
Ceci est basé sur un hadith faible. (Rapporté par Nasai dans ses Sounan n°882 et jugé faible par Cheikh Albani dans Sahih Nasai)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٣٩)
Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit: « Point de prière pour celui qui ne récite pas Al-Fatiha dans sa prière. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°756)
Et pour le Reconvertie qui ne connait pas Al-Fatiha, il peut dire:
Soubhanallah, walhamdulillah, wa la ilaha illa Lah, Allahou akbar, wa la hawla wa la qouata illa bi Lah.
La Preuve est authentifié par Cheikh Albani dans Sifat Salat page 98
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۵۶)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°759)
COMPLEMENT :
L’Imâm Ibn Qayyim :
والإسرار في الظهر والعصر بالقراءة، وكان يُسمع الصحابة الآية فيها أحياناً
« Réciter à voix basse pour Dhor et Asr, et parfois on pouvait entendre les compagnons y [réciter] les versets (i.e. Qu’ils lisaient à voix haute) »
(Zâd al-Ma’âd (1/247))
Cheikh Ibn Bâz :
ويستحب أن يجهر ببعض الآيات في الصلاة السرية بعض الأحيان؛ لأن النبي ﷺ يفعل ذلك
« Il demeure préférable de lire de temps en temps à voix haute quelques versets dans la prière qui doit être accomplie à voix basse, parce que le Prophète (ﷺ) agissait ainsi. »
(Majmû’ al-Fatâwâ (11/123))
Il dit ailleurs :
ويشرع للإمام أن يجهر بعض الأحيان ببعض الآيات لقول أبي قتادة كان النبي ﷺ يسمعنا الآية أحياناً يعني : في صلاة الظهر و العصر
« Il est permis à l’Imâm d’élever la voix en récitant certains versets, et ce conformément aux propos rapportés par Abû Qatâda disant que parfois, le Prophète (ﷺ) récitait les versets de vive voix. il désigne par là les prières du Dhor et du ‘Asr. »
(Majmû’ al-Fatâwâ (11/127))
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۵۹)
Si tu ne rajoutes rien à Oum Al Quran (2) alors elle te suffi et si tu rajoutes alors ceci est meilleur (3) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°772)
(1) C’est à dire : Les prières durant lesquelles le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) récitait à voix haute alors nous récitons à voix haute et celles durant lesquelles il récitait à voix basse alors nous récitons à voix basse.
(2) C’est à dire la sourate Al Fatiha n°1 qui est aussi nommé Oum Al Quran/La mère du Coran.
(3) C’est à dire que le fait de ne réciter que la sourate Al Fatiha est suffisant pour que la prière soit valable.
Par contre il est recommandé de réciter ce que l’on peut du Coran en plus de la sourate Al Fatiha dans les deux unités de prière de la prière du sobh, dans les deux premières unités de prière des prières du dohr, du ‘asr, du maghreb et du ‘icha ainsi que dans toutes les prières surérogatoires.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٧٢)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°780)
(*) C’est à dire qu’Allah pardonne les petits péchés des gens dont la parole -Amine- a coïncidé avec la parole -Amine- des anges.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۸۰)
« En s’apprêtant à faire la prière, le Messager d’Allah (ﷺ) prononçait le tekbîr en étant dans la position debout, de même en faisant le rukû (inclinaison),
Et en relevant la tête du rukû,
il disait: Sami ‘ a-l-Lâhu liman hamidahu (Allah entend celui qui Le loue)
سَمِعَ اللَّهُ لَمِنْ حَمِدَهُ
Puis, en étant bien debout, il disait:
Rabbana laka-l-hamdu (… wa laka-l-hamdu, d’après Al- Laith).
رَبَّنَا لَكَ الْحَمْدُ
Après quoi, il prononçait aussi le tekbîr en s’abaissant [pour Ie sujûd], en relevant la tête, en se prosternant, en relevant aussi la tête. Il faisait cela dans toute Ia prière, et ce jusqu’à ce qu’il ait terminé. Aussi, il prononçait le tekbîr en se levant après les deux premières rak ‘a, c’est-à-dire après la position assis. (après s’être assis pour at-Tahiyyat)»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°789)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۸۹)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°796)
(1) C’est à dire lors de la prière en commun lorsqu’il se relève de l’inclinaison.
(2) C’est à dire : Allah entend / exauce ceux qui Le louent.
(3) C’est à dire : Ô Allah, notre Seigneur ! À Toi la louange.
En arabe:
(4) C’est à dire que les anges disent aussi cette invocation.
Remarque n°1 : La personne qui prie seule, lorsqu’elle se relève de l’inclinaison, dit -Sami’a Allahou Liman Hamidah- et dit ensuite -Rabbana Walakal Hamd-
L’imam Tahawi (mort en 321 du calendrier hégirien) a dit : « Il est confirmé par consensus des savants que la personne qui prie seule dit -Sami’a Allahou Liman Hamidah- puis dit ensuite -Rabbana Walakal Hamd- ».
(Charh Ma’ani Al Athar vol 1 p 241)
Remarque n°2 : La personne qui prie derrière un imam dit uniquement -Rabbana Walakal Hamd- et ne dit pas avant cela -Sami’a Allahou Liman Hamidah-.
C’est comme ceci que les compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée) ont compris cette question.
D’après Abou Al Ahwas, ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée) a dit : « Lorsque l’imam dit : -Sami’a Allahou Liman Hamidah- alors que ceux qui sont derrière lui disent : -Rabbana Lakal Hamd- ».
(Rapporté par Ibn Al Mundhir dans Al Awsat n°1419. L’imam Al Haythami a dit dans Majma’ Az Zawaid n°2742 que les hommes de la chaîne de transmission sont dignes de confiance et il a été authentifié par Cheikh Zakaria Al Bakistani dans Ma Saha Min Athar Al Sahaba Fil Fiqh vol 1 p 524)
D’après Al A’radj, Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) a dit : « Lorsque l’imam lève sa tête de l’inclinaison et dit : -Sami’a Allahou Liman Hamidah- alors dit : -Rabbana Lakal Hamd- ».
(Rapporté par Ibn Al Mundhir dans Al Awsat n°1422 et authentifié par Cheikh Zakaria Al Bakistani dans Ma Saha Min Athar Al Sahaba Fil Fiqh vol 1 p 525)
D’après Nafi’ : Lorsque ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) priait derrière un imam et que celui-ci disait -Sami’a Allahou Liman Hamidah- alors il disait : -Allahoumma Rabbana Lakal Hamd- ».
(Rapporté par Ibn Al Mundhir dans Al Awsat n°1420 et authentifié par Cheikh Zakaria Al Bakistani dans Ma Saha Min Athar Al Sahaba Fil Fiqh vol 1 p 525)
فإنّه من وافق قوله قول الملائكة غفر له ما تقدم من ذنبه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٩٦)
Alors un homme derrière lui a dit: « Rabbana Walakal Hamd Hamdan Kathiran Tayyiban Moubarakan Fih ».
Quand il a terminé sa prière le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Qui a parlé ? ».
L’homme a dit: Moi.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit alors: « J’ai vu une trentaine d’anges qui s’empressaient pour être le premier à l’écrire ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°799
En phonétique: Rabbana Walakal Hamd Hamdan Kathiran Tayyiban Moubarakan Fih
En arabe:
قال رجل وراءه : ربنا ولك الحمد حمدا كثيرا طيبا مباركا فيه .
فلما انصرف قال النبي صلى الله عليه وسلم : من المتكلم ؟
قال : أنا .
قال النبي صلى الله عليه وسلم : رأيت بضعة وثلاثين ملكا يبتدرونها أيهم يكتبها أول
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٩٩)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°807)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۸۰۷)
Le Prophète (ﷺ) a dit: « On m’a ordonne de me prosterner sur sept os: le front et il montra de la main son nez [les deux comptent donc pour un seul membre] les deux mains, les deux genoux et les pointes des pieds. Et nous ne devons pas ramasser le vêtement ou les cheveux.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°812)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۸۱۲)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°829)
(*) Les Savant disent à partir de ce hadith que Si le prieur se rend compte de son oubli après s’être relevée, elle n’aura pas à faire le premier Tachahoud. Elle doit terminer sa prière et effectuer les prosternations de la distraction avant la salutation finale..
فسجد سجدتين قبل أن يسلم ، ثم سلم) .
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۸۲۹)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°890)
(1) Durant la maladie du Prophète.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۸۹۰)
C’est comme si les gens avaient réprouvé cela alors il a dit: « Celui qui était meilleur que moi a fait cela (3). Certes le joumou’a est une obligation mais j’ai certes détesté le fait de vous faire sortir de vos maisons pour vous faire marcher dans la boue et la gadoue glissante ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°901)
(1) C’est à dire qu’il a demandé à celui qui faisait l’appel à la prière de remplacer la phrase -Haya ‘Ala Salat- par -Sallou Fi Bouyoutikom-.
(2) Ceci signifie: Priez dans vos maisons.
(3) C’est à dire le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
Cheikh Souleyman Ruheili a dit : « Si le coronavirus (épidémie de notre époque) est présent dans une région ou que l’état a interdit les rassemblements, il est alors permis d’annuler la prière du vendredi et les prières en groupe dans les mosquées et ainsi il est permis aux gens de prier dans leurs demeures où ils prieront en groupe avec les gens de la maison.
En effet, la présence du coronavirus cause plus de gêne que la pluie et la boue qui sont des excuses pour délaisser la prière du vendredi et les prières en groupe.
Et la personne qui est touchée par la maladie ou qui serait peut-être touchée par la maladie, il lui est interdit d’assister à la prière du vendredi et aux prières en groupe à la mosquée ».
(Tweet du 13/03/20. Voir ci-dessous)
سليمان الرحيلي (سليمان بن سليم الله)
@solyman24
·13 mars
إذاوجدفيروس الكورونافي المنطقةأو منعت الدولةمن التجمعات جازتعطيل الجمعة والجماعةويرخص للناس في الصلاة في بيوتهم ويصلون جماعة بأهل بيوتهم فإن هذا أشد من الوحل والمطر الذي يرخص به في ترك الجمعة والجماعة ،ومن كان مصابا أو يشتبه أنه مصاب يحرم عليه حضور الجمعة والجماعة حمى الله الجميع
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٩٠١)
« Lorsque l’on fait l’iqama pour la prière (*) ne vous y rendez pas en vous dépêchant, allez y en marchant. Vous devez y aller calmement et ce que vous atteignez priez-le et ce que avez manqué complétez-le ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°908)
(*) C’est à dire le second appel avant le début de la prière.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٩٠٨ )
Ibn Jourayj a dit: J’ai dit à Nafi’ (le rapporteur d’après Ibn Omar): Pour le vendredi ? Il a répondu: Pour le vendredi et autre.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°911)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°2177
قال ابن جريج : قلت لنافع : الجمعة ؟
قال : الجمعة وغيرها
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٩١١)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°919)
(*) L’imam Siddiq Hassan Khan (mort en 1307 du calendrier hégirien) a dit : « Il est apparent que le fait de restreindre le ghousl pour la personne qui va au joumou’a montre que le ghousl est pour la prière du joumou’a et pas pour le jour du vendredi ».
(Ar Rawdatou Nadiya vol 1 p 194)
La majorité des savants sont d’avis que le ghousl du joumou’a est pour la prière du joumou’a et non pour la journée du vendredi.
Ainsi celui qui ne va pas au joumou’a n’a pas à faire le ghousl.
(Tawdih Al Ahkam Min Boulough Al Maram vol 1 p 382/383)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٩١٩)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°930)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°875
(*) C’est à dire la prière de salutation de la mosquée (Tahyatoul Masjid).
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٩٣٠)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°934)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٩٣٤)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°935)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٩٣٥ )
Elles n’étaient pas des chanteuses.
Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) a dit: Les instruments du diable dans la maison du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui)? Et cela un jour de ‘id ! (3)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Ô Abou Bakr! Certes chaque peuple a un ‘id et ceci est notre ‘id (4) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°952)
(1) Ce sont les gens qui sont originaires de Médine.
(2) C’est une bataille qui avait eu lieu entre les deux tribus de Médine avant l’Islam.
(3) C’est à dire que ceci s’est passé le jour du ‘id al fitr ou du ‘id al adha.
(4) L’imam Dhahabi (mort en 748 du calendrier hégirien) a dit : « Cette parole du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) montre que chaque peuple a ses jours de fête qui lui sont spécifiques.
Ainsi, si les chrétiens ont un jour de fête qui leur est spécifique, si les juifs ont un jour de fête qui leur est spécifique alors un musulman ne doit pas s’associer à eux dans cela de la même manière qu’il ne s’associe pas à eux dans leurs législations religieuses et dans la direction vers laquelle ils se tournent pour prier ».
(Tachabouh Al Khasis Bi Ahl Al Khamis Fi Rad Al Tachabouh Bil Mouchrikin p 27)
L’imam Ibn Rajab Al Hanbali (mort en 795 du calendrier hégirien) a dit : « Il y a dans ce hadith une preuve de la permission pour les jeunes filles de s’amuser, de chanter les chants des arabes le jour du ‘Id même si cela est entendu par les femmes et les hommes, même s’il y a avec cela du douf ».
(Fath Al Bari Charh Sahih Al Boukhari 6/77)
فقال أبو بكر رضي الله عنه : أمزامير الشيطان في بيت رسول الله صلى الله عليه وسلم ؟
وذلك في يوم عيد فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : يا أبا بكر ! إن لكل قوم عيدا وهذا عيدنا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٩٥٢)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°953)
L’imam Ibn Rushd Al Maliki (mort en 595) a dit dans Bidayatoul Moujtahid vol 1 p 201): « Les savants sont en consensus sur le fait qu’il est préférable de manger avant de se rendre au moussalla pour le ‘id du fitr ».
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٩٥٣)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°971)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٩٧١)
Il les a exhorté, leur a fait un rappel et leur a ordonné l’aumône.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°975)
(1) ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) était un petit garçon du vivant du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(2) C’est à dire le jour du ‘Id al fitr qui suit la fin du Ramadan ou le jour du ‘Id al adha.
L’imam Boukhari (mort en 256 du calendrier hégirien) a classé ce hadith dans son Sahih dans le chapitre : -La sortie des enfants vers le mousala-.
Annotations:
Il convient aux parents de faire participer leurs enfants aux adorations du ‘id et aux comportements qui sont recommandés ce jour-là afin qu’il soit gravé dans leurs esprits que ce jour a pour les musulmans une importance particulière.
Voici quelques points à propos de ce sujet :
– Le fait de faire faire le ghousl aux enfants le jour du ‘Id
L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit : « Il y a un consensus sur le fait que le ghousl pour les deux ‘id est une sounna pour chaque personne, que ce soit pour les hommes, les femmes ou les enfants car ce qui est voulu par ce ghousl est l’embellissement et l’embellissement demandé de la part de chacun ».
(Al Majmou’ Charh Al Mouhadhab vol 2 p 233)
– Le fait de mettre de beaux habits aux enfants le jour du ‘Id
L’imam Ibn Rajab Al Hanbali (mort en 795 du calendrier hégirien) a dit: « Le fait de s’embellir pour le ‘Id comprend à la fois celui qui sort pour la prière, celui qui reste chez lui, même les femmes et les enfants ».
(Fath Al Bari Charh Sahih Al Boukhari vol 8 p 420)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٩٧٥)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°986)
(*) C’est à dire qu’il ne prenait pas le même chemin à l’aller et au retour.
(Voir Sounan Ibn Maja, hadith n°1301)
L’imam Ibn Rouchd (mort en 595 du calendrier hégirien) a dit : « Les savants sont en consensus sur le fait qu’il est recommandé de prendre un autre chemin au retour que celui que l’on a pris à l’aller car il a été authentifié que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a fait cela ».
(Bidayatoul Moujtahid p 422)
Remarque n°1 : Quelle est la sagesse derrière le fait de ne pas emprunter le même chemin à l’aller et au retour le jour du ‘Id ?
Les savants ont mentionné une vingtaines de sagesses derrière le fait d’emprunter un chemin différent à l’aller et au retour le jour du ‘Id.
Parmi elles :
– le fait que les deux chemins vont témoigner pour la personne
– le fait que le ‘Id est un rite apparent de l’Islam et ainsi en prenant un chemin différent, le ‘Id sera encore plus apparent
– le fait de rencontrer davantage de musulmans ce qui va permettre qu’ils invoquent Allah les uns en faveur des autres et de renforcer les liens entre eux…
(Voir les sagesses mentionnées par les savants dans Fath Al Bari de l’imam Ibn Rajab vol 9 p 73)
Cheikh ‘Otheimine a dit : « Il nous est possible de dire que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a fait cela pour toutes les raisons mentionnées et peut-être également pour d’autres raisons dont nous n’avons pas connaissance.
En effet toutes ces sagesses ne vont pas les unes à l’encontre des autres et puisqu’elles ne se contredisent pas, elles sont toutes confirmées… ».
(Charh Boulough Al Maram vol 5 p 188)
Remarque n°2 : Nous venons de voir que parmi les sagesses derrière le fait de changer de chemin le jour du ‘Id, il y a le fait que les deux chemins vont témoigner pour la personne
Quel est le sens de cela ?
Ceci est une allusion au verset 4 de la sourate Az Zalzala n°99 dans lequel Allah a informé que, le jour de la résurrection, la Terre va témoigner des actes que les gens ont commis sur elle.
Ainsi, en prenant un chemin différent à l’aller et au retour, les deux chemins vont témoigner en faveur de la personne et ceci est meilleur que le témoignage d’un seul chemin.
Allah a dit dans la sourate Az Zalzala n°99 verset 4 (traduction rapprochée du sens du verset) en parlant de la Terre : « Ce jour-là, elle va dévoiler ses informations ».
قال الله تعالى : يَوْمَئِذٍ تُحَدِّثُ أَخْبَارَهَا
(سورة الزلزلة ٤)
D’après Ibn Wahb, Jabir Ibn Zayd (mort en 103 du calendrier hégirien) a dit à propos de la parole d’Allah -ce jour-là, elle va dévoiler ses informations- : « C’est à dire les actes des serviteurs qui ont été pratiqués sur elle ».
(Rapporté par Tabari dans son Tefsir n°37848 et sa chaîne de transmission est authentique)
D’après Ibn Abi Najih, Moujahid (mort en 104 du calendrier hégirien) a dit à propos de la parole d’Allah -ce jour-là, elle va dévoiler ses informations- : « C’est à dire qu’elle va informer les gens de ce qu’ils ont fait comme oeuvres sur elle ».
(Rapporté par Tabari dans son Tefsir n°37848 et sa chaîne de transmission est authentique)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٩٨٦)>
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°989)
(1) C’est à dire la prière du ‘Id.
(2) C’est à dire qu’il n’a pas fait de prière surérogatoire ni avant, ni après la prière du ‘Id.
Point: Y a t’il une prière de salutation de la mosquée à effectuer le jour du ‘Id ?
Il y a deux situations possibles : soit la prière du ‘Id a lieu au moussala, soit elle a lieu à la mosquée.
– si la prière du ‘Id a lieu au moussala alors il n’y a pas à effectuer de prière de salutation de la mosquée.
En effet, le moussala n’est pas une mosquée et les compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous) ne priaient pas de prière de salutation en arrivant.
(Silsila Al Houda Wa Nour de Cheikh Albani, cassette n°298)
D’après Yazid Ibn Abi ‘Oubeid : J’ai prié la prière du sobh dans la mosquée du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) avec Salama Ibn Al Akwa’ (qu’Allah l’agrée).
Puis il est sorti et je suis sorti avec lui jusqu’à ce que nous arrivions au moussala.
Alors il s’est assis et je me suis assis jusqu’à ce que vienne l’imam.
(Rapporté par Al Firiabi dans Ahkam Al ‘Idayn n°27 et authentifié par Cheikh Zakaria Al Bakistani dans Ma Saha Min Athar Al Sahaba Fil Fiqh vol 1 p 501)
Certains ont dit que l’on reste sur la base et qu’il est recommandé de prier la prière de salutation de la mosquée avant de s’asseoir.
D’autres savants ont dit que ce jour est spécial et le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ne priait pas avant la prière du ‘Id et ainsi lorsque l’on rentre à la mosquée on s’asseoit sans prier de prière de salutation de la mosquée.
Cette question est une question dans laquelle il y a une certaine largesse.
En effet, les savants de chacun des deux avis disent qu’il ne faut pas faire de reproche à celui qui suit l’autre avis car c’est une question sur laquelle il n’y a pas de texte clair et qui dépend de l’effort d’interprétration (ijtihad).
(Voir l’audio suivant de Cheikh Otheimine : Tahyat Masjid ‘id – Cheikh ‘Otheimine et l’audio de Cheikh Al Fawzan : Tahyat Masjid ‘Id – Cheikh Fawzan)
Cheikh Saleh Al Fawzan a dit : « C’est une question à propos de laquelle il y a une certaine largesse.
Si la personne fait la prière de salutation de la mosquée, on ne lui fait aucun reproche et si elle s’asseoit sans prier on le lui fait aucun reproche ».
(Charh Boulough Al Maram vol 2 p 582)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٩٨٩)
Il a dit: « La prière de nuit s’accomplit en faisant les unités de prière deux par deux. Et lorsque l’un d’entre vous craint l’aube alors qu’il prie une unité de prière pour rendre impair ce qu’il a déjà prié ».(*)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°990)
(*) Ceci est la description de la prière de nuit.
Concernant la récitation du Coran durant la prière surérogatoire de la nuit
La personne peut réciter ce qu’elle souhaite du Coran durant la prière surérogatoire de la nuit.
Allah a dit dans la sourate Al Mouzamil n°73 verset 20 (traduction rapprochée du sens du verset) concernant la prière surérogatoire de la nuit : « Ainsi récitez ce qui vous est facile du Coran (*) ».
قال الله تعالى : فَاقْرَءُوا مَا تَيَسَّرَ مِنَ الْقُرْآنِ
(سورة المزمل ٢٠)
(*) L’imam Tabari (mort en 310 du calendrier hégirien) a dit : « C’est à dire : Récitez dans votre prière de nuit ce qui vous est facile du Coran ».
(Tefsir Tabari vol 11 p 177)
Remarque n°1: Il est recommandé que la récitation durant la prière surérogatoire de la nuit durant le Ramadan soit faite à voix haute
L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit : « Les savants sont en consensus sur le fait que la récitation se fait à voix haute dans la prière du vendredi, dans la prière du ‘id, dans le tarawih et dans le witr qui le suit.
Ceci est recommandé pour l’imam, comme pour celui qui prie seul ».
(Al Adhkar p 40)
Remarque n°2: Si la personne prie seule ou qu’elle prie comme imam avec des gens qui sont d’accord pour qu’elle allonge la récitation alors il est recommandé d’allonger la récitation
Voir Hadith rapporté par l’imam Malik dans son Mouwata n°271 et authentifié par Cheikh Albani dans Salat Tarawih p 45)
Remarque n°3: Si la personne prie comme imam pour des gens qui ne souhaitent pas que la prière soit trop longue, elle doit raccourcir la durée de la récitation.
Cheikh ‘Otheimine a dit : « Les savants de la jurisprudence ont dit qu’il est recommandé de ne pas réciter moins que le Coran complet et de ne pas réciter non plus plus que cela.
L’imam ne doit pas réciter moins que le Coran complet afin que ceux qui prient derrière lui entendent le Coran en entier.
Et il ne doit pas non plus faire plus que cela afin que cela ne soit pas difficile pour eux ».
(Al Ta’liq ‘Alal Kafi vol 2 p 258)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٩٩٠)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°1038)
« صَلَّى لَنَا رَسُولُ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ صَلَاةَ الصُّبْحِ بِالْحُدَيْبِيَةِ، عَلَى إِثْرِ سَمَاءٍ (1) كَانَتْ مِنْ اللَّيْلَةِ، فَلَمَّا انْصَرَفَ النَّبِيُّ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ أَقْبَلَ عَلَى النَّاسِ، فَقَالَ لَهُمْ: « هَلْ تَدْرُونَ مَاذَا قَالَ رَبُّكُمْ؟ قَالُوا: اللَّهُ وَرَسُولُهُ أَعْلَمُ، قَالَ: أَصْبَحَ مِنْ عِبَادِي مُؤْمِنٌ بِي وَكَافِرٌ، فَأَمَّا مَنْ قَالَ: مُطِرْنَا بِفَضْلِ اللَّهِ وَرَحْمَتِهِ، فَذَلِكَ مُؤْمِنٌ بِي، كَافِرٌ بِالْكَوْكَبِ، وَأَمَّا مَنْ قَالَ: مُطِرْنَا بِنَوْءِ(1) كَذَا وَكَذَا، فَذَلِكَ كَافِرٌ بِي، مُؤْمِنٌ بِالْكَوْكَبِ »
( رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۰۳۸ )
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1044)
(1) C’est à dire répétez Allahou Akbar.
(2) Il y a une prière spéciale à faire lors des éclipses. Les règles et les explications concernant cette prière sont mentionnées dans les ouvrages de jurisprudence.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٠٤٤)
Après quoi, il fit une longue récitation, prononça le tekbir, fit une longue inclinaison puis dit : « Sami3aLLAHOU limen hamidah » puis resta debout sans se prosterner.
Il refit une longue récitation mais moins longue que la 1ère, prononça le tekbir, s’inclina longuement mais moins que la 1ère inclinaison, puis dit : « Sami3aLLAHOU limen hamidah, rabbanâ walakal hamd », puis se prosterna.
Il accomplit la 2ème unité de la même manière que la 1ère, jusqu’à accomplir quatre inclinaisons et quatre prosternations.
Le soleil réapparut avant qu’Il ne quittât Sa place »
Il se leva alors, loue Allah de ce dont Il est digne et dit: « Certes le soleil et la lune sont deux signes parmi les signes d’Allah. Il n’y a pas d’éclipse de soleil ou de lune pour la mort de quelqu’un ou pour sa naissance. [Mais] lorsque vous voyez [leur éclipse], hâtez-vous à faire la prière.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1046)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۰۴۶)
Alors ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) a demandé au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) : Est-ce que les gens sont châtiés dans leurs tombes ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Qu’Allah me protège de cela ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1049)
(*) C’est à dire que non seulement le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a confirmé que les gens qui le méritent sont bel et bien châtiés dans leurs tombes mais en plus de cela il a demandé protection à Allah contre ce châtiment.
فسألَتْ عائشةُ رضي الله عنها رسولَ اللهِ صلّى الله عليه وسلّم : أُيُعَذَّبُ الناسُ في قبورِهم ؟
فقال رسولُ اللهُ صلّى الله عليه وسلّم : عائذًا باللهِ مِن ذلك
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٠٤٩)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1071)
(*) le verset 62, de la sourate An Najm n°53.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٠٧١)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1072)
(*) Lors de la lecture du Coran, il y a un petit symbole (avec la forme d’une porte) à la fin de certains versets, Ce symbole est l’indication de la recommandation de se prosterner c’est la prosternation de la lecture du Coran ou encore « Soujoud At Tilawa », ce Hadith démontre le caractère non obligatoire mais recommandé.
Quels sont les versets du Coran à la suite desquels il est recommandé de se prosterner ?
Il y a quinze versets dans la Coran à la suite desquels il est recommandé de se prosterner et les savants sont en consensus sur le fait qu’il n’y en a pas plus de quinze.
L’imam Ibn Hazm (mort en 456 du calendrier hégirien) a dit : « Les savants sont en consensus sur le fait qu’il n’y a pas plus de quinze prosternations dans le Coran ».
(Maratib Al Ijma’ p 37)
Les versets à la suite desquels il est recommandé de se prosterner sont reconnaissables dans le Coran par le fait qu’il y a un trait au dessus et un signe à la fin du verset.
Voici les versets en question :
1. Sourate Al A’raf n°7 verset 206
2. Sourate Ar Ra’d n°13 verset 15
3. Sourate An Nahl n°16 verset 50
4. Sourate Al Isra n°17 verset 109
5. Sourate Maryam n°19 verset 58
6. Sourate Al Hajj n°22 verset 18
7. Sourate Al Hajj n°22 verset 77
8. Sourate Al Fourqan n°25 verset 60
9. Sourate An Naml n°27 verset 26
10. Sourate As Sajda n°32 verset 15
11. Sourate Sad n°38 verset 24
12. Sourate Foussilat n°41 verset 37 ou 38
13. Sourate An Najm n°53 verset 62
14. Sourate Al Inchiqaq n°84 verset 21
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۰۷۲)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1073)
(1) Il s’agit de la sourate An Najm n°53 dont le dernier verset est un verset de prosternation.
(2) Ce hadith est une preuve claire que la prosternation lors de la récitation du Coran n’est pas obligatoire car le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ne s’est pas prosterné et il n’a pas ordonné à Zayd Ibn Thabit (qu’Allah l’agrée) de se prosterner or si cette prosternation était obligatoire le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) la lui aurait ordonné.
(Ta’liqat Cheikh Ibn Baz ‘Ala Fath Al Bari vol 3 p 451)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٠٧٣)
« Le jour du vendredi, il récita du minbar la sourate d’an-Nahl (1). Lorsqu’il arriva, dans sa récitation, au passage de prosternation, il s’abaissa et se prosterna. Les fidèles firent de même; le vendredi suivant, il récita Ia méme sourate, mais au passage de prosternation, il fit remarquer: « O fidèles, nous allons passer au passage de prosternation. Celui qui se prosterne aura bien agi, et celui qui ne se prosterne pas n’aura pas commis de péché. » Et ‘Umar (رضى الله عنه) ne fit pas de sujûd. (2) Abû Nâfi’ ajoute, en se référant à ‘Umar (رضى الله عنه): Allah n’a n’a pas rendu la prosternation de la récitation obligatoire. Liberté est donnée pour qui veut se prosterner.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1077)
(1) C’est à dire que ceci a eu lieu durant le sermon du vendredi.
(2) Lors de la lecture du Coran, il y a un petit symbole (avec la forme d’une porte) à la fin de certains versets, Ce symbole est l’indication de la recommandation de se prosterner c’est la prosternation de la lecture du Coran ou encore « Soujoud At Tilawa », ce Hadith démontre le caractère non obligatoire mais recommandé.
L’imam Chawkani (mort en 1250 du calendrier hégirien) a dit : « Le fait qu’il soit mentionné clairement dans ce texte que la prosternation lors de la récitation du Coran n’est pas obligatoire, qu’il n’y a pas de péché pour celui qui la délaisse et que ceci a eu lieu durant un rassemblement (*) sans que personne ne réprouve ce qui a été dit montre le consensus des compagnons sur cela ».
(Neyl Al Awtar vol 5 p 343)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۰۷۷)
Je lui ai dit : Qu’est-ce que cela ?
Il a dit : Je me suis prosterné dans cette sourate derrière Abou Al Qasim (3) (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et je ne cesserai pas de me prosterner dans cette sourate jusqu’à ce que je le rencontre (4).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1078)
(1) C’est à dire la sourate Inchiqaq n°84.
(2) c’est à dire La prosternation lors de la récitation du Coran dans la prière
(3) C’est le surnom (kounia) du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(4) C’est à dire : -jusqu’à ce que je meurs et que je le rencontre le jour de la résurrection-.
Note:
Il est légiféré de se prosterner lorsque l’on récite un verset de prosternation durant la prière que ce soit pour la personne qui prie seule, pour celle qui prie comme imam ou pour celle qui prie derrière un imam que ce soit dans une prière obligatoire ou dans une prière surérogatoire.
L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit : « Il n’y a pas de divergence sur le fait que la prosternation lors de la récitation du Coran est une sounna pour la personne qui récite comme pour celle qui l’écoute, que la personne qui récite soit en train de prier ou qu’elle ne le soit pas ».
(Al Majmou’ Charh Al Mouhadhab vol 3 p 551)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٠٧٨)
«Je me plaignais des hémorroïdes, alors j’ai demandé au Prophète à propos de la prière. Il m’a dit:
«Accomplis ta prière debout, si tu ne peux pas, accomplis la assis, si tu ne peux pas, accomplis la allongé sur ton côté.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1117)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۱۱۷)
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Chaytan a uriné dans son oreille ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1144)
(*) Il est possible que le sens voulu par la prière ici est la prière surérogatoire de nuit ou bien la prière obligatoire.
(Voir Fath Al Bari)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°774
فقال النبيّ صلَّى اللهُ عليهِ وسلَّمَ : بالَ الشيطانُ في أُذُنِهِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١١٤٤)
« Notre Seigneur descend chaque nuit vers le ciel de l’ici-bas lorsqu’il ne reste que le dernier tiers de la nuit et il dit: Qui m’invoque que je l’exauce, qui me demande que je lui donne et qui me demande pardon que je le pardonne ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1145)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°758
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١١٤٥)
(Rapporté par Boukhari n°1147)
Rapporté également par Mouslim n°738
فَقَالَتْ : مَا كَانَ يَزِيدُ فِي رَمَضَانَ وَلَا فِي غَيْرِهِ عَلَى إِحْدَى عَشْرَةَ رَكْعَةً يُصَلِّي أَرْبَعًا فَلَا تسأل عَنْ حُسْنِهِنَّ وَطُولِهِنَّ ثُمَّ يُصَلِّي أَرْبَعًا فَلَا تسأل عَنْ حُسْنِهِنَّ وَطُولِهِنَّ ثُمَّ يُصَلِّي ثَلاَثًا، قَالَتْ عَائِشَةُ فَقُلْتُ يَا رَسُولَ اللَّهِ أَتَنَامُ قَبْلَ أَنْ تُوتِرَ. فَقَالَ « يَا عَائِشَةُ، إِنَّ عَيْنَىَّ تَنَامَانِ وَلاَ يَنَامُ قَلْبِي
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١١٤٧)
Le Messager d’Allah (ﷺ) faisait la prière « Isha », puis priait huit rakat, ensuite en position assise deux rakat.
il (ﷺ) ne délaissait absolument jamais les deux unités de prière entre les deux appels (*).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1159)
(*) C’est à dire entre l’appel à la prière du fajr et l’iqama.
Il s’agit donc des deux unités de prière surérogatoire qui se font avant la prière obligatoire du matin.
L’imam Boukhari (mort en 256 du calendrier hégirien) a classé ce hadith dans son Sahih dans le chapitre : -La constance dans le fait de prier les deux unités de prière surérogatoire du fajr-.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١١٥٩)
Nafi’ a dit : ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) faisait cela lui aussi.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1193)
(*) La traduction littérale est -chaque samedi- mais le sens voulu est ce qui a été cité.
L’imam Abou Chama Al Chafi’i (mort en 665 du calendrier hégirien) a dit : « Le sens est que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) s’y rendait chaque semaine.
Le samedi a été utilisé dans le hadith pour désigner la semaine comme le vendredi est parfois utilisé en arabe pour désigner l’ensemble de la semaine ».
(Al Ba’ith ‘Ala Inkar Al Bida’ Wal Hawadith p 171/172)
Cheikh Albani a dit : « Tous les jours de la semaine sont égaux en se qui concerne le mérite de visiter la mosquée de Qouba ».
(Al Thamar Al Moustatab vol 2 p 575/576)
Remarque:
Il y a plusieurs hadith qui montrent que la personne qui se rend à la mosquée de Qouba pour y prier obtient la récompense d’une ‘omra.
Voir par exemple le hadith rapporté par Ahmed et authentifié par cheikh Albani dans Sahih Targhib n°1181 (Le mérite de prier une prière dans la mosquée de Qouba)
Ainsi il convient que la personne qui se rend à Médine profite de cela et multiplie les prières à la mosquée de Qouba, que ces prières soient obligatoires ou surérogatoires
قال نافع : وكان عبدالله بن عمر رضي الله عنهما يفعله
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١١٩٣)
« La Glorification d’Allah (c à d, dire subhanallah) revient aux hommes et taper des mains revient aux femmes. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1203)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۲۰۳)
Mais je me souvins alors de la parole du Prophète Souleymane ( عَلَيْهِ السَّلاَمُ):
«Seigneur, fais-moi don d’un royaume tel que nul après moi n’aura de pareil».
(Sourate 38 verset)
Alors Allah repoussé le Chaytan en le laissant pour rebuter.»
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°1210)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۲۱۰)
On lui dit: « A-t-on fait un rajout à la prière? »
« Comment cela? » demanda t-il (ﷺ). C’est que, répondit-on, « tu viens de faire la prière dans cinq rak’ a. »
Alors, il (ﷺ) fit deux sajda (prosternation), cela après avoir prononcé le taslîm (La Salutation Finale).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1226)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۲۲۶)
C’est une tunique qui lui a servi de linceul et lorsque sa tête était couverte ses pieds se découvraient et lorsque l’on couvrait ses pieds sa tête se découvrait. (2)
Hamza (qu’Allah l’agrée) (3) a également été tué alors qu’il était meilleur que moi.
Puis il nous a été donné de la vie d’ici-bas ce qui nous a été donné et je crains que ce soit les récompenses de nos bonnes actions qui nous aient été avancées puis il se mis à pleurer au point où il délaissa le repas (4).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1275)
(1) C’est à dire au moment de la rupture du jeûne.
(2) C’est à dire que la pauvreté était telle qu’ils n’ont pas pu lui trouver un tissu assez grand pour faire un linceul correcte.
(3) Il s’agit de Hamza Ibn Abdel Moutallib (qu’Allah l’agrée) qui était l’oncle du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
Lui et Mous’ab Ibn ‘Oumayr (qu’Allah les agrée tous les deux) sont morts durant la bataille de Ouhoud qui a opposé les musulmans aux associateurs durant la troisième année après l’émigration du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) de La Mecque vers Médine.
(4) C’est à dire qu’il a craint que la récompense de ses bonnes actions ne lui ai été accordée dans la vie d’ici-bas et que ceci le prive de la récompense dans l’au-delà car lui a connu la richesse après avoir connu la pauvreté contrairement aux deux compagnons qu’il a mentionné qui eux n’ont connu que la pauvreté et qu’il considérait comme étant meilleurs que lui.
(Voir par exemple Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 3 p 248)
وقُتِلَ حمزةُ رَضِيَ اللهُ عنهُ وهو خيرٌ مِنِّي ثمّ أُعْطِينا من الدنيا ما أُعْطِينَا وقد خشيت أن تكونَ حسناتنا عُجِّلَتْ لنا ثمّ جعل يبكي حتّى تركَ الطعامَ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٢٧٥)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1280)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n° 1486d
Il n’est pas permis à la femme de se marier durant la période de deuil
Allah a dit: « Ceux d’entre vous que la mort frappe et qui laissent des épouses; celles-ci doivent observer une période d’attente de 4 mois et 10 jours. Passé ce délai, on ne vous reprochera pas comment elles disposeront de leurs propres personnes d’une manière convenable. Et Allah est parfaitement connaisseur de ce que vous faites ».
(Sourate Al Baqara n°2 verset 234)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٢٨٠)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lui a envoyé comme réponse qu’il faut lui passer le salam et lui dire: « Certes c’est à Allah qu’appartient ce qu’Il a pris. C’est à Lui qu’appartient ce qu’Il a donné et chacun a, auprès de Lui, un terme de vie déterminé.
Ainsi patiente et recherche par cela la récompense d’Allah ». (2)
Elle a renvoyé quelqu’un pour informer qu’elle a juré qu’il devait venir alors il s’est levé et il y avait avec lui: Sa’d Ibn Oubada, Mou’adh Ibn Jabal, Oubay Ibn Ka’b, Zayd Ibn Thabit et d’autres hommes (qu’Allah les agrée tous).
L’enfant a été levé vers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) alors qu’il tremblait comme l’eau tremble dans son récipient. (3)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) s’est alors mis à pleurer et Sa’d (qu’Allah l’agrée) lui a dit: Ô Messager d’Allah! Qu’est-ce que ceci? (4)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Ceci est une miséricorde qu’Allah met dans les coeurs de Ses serviteurs et certes ce n’est qu’aux miséricordieux parmi Ses serviteurs qu’Allah fait miséricorde ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1284)
(1) Si cette fille du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est Zaynab (qu’Allah l’agrée) alors son fils est ‘Ali Ibn Abi Al ‘Ass Ibn Rabi’.
Et si cette fille est Rouqaya (qu’Allah l’agrée) alors son fils est ‘Abdallah Ibn ‘Othman Ibn ‘Affan.
Ils sont tous les deux morts durant la vie du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(Minnatoul Moun’im Charh Sahih Mouslim vol 2 p 47)
(2) En phonétique: Inna Lillahi Ma Akhadh Wa Lahou Ma A’ta Wa Koulloun ‘Indahou Bi Ajalin Mousamma Faltasbir Wal Tahtasib
En arabe:
إنَّ للهِ مَا أَخَذَ وَلَهُ مَا أَعْطَى وَكُلٌّ عِنْدَهُ بِأَجَلٍ مُسَمًّى فَلْتَصْبِرْ وَلْتَحْتَسِبْ
(3) C’est-à-dire qu’il avait des convulsions.
(4) C’est-à-dire que Sa’d (qu’Allah l’agrée) croyait que tous les pleurs lors des décès étaient interdits et ainsi il a pensé que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) avait oublié et a voulu lui rappeler cela.
(Minnatoul Moun’im Charh Sahih Mouslim vol 2 p 47)
فأرسل يقرىء السلام ويقول : إن لله ما أخذ وله ما أعطى وكل عنده بأجل مسمى فلتصبر ولتحتسب
فأرسلت إليه تقسم عليه ليأتينها فقام ومعه : سعد بن عبادة ومعاذ بن جبل وأبي بن كعب وزيد بن ثابت ورجال رضي الله عنهم
فرفع إلى رسول الله صلى الله عليه وسلم الصبي ونفسه تتقعقع كأنها شن ففاضت عيناه
فقال سعد رضي الله عنه : يا رسول الله ! ما هذا ؟
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : هذه رحمة جعلها الله في قلوب عباده وإنما يرحم الله من عباده الرحماء
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٢٨٤)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1292)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°927
Ce hadith concerne la personne qui a laissé comme consigne que l’on fasse des lamentations sur lui après sa mort ou qui n’a pas laissé la consigne de ne pas faire de lamentations sur lui alors qu’il savait que les gens le font généralement.
(Ahkam Al Janaiz vol 1 p 41)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٢٩٢)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1294)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٢٩٤)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1296)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٢٩٦)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) l’a pris, l’a embrassé et l’a senti.
Puis nous sommes rentrés chez lui plus tard alors que Ibrahim était à l’agonie.
Alors les yeux du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ont pleuré.
‘Abder Rahman Ibn ‘Awf (qu’Allah l’agrée) a dit: Même toi ô Messager d’Allah?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Ô Ibn ‘Awf ! Ceci est certes une miséricorde ».
Puis il a dit: « Certes l’oeil pleure et le coeur est triste mais nous ne disons que ce qui satisfait notre Seigneur. Et nous sommes certes très tristes de nous séparer de toi ô Ibrahim ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1303)
(*) C’est à dire Ibrahim, le fils du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui est mort alors qu’il était petit.
فأخذ رسول الله صلى الله عليه وسلم إبراهيم فقبله وشمه
ثم دخلنا عليه بعد ذلك وإبراهيم يجود بنفسه فجعلت عينا رسول الله صلى الله عليه وسلم تذرفان فقال له عبد الرحمن بن عوف رضي الله عنه : وأنت يا رسول الله ؟
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : يا ابن عوف ! إنها رحمة
ثم أتبعها بأخرى فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : إن العين تدمع والقلب يحزن ولا نقول إلا ما يرضي ربنا وإنا بفراقك يا إبراهيم لمحزنون
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٠٣)
Sahl Ibn Hounayf et Qais ibn Saad (qu’Allah les agrées) étaient assis dans la ville d’Al-Qadisiya. Un convoi funéraire passa devant eux et ils se sont levés.
On leur a dit que c’est le cortège d’un homme du pays, c’est-à-dire un « dhimmî », (un non-musulman « protégés », sous la protection des musulmans)
Ils eurent alors cette réponses : « Un convoi funéraire passa près du Prophète (ﷺ) alors il s’est levé.
Quelqu’un a dit: C’est certes le convoi funéraire d’un juif.
Le Prophète (ﷺ) a dit: « Ne s’agit-il pas d’une âme ? ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1312)
La parole du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui): -Ne s’agit-il pas d’une âme ?- doit être comprise au regard de tous les hadiths rapportés sur le sujet:
– Voir Boukhari dans son Sahih n°1311 et Mouslim dans son Sahih n°960
– Il y a dans la mort une frayeur et ceci qu’il s’agisse du convoi funéraire d’un musulman ou d’un mécréant
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣١٢)
Il est sorti avec ses compagnons à l’endroit de la prière, les a mis en rang et a prié sur lui 4 tekbir.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1333)
La prière mortuaire (salat janaza) est une prière qui se prie debout, sans faire d’inclinaison ni de prosternation et elle se compose de 4 tekbir (c’est à dire qu’on dit 4 fois -Allahou Akbar-)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°951
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٣٣)
Alors deux anges viennent à lui. Ils le font asseoir et lui disent: Que disais-tu concernant cet homme Muhammad ?
Le croyant dit: J’atteste qu’il est le serviteur d’Allah et son Messager.
Alors il lui est dit: Regarde ta place dans le feu, Allah te l’a changée pour une place dans le paradis; et il les verra toutes les deux (*).
Par contre s’il s’agit d’un mécréant ou d’un hypocrite il va dire: Je ne sais pas ! Je disais sur lui ce que les gens disaient.
Alors il lui sera dit: Tu n’as pas eu de connaissances et tu ne t’es pas instruit.
Puis il sera frappé d’un coup de barre de fer entre les deux oreilles et va pousser un cri qui est entendu par toute chose sauf par les humains et les djinns ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1338)
(*) C’est à dire qu’il voit sa place au paradis et la place qui lui était réservée en enfer s’il y était entré.
إذا انصرفوا أتاه ملكان فيقعدانه فيقولان له : ما كنت تقول في هذا الرجلِ محمد ؟
فأما المؤمن فيقول : أشهد أنه عبدالله ورسوله
فيُقال له : انظر إلى مقعدك من النار أبدلك الله به مقعدًا من الجنة ؛ فيراهما جميعا
وأما الكافر أو المنافق فيقول : لا أدري ! كنت أقول ما يقول الناس فيه
فيُقال : لا دريت ولا تليت ثم يُضرب بمطرقة من حديد ضربة بين أذنيه فيصيح صيحة يسمعها من يليه إلا الثقلين
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٣٨)
“Reviens vers lui et dis-lui de mettre sa main sur les poils d’un taureau ; il aura pour chaque poil que sa main couvrira, une année de plus à vivre“.
« [L’ange ayant transmis le message], lorsque Moïse entendit ces propos. il dit : “Et qu’y aura-t-il après ?”
L’ange de la mort lui répondit : “La mort”. Moïse dit alors : “Alors, autant mourir maintenant“. Il demanda, cependant, à Allah de le rapprocher à un jet de pierre de la Terre sainte. »
Abû Hurayra ajouta : « L’Envoyé d’Allah (ﷺ) a dit : “Si j’étais là-bas (près de la Terre sainte), je vous aurai montré sa tombe sur le bord du chemin près la dune rouge.” »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1339)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۳۳۹)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1363)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٦٣)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°1365)
(1) Celui qui se suicide par étranglement
(2) Celui qui se suicide en se poignardant
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۳۶۵)
« Certes lorsque l’un d’entre vous meurt, il est présenté à sa place le matin et le soir. Si il fait partie des gens du paradis alors il est dans le paradis et si il fait partie des gens du feu alors il est dans le feu et il lui est dit: Ceci est ta place jusqu’à ce qu’Allah te ressuscite le jour du jugement ».
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°1379)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٧٩)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1380)
(1) C’est à dire : Avançez moi vers ce qu’Allah m’a préparé comme bienfaits et récompenses.
La personne pieuse quitte la vie de l’ici-bas vers ce qui est meilleur car en effet lors de sa mort il a reçu la bonne nouvelle et il est dit à son âme : -Reçois la bonne nouvelle de la miséricorde d’Allah et de sa satisfaction-. Ainsi il est pressé et impatient d’obtenir ce qui lui a été promis.
(2) C’est une parole de regret de la personne qui sait qu’elle est amenée vers les châtiments de la tombe.
Parmi ces châtiments le fait que la tombe va se resserrer sur lui au point où ses côtes vont se croiser et une porte vers le feu lui sera ouverte.
(Voir Charh Riyad Salihin de Cheikh ‘Otheimine, hadith n°942)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٨٠)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1385)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۳۸۵)
Si l’un d’entre nous avait fait un rêve alors il le racontait et le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) disait: « Comme le veut Allah ».
Un jour il nous a demandé: « Lequel d’entre vous a fait un rêve cette nuit ? ».
Nous avons dit: Non, personne n’a fait de rêve.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Cette nuit j’ai certes vu en rêve deux hommes qui sont venus à moi et ont pris mes deux mains et ils m’ont emmené jusqu’à la terre sainte. Il y a avait un homme assis et un homme debout qui avait dans sa main un crochet en fer qu’il enfonçait dans la joue de l’autre jusqu’à atteindre sa nuque puis il faisait la même chose avec son autre joue et la première joue reprenait sa forme initiale et lui recommençait. J’ai dit: Qu’est ce que ceci ? Ils ont dit: Viens.
Alors nous sommes partis jusqu’à arriver vers un homme couché sur le dos et il y avait un homme debout près de sa tête qui tenait une pierre et lui fracassait la tête avec. Lorsqu’il le frappait il allait ensuite ramasser la pierre et avant qu’il ne soit revenu la tête de l’homme couché reprenait sa forme initiale et alors il le frappait de nouveau. J’ai dit: Qu’est ce que ceci ? Ils ont dit: Viens.
Alors nous sommes partis jusqu’à arriver vers une anfractuosité qui ressemblait à un four à pain, sa partie supérieure était serrée et sa partie inférieure était large et il y avait un feu qui était attisé en dessous. Quand le feu se ravivait, la cavité gonflait et allait presque déborder et lorsqu’il se calmait elle reprenait sa place. À l’intérieur il y avait des hommes nus et des femmes nues. J’ai dit: Qui sont ces gens ? Ils ont dit: Viens.
Alors nous sommes partis jusqu’à arriver vers un fleuve de sang au milieu duquel il y avait un homme et sur la rive il y avait un homme debout qui tenait des pierres dans ses mains. Celui qui était dans le fleuve se mettait en face de lui et lorsqu’il voulait sortir, l’autre homme lui tirait une pierre dans la bouche qui la ramenait à l’endroit où il était. Et à chaque fois qu’il voulait sortir il lui tirait une pierre dans la bouche qui la ramenait à l’endroit où il était. J’ai dit: Qui est-ce ? Ils ont dit: Viens.
Alors nous sommes partis jusqu’à arriver vers un jardin vert dans lequel il y avait un arbre immense au pied duquel il y avait un vieil homme et des enfants. Il y avait également un homme proche de l’arbre qui avait devant lui un feu qu’il alimentait.
Les deux hommes qui m’accompagnaient m’ont fait monter dans l’arbre et m’ont fait rentrer dans une maison. Je n’avais jamais vu de maison plus belle. Dans cette maison il y avait des hommes âgés, des jeunes, des femmes et des enfants.
Ensuite les deux hommes qui m’accompagnaient m’ont fait monter dans l’arbre et m’ont fait rentrer dans une maison qui était encore meilleure et plus belle. Il y avait dedans des vielles personnes et des jeunes.
J’ai dit: Vous m’avez fait voyager cette nuit, informez moi sur ce que j’ai vu !
Ils ont dit: Oui, celui que tu as vu avec la joue déchirée était un grand menteur, il mentait et son mensonge se propageait jusqu’à l’horizon. Il lui sera fait cela jusqu’au jour de la résurrection.
Celui que tu as vu se faire fracasser la tête est un homme à qui Allah a enseigné le Coran et qui dormait la nuit pour lui et ne le mettait pas en pratique le jour. Il lui sera fait cela jusqu’au jour de la résurrection.
Ceux que tu as vu dans l’anfractuosité sont ceux qui commettent la fornication, celui que tu as vu dans le fleuve est celui qui mange l’usure. Le vieil homme auprès de l’arbre était Ibrahim (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) et les enfants qui étaient autour de lui sont les enfants des gens. Celui qui attisait le feu était Malik, le gardien du feu. La première maison dans laquelle tu es rentré était la maison de la plupart des croyants. Cette seconde maison est la maison des martyrs et je suis Jibril et voilà Mikail. Lève ta tête.
Alors j’ai levé ma tête et il y avait au dessus de moi comme un nuage.
Ils m’ont dit: Ceci est ta demeure.
J’ai dit: Laissez moi rentrer dans ma demeure.
Ils ont dit: Il te reste une partie de ta vie à vivre, si tu l’avais complétée tu serais entré dans ta demeure.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1386)
Remarque : Il est rapporté un long hadith (ci-dessus) dans lequel le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a mentionné que le fait de connaître le Coran et de ne pas le lire la nuit et de ne pas le mettre en pratique la journée est une cause du châtiment de la tombe.
(Voir Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 3 p 406)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٨٦)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1388
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1004
قال النبي صلى الله عليه و سلم : نعم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٨٨)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1391)
(1) C’est à dire avec le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) et ‘Omar (qu’Allah l’agrée) qui sont enterrés chez elle.
(2) C’est le nom du cimetière de Médine qui est à proximité de la mosquée du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(3) C’est à dire qu’elle ne souhaitait pas qu’on lui fasse des éloges à cause du fait qu’elle soit enterrée avec le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et ses deux compagnons et que ceci soit un mérite pour elle.
Elle craignait en effet de ne pas mériter les éloges qui pourraient lui être faits.
Ceci montre la modestie de ‘Aicha (qu’Allah l’agrée).
(Voir Fath Al Bari 3/258)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٩١)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1393)
(*) c’est à dire qu’ils ont trouvé les fruits de leurs actes qu’ils soient bons ou mauvais.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٩٣)
« Celui a qui Allah a donné des biens sur lesquels il ne s’acquitte pas de la zakat alors ils prendront la forme d’un serpent noir chauve avec deux tâches qui va s’enrouler autour de lui puis va lui mordre les joues puis il va dire: Je suis ton argent, je suis ton trésor » puis le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) récita le verset:
– Ceux qui gardent avec avarice ce qu’Allah leur donne par sa grâce -.
(Sourate 3- Al ‘Imran (La famille d’Imran) verset 180)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1403)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٤٠٣)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1410)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1014
(*) Les gens de la Sounna affirment ainsi que les deux mains sont parmi les attributs d’Allah comme cela est mentionné dans le Coran et dans les ahadiths authentiques du Messager d’Allah.
(Voir par exemple la sourate Sad n°38 verset 75, la sourate Maida n°5 verset 64, le hadith n°6614 de Sahih Al Boukhari et le hadith n°2652 de Sahih Mouslim).
Par contre il faut savoir que ce sont deux mains qui conviennent à la grandeur et à la majesté d’Allah et ne ressemblent en rien à celles d’une créature quelle qu’elle soit car Allah a dit dans le Coran : « Il n’y a rien qui lui ressemble et c’est lui l’Audient, le Clairvoyant ».
(Sourate Choura n°42 verset 11)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٤١٠)
Un homme va dire: Si tu étais venu avec elle hier je l’aurai certes acceptée mais aujourd’hui je n’en ai plus besoin.
Ainsi il ne trouvera personne qui acceptera son aumône ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1411)
يقول الرجل : لو جئت بها بالأمس لقبلتها فأما اليوم فلا حاجة لي بها
فلا يجد من يقبلها
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٤١١)
D’après ‘Adiyyi ‘Ibn Hâtim (qu’Allah l’agrée) : J’étais avec le Messager d’Allah (ﷺ) et alors deux hommes vinrent à lui : un d’eux se plaignait de sa pénurie (étant très pauvre), tandis que l’autre se plaignait du brigandage (vol). Le Messager d’Allah (ﷺ) dit : « Pour ce qui est du brigandage, il ne sera pas long avant qu’une caravane [puisse] sortir de la Mecque sans un garde. Pour ce qui est de la pauvreté, l’Heure (le Jour du jugement) n’arrivera pas avant que l’un de vous prenne son aumône avec lui et ne trouve personne qui veuille l’accepter [qui en ait besoin]. Alors [au moment de l’Heure] un de vous sera sûrement devant Allah, sans voile entre Lui et lui, sans interprète pour lui traduire. Alors Il lui dira : ‘’Est-ce que je ne t’ai pas apporté la richesse ?’’ Et il dira : ‘’Si’’. Alors il dira : ‘’Est-ce que je ne t’ai pas envoyé de Messager ?’’ Et il dira : ‘’Si’’. Et il regardera à droite et il ne verra rien d’autre que l’Enfer, et alors, il regardera à gauche et il ne verra rien d’autre que l’Enfer, alors que chacun de vous se protège contre l’Enfer, ne serait-ce que de la moitié d’une datte – et s’il n’en trouve pas, alors avec de douces paroles ».
(Rapporté par al Boukhari dans son sahih n°1413)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۴۱۳)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1414)
(1) Dans la version de ce hadith rapportée par Ishaq Ibn Rahawayh dans son Mousnad, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Chacune d’entre elle dira : Marie toi avec moi, marie toi avec moi ».
(2) C’est à cause des nombreuses guerres qui auront lieu à l’approche de l’Heure que les hommes seront si peu nombreux par rapport aux femmes.
Ces commentaires sont tirés de Minnatoul Moun’im Charh Sahih Mouslim vol 2 p 102
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٤١٤)
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: Celle qui a la main la plus longue. Alors elle ont pris une branche pour mesurer leurs mains et Zaynab était celle qui avait la main la plus longue. Plus tard nous avons appris que la longueur de sa main était l’aumône et c’est elle qui a rejoint en premier le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) et elle aimait l’aumône.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1420, voir Fath Al Bari 3/335)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٤٢٠ ، فتح الباري ٣/٣٣٥)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°1429)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1033
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٤٢٩)
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Tu es rentré dans l’Islam par rapport au bien que tu as fait dans le passé (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1436)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°123
(1) C’est à dire la période avant l’Islam.
(2) Il faut préciser que la manière dont a été traduite cette phrase est une des explications des savants.
D’autres savants sont d’avis que le sens de la phrase est que ses bonnes actions précédentes lui sont écrites et il sera récompensé pour elles ou encore qu’il a pris de bonnes habitudes dans la jahiliya qui vont lui profiter dans l’Islam.
(Voir Charh Sahih Mouslim de l’imam Nawawi)
قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : أسلمت على ما أسلفت من خير
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٤٣٦)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1442)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°dans son Sahih n°1010
Certains savants ont dit en se basant sur ce hadith qu’il est méritoire de faire chaque jour une aumône, même minime, afin de profiter de l’invocation de l’ange en notre faveur.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٤٤٢)
Ils ont dit: Oh messager d’Allah! Et celui qui ne trouve pas ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Il travaille de ses mains ainsi celui-ci lui profitera et il pourra faire l’aumône ».
Ils ont dit: Si il ne trouve pas ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Tu aides celui qui a besoin et demande de l’aide ».
Ils ont dit: Si il ne trouve pas ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Alors il agit dans le bien et s’abstient du mal, ceci sera pour lui une aumône ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1445)
Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1008
فقالوا : يا نبي الله ! فمن لم يجد ؟
قال : يعمل بيده فينفع نفسه ويتصدق
قالوا : فإن لم يجد ؟
قال : يعين ذا الحاجة الملهوف
قالوا : فإن لم يجد ؟
قال : فليعمل بالمعروف وليمسك عن الشر فإنها له صدقة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٤٤٥)
Cette palmeraie était devant la mosquée et le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) rentrait dedans et y buvait de l’eau qui s’y trouvait.
Lorsque ce verset a été révélé : -Vous n’atteindrez la véritable piété que lorsque vous dépenserez de ce que vous aimez- (3) , Abou Talha (qu’Allah l’agrée) est allé auprès du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et a dit : Ô Messager d’Allah ! Certes Allah a dit : -Vous n’atteindrez la véritable piété que lorsque vous dépenserez de ce que vous aimez- et certes celui de mes biens que j’aime le plus est Bayrouha. Elle est donc une aumône pour Allah de laquelle j’espère la piété et sa récompense auprès d’Allah. Ô Messager d’Allah ! Place la là où Allah te l’aura montré (4).
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Bakh ! (5) Ceci est un bien qui rapporte du bénéfice, ceci est un bien qui rapporte du bénéfice ! J’ai certes entendu ce que tu as dit et je vois certes que tu dois la donner à tes proches ».
Abou Talha (qu’Allah l’agrée) a dit : Je le fais ô Messager d’Allah !
Alors il l’a partagé entre ses proches et les fils de son oncle.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1461)
(1) Ce sont les compagnons du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) originaires de Médine.
(2) Il s’agit du nom d’une palmeraie que possédait Abou Talha (qu’Allah l’agrée).
(3) C’est le verset n°92 de la sourate Ali Imran n°3.
(4) C’est à dire -donne là à celui ou ceux qu’Allah veut-.
(5) C’est une parole que disent les arabes en situation d’étonnement comme on dit en français : ô ô.
فلما أنزلت هذه الآية : لن تنالوا البر حتى تنفقوا مما تحبون ، قام أبو طلحة رضي الله عنه إلى رسول الله صلى الله عليه وسلم فقال : يا رسول الله ! إن الله يقول : لن تنالوا البر حتى تنفقوا مما تحبون وإن أحب أموالي إلي بيرحاء وإنها صدقة لله أرجو برها وذخرها عند الله فضعها يا رسول الله حيث أراك الله
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : بخ ذلك مال رابح ذلك مال رابح ! وقد سمعت ما قلت وإني أرى أن تجعلها في الأقربين
فقال أبو طلحة رضي الله عنه : أفعل يا رسول الله
فقسمها أبو طلحة في أقاربه وبني عمه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٤٦١)
Alors Ibn Ma’soud (qu’Allah l’agrée) a prétendu que lui et son enfant sont les gens qui sont les plus en droit que je leur donne cette aumône.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Ibn Mas’oud a dit vrai ! Ton mari et ton enfant sont ceux qui sont le plus en droit que tu leur donnes cette aumône ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1462)
فزعم ابن مسعود رضي الله عنه أنّه وولده أحقّ من تصدّقت به عليهم
فقال النّبيُّ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم : صدق ابن مسعود ! زوجك وولدك أحقّ من تصدّقت به عليهم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٤٦٢)
« Mu’âwiya écrivit à aI-Mughîra ibn Chu’ba ceci:
Ecris-moi des propos que tu as entendus du Prophète (صلى الله عليه وسلم).
En effet, Chu’ba lui écrivit ceci: J’ai entendu le Prophète (صلى الله عليه وسلم) dire:
« Allah déteste pour vous trois choses:
– Les on-dit,
– Le gaspillage d’argent (par l’extravagance)
– et l’excès de demande… » »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°1477)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۴۷۷)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1503)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°984
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٥٠٣ )
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1506)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°985
Note:
Le sa’ et le moud sont des unités de mesure.
Le sa’ correspond à 4 moud.
Le moud quant à lui a la quantité que l’on peut mettre dans les deux mains lorsqu’elles sont rassemblées.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٥٠٦)
De plus, il donnait la zakât d’al-fitr aux collecteurs. Enfin, ces derniers la recevaient un jour ou deux avant la féte de Rupture (Aïd d’Al fltr).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1511)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٥١١)
Al Fadl (qu’Allah l’agrée) a commencé a regarder vers elle et elle a regarder vers lui.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a donc tourné le visage de Al Fadl (qu’Allah l’agrée) de l’autre côté.
Elle a dit : Ô Messager d’Allah ! Certes l’obligation d’Allah à ses serviteurs à propos du hajj a atteint mon père alors qu’il est une personne très âgée qui ne peut tenir sur une monture. Dois-je faire le hajj pour lui ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Oui ».
Cela s’est passé pendant le Hajj-al-Wada (du Prophète (ﷺ)).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1513)
Ces hadiths montrent qu’il convient de faire le hajj pour les gens qui sont morts sans l’avoir fait ou pour les personnes vivantes n’ayant pas les capacités physiques de le faire que ce soit à cause de la vieillesse ou à cause d’une maladie dont on espère pas la guérison.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٥١٣)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1591)
(*) Dhou As-Souwayquatayn veut dire en arabe l’homme aux jambes maigres
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۵۹۱)
« Celui qui veut le jeûne et celui qui veut le délaisse ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1592)
(*) Parmi les choses qui montre l’importance qu’avait ce jour auprès des arabes avant l’Islam, il y a le fait qu’ils ont choisit que ce serait durant ce jour que la Ka’ba devait être couverte de son tissu.
« مَنْ شَاءَ أَنْ يَصُومَهُ فَلْيَصُمْهُ، وَمَنْ شَاءَ أَنْ يَتْرُكَهُ فَلْيَتْرُكْهُ ».
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٥٩٢)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1593)
(1) C’est à dire ‘Issa Ibn Maryam (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et ceux qui seront avec lui.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh ‘Otheimine vol 5 p 297)
(2) C’est à dire la Ka’ba qui se trouve dans la mosquée Al Haram à La Mecque.
(3) Yaajouj et Maajouj sont deux peuples très nombreux parmi les enfants de Adam (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
Leur sortie aura lieu après l’épisode du Dajjal et fait partie des grands signes de la proximité de l’Heure.
Ils sont mentionnés dans le Coran et dans de nombreux hadiths authentiques.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۵۹۳)
Salim (1) a dit : Si tu veux la sounna alors prie la prière tôt le jour de ‘Arafat. (2)
‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit : Il a dit vrai. À l’époque, dans la sounna, ils (3) regroupaient le dohr et le ‘asr.
J’ai dit à Salim : Est-ce que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a fait cela ?
Salim a dit : Et est-ce que pour cela ils suivent autre chose que la sounna du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ?
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1662)
(1) Il s’agit du fils de ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père).
(2) Et dans une autre version : « Si tu veux pratiquer la sounna ce jour-là alors fais un sermon concis ».
(Rapportée par Boukhari dans son Sahih n°1663)
(3) C’est à dire les compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous).
Remarque : Parmi les choses qui montrent l’importance des invocations du jour de ‘arafat, il y a le fait que ce jour-là la sounna est d’accomplir les prières du dohr et du ‘asr au début du temps du dohr et que l’imam fasse un sermon concis
Cheikh ‘Otheimine a dit : « La sagesse pour laquelle le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a regroupé les prières du dohr et du ‘asr le jour de ‘Arafat est de permettre que le temps de la station à ‘Arafat et des invocations soit plus long ».
(Majmou’ Al Fatawa vol 12 p 255)
فقال سالم : إن كنت تريد السنة فهجر بالصلاة يوم عرفة
فقال عبدالله بن عمر رضي الله عنهما : صدق إنهم كانوا يجمعون بين الظهر والعصر في السنة
فقلت لسالم : أفعل ذلك رسول الله صلى الله عليه وسلم ؟
فقال سالم : وهل تتبعون في ذلك إلا سنته
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٦٦٢)
Puis il avançait jusqu’à arriver sur la terre dure (2) et alors il se tenait debout longtemps pour invoquer en se plaçant en face de la qibla et en levant les mains.
Puis il lapidait la stèle du milieu de la même manière et partait sur la gauche jusqu’à arriver sur la terre dure. Alors il se tenait debout longtemps pour invoquer en se plaçant en face de la qibla et en levant les mains.
Puis il lapidait la stèle ‘Aqaba (3) depuis le bas de la vallée et ne se tenait pas debout auprès d’elle (4).
Et il disait : C’est comme cela que j’ai vu le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) faire.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1752)
(1) Le takbir est le fait de dire -Allahou Akbar-.
(2) Il y avait à l’époque un ruisseau à cet endroit.
(Thamarat Tadwin Min Fatawa Ibn ‘Otheimine, question 339)
(3) C’est à dire la dernière stèle, celle qui est le plus proche de La Mecque.
(4) C’est à dire qu’il n’invoquait pas après la troisième stèle comme il le faisait après la première et la seconde.
Remarque
Le pèlerin lapide les trois stèles à Mina, durant les jours du tachriq, qui sont le onzième, le douzième et le treizième jour du mois de Dhoul Hijja,
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٧٥٢)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1773)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1349
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٧٧٣)
Il dit : « Quatre »
– Omra de Houdaybiya au mois de Dhoul Qida (la 6eme année de l’Hégire) lorsqu’il a été repoussé par les polythéistes.
– et Omra de l’année suivante, au mois de Dhoul Qida («compensation» la 7eme année), lorsqu’il avait conclu une trêve avec eux,
– et Omra de Djouârana (la 8eme année) lorsqu’il avait partagé le butin je crois : (le butin) de Hounayn (*).
Je dis : « Combien de Hajj a-t-il fait ? »
il dit : « Un seul. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1778)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۷۷۸)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1804)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٨٠٤)
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.Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Quiconque accomplit le Hajj dans cette Maison (la Ka`ba) et s’abstient de s’adonner aux rapports conjugaux et de commettre d’actes impudiques, reviendra (absous des péchés) tel qu’il était le jour où sa mère l‘avait mis au monde. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1820)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۸۲۰)
« En rentrant de son pèlerinage, le Prophète (ﷺ) dit à Oum Sinan l’Ansarite,
« Quelle est la chose qui t’a empêchée de faire le hajj? »
« C’est Un tel (c.-à-d. son époux), répondit-elle. Il avait deux chameaux; il fit le hajj sur l’un et [laissa] l’autre pour l’irrigation de notre terre ».
Eh bien! « Une ‘Omra durant le ramadan équivaut à un Hajj en ma compagnie (*) ».
(Rapporté par Boukhari n°1863)
(*) C’est à dire que la personne qui fait une ‘Omra durant le mois de Ramadan obtient la même récompense qu’un pèlerinage effectué avec le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) mais cela ne signifie pas qu’il sera dispensé de faire le pèlerinage qui est le cinquième pilier de l’Islam.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٨٦٣)
Ils l’appellent : Yathrib (2) mais son nom est Médine.
Elle se purifie des gens (3) comme le soufflet de forge purifie le fer de son impureté ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1871)
(1) C’est à dire que l’Islam vient au départ de Médine qui est la ville vers laquelle le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a émigré.
Et l’Islam prend le dessus et se propage sur les autres terres.
(Sahih Ibn Hibban vol 9 p 39)
(2) C’est le nom qui était donné à la ville de Médine avant l’Islam.
Le fait de lui donner ce nom est détestable car il provient de racines arabes qui montrent des sens négatifs.
(Voir Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 4 p 104)
(3) C’est à dire qu’elle fait partir les mauvaises personnes comme les mécréants et les hypocrites.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٨٧١)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1885)
Et également rapporté Mouslim dans son Sahih n°1369
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٨٨٥)
« Le jeûne est une protection, ainsi quand l’un d’entre vous jeûne qu’il parle de manière convenable et n’agisse pas comme un ignorant et si quelqu’un le combat ou l’insulte qu’il dise: -Je jeûne je jeûne-. (*)
Je jure par celui qui détient mon âme dans sa main l’haleine du jeûneur est plus parfumée auprès d’Allah que l’odeur du musc, il délaisse sa nourriture, sa boisson et ses envies pour moi. Le jeûne est à moi et c’est moi qui le récompense et la bonne action en vaut dix ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1894)
(*) C’est à dire que le jeûneur doit dire cela afin que l’autre personne comprenne que s’il ne lui répond pas et ne lui rend pas la pareille, ce n’est pas par faiblesse ou par crainte mais parce qu’il respecte son jeûne et le comportement du jeûneur.
(Voir Manhaj As Sounna de Cheikh Al Islam Ibn Taymiya vol 5 p 197, Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 4 p 149)
De plus, certains savants ont mentionné que non seulement le jeûneur doit prononcer ces paroles mais il doit également se rappeler à lui même, en son for intérieur, qu’il est entrain de jeûner et qu’il ne convient pas qu’il se rabaisse en répondant à ces mauvais comportements.
(Voir Al Majmou’ de l’imam Nawawi vol 6 p 398)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٨٩٤)
Omar a demandé aux gens, « Qui se souvient du récit du Prophète (ﷺ) à propos de la fitna ? »
Hudhaifa a dit,J’ai entendu le Prophète (ﷺ) dire:« La fitna d’un homme dans sa famille, son argent et sa personne est expiée par le jeûne, la prière, le fait d’ordonner le bien et le fait d’interdire le mal ».
Omar a dit, « Je ne demande pas à propos de cela, mais je demande à propos de ces fitnas qui se répandront comme les vagues de la mer. » Hudhaifa a répondu, « Il y a une porte fermée devant ces fitnas. » Omar a demandé, « Cette porte sera-t-elle ouverte ou brisée ? » Il a répondu, « Elle sera brisée. » Omar a dit, « Alors, la porte ne sera pas refermée jusqu’au Jour de la Résurrection. » Nous avons dit à Masruq, « Demanderais-tu à Hudhaifa si Omar savait ce que cette porte symbolisait ? » Il lui a demandé et il a répondu « Il (Omar) le savait comme on sait qu’il y aura une nuit avant demain matin. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1895)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٨٩٥ و مسلم في صحيحه رقم ١٤٤)
C’est par cette porte que les jeûneurs vont rentrer le jour de la résurrection et personne d’autre qu’eux ne va rentrer par cette porte.
Il sera dit : Où sont les jeûneurs ?
Alors ils se lèveront et personne d’autre qu’eux n’entrera par cette porte.
Une fois qu’ils seront rentrés cette porte sera fermée et plus personne ne rentrera par cette porte ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1896)
(*) En arabe le mot Al Rayan / الرَّيَّان signifie le contraire d’une personne qui est assoiffée.
يقال : أين الصائمون ؟
فيقومون لا يدخل منه أحد غيرهم فإذا دخلوا أغلق فلن يدخل منه أحد
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٨٩٦)
Celui qui fait partie des gens de la prière sera appelé par la porte de la prière, celui qui fait partie des gens du djihad (2) sera appelé par la porte du djihad, celui qui fait partie des gens du jeûne sera appelé par la porte Ar Rayan (3) et celui qui faisait partie des gens de l’aumône sera appelé par la porte de l’aumône ».
Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) a dit: Que soient sacrifiés pour toi, mon père et ma mère Ô Messager d’Allah! Il n’y a aucun mal pour celui qui est appelé par ces portes. Mais y a-t-il des gens qui seront appelés par toutes ces portes?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Oui et j’espère que tu feras partie d’eux ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1897)
(1) C’est à dire deux choses de même type comme deux dinars, deux chamelles…
(2)Le djihad signifie le fait de faire des efforts à la fois par la parole, la main, les biens et la plume afin de combattre le nafs (la partie de la personne qui la pousse vers le mal), les pécheurs, les innovateurs, les hypocrites et les mécréants dans le but que la parole d’Allah soit la plus haute.
(voir Zad Al Ma’ad de l’imam Ibn Qayim Am Djawziya vol 3 à partir de la page 9)
Ceci est le sens général du mot djihad. Dans le hadith ce qui est voulu est le combat contre les mécréants.
(voir Al Mouqadimat Al Moumahidat de l’imam Ibn Rouchd Al Maliki vol 1 p 342)
Je précise et j’insiste sur le fait que le djihad, comme les autres adorations, ont des conditions à respecter et des règles qui lui sont précises afin qu’il soit agrée et pas détesté par Allah.
(voir Ar Rad Ala Al Akhnai de cheikh Al Islam Ibn Taymiya p 607)
Je précise également que le fait de tuer des mécréants dans des attentats comme cela se passe à notre époque ne fait ni partie de l’Islam ni partie du djihad
(Voir Bi Ayi Aqlin Wa Din Yakoun Al Tadmir Jihadan de cheikh Abdel Mouhsin Al Abad)
(3) En arabe le mot Al Rayan / الرَّيَّان signifie le contraire d’une personne qui est assoiffée.
فقال أبو بكرٍ رضي الله عنه : بأبي وأمي يا رسولَ اللهِ ما على مَن دُعِيَ من تلك الأبوابِ من ضرورةٍ . فهل يُدْعَى أحد من تلك الأبوابِ كلِّها ؟
قال النبي صلى الله عليه و سلم : نعم وأرجو أن تكونَ منهم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٨٩٧)
« Celui qui prie la nuit du destin avec foi et en espérant la récompense, ses péchés précédents sont pardonnés et celui qui jeûne le ramadan avec foi et en espérant la récompense, ses péchés précédents sont pardonnés ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1901)
(*) C’est à dire en priant les prières obligatoires du maghreb, du ‘icha et du sobh en groupe à la mosquée, en priant les prières surérogatoires rawatib, en priant la prière du tarawih, en lisant le Coran, en faisant le rappel d’Allah, en étudiant les sciences islamiques…
(Voir par exemple Fayd Al Qadir, hadith n°8901)
Remarque importante : Les gens se rendent en grand nombre dans les mosquées durant les dix dernières nuits du mois de Ramadan afin de prier la prière surérogatoire du tarawih et en espérant la récompense de la nuit du destin.
Par contre, les gens sont beaucoup moins nombreux dans les mosquées pour y prier en groupe la prière obligatoire du maghreb.
Ceci est une erreur car la prière obligatoire du maghreb est plus méritoire que la prière surérogatoire du tarawih car les oeuvres par lesquelles Allah aime le plus qu’on se rapproche de Lui sont les oeuvres obligatoires et les oeuvres surérogatoires ne viennent qu’après.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٠١)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1903)
(1) Les paroles de – zour – désignent toutes les paroles interdites et les actes de – zour – désignent tous les actes interdits.
(Majmou’ Al Fatawa de Cheikh ‘Otheimine vol 19 p 27)
(2) Allah n’a absolument aucun besoin des actes de Ses serviteurs.
Le sens voulu est que la personne n’obtient pas la récompense promise au jeûneur si elle ne délaisse pas les paroles et les actes interdits.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 4 p 147)
L’imam Ibn Qayim Al Jawziya (mort en 751) a dit : « Le jeûneur est celui dont les membres se sont abstenus des péchés, dont la langue s’est abstenue du mensonge, de la grossièreté et du faux témoignage, dont le ventre s’est abstenu de nourriture et de boisson et dont le sexe s’est abstenu de rapport.
S’il parle il ne dit pas de chose qui va nuire à son jeûne, s’il agit il ne fait pas une chose qui va annuler son jeûne. Il va prononcer des paroles bénéfiques et pieuses et ainsi seront également ses actes.
Ses actes sont comme l’odeur que sent celui qui s’est assis avec un vendeur de parfum, celui qui s’assoit avec lui profite de lui et est à l’abri du mal, du mensonge, de la perversité et de l’injustice.
Ceci est le jeûne qui est légiféré, pas uniquement le fait de s’abstenir de nourriture et de boisson.
Il est rapporté sur cela un hadith authentique : -Il est possible qu’un jeûneur n’est comme part de son jeûne que la faim et la soif-.
Ainsi le jeûne est le jeûne des membres vis-à-vis des péchés, le jeûne du ventre vis-à-vis de la boisson et de la nourriture.
Et de la même manière que la nourriture et la boisson coupent et annulent le jeûne, les péchés coupent sa récompense et annulent ses bienfaits… ».
(Al Wabil As Sayyib p 40/41)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٠٣)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1906)
(1) C’est à dire que après avoir jeûné 29 jours de Ramadan, si vous voyez le croissant de lune de Chawal alors rompez le jeûne le lendemain qui sera le jour du ‘Id sinon jeûnez un 30e jour.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۹۰۶)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1909)
(1) C’est à dire que si vous voyez le croissant de lune du mois de Ramadan la 29e nuit de Cha’ban alors jeûnez le lendemain.
(2) C’est à dire que après avoir jeûné 29 jours de Ramadan, si vous voyez le croissant de lune de Chawal alors rompez le jeûne le lendemain qui sera le jour du ‘Id sinon jeûnez un 30e jour.
(3) C’est à dire qui si vous n’avez pas vu la lune durant la 29e nuit de Cha’ban alors complétez le mois de Cha’ban 30 jours et jeûnez le 1er jour de Ramadan le jour suivant.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٠٩)
Et il fit signe avec ses mains une fois 29 et une fois 30.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1913)
(*) Ce terme est explicité juste après, c’est à dire : nous n’écrivons pas et ne calculons pas.
L’imam Ibn Hajar (mort en 852 du calendrier hégirien) a dit : « Le sens apparent du hadith montre que le jugement n’a absolument rien à voir avec le calcul. Ceci est éclairci par l’autre hadith -si vous êtes empêchés par des nuages alors complétez le nombre de jours à 30 jours-.
La sagesse dans cela est qu’ainsi tout le monde est au même niveau (c’est à dire que nous ne sommes pas dans une situation où des gens connaissent les calculs astronomiques et jeûnent un jour tandis que d’autres ne les connaissent pas et jeûnent un autre jour) et donc cela lève la divergence et les polémiques entre les gens.
Certes des gens ont été d’avis qu’il faille retourner vers les astronomes pour cela, il s’agit des Rawafid (les chiites extrémistes) et il a été rapporté que certains juristes ont été d’accord avec eux sur cela.
Al Baji (savant de l’école malikite mort en 474 du calendrier hégirien) a dit : Le consensus des anciens est une preuve contre eux ».
(Fath Al Bari 4/127)
Remarque :
Les savants sont en consensus sur le fait qu’il n’est pas permis de se baser sur des calculs astronomiques pour déterminer les dates du mois de Ramadan.
Plus de 20 savants issus de chacune des 4 écoles juridiques ont mentionné ce consensus.
Parmi eux:
L’imam Ahmed Ibn ‘Ali Al Jasas Al Hanafi (mort en 370 du calendrier hégirien) a dit dans Ahkam Al Quran 1/250: « Celui qui dit qu’il faut prendre en compte la position de la lune et les calculs des astronomes est sorti du jugement de la charia et cette question n’est pas une question dans laquelle l’ijtihad (*) est possible car le Coran, les textes de la Sounna et le consensus montrent l’inverse ».
(*) C’est à dire l’effort d’interprétation des savants.
Chaikh Al Islam Ibn Taymiya (mort en 728 du calendrier hégirien) a dit dans Majmou’ Al Fatawa 25/132: « Nous savons forcément que dans la religion de l’Islam, concernant la vision de lune pour le jeûne, le pèlerinage, le délai de viduité et autres parmi les règles en rapport avec la lune qu’il n’est pas permis de mettre en pratique le calcul de l’astronome. Les textes du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) montrant cela sont nombreux et les musulmans sont en consensus sur cela ».
L’imam Siddiq Hassan Khan (mort en 1307 du calendrier hégirien) a dit dans Rawdatou Nadiya 2/11: « La détermination des jours et des mois par les calculs en fonction des positions de la lune est une innovation par consensus de la communauté ».
Le comité des grands savants du Royaume d’Arabie Saoudite a dit: « Les membres du comité ont regardé les textes du Coran et de la Sounna, ainsi que les paroles des savants sur le fait d’affirmer la venue de la nouvelle lune par les calculs.
Ils ont donc confirmé le consensus sur le fait qu’il ne faille pas prendre en compte les calculs astronomiques pour affirmer la nouvelle lune dans les questions concernant la Charia.
Ceci étant prouvé par la parole du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui): – Jeûnez à sa vision et rompez le jeûne à sa vision-; ainsi que sa parole: -Ne jeûnez pas jusqu’à ce que vous la voyez et ne rompez pas le jeûne jusqu’à ce que vous la voyez- et les autres preuves ayant le même sens ».
(Fatawa Al Lajna Daima vol 10 p 104)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩١٣)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1914)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1082
Cheikh Albani a dit : « Si une personne a comme habitude la sounna qui consiste a jeûner le lundi et le jeudi et que par exemple le jour prédédent Ramadan est un jeudi.
Dans cette situation est-ce que le jeûne du jeudi rentre dans l’interdiction prophétique : -N’avancez pas Ramadan en jeûnant un jour ou deux avant- ?
La réponse est non car le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Sauf s’il s’agit d’un homme qui a l’habitude de jeûner, alors qu’il jeûne ce jour ».
(Charh Kitab As Siyam Min Boulough Al Maram k7 n°1 à 8m20)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩١٤)
Qays Ibn Sirma Al Ansari (qu’Allah l’agrée) était entrain de jeûner et au moment de rompre son jeûne il est allé vers son épouse et lui a dit : Est-ce que tu as de la nourriture ?
Elle a dit : Non, mais je vais partir pour demander quelque chose pour toi.
Durant la journée il travaillait et alors il s’est endormi.
Lorsque sa femme est revenue, lorsqu’elle l’a vu, elle a dit : Tu as manqué ton repas !
Au milieu de la journée suivante, il a perdu connaissance et on a mentionné cela au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
C’est alors que le verset suivant a été révélé : -Il vous a été permis d’avoir des rapports sexuels avec vos femmes durant la nuit du jeûne-.
Alors les musulmans ont été très content de la révélation de ce verset.
Et il a également été révélé : -Et mangez et buvez jusqu’à ce que vous apparaisse clairement le fil blanc du fil noir- (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1915)
Ce Hadith est l’explication du Verset suivant:
(*) Allah a dit dans la sourate Al Baqara n°2 verset 187 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Il vous a été permis d’avoir des rapports sexuels avec vos femmes durant la nuit du jeûne (1).
Elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles.
Allah sait que vous trompiez vos propres personnes mais Il s’est repenti envers vous et vous a pardonné.
Maintenant, ayez des rapports avec elles et recherchez ce qu’Allah a écrit pour vous.
Et mangez et buvez jusqu’à ce que vous apparaisse clairement le fil blanc du fil noir de l’aube puis complétez le jeûne jusqu’à la nuit.
Et n’ayez pas de rapports avec elles pendant que vous êtes en retraite spirituelle dans les mosquées.
Voilà les limites d’Allah, ne vous en approchez pas !
C’est ainsi qu’Allah expose aux hommes Ses signes, afin qu’ils pratiquent la taqwa ».
قال الله تعالى : أُحِلَّ لَكُمْ لَيْلَةَ الصِّيَامِ الرَّفَثُ إِلَىٰ نِسَائِكُمْ هُنَّ لِبَاسٌ لَّكُمْ وَأَنتُمْ لِبَاسٌ لَّهُنَّ عَلِمَ اللَّهُ أَنَّكُمْ كُنتُمْ تَخْتَانُونَ أَنفُسَكُمْ فَتَابَ عَلَيْكُمْ وَعَفَا عَنكُمْ فَالْآنَ بَاشِرُوهُنَّ وَابْتَغُوا مَا كَتَبَ اللَّهُ لَكُمْ وَكُلُوا وَاشْرَبُوا حَتَّىٰ يَتَبَيَّنَ لَكُمُ الْخَيْطُ الْأَبْيَضُ مِنَ الْخَيْطِ الْأَسْوَدِ مِنَ الْفَجْرِ ثُمَّ أَتِمُّوا الصِّيَامَ إِلَى اللَّيْلِ ۚ وَلَا تُبَاشِرُوهُنَّ وَأَنتُمْ عَاكِفُونَ فِي الْمَسَاجِدِ تِلْكَ حُدُودُ اللَّهِ فَلَا تَقْرَبُوهَا كَذَٰلِكَ يُبَيِّنُ اللَّهُ آيَاتِهِ لِلنَّاسِ لَعَلَّهُمْ يَتَّقُونَ
(سورة البقرة ١٨٧)
(1) Allah a dit (traduction rapprochée du sens du verset) : « Il vous a été permis d’avoir des rapports sexuels avec vos femmes durant la nuit du jeûne ».
Le début de ce verset montre qu’Allah a permis aux époux d’avoir des relations sexuelles durant les nuits du mois de Ramadan qui précèdent des journées de jeûne.
La formulation arabe du verset montre que cette chose est désormais permise mais qu’elle ne l’était pas auparavant.
(Tefsir Al Qortobi vol 3 p 186)
En effet, ceci est une facilité venant d’Allah qui a levé la règle qui était en vigueur au début de l’Islam.
Au départ, lorsqu’un jeûneur rompait son jeûne, la nourriture, la boisson et les relations sexuelles ne lui était permises que jusqu’au moment où il accomplissait la prière du ‘icha où qu’il s’endorme.
S’il s’endormait ou priait le ‘icha alors la nourriture, la boisson et les relations sexuelles étaient interdits jusqu’au début de la nuit suivante et les musulmans ont trouvé dans cela une grande difficulté.
(Tefsir Ibn Kathir vol 1 p 242)
وإن قيس بن صرمة الأنصاري رضي الله عنه كان صائما فلما حضر الإفطار أتى امرأته فقال لها : أعندك طعام ؟
قالت: لا ولكن أنطلق فأطلب لك
وكان يومه يعمل فغلبته عيناه فجاءته امرأته فلما رأته قالت : خيبة لك
فلما انتصف النهار غشي عليه فذكر ذلك للنبي صلى الله عليه وسلم فنزلت هذه الآية : أحل لكم ليلة الصيام الرفث إلى نسائكم ففرحوا بها فرحا شديدا ونزلت : وكلوا واشربوا حتى يتبين لكم الخيط الأبيض من الخيط الأسود
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩١٥)
« Mangez et buvez jusqu’à ce que Ibn Oum Maktoum lance son appel car, lui, ne lance son appel qu’après l’entrée de l’aube. »
*Al Qasim Ajouta « L’intervalle de temps entre leurs deux appels n’est que celui qui permetait au premier de descendre et au second de monter. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1918, 1919)
(*) Le moment du début du jeûne est le moment du lever de l’aube réelle.
C’est à dire lorsqu’apparait sur toute la largeur de l’horizon un fil blanc.
Allah a dit dans la sourate Al Baqara n°2 verset 187 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Et mangez et buvez jusqu’à ce que vous apparaisse clairement le fil blanc du fil noir de l’aube ».
قال الله تعالى : وكلوا واشربوا حتّى يتبيّن لكم الخيط الأبيض من الخيط الأسود من الفجر
(سورة البقرة ١٨٧)
D’après ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il y a deux aubes (1) : la première n’interdit pas la nourriture et ne permet pas la prière (2) et la seconde interdit la nourriture et permet la prière (3) ».
(Rapporté par Ibn Khouzeima dans son Sahih n°1927 ainsi que par Al Hakim dans son Moustadrak n°690 qui l’a authentifié et l’imam Dhahabi l’a approuvé)
(1) Les textes authentiques montrent que la première aube, l’aube menteuse, est une lueur rouge qui monte de manière verticale à l’ouest puis vient la seconde aube, l’aube réelle, qui est le fil blanc qui apparaît sur toute la largeur de l’horizon.
(2) C’est à dire que la première aube n’interdit pas la nourriture pour la personne qui veut jeûner et ne permet pas de prier la prière obligatoire du sobh.
(3) C’est à dire que la seconde aube qui est l’aube réelle est le moment où la nourriture devient interdite à la personne qui veut jeûner et c’est également où il devient permis de prier la prière obligatoire du sobh.
L’imam Ibn Houbeyra (mort en 560 du calendrier hégirien) a dit : « Les quatre imams sont en consensus sur le fait que le temps qu’il est obligatoire de jeûner est du lever de le deuxième aube jusqu’au coucher du soleil.
Ils sont également en consensus sur le fait que la deuxième aube, qui est celle après laquelle il n’y a pas d’obscurité, est celle qui interdit la nourriture, la boisson et le rapport sexuel ».
(Ijma’ Al A’ima Al Arba’a Wa Ikhtilafouhoum n°665, vol 1 p 286)
. قال القاسم ولم يكن بين أذانهما إلا أن يرقى ذا وينزل ذا.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۹۱۸، ۱۹۱۹)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1925)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1109
(*) C’est à dire qu’il avait eu un rapport sexuel avec une de ses épouses et n’avait pas fait le ghousl avant l’aube.
Ce hadith montre donc qu’il est permis pour celui ou celle qui est en janaba ou celle dont les menstrues se sont terminées avant l’aube de retarder le ghousl après l’aube et de jeûner ce jour-là.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٢٥)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1927)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٢٧)
– Qu’est-ce qui t’est arrivé ? lui demanda Ie Prophète (ﷺ)
– J’ai eu des rapports sexuels avec ma femme alors que j’observais le jeûne (du Ramadan)
– As-tu un esclave à affranchir ?
– Non.
– Peux-tu jeûner deux mois de suite
– Non.
– Peux-tu nourrir soixante pauvres ?
– Non.
Le Prophète (ﷺ) marqua alors une pause. A ce moment, on lui amena « un ‘araq » rempli de dattes (le ‘araq est un panier) et il dit :
– Où est l’auteur de la question ?
– Me voici.
– Prends ceci et fais-en une aumône.
– Au profit de quelqu’un de plus pauvre que moi,
Ô Messager d’Allah ?
Au nom d’Allah ! Il ne vit pas entre ces deux (Labba) quartiers (de Médine) une famille plus pauvre que la mienne.
Le Prophète (ﷺ) éclata de rire au point de laisser se découvrir ses molaires. Et puis il dit :
– Fais-en une nourriture pour ta famille »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°1936)
Ce qui invalide le jeûne : le rapport sexuel
Allah a dit dans la sourate Al Baqara n°2 verset 187 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Maintenant vous pouvez donc avoir des rapports sexuels avec elles (1) et recherchez ce qu’Allah vous a écrit (2) et mangez et buvez jusqu’à ce que vous apparaisse clairement le fil blanc du fil noir de l’aube puis complétez le jeûne jusqu’à la nuit ».
(1) C’est à dire avec vos épouses.
(2) C’est à dire comme progéniture.
قال الله تعالى : فَالْآنَ بَاشِرُوهُنَّ وَابْتَغُوا مَا كَتَبَ اللَّهُ لَكُمْ وكلوا واشربوا حتّى يتبيّن لكم الخيط الأبيض من الخيط الأسود من الفجر ثُمَّ أَتِمُّوا الصِّيَامَ إِلَى اللَّيْلِ
(سورة البقرة ١٨٧)
Cheikh Al Islam Ibn Taymiya (mort en 728 du calendrier hégirien) a dit : « Les choses qui annulent le jeûne et sont prouvées par les textes et le consensus sont : le fait de manger, le fait de boire et le rapport sexuel ».
(Majmou’ Al Fatawa 25/219)
Ce qui invalide le jeûne : l’éjaculation volontaire
Si le jeûneur éjacule de manière intentionnelle à la suite d’un acte volontaire de sa part, que ce soit suite à une étreinte avec son épouse, suite à plusieurs regards qui l’ont excité, suite à des paroles qui l’ont excité, suite à des pensées répétées ou suite au fait qu’il se soit masturbé.
(Voir At Tarjih Fi Masail As Sawm Wa Zakat de Cheikh Mouhammed Bazmoul p 96/97 ; Charh Al Mumti’ de Cheikh ‘Otheimine vol 6 p 378)
L’imam Chawkani (mort en 1250 du calendrier hégirien) a dit : « Si le jeûneur pratique une cause parmi les causes et il éjacule suite à cela alors son jeûne est annulé.
Par contre, si le jeûneur n’a pratiqué aucune cause et que le sperme sort à cause d’une envie qu’il avait en lui ou à cause d’un regard vers une chose qui lui était permis de regarder et il ne savait pas que cela allait le faire éjaculer alors son jeûne n’est pas annulé ».
(Seyl Al Jarar p 284)
L’imam Al Baghawi (mort en 516 du calendrier hégirien) a dit : « Si le jeûneur éjacule à cause du fait qu’il a embrassé ou à cause du fait qu’il a pratiqué une étreinte alors sont jeûne est annulé par consensus ».
(Charh As Sounna vol 6 p 278)
L’imam Ibn Rouchd (mort en 595 du calendrier hégirien) a dit : « Les savants disent tous que le jeûneur qui embrasse et ceci le fait éjaculer, son jeûne est certes annulé ».
(Bidayatoul Moujtahid vol 2 p 567)
L’imam Al Mawardi (mort en 450 du calendrier hégirien) a dit : « Si le jeûneur a un rapport en dehors du sexe (*) ou embrasse ou pratique une étreinte et cela ne le fait pas éjaculer alors il n’a pas à rattraper ni à faire d’expiation.
Par contre s’il éjacule alors son jeûne est annulé et il devra le rattraper par consensus ».
(Al Hawi Al Kabir Charh Moukhtasar Al Mouzani vol 3 p 435)
(*) C’est à dire par exemple en frottant son sexe sur le corps de son épouse.
Remarque n°1: Il est rapporté des textes sur le fait qu’il est permis au jeûneur d’embrasser et de pratiquer l’étreinte avec son épouse.
Voir les Hadiths Suivant :
– Les relations intimes entre les époux durant la journée de jeûne:
» (Voir Hadith Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°25590 et authentifié par Cheikh Albani dans Irwa Al Ghalil vol 4 p 83, Hadith Sahîh).
» (Voir Hadith Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°24314 et authentifié par Cheikh Albani dans Irwa Al Ghalil vol 4 p 83, Hadith Sahîh)
– Ce qui est permis entre les époux durant le jeûne
(Voir Hadith Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1927)
Ces textes doivent être compris dans le sens où cela est permis pour la personne qui est à l’abri que cela l’amène à éjaculer.
L’imam Ibn ‘Abdel Bar (mort en 463 du calendrier hégirien) a dit : « Je ne connais aucun savant qui soit d’avis que le fait d’embrasser pour le jeûneur soit permis sans qu’il ne mette comme condition que la personne soit à l’abris de ce que cela peut entraîner ».
(Al Istidhkar vol 10 p 58)
Remarque n°2: Cheikh Souleyman Ruheili a dit : « Dans le cas d’une personne qui sait maîtriser ses envies, cette personne embrasse et cela l’a excité entraîne le fait qu’il éjacule. Est-ce que son jeûne est annulé ?
Si cette personne a embrassé une fois et elle fait partie des gens à qui il est permis d’embrasser alors cela n’annule pas son jeûne car il a fait une chose permise et n’a pas éjaculé de manière intentionnelle ».
(Charh Kitab As Siyam Min Manar As Sabil p 107/108)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۹۳۶)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1938)
(*) C’est à dire pour le hajj ou la ‘omra.
Note: La Hijama n’annule pas le jeûne
La hijama consiste a appliquer une ventouse sur certaines parties du corps puis à faire de légères incisions pour faire sortir du sang. C’est ce que les gens appellent communément -une saignée-.
Les savants sont en divergence à propos de la hijama, est-ce qu’elle annule le jeûne ou pas ?
La majorité des savants sont d’avis que la hijama n’annule pas le jeûne.
L’imam Chafi’i (mort en 204 du calendrier hégirien) a dit : « Ce que je connais des compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous), des tab’ins (*) et de la majorité des gens de science est que le jeûne de personne n’est annulé par la hijama ».
(Fath Al Bari 4/177)
(*) C’est à dire la génération qui a appris avec les compagnons du Prophète.
L’imam Ibn Houbeyra (mort en 560 du calendrier hégirien) a dit : « Les quatre imams sont en consensus sur le fait que la hijama n’annule pas le jeûne.
À l’exception de l’imam Ahmed qui était d’avis que la hijama annule le jeûne de celui qui la pratique et le jeûne de celui sur qui on la pratique. Il se basait sur le hadith qui est rapporté sur cela. ».
(Ijma’ Al A’ima Al Arba’a Wa Ikhtilafouhoum n°678, vol 1 p 290)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٣٨)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°1939)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۹۳۹)
– « Est-ce que vous détestiez la Hijama (la saignée par ventouse) pour le jeûneur? »
– « Non, sauf par peur d’un affaiblissement. »
Chabâba (Un des rapporteurs) ajouta: « Chu’ba nous a rapporté ceci du temps du Prophète (ﷺ). »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°1940)
Remarque n°1 : La sortie du sang du corps du jeûneur de manière involontaire n’annule pas le jeûne par consensus des savants.
(Charh Kitab As Siyam Min Al Mouwata de Cheikh Souleyman Ruheili, cours n°11 à 39 m 30)
Remarque n°2 : Le fait de faire des analyses sanguines durant le jeûne.
Les savants, qu’ils soient d’avis que la hijama annule le jeûne ou pas, sont tous d’accord sur le fait que le fait de se faire piquer pour prendre une petite quantité de sang n’annule pas le jeûne.
Voir : Fatawa Al Lajna Daima vol 10 p 263 ; Fatawa Arkan Al Islam de Cheikh ‘Otheimine p 478 ; Touhfatoul Ikhwan Fi Fiqh As Siyam Wa Dourous Ramadan de Cheikh Al Fawzan p 50.
Cheikh Al Islam Ibn Taymiya (mort en 728 du calendrier hégirien) a dit : « En ce qui concerne la sortie du sang que l’on ne peut pas éviter comme le sang de la métrorragie, le sang qui sort d’une blessure, lorsque la personne saigne du nez et ce qui ressemble à cela alors ceci n’annule pas le jeûne ».
(Majmou’ Al Fatawa 25/267)
Remarque n°3 : Le don de sang durant le jeûne
Lors du don de sang, une quantité importante de sang est prélevée chez le jeûneur et ainsi certains savants ont fait une analogie avec la hijama et ont dit que le don de sang annule le jeûne.
(Voir par exemple Fatawa Arkan Al Islam de Cheikh ‘Otheimine p 478)
Ainsi, le plus prudent, comme pour la hijama, est de ne pas faire de don de sang durant la journée de jeûne et de retarder cela jusqu’à la nuit.
Cheikh ‘Abdel ‘Aziz Ibn Baz a dit : « En ce qui concerne le don de sang, le plus prudent est de le retarder et de le pratiquer après la rupture du jeûne car en général la quantitié de sang est importante et ceci ressemble donc à la hijama ».
(Majmou’ Al Fatawa vol 15 p 273)
Par contre, en cas de nécessité médicale, il n’y a pas de mal à faire un don de sang durant le jeûne et le jeûne n’est pas annulé par cela de la même manière qu’il n’est pas annulé par la hijama comme cela à été expliqué dans d’autre Hadith.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۹۴۰)
Yahya (Un des Narrateurs) a dit: À cause du fait qu’elle était occupée par le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1950)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1146
(*) Cha’ban est le mois qui précède Ramadan, ainsi le sens est qu’elle a rattrapé les jours manqués durant le mois qui précède le Ramadan suivant.
قال يحيى : الشغل من النبي صلى الله عليه و سلم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٥٠)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1954)
— Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1100
Et dans un autre hadith, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit à la fin : « …alors la rupture du jeûne est certes permise ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°19413 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad vol 32 p 155)
— Le moment de la fin du jeûne est le coucher du soleil, c’est à dire lorsque le soleil a complètement disparu.
Allah a dit dans la sourate Al Baqara n°2 verset 187 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Et mangez et buvez jusqu’à ce que vous apparaisse clairement le fil blanc du fil noir de l’aube puis complétez le jeûne jusqu’à la nuit (*) ».
(*) Dans la langue arabe, le début de la nuit est le coucher du soleil.
(Lisan Al ‘Arab vol 11 p 607)
قال الله تعالى : وكلوا واشربوا حتّى يتبيّن لكم الخيط الأبيض من الخيط الأسود من الفجر ثُمَّ أَتِمُّوا الصِّيَامَ إِلَى اللَّيْلِ
(سورة البقرة ١٨٧)
Remarque : Si la personne ne peut plus voir le soleil car il est caché par une montagne, une construction ou autre, cela n’est pas le coucher du soleil et il ne lui est pas permis de rompre le jeûne
L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit : « Les savants ont dit que dans ce hadith, le coucher du soleil a été mentionné avec l’arrivée de la nuit et avec le départ du jour afin de montrer que le simple fait que le soleil soit caché de la vision des gens ne suffit pas.
En effet, il y a certains endroits où on ne peut plus voir le soleil alors qu’en réalité il n’est pas couché. Il faut donc forcément qu’il y ait également l’arrivée de la nuit et le départ du jour ».
(Al Majmou’ Charh Al Mouhadhab vol 6 p 323)
Cheikh ‘Otheimine a dit : « Si le soleil a disparu à cause d’une montagne qui le cache, alors la présence de la montagne est comme celle d’un mur, on ne la prend pas en compte. Les gens doivent attendre jusqu’à ce qu’ils pensent que le soleil s’est couché ».
(Fath Dhil Jalal Wal Ikram Bi Charh Boulough Al Maram vol 7 p 112)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٥٤)
D’après Asma Bint Abi Bakr (qu’Allah les agrée elle et son père) : À l’époque du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), durant une journée nuageuse, nous avons rompu le jeûne puis le soleil est réapparu.
Comme on demanda Hisham (un des rapporteurs de ce hadith) si on leur avait ordonné de le considérer comme une dette à accomplir [plus tard], il répondit: « il faut que la dette soit rendue.»
* Ma`mar: « J’ai entendu Hisham dire: « Je ne sais si oui ou non ils s’étaient acquittés de la dette.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1959)
Cheikh Al Islam Ibn Taymiya (mort en 728 du calendrier hégirien) a dit : « Ce hadith montre que le fait de rattraper le jour n’est pas obligatoire.
En effet, si le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) leur avait ordonné de rattraper ce jour alors cela aurait été mentionné de la même manière que le fait qu’ils ont rompu le jeûne a été mentionné.
Puisque cela n’a pas été mentionné, cela montre que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ne le leur a pas ordonné ».
(Haqiqatou As Siyam p 34)
Remarque: Nous avons vu que le fait de rattraper ce jour n’est pas obligatoire. Par contre cela est préférable car cela a également été rapporté de ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée) et cela permet de sortir de la divergence des savants sur le sujet.
(Voir par exemple Charh Kitab As Siyam Min Al Mouwata de Cheikh Souleyman Ruheili, cours n°14 à 1h05m)
D’après Bichr Ibn Qays : Nous étions auprès de ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée) durant le Ramadan et le ciel était nuageux.
On lui a apporté du sawiq (*) et alors le soleil est réapparu.
‘Omar (qu’Allah l’agrée) a dit : « Celui qui a rompu le jeûne, qu’il rattrape un jour à la place de ce jour ».
(Rapporté par ‘Abder Razaq dans son Moussannaf n°7394 et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Al Isaba vol 1 p 634)
(*) C’est le nom d’un plat arabe.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٥٩)
Ainsi, après cela, nous jeûnions et nous faisions jeûner nos enfants. Nous leur faisions des jouets avec de la laine et lorsque l’un d’entre eux pleurait pour avoir de la nourriture nous lui donnions un jouet jusqu’au moment de la rupture du jeûne.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1960)
Le Cheikh ‘Abdel ‘Aziz Ibn Baz a dit : « Le jeûne est obligatoire pour chaque musulman et musulmane pubère et doté de raison et il est recommandé pour celui qui a 7 ans ou plus et peut le supporter parmi les garcons et les filles. Et il est obligatoire à leurs responsables de leur ordonner le jeûne lorsqu’ils en sont capable de la même manière qu’ils leur ordonnent la prière ».
(Touhfatoul Ikhwan p 124)
Le cheikh Muhammad Ibn Saleh Al ‘Otheimine a dit : « Il convient d’ordonner aux enfants qui n’ont pas atteint la puberté de jeûner s’ils en sont capable de la même manière que les compagnons (qu’Allah les agrée) le faisait avec leurs enfants.
Certes les savants ont mentionné que le responsable de l’enfant doit lui ordonner de jeûner afin de l’habituer et pour enraciner en lui les bases de l’Islam jusqu’à ce que ceci soit naturel pour lui.
Mais par contre si le jeûne leur est trop difficile ou s’il leur nuit, dans ce cas, on ne les contraint pas.
Je voudrais certes attirer l’attention sur une chose que font certains parents : ils interdisent à leurs enfants de jeûner à la différence de ce que faisaient les compagnons (qu’Allah les agrée).
Ils prétendent qu’ils interdisent le jeûne à leurs enfants par miséricorde et compassion envers eux mais la réalité est que la miséricorde pour l’enfant est de lui ordonner les rites de l’Islam et de les habituer à les mettre en pratique… ».
(70 Soualan Fi Siyam, question n°3)
D’après Nafi’, ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit : « On apprend la prière à l’enfant lorsqu’il sait reconnaître sa main droite de sa main gauche ».
(Rapporté par Ibn Abi Chayba dans son Moussannaf n°3533 et authentifié par Cheikh Chathri dans sa correction du Moussannaf de Ibn Abi Chayba vol 3 p 265)
De plus, il faut insister sur le fait que l’éducation religieuse qui doit être dispensée à l’enfant doit évidemment concerner les actes qui deviendront obligatoires pour eux au moment de la puberté mais elle doit surtout être basée sur le fait de transmettre à l’enfant la croyance correcte par laquelle l’enfant va apprendre à aimer Allah, à espérer Sa récompense et à craindre Son châtiment.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٦٠)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1969)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1156
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٦٩)
(Rapporté par Boukhari n°1970)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۹۷۰)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1985)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٨٥)
J’ai dit : Non.
Il a dit : « Vas-tu jeûner demain ? ».
J’ai dit : Non.
Il a dit : « Tu dois donc rompre ton jeûne ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1986)
Ce texte montre qu’il ne faut pas jeûner le vendredi de manière surérogatoire sans jeûner également un jour avant ou un jour après sauf dans le cas où il s’agit d’un jeûne habituel de la personne.
قالت : لا
قال النّبي صلّى الله عليه وسلّم : تريدين أن تصومي غدا ؟
قالت : لا
قال النّبي صلّى الله عليه وسلّم : فأفطري
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٨٦)
Alors je lui ai envoyé un récipient avec du lait alors qu’il était en train de stationner dans le mawqif (*) et alors il en a bu alors que les gens regardaient.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1989)
(*) C’est à dire à ‘Arafat.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٨٩)
Il a dit : « Ce sont deux jours que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a interdit de jeûner : le jour où vous rompez votre jeûne et le jour où vous mangez de votre sacrifice (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1990)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1137
(*) C’est à dire le jour du ‘id al fitr à la fin du jeûne du mois de Ramadan et le ‘id al adha durant lequel les musulmans se rapprochent d’Allah par le sacrifice de la odhiya.
L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit : « Les savants sont en consensus à propos de l’interdiction de jeûner ces deux jours dans tous les cas, que ce soit pour un voeux, un jeûne surérogatoire, une expiation ou autre ».
(Charh Sahih Mouslim)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٩٠ و مسلم في صحيحه رقم ١١٣٧)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°1993)
(1) C’est à dire le jour du ‘id al fitr et le jour du ‘id al adha.
(2) L’imam Boukhari a expliqué dans son sahih en commentaire du hadith n°2144 que la moulamasa est une vente dans laquelle on achète de l’étoffe sans la regarder et la mounabadha est une vente d’étoffe sans que l’acheteur ne l’ai touché ou regardé.
Remarque : Nous voyons dans ce hadith que le compagnon, en l’occurrence Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), n’a pas dit « le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a interdit » mais ce type de formule chez les savants a le même jugement qu’une parole du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) car lorsqu’un compagnon dit que telle chose a été interdite ou telle chose a été ordonnée alors cette interdiction ou cet ordre vient forcément du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۹۹۳)
Il a dit: « Une femme ne voyage pas une distance de deux jours sans qu’il n’y ait avec elle son époux ou un mahram (1).
Il n’y a pas de jeûne durant deux jours : le jour du fitr et le jour du adha (2).
Il n’y a pas de prière après le sobh jusqu’à ce que le soleil se lève ni après le ‘asr jusqu’à ce que le soleil se couche.
Et on ne prépare les montures (3) que vers trois mosquées : la mosquée Al Haram, la mosquée Al Aqsa et ma mosquée-ci (4) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1995)
(1) Une femme ne fait pas le hajj sans qu’il y ait avec elle un mahram
(2) Ce sont les jours des deux ‘id des musulmans.
Le fitr est le jour de la rupture du jeûne de Ramadan et le adha est le jour du sacrifice de la odhiya.
(3) C’est à dire qu’on ne voyage dans un but d’adoration.
(4) La mosquée Al Haram est la mosquée dans laquelle se situe la Ka’ba à La Mecque.
La mosquée Al Aqsa est à Jérusalem en Palestine et enfin la troisième mosquée est la mosquée du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) à Médine.
قال : لا تُسافرُ المرأةُ مسيرةَ يومَين إلا ومعَها زوجُها أو ذو مَحرَمٍ و لا صومَ في يومِين : الفطرِ و الأضحَى و لا صلاةَ بعدَ الصبحِ حتى تطلعَ الشمسُ و لا بعدَ العصرِ حتى تغرُبَ و لا تُشَدُّ الرحالُ إلا إلى ثلاثةِ مساجدَ : مسجدِ الحرامِ ومسجدِ الأقصَى ومسجدي هذا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٩٥)
Ils ont dit: Ceci est un grand jour, ceci est le jour durant lequel Allah a sauvé Bani Israil de leurs ennemis alors Moussa a jeûné ce jour.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Je suis plus en droit de Moussa que vous » alors il a jeûné ce jour et a ordonné de le jeûner.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2004)
Pourquoi ce jour a t-il cette importance ?
Allah a dit dans la sourate Al Chou’ara n°26 versets 60 à 67 : « Puis au matin ils les poursuivirent et quand les deux parties se sont aperçues les compagnons de Moussa ont dit : Nous allons être rejoints.
Il a dit : Certes non ! Il y a avec moi mon Seigneur qui va me guider.
Alors nous avons révélé à Moussa : Frappe la mer avec ton bâton.
Elle se fendit et chaque versant était comme une énorme montagne.
Nous fîmes approcher les autres (*) et nous sauvâmes Moussa et tous ceux qui étaient avec lui.
Ensuite nous avons noyé les autres.
Il y a certes dans cela un signe mais la plupart d’entre eux ne croient pas ».
(*) C’est à dire Pharaon et son armée.
قال الله تعالى : فَأَتْبَعُوهُم مُّشْرِقِينَ . فَلَمَّا تَرَاءى الْجَمْعَانِ قَالَ أَصْحَابُ مُوسَى إِنَّا لَمُدْرَكُونَ . قَالَ كَلاَّ إِنَّ مَعِيَ رَبِّي سَيَهْدِينِ . فَأَوْحَيْنَا إِلَى مُوسَى أَنِ اضْرِب بِّعَصَاكَ الْبَحْرَ فَانفَلَقَ فَكَانَ كُلُّ فِرْقٍ كَالطَّوْدِ الْعَظِيمِ . وَأَزْلَفْنَا ثَمَّ الآخَرِينَ . وَأَنجَيْنَا مُوسَى وَمَن مَّعَهُ أَجْمَعِينَ . ثُمَّ أَغْرَقْنَا الآخَرِينَ . إِنَّ فِي ذَلِكَ لآيَةً وَمَا كَانَ أَكْثَرُهُم مُّؤْمِنِينَ
(سورة الشعراء ٦٠ إلى ٦٧)
Remarque:
Les chiites prennent le jour de ‘achoura comme un jour de rassemblement pour pleurer la mort de Al Houssayn Ibn ‘Ali (qu’Allah l’agrée). Ceci est une innovation qui n’a rien à voir avec l’Islam.
L’imam Ibn Rajab Al Hanbali (mort en 795 du calendrier hégirien) a dit : « En ce qui concerne le fait de prendre le jour de ‘achoura comme un jour de rassemblement de tristesse, comme le font les rawafid (1), ceci fait partie des actions de ceux dont les efforts se sont perdus dans la vie présente alors qu’ils s’imaginaient faire le bien (2).
Ni Allah, ni son Messager (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) n’ont ordonné de prendre les jours durant lesquels les prophètes sont morts ou les jours durant lesquels ils ont subit des malheurs comme des jours de rassemblement de tristesse alors qu’en est-il pour ceux qui sont en dessous de ceux-là comme Al Houssayn ? ».
(Lataif Al Ma’arif p 126)
(1) Ce sont les chiites extrémistes.
(2) C’est une allusion au versets n°103 et 104 de la sourate Al Kahf n°18.
En plus du fait que, prendre cette journée comme une journée de tristesse n’est pas légiféré, ce que font certains d’entre eux en déchirant leurs vêtements, en criant et parfois même en se frappant jusqu’au sang est formellement interdit.
قالوا : هذا يوم صالح ! هذا يوم نجى الله بني إسرائيل من عدوهم فصامه موسى .
قال : فأنا أحق بموسى منكم فصامه وأمر بصيامه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٠٠٤)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2005)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1131
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٠٠٥)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2009)
(1) Ce terme désigne plusieurs choses :
– Tout d’abord, il désigne la prière surérogatoire et ceci que la personne prie seule ou en groupe.
Cheikh Sa’d Chathri a dit : « Le sens apparent du terme qui a été utilisé est que la récompense est obtenue par la personne qui prie seule ou en groupe ».
(Charh Boulough Al Maram vol 2 p 166. Voir également Fath Al Bari de l’imam Ibn Hajar 4/251 et Souboul Salam de l’imam San’ani vol 4 p 182)
– D’autre part, ce terme peut également être compris comme désignant l’adoration d’Allah au sens large.
L’imam ‘Abder Raouf Al Mounawi (mort en 1031 du calendrier hégirien) a dit : « C’est à dire la lecture du Coran, la prière, le rappel d’Allah, la science religieuse… ».
(Fayd Al Qadir, hadith n°8901 vol 6 p 191. Voir également Souboul Salam de l’imam San’ani vol 4 p 181 ; Mirqatoul Mafatih de l’imam ‘Ali Al Qari vol 3 p 335)
(2) Il y a deux points qui doivent être expliqués concernant cette partie du hadith.
– Le premier point est que, pour obtenir la récompense mentionnée dans le hadith, il faut pratiquer la prière et l’adoration d’Allah dans toutes les nuits du mois de Ramadan.
Cheikh ‘Otheimine a dit : « Si une personne pratique cela durant certaines nuits mais pas durant toutes les nuits, obtient-elle la récompense mentionnée ?
La réponse est que si elle délaisse l’adoration durant la nuit à cause d’une excuse (c’est à dire comme la maladie par exemple) alors elle est comme la personne qui l’a pratiqué.
Par contre, si elle n’a pas d’excuse, elle n’obtient pas la récompense citée dans le hadith car cette récompense est citée avec une condition et si la condition n’est pas respectée, la récompense n’est pas obtenue ».
(Al Charh Al Moukhtasar ‘Ala Boulough Al Maram vol 2 p 469)
– Le second point est qu’il n’est pas obligatoire de pratiquer l’adoration durant toute la nuit pour obtenir la récompense.
L’imam Al ‘Iraqi (mort en 826 du calendrier hégirien) a dit: « Le sens voulu n’est pas qu’il faut pratiquer l’adoration durant toute la nuit, il suffit de la pratiquer durant un petit moment de la nuit comme c’est le cas pour la prière du tarawih… ».
(Tarh At Tathrib vol 4 p 161)
(3) L’immense récompense promise dans le hadith n’est obtenue que par la personne qui rassemble deux caractéristiques : la foi et le fait de rechercher la récompense.
(Voir Al Charh Al Moukhtasar ‘Ala Boulough Al Maram de Cheikh ‘Otheimine vol 2 p 467)
La première caractéristique est que la personne pratique cela avec foi
C’est à dire par foi en Allah et son Messager (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), en rendant véridique et en acceptant la législation de l’Islam.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 4 p 272)
La seconde caractéristique est que la personne doit rechercher la récompense d’Allah
Cette seconde caractéristique signifie, en premier lieu, que la personne pratique l’acte pour obtenir la récompense d’Allah uniquement et qu’elle ne le fait pas par ostentation et en recherchant les éloges des gens.
(Al Majmou’ de l’imam Nawawi vol 3 p 526)
Cette seconde caractéristique signifie également ce qui doit pousser la personne à pratiquer cette adoration est la recherche de la récompense divine et qu’il ne faut pas qu’elle soit pratiquée par habitude ou tradition.
En effet, des gens pratiquent l’adoration d’Allah durant les nuits du Ramadan car ils voient leurs familles ou leurs voisins la pratiquer et ainsi ils le font également.
Ceci n’est pas correcte, il faut que ce qui motive la personne soit la recherche de la récompense.
(Voir Al Charh Al Moukhtasar ‘Ala Boulough Al Maram de Cheikh ‘Otheimine vol 2 p 467)
(4) Les péchés dont il est question ici sont les petits péchés et pas les grands péchés pour lesquels il faut forcément que la personne se repente si elle veut qu’ils soient effacés.
(Voir les explications sur le repentir sur le lien suivant : Le repentir: ses mérites et ses règles)
D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Les cinq prières, le vendredi au vendredi, le Ramadan au Ramadan sont des expiations pour ce qu’il y a entre eux si on s’est écarté des grands péchés ».
(Rapporté Mouslim dans son Sahih n°233)
Cheikh ‘Otheimine a dit : « Si ces immenses obligations de l’Islam comme les prières obligatoires et le jeûne du Ramadan ne permettent d’expier les péchés que si la personne s’écarte des grands péchés alors il n’y a pas de doute que les autres actes, qui sont en dessous de ces obligations de l’Islam, ne permettent pas non plus d’expier des grands péchés ».
(Al Charh Al Moukhtasar ‘Ala Boulough Al Maram de Cheikh ‘Otheimine vol 2 p 468)
Ainsi il y a donc trois cas possibles :
– si la personne avait commis des grands péchés et des petits péchés ou uniquement des petits péchés alors ses adorations durant les nuits du mois de Ramadan vont permettre d’effacer ses petits péchés.
– si la personne avait commis uniquement des grands péchés alors ses adorations durant les nuits du mois de Ramadan ne vont pas effacer ses grands péchés mais vont les alléger.
– si la personne n’avait commis ni de grands péchés ni de petits péchés alors ses adorations durant les nuits du mois de Ramadan seront une source de récompenses supplémentaires.
(Voir Charh Al Wasiya As Soughra de Cheikh Souleyman Ruheili p 22)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٠٠٩)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2014)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۰۱۴)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2017
Et également rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1169)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٠١٧ و مسلم في صحيحه رقم ١١٦٩)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2022)
(*) C’est à dire la vingt quatrième nuit du mois de Ramadan.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٠٢٢)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2024)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1174
(1) C’est à dire les 10 derniers jours de Ramadan.
(2) C’est à dire qu’il s’écartait de ses épouses et n’avait pas de rapports sexuels avec elles.
(3) C’est à dire dans l’adoration, la lecture, le rappel….
(4) C’est à dire afin que eux aussi adorent Allah, prient….
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٠٢٤)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2026).
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۰۲۶)
On m’a montré qu’au matin de la nuit du destin je me prosternerai dans l’eau et la terre.
Cherchez la dans chaque nuit impaire des dix dernières nuits ».
Abou Sa’id Al Khoudri (qu’Allah l’agrée) a dit : Il a plu cette nuit-là et le toit de la mosquée était fait de branches de palmier et ainsi l’eau a coulé.
Ainsi j’ai vu de mes propres yeux le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui avait sur son front de l’eau et de la terre. Ceci était le matin de la vingt et unième nuit.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2027)
(*) C’est à dire qu’on lui a montré en rêve quand allait avoir lieu la nuit du destin.
فمطرت السماء تلك الليلة وكان المسجد على عريش فوكف المسجد فبصرت عيناي رسول الله صلَّى اللهُ عليه وسلَّم على جبهته أثر الماء والطين من صبح إحدى وعشرين
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٠٢٧ )
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2028)
(*) La maison du Prophète était collée à la mosquée.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٠٢٨)
.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2029)
(*) La maison du Prophète était collée à la mosquée.
– La définition du i’tikaf :
C’est à dire que la personne qui fait le i’tikaf reste dans la mosquée jour et nuit pour y pratiquer des adorations à Allah (rappel, lecture du Coran, étude de la science religieuse…) et ne sort qu’en cas de besoin indispensable (faire ses besoins, se laver, faire les ablutions, sortir pour manger si elle ne peut pas le faire dans la mosquée…).
L’interdiction des relations charnelles durant le i’itkaf
Ainsi, lorsque la personne qui fait le i’tikaf sort et va dans sa maison pour une chose dont il ne peut se passer comme faire ses besoins ou manger, il ne lui est pas permis d’embrasser sa femme, de la serrer contre lui…
(‘Omdatou Tefsir Ibn Kathir p 230)
D’après Sa’id, Qatada (mort en 127 du calendrier hégirien) a dit à propos du verset -Et n’ayez pas de rapports avec elles pendant que vous êtes en retraite spirituelle dans les mosquées- : « Au départ, un homme qui sortait de la mosquée alors qu’il faisait le i’tikaf et rencontrait sa femme avait des relations sexuelles avec elle s’il le souhaitait.
Puis Allah leur a interdit cela et les a informé que cela ne convenait pas tant que la personne n’a pas terminé son i’tikaf ».
(Rapporté par Ibn Jarir Tabari dans son Tefsir n°3037 et sa chaîne de transmission est authentique)
a. L’interdiction des relations sexuelles pendant le i’tikaf
Le rapport sexuel est interdit pendant le i’tikaf par consensus des savants.
(Al Ijma’ de l’imam Ibn Al Mundhir n°158 p 60)
De plus, les savants sont également en consensus sur le fait que le rapport sexuel annule le i’tikaf.
(Tefsir Al Qortobi vol 3 p 214)
D’après Moujahid, ‘Abdallah ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit : « Si la personne qui fait le i’tikaf a un rapport sexuel alors son i’tikaf est annulé et il doit le recommencer (*) ».
(Rapporté par Ibn Abi Chayba dans son Mousannaf n°9939 et authentifié par Cheikh Albani dans Qiyam Ramadan p 41)
Par contre, si la personne a un rapport sexuel durant le i’tikaf, la majorité des savants sont d’avis qu’elle n’aura aucune expiation à faire et qu’elle devra simplement se repentir d’avoir commis ce péché.
(Voir Mousannaf Ibn Abi Chayba avec la correction de Cheikh Chathri vol 6 p 100 note n°5)
b. L’interdiction d’embrasser, de caresser, de toucher avec envie pendant le i’tikaf
Les savants sont en consensus sur le fait que la personne qui fait le i’tikaf ne doit pas embrasser ou caresser son épouse.
(Al Tamhid de l’imam Ibn ‘Abdel Bar vol 8 p 331)
D’après Ibn Wahb, Jabir Ibn Zayd (mort en 103 du calendrier hégirien) a dit à propos du verset -Et n’ayez pas de rapports avec elles pendant que vous êtes en retraite spirituelle dans les mosquées- : « Les rapports dont il est question sont les rapports sexuels et autres que les rapports sexuels. Tout ceci lui est interdit ».
Et il a dit : « Le rapports autre que le rapport sexuel est le fait que la peau touche la peau ».
(Rapporté par Ibn Jarir Tabari dans son Tefsir n°3045 et sa chaîne de transmission est authentique)
(*) C’est à dire que si la personne s’était imposé de faire le i’tikaf en faisant un voeux pieux (nadhr) a un rapport sexuel durant le i’tikaf, elle devra alors recommencer le i’tikaf depuis le début.
D’après Ibn Wahb, Malik Ibn Anas (mort en 179 du calendrier hégirien) a dit : « La personne qui fait le i’tikaf ne touche pas sa femme ni n’a de rapports avec elle.
Il ne doit pas se procurer du plaisir avec elle que ce soit en l’embrassant ou d’une autre manière ».
(Rapporté par Ibn Jarir Tabari dans son Tefsir n°3044 et sa chaîne de transmission est authentique)
Par contre, le fait de toucher son épouse sans envie ou excitation est permis à la personne qui fait le i’tikaf.
voir Hadith Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2028
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٠٢٩)
Certes mes frères parmi les Mouhajirins étaient occupés par le négoce dans les marchés tandis que moi, avec mon ventre vide, j’étais constamment auprès du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui). J’étais présent alors qu’eux étaient absents et j’ai retenu alors qu’ils ont oublié.
En ce qui concerne mes frères parmi les Ansars, ils étaient occupés par le travail relatif à leurs biens tandis que moi j’étais un pauvre parmi les pauvres de Souffa (3). Je saisissais lorsqu’eux oubliaient.
De plus, certes le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit un jour dans un de ses discours: « Certes personne ne va tendre son vêtement jusqu’à ce que je termine ce discours puis le retire vers lui sans qu’il ne saisisse ce que je dis ».
Alors, j’ai tendu mon vêtement jusqu’à ce que le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ait terminé ce discours puis je l’ai ramené vers ma poitrine et alors j’ai n’ai plus jamais rien oublié de ce qu’a dit le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2047)
(1) Ce sont les compagnons du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui ont émigré de La Mecque vers Médine.
(2) Ce sont les compagnons du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui étaient originaires de Médine.
(3) Ce sont des gens pauvres qui vivaient dans la mosquée.
وإن إخوتي من المهاجرين كان يشغلهم صفق بالأسواق وكنت ألزم رسول الله صلى الله عليه وسلم على ملء بطني فأشهد إذا غابوا وأحفظ إذا نسوا
وكان يشغل إخوتي من الأنصار عمل أموالهم وكنت امرأ مسكينا من مساكين الصفة أعي حين ينسون وقد قال رسول الله صلى الله عليه وسلم في حديث يحدثه : إنه لن يبسط أحد ثوبه حتى أقضي مقالتي هذه ثم يجمع إليه ثوبه إلا وعى ما أقول
فبسطت نمرة علي حتى إذا قضى رسول الله صلى الله عليه وسلم مقالته جمعتها إلى صدري فما نسيت من مقالة رسول الله صلى الله عليه وسلم تلك من شيء
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٠٤٧)
« On se plaignit auprès du Prophète (ﷺ) du cas où l’homme éprouve quelque chose durant sa prière. » « Doit-il interrompre la prière? »
« Non, répondit le Prophète (ﷺ), sauf s’il entend un son ou sent une odeur. »
Ibn Abi Hafsa a dit: Az-Zuhri a déclaré:« On ne [re]fait les ablutions mineures que si on sent une odeur ou qu’on entend un son. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2056)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۰۵۶)
« Il va venir un temps où la personne n’accordera pas d’importance au fait qu’il ait gagner son argent de manière permise ou de manière interdite ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2083)
(*) Le salaire provenant d’une source ou d’un travail licite est permis contrairement au salaire provenant d’une source ou d’une travail interdit.
Ainsi, dans ce hadith, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) contre la tentation que représente l’argent car il pousse les gens à ne même plus se soucier du fait de savoir si la manière dont ils gagnent leur argent est autorisée par Allah ou pas.
De plus, ce hadith est un miracle du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et un signe de la véracité de sa prophétie car il a informé d’une chose future qui s’est maintenant réalisée.
(Voir Fayd Al Qadir, hadith n°7530)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٠٨٣)
« Je vis mon père acheter un esclave, dont le travail consistait à faire la Hijama (*), et donner l’ordre de lui casser son matériel (de Hijama). Je l’interrogeai sur la question et il me dit: « le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a interdit de percevoir le prix d’un chien ou du sang. Il a aussi prescrit une interdiction concernant celle qui tatoue, celle qui se laisse tatouer, celui qui mange ou fait manger l’usure. De plus, il a maudit celui qui fait des représentations figurées. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2086)
(*) Cela consiste a appliquer une ventouse sur certaines parties du corps puis à faire de légères incisions pour faire sortir du sang. C’est ce que les gens appellent communément -une saignée-.
Je précise qu’il faut apprendre auprès de ceux qui ont de l’expérience dans cela et ne pas se lancer sans connaissances.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۰۸۶)
C’est à ce moment qu’a été révélé le verset : -Ceux qui vendent à vil prix leur engagement avec Allah ainsi que leurs serments- (*).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2088)
(*) Il s’agit du verset 77 de la sourate Ali ‘Imran n°3.
L’imam Ibn Hajar (mort en 852 du calendrier hégirien) a dit : « Le fait de jurer dans le commerce est interdit si le serment est mensonger et est détestable si le serment est véridique ».
(Fath Al Bari 4/316)
فنزلتْ : إِنَّ الَّذِينَ يَشْتَرُونَ بِعَهْدِ اللَّهِ وَأَيْمَانِهِمْ ثَمَنًا قَلِيلًا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٠٨٨)
Le porteur de musc, ou bien te donne un peu de son musc ou bien te le vend, ou bien tu jouis de sa bonne odeur.
Tandis que le forgeron, ou bien il te brûle tes vêtements ou bien te nuit avec sa mauvaise odeur. »
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°2101)
(رواه مسلم في صحيحه رقم ۲۱۰۱)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2133)
Si la marchandise vendue est de la nourriture alors les textes de la Sounna et le consensus des savants montrent qu’il n’est pas permis à l’acheteur de la vendre avant d’en avoir pris possession.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢١٣٣)
Il a été dit : Ibrahim (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est rentré avec l’une des plus belles femmes.
Le tyran envoya quelqu’un lui demander : Ô Ibrahim ! Qui est cette femme avec toi ? (2)
Ibrahim (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : C’est ma soeur. (3)
Puis il est retourné vers elle a dit : Ne me dément pas dans ce que j’ai dit, je leur ai dit que tu es ma soeur. Par Allah ! Il n’y a pas sur terre de croyant autre que moi et toi (4) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2217)
(1) C’est à dire son épouse
(2) Le tyran a demandé ceci car il voulait prendre cette belle femme comme épouse
(3) Ibrahim (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a donné cette réponse pour se préserver lui et son épouse du mal de ce tyran.
En effet lorsque celui-ci voulait se marier avec une femme qui était déjà mariée, il ne s’approchait pas d’elle avant d’avoir tué son époux.
(4) C’est à dire qu’Ibrahim (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit que son épouse était sa soeur dans le sens où elle est sa soeur de religion mais celui qui lui a posé la question a compris de sa réponse qu’elle était sa soeur de sang.
(Voir Fath Al Bari, hadith n°3179)
Ibrahim a Les subtilités dans les propos
Le sens voulu par les subtilités ici est le fait d’utiliser des propos qui ont un sens caché et un sens apparent.
La personne qui prononce ces propos a comme intention le sens caché mais montre en apparence qu’il veut le sens apparent.
(Awn Al M’aboud Bi Charh Sounan Abi Daoud)
فقيل : دخل إبراهيمُ بامرأةٍ هي من أحسنِ النساءِ فأرسل إليه : أن يا إبراهيمُ من هذه التي معك ؟
قال : أختي
ثم رجع إليها فقال : لا تُكذِّبي حديثي فإني أخبرتُهم أنك أختي واللهِ إن على الأرضِ مؤمنٌ غيري وغيرُك
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٢١٧)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2236)
(1) La bête morte désigne tout animal qui est mort sans avoir été sacrifié d’une manière conforme à la législation islamique.
(Al Ta’liq ‘Alal Kafi de Cheikh ‘Otheimine vol 4 p 514)
(2) C’est à dire des statues qui sont adorées en dehors d’Allah.
(3) Le hadith mentionne ces quatre choses précises qu’il est interdit de vendre mais son sens n’est pas restreints à ces quatre choses.
Nous pouvons tirer de ce hadith qu’il est interdit de vendre toute chose qui porte atteinte à la raison de la personne, à son corps ou à sa religion.
(Al Ta’liq ‘Alal Kafi de Cheikh ‘Otheimine vol 5 p 28)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٢٣٦)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2249)
(*) C’est à dire que c’est comme cela que la justice sera établie entre les gens le jour du jugement.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٢٤٩)
Ses compagnons ont dit : Même toi ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Oui. Je gardais des troupeaux pour les gens de La Mecque en échange de qararit (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2262)
(*) Le terme qararit est le pluriel de qirat.
Le qirat est une unité de mesure.
Ainsi le sens est que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) effectuait ce travail en échange de qararit de telle ou telle denrée.
Ce hadith montre l’immense modestie du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
En effet, il a informé les gens qu’il a fait ce métier très simple alors qu’il savait qu’il était la plus noble des créatures auprès d’Allah.
Il montre également le fait que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) exprimait clairement le bienfait qu’Allah lui a donné ainsi qu’aux autres prophètes car Il les a choisi parmi toutes Ses créatures alors qu’ils n’étaient que de simples gardiens de troupeaux.
(Fath Al Bari de l’imam Ibn Hajar 4/441)
فقال أصحابه : وأنت ؟
فقال النبي صلى الله عليه و سلم : نعم كنت أرعاها على قراريط لأهل مكة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٢٦٢)
Abou Qatada (qu’Allah l’agrée) a dit: Je m’occupe de sa dette ô Messager d’Allah! Alors le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) pria sur lui.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2295)
قالوا : لا . فصلى عليه ثم أتي بجنازة أخرى فقال : هل عليه من دين ؟
قالوا : نعم
قال : صلوا على صاحبكم
قال أبو قتادة رضي الله عنه : عليّ دينه يا رسول الله . فصلى عليه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٢٩٥)
Je l’ai attrapé et lui ai dit: Je vais certes t’amener au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
Il a dit: Je suis pauvre, je dois nourrir ma famille et suis vraiment dans un grand besoin.
Alors je lui ai fait miséricorde et l’ai laissé partir. J’ai raconté cela au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui m’a dit: « Il t’a certes menti et il va revenir ». Alors j’ai su qu’il allait revenir comme m’en a informé le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui). Alors il est revenu et a pris de la nourriture.
Je l’ai alors attrapé et lui ai dit: Je vais certes t’amener au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
Il m’a dit: Laisse moi, je suis certes pauvre et je dois assumer une famille, je ne reviendrai plus.
Alors je lui ai fait miséricorde et l’ai laissé partir. Au matin, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) m’a dit: « Ô Abou Houreira, qu’à fait ton prisonnier? »
J’ai dit: Ô Messager d’Allah, il s’est plaint de sa grande pauvreté et a dit qu’il a une famille a nourrir, alors je lui ai fait miséricorde et l’ai laissé partir. Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) m’a alors dit: « Il t’a certes menti et il va revenir ».
La troisième fois, il est revenu et a pris de la nourriture. Je l’ai alors attrapé et lui ai dit: Je vais certes t’amener au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), cela fait trois fois que tu me dis que tu ne va pas revenir et tu reviens quand même.
Il a dit: Laisses moi et je vais t’apprendre des paroles par lesquelles Allah va te profiter.
J’ai dit: Quelles sont ces paroles?
Il dit: Lorsque tu te couche dans ton lit récite ayat al koursi ‘Allahou la ilaha illa houwal hayoul qayoum’ jusqu’à la fin. Ainsi il y aura certes en permanence un protecteur d’Allah avec toi et aucun Shaytan ne s’approchera de toi jusqu’au matin.
Alors je l’ai laissé partir et au matin le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) m’a dit: « Qu’à fait ton prisonnier la nuit dernière? »
J’ai dit: Ô Messager d’Allah il a prétendu qu’il allait m’apprendre des paroles qui allaient me profiter si je le laissait partir.
Le Prophète a dit: « Quelles sont ces paroles? »
J’ai dit: Il m’a dit: lorsque tu te couches dans ton lit, récite ayat al koursi du début jusqu’à la fin ‘Allahou la ilaha illa houwal hayoul qayoum’ et il m’a dit: ainsi il y aura certes en permanence un protecteur d’Allah avec toi et aucun Shaytan ne s’approchera de toi jusqu’au matin.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) dit: « Il a certes été véridique avec toi bien qu’il soit un grand menteur, ô Abou Houreira, sais-tu qui te parle depuis trois nuits? »
J’ai dit: Non.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « C’est Shaytan »
(Rapporté par Boukhari dans son sahih n°2311)
Le verset «Ayat Al Koursi» est le verset 255 de la sourate Al Baqara (n°2)
قال : إني محتاج وعلي دين وعيال ولي حاجة شديدة فخليت عنه ، فأصبحت ، فقال النبي : يا أبا هريرة ما فعل أسيرك البارحة ؟ قال : قلت : يا رسول الله شكا حاجة شديدة وعيالا ، فرحمته فخليت سبيله ، قال : أما إنه قد كذبك وسيعود فعرفت أنه سيعود ، لقول رسول الله : أنه سيعود ، فرصدته ، فجاء يحثو من الطعام فأخذته فقلت : لأرفعنك إلى رسول الله ، و هذا آخر ثلاث مرات تزعم أنك لا تعود ، ثم تعود ، قال : دعني أعلمك كلمات ينفعك الله بها قلت : ما هن ؟ قال ، إذا أويت إلى فراشك ، فاقرأ آية الكرسي : الله لا إله إلا هو الحي القيوم حتى تختم الآية ، فإنك لن يزال عليك من الله حافظ ، ولا يقربك شيطان حتى تصبح فخليت سبيله ، فأصبحت ، فقال لي رسول الله : ما فعل أسيرك البارحة ؟ قلت : يا رسول الله زعم أنه يعلمني كلمات ينفعني الله بها ، فخليت سبيله ، قال : ما هي ؟ قلت : قال لي : إذا أويت إلى فراشك فاقرأ آية الكرسي ، من أولها حتى تختم الآية ‘ الله لا إله إلا هو الحي القيوم ‘ و قال لي : لن يزال عليك من الله حافظ ، و لا يقربك شيطان حتى تصبح و كانوا أحرص شيء على الخير فقال النبي : أما إنه قد صدقك و هو كذوب تعلم من تخاطب منذ ثلاث ليال يا أبا هريرة ؟ قلت : لا . قال : ذاك الشيطان
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٣١١)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2320)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۳۲۰ )
Allah va lui dire : N’es-tu pas dans une situation que tu désires ?
Il va dire : Certes si mais j’aime pratiquer la culture de la terre.
Il va alors semer et les graines vont immédiatement pousser, se dresser et être cultivées au point d’être comme des montagnes.
Allah va dire : Ô fils de Adam ! Prends car il n’y a vraiment rien qui te rassasie ! ».
Le bédouin a dit : Par Allah ! Il ne peut s’agir que d’un qouraychi (2) ou d’un ansari (3) car ce sont des gens qui pratiquent la culture de la terre mais nous nous ne sommes pas des cultivateurs.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a rigolé.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2348)
(1) C’est à dire un bédouin.
(2) C’est à dire une personne issue de la tribu de Qouraych dont les origines sont à La Mecque.
(3) C’est à dire un compagnon du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) originaire de Médine.
فقال له : ألستَ فيما شِئتَ ؟
قال : بلى ولكنّي أُحِبُّ أنْ أزْرَعَ
فبَذَرَ فبادَرَ الطَّرْفَ نباتُهُ واسْتِواؤُهُ واستِحْصادُهُ فكانَ أمْثَالَ الجِبالِ فيقول الله : دونكَ يا ابنَ آدمَ ! فإنّه لا يُشْبِعُكَ شيءٌ
فقال الأعرابيُّ : والله لا تجِدُهُ إلا قرشيًّا أو أنصاريًّا فإنّهم أصحابُ زرعٍ وأمّا نحنُ فلسنا بأصحابِ زرعٍ
فضحِكَ النّبي صلَّى اللهُ عليه وسلَّم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٣٤٨)
Az-Zubayr dit: « Par Allah! je crois que le verset suivant a été révélé à ce sujet:
« Non ! … Par ton Seigneur ! Ils ne seront pas croyants aussi longtemps qu’ils ne t’auront demandé de juger de leurs disputes »
(Sourate Les Femmes, An-Nisâ‘, 65 )
فَلاَ وَرَبِّكَ لاَ يُؤْمِنُونَ حَتَّىَ يُحَكِّمُوكَ فِيمَا شَجَرَ بَيْنَهُمْ
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°2359)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۳۵۹)
Alors il a remplit sa chaussure d’eau et l’a attrapée avec sa bouche puis est remonté et a donné à boire au chien. Allah l’a remercié pour cela en lui accordant son pardon »
Ils ont dit: Ô Messager d’Allah! Est-ce que nous avons des récompenses pour les animaux?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Pour toutes les choses vivantes »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2363)
قالوا : يا رسول الله ، وإن لنا في البهائم أجرا ؟
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : في كل كبد رطبة أجر
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٣٦٣)
Quelqu’un lui a dit : Ô Messager d’Allah ! Tu demandes souvent protection contre la dette !
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Certes lorsqu’un homme est endetté il parle et ment et il promet mais ne tient pas ses promesses ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2397)
(*) En phonétique : Allahoumma Inni A’oudhou Bika Minal Ma’tham Wal Maghnam
En arabe : اللَّهُمَّ إِنِّي أَعُوذُ بِكَ مِنَ المَأْثَمِ وَالمَغْرَمِ
فقال له قائل : ما أكثر ما تستعيذ يا رسول الله من المغرم
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : إن الرجل إذا غرم حدث فكذب ووعد فأخلف
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٣٩٧)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2400)
(*) C’est à dire si le débiteur a les moyens de régler sa dette, il lui est obligatoire de rembourser dès la fin du délai initialement prévu entre lui et celui qui lui a prêté.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٤٠٠)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2412)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲٤۱۲)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2431)
(*) Pour comprendre ce hadith, il faut savoir qu’il était interdit au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) d’accepter l’aumône et que ceci était et est toujours interdit aux gens de sa famille.
Ceci fait partie des choses qui leur sont spécifiques.
Ainsi ce hadith montre qu’il est permis à la personne de profiter d’une chose sans grande valeur qu’il trouve dans la rue.
(Bahjatou Nathirin Charh Riyad Salihin vol 1 p 645)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٤٣١)
« Comment as-tu entendu le Messager d’Allah (ﷺ) parler de « Najwa »?
J’ai entendu le Messager d’Allah (ﷺ), répondit ibn ‘Omar, dire ceci:
« Le croyant sera approché de son Seigneur au point où il va le couvrir de son voile. Alors il va lui faire reconnaître ses péchés: Reconnais-tu tel péché? Il va dire: Je reconnais, Seigneur je reconnais. Alors Allah va dire: Je les ai caché dans la vie d’ici-bas et je te les pardonne aujourd’hui puis sont feuillet de bonnes actions sera plié.
Par contre en ce qui concerne les mécréants il sera appelé devant tout le monde: Ceux-là sont ceux qui ont menti sur leur Seigneur. Certes que la malédiction d’Allah soit sur les injustes (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2441)
Ce Hadith fait allusion au verset suivant:
Allah (Exalté soit-il) a dit (dans le sens rapproché du verset):
Et quel pire injuste que celui qui forge un mensonge contre Allah ? Ceux-là seront présentés à leur Seigneur, et les témoins (les anges) diront : «Voilà ceux qui ont menti contre leur Seigneur». Que la malédiction d’Allah (frappe) les injustes.
(Sourate 11 : hud, Verset 18)
وَمَنْ أَظْلَمُ مِمَّنِ افْتَرَى عَلَى اللّهِ كَذِباً أُوْلَـئِكَ يُعْرَضُونَ عَلَى رَبِّهِمْ وَيَقُولُ الأَشْهَادُ هَـؤُلاء الَّذِينَ كَذَبُواْ عَلَى رَبِّهِمْ أَلاَ لَعْنَةُ اللّهِ عَلَى الظَّالِمِينَ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۴۴۱)
« Soutiens ton frère, qu’il soit oppresseur ou opprimé.
– Ô Messager d’Allah (ﷺ)! dirent les présents, certes, nous le soutiendrons opprimé mais comment le soutiendrons-nous oppresseur?
– En l’empêchant d’opprimer. Répondit-il ﷺ »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°2444)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۴۴۴)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2446)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۴۴۶)
« L’injustice est ténèbres le jour de la résurrection ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2447)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٤٤٧)
Ils ont dit: Nous en avons besoin, nous nous asseyons et nous discutons.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Si vous refusez et que vous devez forcément vous y asseoir alors donnez le droit au chemin ».
Ils ont dit: Quel est le droit du chemin ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Baisser le regard, s’abstenir de gêner les autres, rendre le salam, ordonner le bien et interdire le mal ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2465)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٤٦٥)
Les épouses du Messager d’Allah (ﷺ) formaient deux groupes: Un groupe où il y avait ‘Aisha, Hafsa, Safiyya et Sauda et un autre formé par Umm Salama et le reste des épouses du Messager d’Allah (ﷺ).
D’autre part, les Musulmans connaissaient l’amour que le Messager d’Allah (ﷺ) réservait à ‘Âisha.
D’ailleurs c’est pour cela que I’un d’eux attendait le jour de ‘Aïcha (c’est-à-dire il retardait) pour venir offrir son cadeau au Prophète (ﷺ).
Le groupe d’Umm Salama (رضى الله عنها) parla alors à celle-ci et lui dit:
« Adresse-toi au Messager d’Allah (ﷺ) afin
qu’il dise aux gens ceci:
Que celui qui veut offrir un cadeau au Messager d’Allah (ﷺ), qu’il le lui offre dans l’appartement de celle de ses épouses où il se trouvera. »
Effectivement, Umm Salama lui fit part (au Messager d’Allah (ﷺ)) de cela mais il ne lui dit rien. Elles l’interrogèrent et elle leur dit:
« il ne m’a rien dit. »
« Parle-lui de nouveau » lui dirent-elles.
Elle lui parla une fois son jour arrivé mais, de nouveau, il ne lui dit rien que ce soit.
Elles l’interrogèrent et elle leur dit:
« il ne m’a rien dit. »
Parle-lui de nouveau jusqu’à ce qu’il te parle.
Une fois son jour arrivé, elle lui parla de nouveau sur le sujet.
Alors il lui dit: « Ne me lèse pas au sujet de ‘Aïcha »
car à part ‘Aïcha, la Révélation ne m’est jamais venue en étant dans le lit d’une femme, (c’est a dire sur aucun des lits de ses épouses, hormis celle d’Aïcha.)
Je me repents devant Allah de ce que je t’ai lésé, dit ‘ Umm Salama.”
« Ensuite, Les épouses (le groupe d’Umm Salama) du Prophète (ﷺ) envoyèrent sa fille Fatima auprès de lui. Elle demanda l’autorisation d’entrer alors qu’il était dans ma couverture. Il l’autorisa à entrer.
Elle dit: «O Messager d’Allah! Tes épouses m’ont déléguée pour réclamer le même traitement que celui que tu réserves à la fille d’Abou Bakr. Le Messager d’Allah (ﷺ) lui dit:
-«Ô Ma fille! N’aimes-tu pas ce que j’aime?»
-«Si.»
-«Alors, aime celle-ci (Aicha)!»
Après avoir entendu les propos de son père, Fatima retourna auprès des épouses du Prophète (ﷺ) et leur communiqua sa réponse.
Elles lui dirent: « Retourne le voir! » Mais Fâtima refusa.
Elles envoyèrent alors Zaynab bint Jahsh qui alla le voir
et lui parla et a employé des mots durs, disant: « Tes épouses, lui dit-elle, te conjure par Allah d’être équitable au sujet de la fille d’Ibn Abu Quhâfa. » Elle éleva sa voix et employé des mots durs sur ‘Aisha qui était alors assise. Le Messager d’Allah (ﷺ) regardait si ‘Aicha allait répondre ou non. Effectivement celle-ci se mit à parler et à répliquer à Zaynab jusqu’a ce qu ‘ elle l’eût poussée à se taire. Le Prophète (ﷺ) regarda alors ‘Âicha et dit:
« C’est la fille d ‘Abu Bakr! »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°2581)
An-Nawawi dit:« La référence porte sur sa bonne compréhension des choses et ses vues justes.» Extrait de charh an-Nawawi sur Mouslim (15/207). Elle ne riposta contre sa sœur (coépouse) qu’après avoir su que cela ne susciterait pas la colère du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui). Du moment que ce fut Zaynab (P.A.a) qui attaqua la première, la permission donnée à Aicha par le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) pour riposter était conforme au traitement équitable des épouses. Si le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) lui privait du droit de riposter , le contradicteur ignorant dirait que ce n’est pas équitable. Pourquoi ne pas lui permettre de riposter?
An-Nawawi (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit:« Le hadith indique qu’elle (Aicha) se fit justice Puisqu’on ne le lui a pas interdit.» Extrait de charh an-Nawawi sur Mouslim (15/207).
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۵۸۱)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « À celui d’entre eux dont la porte est la plus proche de toi ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2595)
(1) C’est à dire : si je veux faire un cadeau à un des voisins, au quel des deux dois-je faire ce cadeau ?
L’imam Boukhari (mort en 256 du calendrier hégirien) a classé ce hadith dans son Sahih dans le chapitre : -Par qui faut-il commencer lorsque l’on fait un cadeau ?-.
قال رسول الله صلّى الله عليه سلّم : إلى أقربِهما منكِ بابًا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٥٩٥)
On a apporté cette femme et quelqu’un a dit: Ne devons-nous pas la tuer?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut) a dit: « Non ».
Anas (qu’Allah l’agrée) a dit: « J’ai continué à voir l’effet du poison sur le palais de la bouche du messager d’Allah (ﷺ)».
(Rapporté par Boukhari das son Sahih n°2617)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٦١٧)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2622)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٦٢٢)
Certes nous vous jugeons maintenant par ce qui nous apparaît de vos actes.
Celui qui nous montre du bien nous lui faisons confiance, nous le rapprochons et ce qu’il y a dans son for intérieur ne nous concerne pas. C’est Allah qui le jugera sur son for intérieur.
Par contre celui qui nous montre du mal, nous ne lui faisons pas confiance, nous ne le rendons pas véridique même s’il dit que son for intérieur est bon ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2641)
فمن أظهر لنا خيرا أمناه وقربناه وليس إلينا من سريرته شيء الله يحاسبه في سريرته
ومن أظهر لنا سوءا لم نأمنه ولم نصدقه وإن قال : إن سريرته حسنة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٦٤١)
Je me suis assis auprès de ‘Omar (qu’Allah l’agrée) et un convoi funéraire est passé.
Les gens ont fait les éloges du défunt alors ‘Omar (qu’Allah l’agrée) a dit : Il est obligatoire.
Puis un autre convoi funéraire est passé et les gens ont fait les éloges du défunt alors ‘Omar (qu’Allah l’agrée) a dit : Il est obligatoire.
Enfin un troisième convoi funéraire est passé, les gens ont parlé en mal du défunt alors ‘Omar (qu’Allah l’agrée) a dit : Il est obligatoire.
J’ai dit : Qu’est ce qui est obligatoire ô chef des croyants ?
‘Omar (qu’Allah l’agrée) a dit : J’ai dit comme a dit le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) : « Tout musulman en faveur de qui quatre personnes témoignent en bien Allah le fait rentrer dans le paradis ».
Nous avons dit : Et trois ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Et trois ».
Nous avons dit : Et deux ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Et deux ». (*)
Puis nous ne l’avons pas interrogé sur une seule personne.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2643)
(*) C’est à dire que ce bienfait est atteint par la personne même s’il n’y a que trois personnes ou deux qui disent du bien de lui et témoignent en sa faveur.
De plus, la chose est la même si les gens parlent en mal de cette personne.
S’ils témoignent du fait qu’elle était mauvaise alors c’est le feu qui lui est obligatoire.
Voir le lien suivant : Vous êtes les témoins d’Allah sur la Terre
ثم مر بأخرى فأثني خيرا فقال : وجبت
ثم مر بالثالثة فأثني شرا فقال : وجبت
فقلت : ما وجبت يا أمير المؤمنين ؟
قال : قلت كما قال النبي صلى الله عليه وسلم : أيما مسلم شهد له أربعة بخير أدخله الله الجنة
قلنا : وثلاثة ؟
قال النبي صلى الله عليه وسلم : وثلاثة
قلنا : واثنان ؟
قال النبي صلى الله عليه وسلم : واثنان
ثم لم نسأله عن الواحد
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٦٤٣)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2652)
(*) L’imam Ibn Qayim (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit : « Dans ce hadith, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a informé que sa génération est, de manière globale et générale, la meilleure des générations et ceci implique de faire passer en premier les gens de cette génération concernant tout acte de bien.
S’il était possible qu’un homme parmi eux se trompe sur un jugement et qu’aucune des autres personnes de sa génération ne donne l’avis juridique juste puis que ce soit ceux qui sont venus après eux qui donnent l’avis juste, dans ce cas, les gens de la génération du Prophète (qu’Allah les agrée tous) seraient dans l’erreur et l’avis juste serait seulement présent chez ceux qui sont venus après eux.
Or cela signifierait que la génération suivante est meilleure que la génération du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) sur ce point (*)
(.)
Il est connu que le mérite de la science et de la connaissance de la vérité est le plus grand et noble de tous les mérites.
Gloire à Allah ! Quel plus grand rabaissement que le fait de penser que Abou Bakr As Siddiq, ‘Omar, ‘Othman, ‘Ali, Ibn Mas’oud, Salman Al Farisi, ‘Oubada Ibn Samit ou autre parmi les compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous) aient informé que le jugement d’Allah est telle ou telle chose sur de nombreuses questions en se trompant, et que dans leur génération strictement personne n’ait donné le jugement juste à propos de cette question jusqu’à ce que ce soit ceux qui sont venus après eux qui ont connu le jugement d’Allah qu’eux ignoraient ?
Gloire à Allah ! Ceci est vraiment une énorme calomnie ! ».
(I’lam Al Mouwaqi’in vol 5 p 574)
(*) C’est-à-dire que cela est en contradiction avec le hadith du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٥٦٢ ومسلم في صحيحه رقم ٢٥٣٣)
Puis il a dit: « Celui d’entre vous qui fait les éloges de son frère, qu’il dise: -Je pense qu’untel est comme cela, c’est Allah qui est son juge et je ne fait les éloges de personne auprès d’Allah. Je pense qu’il est comme cela et comme cela- s’il sait cela de son frère ».(*)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2662)
(*) Le fait de garder une certaine réserve lorsque l’on fait les éloges de quelqu’un
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٦٦٢)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2736)
Cheikh Otheimine a dit:
« Le sens de cela est tout d’abord que la personne doit connaître ces noms.
Deuxièmement, la personne doit comprendre le sens de ces noms.
Troisièmement, la personne doit adorer Allah avec ce qu’entraîne ces noms et ceci comprend deux points:
– Le fait d’invoquer Allah par ces noms car Allah a dit dans la sourate Al A’raf n°7 verset 180: « C’est à Allah qu’appartiennent les plus beaux noms, invoquez-le par ces noms ».
(سورة الأعراف ١٨٠)
C’est à dire que la personne va prendre les noms d’Allah comme moyen menant vers la chose demandée, c’est à dire qu’il va choisir le nom qui correspond à la chose qu’il va demander.
Par exemple lorsqu’il va demander le pardon de ses péchés il va dire: Ô Toi Le Pardonneur, pardonne moi.
Et il ne convient pas de dire: Ô Toi Le Dur en châtiment, pardonne moi car ceci ressemble à de la moquerie.
Que tu pratiques dans tes adorations ce qu’entraînent ces noms, par exemple ce qu’entraîne le nom -Le Miséricordieux- الرحيم est la miséricorde. Ainsi la personne va pratiquer les bonnes actions qui lui permettront d’obtenir la miséricorde d’Allah.
Ceci est le sens du dénombrement des noms d’Allah ».
(Fatawa Al ‘Aqida vol 1 p 221)
Remarque n°1:
Ce hadith n’est pas une preuve qu’Allah n’a que 99 noms, en effet les noms d’Allah qui sont mentionnés dans le Coran et dans la Sounna authentique sont plus nombreux que cela.
L’imam Nawawi a dit: « Les savants sont en consensus sur le fait que ce hadith ne montre pas une limite. Son sens n’est pas qu’Allah n’a pas d’autres noms que ces 99, il signifie que celui qui dénombre ces 99 noms entre dans le paradis ».
(Charh Sahih Mouslim)
De plus il est authentifié du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qu’Allah a des Noms qu’il n’a enseigné à personne.
(Voir Hadith Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Silsila Sahiha n°199)
Remarque n°2: :
Il est rapporté une liste des noms dans certaines versions du hadith des 99 noms (Sounan Tirmidhi n°3507, Sounan Ibn Maja n°3861) mais ces versions ne sont pas authentiques.
L’imam Ibn Hazm a dit: « Les ahadiths qui sont rapportés dans lesquels les noms sont mentionnés sont tous faibles, il n’y a absolument rien d’authentique ».
(Fath Al Bari 11/217)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٧٣٦)
Il a dit : « Non ».
J’ai dit : Comment a t-il alors prescrit le testament aux musulmans ?
Il a dit : « Son testament est le Livre d’Allah (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2740)
(1) Le testament (wasiya en arabe) est le fait de donner au moment de la mort une partie de ses biens dans la limite du tiers de ce que l’on possède.
(2) Dans ce texte, le sens voulu par le testament est le fait de préserver le Coran au sens propre comme au sens figuré.
C’est à dire qu’au sens propre, on doit faire attention à lui, le protéger…
Et au sens figuré que l’on doit mettre ses ordres en pratique, s’écarter de ses interdits, le lire de manière régulière, l’apprendre, l’enseigner…
(Fath Al Bari de l’imam Ibn Hajar 9/67)
فقال : لا
فقلت : كيف كتب على الناس الوصية ؟
قال عبدالله بن أبي أوفى رضي الله عنهما : أوصى بكتاب الله
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٧٤٠ و مسلم في صحيحه رقم ١٦٣٤)
« Le Prophète (ﷺ) détestait mourrir à la terre de laquelle il avait émigré, il vint me visiter alors que j’étais malade à La Mecque.
Il (ﷺ) dit: « Qu’Allah t’accorde sa Miséricorde à ibn ‘Afrâ!. »
J’ai dit au Prophète (ﷺ): Est-ce que je peux faire une wasiya (*) de tout mon argent ?
Le Prophète (ﷺ) a dit: « Non ».
J’ai dit: De la moitié alors ?
Le Prophète (ﷺ) a dit: « Non ».
J’ai dit: Le tiers ?
Le Prophète (ﷺ) a dit: « Alors le tiers et le tiers c’est beaucoup. Que tu laisses tes héritiers riches vaut mieux que tu les laisses pauvres et réduits à tendre la main aux gens…».
[Et sache] que toute dépense faite par toi est une aumône, même la bouchée que tu portes à la bouche de ton épouse… Et puisse Allah t’accorder une longue vie! alors des gens tireront bénéfice de ton existence et d’autres subiront dommage.».
« A cette époque, Sa’id n’avait qu’une fllle.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2742)
(*) C’est à dire que le musulman peut écrire un testament (wasiya) pour que au moment de sa mort une partie de ses biens soit donnée pour les actes de piété (aumône, construction de mosquées…).
Par contre ceci ne peut pas excéder le tiers de la totalité de ses biens.
Également le testament (wasiya) ne peut pas être en faveur d’une ou plusieurs personnes ayant un droit dans l’héritage.
قَالَ جَاءَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم يَعُودُنِي وَأَنَا بِمَكَّةَ، وَهْوَ يَكْرَهُ أَنْ يَمُوتَ بِالأَرْضِ الَّتِي هَاجَرَ مِنْهَا قَالَ
« يَرْحَمُ اللَّهُ ابْنَ عَفْرَاءَ ».
قلت : يا رسول الله ! أُوصي بمالي كلّه ؟
قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : لا
قلت : فالشطر ؟
قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : لا
قلت : الثُلُث ؟
قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : فالثلث والثلث كثير إنّك إن تدع ورثتك أغنياء خير من أن تدعهم عالة يتكفّفون الناس في أيديهم
وَإِنَّكَ مَهْمَا أَنْفَقْتَ مِنْ نَفَقَةٍ فَإِنَّهَا صَدَقَةٌ، حَتَّى اللُّقْمَةُ الَّتِي تَرْفَعُهَا إِلَى فِي امْرَأَتِكَ، وَعَسَى اللَّهُ أَنْ يَرْفَعَكَ فَيَنْتَفِعَ بِكَ نَاسٌ وَيُضَرَّ بِكَ آخَرُونَ ». وَلَمْ يَكُنْ لَهُ يَوْمَئِذٍ إِلاَّ ابْنَةٌ.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٧٤٢)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°2790)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۷۹۰)
Selon lequel Umm Rabi’ bint al-Baraa, mère de Harithata ibn Suraqua, se présenta au Prophète (ﷺ) et lui dit :
– Ô Prophète ! parle-nous de Harithata (celui-ci avait été tué par une flèche au cours de la bataille de Badr) : s’il est au paradis, je resterai patiente. Dans le cas contraire, je redoublerai d’efforts pour le pleurer !
– Umm Harithata ! Il existe des paradis – (de nombreux paradis selon une version) – et ton fils est logé au firdaws supérieur (L’endroit le plus élevé du Paradis) »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°2809)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۸۰۹)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2828)
(1) C’est à dire car il participait aux expéditions militaires durant lesquels la personne a besoin de toutes ses forces.
(2) C’est à dire durant le jour du ‘Id Al Fitr et le jour du ‘Id Al Adha et les trois jours du Tachriq qui suivent ce jour de ‘Id.
Le sens est qu’après la mort du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), Abou Talha (qu’Allah l’agrée) multipliait les jours de jeûne surérogatoires.
فلما قبض النبي صلى الله عليه وسلم لم أره مفطرا إلا يوم فطر أو أضحى
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٨٢٨)
– celui qui meurt de la peste
– celui qui meurt d’une maladie du ventre
– celui qui meurt noyé
– celui qui meurt sous les décombres
– celui qui meurt martyr dans le sentier d’Allah ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2829)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٨٢٩)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2830)
(*) Et c’est un châtiment pour les mécréants, voir Hadith ci-dessous
D’après Abou ‘Asib (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Le ta’oun est un martyr pour ma communauté et une miséricorde pour eux et il est un châtiment pour les mécréants ».
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°60)
Remarque n°1 : Le martyr du ta’oun obtient la même récompense que le martyr dans la bataille.
Les textes montrent qu’il y a deux types de martyrs :
– les martyrs qui sont morts durant la bataille
– les autres types de martyrs comme par exemple la personne qui meurt noyée, la personne qui meurt sous les décombres, le personne qui est tuée alors qu’elle défendait sa famille ou ses biens…
Les martyrs qui sont morts dans le combat dans le sentier d’Allah sont ceux qui obtiennent la plus grande récompense.
Les autres types de martyrs sont nommés -martyr- dans le sens où ils ont une récompense et un mérite partculiers mais ils ne sont pas au niveau du martyr mort durant la bataille.
(Voir Fath Al Bari 6/44 de l’imam Ibn Hajar ; Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 6 p 73)
Par contre, par miséricorde d’Allah, le martyr qui meurt du ta’oun obtient la même récompense que le martyr mort durant le combat dans le sentier d’Allah.
(Voir Badhl Al Ma’oun Fi Fadl At Ta’oun de l’imam Ibn Hajar p 196)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٨٣٠)
Lorsqu’il a vu leur état de fatigue et de faim, il a dit : « Ô Allah ! Certes la vraie vie est la vie celle de l’au-delà/ Pardonne aux ansars et aux mouhajira ».
Et ils ont dit pour lui répondre : Nous sommes ceux qui ont prêté serment d’allégeance à Mouhammed / À propos du combat tant que nous serons vivants (4).(*)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2834)
(1) Durant la cinquième année après l’émigration du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a Médine, les différentes factions des mécréants ont fait le siège de Médine et les musulmans avaient protégé la ville en creusant un fossé.
C’est pour cela que cette bataille s’appelle la bataille du fossé / Al Khandaq.
(2) Ce sont les compagnons du Prophète qui ont émigré vers Médine.
(3) Ce sont les compagnons du Prophète qui étaient originaires de Médine.
(4) En français, cela ne ressort pas mais en arabe toutes ces phrases riment.
(*) Texte sur la musique sans instruments, et les chants qui sont permis
فقالوا مجيبين له : نحن الذين بايعوا محمدا / على الجهاد ما بقينا أبدا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٨٣٤)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2839)
(*) Et dans certaines versions de ce hadith, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « … nous n’avons pas emprunté un chemin ni traversé une vallée sans qu’ils ne soient vos associés dans la récompense ».
(Voir Fath Al Bari 6/47)
Cheikh Souleyman Ruheili a dit : « Les savants ont tiré de ce hadith que lorsque le croyant a la ferme intention et la volonté sincère d’accomplir un acte de bien mais une chose vient l’empêcher de le faire alors il lui est inscrit la récompense de l’acte qu’il a eu l’intention de faire… ».
(Al Taqrib Li Hikam Wa Ahkam Sahih Taghrib Wa Tarhib, Kitab Al Ikhlas p 94)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٨٣٩)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2840)
(*) C’est à dire de la distance que l’on parcoure en 70 ans.
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1153
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٨٤٠)
Un bédouin est venue sur une jeune chamelle et l’a battu.
Ceci a peiné les compagnons au point où le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) le remarqua et il a dit alors : « C’est un devoir pour Allah de ne pas élever une chose dans la vie d’ici-bas sans qu’Il ne la rabaisse (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2872)
(*) Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a ainsi enseigné à ses compagnons le fait de ne pas s’accorcher aux biens de la vie d’ici-bas car chaque chose de la vie d’ici-bas qui est élevée, Allah la rabaisse ensuite.
(Voir Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 6 p 118/119)
فجاء أعرابي على قعود فسبقها فشق ذلك على المسلمين حتى عرفه فقال : حق على الله أن لا يرتفع شيء من الدنيا إلا وضعه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٨٧٢)
La marche que le serviteur [d’Allah] fait matin ou soir, pour la cause d’Allah, vaut mieux que le bas monde et ce qu’il contient ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2892)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٨٩٢)
« Le Messager d’Allah (ﷺ) mourut alors que sa cuirasse était en gage chez un Juif pour trente sâ ‘ d’orge.»
Ya ‘ lâ dit: Al’ A’ mach nous a rapporté: « C’était une cotte de mailles de fer. »
Mu ‘allâ dit: ‘Abd-al-Wâhid nous a rapporté directement d ‘Al’ A ‘mach: « Il avait mis en gage, chez [le Juif], une cuirasse en fer.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2916)
(*) Ainsi l’achat et la vente sont permis avec les gens du Livre.
وَقَالَ يَعْلَى حَدَّثَنَا الأَعْمَشُ دِرْعٌ مِنْ حَدِيدٍ.
وَقَالَ مُعَلًّى حَدَّثَنَا عَبْدُ الْوَاحِدِ حَدَّثَنَا الأَعْمَشُ وَقَالَ رَهَنَهُ دِرْعًا مِنْ حَدِيدٍ.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۹۱۶)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°2924)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۹۲۴)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2931)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۹۳۱)
Le Prophète (ﷺ) arriva à Khaybar au matin, tandis que les gens sortaient en train de porter leurs pelles sur leurs épaules.
En voyant Ie Prophète, ils se dirent [en criant]: « Voici Muhammad et [son] armée!… Muhammad et [son] armée!… » avant de se réfugier à l’intérieur du fort.
Quant au Prophète (ﷺ) il leva les mains et dit:
« Allahu Akbar, Khaibar est vaincue.
Quand nous nous abattons sur l’aire d’une peuplade,
mauvais matin serait-ce pour ceux à qui aura été donnée l’alarme! »
Puis, nous capturâmes des ânes et nous en fîmes cuire la viande.
Mais le héraut du Prophète (ﷺ) vint crier:
« Allah et son Messager vous défendent [de manger de] la viande d’âne. » Sur ce, on renversa les marmites.»
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°2991)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۹۹۱)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3004)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°2549
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٠٠٤)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3015)
Rapporté Mouslim dans son Sahih n°1744
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٠١٥)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3046)
(*) C’est-à-dire : – Libérez le prisonnier musulman qui est détenu par les non-musulmans ou le prisonnier qui est détenu injustement – .
(‘Awn Al Ma’boud Bi Charh Sounan Abi Daoud, hadith n°3105)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٠٤٦)
Lorsqu‘ils se rendirent à Médine, sur l’ordre de Yazid ibn Mu‘ awiya, après que fut tué Husayn ben ‘Ali, (رضي الله عنه),
Miswar ibn Makhrama, qui lui dit: “As-tu une affaire pour laquelle tu veux m’ordonner? » « « Non », lui répondis-je, dit ‘ Ali. « Veux-tu, reprit al-Miswar, me remettre l’épée du Messager d’Allah (ﷺ)?
Je crains que ces gens-là ne te contraignent à la leur donner par Allah ! Si tu me la remets, on n’arrivera à me l’arracher que « jusqu’à ce que mort s’en suive »
Ali ibn Abi Talib -qu’Allah l’agrée-
avait demandé en mariage la fille d’Abi Jahl, alors qu’il était marié avec Fatima -qu’Allah l’agrée-
, j’ai alors entendu le Messager d’Allah -(ﷺ)
s’adressait aux gens à ce sujet alors qu’il était sur le minbar (la chair), j’étais à cette époque déjà pubère, et il dit ceci :
« Fatima est de moi et je crains pour elle que cela ne crée une fitna pour sa religion. »
Puis il fit allusion à un gendre qu’il avait des Banni ‘Abd ach-Chams et venta les mérites de cette liaison, et il dit : « Il me parla, et était véridique, il me fit des promesses et les tint, et je n’interdis pas le permis (le Halal) et je n’autorise pas l’interdit (le Haram), mais par Allah ! La fille du Messager d’Allah (ﷺ) ne cohabitera jamais avec la fille de l’ennemi d’Allah. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3110)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۱۱۰)
(L‘allié des béni ‘Amir ibn Lu’ay, et l’un de ceux qui avaient participé à [la bataille de] Badr) lui avait dit ceci: Le Messager d’Allah (ﷺ), qui avait auparavant conclu une paix avec les habitants du Bahrayn et leur avait désigné comme gouverneur al‘Alâ’ ibn al-Hadramy, envoya Abu ‘Ubayda ibn al-Jarrâh pour la collecte du tribut (la Jizya).
En effet, ce dernier revint du Bahrayn avec quelques biens. Les Ansâr, qui entendirent parler de l’arrivée d‘Abu ‘Ubayda, vinrent faire la prière du subh avec le Prophète (ﷺ).
Celui-ci, après leur avoir fait la prière du fajr, quitta sa place; et eux de lui faire allusion [de la raison de leur venue]. Le Messager d’Allah (ﷺ) sourie et dit: « Il me semble que vous avez entendu qu‘Abu ‘Ubayda vient d’apporter quelque chose… »
Oui, Messager d’Allah (ﷺ)! reconnurent-ils.
Le Messager d’Allah (ﷺ) dit: « Réjouissez-vous et attendez-vous à avoir ce qui fera votre joie…
Je jure par Allah que ce n’est pas la pauvreté que je crains pour vous !
Je crains plutôt pour vous que la vie d’ici-bas ne soit étendue pour vous comme elle l’a été pour ceux qui sont venus avant vous, que vous vous concurrenciez la concernant comme ils se sont concurrencés et qu’alors elle vous fasse périr comme elle les a fait périr ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3158)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣١٥٨)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3166)
(1) Mu’âhid [= un non musulman résident de l’Etat musulman, ou un résident d’un Etat non musulman étant en paix avec les musulmans]
(2) C’est à dire de la distance que l’on parcoure en voyageant 40 ans,
Ce Hadith montre La gravité de tuer la personne avec qui les musulmans ont un pacte.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣١٦٦)
« Lorsque Khaïbar fut conquit, on offrit au Prophète ﷺ comme présent une brebis rôtie (Par un Juif), mais dont la chair contenait du poison :
-Réunissez-moi tous les Juifs présents, ordonna le Prophète ﷺ.
Quand ceux-ci furent rassemblés,
il leur dit : – Je vais vous interroger sur quelque chose, m’y répondrez-vous honnêtement ? – Oui, assurèrent-ils. – Qui est votre père ? –Un tel. – Vous avez menti, votre père est tel autre. – C’est exact, reconnurent les Juifs. Le Prophète ﷺ reprit : – Je vais vous poser une autre question, seriez-vous sincères (cette fois) ? – Oui, Ô Abou El Qasim (surnom du Prophète ﷺ), affirmèrent-ils, d’ailleurs si nous mentons, tu t’en apercevrais comme tu l’as fait pour le nom de notre père. – Quels sont les gens destinés à l’enfer ? – Nous séjournerons un certain temps, dirent-ils, puis vous (les Musulmans) viendrez prendre notre place. – Suffit ! par Allah, nous ne prendrons jamais votre place ! s’exclama le Prophète ﷺ, qui ajouta : – Si je vous pose une autre question, me répondrez-vous par la vérité ? – Oui, Ô Abou El Qasim, dit-ils. – Avez-vous introduit du poison dans (la chair de) cette brebis ? – Oui, avouèrent-ils. – Qu’est-ce qui vous a poussé (à agir de la sorte) ? – Nous avons pensé que si tu étais un charlatan, nous nous serions débarrassés de toi et si tu étais véritablement un Prophète ﷺ, cela ne t’aurait causé aucun mal. »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°3169)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۱۶۹)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°3175)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۱۷۵)
Donc, si vous les voyez, faites la prière (de L’éclipse) »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3204)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۲۰۴)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3211)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٢١١)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3220)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°2308
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٢٢٠ )
« Lorsque l’imam dit: -samia Allah liman hamidah- alors dites: -rabana wa lakal hamd- car certes celui dont la parole coïncide avec celle des anges il lui est pardonné ses péchés précédents ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3228)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٢٢٨ )
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « J’ai certes rencontré de la part de ton peuple (2) ce que j’ai rencontré et la chose la plus dure que j’ai rencontré avec eux était le jour de la ‘Aqaba (3) lorsque je me suis présenté à Ibn ‘Abd Al Yalil Ibn ‘Abd Al Koulal et il ne m’a pas répondu pour ce que je souhaitais. (4)
Alors je suis reparti attristé et je n’ai pensé qu’à cela jusqu’à ce que je sois à Qarn Al Tha’alib. (5)
J’ai levé ma tête et il y a avait un nuage qui m’avait fait de l’ombre. J’ai regardé et il y avait Djibril (6) qui m’a appelé.
Il a dit: Certes Allah a entendu ce que ton peuple t’a dit et ce qu’ils t’ont répondu. Certes Allah t’a envoyé l’ange des montagnes afin que tu lui ordonnes ce que tu veux les concernant.
L’ange des montagnes m’a appelé. Il m’a passé le salam puis a dit: Ô Muhammed! Certes Allah a entendu ce que ton peuple t’a dit.
Je suis l’ange des montagnes et certes Allah m’a envoyé auprès de toi afin que tu me donnes ton ordre. Que veux-tu? Si tu veux je renverse sur eux les deux montagnes. (7)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « J’espère plutôt qu’Allah va faire sortir dans leurs progénitures des gens qui vont adorer Allah seul sans rien Lui associer ». (8)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3231)
(1) Ouhoud est le nom d’une montagne proche de Médine et auprès de laquelle il y a eu une grande bataille entre les musulmans et les associateurs durant la troisième année après l’émigration du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) de La Mecque vers Médine.
Les musulmans ont subit de lourdes pertes ce jour-là et le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a été blessé.
(2) C’est-à-dire les gens de la tribu de Qouraych.
(3) La ‘Aqaba est la stèle que les pèlerins lapident durant le pèlerinage et qui se trouve à Mina.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) allait voir les tribus arabes et leurs chefs afin de leur présenter l’Islam lorsqu’ils se trouvaient à Mina.
Il est donc allé voir le chef de cette tribu qui venait de la ville de Ta’if.
(4) C’est-à-dire qu’ils ont tous démenti le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), ont refusé l’Islam et ont voulu continuer à pratiquer l’association à Allah.
Ils l’ont insulté et se sont moqués de lui et les faibles d’esprit de La Mecque lui ont jeté des pierres.
(Charh Sahih Mouslim de Cheikh Al Etiopi vol 31 p 337)
(5) C’est le nom d’un endroit éloigné de La Mecque.
Le sens est que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est parti tellement attristé et préoccupé qu’il a marché jusqu’à cet endroit éloigné sans s’en rendre compte.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 6 p 615)
(6) C’est l’ange qui transmettait la révélation au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(7) C’est-à-dire : – Je les fais tous périr en les écrasant entre ces deux montagnes – .
(8) C’est-à-dire que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) n’a pas voulu qu’ils soient châtiés en espérant que, dans leur descendance, il y ait des gens qui entrent dans l’Islam.
Ceci nous montre la grande patience du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) face aux épreuves que lui ont fait vivre les associateurs.
Et cela nous montre également le fait que l’objectif de l’Islam n’est pas de tuer les gens qui ne sont pas musulmans mais plutôt que, dans leur propre intérêt, ils deviennent musulmans.
قال النبي صلى الله عليه وسلم : لقد لقيت من قومك ما لقيت وكان أشد ما لقيت منهم يوم العقبة إذ عرضت نفسي على ابن عبد ياليل بن عبد كلال فلم يجبني إلى ما أردت
فانطلقت وأنا مهموم على وجهي فلم أستفق إلا وأنا بقرن الثعالب فرفعت رأسي فإذا أنا بسحابة قد أظلتني
فنظرت فإذا فيها جبريل فناداني فقال : إن الله قد سمع قول قومك لك وما ردوا عليك وقد بعث الله إليك ملك الجبال لتأمره بما شئت فيهم
فناداني ملك الجبال فسلم علي ثم قال : يا محمد ! إن الله قد سمع قول قومك لك وأنا ملك الجبال وقد بعثني ربك إليك لتأمرني بأمرك فما شئت ؟ إن شئت أن أطبق عليهم الأخشبين
فقال النبي صلى الله عليه وسلم : بل أرجو أن يخرج الله من أصلابهم من يعبد الله وحده لا يشرك به شيئا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٢٣١)
D’après `Abdallah ibn `Omar (رضى الله عنهما):
Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit: « Lorsque l’un de vous meurt, la place qu’il occupera (dans l’au-delà) lui sera montrée matin et soir, S’il est parmi les gens du paradis, (il verra) sa place au Paradis. S’il est du nombre des gens de l’enfer, (il verra) son emplacement en enfer. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3240)
(رواه البخاري في صحيحه رقم٣٢٤٠)
« J’ai regardé dans le paradis et j’ai vu que la plupart de ses habitants sont des pauvres et j’ai regardé dans le feu et j’ai vu que la plupart de ses habitants sont des femmes ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3241)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٢٤١)
« Certes le premier groupe qui va rentrer dans le paradis sera à l’image de la lune la nuit où elle est pleine.
Ils ne cracheront pas, n’urineront pas, ne se moucheront pas ne feront pas leurs besoins. Leurs vases seront en or, leurs peignes seront en or et d’argent, leur encensoir est de bois, leurs transpiration sera du musc ».
« Chacun d’entre eux aura deux épouses, elles seront tellement belles que l’on peut voir la moelle de leur jambes à travers la chair. Il n’y aura pas de divergences ni de haine entre eux, ils seront comme le coeur d’un seul homme. Ils feront les louanges d’Allah le matin et le soir ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3245)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۲۴۵)
« Il y a certes dans le paradis un arbre si grand que si un cavalier avançait dans son ombre durant 100 ans il ne l’aurait pas traversé ; si vous voulez lisez: -Dans une ombre étendue, une eau qui coule- [Sourate Al Waqi’a n°56 verset 30/31] ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3251)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٢٥١)
Ils ont dit: Ô Messager d’Allah! Ceux-ci sont les degrés des prophètes, personne d’autre qu’eux ne peut les atteindre ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes si, par Celui qui détient mon âme dans Sa main! Ce sont des hommes qui ont cru en Allah et ont rendu les prophètes véridiques ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3256)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°2831
قالوا : يا رسول الله ! تلك منازل الأنبياء لا يبلغها غيرهم ؟
قال النبي صلى الله عليه وسلم : بلى والذي نفسي بيده رجال آمنوا بالله وصدقوا المرسلين
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٢٥٦)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3257)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1152
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٢٥٧)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3258)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°616
(*) Il est préférable de retarder la prière du dohr du début de son temps lorsqu’il fait très chaud et d’attendre qu’il fasse plus frais
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٢٥٨)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3259)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°615
L’imam Nawawi (mort en 676) dans Charh Sahih Mouslim 1 p 450 : « Sache que le fait de retarder la prière jusqu’au moment de la fraicheur est légiféré pour la prière du dohr et n’est pas légiféré pour la prière du ‘asr pour l’ensemble des savants sauf Ach’hath Al Maliki; et cela n’est pas légiféré pour la prière du vendredi pour la majorité des savants »
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٢٥٩)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3260)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٢٦٠)
« Votre feu est une partie des 70 parties du feu de l’enfer ».
Quelqu’un a dit: Ô Messager d’Allah! Elle aurait suffit !
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il lui est supérieur de 69 parties, chacune de ces parties étant équivalent à sa chaleur ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3265)
قيل : يا رسول الله ، إن كانت لكافية !
قال : فضلت عليهن بتسعة وستين جزأ كلهن مثل حرها
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٢٦٥)
et ce jusqu’au jour où il prie, puis prie encore [Allah]. Après quoi, il me dit: « Sais-tu que Allah vient d’exaucer [mes prières] en me montrant en quoi réside ma guérison?
Deux hommes (2) sont venus vers moi; l’un s’est assis à ma tête, et l’autre à mes pieds.
Et l’un de dire: Quel est le mal de [cet] homme? Il est ensorcelé. Qui l’a ensorceler? Labîd ben al-A’sam (3).
Avec quoi? Avec un peigne, quelques cheveux et des spaths de palmier mâle.
Où sont-ils. Dans le puits de Dharwân. Sur ce, le Prophète (ﷺ) se dirigea vers l’endroit; puis, à son retour, il dit à ‘A’icha: « Ses palmiers paraissent être des têtes de chayâtîn.
N’as-tu pas retiré [le contenu des spathes]? lui demandai-je. Non; Allah m’a guéri et je crains que cela ne cause quelque mal aux gens. Enfin, on comble le puits.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3268)
1) Plusieurs sens sont donnés à cette expression. De toute façon, la sorcellerie dont il est question n’affecte en rien ses facultés mentales; plusieurs textes confirment qu’il était conscient de ce qu’il lui arrivait; « au point où il désavouait sa vue », affirme l’un de ces textes. D’ailleurs, à la fin de ce hadîth on trouve ce passage: « Allah m’a guéri », ce qui prouve, explique ibn al-Qassâr, qu’il s‘agissait d’une maladie physique. De plus, ce sens est étayé par les traditions rapportées par al-Bayhaqy, dans ad-Dalâ’il (Le Prophète marchait et ne savait pas [la cause] de sa souffrance) et par ibn Sa‘d, dans at-Tabaqât (Le Prophète tomba malade et s’abstint des femmes, du manger et du boire. Deux anges descendirent alors…).
(2) Il s‘agit en réalité de deux anges sous une forme humaine.
(3) C’était un Juif.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۲۶۸)
Puis lorsqu’un moment de la soirée est passé alors laissez les.
Et ferme ta porte et mentionne le nom d’Allah (2), éteint ta lampe et mentionne le nom d’Allah, ferme ta gourde et mentionne le nom d’Allah et couvre ton récipient ne serait-ce qu’en mettant quelque chose dessus et mentionne le nom d’Allah ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3280)
(1) Il s’agit du pluriel de mot chaytan.
(2) C’est à dire : Dis Bismillah.
فإذا ذهَب ساعةٌ منَ العِشاءِ فخَلُّوهم وأَغلِقْ بابَك واذكُرِ اسمَ اللهَ وأَطفِئْ مِصباحَك واذكُرِ اسمَ اللهِ وأَوكِ سِقاءَك واذكُرِ اسمَ اللهِ وخَمِّرْ إناءَك واذكُرِ اسمَ اللهِ ولو تَعرِضُ عليه شيئًا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٢٨٠ و مسلم في صحيحه رقم ٢٠١٢)
« Si une mouche tombe dans votre boisson, plongez-le dedans, puis retirez-la car l’une de ses ailes contient une maladie et l’autre un remède. ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3320)
Explication du hadîth :
« Lorsque la mouche » la mouche a été appelé « dhubbâb (ذُبَاب) » car « dhabba (ذَبَّ) » dans la langue arabe signifie l’agitation, la turbulence, et la mouche est un insecte qui est constamment en mouvement, [1]
« tombe dans le récipient de l’un d’entre vous » dans une autre version « dans votre boisson » et dans une autre version « dans votre nourriture », « plongez-la » trempez-la, « car l’une de ses ailes ( أَحَدِ جَنَاحَيْهِ)» dans la langue arabe l’aile peut être conjuguée au masculin comme au féminin, [2] aucune variante n’est venu précisé dans quelle aile se trouve le remède et la maladie, néanmoins certains savants ont avancé la thèse que le remède se trouve dans l’aile droite et la maladie dans l’aile gauche et Allah et Le Plus Savant. [3]
Ce qu’on retient du hadîth :
La mouche, comme tous les insectes qui n’ont pas de sang (nafs), n’est pas impure qu’elle soit morte ou vivante. Le terme nafs dans ce contexte signifie le sang d’où le terme nifâs (lochies). [4]
Tremper entièrement la mouche dans le récipient.
L’une des ailes de la mouche contient un remède et l’autre une maladie.[5]
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Notes :
[1] Voir el fath : 10/250
[2] Voir el fath : 10/251
[3] Voir el fath : 10/251
[4] El mughny : 1/59, sharh sunna : 11/260
[5] Voir el fath : 10/250-252, sahîha : 1/94-101, neyl : 1/265, el mughny : 1/59-64, ma’âlim sunan : 4/459, sharh sunna : 11/260-262, el madjmû’: 1/185-190
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۳۲۰)
« Certes le premier groupe qui va rentrer dans le paradis sera à l’image de la lune la nuit où elle est pleine, puis ceux qui les suivront seront plus lumineux que l’étoile la plus lumineuse du ciel.
Ils n’urineront pas, ne feront pas leurs besoins, ne cracheront pas et ne se moucheront pas. Leurs peignes seront en or, leurs transpiration sera du musc, leur encensoir est de bois.
Leurs épouses seront les houris, leurs comportements seront comme celui d’un seul homme, ils seront à l’image de leur père Adam, 60 coudées dans le ciel ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3327)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٣٢٧)
– quel est le premier signe de l’Heure (de la fin du monde) ?
– quel est le premier repas offert aux pensionnaires du paradis ?
– quelle est la cause de la ressemblance d’un enfant avec son père ou avec ses oncles maternels ?
– le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) lui dit : « Gabriel vient de m’en informer à l’instant ».
– « de tous les anges c’est celui-là que les Juifs prennent pour leur ennemi ». Dit Abdoullah.
– « Le premier signe de l’Heure est un feu qui rassemble les gens du Levant au Couchant ».
Quant au premier repas des habitants du paradis, il s’agit du foie de poisson. Quant à la ressemblance de l’enfant (pour quelqu’un) elle est due au fait que voici : si au moment des rapports intimes l’homme éjacule avant la femme, c’est à lui que ressemblera l’enfant et si c’est la femme qui éjacule avant l’homme, c’est à elle que l’enfant ressemble ».
– ‘Abdullah bin Salam a dit: « J’atteste que tu es le Messager d’Allah… »
Puis il ajouta: « Ô Messager d’Allah (ﷺ)! les Juifs sont des gens de calomnie, S’ils apprennent ma conversion à l’islam avant que tu ne les interroges, ils vont me calomnier devant toi. »
Et lorsque les Juifs arrivèrent et qu’Abd Allâh se retira dans une pièce, le Messager de d’Allah (ﷺ) [leur] dit: «
– « Quel genre d’homme est-ce Abd-ûl-Lâh ibn Salâm parmi vous?»
– « Le plus savant d’entre nous, dirent-ils, et Ie fils du plus savant d’entre nous, C’est le meilleur d’entre nous et le fils du meilleur d’entre nous »
– « Que diriez-vous s’il se convertissait à l’Islam ? »
– Qu’Allah le protège de cela, répondirent-ils. »
– « C’est alors que sortit ‘Abd Allâh pour dire: « J’atteste qu’il n ‘ y a de dieu qu’Allah et j’atteste aussi que Muhammad est le Messager d’Allah.»
– Alors ils dirent: C’est le pire parmi nous, et le fils du pire parmi nous, et il a continué à parler mal de lui.
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°3329)
. قَالَ أَشْهَدُ أَنَّكَ رَسُولُ اللَّهِ. ثُمَّ قَالَ يَا رَسُولَ اللَّهِ إِنَّ الْيَهُودَ قَوْمٌ بُهُتٌ، إِنْ عَلِمُوا بِإِسْلاَمِي قَبْلَ أَنْ تَسْأَلَهُمْ بَهَتُونِي عِنْدَكَ، فَجَاءَتِ الْيَهُودُ وَدَخَلَ عَبْدُ اللَّهِ الْبَيْتَ، فَقَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم » أَىُّ رَجُلٍ فِيكُمْ عَبْدُ اللَّهِ بْنُ سَلاَمٍ ». قَالُوا أَعْلَمُنَا وَابْنُ أَعْلَمِنَا وَأَخْبَرُنَا وَابْنُ أَخْيَرِنَا. فَقَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم » أَفَرَأَيْتُمْ إِنْ أَسْلَمَ عَبْدُ اللَّهِ ». قَالُوا أَعَاذَهُ اللَّهُ مِنْ ذَلِكَ. فَخَرَجَ عَبْدُ اللَّهِ إِلَيْهِمْ فَقَالَ أَشْهَدُ أَنْ لاَ إِلَهَ إِلاَّ اللَّهُ، وَأَشْهَدُ أَنَّ مُحَمَّدًا رَسُولُ اللَّهِ. فَقَالُوا شَرُّنَا وَابْنُ شَرِّنَا. وَوَقَعُوا فِيهِ.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۳۲۹)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3336)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۳۳۶)
«Au Jour de la Résurrection, Nûh viendra avec son peuple et Allah lui demandera : « As-tu transmis Mon message ?»
Il dira : «Oui, Seigneur !»
Allah demandera ensuite à sa communauté : «Vous l’a-t-il transmis ?»
Ils diront : «Non, aucun Prophète ne nous est parvenu !»
Il s’adressera alors à Nûh en lui disant : «Qui peut témoigner en ta faveur?»
Il répondra : «Muhammad et sa communauté !»
Et cette communauté témoignera qu’il a transmis le message de son Seigneur à son peuple.»
Et c’est là le sens de la Parole d’Allah (traduction rapprochée) :
«Ainsi, Nous avons fait de vous une communauté du juste milieu afin que vous soyez témoins contre les gens, comme le Messager sera témoin contre vous.»
(Al-Baqarah, v.143)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°3339)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۳۳۹)
« Lorsque j’étais à La Mecque, on fendit le plafond de ma maison, et l’archange Gabriel descendit alors et me fendit la poitrine pour la laver avec l’eau de Zamzam. ll apporta ensuite une écuelle en or remplie de sagesse et de foi, la vida dans ma poitrine et l’a fermée.
Après cela, il me prit par la main et me fit monter au ciel du bas monde.
A notre arrivée, Gabriel dit à l’ange gardien du Ciel:
« Ouvre! (La porte) ».
« Qui est là? ». demanda l’ange.
« C’est Gabriel. »
« Y a-t-il quelqu ‘un avec toi? »
« Oui, il y a Muhammad (ﷺ). »
« Lui a-t-on envoyé [la Révélation]? »
« Oui. »
« On nous ouvrit les portes du ciel du bas-monde puis nous nous élevâmes en son sein. Nous y vîmes un homme assis. Il y avait à sa droite et à sa gauche
deux masses noires. Et en regardant à sa droite,
il souriait, tandis qu’il pleurait en se retournant à gauche.
« Bienvenue au prophète et au fils pieux, me dit l’homme. »
« Mais qui est-ce? » Dis-je à Gabriel.
« C’est Adam. Et ces deux masses noires qui sont à sa droite et à sa gauche sont les âmes de sa descendance. Ceux qui sont à sa droite sont les habitants du Paradis tandis que ceux qui forment la masse de gauche sont ceux du Feu. Et c’est pourquoi il sourit une fois qu’il regarde à sa droite mais pleure lorsqu’il se retourne à sa gauche.»
Etant tous deux montés au deuxième ciel, Gabriel dit à son gardien: « Ouvre! (La porte).»
Et ce dernier lui répondit de la méme manière que le premier puis ouvrit la porte. (Arrivé à ce passage, Abu Dhar rapporte que le Prophète (ﷺ) trouva dans les différents cieux Adam, ‘ldrîs, Moïse, Issa (Jésus) et Abraham (صَلَوَاتُ اللَّهِ عَلَيْهِمْ), sans toutefois désigner la place de chacun d’entre eux (C’est a dire sur quel paradis ils étaient ), mais il mentionna quand même qu’il avait trouvé Adam dans le ciel du bas-monde et Abraham au sixième ciel.)
Anas: Lorsque Gabriel passa avec le Prophète (ﷺ) auprès de ‘ldrîs, celui-ci dit: « Bienvenue au prophète et au frère pieux! .»
Le Prophète (ﷺ) « C’est qui? » Dis-je
« C’est ‘ldrîs » (صلى الله عليه وسلم) répondit Gabriel.
« Après cela je passai auprès de Moïse qui [me dit]: « Bienvenue au prophète et au frère pieux! .»
« Mais qui est-ce? » Dis-je. C’est Moise. (صلى الله عليه وسلم)
Et de passage auprès de Issa (Jésus),
celui-ci [me] dit: « Bienvenue au prophète et au frère vertueux! »
« Qui est-ce? » Dis-je.
C’est Issa (Jésus, صلى الله عليه وسلم), répondit Gabriel.
Enfin, et de passage près d’Abraham, il [me] dit: Bienvenue au prophète et au fils vertueux!
Qui est-ce? » Dis-je. Celui-là, c’est Abrahâm (صلى الله عليه وسلم), »
Ibn Chihâb: Ibn Hazm m’a informé qu’ibn ‘Abbâs
et Abu Habba al’ Ansâry rapportaient souvent que le Prophète (ç) avait [ensuite] dit: « Puis on me fit monter à un niveau à partir duquel je pouvais entendre le frottement des Calames. »
Ibn Hazm et ‘Anas ben Mâlik: Le Prophète (ﷺ) avait [ensuite] dit: Et Allah prescrivit ensuite à ma Umma cinquante prières rituelles. A mon retour, je passai près de Moïse qui me dit: »
« Qu’est-ce qu’Allah a prescrit pour ta Umma? »
Cinquante prières, répondis-je.
« Retourne voir ton Seigneur! ta Umma ne supportera pas cela. »
En effet, je retournai auprès du Seigneur et Il me déchargea de la moitié (1).
Mais de nouveau de passage près de Moïse, je lui dis: « Il a retranché la moitié (2). »
« Retourne auprès de ton Seigneur! ta Umma ne supportera pas cela. »
Je retournai et Allah [me] déchargea d’une nouvelle moitié (3).
De retour auprès de Moïse, il me dit: « Retourne auprès de ton Seigneur! ta Umma ne supportera pas cela. »
Je retournai et Allah me dit: « Elles sont cinq (en pratique) et elles sont cinquante (en recompense). Je ne change point ma Parole. »
Je retournai chez Moïse qui me dit: « Retourne voir ton Seigneur! J’ai honte [maintenant] du Seigneur, répliquai-je. »
« Enfin, Gabriel m’emmena ensuite à Sidrat-ul-Muntahâ (Lotus des confins) où je vis des couleurs que je ne connaissais pas, puis on me fit entrer dans le Paradis où il y avait des habâyl (4) de perles et un sol en musc.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3342)
(1) Autre traduction: « d’une partie ».
(2) Autre traduction: « une partie ».
(3) Ou: « partie ».
(4) Sur le mot habâyl on trouve des divergences: pour un premier groupe de commentateurs, il s’agit d‘une faute de copistes; il faut plutôt lire janâbidh. Et ni ce dernier mot ni le premier n’ont de sens connu pour ibn Hazm. Mais pour d’autres commentateurs le mot janâbidh est le pluriel de junbudha qui veut dire une presque coupole.
Revenons à habâyl. Il a le sens de colliers pour les uns et le sens d’une longue bande de sable pour les autres.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۳۴۲)
« Allah (Exalté soit-Il) dira (le Jour de la Résurrection) : « Ô Adam »
Adam répondra, « ‘Labbaik wa Sa`daik’, (A Tes ordres et à Ta disposition Seigneur) tout le bien est entre Tes mains. »
Allah dira: « Fais sortir ceux qui sont destinés à l’enfer! ».
Il lui répondra: « Et quelle est leur proportion? ».»
Allah répondra: « De chaque mille personnes, neuf cent quatre vingt dix-neuf personnes. .»
Et ce, le jour où vous le verrez, lorsque les cheveux du bébé deviennent blancs, toute nourrice oubliera ce qu’elle allaitait, et toute femelle enceinte avortera de ce qu’elle portait. Et vous verrez les gens ivres, alors qu’ils ne le sont pas. Mais le châtiment d’Allah est dur.
(Ces paroles étaient dures pour les présents qui ont dit:) « O Messager d’Allah (ﷺ)! Qui est d’entre nous sera cet homme? »
Il dit: « Réjouissez-vous! Du peuple de Yâ’djoudj et Mâ’djoudj (Gog et Magog) mille personnes et de vous, une seule »
Le Prophète (ﷺ) dit encore: « Par Celui qui détient mon âme entre Ses mains, j’espère que vous serez le quart des gens du Paradis. A notre dire : « Allahu Akbar » (Allah est Grand), il dit : J’espère que vous serez le tiers des gens du Paradis. Nous lançâmes de nouveau le Takbîr (Allah est Grand), il dit : J’espère que vous serez la moitié des gens du Paradis. Nous lançâmes encore une fois le Takbîr (Allah est Grand).
Et là, il dit : Vous (les musulmans) ne serez au milieu de la foule (par rapport aux non musulmans) que comme un poil noir sur la peau d’un taureau blanc, ou comme un poil blanc sur la peau d’un taureau noir. »
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°3348)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۳۴۸
Ibrahim va lui dire: Ne t’avais-je pas dit de ne pas me désobéir ?
Son père va dire: Aujourd’hui je ne te désobéis pas.
Ibrahim va dire: Ô Seigneur! Tu m’as certes promis de ne pas m’humilier le jour où ils seront ressuscités, et quelle humiliation plus grande que le fait que mon père soit éloigné ?
Allah va dire: J’ai certes interdit le paradis aux mécréants.
Puis il sera dit: Ô Ibrahim! Qu’y a t-il sous tes pieds ?
Il va regardé et va voir une hyène maculée de sang que l’on prendra par ses membres et que l’on jettera dans le feu (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3350)
(1) Il s’agit évidemment du Prophète d’Allah Ibrahim (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(2) C’est à dire qu’il sera donné au père de Ibrahim (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) l’apparence d’une hyène maculée de sang.
Lorsque Ibrahim (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) va voir cette hyène sous cette mauvaise apparence il ne reconnaîtra pas son père et va se désavouer d’elle.
La sagesse voulu par cela est donc le fait que Ibrahim (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) éprouve de la répugnance envers cet animal et que son père ne garde pas son apparence de base une fois dans le feu.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 8 p 861)
فيقول أبوه : فاليوم لا أعصيك
فيقول إبراهيم : يا رب ! إنّك وعدتني أن لا تخزيني يوم يبعثون فأي خزي أخزى من أبي الأبعد ؟
فيقول الله : إني حرّمت الجنّة على الكافرين
ثم يقال : يا إبراهيم ! ما تحت رجليك ؟
فينظر فإذا هو بذيخ متلطخ فيؤخذ بقوائمه فيلقى في النّار
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٣٥٠)
-Aoudhou Bi Kalimati Lahi Tamma Min Koulli Chaytan Wa Hamma Wa Min Koulli Aynin Lamma- »
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°3371)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٣٧١)
Il se mit à en prendre à pleines mains et à en mettre dans ses habits.
Son Seigneur l’interpella et lui dit : « Ô Ayyûb ! Ne t’ai-je pas enrichi au point que tu te passes de ce que tu vois ? »
Il dit : « Certes Seigneur, mais je ne puis me passer de Tes bénédictions. »»
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°3391)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۳۹۱)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°3398)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۳۹۸)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°3399)
(1) C’est à dire que lorsqu’Allah leur a donné les mannes et des cailles comme ceci est mentionné dans le Coran, Il leur a interdit d’en garder comme provision mais ils ont désobéi et en ont gardé en provisions.
Alors ces nourritures ont pourris et ceci se poursuit depuis ce moment.
(Charh Sahih Mouslim de l’imam Nawawi)
(2) Hawwa est la femme d’Adam, sa tromperie envers son mari n’est pas à comprendre par le fait qu’elle a commis une turpitude avec un autre homme que son mari mais par le fait que c’est elle qui a poussé Adam a goûter du fruit défendu ce qui les a fait sortir du paradis.
(Voir Minnatoul Moun’im Charh Sahih Mouslim vol 2 p 428)
En effet l’imam Ibn Jarir Tabari a rapporté dans son Tefsir vol 23 p 112 d’après Al Dahak que le compagnon ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée) a dit: « Aucune femme de prophète n’a jamais commis la fornication ».
عن الضحاك قال عبدالله بن عباس رضي الله عنهما : ما بغت امرأة نبي قط
(رواه ابن جرير الطبري في تفسيره ج ٢٣ ص ١١٢)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٣٩٩)
Je dis une fois à Ibn `Abbas: « Nauf Al-Bukah prétend que Moïse, le compagnon d’Al-Khadir (Citée dans la sourate Khaf) était pas Moïse (le prophète) des enfants d’Israël, c’était d’après lui un autre Moïse. » Ibn `Abbas a dit: « l’ennemi d’Allah (c’est à dire Nauf) a dit un mensonge.
Ubai bin Ka’b nous a rapporté que le Prophète (ﷺ) a dit: « Une fois, Moïse se leva pour prêcher les fils d’Israël. On l’interrogea alors « Qui était le plus savant parmi les gens.- Moi, je suis le plus savant répondit-il – Allah lui reprocha de ne pas se référer à Lui. Ainsi,
Allah lui révéla qu’il y avait au confluent des deux mers quelqu’un de plus savant que lui. (1)
– «Ô Seigneur! Comment le retrouver?»
– «Tu prends un poisson et tu le mets dans un récipient. Puis au moment où tu le perdras, tu seras justement à l’endroit recherché. Il prit un poisson et le mit dans un récipient (miktal) et partit en compagnie du valet, Yusha` ibn Noon. Arrivés auprès d’un rocher , ils s’y appuyèrent leurs têtes… (ils succombèrent au sommeil)
Le poisson se remua dans le récipient, en échappa et regagna la mer,
«il prit alors librement son chemin dans la mer»
(Sourate 18 : la caverne, Verset 61)
فَاتَّخَذَ سَبِيلَهُ فِي الْبَحْرِ سَرَباً
Allah fit arrêter le courant d’eau qui ressembla alors à une voûte (pour aider le poisson à trouver son chemin vers la mer).
et ils repartirent pour marcher jour et nuit jusqu’au lendemain .
Puis, lorsque tous deux eurent dépassé [cet endroit,]
il (Moise) dit son valet : «Apporte-nous notre déjeuner : nous avons rencontré de la fatigue dans notre présent voyage».
(Sourate 18 : la caverne, Verset 62)
قَالَ لِفَتَاهُ آتِنَا غَدَاءنَا لَقَدْ لَقِينَا مِن سَفَرِنَا هَذَا نَصَباً
et quand [Le valet lui] dit : «Quand nous avons pris refuge près du rocher, vois-tu, j’ai oublié le poisson – le Diable seul m’a fait oublier de (te) le rappeler – et il a curieusement pris son chemin dans la mer».
(Sourate 18 : la caverne, Verset 63)
قَالَ أَرَأَيْتَ إِذْ أَوَيْنَا إِلَى الصَّخْرَةِ فَإِنِّي نَسِيتُ الْحُوتَ وَمَا أَنسَانِيهُ إِلَّا الشَّيْطَانُ أَنْ أَذْكُرَهُ وَاتَّخَذَ سَبِيلَهُ فِي الْبَحْرِ عَجَباً
Il dit: le poisson laissa des traces et Moise et son garçon en furent étonnés.
[Moïse] lui dit :
«Voilà ce que nous cherchions». Puis, ils retournèrent sur leurs pas, suivant leurs traces.
(Sourate 18 : la caverne, Verset 64)
ذَلِكَ مَا كُنَّا نَبْغِ فَارْتَدَّا عَلَى آثَارِهِمَا قَصَصا
Il dit: ils retournèrent sur leurs pas jusqu’à leur arrivée au rocher.
On découvrit subitement un homme couvert (ls aperçurent un homme drapé dans une pièce d’étoffe ). Moise le salua. Al-Khadir lui dit: «Qu’est ce qui fait saluer (de cette manière) dans ta terre?» Il lui dit:
-«Je suis Moise.»
-«Moise des Fils d’Israël?»
-«Oui, je suis venu vers toi pour que tu m’apprennes de ce qu’on t’a appris concernant une bonne direction.» –
– [L’autre] dit : «Vraiment, tu ne pourras jamais être patient avec moi.
(Sourate 18 : la caverne, Verset 67)
قَالَ إِنَّكَ لَن تَسْتَطِيعَ مَعِيَ صَبْراً
Ô Moise!,
Je possède un savoir qu’Allah m’a donné et dont Il t’a privé.Toi, aussi, tu détiens un savoir qu’Allah t’a donné et dont Il m’a privé.
– [L’autre] dit : «Vraiment, tu ne pourras jamais être patient avec moi.
(Sourate 18 : la caverne, Verset 67)
قَالَ إِنَّكَ لَن تَسْتَطِيعَ مَعِيَ صَبْراً
Comment endurerais-tu sur des choses que tu n’embrasses pas par ta connaissance ? ».
(Sourate 18 : la caverne, Verset 68)
وَكَيْفَ تَصْبِرُ عَلَى مَا لَمْ تُحِطْ بِهِ خُبْراً
[Moïse] lui dit : «Si Allah veut, tu me trouvera patient; et je ne désobéirai à aucun de tes ordres».
(Sourate 18 : la caverne, Verset 69)
قَالَ سَتَجِدُنِي إِن شَاء اللَّهُ صَابِراً وَلَا أَعْصِي لَكَ أَمْراً
Sur ce ils prirent le chemin de la côte, il y avait pas de navire,
Et un bateau de passer devant eux et ils ont demandé à l’équipage du bateau de les prendre à bord.
L’équipage reconnut Al-Khadir d’où on accepta de les embarquer gratuitement.
Quand ils étaient à bord du bateau, il (le rapporteur) dit: un oiseau arriva et se posa sur un bord de la coque de l’embarcation et puisa avec sa bec une goute de l’eau (une ou deux fois) de la mer. Al-Khadir dit à Moise: « mon savoir et le tien sont par rapport au savoir d’Allah comme la goute piquée par cet oiseau par rapport au reste de l’eau de la mer.»
A la surprise de tous, Al-Khadir détacha une planchette du bateau à l’aide d’une machette.
[Moïse] lui dit : tu vas provoquer la naufrage d’un bateau dont les propriétaires ont accepté de nous transporter gratuitement?
«Tu as commis, certes, une chose monstrueuse ! ».
(Sourate 18 : la caverne, Verset 71)
لَقَدْ جِئْتَ شَيْئاً إِمْراً
[L’autre] répondit : «N’ai-je pas dit que tu ne pourrais pas garder patience en ma compagnie ? ».
(Sourate 18 : la caverne, Verset 72)
قَالَ أَلَمْ أَقُلْ إِنَّكَ لَن تَسْتَطِيعَ مَعِيَ صَبْراً
«Ne t’en prend pas à moi, dit [Moïse,] pour un oubli de ma part; et ne m’impose pas de grande difficulté dans mon affaire» .
(Sourate 18 : la caverne, Verset 73)
قَالَ لَا تُؤَاخِذْنِي بِمَا نَسِيتُ وَلَا تُرْهِقْنِي مِنْ أَمْرِي عُسْراً
Kaab dit: «Le Messager d’Allah (ﷺ): lors de la première fois Moise avait oublié.
«Ils quittèrent l’embarcation et se mirent à marcher le long de la côte. Al Khadir s’aperçut alors d’un gosse qui jouait avec ses paires. il se saisit de la tête du gamin et l’arracha.
Alors [Moïse] lui dit : «As-tu tué un être innocent, qui n’a tué personne ? Tu as commis certes, une chose affreuse ! »
(Sourate 18 : la caverne, Verset 74)
قَالَ أَقَتَلْتَ نَفْساً زَكِيَّةً بِغَيْرِ نَفْسٍ لَّقَدْ جِئْتَ شَيْئاً نُّكْراً
[L’autre] lui dit : «Ne t’ai-je pas dit que tu ne pourrais pas garder patience en ma compagnie ? »
(Sourate 18 : la caverne, Verset 75)
قَالَ أَلَمْ أَقُل لَّكَ إِنَّكَ لَن تَسْتَطِيعَ مَعِي صَبْراً
Il dit (Sufyan, un des rapporteur commente): c’est plus grave que la première affaire.
«Si, après cela, je t’interroge sur quoi que ce soit, dit [Moïse,] alors ne m’accompagne plus. Tu seras alors excusé de te séparer de moi».
(Sourate 18 : la caverne, Verset 76)
قَالَ إِن سَأَلْتُكَ عَن شَيْءٍ بَعْدَهَا فَلَا تُصَاحِبْنِي قَدْ بَلَغْتَ مِن لَّدُنِّي عُذْراً
Ils partirent donc tous deux; et quand ils furent arrivés à un village habité, ils demandèrent à manger à ses habitants; mais ceux-ci refusèrent de leur donner l’hospitalité. Ensuite, ils y trouvèrent un mur sur le point de s’écrouler.».
(Sourate 18 : la caverne, Verset 77)
فَانطَلَقَا حَتَّى إِذَا أَتَيَا أَهْلَ قَرْيَةٍ اسْتَطْعَمَا أَهْلَهَا فَأَبَوْا أَن يُضَيِّفُوهُمَا فَوَجَدَا فِيهَا جِدَاراً يُرِيدُ أَنْ يَنقَض
Al-Khadir alla le redresser avec sa main. (Sufyan, l’un des narrateurs, montra ses mains, illustrant la façon dont Al-Khadir passa ses mains sur le mur vers le haut.)
Alors [Moïse] lui dit : «Si tu voulais, tu aurais bien pu réclamer pour cela un salaire».
(Sourate 18 : la caverne, Verset 77)
َ لَوْ شِئْتَ لَاتَّخَذْتَ عَلَيْهِ أَجْراً
à ces gens qui n’ont voulu nous offrir de l’hospitalité ni même pas nous donner à manger?!
«Ceci [marque] la séparation entre toi et moi, dit [l’homme,] Je vais t’apprendre l’interprétation de ce que tu n’as pu supporter avec patience.
(Sourate 18 : la caverne, Verset 78)
قَالَ هَذَا فِرَاقُ بَيْنِي وَبَيْنِكَ سَأُنَبِّئُكَ بِتَأْوِيلِ مَا لَمْ تَسْتَطِع عَّلَيْهِ صَبْراً
Le Messager d’Allah (ﷺ) dit: nous aurions souhaité que Moise fît preuve de patience jusqu’à ce qu’Allah nous racontât leur information…
(Sufyan un des rapporteur, dit que le Prophète (ﷺ) a dit: « Qu’Allah fasse miséricorde à Moïse! Comme nous aurions aimé qu’il eût eu assez de patience en sorte qu’il eût pu nous raconter d’autres de leurs aventures »)
Ibn Abbas récita les versets [79 et 80 en les commentant] comme suit il y avait un roi devant eux qui capturait tout navire en bon état et l »usurpait. Pour ce qui est du jeûne homme, il était dénégateur tandis que ses pères et mères étant croyants. (2)
Sufyan me dit: J’ai entendu ce hadith [de la bouche] de Amr ibn dînar par deux fois et c’est de lui aussi que je retiens. On lui dit alors: l’as tu retenu avant de l’entendre de la bouche de Amr? L’as-tu retenu d’une [autres] personnes? De la [bouche] de qui? Y a-t-il quelqu’un d’autre moi l’ayant rapporté de Amr. [Je vous ai dis] je l’ai entendu de sa bouche par deux ou trois fois, et c’est de lui que je retiens.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3401)
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(1) L’érudit as-Saadi (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit: «Allah nous informe de Son Prophète Moise (psl), notamment de son ardent désir de chercher le bien et d’acquérir le savoir et que c’est dans sens qu’ils dit à son valet, le domestique qui l’accompagnait dans ses voyages et ses séjours, en l’occurrence Yusha ibn Noon? dont Allah fera un prophète plus tard:« Je ne m’arrêterai pas avant d’atteindre le confluent des deux mers» C’est-à-dire je poursuivrai mon voyage, si dur soit-il et quelle que soit la fatigue que je vais subir, jusqu’à mon arrivée au confluent des deux mers, endroit où, selon la révélation qui lui avait été faite, il trouverai un des fidèles serviteurs savants d’Allah qui détient un savoir qu’il ne possédait pas: «dussé-je marcher de longues années» c’est-à-dire une très longue distance. C’est pour dire que c’est le grand désir ( de rencontre l’autre) qui inspira à Moise les propos qu’il avait adressé au valet, discours qui reflète sa détermination et explique pourquoi il s’exécuta.» Extrait de Tayssir al-Karim al-Mannan (p. 481).
(2) Quant à l’explication des actes de Khader (psl) au cours de ses séquences extraordinaires, il l’a donnée lui-même dans son discours adressé à Moise. Le saint Coran nous a raconté tout cela en détail à la conclusion de l’histoire citée dans la sourate de la caverne:« Pour ce qui est du bateau, il appartenait à des pauvres gens qui travaillaient en mer. Je voulais donc le rendre défectueux, car il y avait derrière eux un roi qui saisissait de force tout bateau. Quant au garçon, ses père et mère étaient des croyants; nous avons craint qu’il ne leur imposât la rébellion et la mécréance. Nous avons donc voulu que leur Seigneur leur accordât en échange un autre plus pur et plus affectueux. Et quant au mur, il appartenait à deux garçons orphelins de la ville, et il y avait dessous un trésor à eux; et leur père était un homme vertueux. Ton Seigneur a donc voulu que tous deux atteignent leur maturité et qu’ils extraient, (eux-mêmes) leur trésor, par une miséricorde de ton Seigneur. Je ne l’ai d’ailleurs pas fait de mon propre chef. Voilà l’interprétation de ce que tu n’as pas pu endurer avec patience». (Coran,18:60-82)
. قَالَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم » وَدِدْنَا أَنَّ مُوسَى كَانَ صَبَرَ، فَقَصَّ اللَّهُ عَلَيْنَا مِنْ خَبَرِهِمَا ». قَالَ سُفْيَانُ قَالَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم » يَرْحَمُ اللَّهُ مُوسَى، لَوْ كَانَ صَبَرَ يُقَصُّ عَلَيْنَا مِنْ أَمْرِهِمَا »
. وَقَرَأَ ابْنُ عَبَّاسٍ أَمَامَهُمْ مَلِكٌ يَأْخُذُ كُلَّ سَفِينَةٍ صَالِحَةٍ غَصْبًا، وَأَمَّا الْغُلاَمُ فَكَانَ كَافِرًا وَكَانَ أَبَوَاهُ مُؤْمِنَيْنِ. ثُمَّ قَالَ لِي سُفْيَانُ سَمِعْتُهُ مِنْهُ مَرَّتَيْنِ وَحَفِظْتُهُ مِنْهُ. قِيلَ لِسُفْيَانَ حَفِظْتَهُ قَبْلَ أَنْ تَسْمَعَهُ مِنْ عَمْرٍو، أَوْ تَحَفَّظْتَهُ مِنْ إِنْسَانٍ فَقَالَ مِمَّنْ أَتَحَفَّظُهُ وَرَوَاهُ أَحَدٌ عَنْ عَمْرٍو غَيْرِي سَمِعْتُهُ مِنْهُ مَرَّتَيْنِ أَوْ ثَلاَثًا وَحَفِظْتُهُ مِنْهُ.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۴۰۱)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3402)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۴۰۲)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3403)
(1) En référence à verset: Allah exalté soit il dit dans le sens rapproché du verset:
Et lorsqu’il leur fut dit : «Habitez cette cité et mangez [de ses produits] à votre guise, mais dites : rémission [à nos pêchés] et entrez par la porte en vous prosternant. Nous vous pardonnerons vos fautes; et aux bienfaisants (d’entre vous,) Nous accorderons davantage».
(Sourate 7 : al-araf, Verset 161)
وَإِذْ قِيلَ لَهُمُ اسْكُنُواْ هَـذِهِ الْقَرْيَةَ وَكُلُواْ مِنْهَا حَيْثُ شِئْتُمْ وَقُولُواْ حِطَّةٌ وَادْخُلُواْ الْبَابَ سُجَّداً نَّغْفِرْ لَكُمْ خَطِيئَاتِكُمْ سَنَزِيدُ الْمُحْسِنِينَ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۴۰۳)
Lorsque Moïse entendit ces propos. il dit : “Et qu’y aura-t-il après ?”
L’ange de la mort lui répondit : “La mort”. Moïse dit alors : “Alors, autant mourir maintenant“. Il demanda, cependant, à Allah de le rapprocher à un jet de pierre de la Terre sainte. »
Abû Hurayra ajouta : « L’Envoyé d’Allah (ﷺ) a dit : “Si j’étais là-bas (près de la Terre sainte), je vous aurai montré sa tombe sur le bond du chemin près la dune rouge.” »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3407)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۴۰۷)
Le Prophète (ﷺ) a dit: « Il ne convient à personne de dire: « Je vaux mieux que Younoss (Jonas) fils de Matta (Amittaï). »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3416)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۴۱۶)
« Le Coran a été rendu léger à Daoud (*), il ordonnait que l’on selle sa monture et terminait le Coran avant qu’elle ne soit montée et il ne mangeait que du travail de sa main ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3417)
(*) Il s’agit du prophète d’Allah Daoud (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
Le nom du livre qu’Allah lui a révélé est Az Zabour (sourate Al Isra n°17 verset 55).
Ici le terme -Coran- est utilisé car à la base c’est un terme qui désigne chaque livre qu’Allah a révélé à l’un de ses Prophètes.
(Charh Al ‘Aqida Tahawiya de Cheikh Saleh Al Cheikh vol 1 p 173)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۴۱۷)
« Et fais-moi don d’un royaume tel que nul après moi n’aura de pareil.».
(Sourate 38 : sad, Verset 35)
وَهَبْ لِي مُلْكاً لَّا يَنبَغِي لِأَحَدٍ مِّنْ بَعْدِي
« Alors je l’ai laissé partir le maudit »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n° 3423)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۴۲۳)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Ce n’est pas ceci, il s’agit certes de l’association.
N’avez vous pas entendu ce qu’à dit Louqman à son fils alors qu’il l’exhortait: -Ô mon fils ne donne pas d’associé à Allah car certes l’association est vraiment une immense injustice- (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3429)
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(1) C’est à dire que les compagnons (qu’Allah les agrée) ont compris du verset qu’il concerne les péchés que la personne commet.
(2) Il s’agit du verset 13 de la sourate Louqman n°32.Allah a dit dans la sourate Al An’am n°6 verset 82 (traduction rapprochée du sens du verset): « Ceux qui ont cru et n’ont pas troublé leur foi par de l’injustice, ceux-là ont la sécurité et sont bien guidés ». (*)
(*) L’imam Ibn Kathir (mort en 774 du calendrier hégirien) a dit concernant ce verset: « Ceux qui ont adoré Allah uniquement sans lui donné aucun associé sont ceux qui ont la sécurité le jour du jugement et ils sont les biens guidés dans l’ici-bas et l’au-delà ».
(Tefsir Ibn Kathir vol 2 p 1082)
قال الله تعالى : الذين آمنوا ولم يلبسوا إيمانهم بظلم أولئك لهم الأمن وهم مهتدون
(سورة الأنعام ٨٢)
Nous pouvons tirer de ce hadith deux points très importants:
– Le fait qu’il n’est pas possible de comprendre le Coran sans retourner à la Sounna du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
En effet les compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée) ont compris le verset selon son sens apparent qui est tout type d’injustice que la personne commet à l’encontre de sa propre personne or ce n’est pas ce sens qui est voulu par Allah dans ce verset.
Ainsi il était indispensable pour comprendre ce verset que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) leur explique son sens.
(Voir Manzilatou As Sounna Fil Islam de cheikh Albani p 8)
– L’importance pour le musulman de connaître la croyance avec laquelle est venu le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et de connaître également en détail l’association à Allah et ses diverses formes afin de pouvoir s’en écarter.
En effet chaque personne sensée veut faire partie de ceux à qui Allah a promis la sécurité et qu’Il a qualifié de biens guidés mais ceci ne peut avoir lieu qu’aux deux conditions mentionnés dans le verset qui sont la foi et le fait de ne pas avoir commis l’association à Allah.
Or comment adhérer à une croyance que l’on ne connait pas ? Et comment s’écarter de l’association si on ne la connait pas ?
L’imam Ahmed Ibn Hanbal (mort en 241 du calendrier hégirien) a dit : « Celui qui ne sait pas de quoi il doit se protéger ne peut pas se protéger ».
(Al Jami’ Li Akhlaq Ar Rawi Wa Adab As Sami’ de l’imam Al Khatib Al Baghdadi n°1072)
قال الإمام أحمد بن حنبل رحمه الله : لَيْسَ يَتَّقِي مَنْ لا يَدْرِي مَا يَتَّقِي
(الجامع لأخلاق الراوي وآداب السامع للخطيب البغدادي رقم ١٠٧٢)
فقالوا : يا رسولَ اللهِ ! أيُّنَا لا يظلمُ نفسَهُ ؟
قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : ليس ذلك إنما هو الشِّرْكُ ألم تسمعوا ما قال لقمانُ لابنِهِ وهو يَعِظُهُ : يا بني لا تشرك بالله إن الشرك لظلم عظيم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۴۲۹)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3438)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۴۳۸)
« Je suis la personne la plus en droit de Issa Ibn Maryam dans l’ici-bas comme dans l’au-delà et les prophètes sont des demi-frères (*): leurs mères sont différentes et leurs religion est unique (**) »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3443)
(*) en arabe les termes utilisés signifient des frères qui ont le même père mais dont les mères sont différentes
(**) C’est à dire que les prophètes sont comme des frères ayant le même père mais des mères différentes dans le sens où la base de leurs religions est la même (l’unicité d’Allah, l’obéissance à Allah…) mais c’est leurs législations qui divergent les unes des autres.
(Charh Sahih Mouslim de l’imam Nawawi, hadith n°2365)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٤٤٣)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3445)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۴۴۵)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3455)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1842
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٤٥٥)
Le sang n’a donc pas cessé de couler jusqu’à ce qu’il meurt.
Allah a dit : Mon serviteur m’a précédé à propos de sa personne, Je lui interdit le paradis ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3463)
قال اللهُ : بادرني عبدي بنفسِه حرّمتُ عليه الجنّةَ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٤٦٣)
Puis il alla trouver le teigneux et lui demande: « Qu’aimerais-tu le plus avoir? » Il dit : « Une belle chevelure afin de ne plus inspirer de dégoût ». L’Ange lui passa la main sur la tête et du coup il ne resta plus teigneux et eut une belle chevelure. Il lui dit alors « Quelle sorte de biens désirerais-tu le plus ? ». Il dit : « Les bovins ». Il lui donna une vache pleine et lui dit : « Qu’Allah te la bénisse! ».
Il alla enfin trouver l’aveugle et lui demanda : « Quelle chose souhaiterais-tu le plus? » Il dit : « Qu’on me rende la vue afin que je puisse voir les autres ». L’Ange lui passa la main sur les yeux et voilà qu’il vit de nouveau. Il lui dit: « Quelle sorte de biens aimerais-tu le plus avoir? » Il dit : « Les ovins », et il lui donna une brebis prolifique. Les deux premiers eurent un produit abondant et le troisième se vit naître plusieurs agneaux. Si bien que l’un d’eux eut bientôt une vallée pleine de chameaux, l’autre une vallée pleine de bovins et le dernier une vallée pleine d’ovins.
Puis l’Ange alla trouver le lépreux en prenant l’ancienne apparence du lépreux et lui dit: « Je suis un malheureux voyageur complètement coupé de ses ressources. Nul ne peut répondre à mes besoins si ce n’est Allah et toi. Aussi je te demande, au nom de Celui qui t’a donné ce beau teint, cette peau saine et ces abondantes richesses, de me donner un seul chameau afin que je puisse poursuivre mon voyage. » Il lui dit : « Je paie déjà assez d’impôts ». Il dit: « Il me semble bien te connaître; est-ce que tu ne serais pas cet ancien lépreux repoussé par les autres et pauvre? » Il dit : « J’ai plutôt hérité ces richesses de mes nobles ancêtres ». Il dit: « Si tu mens, qu’Allah te ramène à ton premier état! »
Puis il alla trouver le teigneux en se présentant sous l’aspect qu’il avait avant sa guérison. Il lui demanda la même chose qu’à son compagnon et lui posa les mêmes questions. Il eut les mêmes réponses. Il lui dit: « Si tu mens, qu’Allah te ramène à ton premier état! »
Il alla enfin trouver le troisième sous l’apparence d’un pauvre aveugle et lui dit : « Je suis un homme misérable et un voyageur complètement coupé de ses ressources. Nul aujourd’hui ne peut répondre à mes besoins si ce n’est Allah puis toi. Aussi je te demande, au nom de Celui qui t’a rendu la vue, de me donner un seul mouton pour me permettre de subvenir aux frais de mon voyage ». Il lui dit : « J’étais effectivement aveugle et Allah m’a rendu la vue. Prends ce que tu veux et laisse ce que tu veux. Par Allah, je ne te demanderai jamais de me rendre quelque chose que tu auras prise au nom d’Allah Le Tout Puissant ».
L’Ange lui dit alors: «Garde tes richesse car j’ai voulu seulement vous mettre à l’épreuve. Ainsi donc Allah t’a accordé Sa satisfaction et a frappé de Sa colère tes deux compagnons. » | Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°3464)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۴۶۴)
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.(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°3467)
Shaykh Al ‘Outheymine رحمه الله dit:
Si le Prophète صلى الله عليه و سلم nous raconte des récits ayant trait aux enfants d’Israîl, c’est pour que nous tirions des leçons et des enseignements, et ce comme a dit Allah :
لَقَدْ كَانَ فِى قَصَصِهِمْ عِبْرَةٌۭ لِّأُو۟لِى ٱلْأَلْبَٰبِ
Traduction rapprochée: » Dans leurs récits (aux messagers) il y a certes une leçon pour les gens doués d’intelligence »
[Sourate yûssouf ~ 2 / verset 111]
Ce hadîth prouve que la bienfaisance envers les animaux sera récompensée, que tu leur donnes à manger, à boire, que tu les mettes à l’abri de la chaleur ou du froid, que ces animaux soient les tiens, appartiennent à autrui ou vivent en liberté.
[Sharh de Ryad al Sâlihin de sheikh al ‘Utheimine]
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۴۶۷)
Alors elle a dit: Nous n’avons pas été créés pour cela ! Nous avons seulement été créé pour labourer! ».
Les gens ont dit: Gloire à Allah! Une vache qui parle?!
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes je crois en cela de même que Abou Bakr et ‘Omar (qu’Allah les agrée tous les deux) même si ils ne sont pas présents (1).
Et alors qu’un homme était avec son troupeau un loup s’est jeté sur les bêtes et est parti avec une brebis.
Le berger la chercha jusqu’à être sur le point de la délivrer.
Le loup lui a dit: Tu la sauves de mon emprise mais qui la délivrera le jour des bêtes féroces (2), le jour où elle n’aura pas d’autre berger que moi ? ».
Les gens ont dit: Gloire à Allah! Un loup qui parle ?!
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes je crois en cela de même que Abou Bakr et ‘Omar (qu’Allah les agrée tous les deux) même si ils ne sont pas présents ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3471)
(1) C’est à dire que même s’il n’étaient pas présent et ainsi n’avaient pas connaissance de ces choses, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a attesté que Abou Bakr et ‘Omar (qu’Allah les agrée tous les deux) croyaient à ces choses de l’invisible qui sortent de l’ordinaire car ils croyaient à toutes les choses dont il informait la communauté sans la moindre hésitation.
L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a classé ce hadith dans son explication de Sahih Mouslim dans le chapitre intitulé: « L’attestation de la part du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) que Abou Bakr et ‘Omar (qu’Allah les agrée tous les deux) croient à la parole de la vache et du loup bien qu’ils n’aient eu connaissance de ces choses ».
(2) C’est à dire le jour des prémices du jour du jugement.
Le jour où les gens vont délaisser leurs bêtes à cause de la peur et de l’effroi dont il seront touchés.
(Minatoul Moun’im Charh Sahih Mouslim vol 4 p 78)
فقال الناس : سبحان الله بقرة تكلم ؟!
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : فإني أومن بهذا أنا وأبو بكر وعمر رضي الله عنهما وما هما ثم
وبينما رجل في غنمه إذ عدا الذئب فذهب منها بشاة فطلب حتى كأنه استنقذها منه
فقال له الذئب هذا : استنقذتها مني فمن لها يوم السبع يوم لا راعي لها غيري ؟
فقال الناس : سبحان الله ذئب يتكلم ؟!
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : فإني أومن بهذا أنا وأبو بكر وعمر رضي الله عنهما وما هما ثم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٤٧١)
Il a alors dit à celui qui lui a vendu la terre : Prends ton or, certes je ne t’ai acheté que la terre et je ne t’ai pas acheté l’or.
Le vendeur a dit : Certes je t’ai vendu la terre et ce qui s’y trouve.
Ils sont alors allé voir un homme pour qu’il juge entre eux.
Cet homme a dit : Est-ce que vous avez des enfants ?
L’un a dit : J’ai un fils.
L’autre a dit : J’ai une fille.
Alors il a dit : Mariez le garçon à la fille et donnez leur subsistance de cet or et faites en l’aumône ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3472)
فقال له الَّذي اشترى العَقارَ : خُذْ ذَهَبَك منِّي إنَّما اشتَرَيْتُ منك الأرضَ ولم أَبْتَعْ منك الذَّهَبَ
وقال الَّذي له الأرضُ : إنَّما بِعْتُك الأرضَ وما فيها
فتحاكَما إلى رجلٍ
فقال الَّذي تحاكَما إليه : ألَكُما وَلَدٌ ؟
قال أحدُهما : لي غُلامٌ
وقال الآخر : لي جاريَةٌ
قال : أنكِحوا الغُلامَ الجاريةَ وأنفِقوا على أنفُسِهما منه وتصدَّقَا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٤٧٢)
« Le ta’oun (*) est un châtiment qui fut envoyé contre un groupe des Fils d’Israél (ou: contre ceux qui ont vécu avant vous), si vous entendez qu’il est présent dans une terre, ne vous y rendez pas.
Et s’il est présent dans une terre où vous êtes alors ne sortez pas pour le fuir ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3473)
(*) Le Ta’oun / الطاعون c’est une épidémie.
L’imam Ibn Qayim Al Djawziya (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit: « Dans son interdiction de rentrer dans une terre où il y a le ta’oun et de sortir d’une terre où il est présent, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a rassemblé pour sa communauté la meilleure manière de se préserver de la maladie.
En effet, rentrer dans une terre où le ta’oun est présent revient à s’exposer à la maladie, la personne qui fait cela met sa propre personne en danger et cela est en contradiction avec la législation islamique et avec la raison… ».
((Zad Al Ma’ad vol 4 p 42)
Cheikh ‘Otheimine a dit : « Si quelqu’un entend que le ta’oun est présent sur une terre, lui est-il permis de s’y rendre ?
La réponse est : Non, cela n’est pas permis car le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : -Si vous entendez qu’il est présent dans une terre, ne vous y rendez pas-.
Cela rentre également dans le fait que la personne se jette elle-même dans la perdition (1).
Enfin cela rentre dans le verset : -Ne tuez pas vos propres personnes- (2).
Comment est-il pensable de rentrer dans une terre où se trouve le ta’oun ?!
Celui qui fait cela est comme une personne qui se jette dans le feu pour brûler dedans ».
((Charh Al Mumti’ vol 11 p 111)
(1) C’est une allusion au verset 195 de la sourate Al Baqara n°2.
(2) Il s’agit de la traduction rapprochée du sens du verset 29 de la sourate Nissa n°4
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳٤۷۳)
Lorsqu’il désespéra de la vie il donna à sa famille les consignes suivantes : Lorsque je serais mort rassemblez pour moi beaucoup de bois et faites un feu. Puis lorsque le feu aura dévoré ma chaire et qu’il ne restera que mes os alors prenez les et broyez les et jetez moi dans la mer un jour de grand vent.
Allah a ressemblé ses restes et a dit : Pourquoi as-tu fait cela ?
L’homme a dit : C’est par crainte envers Toi.
Alors Allah lui pardonna ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3479)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٤٧٩)
« Une femme a été châtiée et est rentrée dans l’enfer à cause d’une chatte qu’elle avait emprisonnée jusqu’à ce qu’elle meurt. Lorsqu’elle l’a gardée elle ne lui a pas donné à manger et à boire et elle ne l’a pas laissé partir pour ce nourrir des bêtes de la terre »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3482)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٤٨٢)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3509)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٥٠٩)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3527)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۵۲۷)
(Rapporté par l’imam Boukhari dans son Sahih n°3535)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°2286
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٥٣٥)
Il a dit : Certes je sais que je profite encore de mon ouïe et ma vue que par la cause de l’invocation du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
En effet ma tante m’a emmené auprès de lui et a dit : Ô Messager d’Allah ! Certes le fils de ma soeur est souffrant. Invoque Allah en sa faveur.
Alors il a invoqué (Allah) pour moi.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3540)
قال : فدعا لي
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٥٤٠)
Et Rabi’a ajouta : « J’ai vu un de ses poils qui était roux, comme j’en demandais (la cause), on me répondit qu’il avait roussi par l’usage du parfum. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3547)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٥٤٧)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3554)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°2308
(*) C’est à dire le vent qui apporte la pluie salvatrice.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٥٥٤)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3559)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٥٥٩)
S’il en avait envie, il le mangeait sinon il le délaissait.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3563)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٥٦٣ ومسلم في صحيحه رقم ٢٠٦٤)
Il leur a dit: « Qu’avez vous ? ».
Ils ont dit: Nous n’avons comme eau pour les ablutions et pour boire que ce que tu as devant toi.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a mis sa main dans le vase et l’eau s’est mise à surgir d’entre ses doigts comme des sources.
Nous avons ensuite bu et fait nos ablutions.
Abou J’ad a dit à Jabir (qu’Allah l’agrée): Combien étiez vous ?
Il a dit: Si nous avions été cent mille cette eau nous aurait suffit mais nous étions mille cinq cent.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3576)
(*) Les musulmans étaient sortis de Médine pour se rendre à La Mecque durant l’année 6 après l’émigration du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) pour accomplir la ‘omra.
Le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et les musulmans se sont arrêtés à un endroit proche de La Mecque qui s’appelle Al Houdeybiya et c’est à cet endroit qu’ils ont conclue un pacte avec les associateurs selon lequel ils reviendraient faire la ‘omra l’année suivante.
قالوا : ليس عندنا ماء نتوضأ ولا نشرب إلا ما بين يديك
فوضع يده في الركوة فجعل الماء يثور بين أصابعه كأمثال العيون فشربنا وتوضأنا
قال أبو جعد لجابر رضي الله عنه : كم كنتم ؟
قال : لو كنا مائة ألف لكفانا كنا خمس عشرة مائة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٥٧٦)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3585)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٥٨٥)
« Les gens interrogeaient le Prophète صلى الله عليه وسلم sur le bien, et moi je l’interrogeais sur le mal, de peur de vivre jusque là.
Je lui dis : Envoyé d’Allah ! Nous étions dans la jâhiliyya et dans le mal, Allah nous a pourvu de ce bien, y aura-t-il du mal après ce bien?
Oui ! dit-il.
Et après, y aura-t-il du bien ?
Oui, dit-il ; mais mêlé de brume !
Comment est-elle cette brume? lui dis-je.
Des gens qui prêchent le contraire de mes enseignements, tantôt tu approuves leurs actes, tantôt tu les désapprouves !
Et après cela, y aura-t-il du mal ?
Oui dit le Prophète صلى الله عليه وسلم, des meneurs aux portes de l’Enfer, qui y précipiteront ceux qui répondront à leurs appels !
Envoyé d’Allah !
Décris-les nous !
Ils sont de nous-mêmes et parlent notre langue !
Que me conseilles-tu de faire si jamais j’arrive à ce jour-là ? dis-je.
Tâche d’être avec les communautés musulmanes et leur imam !
Et s’il n’y a pas de communautés musulmanes ni de imam ?
Alors éloigne-toi de tous ces partis même si tu es astreint à rester sous un arbre et à t’accrocher à son tronc à pleines dents jusqu’à ce que mort te rappelle ! »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3606)
كان الناس يسألون رسول الله-صلى الله عليه وسلم- عن الخير، وكنت أسأله عن الشر مخافة أن يدركني، فقلت: يا رسول الله، إنا كنا في جاهلية وشر فجاءنا الله بهذا الخير فهل بعد الخير شر؟
قال: نعم. فقلت: فهل بعد هذا الشر من خير؟ قال: نعم وفيه دخن،
قال قلت: وما دخنه؟
قال: قوم يستنون بغير سنتي ويهدون بغير هديي تعرف منهم وتنكر، فقلت هل بعد ذلك الخير من شر؟
قال: نعم فتنة عمياء دعاة على أبواب جهنم، من أجابهم إليها قذفوه فيها.
فقلت: يا رسول الله، صفهم لنا،
قال: نعم، قوم من جلدتنا ويتكلمون بألسنتنا،
فقلت: يا رسول الله، وما تأمرني إن أدركت ذلك،
قال تلزم جماعة المسلمين وإمامهم
قلت فإن لم يكن لهم جماعة ولا إمام؟
قال: فاعتزل تلك الفرق كلها، ولو أن تعض على أصل الشجرة حتى يدركك الموت وأنت على ذلك
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۶۰۶)
[Cependant], ils sortiront de l’Islam comme sort une flèche du gibier. Leur foi ne dépassera pas l’issue de leur gorge… Tuez-les partout où vous les trouverez! Les
tuer vaudra, à celui qui les abat, une Récompense le Jour de la Résurrection.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3611)
(*) « Des gens jeunes [mais] stupides et dont les propos seront les meilleures paroles des humains…»
Ceux qui sont visés dans ce hadith sont les Khawâridj, comme nous l’ont clarifié les gens de science.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٦١١)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3636)
Conformément à la Parole d’Allah,
Allah a dit dans la sourate Al Qamar n°54 verset 1 (traduction rapprochée du sens du verset): « L’heure approche et la lune s’est fendue ».
قال الله تعالى : اقتربت الساعة وانشق القمر
(سورة القمر ١)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٨٦٤)
Je lui ai acheté deux chèvres avec.
J’en ai vendu une pour un dinar et je me suis rendu vers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) avec un dinar et une chèvre.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a invoqué en ma faveur la bénédiction dans la vente.
Choubaib a dit: S’il avait acheté de la poussière il aurait réussi a en tirer un bénéfice (*).
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°3642)
(*) C’est à dire que suite à l’invocation du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) en sa faveur pour qu’il y ait une bénédiction dans son commerce il faisait d’importants bénéfices quelque soit la marchandise qu’il vendait.
قال شبيب : وكان لو اشترى التراب لربح فيه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٦٤٢)
« La meilleure des générations est celle dans laquelle j’ai été envoyée, puis ceux qui les suivent, et ceux qui suivent ces derniers…(*)
Aprés cela, viendront des gens qui s’empresseront de témoigner avant de préter serment et de préter serment avant de témoigner.»
Ibrahim An Nakha’i (mort en 96 du calendrier hégirien) a dit : « À l’époque, ils (1) nous frappaient pour le témoignage et l’engagement alors que nous étions petits (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3651)
(*) Donc, les meilleurs des gens de notre Ummāh sont les trois premières générations qui sont les compagnons (ﺍﻟﺼﺤﺎﺑﺔ) du Messager d’Allāh ﷺ, les Tābi’ūn (ﺍﻟﺘﺎﺑﻌﻮﻥ) et les Tābi’ At-Tābi’īn (ﺗﺎﺑﻊ ﺍﻟﺘﺎﺑﻌﻴﻦ), ce sont eux que l’on appellent Salafs As-Sālih ou les pieux prédécesseurs (رضوان الله عليهم) !
(1) C’est à dire les anciens parmi les compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée) ainsi que les élèves de ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée).
(2) C’est à dire qu’ils frappaient les enfants alors qu’ils étaient petits lorsqu’ils témoignaient d’une chose fausse ou qu’ils ne respectaient pas leurs engagements.
Ceci afin de les éduquer et qu’ils ne prennent pas les mauvais comportements comme habitude.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 7 p 11)
Ce texte montre donc la permission de frapper les enfants à cause des mauvais comportements s’ils ne se corrigent que de cette manière.
(Majmou’ Al Fatawa de Cheikh ‘Otheimine vol 10 p 1059)
Remarque importante : Il est impératif de comprendre que dans ce texte, comme dans les autres textes qui sont rapportés sur le fait de frapper les enfants pour les éduquer, il s’agit de frapper de manière légère et non violente et de ne pas frapper au visage.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳٦٥۱)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3653)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°2381
Ce verset et ce hadith mentionnent l’histoire du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) et de Abou Bakr lorsqu’ils sont partis de La Mecque pour se rendre à Médine. Les mécréants les cherchaient et ils se sont cachés dans une grotte.
Il y a dans ces deux textes un grand mérite de Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) et le fait qu’il est meilleur que les compagnons de Moussa.
En effet, Allah a dit dans l’histoire de Moussa qui avançait avec son peuple vers la mer et que les troupes de Pharaon étaient derrière eux: « Au lever du soleil ils les poursuivirent. Puis quand les deux groupes se sont vus les compagnons de Moussa ont dit: Nous allons certes être rejoints. Il a dit: Certes non! Il y a avec moi mon Seigneur qui va me guider ».
(Sourate Chou’ara n°26 verset 60 à 62)
Ainsi dans la situation de difficulté alors qu’il était avec ses compagnons Moussa a dit: « Il y a avec moi mon Seigneur » tandis que dans la même situation le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) qui était avec Abou Bakr a dit: « certes Allah est avec nous ».
Remarque n°1: Il est rapporté plusieurs ahadiths sur le fait qu’une araignée aurait tissée sa toile à l’entrée de la grotte ce qui aurait trompé les qouraych en leur faisant croire que le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) et Abou Bakr n’étaient pas dedans mais tous ces ahadiths sont faibles et non authentiques.
Cheikh Albani a dit: « Sache qu’il n’y a aucun hadith authentique au sujet de l’araignée de la grotte ».
(Silsila Daifa n°1189)
Remarque n°2: Il ne faut absolument pas comprendre de ces textes que Allah est physiquement avec ses créatures. Allah est au dessus de son trône et le sens de ces textes est qu’il est avec eux en les protégeant et en les secourant.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٦٥٣)
« S’il m’avait été permis d’avoir pour ami intime (quelqu’un d’autre qu’Allah) parmis ma communauté, cela aurait été Abû Bakr.
Seulement, il est mon frère et mon compagnon. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3656)
ثم أخَذ بيدي فعرَج بي إلى السماءِ الدنيا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۶۵۶)
(Rapporté par l’imam Boukhari dans son Sahih n°3659)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٦٥٩ و مسلم في صحيحه رقم ٢٣٨٦)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3661)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٦٦١)
«Quelle est la personne la plus aimées pour toi, Ô Messager d’Allâh ?
Il dit : «‘Aïcha ».
(‘Amr reprit en disant ): «Et parmi les hommes ?»
Il lui dit : « Son père ».
J’ai dit: « Qui (d’autre)? Il a dit: « Alors ‘Umar ibn Al-Khattab. » Il a ensuite nommé d’autres hommes.
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°3662)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۶۶۲)
(Rapporté par l’imam Boukhari dans son Sahih n°3671)
(*) Mohamed Ibn Al Hanafiya est un des fils de Ali Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée).
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٦٧١)
Quelqu’un se mit alors derrière moi et, posant son coude sur mon épaule et c’était Ali bin Abi Talib (qu’Allah l’agrée) et il a invoqué la Miséricorde d’Allah pour Omar et a dit:
« J’espérais toujours qu’Allah allait te mettre avec tes deux compagnons (2),
Tu n’as pas laissé après toi une personne avec qui j’aimerai plus rencontrer Allah avec ses actes que toi. Par Allah ! J’étais sûr qu’Allah allait te mettre avec tes deux compagnons (*) car certes j’entendais toujours le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) dire : « Je suis venu avec Abou Bakr et ‘Omar, je suis rentré avec Abou Bakr et ‘Omar, je suis sorti avec Abou Bakr et ‘Omar ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3677)
(1) Cela eut lieu après le meurtre perpétré contre Omar (qu’Allah l’agrée) et qui causa d’ailleurs sa mort. (3) En s‘adressant à ‘Umar ou en voulant parler de lui.
(2) Le Prophète (ﷺ) et Abu Bakr (qu’Allah l’agrée).
(3) Les deux compagnons à qui ‘Ali (qu’Allah l’agrée) fait allusion sont le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et Abou Bakr (qu’Allah l’agrée).
Et on peut comprendre le fait qu’Allah mette ‘Omar (qu’Allah l’agrée) avec ses deux compagnons soit par le fait qu’ils ont tous les trois été enterrés au même endroit soit par le fait qu’ils seront ensemble dans le paradis.
(Minnatoul Moun’im Charh Sahih Mouslim vol 4 p 79)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٦٧٧)
Il a dit : Quand aura lieu l’Heure?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Et qu’as-tu préparé pour elle ? ».
L’homme a dit: Rien, si ce n’est que certes j’aime Allah et son Messager.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Tu es avec ceux que tu as aimé ».
Anas (qu’Allah l’agrée) a dit: Nous n’avons jamais été aussi content pour une chose que nous l’avons été pour la parole du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui): « Tu es avec ceux que tu as aimé ».
Car j’aime le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et j’aime Abou Bakr et ‘Omar (qu’Allah les agrée tous les deux) et j’espère être avec eux par rapport à mon amour pour eux même si mes actes ne sont pas comme les leurs.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3688)
قال النبي صلى الله عليه وسلم : وماذا أعددت لها ؟
قال : لا شيء إلا أني أحب الله ورسوله
فقال النبي صلى الله عليه وسلم : أنت مع من أحببت
قال أنس رضي الله عنه : فما فرحنا بشيء فرحنا بقول النبي صلى الله عليه وسلم : أنت مع من أحببت
فأنا أحبّ النّبي صلّى الله عليه وسلّم وأبا بكر وعمر رضي الله عنهما وأرجو أن أكون معهم بحبّي إيّاهم وإن لم أعمل بمثل أعمالهم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٦٨٨)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°3689)
(*) L’imam Ibn Hajar a dit dans Fath Al Bari que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit cela, car souvent à l’époque du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), Omar (qu’Allah l’agrée) a eu des positions conformes avec ce qui était ensuite révélé dans le Coran.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٦٨٩ و مسلم في صحيحه رقم ٢٣٩٨)
Les gens ont passés la nuit à se demander à qui il allait la donner. Au matin les gens se sont rendus vers le Prophète (ﷺ), chacun espérait qu’il allait lui donner la bannière. Alors il a dit: « Où est Ali Ibn Abi Talib? ».
Ils ont dit: Il a mal aux yeux ô Messager d’Allah !
Le Prophète (ﷺ) a dit: « Envoyez quelqu’un pour qu’il aille me le chercher ».
Lorsqu’il est venu, le Prophète (ﷺ) a craché dans ses yeux et a invoqué pour lui, ainsi il a guérit et était comme si il n’avait souffert d’aucun mal. Alors le Prophète (ﷺ) lui a donné la bannière.
Ali (qu’Allah l’agrée) a dit: Ô Messager d’Allah ! Je les combat jusqu’à ce qu’ils soient comme nous ?
Le Prophète (ﷺ) a dit: « Avance doucement jusqu’à arriver à leur territoire puis appelle les à l’Islam et informe les de ce qui leur est obligatoire concernant le droit d’Allah. Car je jure par Allah, qu’Allah guide à travers toi un seul homme est meilleur pour toi que de posséder des chamelles rousses (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3701)
(1) C’est à dire je jour de la bataille de Khaybar.
(2) Les chamelles rousses étaient à leur époque parmi les plus grandes des richesses.
Parmi les leçons que nous pouvons tirer de ce hadith :
– Le fait que Prophète (ﷺ) ait annoncé la veille que les musulmans allaient avoir la victoire est un signe de la prophétie.
– Le mérite des compagnons du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) en globalité et leur motivation vers le bien car chacun espérait que la bannière lui soit donnée.
– Le mérite de Ali Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée) car le Prophète (ﷺ) l’a choisi pour lui donner la bannière. De plus il est mentionné dans certaines versions de ce hadith que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Demain je vais certes donner la bannière à un homme grâce à qui Allah va accorder la victoire, il aime Allah et son Messager et Allah et son Messager l’aiment ».(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4210)
– Le fait que Allah a mis une bénédiction dans la salive du Prophète (ﷺ) est également un signe de la prophétie.
– Le fait que le Prophète (ﷺ) ait invoqué en faveur de Ali (qu’Allah l’agrée) après avoir craché dans ses yeux montre que la guérison provient d’Allah et qu’il n’y a que à lui à qui elle peut être demandée.
– La voie du Prophète (ﷺ) est d’appeler les gens à l’Islam et leur expliquer le droit d’Allah avant de combattre.
D’après Abdallah Ibn Abbas (qu’Allah les agrée), le Prophète (ﷺ) n’a jamais combattu un peuple sans l’avoir auparavant appelé (*).
(Rapporté par Darimi et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha vol 6 p 294)
(*) C’est à dire sans l’avoir appelé à l’Islam.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٧٠١)
Il nous ramenait chez lui et nous offrait à manger ce qu’il y avait chez lui au point où il nous donnait une ‘ouka (2) que nous déchirions et nous léchions ce qui restait dedans. (3)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3708)
(1) Il s’agit du compagnon Ja’far Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée) qui était le cousin du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(2) C’est un récipient en peau dans lequel était gardé le beurre.
(3) C’est-à-dire qu’il leur donnait tout ce qu’il avait au point où, lorsqu’il ne restait rien d’autre, il leur donnait ce récipient de beurre dans lequel il ne restait presque plus rien.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 7 p 82)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٧٠٨)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3713)
(*) C’est à dire les gens de la famille du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٧١٣)
« Zayd a porté l’étandard et a été tué. Puis, Jafar a porté l’étandard et a été tué. Ensuite, Abdullah a porté l’étandard et a été tué. »
Les larmes aux yeux, il ajouta: « Puis un sabre d’Allah s’est emparé de l’étandard jusqu’à ce qu’Allah accorde aux Musulmans Son secours ! (*).»
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°3757)
(*) Le sabre d’Allah en question était Khalid ibn Al Walid
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۷۵۷)
`Aisha a dit:« Une fois que le Messager d’Allah (ﷺ) dit (pour moi), « Ô Aa’ish (aisha) ! Ceci est Jibril te saluant.
Alors, elle dit : wa aleyhi salaam wa rahmatoullahi wa baarakatouhou.
Tu vois ce que je ne vois pas. (Elle s’adressait au Messager d’Allah pour la dernière phrase)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3768)
Et rapporté aussi par Mouslim dans son Sahih n°2447
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۷۶۸)
Mais aucune femme n’a jamais atteint la perfection féminine sauf Mariam bint ‘Imrân et Âsiah la femme de Pharaon.
Et le mérite de ‘Â’ishah (1) par rapport au reste des femmes est comparable au mérite du Tharîd (2) par rapport aux autres plats.»
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°3769)
(1) Ibn Kathir (qu’Allah lui fasse miséricorde) a dit :
« Il n’y a jamais eu dans les communautés une femme comme Aïcha concernant sa mémoire, sa science, son éloquence et son intelligence ; elle dépassa les femmes comme elle dans la science et la sagesse ; Allah lui donna la compréhension de la jurisprudence islamique et la mémorisation des poèmes ; et elle avait une grande connaissance des sciences religieuses ».
(2) Le tharid est un plat arabe avec de la viande et de la sauce.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۷۶۹)
« Les gens choisissaient le jour de Âicha pour apporter leurs cadeaux (au Messager d’Allah (ﷺ)),
Âicha dit: « Mes Compagnons (c’est dire les autres femmes du Prophète), se réunirent alors chez Oum Salama et lui dirent:
« Ô Oum Salama! Par Allah, Les gens attendent toujours le jour de ‘Aicha pour apporter leurs cadeaux; nous aussi, nous voulons avoir une part du bien comme le veut également ‘Aicha.»
« Dis au Messager d’Allah (ﷺ) de donner ses ordres aux gens pour qu’ils lui apportent leurs cadeaux là où il sera (ou: là où le tour sera) » En effet, Oum Salama transmit cela au Prophète (ﷺ). « Mais il se détourna de moi », dit Oum Salama.
A son retour chez moi, je lui transmis de nouveau la chose mais il se détourne de moi une deuxième fois.
A la troisième occasion, je lui reparlai du sujet. Mais il me dit (ﷺ):
« Ô Oum Salama! Ne me fais pas du mal en en faisant à ‘Aicha! Car je jure par Allah que la révélation n’est pas descendu sur moi alors que je me trouvais dans le giron de l’une d’entre-vous à l’exception d’elle ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3775)
Ce hadith est clair sur le fait que causer du tort à ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) revient à causer du tort au Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
Que dire donc des gens qui, encore aujourd’hui, continuent de dire que ‘Aicha (qu’Allah l’agrée), la Mère des croyants, a commis le crime d’adultère ?
Allah a révélé 10 versets (du verset 11 au verset 21) dans la sourate Nour n°24 pour montrer l’innocence de ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) vis-à-vis de cette accusation.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۷۷۵ )
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3805)
(*) C’est à dire qu’une partie de la lumière est partie avec chacun des deux hommes jusqu’à leur demeure.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٨٠٥)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3820)
Et rapporté aussi par Mouslim dans son Sahih n°2432
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٨٢٠)
« Une fois Hallat bint Khouwaylid, la sœur de Khadija, demanda qu’on la laisse entrer voir le Messager d’Allah (ﷺ), c’est alors, se rappelant la façon de s’exprimer de Khadija, fut tout ému et dit :
« Ô mon Seigneur c’est Hallat !! », ce qui me rendit jalouse, et je lui dit :
« Est-ce possible que tu te rappelles d’une vieille parmi les vieilles Qoreïchites dont les deux coins de la bouche ont rougi (c’est a dire complètement édentée), morte depuis longtemps ? Allah ne t’a t’il pas donné à sa place meilleure(s) que cela ?»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3821)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۸۲۱)
Il resta à La Mecque durant treize années… Puis on lui donna l’ordre de faire l’hégire. ll émigra alors à Médine où il séjourna durant dix ans, avant de mourir.»
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°3851)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۸۵۱)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3863)
(*) Ce hadith montre un mérite de ‘Omar (qu’Allah l’agrée) qui était fort et ferme sur la vérité.
En effet, avant l’entrée de ‘Omar (qu’Allah l’agrée) dans l’Islam, les musulmans étaient contraints de se cacher mais après sa conversion ils ont pu montrer leur Islam extérieurement.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 7 p 249)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٨٦٣)
Les Mecquois avaient demandé au Messager d’Allah (ﷺ) de leur faire voir un signe miraculeux. Et il leur montra la scission de la lune en deux moitiés: une demi-lune à droite du mont du Hira et l’autre à sa gauche’.(*)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°3868)
(*) Après le noble Coran, c’est l’un des plus grand Miracle Qu’Allah a accordé au Prophète ( ﷺ )
C’est ainsi Qu’Allah ta’ala a dit sens rapprochés du verset:
L’Heure approche et la lune s’est fendue.
Et s’ils voient un prodige, ils s’en détournent et disent : «Une magie persistante».
(Sourate 54 verset 1-2 )
اقْتَرَبَتِ السَّاعَةُ وَانشَقَّ الْقَمَرُ
وَإِن يَرَوْا آيَةً يُعْرِضُوا وَيَقُولُوا سِحْرٌ مُّسْتَمِرٌّ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۸۶۸ )
{Quant à la vision que Nous t’avons montrée, Nous ne l’avons faite que pour éprouver les gens} (Sourate 17: Le Voyage noctune, Verset 60)
« Il s’agit là, dit-il, d’une vision avec l’oeil et qui fut offerte au Messager d’Allah (ﷺ) pendant son Voyage nocturne vers le Temple de Jérusalem.»
« Et: {tout comme l’arbre maudit mentionné dans le Coran}(*) (Sourate 17: Le Voyage noctune, Verset 60) est une allusion à l’arbre d’az-Zaqqûm.»
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°3888)
(*) Les Versets relatifs à L’arbre de Zaqoum
Allah a dit dans la sourate Saffat n°37 versets 62 à 66: « Est-ce que ceci est meilleur comme séjour ou bien l’arbre de Zaqoum ? Nous avons fait de lui une épreuve pour les injustes, c’est un arbre qui sort de la base de la fournaise. Ses fruits sont comme des têtes de diables. Ils vont certes en manger et en remplir leurs ventres ».
Allah a dit dans la sourate Doukhan n°44 versets 43 à 46: « Certes l’arbre de Zaqoum sera la nourriture du pécheur, comme du métal en fusion, il bouillonnera dans les ventres comme le bouillonnement de l’eau ».
Allah a dit dans la sourate Al Waqi’a n°56 verset 51 et 52: « Puis vous allez ô vous les égarés, les menteurs certes manger de l’arbre de Zaqoum et vous vous en remplirez le ventre ».
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۸۸۸)
« Au départ la prière avait été rendu obligatoire 2 rak’at, Puis il (ﷺ) a fait l’hégire (à Medine), alors la prière a été rendu obligatoire 4 rak’at, et la prière du voyage est restée inchangée (c’est à dire de 2 rak’at) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3935)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۹۳۵)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°3957)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۹۵۷)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3958)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۹۵۸)
J’étais parti avec ‘ Ubayd Allâh ibn ‘Ady ibn al-Khiyâr.
A notre arrivée à Emèse (Homs, en arabe: حمص ; appelée Émèse dans l’Antiquité est une ville Syrienne)
Ubayd Allâh me dit: «Veux-tu aller voir Wahchy, nous l’interrogerons [comment il avait] tué Hamza. Oui, lui répondis-je.» Wahchy habitait Emèse
Nous nous informâmes de lui et on nous dit: « C’est cet homme qui est à I ‘ombre de sa maison et qui a l’air d’une grande outre.»
Nous nous dirigeâmes vers lui puis quand nous fûmes près de lui, nous lui adressâmes le salam et il nous rendit le salut à son tour.
Comme ‘ Ubayd Allâh avait un turban qui lui couvrait le visage, Wahchy ne pouvait voir que ses yeux et ses pieds. « Me reconnais-tu?
Ô Wahchy! lui demanda ‘ Ubayd Allâh. » Après l’avoir regardé,
Wahchy lui répondit: «Non, par Allah! Cependant, je sais que ‘Ady ibn al-Khiyâr avait épousé une femme nommée Um Qitâl bint Abu al’ Îs et qui avait mis au monde un enfant à La Mecque.
J’avais cherché pour cet enfant une nourrice; puis je l’avais amené avec sa mère et remis [à la nourrice]; il me semble que c’était toi en voyant tes pieds.»
A ces mots, ‘Ubayd Allâh découvrit son visage avant de dire à Wahchy: « Ne veux-tu pas nous dire comment tu as tué Hamza?
Volontiers, répliqua Wahchy.
En fait, Hamza avait abattu à Badr Tu’ayma ibn ‘Ady ibn al-Khiyâr, d’où mon maître, Jubayr ibn Mut’im me dit:
Si tu arrives à abattre Hamza contre mon oncle, tu auras ta liberté. »
Et Wahchy de continuer: « Ainsi, I ‘an de ‘Aynayn’ Aynayn était une montagne située aux alentours du mont ‘Uhud -, lorsque [les Associants] prirent le chemin vers [la bataille de ‘ Uhud], je sortis avec eux. Et une fois que les deux [ennemis] avaient pris leurs positions, Sibâ’ sortit en s’écriant: « Y a-t-il un adversaire [qui veut combattre]?
Ô Sîbâ ‘, lui répondit Hamza en se dirigeant vers lui, Ô toi le fils de la « coupeuse de clitoris » [car sa mère pratiquait l’excision]… »
Oses-tu être contre Allah et son Messager? » Et il s’élança contre lui et l’abattit. »
« Quant à moi, je guettais Hamza derrière une roche. »
Il s’approcha de moi, et je Ie pointai par ma lance qui arriva à lui transpercer Ie flanc pour ensuite sortir entre ses hanches; ce qui causa sa mort. Après cette bataille, je retournai avec les gens à La Mecque où je demeurai jusqu ‘au jour où l’Islam y fut très répandu.
« Je me rendis alors à Tâ ‘if. »
« Un jour, les habitants de cette cité envoyèrent au Messager d’Allah (ﷺ) des émissaires. Comme il me fut dit quiil ne touchait jamais aux émissaires (c’est à dire il ne nuit pas aux émissaires) j’accompagnai le groupe délégataire. »
« En me voyant, le Prophète (ﷺ) me demanda si j’étais bien Wahchy.
– Oui, répondis-je.
– C ‘est toi qui as tué Hamza? me demanda-t-il de nouveau.
– La chose est comme on te I’a transmise.
– Peux-tu éloigner ta face de moi? » Sur ce, je suis sortis. »
« Après la mort du Messager d’Allah (ﷺ), Musaylima (Qui se disait être un Prophète) I’Imposteur fit son apparition.
Je me dis alors: « Je vais essayer de l’abattre;
peut-être qu’ainsi je rachèterais la mort de Hamza. »
« Je sortis donc [en campagne] avec les Musulmans. Entretemps, l’affaire de Musaylima prit de l’ampleur. Et en arrivant, je vis un homme qui se tenait debout sur une brèche d’un mur. Il ressemblait à un chameau gris à poils éparpillés. C’était Musaylima. Je pointai ma lance au milieu de sa poitrine au point où elle sortit d’entre ses épaules; arriva ensuite un Ansarite qui se jeta contre lui et le frappa par I’épée à la tête. »
* ‘Abd Allâh ibn al-Fadl dit: Sulaymân ibn Yasâr m’a rapporté avoir entendu ‘Abd Allâh ibn ‘ Umar dire: Quand Musaylima fut tué, une femme cria du haut d’une maison: Ô Commandeur des croyants! c’est l’esclave noir qui la tué!
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Washy était un abyssin habile dans le maniement de la lance.
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°4072)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۰۷۲)
Et nous étions mille quatre cent.
« Si je pouvais encore voir aujourd’hui,je vous aurais montré l’endroit de l’arbre (sous lequel nous avons prêté le serment d’allégeance).»
Salim (un des rapporteurs) dit, de la part de Jabir: Mille quatre cents.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4154)
(*) Al Houdeybiya est le nom d’un puit proche de La Mecque auprès duquel le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui était venu avec ses compagnons pour accomplir la ‘omra, a conclu un pacte pour qu’ils n’accomplissent pas la ‘omra cette année-là et qu’ils reviennent l’accomplir l’année suivante.
Le pacte a eu lieu durant le mois de Chawal de l’an six après l’émigration du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) de La Mecque vers Médine.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤١٥٤)
Puis une autre personne est venue au prophète (صلى الله عليه و سلم) et lui a dit : « Les ânes ont été mangés. » Le Prophète (ﷺ) a gardé le silence.
Puis une autre personne est venue vers le prophète (صلى الله عليه و سلم) et lui a dit : « Il n’y a plus d’ânes. » Le prophète (ﷺ) reçut alors la révélation et envoya une personne dire aux gens : « Allah (تعالى) et son envoyé (ﷺ) vous interdisent de manger la viande des ânes domestiques. » Alors les marmites ont été renversées tandis que la viande était en train de bouillir. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4199)
==> « Il n’y a plus d’ânes » : cela signifie que tous les ânes qui étaient présents ont été égorgés et mangés. Ceci a eu lieu pendant Khazwat Khaybar, le jour de la bataille de Khaybar ou les compagnons étaient tombés dans une période de famine, en l’année 6 de l’hégire.
Le prophète (صلى الله عليه و سلم) n’a rien dit lorsque l’on est venu l’informer que les ânes étaient mangés, car il n’avait pas encore reçu de révélation. Ce n’est qu’au moment ou l’on est venu lui dire qu’il n’y avait plus d’ânes qu’il reçu cette révélation. Ceci est la sagesse d’Allah (تعالى), qui rend une chose impure le soir alors qu’elle était pure le matin. Et les compagnons (رضي الله عنهم) n’ont pas essayé de comprendre pourquoi cela était interdit mais se sont directement exécutés.
Cela s’est passé de la même façon pour le vin et l’alcool, lorsque le prophète (صلى الله عليه و سلم) reçut l’interdiction de consommer les boissons enivrantes, les rues de Médine ruisselaient d’alcool. Les compagnons (رضي الله عنهم) n’ont pas hésité une seule seconde à se débarrasser d’une chose interdite par Allah (تعالى).
[Explication tiré de EL-WADJÎZ FI FIQHI AS-SOUNNATI WA AL-KITÂBI EL ‘AZÎZ]
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۱۹۹)
Je lui ai dit : Ô Abou Mouslim ! Qu’est ce que ce coup ?
Il a dit : C’est un coup (1) que j’ai reçu le jour de Khaybar (2).
Lorsque j’ai reçu ce coup, les gens ont dit : Salama est blessé !
Je me suis rendu auprès du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui a crachoté trois fois sur la blessure et depuis ce moment je n’ai plus souffert de cette blessure (3).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4206)
(1) C’est à dire un coup d’épée.
(2) Khaybar est un lieu où il y a eu une bataille entre les musulmans et les juifs durant la septième année après l’émigration du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) à Médine.
(3) Ce hadith montre donc un des nombreux miracles du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
فقال : هذه ضربة أصابتني يوم خيبر فقال الناس : أصيب سلمة
فأتيت النبي صلى الله عليه وسلم فنفث فيه ثلاث نفثات فما اشتكيتها حتى الساعة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٢٠٦)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4216)
Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1407c
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٢١٦)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4219)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۲۱۹)
« J’étais dans cette expédition. Nous cherchâmes Ja’far Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée) et nous le trouvâmes parmi les morts. Nous trouvâmes sur son corps plus de quatre vingts-dix coups d’épée et de flèches.»
(1) Il s’agit du compagnon Ja’far Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée) qui était le cousin du Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4261)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۲۶۱)
« Le jour de Mu’tah, neuf épées se brisèrent entre mes mains et seulement une sabre Yemenite résista. »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°4266)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۲۶۶)
Et elle a cité ainsi ses bienfaits (2).
Lorsqu’il a retrouvé ses esprits il a dit : Tu n’as pas dit une chose sans qu’il ne me soit dit : -Est-ce que tu es vraiment comme cela ?!- (3).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4267)
(1) C’est à dire qu’il était pour elle une montagne dans le sens où elle pouvait se réfugier vers lui en cas de malheur et s’appuyer sur lui en cas de problème.
(2) C’est à dire qu’elle a fait les éloges de son frère ‘Abdallah (qu’Allah l’agrée) à la manière des lamentations de la période qui a précédé l’Islam.
(3) Ceci est une interrogation dont le sens est la réprobation.
Ainsi ce hadith montre l’interdiction des lamentations sur le mort et le fait que le mort peut être châtié à cause des lamentations qui sont faites sur lui.
(Voir Mir’atoul Mafatih Charh Mishkat Al Masabih, hadith n°1759 ; Bahjatou Nathirin Charh Riyad Salihin vol 3 p 173)
فقال حين أفاق : ما قلت شيئا إلا قيل لي : آنت كذلك ؟
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٢٦٧)
D’après ‘Abdallah ibn ‘Abbâs (rرضي الله عنهما), le Messager d’Allah (رسولُ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم) partit [de Médine en direction de La Mecque] au cours de ramadân. Ayant jeûné jusqu’à ‘Usfân. il demanda de |’eau puis en but de jour de manière à être vu par les fidèles; ainsi il rompit le jeûne… Ensuite, il arriva à La Mecque.
Ibn ‘Abbas (رضي الله عنهما) disait : « Le Prophète (رسولُ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم) a jeûné et a rompu le jeûne durant le voyage. Ainsi celui qui le veut peut jeûner et celui qui le veut peut rompre le jeûne ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4279)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٢٧٩)
« Priez telle prière à tel moment et telle prière à tel moment. Lorsque arrive le moment de la prière, que l’un d’entre vous fasse l’appel à la prière (‘adhân) et que celui d’entre vous qui connaît le plus le Coran fasse l’imam ».
« Et comme ils ne trouvèrent aucune personne qui connait mieux que moi le Coran que j’avais pu retenir grâce aux voyageurs qui passaient par notre pays, ils me choisirent pour les diriger la prière bien que je n’étais qu’un enfant de six ou sept ans. [En les dirigeant], j’avais sur moi un manteau qui, dès que je me prosternais, se raccourcissait sur mon corps. Ce qui poussa une femme du clan à dire [aux autres]: « Ne voulez-vous pas couvrir le derrière de votre Récitateur? ».
Sur ce, on m’acheta un morceau d’étoffe avec lequel on me fit une chemise qui « avait fait ma plus grande joie.» »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4302)
(1) C’est à dire les compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée) qui passaient par cette tribu
(2) C’est à dire qu’il a dit cela aux gens de sa tribu..
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٣٠٢)
Son peuple s’est empressé d’aller vers Oussama Ibn Zayd (qu’Allah l’agrée) pour lui demander d’intercéder pour la femme.
Lorsque Oussama (qu’Allah l’agrée) a parlé au Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), son visage a changé et il a dit: « Tu me parles pour une peine parmi les peines d’Allah ! ».
Oussama (qu’Allah l’agrée) a dit: Demande pardon pour moi ô Messager d’Allah !
Durant l’après-midi, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) se leva pour faire un sermon et a dit: « Certes ce qui a perdu ceux qui sont venus avant vous est que lorsque le noble parmi eux volait ils le laissaient et lorsqu’un faible volait ils lui appliquaient la peine prescrite. Je jure par celui qui détient l’âme de Muhammad dans sa main, si Fatima la fille de Muhammad volait je lui couperais la main ».
Puis le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a ordonné que l’on coupe la main de cette femme. Ensuite elle s’est repentie et s’est mariée.
Aicha (qu’Allah l’agrée) a dit: Elle venait après cela … Et je transmettais ses besoins au Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(Rapporé par Boukhari dans son Sahih n°4304)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٣٠٤)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4351)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1064
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٣٥١)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4376)
Le fait de faire le tawaf autour d’autre chose que la ka’ba, quelle que soit cette chose (une personne pieuse, une tombe, un arbre…) se divise en deux catégories:
Si la personne fait ceci pour se rapprocher d’Allah alors cet acte est une innovation interdite.
Cheikh Al Islam Ibn Taymiya (mort en 728 du calendrier hégirien) a dit: « Le tawaf autour de la ka’ba fait partie de ce qu’Allah et son Messager (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ont ordonné. Par contre le tawaf autour des prophètes et des hommes pieux est interdit par consensus des musulmans, peu importe que l’on tourne autour de la personne ou autour de sa tombe ».
(Majmou Al Fatawa 2/308)
Si la personne fait ceci pour se rapprocher d’un autre qu’Allah alors ceci est de la grande association (shirk akbar) car il n’y a qu’Allah qui mérite d’être adoré et le fait de faire une adoration pour un autre que Lui est de la grande association.
L’imam Mouhammad Ibn Ibrahim Al Cheikh (mort en 1398 du calendrier hégirien) a dit: « En ce qui concerne le tawaf autour d’une tombe et demander la bénédiction de cette tombe, aucune personne dotée de raison ne doute de l’interdiction de cela et qu’il s’agit d’association car certes le tawaf est une adoration et donc le pratiquer pour un autre qu’Allah est de l’association ».
(Majmou Al Fatawa Wa Rasail vol 1 p 122)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٣٧٦)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4416)
Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2404
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٤١٦)
Il a dit : Dix-sept (*).
J’ai dit : Et combien de campagnes militaires a fait le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ?
Il a dit : Dix-neuf.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4471)
(*) Ceci montre le mérite de ce compagnon et les efforts qu’il a fait pour l’Islam et pour le soutien du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
قال : سبع عشرة
قلت : كم غزا النبي صلى الله عليه وسلم ؟
قال : تسع عشرة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٤٧١)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°4497)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۴۹۷)
{ Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter qu’avec grande difficulté, il y a un compensation : nourrir un pauvre }.
(Sourate Al Baqara n°2 verset 184)
Ibn ‘Abbas a dit: « Ce verset n’est pas abrogé. Il concerne le vieil homme et la vieille femme qui n’ont pas la capacité de jeûner. Ils doivent nourrir un pauvre pour chaque jour ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4505)
Ce qu’on déduit du hadith:
– La personne âgée dont la faiblesse fait qu’elle ne peut que difficilement supporter le jeûne n’est pas obligée de jeûner le mois de Ramadan
L’imam Ibn Al Moundhir (mort en 318 du calendrier hégirien) a dit : « Les savants sont en consensus sur le fait que le vieil homme et la vieille femme qui ne sont pas capables de jeûner peuvent rompre le jeûne »
(Al Ijma’ n°153 p 60)
– La personne âgée qui n’a pas jeûné à cause de sa faiblesse devra nourrir un pauvre pour chaque jour non-jeûné
En Complément:
D’après Thabit Al Bounani : Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) a vieilli au point où il ne pouvait plus supporter le jeûne. Alors il rompait et nourrissait.
(Rapporté par ‘Abder Razaq dans son Mousannaf n°7570 et authentifié par Cheikh Salim Al Hilali dans sa correction du Mouwatta de l’imam Malik vol 2 p 361)
عن ثابت البناني قال : كبر أنس بن مالك رضي الله عنه حتى كان لا يطيق الصيام فكان يفطر و يطعم
(رواه عبدالرزاق في مصنفه رقم ٧٥٧٠ و صححه الشيخ سليم الهلالي في تحقيق موطأ الإمام مالك ج ٢ ص ٣٦١)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٥٠٥)
Et lorsque des hommes voulaient jeûner, l’un d’eux accrochait à ses pieds un fil blanc et un fil noir et il continuait à manger tant qu’il n’arrivait pas à les distinguer l’un de l’autre.
Après cela, Allah a révélé -de l’aube- et ils ont su alors que cela signifiait la nuit et le jour.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4511)
Remarque : Le cas de la personne qui a mangé après le lever de l’aube car elle pensait que l’aube n’était pas encore levée puis se rend compte de son erreur ; et le cas de la personne qui a rompu le jeûne avant le coucher du soleil car elle pensait qu’il était couché puis se rend compte de son erreur.
Dans les deux cas, lorsque la personne se rend compte de son erreur, elle doit s’abstenir tout de suite de tout ce qui annule le jeûne (manger, boire, avoir un rapport sexuel…) et poursuivre sa journée de jeûne et n’est pas obligée de rattraper ce jour.
(*) Il s’agit du verset 187 de la sourate Al Baqara n°2:
Allah a dit dans la sourate Al Baqara n°2 verset 187 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Et mangez et buvez jusqu’à ce que vous apparaisse clairement le fil blanc du fil noir de l’aube puis complétez le jeûne jusqu’à la nuit (*) ».
Cheikh Al Islam Ibn Taymiya (mort en 728 du calendrier hégirien) a dit : « Il a été dans les deux recueils authentiques qu’un groupe de compagnons mangeait jusqu’à ce qu’ils arrivent à distinguer un fil blanc d’un fil noir et le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit à l’un d’eux : -Ta nuit est donc très longue. Il s’agit de la clarté du jour et de l’obscurité de la nuit- (*) et il n’est pas rapporté que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) leur a ordonné de rattraper… ».
(Majmou’ Al Fatawa 20/572)
(*) Il s’agit du hadith de ‘Adi Ibn Hatim (qu’Allah l’agrée) qui est rapporté dans Sahih Al Boukhari n°1916 et dans Sahih Mouslim n°1090.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٥١١)
Ibn ‘Omar (رضي الله عنهما) avait pour habitude de réciter le Coran sans l’interrompre pour parler d’autre chose, avant d’avoir terminé sa récitation.
Un jour que l’écoutais sa récitation, et, en arrivant à un passage de la sourate d ‘Al-Baqara,
il me dit: « Sais-tu au sujet de quoi il fut révélé? »
« Non, lui répondis-je.»
« Il a été révélé au sujet de ceci et de cela.» Puis il continua sa récitation. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4526)
Le fait de ne pas parler pendant la lecture du Coran
Il est recommandé de ne pas parler durant la lecture du Coran et de ne pas couper la lecture si ce n’est pour dire des paroles importantes.
(Voir Fatawa Nour ‘Ala Darb de Cheikh Ibn Baz vol 26 p 230/231)
Si la personne coupe sa lecture pour quelques paroles légères puis reprend la lecture alors elle n’a pas à recommencer la demande de protection contre Chaytan.
Par contre si les paroles ont duré longtemps, la personne fait de nouveau la demande de protection contre Chaytan avant de reprendre la lecture.
(Al Majmou’ de l’imam Nawawi vol 3 p 281)
فأخذت عليه يوما، فقرأ سورة البقرة، حتى انتهى إلى مكان
قال : تدري فيم أنزلت ؟
قلت : لا
قال : أُنزِلَتْ في كذا وكذا، ثم مضَى
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٥٢٦)
{ Alors ne les empêchez pas de renouer avec leurs époux. }
[Sourate 2 : la vache, Verset 232]
{فَلاَ تَعْضُلُوهُنَّ أَنْ يَنْكِحْنَ أَزْوَاجَهُنَّ}
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4529)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۵۲۹)
(Rapporté par al Boukhari n°4563)
Voici l’invocation
Hasbunullâh wani’amal Wakîl / حسبنا الله ونعم الوكيل
« Allâh nous suffit, Il est le Meilleur Garant. »
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۵۶۳)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a parlé avec son épouse un moment puis il s’est couché (1).
Durant le dernier tiers de la nuit, il s’est assis, a regardé le ciel et a dit: -Il y a dans la création des cieux et de la terre, dans la succession de la nuit et du jour des signes pour les gens dotés d’intelligence- (2).
Puis il s’est levé, a fait les ablutions, a utilisé le siwak et il a prié onze unités de prière.
Puis Bilal (qu’Allah l’agrée) a fait l’appel à la prière alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a prié deux unités de prière puis il est sorti pour la prière du sobh.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4569)
(1) C’est à dire le Prophète (ﷺ) avec son épouse passaient du temps ensemble
(2) Il s’agit du verset 190 de la sourate Ali Imran n°3.
Le sens comme ceci est explicité dans d’autres versions de ce hadith est que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a récité les dix derniers versets de cette sourate.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٥٦٩)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4584)
بعثه النبي صلى الله عليه وسلم في سرية.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٥۸٤)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4639)
(1) Le terfesse est un type de champignon souterrain comme la truffe
(2) Les savants sont en divergence sur le sens de ceci.
Certains ont dit que cela signifie que le terfesse faisait partie de la nourriture qu’Allah a donné à Bani Israil.
D’autres ont dit que le terfesse fait partie de la manne dans le sens où il pousse sans être cultivé ni arrosé et qu’ainsi on peut en profiter sans avoir fourni d’effort.
(Minnatoul Moun’im Charh Sahih Mouslim vol 3 p 373)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۶۳۹)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°4662)
Ce Hadith est l’explication du Verset suivant:
Allah a dit dans la sourate Tawba (n°9) dans le verset 36: « Certes le nombre des mois auprès d’Allah est de douze dans son livre depuis le jour où il a créé les cieux et la terre, parmi eux quatre sont sacrés. Telle est la religion de droiture. Durant ceux-ci ne faites pas d’injustice envers vos propres personnes ».
(سورة التوبة ٣٦)
La gravité des péchés durant ces mois :
L’imam Ibn Jarir Tabari a rapporté, avec une chaîne de transmission authentique dans son tefsir (vol 14 p 238, n°16698) concernant l’explication du verset, que le tabi’i Qatada a dit: « Certes l’injustice durant les mois sacrés est plus grave en terme de faute et de péché par rapport à l’injustice à un autre moment, même si l’injustice est grave dans tous les cas ».
(رواه ابن جرير الطبري في تفسيره رقم ١٦٦٩٨ ج ١٤ ص ٢٣٨)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٦٦٢)
Nous avons alors rencontré des hommes dont la moitié de leur corps était semblable à ce que l’on peut voir de plus beau et l’autre moitié était semblable à ce que l’on peut voir de plus laid.
Les deux personnes qui m’ont emmenés leur ont dit : Partez et rentrez dans ce fleuve.
Ils sont donc rentrés dedans puis sont revenus vers nous et cette laideur avait disparu de leurs corps et ils avaient maintenant la plus belle des apparences.
Ils m’ont dit : Ceci est le jardin d’Eden (2) et ceci est ton degré (3) et les gens que tu as vu avec la moitié de leur corps belle et l’autre moitié laide sont ceux qui avaient mélangé des bonnes actions avec des mauvaises et Allah est passé sur leur péchés (4) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4674)
(1) C’est à dire dans un rêve.
(2) En langue arabe, le terme عدن , qui est traduit par Eden, signifie un endroit de résidence dans lequel la personne veut rester et duquel elle ne veut pas partir.
(Voir par exemple Al Ta’liq ‘Ala Mimiya Ibn Qayim de Cheikh ‘Otheimine p 65)
(3) C’est à dire tout en haut du paradis.
(4) C’est à dire après qu’ils se soient repentis de ces péchés ou bien qu’Allah les a pardonné sans qu’ils se repentent car, en dehors de l’association qu’Il ne pardonne pas, Allah pardonne les péchés à qui Il veut.
(Voir Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Abdel ‘Aziz Rajihi vol 8 p 642)
قالا لهم : اذهبوا فقعوا في ذلك النهر
فوقعوا فيه ثم رجعوا إلينا قد ذهب ذلك السوء عنهم فصاروا في أحسن صورة
قالا لي : هذه جنة عدن وهذاك منزلك
قالا : أما القوم الذين كانوا شطر منهم حسن وشطر منهم قبيح فإنهم خلطوا عملا صالحا وآخر سيئا تجاوز الله عنهم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٦٧٤)
La main d’Allah est pleine, aucune dépense ne réduit ce qui s’y trouve. Il dépense le jour et la nuit.
Avez-vous vu tout ce qu’il a dépensé depuis qu’il a créé les cieux et la terre ?
Eh bien certes cela n’a en rien réduit ce qui se trouve dans Sa Main.
Son Trône était sur l’eau et la balance est dans Sa Main il baisse et il monte (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4684)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°993
(*) Le sens est que Allah baisse et monte la balance des actes des serviteurs.
(Hachiya Al Sindi ‘Ala Sounan Ibn Maja)
وقال : يد الله ملأى لا تغيضها نفقة سحاء الليل والنهار أرأيتم ما أنفق منذ خلق السماء والأرض ؟
فإنه لم يغض ما في يده وكان عرشه على الماء وبيده الميزان يخفض ويرفع
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٦٨٤)
« Ô Abû Abd Ar-Rahmân, ou Ô Ibn Omar [le doute est du rapporteur], qu’as-tu entendu du Prophète (ﷺ) à propos de Najwa (l’entretien privé d’Allah avec l’homme dans l’Au-delà) ? »
Abd Allah Ibn Omar dit : « J’ai entendu le Prophète (ﷺ) dire : « Allah rapprochera le Croyant de Lui dans l’Au-delà ».
Hichâm Ibn Abd Allah Ad-Dastawâ’î (un des rapporteurs) dit :
« Abd Allah Ibn Umar dit : « J’ai entendu le Prophète (ﷺ) dire « Le croyant sera approché (de son Seigneur) au point où il va le couvrir de son voile (pour le soustraire aux regards). Alors il va lui faire reconnaître ses péchés: Reconnais-tu tel péché? Il va dire: Je reconnais, Seigneur je reconnais. ».
Alors Allah va dire: « Je les ai caché dans la vie d’ici-bas et je te les pardonne aujourd’hui puis sont feuillet de bonnes actions sera plié ».
Quant aux autres ou les mécréants, on appellera en présence des Témoins (devant tout le monde)
Les témoins (les anges) diront « Ceux-là sont ceux qui ont menti sur leur Seigneur. » (*).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4685)
(*) Allah exalté soit-il dit dans le sens rapprochés du verset suivant:
Et quel pire injuste que celui qui forge un mensonge contre Allah ? Ceux-là seront présentés à leur Seigneur, et les témoins (les anges) diront : «Voilà ceux qui ont menti contre leur Seigneur». Que la malédiction de Allah (frappe) les injustes.
[ Sourate 11 : hud, Verset 18]
وَمَنْ أَظْلَمُ مِمَّنِ افْتَرَى عَلَى اللّهِ كَذِباً أُوْلَـئِكَ يُعْرَضُونَ عَلَى رَبِّهِمْ وَيَقُولُ الأَشْهَادُ هَـؤُلاء الَّذِينَ كَذَبُواْ عَلَى رَبِّهِمْ أَلاَ لَعْنَةُ اللّهِ عَلَى الظَّالِمِينَ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۶۸۵)
Puis il récita: -Telle est la prise de ton Seigneur lorsqu’Il attrape les cités. Certes Sa prise est douloureuse et dure- (*).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4686)
(*) Rapporté aussi par Mouslim dans son Sahih n°2583
(*) Il s’agit du verset 102 de la sourate Houd n°11.
.(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٦٨٦ و مسلم في صحيحه رقم ٢٥٨٣)
[accusée] et qu’elle fut innocentée par Allah.
Chacun d’eux m’a rapporté une partie de ce récit… Le Prophète (ﷺ) avait dit [à ‘Aicha]:
« Si tu es innocente alors Allah va t’innocenter et si tu as commis un péché alors demande pardon à Allah et repens toi auprès de Lui. »
Je (‘Aicha) dis: « Par Allah! je ne trouve comme semblance à mon cas et au vôtre que [l’histoire] du père de Joseph lorsqu’il avait dit:
« [Il ne me reste plus donc] qu’une belle patience ! C’est Allah qu’il faut appeler au secours contre ce que vous racontez ! »
[Sourate 12 : joseph, Verset 18]
Et Allah révéla ceci: Ceux qui sont venus avec la calomnies (sont un groupe d’entre vous. )
[Sourate 24 : la lumière, Verset 11]
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4690)
(*) C’est à dire que des gens ont injustement accusé ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) d’avoir commis la fornication.
L’imam Ibn Qayim (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit : Lorsqu’il est arrivé à ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) ce qui lui est arrivé et que les calomniateurs l’ont accusé de ce dont ils l’ont accusé, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ne savait pas ce qu’il s’était réellement passé avant que ne lui vienne la révélation d’Allah concernant son innocence.
(Al Manar Al Mounif Fi Sahih Wa Daif p 61)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۶۹۰)
– il n’y a qu’Allah qui sait ce qu’il se passera demain
– il n’y a qu’Allah qui sait ce qu’il y aura dans les matrices
– il n’y a qu’Allah qui sait quand viendra la pluie
– aucune âme ne sait sur quelle terre elle va mourir
– il n’y a qu’Allah qui sait quand aura lieu l’Heure ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4697)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٦٩٧)
au choc d’une chaîne de métal sur un rocher ( `Ali et d’autres sous-narrateurs disent:« Le son leur parvient. »).»
« Quand ensuite la frayeur se sera éloignée de leurs coeurs, ils diront : «Qu’a dit votre Seigneur ? » Ils répondront : «La Vérité; C’est Lui le Sublime, le Grand».
(Sourate Saba, 34 verset 23)
حَتَّى إِذَا فُزِّعَ عَن قُلُوبِهِمْ قَالُوا مَاذَا قَالَ رَبُّكُمْ قَالُوا الْحَقَّ وَهُوَ الْعَلِيُّ الْكَبِيرُ
Cette parole est entendue par un [Djinn] qui prête discrètement l’oreille. Or, ces espions sont juchés les uns sur les autres – – Sufyân illustra cela en écartant les doigts de sa main inclinée – et celui qui a entendu la parole la transmet à ceux qui sont au dessous de lui, et ainsi de suite de proche en proche, jusqu’à ce qu’elle atteigne le sorcier ou le devin. Mais il est possible que cet espion soit touché par un météorite avant de transmettre la parole, comme il se peut qu’il la transmette avant d’être atteint. [Le sorcier ou le devin] rajoute alors cent mensonges àcette information, et les gens de dire : « Ne nous a-t-il pas dit telle et telle chose tel et tel jour ? » Mais il sera considéré véridique en raison de cette
parole qui a été entendue des cieux. »
Le hadith ci-dessus est également rapporté par Abou Hourayra, en commençant: «Quand Allah decide de l’ordre. » l’ajout suivant et le Devin.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4701)
Remarque: En se basant sur ce qui a été dit, il n’est donc pas permis de demander l’aide des Jinns ou des autres créatures pour connaître l’Inconnaissable, que ce soit en les invoquant, en les adulant, en les parfumant avec de l’encens ou d’autre moyens qui constituent de l’association, car ceci fait partie de l’adoration et Allâh, gloire et pureté à Lui, a ordonné à Ses serviteurs de Lui vouer l’adoration à Lui exclusivement et de dire (traduction rapprochée) :
C’est Toi [Seul] que nous adorons, et c’est Toi [Seul] dont nous implorons secours.
( Sourate 1 : al-fatiha, Verset 5)
إِيَّاكَ نَعْبُدُ وإِيَّاكَ نَسْتَعِينُ
[Extrait de Kitab Tawhid]
حَدَّثَنَا عَلِيُّ بْنُ عَبْدِ اللَّهِ، حَدَّثَنَا سُفْيَانُ، حَدَّثَنَا عَمْرٌو، عَنْ عِكْرِمَةَ، عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ، إِذَا قَضَى اللَّهُ الأَمْرَ. وَزَادَ الْكَاهِنِ. وَحَدَّثَنَا سُفْيَانُ فَقَالَ قَالَ عَمْرٌو سَمِعْتُ عِكْرِمَةَ حَدَّثَنَا أَبُو هُرَيْرَةَ قَالَ إِذَا قَضَى اللَّهُ الأَمْرَ وَقَالَ عَلَى فَمِ السَّاحِرِ. قُلْتُ لِسُفْيَانَ قَالَ سَمِعْتُ عِكْرِمَةَ قَالَ سَمِعْتُ أَبَا هُرَيْرَةَ. قَالَ نَعَمْ. قُلْتُ لِسُفْيَانَ إِنَّ إِنْسَانًا رَوَى عَنْكَ عَنْ عَمْرٍو عَنْ عِكْرِمَةَ عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ وَيَرْفَعُهُ أَنَّهُ قَرَأَ فُزِّعَ. قَالَ سُفْيَانُ هَكَذَا قَرَأَ عَمْرٌو. فَلاَ أَدْرِي سَمِعَهُ هَكَذَا أَمْ لاَ. قَالَ سُفْيَانُ وَهْىَ قِرَاءَتُنَا.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۷۰۱
« Certes L’homme énorme et corpulent arrivera au Jour de la Résurrection ne pesant auprès d’Allah même pas [le poids] d’une aile de moucheron. »
Récitez, ajouta le Prophète (ﷺ), ceci:
« Je ne leur attribuerai nul poids au Jour de résurrection »
(Sourate 18 : la caverne, Verset 105)
{فَلاَ نُقِيمُ لَهُمْ يَوْمَ الْقِيَامَةِ وَزْنًا}
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°4729)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۷۲۹)
Alors ils vont regarder et il leur sera dit: « Reconnaissez vous cela ? ».
Ils vont répondre : « Oui, c’est la mort » car ils l’ont tous déjà vu.
Puis le crieur va appeler: « Ô les gens de l’enfer ! ». Ceux -là aussi allongeront le cou pour (mieux) voir.
Alors ils vont regarder et il leur sera dit: « Reconnaissez vous cela ? ».
Ils vont répondre : « Oui, c’est la mort » car ils l’ont tous déjà vu.
C’est alors qu’elle sera égorgée puis il sera dit: « Ô les gens du paradis, c’est maintenant l’éternité et il n’y a plus de mort » et « Ô les gens de l’enfer c’est maintenant l’éternité et il n’y a plus de mort »
Puis il a récité: « Et avertis les du jour du regret lorsque tout sera réglé alors qu’ils sont inattentifs et ne croient pas ».
[Sourate Maryam n°19 verset 39].
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4730)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٧٣٠)
Le Prophète (ﷺ) ajouta :
« C’est ainsi qu’Adam réfuta Moïse »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4738)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۷۳۸)
D’après Sa ‘îd ben Jubayr, ibn ‘Abbâs (رضى الله عنهما) dit:
Après la révélation de:
Et avertis les gens qui te sont les plus proches.
[Sourate 26 : les poètes, Verset 214]
وَأَنذِرْ عَشِيرَتَكَ الْأَقْرَبِينَ
le Prophète (ﷺ) monta à as-Safa (un petit mont) et se mit à appeler les clans de Quraych:
Ô les Beni Fihr! Ô les Beni!
[En entendant l’appel], ils vinrent et se regroupèrent; quant à ceux qui n’avaient pas pu venir, ils envoyèrent quelqu’un pour voir de quoi il s’agissait.
Une fois, Abu Lahab et le reste des Quraychites arrivés, le Prophète (ﷺ) dit aux présents: « Que dites-vous si je vous annonce qu’il y a dans la vallée des (ennemi) cavaliers qui veulent vous attaquer? allez-vous me croire?Bien sûr! répondirent-ils, car nous n ‘ avons remarqué de ta part que la vérité. Eh bien! je suis un avertisseur pour vous avant [que ne vous soit infligé] un terrible châtiment.
Puisses-tu périr le reste de la journée! s’écria Abu Lahab; est-ce pour cette raison que tu nous as réunis? » C’est alors que fut révélé:
Que périssent les deux mains d’Abu-Lahab et que lui-même périsse.
Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu’il a acquis…
[Sourate Al Masad, les fibres 111 verset 1-5]
{تَبَّتْ يَدَا أَبِي لَهَبٍ وَتَبَّ * مَا أَغْنَى عَنْهُ مَالُهُ وَمَا كَسَبَ}
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4770)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۷۷۰)
Puis il recitat (Le verset)
Telle est la nature qu’Allah a originellement donnée aux hommes – pas de changement à la création de Dieu -. Voilà la religion de droiture; mais la plupart des gens ne savent pas.
( Sourate 30 : les romains, Verset 30)
فَأَقِمْ وَجْهَكَ لِلدِّينِ حَنِيفاً فِطْرَةَ اللَّهِ الَّتِي فَطَرَ النَّاسَ عَلَيْهَا لَا تَبْدِيلَ لِخَلْقِ اللَّهِ ذَلِكَ الدِّينُ الْقَيِّمُ وَلَكِنَّ أَكْثَرَ النَّاسِ لَا يَعْلَمُونَ
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4775)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۷۷۵)
Selon Abou Hourayra رضي الله عنه , le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم a dit :
« Allah le Très-Haut a dit :
« J’ai préparé pour Mes pieux serviteurs ce que jamais oeil n’a vu, jamais oreille n’a entendu et jamais coeur humain n’a imaginé ».
Lisez, si vous en voulez une preuve, le verset suivant:
« Aucun être ne sait ce qu’on a réservé pour eux comme réjouissance pour les yeux, en récompense de ce qu’ils oeuvraient ! ».
(Sourate 32 : la prosternation, Verset 17)
فَلَا تَعْلَمُ نَفْسٌ مَّا أُخْفِيَ لَهُم مِّن قُرَّةِ أَعْيُنٍ جَزَاء بِمَا كَانُوا يَعْمَلُونَ.
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°4780)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۷۸۰)
« et tu cachais en ton âme ce qu’Allah allait rendre public ». (Sourate Al Ahzab,33 verset 37)
a été révélé concernant Zainab bint Jahsh et Zaid ibn Haritha.
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°4787)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۷۸۷)
Un homme a dit : Ô Messager d’Allah ! Je vais te donner de ses nouvelles.
Alors, il est allé le voir et l’a trouvé assis dans sa maison.
Il lui a dit : Que t’arrive t-il ?
Il a dit : Du mal !
Il levait sa voix au dessus de la voix du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) (1) et pensait ainsi qu’il avait annulé ses oeuvres et qu’il faisait partie des gens du feu. (2)
L’homme est allé voir le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et l’a informé que Thabit (qu’Allah l’agrée) avait dit telle et telle chose.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lui a dit : « Va le voir et dis lui : Tu ne fais pas partie des gens du feu mais certes tu fais plutôt partie des gens du paradis ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4846)
(1) Thabit Ibn Qays (qu’Allah l’agrée) était un homme qui avait une forte voix et craignait que le verset qui suit soit descendu pour lui.
(Voir Fath Al Bari 6/621)
(2) C’est une allusion au verset 2 de la sourate Al Houjourat n°49 dans laquelle Allah met en garde les croyants contre le fait de lever leurs voix au dessus de la voix du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et informe que la personne qui fait cela est sous la menace que ses oeuvres soient annulées.
Sourate Al-Hujurat (Sourate 49), verset 2. Voici la traduction approximative en français :
« O vous qui croyez! N’élevez pas vos voix au-dessus de la voix du Prophète, et ne parlez pas à haute voix en lui parlant, comme vous le faites entre vous, de peur que vos œuvres ne deviennent vaines sans que vous vous en rendiez compte. »
فأتاه فوجده جالسا في بيته فقال له : ما شأنك ؟
فقال ثابت بن قيس رضي الله عنه : شر
كان يرفع صوته فوق صوت النبي صلى الله عليه وسلم فقد حبط عمله وهو من أهل النار
فأتى الرجل النبي صلى الله عليه وسلم فأخبره أنه قال كذا وكذا
قال النبي صلى الله عليه وسلم : اذهب إليه فقل له : إنك لست من أهل النار ولكنك من أهل الجنة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٨٤٦)
L’enfer a dit: Il y a en moi les tyrans et les orgueilleux ! (1)
Le paradis a dit: Il n’y a en moi que les gens faibles et les pauvres !
Allah a dit au paradis: Tu es certes ma miséricorde, par toi je fais miséricorde à qui je souhaite parmi mes serviteurs.
Et Il a dit à l’enfer : Tu es certes mon châtiment, par toi je châtie qui je souhaite parmi mes serviteurs et chacun d’entre vous sera rempli ».
« Pour ce qui est de l’enfer, il ne se remplira que lorsqu’il pose son rijl (2) et alors
L’enfer dira: « Cela suffit! cela suffit! cela suffit! » C’est dans ces circonstances qu’il se remplira et que ses différentes parties se rétréciront.
Et Allah, Puissant et Majestueux, ne lèse aucune de Ses créatures.
Quant au Paradis, Allah lui créera d’autres créatures… »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4850)
(1) Le terme arabe utilisé sous-entend que l’enfer se sent favorisé par cela.
(Voir Minnatoul Moun’im Charh Sahih Mouslim vol 4 p 324)
(2) Son Pied
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٨٥٠)
J’ai demandé à Ibn `Abbas sur la sourate Le repentir (التوبة – at tawbah),
et il a dit: » Sourate Al-Tawba c’est elle la démasquante (de tous les défauts des mécréants et les hypocrites).
elle n’a cessé de descendre (la révélation) [contenant cet expression souvent répétée]:
« Il en est parmi eux… », « Il en est parmi eux… »,
au point où l’on crut que personne ne manquerait d’y être cité.
Je dis: « (Qu’en est-il) Sourate Al-Anfal? » Il répondit: «Sourate Al-Anfal a été révélé descendue à l’occasion de (la bataille) Badr. »
Je dis: « (Qu’en est-il) Sourate Al-Hashr? » Il répondit: « elle a été révélé descendue au sujet des Beni an-Nadîr.»
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°4882)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۸۸۲)
Toutes les idoles adorées par les gens de Noé ont été adorés par les Arabes plus tard. Quant à l’idole Wadd, il a été vénéré par la tribu de Kalb au Daumat-al-Jandal; Suwa ‘était l’idole de (la tribu de) Murad puis par Ban, Ghutaif à Al-Jurf près de Saba; Yaouq était l’idole de Hamdan, et Nasr était l’idole de Himyr, la branche de Dhi-al-Kala ».
« En effet, ce sont cinq noms d’hommes pieux du peuple de Nuh. Quand ils sont morts Shaytan a chuchoté à leur peuple de faire des statues d’eux et de placer ces statues en leurs lieux de réunion comme un rappel, donc ils ont fait cela. Cependant, aucun parmi eux n’a adoré ces statues, jusqu’à ce qu’ils meurent et le but des statues a été oublié. Puis, (la génération suivante) a commencé à les adorer. »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°4920)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۹۲۰)
(Un hadith similaires a été rapportée par `Ali ibn Al-Moubarak)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°4923)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۹۲۳)
« Entre les deux souffles du clairon (de l’Apocalypse) il y aura une période de quarante… ».
Ils dirent : « Ô Abou Hourayra ! Est-ce quarante jours ? »
Il dit : « Je ne peux [donner de réponse] ».
Ils dirent : « Est-ce quarante mois ? ».
Il dit : « Je ne peux [donner de réponse] ».
Ils dirent : « Est-ce quarante ans ? ».
Il dit : « Je ne peux [donner de réponse] ».
Puis Allah fera descendre du ciel une eau et les hommes repousseront de nouveau comme pousse la verdure.
Tout le corps de l’homme sera mangé par la terre sauf un seul os c’est le coccyx. C’est à partir de cet os que sera recréé l’homme au Jour de la Résurrection.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4935)
(*) Ainsi Allah عزوجل dit :
« Et on soufflera dans la Trompe, et voilà que ceux qui seront dans les cieux et ceux qui seront sur la terre seront foudroyés, sauf ceux qu’Allah voudra (épargner). Puis on y soufflera de nouveau, et les voilà debout à regarder. »
[Sourate Az-Zumar 67 – 68]
( * وَنُفِخَ فِي الصُّورِ فَصَعِقَ مَنْ فِي السَّمَاوَاتِ وَمَنْ فِي الْأَرْضِ إِلَّا مَنْ شَاءَ اللَّهُ ۖ ثُمَّ نُفِخَ فِيهِ أُخْرَىٰ فَإِذَا هُمْ قِيَامٌ يَنْظُرُونَ)
Quand Israfil soufflera dans la trompe, tous les habitants des cieux et de la terre seront foudroyés sauf ceux qu’Allah veut épargner.
Les gens resteront dans cet état, dans cette peur, dans cette frayeur pendant quarante, puis seront ressuscités à partir du coccyx.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۹۳۵)
Et celui qui récite le Coran avec assiduité alors que cela est difficile pour lui obtient deux récompenses (3) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4937)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°798 et Abou Daoud dans ses Sounan n°1454
(1) On comprend de certaines versions du hadith que la personne visée est celle qui a une belle récitation du Coran, qui n’hésite pas et ne s’arrête pas en récitant car sa mémorisation est bonne.
(Charh Sahih Mouslim de l’imam Nawawi, hadith n°798)
(2) Le sens de cela est que les anges sont les intermédiaires entre Allah et ses créatures pour la transmission du Coran.
Ainsi, la personne qui récite et connait le Coran est avec les anges dans le sens où, comme les anges, il transmet le Coran aux personnes qui ne le connaissent pas.
Nous pouvons donc tirer de cela qu’il faut que la personne qui connait le Coran fasse des efforts dans le fait d’enseigner le Coran et de le transmettre en faisant cela pour plaire à Allah seul afin que l’image mentionnée par le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) soit réelle.
D’autres savants ont dit que le sens de cette partie du hadith est qu’il sera avec les anges dans l’au-delà.
(Charh Sahih Mouslim de Cheikh Al Etiopi vol 16 p 301/302)
(3) C’est à dire qu’il obtient une récompense pour la récitation et une récompense pour l’assiduité malgré la difficulté.
Par contre, il ne faut pas comprendre du hadith que le second est meilleur que le premier.
C’est le premier qui est meilleur que le second car il est au départ passé par l’étape de la difficulté puis à force d’efforts il est arrivé à avoir une bonne mémorisation.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 8 p 1170)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٩٣٧)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4938 et Mouslim dans son Sahih n°2862)
(1) Il s’agit de la traduction rapprochée du verset 6 de la sourate Al Moutafifin n°83.
(2) C’est à dire que le jour du jugement, le soleil va être approché des gens et sa chaleur va être intensifiée et ainsi ils vont suer énormément.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 8 p 1175)
Il faut également savoir que le niveau de sueur des gens va varier en fonction de leurs actes, plus la personne a oeuvré dans le bien dans l’ici-bas moins elle va suer le jour du jugement.
C’est pour cela que la sueur va arriver pour certaines personnes au niveau de leurs chevilles, pour d’autres au niveau de leurs genoux, pour d’autres au niveau de leur torse…
Voir le hadith suivant rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2864: (Le soleil va être approché des créatures le jour de la résurrection).
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٩٣٨ و مسلم في صحيحه رقم ٢٨٦٢)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°4964)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۹۶۴)
« Lorsque vient le secours de Allah ainsi que la victoire »
(Sourate An Nasr verset 1)
إِذَا جَاء نَصْرُ اللَّهِ وَالْفَتْحُ
Ils répondirent: « c’est (une allusion) à la chute des villes et des palais. » `Omar dit:« Que dis-tu à ce sujet, Ô Ibn `Abbas? » Je lui ai répondu:
C’est un terme ou une parabole donné à Mohammed (ﷺ) pour lui informé de la proximité de sa mort.
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°4969)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۹۶۹)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4974)
» قَالَ اللَّهُ تَعَالَى: كَذَّبَنِي ابْنُ آدَمَ وَلَمْ يَكُنْ لَهُ ذَلِكَ، وَشَتَمَنِي وَلَمْ يَكُنْ لَهُ ذَلِكَ، فَأَمَّا تَكْذِيبُهُ إِيَّايَ فَقَوْلُهُ: لَنْ يُعِيدَنِي كَمَا بَدَأَنِي، وَلَيْسَ أَوَّلُ الْخَلْقِ بِأَهْوَنَ عَلَيَّ مِنْ إِعَادَتِهِ، وَأَمَّا شَتْمُهُ إِيَّايَ فَقَوْلُهُ: اتَّخَذَ اللَّهُ وَلَدًا، وَأَنَا الْأَحَدُ الصَّمَدُ، لَمْ أَلِدْ وَلَمْ أُولَدْ، وَلَمْ يَكُنْ لِي كُفُوًا أَحَدٌ »
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۹۷۴ )
Son démenti Me concernant est qu’il dit : – Je ne le ferai pas revivre comme Je l’ai déjà créé – (*) alors que recommencer la création est pour Moi aussi facile que de l’avoir créée la première fois.
Et son insulte à Mon encontre est qu’il dit : – Allah s’est attribué un enfant – alors que Je suis l’Unique, Celui qui se suffit à Lui-même, Je n’ai pas enfanté et Je n’ai pas été enfanté et Je n’ai absolument aucun égal ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4974)
(*) C’est à dire qu’il dément la résurrection.
فأما تكذيبه إياي فقوله : لن أعيده كما بدأته وليس أول الخلق بأهون علي من إعادته
وأما شتمه إياي فقوله : اتخذ الله ولدا وأنا الأحد الصمد لم ألد ولم أولد ولم يكن لي كفأ أحد
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٩٧٤)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4975)
(*) Sourate 112, le monothéisme pur verset 3-4
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۹۷۵ )
Et certes le miracle qu’il m’a été donné (2) est une révélation qui m’a été faite par Allah (3) et j’espère être celui des prophètes qui aura le plus grand nombre de suiveurs le jour de la résurrection (4) ». (5)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4981)
(1) C’est-à-dire des miracles qui, lorsqu’ils sont vus par une personne, elle ne peut pas avoir d’autre alternative que de croire en la véracité de ce prophète.
Par exemple, le fait que le prophète d’Allah Moussa (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ait, par la permission d’Allah, ouvert la mer en tapant avec son bâton.
(Voir le lien suivant : ‘Achoura : Explications et leçons de l’histoire de Moussa et de la fin de la tyrannie du pharaon)
Par exemple également, le fait que, par la permission d’Allah, le prophète d’Allah ‘Issa Ibn Maryam (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) guérissait l’aveugle et le lépreux, qu’il ressuscitait les morts qui sortaient de leurs tombes.
(2) Le sens de cela n’est pas que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) n’a reçu qu’un seul miracle mais que ce miracle-là est le plus grand des miracles qu’il a reçu.
(Fath Al Bari de l’imam Ibn Hajar 13/262)
(3) C’est-à-dire le Coran qui est donc le plus grand des miracles du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(Fath Al Bari de l’imam Ibn Hajar 6/582)
(4) Le fait que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ait dit qu’il espérait être celui des prophètes qui aura le plus grands nombre de suiveurs le jour de la résurrection après avoir mentionné le miracle du Coran montre l’immense bénéfice que peut tirer la personne du Coran et la force des arguments qui s’y trouvent pour appeler les gens vers l’Islam.
De plus, il y a dans cette phrase un signe de la véracité de la prophétie du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
En effet, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a mentionné cela alors que les musulmans étaient peu nombreux puis Allah lui a accordé ce qu’il souhaitait car l’Islam s’est propagé sur toute la Terre.
(Charh Sahih Mouslim de Cheikh Al Etiopi vol 4 p 223/226)
(5) Pourquoi est-ce que le Coran est le plus grand des miracles du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ?
De manière simple et résumée, la réponse à cette question est que les miracles des prophètes (que la prière d’Allah et Son salut soient sur eux tous) se sont arrêtés à leurs morts et n’ont pu y assister que ceux qui étaient vivants à leurs époques tandis que ce miracle du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) va perdurer jusqu’au jour de la résurrection.
(Charh Sahih Mouslim de l’imam Nawawi vol 2 p 88)
Allah a lancé un défi en trois étapes à l’ensemble des créatures pour qu’ils se rassemblent tous pour amener un texte qui soit semblable au Coran dans son sens, dans sa beauté, dans son éloquence etc.
Allah a dit dans la sourate Al Isra n°17 verset 88 (traduction rapprochée et approximative du sens du verset) : « Dis : Si les hommes et les djinns s’unissaient pour produire quelque chose de semblable à ce Coran, ils ne sauraient rien produire de semblable même s’ils se soutenaient les uns les autres ».
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۹۸۱)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°4984)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۹۸۴)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5009)
(1) Il s’agit des versets 285 et 286 de la sourate Al Baqara n°2.
(2) La nuit débute au coucher du soleil est se termine au lever de l’aube.
(3) L’imam Ibn Qayim Al Djawziya (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit: « L’avis juste est que le sens de cela est que ces deux versets suffisent comme protection pour la personne contre tout mal qui pourrait la toucher ».
(Al Wabil As Sayyib p 156)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٠٠٩)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5011)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°795
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٠١١)
Et un homme a qui Allah a donné de l’argent qu’il dépense abondamment dans la vérité alors un autre homme dit: Malheur à moi, si seulement il m’avait été donné ce qui a été donné à untel j’aurais alors oeuvré comme il oeuvre ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5026)
(1) Le sens de la jalousie ici est -Al Ghibta- qui signifie le fait de souhaiter avoir la même chose que l’autre personne mais sans que le bienfait ne soit retiré de l’autre personne.
(2) Ici, la seconde personne obtient avec sa bonne intention la même récompense que celui qui a oeuvré.
(Voir Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 9 p 58/59)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٠٢٦)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5027)
(1) Sa’d Ibn ‘Oubeida et Abou ‘Abder Rahman As Soulami sont deux des hommes de la chaîne de transmission de ce hadith.
Sa’d a rapporté ce hadith de Abou ‘Abder Rahman, qui l’a rapporté de ‘Othman Ibn ‘Affan, qui l’a rapporté du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
– Il a donc enseigné le Coran pendant au moins 72 ans.
(Fath Al Bari 9/76)
Cheikh Al Islam Ibn Taymiya (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit : « C’est pour cela que rentre dans la parole du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) : -Le meilleur d’entre vous est celui qui apprend le Coran- le fait d’apprendre les versets (*) et également le fait d’apprendre le sens des versets.
Le fait d’apprendre le sens des versets est d’ailleurs la cause première pour laquelle on apprend les versets et c’est cela qui va permettre d’augmenter la foi de la personne ».
(Majmou’ Al Fatawa 13/403)
(*) C’est à dire le fait de les apprendre par coeur.
L’importance d’apprendre le sens des versets du Coran
L’imam Ibn Jarir At Tabari (mort en 310 du calendrier hégirien) a dit : « Je suis certes vraiment étonné d’une personne qui lit le Coran mais qui ne connait pas son sens, comment peut-il ressentir du plaisir dans sa lecture ?! ».
(Mou’jam Al Oudaba p 2453)
L’imam Al Qortobi (mort en 671 du calendrier hégirien) a dit : « Il faut que la personne apprenne les règles du Coran afin de comprendre le sens voulu par Allah et ce qu’Il lui a imposé.
C’est ainsi que la personne va profiter de ce qu’elle lit et qu’elle pourra mettre en pratique ce qu’elle récite car comment pourrait-elle mettre en pratique une chose dont elle ne comprend pas le sens ?! ».
(Al Jami’ li Ahkam Al Qur’an vol 1 p 38)
Voici quelques textes sur l’importance pour chacun d’apprendre le sens des versets du Coran :
1. Allah a dit dans la sourate Muhammad n°47 verset 24 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Ne méditent-ils pas sur le Coran ? Ou y a-t-il des cadenas sur leurs coeurs ? ».
قال الله تعالى : أَفَلَا يَتَدَبَّرُونَ الْقُرْآنَ أَمْ عَلَىٰ قُلُوبٍ أَقْفَالُهَا
(سورة محمد ٢٤)
Allah a dit dans la sourate Sad n°38 verset 29 (traduction rapprochée du sens du verset) : « C’est un Livre béni que nous avons fait descendre sur toi afin que les gens doués d’intelligence se rappellent ».
قال الله تعالى : كتاب أنزلناه إليك مبارك ليدبروا آياته وليتذكر أولو الألباب
(سورة ص ٢٩)
L’imam Al Qortobi (mort en 671 du calendrier hégirien) a dit : « Il y a dans cela une preuve qu’il est obligatoire de connaître les sens du Coran et également une preuve que le fait de lire lentement est meilleur que le fait de lire rapidement car il n’est possible de méditer que lorsqu’on lit lentement ».
(Al Jami’ li Ahkam Al Qur’an vol 18 p 189)
2. Allah a dit dans la sourate Al Fourqan n°30 verset 25 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Et le Prophète a dit : Ô Seigneur ! Certes mon peuple a délaissé ce Coran ! ».
قال الله تعالى : وَقَالَ الرَّسُولُ يَا رَبِّ إِنَّ قَوْمِي اتَّخَذُوا هَٰذَا الْقُرْآنَ مَهْجُورًا
(سورة الفرقان ٣٠)
L’imam Ibn Kathir (mort en 774 du calendrier hégirien) a dit : « Le fait de délaisser l’apprentissage et la mémorisation du Coran fait partie du délaissement du Coran.
Le fait de délaisser la foi dans le Coran et le fait de ne pas le rendre véridique fait partie du délaissement du Coran.
Le fait de délaisser la méditation du Coran et le fait de délaisser l’apprentissage de son sens fait partie du délaissement du Coran.
Le fait de ne pas mettre le Coran en pratique, d’appliquer ses ordres et de délaisser ses interdits fait partie du délaissement du Coran… ».
(Tefsir Ibn Kathir p 1357)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٠٢٧)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5033)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°791
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٠٣٣)
J’ai dit : Je vais te le réciter alors que c’est sur toi qu’il a été descendu ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Certes j’aime l’entendre d’un autre que moi (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5049)
(*) L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit : « Ce hadith montre le caractère recommandé d’écouter le Coran ».
(Charh Sahih Mouslim)
L’imam Ibn Batal (mort en 449 du calendrier hégirien) a dit : « En effet il est plus facile à celui qui écoute le Coran de le méditer et de le comprendre car le lecteur est occupé par la lecture et l’application des règles de la récitation ».
(Fath Al Bari 9/94)
Le mérite d’écouter le Coran
Le Cheikh ‘Abdel ‘Aziz Ibn Baz a dit : « Celui qui écoute le Coran avec sincérité et en recherchant par cela ce qu’il y a auprès d’Allah comme récompense est l’associé du lecteur, il obtient une immense récompense, il obtient la même récompense que le lecteur ou même plus grande en fonction de sa sincérité et de sa véracité ».
(Fatawa Nour ‘Ala Darb vol 26 p 355)
Le Cheikh Mouhammad Ibn Saleh Al ‘Otheimine a dit : « Il n’y a aucun doute sur le fait que celui qui écoute le Coran obtient une récompense et qu’il est l’associé du lecteur dans sa récompense ».
(Fatawa Nour ‘Ala Darb n°208)
قلت : آقرأ عليك وعليك أنزل ؟
قال النبي صلى الله عليه و سلم : إني أحب أن أسمعه من غيري
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٠٤٩)
J’ai dit : Ô Messager d’Allah ! Je vais te réciter le Coran alors que c’est à toi qu’il a été révélé ?!
Il a dit : « Oui ».
Alors j’ai récité la sourate An Nissa jusqu’à ce que j’arrive à ce verset : -Comment seront-ils quand Nous ferons venir de chaque communauté un témoin et que Nous te ferons venir comme témoin contre eux ?-. (1)
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Tu peux arrêter maintenant ». (2)
Je me suis tourné vers lui et j’ai vu que ses yeux pleuraient.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5050)
(1) Il s’agit du verset 41 de la sourate An Nissa n°4.
(2) Ni le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), ni ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée) n’ont dit : -Sadaqa Allahoul Adhim-.
Ainsi ce hadith est une preuve qu’il n’est pas légiféré de dire cela après la lecture du Coran.
(Fatawa Nour ‘Ala Darb de Cheikh ‘Otheimine vol 2 p 179)
Remarque : Il n’est pas légiféré de dire -Sadaqa Allahoul Adhim- (cela signifie -Allah l’Immense a été véridique-) lorsque l’on termine la lecture du Coran.
(Bida’ Al Qourra Al Qadima Wal Mou’asira de Cheikh Bakr Abou Zayd p 22/23)
Cheikh Ibn Baz a dit : « La parole -Sadaqa Allahoul Adhim- après la lecture du Coran est une chose qui est apparue dernièrement et s’est propagé chez les gens alors que nous ne connaissons aucune base à cela chez les premiers musulmans. (…)
Ainsi ce qui apparait est qu’il n’y a aucune base à cette parole, qu’il est meilleur de la délaisser et que le fait de dire que cela est une innovation n’est pas loin de la vérité car la règle est que toute chose par laquelle on cherche à se rapprocher d’Allah et qui n’a aucune base est jugée comme étant une innovation ».
(Fatawa Nour ‘Ala Darb vol 26 p 284)
Cheikh ‘Otheimine a dit : « La parole -Sadaqa Allahoul Adhim- après la lecture du Coran n’a aucune base dans la Sounna ni dans les actes des compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous). Ceci est une chose qui n’est apparue que récemment.
Il n’y a aucun doute que le fait de dire -Sadaqa Allahoul Adhim- est une glorification et une adoration que l’on voue à Allah.
Ainsi, s’il s’agit d’une adoration, il n’est pas permis de la pratiquer pour adorer Allah sans qu’il n’y ait dans la législation islamique une preuve qu’elle est légiféré.
Et s’il n’y a pas de preuve dans la législation islamique prouvant cela alors le fait de dire cette parole lorsque l’on termine la lecture du Coran n’est pas légiféré ni recommandé ».
(Fatawa Nour ‘Ala Darb vol 2 p 179. Voir également Fatawa Al Imarat de Cheikh Albani p 162/163)
قلت : يا رسول الله ! آقرأ عليك وعليك أنزل
قال : نعم
فقرأت سورة النساء حتى أتيت إلى هذه الآية : فكيف إذا جئنا من كل أمة بشهيد، وجئنا بك على هؤلاء شهيدا
قال : حسبك الآن
فالتفت إليه فإذا عيناه تذرفان
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٠٥٠)
Lorsque cela a duré, mon père a mentionné cela au Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) qui a dit: « Apportes le moi ». Alors je suis allé voir le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) qui m’a dit:
« Comment jeûnes-tu? »
J’ai dit: Chaque jour
Il m’a dit: « En combien de temps termines-tu le Coran? »
J’ai dit: Chaque nuit
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Jeûnes trois jours chaque mois et lis le Coran une fois par mois »
J’ai dit: Je peux faire plus que cela
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Jeûnes trois jours dans la semaine »
J’ai dit: Je peux faire plus que cela
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Romps le jeûne deux jours et jeûnes un jour »
J’ai dit: Je peux faire plus que cela
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Jeûnes le meilleur des jeûnes, le jeûne de Daoud, tu jeûnes un jour et tu romps un jour et lis le Coran une fois tous les sept jours ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5052)
فقال : كيف تصوم ؟
قلت : كل يوم
قال : وكيف تختم ؟
قلت : كل ليلة
قال : صم في كل شهر ثلاثة واقرأ القرآن في كل شهر
قلت : أطيق أكثر من ذلك
قال : صم ثلاثة أيام في الجمعة
قلت : أطيق أكثر من ذلك
قال : أفطر يومين وصم يوما
قلت : أطيق أكثرمن ذلك
قال : صم أفضل الصوم صوم داود صيام يوم وإفطار يوم واقرأ في كل سبع ليال مرة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٠٥٢)
L’un d’eux à dit: Moi je vais passer toutes mes nuits à prier.
Le second a dit: Moi je vais jeûner tout le temps et je romprai jamais.
Le troisième a dit: Moi je vais m’écarter des femmes et je ne me marierai jamais.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est venu et a dit: « Est-ce vous qui avez dit telle et telle chose? Certes je jure que je suis celui d’entre vous qui a le plus peur d’Allah et celui qui a le plus de taqwa (*) mais moi je jeûne et je romps, je prie et je dors et je me marie avec des femmes. Celui qui s’écarte de ma sounna ne fait pas partie de moi ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5063)
(*) Il s’agit du fait que la personne mette une protection entre lui et le châtiment d’Allah en pratiquant ce qu’il a ordonné et en s’écartant de ce qu’il a interdit.
Personne ne peut douter de la sincérité de ces trois personnes ni de leur volonté de faire ces dures actes d’adoration pour obtenir la satisfaction d’Allah. Malgré cela le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) les a fortement réprimandé car leurs actes n’étaient pas conforme à la sounna.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٠٦٣)
« Ô vous les jeunes ! Celui d’entre vous qui en a les capacités qu’il se marie car ceci va lui faire baisser le regard et est plus chaste pour le sexe. Et celui qui n’en a pas la capacité alors qu’il jeûne car le jeûne sera pour lui une protection »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5066)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1400
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٠٦٦)
« Le Prophète (ﷺ) refuta ‘Uthman ibn Mazun cela (de faire voeu de chasteté), S’il (ﷺ) y avait consenti, nous aurions été pour ainsi dire châtrés. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5074)
Al Boukhari a rapporté le Hadith dans le chapitre:
« Ce qui est détesté et ce qui concerne le Tabattoul et la Castration (باب مَا يُكْرَهُ مِنَ التَّبَتُّلِ وَالْخِصَاءِ) »
et c’est dans ses chapitres qu’on comprend la jurisprudence de l’imam Al Boukhari (Qu’Allah lui fasse Miséricorde)
Et Qu’est ce que c’est le Tabattoul (التَّبَتُّلِ)?
Al-Hafidh Ibnou Hajar Al-‘Asqalani (Qu’Allah lui fasse Miséricorde) nous dit:
« C’est Le fait de délaisser et de couper toute relation avec le Mariage, et tout ce qui va en dépendre (comme jouissance) pour se consacrer uniquement à l’adoration »
قل ابن حجر العسقلاني رحمه الله:
الانقطاع عن النكاح وما يتبعه من الملاذ إلى العبادة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۰۷۴)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5084)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۰۸۴)
.
.« On se marie avec une femme pour quatre choses: pour son argent, pour sa noblesse, pour sa beauté et pour sa religion. Choisis celle qui a la religion ainsi tu seras gagnant »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5090)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1466
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٠٩٠)
Ils ont dit : C’est un homme qui, s’il demande une femme en mariage il mérite qu’on accepte le mariage, qui, s’il intercède il mérite qu’on accepte son intercession et qui, s’il parle il mérite qu’on l’écoute (1).
Ensuite le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) s’est tu et un pauvre parmi les musulmans est passé alors il a dit : « Que dites-vous sur cet homme-là ? ».
Ils ont dit : C’est un homme qui, s’il demande une femme en mariage il ne mérite pas qu’on accepte le mariage, qui, s’il intercède il ne mérite pas qu’on accepte son intercession et qui, s’il parle il ne mérite pas qu’on l’écoute (2).
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Celui-là est meilleur que la Terre entière remplie d’hommes comme l’autre (3) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5091)
(1) C’est à dire qu’il s’agissait d’un homme riche auquel les gens donnaient un haut rang.
(2) C’est à dire qu’ils n’ont pas donné à cet homme pauvre la même importance et le même rang qu’ils ont donné précédemment à l’homme riche.
(3) Ceci hadith montre que la réelle valeur des gens ne dépend pas de leur niveau de richesse mais de leur niveau de piété.
قالوا: حري إن خطب أن ينكح وإن شفع أن يشفع وإن قال أن يسمع
ثم سكت فمر رجل من فقراء المسلمين فقال : ما تقولون في هذا ؟
قالوا : حري إن خطب أن لا ينكح وإن شفع أن لا يشفع وإن قال أن لا يسمع
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : هذا خير من ملء الأرض مثل هذا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٠٩١)
« Je me trouvais chez Anas qui avait sa fille à ses côtés lorsqu’il dit: « Une femme se présenta au Messager d’Allah (ﷺ), histoire de se proposer à lui en lui disant:
– « Messager d’Allah (ﷺ), as-tu besoin de moi?! »
(c’est-à-dire veux-tu m’épouser?)
– « Quel manque de pudeur! quelle honte! Quelle honte! » s’écria la fille de ‘Anas.
«
– « Elle est meilleure que toi. Ayant désiré (se marier) avec le Prophète (ﷺ) elle ne fit que se proposer elle-même à lui » dit Anas à sa fille.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5120)
(*) Cette démarche n’est pas contraire au manque de pudeur car son but est de trouver une personne pieuse qui aiderait à obéir à Allah , mais « La femme se propose elle-même à un homme pieux par l’intermédiaire d’un Mahram »
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۱۲۰)
« Concernant le verset { Ne les empêchez pas… } »
[Sourate 2 : la vache, Verset 232]
Ma’qal Ibn Yassar m’a raconté qu’il a été révélé à son sujet,
En effet, il a dit: « J’ai marié ma soeur à un homme, puis il l’a répudiée. Après la fin de son délai de viduité (‘Idda), il est revenu lui demander sa main et je lui ai dit : Je t’avais donné une épouse et te l’avais amenée pour t’honorer, mais tu l’as répudiée, puis maintenant, tu reviens la demander une nouvelle fois ! »
« Non, je jure pas Allah, elle ne te reviendra plus jamais. »
Pourtant l’homme était bien et la femme voulait lui retourner …
C’est alors qu’Allah a révélé ce verset :
{ Ne les empêchez… }
[Sourate 2 : la vache, Verset 232]
« J’ai dit alors : maintenant, je vais m’exécuter, Ô Messager d’Allah (ﷺ) … » et il la lui fit épouser de nouveau, dit-il. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5130)
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Annotations:
Une autre version dit : « C’est à propos de mon cas qu’a été révélé ce verset :
{Et quand vous divorcez d’avec vos épouses, et que leur délai expire, alors ne les empêchez (*) pas de renouer avec leurs époux.}
[Sourate 2 : la vache, Verset 232]
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°2087 et authentifié par Cheikh Al Albani dans Sahih Abi Daoud, Hadith Sahih)
قَالَ فَفِيَّ نَزَلَتْ هَذِهِ الآيَةُ { وَإِذَا طَلَّقْتُمُ النِّسَاءَ فَبَلَغْنَ أَجَلَهُنَّ فَلاَ تَعْضُلُوهُنَّ أَنْ يَنْكِحْنَ أَزْوَاجَهُنَّ } الآيَةَ [ سورة البقرة /232 ] .
Le verset suivant est relatif au Hadith
Allah (ﷻ) a dit dans le sens rapproché du verset suivant:
« Et quand vous divorcez d’avec vos épouses, et que leur délai expire, alors ne les empêchez pas de renouer avec leurs époux, s’ils s’agréent l’un l’autre, et conformément à la bienséance. Voilà à quoi est exhorté celui d’entre vous qui croit en Allah et au Jour dernier. Ceci est plus décent et plus pur pour vous. Et Allah sait, alors que vous ne savez pas. »
[Sourate 2 : la vache, Verset 232]
وَإِذَا طَلَّقْتُمُ النِّسَاء فَبَلَغْنَ أَجَلَهُنَّ فَلاَ تَعْضُلُوهُنَّ أَن يَنكِحْنَ أَزْوَاجَهُنَّ إِذَا تَرَاضَوْاْ بَيْنَهُم بِالْمَعْرُوفِ ذَلِكَ يُوعَظُ بِهِ مَن كَانَ مِنكُمْ يُؤْمِنُ بِاللّهِ وَالْيَوْمِ الآخِرِ ذَلِكُمْ أَزْكَى لَكُمْ وَأَطْهَرُ وَاللّهُ يَعْلَمُ وَأَنتُمْ لاَ تَعْلَمُونَ
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Le terme ﺗَﻌْﻀُﻠُﻮﻫُﻦَّ qui vient du verbe عَضَلَ
– Qui veut dire empêcher, retenir
عضل المراة عن الزواج
– Qui veut dire « empêcher la femme de se marier »
– Donc le tuteur empêche la femme de se marier en ne donnant pas son accord pour une raison qu’il est pas valable, ou une raison qu’il pense valable mais qui a aucune source dans la législation islamique (charia).
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Dans Fath al-Qadir (Tafsir de l’imam Shawkani)
فتح القدير للإمام الشوكاني
Il est dit que le verset suivant a été adressé pour les maris qui interdisent leur femme de se remarier, comme dans la période pré-islamique, les maris jaloux ou ceux qu’ils avaient une autorité… qui détestaient que leurs femmes épousent un autre homme
et aussi dans le sens général ce verset est adressés aux tuteurs, d’empêcher injustement les femmes dont ils sont responsable de se marier.
وَإِمَّا أَنْ يَكُونَ الْخِطَابُ لِلْأَوْلِيَاءِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۱۳۰)
« Je suis venue pour t’offrir ma personne (en mariage) »,
elle resta un long moment [sans recevoir de réponse], un homme dit au Prophète (ﷺ)
« Si tu n’as pas besoin de te marier avec elle, fais-la moi épouser. »
« As-tu quelque chose à la lui donner comme dot? demanda le Prophète (ﷺ). »
« Je n’ai, répondit l’homme, que mon ‘izâr. »
Le Prophète (ﷺ) dit: « Si tu le lui donnes, tu restes sans ‘izâr. Cherche autre chose. »
«Je ne trouve rien. »
Le Prophète (ﷺ) dit: « Ne serait-ce qu’une bague en fer. »
L’homme n’ayant rien trouvé, le Prophète (ﷺ) lui dit: « Sais- tu quelque chose du Coran? »
« Oui, telle sourate et telle sourate », répondit l’homme en faisant l’énumération des sourates qu’il connaissait.
« Eh bien! je te marie à cette femme contre ce que tu sais du Coran (par coeur). »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°5135)
(1) Certes, il est permis à une femme de se proposer en mariage à un homme pieux, mais il vaut mieux que cela se fasse par l’intermédiaire de l’un de ses Mahrams ou par l’intermédiaire d’une parente de l’une des deux familles.
(2) En fait ce hadith fait référence au verset 50, Sourate Al Ahzab : « …..ainsi que toute femme croyante si elle fait don de sa personne au Prophète, pourvu que le Prophète consente à se marier avec elle: c’est là un privilège pour toi, à l’exclusion des autres croyants….».
Dans le Tafsir d’Ibn Kathir, d’après Ibn Abi Hatim, Aicha رضي الله عنها a dit que la femme qui s’est proposée est Khawla bint Hakim .
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۱۳۵)
Ils ont dit: Ô Messager d’Allah! Comment est sa permission ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Le fait qu’elle se taise (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5136)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1419
(1) C’est à dire son approbation
(2) Il y a une différence qui est faite entre la femme vierge et celle qui a déjà été mariée au niveau de la manière dont elle exprime son consentement pour le mariage.
En effet la femme vierge a beaucoup de pudeur dans ce domaine ainsi son silence suffit à comprendre son approbation si elle a honte de parler, tandis que la femme qui a déjà été mariée a plus l’habitude de ce genre de chose et ainsi il faut forcément qu’elle donne clairement son approbation.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥١٣٦)
Des petites filles à nous ont tapé sur le douf et ont chanté les mérites de nos parents qui sont mort le jour de Badr lorsque l’une d’elle a dit: -Et il y a parmi nous un Prophète qui sait ce qui se passera demain-.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit alors: « Cesse de dire cela et dis ce que tu disais précédemment ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5147)
Il est permis et recommandé aux petites filles d’utiliser le douf et de chanter lors des mariages.
Le douf est une forme de tambour qui n’est fermé que d’un côté.
(Voir Majmou’ Al Fatawa de Cheikh Ibn Baz vol 21 p 178)
فقال : دعي هذا وقولي بالذي كنت تقولين
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥١٤٧)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5172)
(*) Le moud quant à lui a la quantité que l’on peut mettre dans les deux mains lorsqu’elles sont rassemblées
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥۱۷۲)
Nafi’ a dit : ‘Abdallah (qu’Allah l’agrée) répondait à l’invitation pour les mariages ou autre que les mariages même s’il jeûnait (2).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5179)
(1) C’est à dire l’invitation au repas de mariage.
(Voir Fath Al Bari)
(2) Lorsque l’on répond à une invitation pour un repas de mariage alors que l’on jeûne, si le jeûne est un jeûne obligatoire alors il n’est pas permis de rompre le jeûne.
Par contre si le jeûne est un jeûne surérogatoire alors il est permis de le rompre.
Dans tous les cas, d’autres textes montrent que si la personne ne rompt pas son jeûne, il lui est recommandé d’invoquer en faveur de la personne qui l’a invité.
قال نافع : وكان عبدالله رضي الله عنه يأتي الدعوة في العرس وغير العرس وهو صائم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥١٧٩)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5185)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥١٨٥)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5193)
(*) L’imam Ibn Hajar a mentionné dans son explication de ce hadith dans Fath Al Bari que ce qui est voulu ici est le rapport sexuel.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥١٩٣)
« Lorsqu’une femme passe la nuit désertant (*) le lit de son époux (2), les anges restent à la maudire (3) jusqu’à ce qu’elle revienne [sur sa décision]. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5194)
(1) La nuit est ici mentionnée car généralement ce genre de choses se passent la nuit mais si jamais cela se déroule la journée alors le jugement est le même.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 9 p 383)
(2) C’est une métaphore pour dire qu’elle refuse d’avoir un rapport sexuel avec lui.
(Minnatoul Moun’im Charh Sahih Mouslim de Cheikh Al Moubarakafouri vol 2 p 403)
Le refus de la femme peut être un refus par la parole comme si elle lui dit explicitement qu’elle ne veut pas avoir de relation sexuelle.
Il peut être par les actes comme si elle montre qu’elle ne veut pas, qu’elle retarde sa venue ou qu’elle ne vient pas du tout.
Et il peut être également par le fait qu’elle lui met une condition comme si elle dit par exemple : -je ne suis d’accord que si tu m’achètes un bijou comme le bijou d’une telle-…
(Charh Boulough Al Maram de Cheikh ‘Otheimine vol 11 p 284)
(3) Ceci montre que le fait que la femme refuse d’avoir une relation sexuelle avec son époux fait partie des grands péchés.
(Charh Boulough Al Maram de Cheikh ‘Otheimine vol 11 p 294)
Il faut préciser que si la femme refuse le rapport sexuel car elle a une excuse comme la maladie, les menstrues, les lochies alors elle n’a commis aucun péché.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 9 p 382)
(4) C’est à dire jusqu’à ce qu’elle se repente de cette mauvaise action.
(Hachiya As Sindi ‘Alal Mousnad vol 5 p 216, hadith n°3592)
Remarque :
Le fait d’assouvir les besoins sexuels de chacun des deux époux fait partie des sagesses pour lesquelles le mariage a été légiféré.
(Voir par exemple Al Moughni vol 10 p 240)
Ainsi, même si c’est la femme qui est mentionnée ici, il est également obligatoire au mari d’avoir des relations sexuelles avec son épouse afin d’assouvir ses besoins.
L’imam Ibn Qoudama Al Maqdisi (mort en 620 du calendrier hégirien) a dit : « Le rapport sexuel est obligatoire à l’homme tant qu’il n’a pas une excuse qui l’en empêche et ceci est l’avis de Malik ».
(Al Moughni vol 10 p 239)
Cheikh Al Islam Ibn Taymiya (mort en 728 du calendrier hégirien) a dit : « Il est obligatoire à l’époux d’avoir des rapports sexuels avec son épouse en fonction des besoins de son épouse tant que cela ne lui cause pas du tort physiquement ou l’empêche de gagner sa vie ».
(Al Ikhtiyarat Al Fiqhiya p 146)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۱۹۴)
Elle ne doit laisser entrer personne chez lui sans son autorisation.
Et ce qu’elle dépense comme aumône sans qu’il ne lui ai ordonné alors il est certes inscrit au mari la moitié de la récompense ».
(Rapporté par Boukhari dans son sahih n°5195)
(*) L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit dans Charh Sahih Mouslim dans l’explication du hadith n°1146 : « Les savants sont en consensus sur le fait qu’il n’est pas permis à une femme de jeûner un jeûne surérogatoire alors que son mari est présent sans sa permission en se basant sur le hadith de Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) ».
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥١٩٥)
L’Imâm est un berger; l’homme est un berger dans le foyer de sa famille; la femme est une bergère dans le foyer de son époux et vis-à-vis de ses enfants. Donc, chacun de vous est berger et Chacun de vous est responsable de son troupeau. »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°5200)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۲۰۰)
dire alors qu’il était sur le minbar : « Les Bani Hachim ibn Moughira m’ont demandé la permission de faire épouser leur fille à ‘Ali ibn abi Talib, mais je ne l’autorise pas, non je ne l’autoriserai pas, et non je ne l’autoriserai pas, sauf si ‘Ali ibn abi Talib veut divorcer de ma fille et se marie avec leur fille, car elle est une partie de moi, et ce qui la trouble me trouble, et ce qui lui fait mal me fait mal. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5230)
Voici ce qu’il faut comprendre un Hadith :
Le 1er aspect que l’on peut tirer des paroles du Prophète -Prières et bénédiction d’Allah sur lui-
dans : « Tu ne feras pas cohabiter la fille du Messager d’Allah avec la fille d’un ennemi d’Allah. » et dans la version de Mouslim « Dans un seul lieu, jamais . »Al Hafidh ibn Hajar a dit : « Ce que l’on tire de plus juste dans ce Hadith, c’est que le Prophète -Prières et bénédiction d’Allah sur lui-
a interdit à ‘Ali de réunir sa fille Fatima avec la fille d’abi Jahl, tout en précisant que cela lui porterait préjudice (ou lui causerait du mal).Or lui porter préjudice est un acte illicite selon l’unanimité. Et le sens de sa parole « Je n’interdis pas le permis (le halal) » ce qui veut dire qu’elle est licite pour lui s’il n’était pas marié avec Fatima -qu’Allah l’agrée-
. Quand au fait de réunir les deux et de porter préjudice au Prophète -Prières et bénédiction d’Allah sur lui-
, cela n’est pas permis. »[Fath al Bari 9/328]
An-Nawawi a dit dans l’explication du Hadith rapporté par Mouslim (5 / 313) :
« Le but visé dans cette interdiction est dans le sens de cette parole « Je n’interdis pas le permis »qui veut dire en outre « Je n’interdis pas quelque chose qui va à l’encontre de la décision d’Allah, si Il autorise quelque chose, il (le Prophète (ﷺ) ne l’interdit pas et si Il (Allah) l’interdit, il (le Prophète (ﷺ) ne le rendra pas licite, et je ne me tais pas sur cette interdiction car mon silence signifierait sa légalisation. Et ceci fait partie des mariages interdits de se marier à la fois avec la fille du Messager et avec la fille de l’ennemi d’Allah. »
Et une troisième explication c’est que cela fait partie des spécificités (ou des particularités) du Prophète (ﷺ)
que l’on ne se remarie pas si on est déjà marié avec ses filles, et al Hafidh ibn Hajar l’a bien montré dans son livre Fath al Bari (9 /329).
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۲۳۰)
« Evitez d’entrer (seul) chez les femmes ».
Et un homme issu des Ansar lui dit : « Ô Messager d’Allah! Qu’en est-il du beau-frère (*) de la femme ? »
« Le beau-frère, c’est la mort.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5232)
(*) Le Terme Arabe utilisé est Hamu, Plusieurs avis sont avancés quant au sens de hamu:
«le parent», «le frère» ou «le père» de l’époux.
« إِيَّاكُمْ وَالدُّخُولَ عَلَى النِّسَاءِ .»
فَقَالَ رَجُلٌ مِنَ الأَنْصَارِ يَا رَسُولَ اللَّهِ أَفَرَأَيْتَ الْحَمْوَ
قَالَ « الْحَمْوُ الْمَوْتُ ».
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۲۳۲)
En effet, le Messager d’Allah (ﷺ) arriva et je l’interrogeai.
« C’est ton oncle paternel » , m’expliqua t-il, tu peux lui donner la permission d’entrer.
« Ô Messager d’Allah (ﷺ)! » Repris-je, c’est la femme qui m’a allaitée, et non l’homme.
« C’est ton oncle paternel, il peut entrer chez toi. »
« Cela se passait, ajouta ‘Aicha, après la prescription du hijâb. (Le Voile obligatoire)»
‘Aicha (dit ): « L’allaitement interdit ce qu’interdit la parenté. » (*)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5239)
(*) Ce qui est interdit pour une parenté l’est pour l’allaitement. La Sunna prophétique dit : « L’allaitement interdit ce qu’interdit la parenté. ». Cela veut dire qu’on peut être mahram pour une femme à cause de l’allaitement, comme on l’est à cause de la parenté.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۲۳۹)
« Laquelle des épouses du Prophète (ﷺ) avait demandé la protection [d’Allah] contre lui? »
‘Urwa, me répondit-il, m’a rapporté cela de Aisha (رضي الله عنها) : Lorsqu’on a fait entrer la fille de Al Ja3oun (رضي الله عنها) auprès du Messager d’Allah (ﷺ), et que celui-ci s’est approché d’elle.
elle lui a dit : « Je demande la protection d’Allah contre toi. » Le prophète (ﷺ) a dit alors : « Tu as demandé la protection de celui qui est immense, retourne chez ta famille. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5254)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥۲٥٤)
Une femme de Thabit ibn Qays se présenta au Prophète (ﷺ) et lui dit:
« Ô messager d’Allah, je ne reproche rien à Thabit ibn Qays en matière morale et religieuse. Cependant je déteste de pratiquer un islam entaché d’actes de mécréance » (*)
Veux-tu lui rendre son verger? interrogea le Prophète (ﷺ).
« Oui, répondit-elle. »
Sur ce, le Prophète [s’adressa à Thabit ibn Qays]:
« Accepte le verger et répudie-la par une seule fois! »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5273)
Et dans une version dans les sounans de Ibn Madja (N° 2134) il ajoute dans sa version : « Je le trouve insupportable.»
[ زاد ابن ماجة (2134) : لا أطيقه بغضاً ]
(*) « Je déteste de pratiquer un islam entaché de mécréance… » signifie: je déteste de commettre des actes contraires à l’Islam comme la haine pour l’époux, la désobéissance à son égard et le non respect de ses droits.» Etc.
[Voir Fath al-Bari,9/400]
ومعنى : » ولكني أكره الكفر في الإسلام » : أي أكره أن أعمل الأعمال التي تنافي حكم الإسلام من بغض الزوج وعصيانه وعدم القيام بحقوقه .. ونحو ذلك .
انظر « فتح الباري » (9/400).
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۲۷۳)
(Rapporté par l’imam Boukhari dans son Sahih n°5288)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٢٨٨)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5304)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٣٠٤)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°5320)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1485
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٣٢٠)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5339)
Il n’est pas permis à la femme de se marier durant la période de deuil
Allah a dit: « Ceux d’entre vous que la mort frappe et qui laissent des épouses; celles-ci doivent observer une période d’attente de 4 mois et 10 jours. Passé ce délai, on ne vous reprochera pas comment elles disposeront de leurs propres personnes d’une manière convenable. Et Allah est parfaitement connaisseur de ce que vous faites ».
(Sourate Al Baqara n°2 verset 234)
(سورة البقرة ٢٣٤)
Remarque: Il y a une exception à cela, si la femme est enceinte lorsque son mari décède alors la fin de son délai sera le moment de son accouchement.
Allah a dit: « Et celles qui sont enceintes, la fin de leur délai est leur accouchement ».
(Sourate Al Talaq n°65 verset 4)
(سورة الطلاق ٤)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۳۳۹)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5341)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°938
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٣٤١)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5351)
(*) C’est à dire la récompense d’Allah.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٣٥١)
D’après Aboû Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit : « Allah, Puissant et Sublime, a dit : ‘’Dépense (en charité), Ô fils d’Adam, et je dépenserai pour toi’’ ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5352)
» قَالَ اللَّهُ: أَنْفِقْ يَا ابْنَ آدَمَ، أُنْفِقْ عَلَيْكَ « .
( رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۳۵۲ )
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5353)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۳۵۳)
« Ô Jabir t’es-tu marié ? »
Je lui ai répondu : « Oui. »
Il (ﷺ) m’a dit : « Est-elle vierge ou une femme ayant été déjà mariée ? »
Je lui ai répondu : « Non, C’est plutôt une femme ayant été déjà mariée »
Il (ﷺ) répondit : « Pourquoi ne te maries-tu pas avec une vierge, pour que tu puisses jouer avec elle et elle avec toi, et tu pourrais l’amuser et elle t’amuse »
Il se trouve qu’à sa mort, ‘Abd Allah (Mon père) a laissé des filles; et comme je ne voulais pas leur apporter une jeune fille comme elles, je me suis marié à une femme qui peut s’occuper d’elles. « Qu’Allah te bénisse [ce mariage] » (ou C’est bien).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5367)
« pour que tu puisses jouer avec elle et elle avec toi » : Les savants ont expliqué afin qu’il y ait un amour plus fort entre toi et elle car une femme qui n’est plus vierge, son coeur peut être encore attaché à son ancien mari.
Il s’est donc marié avec une femme non vierge avec qu’elle puisse s’occuper de ses sœurs et qu’elle les éduque.
(d’ou l’Imam Al Boukhari a classé le Hadith dans le Chapitre: L’avantage de subvenir aux besoins de sa famille (باب فَضْلِ النَّفَقَةِ عَلَى الأَهْلِ))
(رواه البخاري في صحيح رقم ۵۳۶۷)
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) m’a dit: « Ô petit enfant ! Prononce le nom d’Allah (2), mange avec ta main droite et mange ce qu’il y a devant toi ». (3)
Après cela, ceci a toujours été la manière dont j’ai mangé. (4)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5376)
1) C’est-à-dire que lorsqu’il mangeait, il se servait de tous les côtés du plat.
(2) C’est-à-dire: Dis – Bismillah / Au Nom d’Allah – .
(3) C’est-à-dire que lorsque l’on mange dans le même plat que les convives, il faut se servir devant soi et ne pas se servir des autres côtés du plat.
(4) Ceci montre le mérite du compagnon ‘Omar Ibn Abi Salama (qu’Allah l’agrée) qui, suite à cela, a appliqué avec assiduité les ordres du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
فقال لي رسول الله صلى الله عليه وسلم : يا غلام ! سم الله وكل بيمينك وكل مما يليك
قال عمر بن أبي سلمة رضي الله عنه : فما زالت تلك طعمتي بعد
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٣٧٦)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5397)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٣٩٧)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5409)
ENSEIGNEMENTS DU HADITH :
Le Prophète (ﷺ) n’a jamais critiqué un plat qu’on lui présentait, car c’est un bienfait d’Allah (سُبْحَانَهُ وَ تَعَالَى) sur Ses serviteurs. S’il le désirait, il en mangeait, et s’il ne l’appréciait pas, il le laissait. Ibn 3Abbâs (رضي الله عنه) rapporte : « Le Prophète (ﷺ) entra chez Maymûnah, et on lui présenta un lézard vers lequel il tendit la main. Une femme présente dit : « Informez le Messager d’Allah (ﷺ) de ce que vous lui avez présenté ». Elles dirent : « C’est un lézard, ô Messager d’Allah ». Aussitôt, le Prophète (ﷺ) retira sa main. Khâlid Ibn Al-Walîd dit : « Est-ce illicite, ô Messager d’Allah ? » Il (ﷺ) répondit : « Non, mais on n’en consomme pas chez moi, et cela me répugne ». Khâlid le tira à lui et le mangea(1) ».
Il n’est pas répréhensible de répugner un aliment et de dire : « Je déteste cette chose », et cela n’est pas considéré comme un mépris du bienfait d’Allah (سُبْحَانَهُ وَ تَعَالَى) ou de l’orgueil(2).
Source: [Boulough Al-Maram d’Al-Hafidh Ibn Hajar Al-عasqalânî avec les commentaire de cheikh عAbd Allah Al-Bassam agrémenté d’enseignement tirés des commentaires de cheikh Al-عUthaymin, Al-Fawzân, Ar-Râjihî. Authentification des hadiths et commentaire tirés des ouvrages de cheikh Al-Albani. Page 508 volume 2 (Éditions Tawbah)]
(1) Al-Bukhârî n°5391 et Muslim n°1946.
(2) Sharh Bulûgh Al-Marâm du Cheikh Al-3Uthaymin, Livre du mariage, cassette n°18.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۴۰۹)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5427)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°797
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٤٢٧)
« J’ai vu le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) manger des dattes fraîches avec du concombre. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5447)
(رواه البخاري في صحيحه رقم٥٤٤٧)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°5451)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۴۵۱)
.
.(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°5452)
═ Annotation ════════
Il y a des savants à partir de la cause de l’interdiction on fait une analogie:
Toute chose qui a une mauvaise odeur est, par conséquent, assimilée à l’oignon et à l’ail, comme la fumée du tabac, ou l’odeur nauséabonde qui se dégage des aisselles ou autres choses qui peuvent indisposer les voisins.
Il est donc détestable pour la personne concernée de prier avec le groupe, et elle doit en être empêchée jusqu’à ce qu’elle fasse disparaître cette odeur. Elle doit faire cela en fonction de ses capacités, afin d’obéir à l’ordre d’Allah d’assister à la prière en groupe.
Quant au tabac, c’est une chose absolument interdite qu’il faut absolument délaisser, en raison de son caractère néfaste touchant aussi bien à la religion, qu’à la santé ou les biens.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۴۵۲)
« A Allah revient la Louange abondante, pure et bénie. Nul ne peut Te louer et reconnaître Tes grâces comme Tu le mérites, ni ne peut se dispenser de Toi, Ô mon Seigneur ».
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°5458)
En Phonétique
Al-hamdu li l-lah kathiran taiyiban mubarakan fihi ghaira makfiy wala muWada` wala mustaghna’anhu Rabbuna.
En Arabe
الحمدُ للهِ كثيرًا طيَّبًا مُبَاركًا فيه ، غَيرَ مَكفِيٍّ ولا مُوَدَّعٍ ولا مُستَغنًى عنه ، ربَّنا
(رواه صحيح البخاري في صحيحه رقم ۵۴۵۸)
« Celui qui possède un chien, qui n’est ni réservé à la garde du troupeau, ni à la chasse, voit sa récompense diminuer chaque jour deux Qirât (ses bonnes actions) » [1]
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°5480)
[1] Le mot Qîrât a été expliqué par le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, dans le hadith rapporté par Muslim (Voir Hadith dans son Sahih n°945 « Le mérite d’assister aux cérémonies funéraires »), lorsque les Compagnons le questionnèrent au sujet des deux Qîrât. Il répondit : « Cela correspond à deux montagnes immenses »..
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۴۸۰)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5534)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٥٣٤)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5558)
(1) C’est à dire qu’il a dit -Bismillah-.
(2) C’est à dire qu’il a dit: -Allahou Akbar-.
Il y a de nombreuses leçons à tirer de ce hadith, nous allons citer trois d’entre-elles :
1- Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a pratiqué la odhiya en la sacrifiant lui-même
Cheikh ‘Otheimine a dit : « Il y a dans cela la perfection dans l’adoration d’Allah car ainsi la personne se rapproche d’Allah à travers le rappel (le fait de dire -Bismillah Allahou Akbar-), l’acte (le fait de sacrifier la bête soi-même) et l’argent (en ayant payé le prix de cette bête qui est sacrifiée).
Et ces trois choses ne peuvent être présentes que si la personne sacrifie elle-même sa odhiya.
Nous pouvons également tirer de cela que ce que les gens recommandent de faire à notre époque en envoyant de l’argent dans des contrées lointaines pour que des bêtes y soient achetées puis sacrifiées et données en aumône à des pauvres est une erreur.
En effet, l’objectif premier de la odhiya n’est pas de profiter de la viande mais de se rapprocher d’Allah en sacrifiant pour Lui.
Si effectivement les musulmans sont dans une grande pauvreté dans certains pays, alors nous disons aux gens qui ont de l’argent : -Envoyez leur de l’argent afin de combler leurs besoins-.
Et nous disons à ceux qui n’ont pas d’argent : -Regardez ce qui est le plus profitable entre le fait de pratiquer la odhiya et le fait de nourrir vos frères-.
Si la seconde chose est meilleure, alors il faut leur envoyer de l’argent mais pas pour qu’il s’agisse d’une odhiya et dans ce cas l’aumône sera plus méritoire que la odhiya ».
(Charh Boulough Al Maram vol 14 p 336/337 ; Majmou’ Al Fatawa vol 25 p 67 et 85)
Et dans d’autres ouvrages, le Cheikh a mentionné les méfaits du fait d’envoyer de l’argent vers les pays pauvres afin que la odhiya y soit pratiquée.
Il a cité de nombreux méfaits, parmi eux :
1. Le fait que la personne ne pratique pas le sacrifice pour Allah qui est l’objectif de base de la odhiya.
2. La personne n’aura pas mentionné Allah au moment de son sacrifice alors qu’Allah a mentionné dans le verset 34 de la sourate Al Hajj n°22 que ceci est la sagesse derrière le fait que le sacrifice soit légiféré.
3. On ne peut pas s’assurer que le sacrifice a bien été pratiqué par un musulman.
4. On ne peut pas s’assurer que le sacrifice a bien été effectué dans le temps qui lui est imparti.
5. On ne peut pas s’assurer que la personne a bien dit -Bismillah- lorsqu’elle a sacrifié la bête.
6. On ne peut pas s’assurer que chaque bête a bien été sacrifiée pour une personne précise en disant : -Cette bête est pour untel/cette bête est pour untel-.
Ceci est très risqué car il est possible de dire que de cette manière la odhiya ne soit pas valable car elle n’a pas été sacrifiée pour une personne précise.
7. On ne sait pas comment la viande a été distribuée et si elle a bien été distribuée.
8. La personne ne pourra pas manger de la viande de son sacrifice alors qu’Allah a demandé de le faire dans le verset 28 de la sourate Al Hajj n°22.
9. Le fait que ce rite apparent de l’Islam ne soit plus présent dans certains endroits.
10. Le fait que les enfants des musulmans ne grandissent pas avec la présence de se rite dans leurs foyers, ne profitent pas des leçons que l’on peut en tirer et petit à petit ce rite de l’Islam est ainsi abandonné.
11. Le fait que les gens voient désormais le sacrifice de la odhiya comme une question d’argent uniquement. L’adoration que constitue le sacrifice de la odhiya est devenu l’équivalent de l’adoration qu’est le fait de nourrir la personne affamée.
(Voir Liqa’at Al Bab Al Maftouh question n°832, Majmou’ Al Fatawa vol 25 p 67/73/84/178/179)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٥٥٨ و مسلم في صحيحه رقم ١٩٦٦)
« Il y aura des gens dans ma communauté qui vont rendre licite l’adultère, la soie, le vin et les instruments de musique ».
« Et il y aura des gens qui installeront leur campement au pied d’une montagne et dont le berger ramènera leur troupeau le soir; mais lorsqu’un indigent viendra leur demander un chose, ils lui diront: « Reviens nous voir demain! » Ces gens, Allah les fera périr subitement de nuit et laissera la montagne s’écrouler sur eux; [ceux qui resteront], Allah les transformera en des singes et des porcs, et ce jusqu’au Jour de la Résurrection.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5590)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۵۹۰)
ne portez point de vêtements de soie et Ad-dîbâj (الدِّيبَاج), ces choses-là sont pour eux dans l’Ici-bas et seront pour vous dans l’au-delà. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5633)
Explication du Hadith:
« Ad-dîbâj » : Les savants disent que c’est une sorte de soie de luxe et que si le Prophète (صلى الله عليه وسلم) l’a citée dans ce hadith c’est pour enlever toute ambiguïté, étant donné que le nom est différent de la soie (الحَرِيرُ).
« à eux » : El Hafidh Ibn Hajar a dit : « c’est-à-dire à ceux qui utilisent ces choses ». Ils ne l’utiliseront donc que dans cette vie d’ici-bas. Et il ne s’agit en aucun cas d’une autorisation du Prophète (صلى الله عليه وسلم) pour ces personnes, comme les non-musulmans par exemple, car lorsque le Prophète (صلى الله عليه وسلم) interdit une chose, l’interdiction s’applique à toute la communauté (أمة الدعوة), il l’interdit à tous ceux qui sont venus après lui, qu’ils soient musulmans ou non.
« la soie – الحَرِيرُ » : Concernant la soie, il y a beaucoup de choses à dire dessus. La première : sheykh al ‘Uthaymîn, sheykh Al Albâny, disent que la soie qui est interdite dans ce hadîth est la soie traditionnelle (faite à partir des vers à soie) et non la soie artificielle (qui ressemble à de la soie mais qui n’en est pas).
L’interdiction de boire et de manger dans les récipients d’or et d’argent englobe à la fois l’homme et la femme. Car le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Ne buvez pas dans les récipients d’or et d’argent » Et ce hadith est spécifique car il concerne le fait de boire et manger.
Cependant, concernant leur utilisation pour autre que manger et boire, il y en a un où le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a pris dans une de ses mains de l’or et dans l’autre de la soie, et il a dit : « Ces deux choses sont autorisées pour les femmes de notre communauté et sont interdites pour ses hommes ». Donc la règle générale est que l’or et la soie sont autorisés pour la femme et interdits pour l’homme. C’est un hadîth général.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۶۳۳)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5634)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٦٣٤)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5641)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٦٤١)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°5645)
(*) Ceci afin que l’épreuve soit pour lui une expiation de ses péchés.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۶۴۵)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5681)
(*) Cela consiste à appliquer une ventouse sur certaines parties du corps puis à faire de légères incisions pour faire sortir du mauvais sang. C’est ce que les gens appellent communément -une saignée-.
Je précise qu’il faut apprendre auprès de ceux qui ont de l’expérience dans cela et ne pas se lancer sans connaissances.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٦٨١)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lui a dit: « Fait lui boire du miel ».
L’homme est revenu une deuxième fois alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lui a dit: « Fait lui boire du miel ».
L’homme est revenu une troisième fois alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lui a dit: « Fait lui boire du miel ».
Alors il est revenu et le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lui a dit: « Allah a dit vrai (*) et le ventre de ton frère a menti. Fait lui boire du miel ».
Alors il lui a donné du miel et il a guéri.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5684)
(*) C’est une allusion au verset ci-dessous (sourate Nahl).
Allah a dit dans la sourate Nahl n°16 verset 69 en parlant des abeilles: « Sort de leurs ventres une boisson aux couleurs variées dans laquelle il y a une guérison pour les gens. Il y a vraiment là une preuve pour les gens qui réfléchissent ».
قال الله تعالى : يخرج من بطونها شراب مختلف ألوانه فيه شفاء للناس إن في ذلك لآية لقوم يتفكرون
(سورة النحل ٦٩)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٦٨٤)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5725)
(*) C’est à dire l’enfer.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٧٢٥)
Lorsque le ta’oun est présent et que le serviteur reste dans sa ville en patientant et en sachant qu’il ne sera touché que par ce qu’Allah lui a écrit il obtient alors l’équivalent de la récompense du martyr ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5734)
La définition du Ta’oun / الطاعون
L’imam Abou Al Walid Al Baji Al Maliki (mort en 494 du calendrier hégirien) a dit : « Le ta’oun désigne une maladie qui touche beaucoup de gens dans un endroit donné et pas forcément dans d’autres endroits contrairement aux maladies dont souffrent les gens habituellement.
Et lors du ta’oun, les gens souffrent d’une seule et même maladie alors qu’habituellement les maladies dont souffrent les gens sont des maladies différentes ».
(Al Mountaqa Charh Al Mouwata vol 9 p 261)
Cheikh ‘Otheimine a dit : « Le ta’oun est un terme qui désigne toutes les épidémies générales qui se propagent rapidement comme le choléra ou autre. Cet avis est plus probable ».
(Charh Riyad Salihin vol 6 p 569)
Le Cheikh ‘Abdel ‘Aziz Ibn Baz a été questionné : Pouvons-nous faire une analogie entre le ta’oun et les autres maladies comme par exemple le choléra ?
Il a dit : « Si une maladie est présente dans un endroit et que les gens sont touchés par cette maladie alors cette maladie est comme le ta’oun ».
(At Ta’liq ‘Ala Riyad As Salihi, cours n°561)
Les savants contemporains ont dit que le coronavirus actuel rentre dans la définition du ta’oun et ainsi il prend les règles énoncées dans les textes à propos du ta’oun.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٧٣٤)
D’après Abou Sa`id Al-Khudri (رضى الله عنه)
quelques Compagnons du Prophète (ﷺ) arrivèrent au terroir d’un clan arabe qui leur refusa l’hospitalité.
Pendant qu’ils étaient dans cet état, Il arriva ensuite que le chef de la tribu qui fut piqué [par un scorpion].
Ils ont dit, (aux compagnons du Prophète (ﷺ) ),
« Avez-vous quelque remède ou y a-t-il parmis vous quelqu’un pouvant pratiquer la ruqya? »
Les compagnons du Prophète (ﷺ)
« Mais vous venez de nous refuser l’hospitalité »
« Nous ne pratiquerons la ruqya pour vous que si vous nous fixez une rétribution »
Les membres du clan acceptèrent alors de donner un nombre de moutons.
Aussitôt, l’un des Compagnons se mit à saliver et cracher (à la morsure de serpent) en récitant Umm Al Qu’ran (Sourate al Fâtiha).
En effet, le chef du clan se rétablit… On emmena ensuite les moutons.
« Attendons, dirent [quelques] Compagnons, jusqu’à notre retour auprès du Prophète (ﷺ) pour l’interroger »
Interrogé, le Prophète (ﷺ) sourit et dit:
« Et qui te dis que c’était une ruqya ? Prenez-les
et laissez-moi une part avec vous. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5736)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٧٣٦)
(Rapporté par l’imam Boukhari dans son Sahih n°5738)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٧٣٨)
(Rapporté par Al Boukhari dans son sahih n°5739)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٧٣٩)
« Celui qui déjeune chaque matin des dattes de « al ‘Ajwa », rien ne pourra lui nuire ce jour-là, ni poison et ni sorcellerie. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5779)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۷۷۹)
Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) a dit: Ô Messager d’Allah! Il y a un des deux côtés de mon izar (*) qui tombe à moins que je ne le retienne sans arrêt.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Tu n’est pas parmi ceux qui font cela par orgueil ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5784)
(*) C’est le nom du vêtement que les arabes portaient sur le bas du corps.
Cheikh Albani a dit : « Est-il donc permis d’utiliser ce hadith (1) comme argument (2), malgré cette différence aussi éclatante que le soleil, entre Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) dont le vêtement se relâchait de temps en temps de manière involontaire et ceux qui laissent volontairement et perpétuellement descendre leur habit en dessous de la cheville ? ».
(Silsila Sahiha vol 6 p 410)
(1) C’est à dire le hadith qui est dans Sahih Al Boukhari n°5784 qui est cité ci-dessus.
(2) C’est à dire pour laisser tomber son habit en dessous de la cheville et en justifiant cela par le fait que ce n’est pas fait par orgueil et que cet acte n’est interdit que s’il est fait par orgueil
قال أبو بكر رضي الله عنه : يا رسول الله ! إنّ أحد شقي إزاري يسترخي إلاّ أن أتعاهد ذلك منه
فقال النّبي صلّى الله عليه وسلّم : لست ممّن يصنعه خيلاء
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٧٨٤)
il me dit: « As-tu de l’eau avec toi? »
« Oui, répondis-je. »
Sur ce, il descendit de sa monture et s’éloigna jusqu’à
disparaître dans l’obscurité dela nuit. A son retour, je lui versai l’eau du vase et il se lava Ie visage et les mains; mais comme il était vêtu d’une tunique de laine dont il ne put dégager les bras, il les passa par-dessus cette tunique, se lava les bras et s’essuya la tête. Je tendis ensuite la main pour lui enlever ses bottines mais il me dit: « Laisse-les, car j’y ai mis les pieds alors qu’ils étaient purs ». Alors il passa la main sur les bottines »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5799)
Il y a 4 conditions pour l’essuyage sur les Chaussons :
1/ Il faut les mettre en état de pureté (avec les Ablutions)
2/ Il faut que les khouffains soient non souillées ; si elles sont impures, on ne doit pas essuyer dessus
3/ Essuyer dessus quand on est en état de petite impureté et non pas en état de grande impureté
4/Essuyer dans le temps légiféré (un jour et une nuit pour le résident et trois jours et trois nuits pour le voyageur)
Voit Abou Daoud dans ses Sounan n°96 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Abi Daoud, Hadith Hasan
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۷۹۹)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5839)
(*) Dans la législation il est interdit aux hommes de porter des vêtements de soie.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٨٣٩)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°5850)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۸۵۰)
(Rapporté par Boukhari dans son sahih n°5885)
(*) C’est à dire dans l’habillement, dans la parure, la parole, la démarche…
(Voir Fath Al Bari)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٨٨٥)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5886)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٨٨٦)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5889)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٨٨٩)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5929)
(*) C’est à dire lorsqu’on lui proposait de se parfumer avec, il ne refusait pas.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٩٢٩)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5931)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°2125
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٩٣١)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5934)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°2122
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٩٣٤)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°5944)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٩٤٤)
Quelqu’un a dit: Comment un homme peut-il maudire ses parents ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Un homme insulte le père d’un autre homme qui alors insulte son père et il insulte sa mère et alors l’autre insulte sa mère ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5973)
قيل : يا رسول الله ، وكيف يلعن الرجل والديه ؟
قال : يسب الرجل أبا الرجل فيسب أباه ويسب أمه فيسب أمه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٩٧٣)
– le mauvais comportement avec les mères (1)
– que la personne refuse de s’acquitter de ce qu’il doit et qu’elle demande ce à quoi elle n’a pas droit
– et d’enterrer les filles. (2)
Et Il a détesté pour vous :
– les on-dit
– le fait de poser trop de questions
– et le fait de dilapider l’argent ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5975)
(1) Le mauvais comportement avec les mères est interdit et fait partie des grands péchés par consensus des savants.
Les hadiths qui mentionnent que ceci fait partie des grands péchés sont nombreux.
Le mauvais comportement avec les pères en fait également partie des grands péchés mais ici il n’y a que les mères qui ont été citées car leur caractère sacré est plus prononcé que celui des pères.
(Charh Sahih Mouslim de l’imam Nawawi)
(2) Durant la période qui a précédé l’Islam, les arabes détestaient avoir des filles et lorsque c’était le cas, ils les enterraient vivantes.
L’Islam est venu pour abroger et interdire formellement cette pratique.
وكره لكم : قيل وقال وكثرة السؤال وإضاعة المال
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٩٧٥)
Nous avons dit: Certes ô Messager d’Allah !
Il a dit: « L’association à Allah, le mauvais comportement avec les parents ». Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) était appuyé alors il s’est assis et a dit: « Certes la fausse parole et le faux témoignage, certes la fausse parole et le faux témoignage ».
il ne cessa de répéter cela au point où nous nous dîmes: « Qu’il plaise à Allah qu’il se taise! ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5976)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٩٧٦)
(Rapporté par Boukhari dans son sahih n°5984)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٩٨٤)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5991)
(*) C’est à dire que la personne qui lie vraiment les liens de parenté n’est pas celui qui lie le lien avec celui qui l’a fait auparavant avec lui mais c’est plutôt celui qui cherche à entretenir les relations avec ses proches alors qu’eux ne le font pas.
Ce hadith est expliqué par une parole qui est rapportée de ‘Abdallah Ibn ‘Amr (qu’Allah les agrée lui et son père).
Il a dit : -Lier les liens de parenté n’est pas le fait que tu les lies avec les gens qui les ont lié avec toi, ceci est de la réciprocité.
Mais le fait de lier les liens de parenté est plutôt le fait de les lier avec ceux qui les ont coupé avec toi-.
(Fath Al Bari, hadith n°5645)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٩٩١)
Un bédouin a dit durant sa prière : Ô Allah ! Fais-moi miséricorde ainsi qu’à Muhammed mais ne fais miséricorde à personne d’autre que nous.
Lorsque le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a fait le salam (*), il a dit au bédouin : « Tu as réduit une chose très large » ; il visait par cela la miséricorde d’Allah.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6010)
(*) C’est-à-dire lorsqu’il a terminé sa prière
فلمّا سَلَّمَ النّبي صلَّى اللهُ عليه وسلَّم قال للأعرابيِّ : لقد حَجَّرْتَ واسعًا . يُريدُ رحمةَ اللهِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٠١٠)
« Jibril n’a cessé de de me recommander le voisin au point où j’ai cru qu’il allait avoir une part dans l’héritage ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6015)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٠١٥ )
« Je jure par Allah ce n’est pas un croyant, je jure par Allah ce n’est pas un croyant, je jure par Allah ce n’est pas un croyant »
Quelqu’un a dit : Qui donc? Ô Messager d’Allâh!
Il a dit : « Celui dont le voisin n’est pas à l’abri de son mal ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6016)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٠١٦)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6017)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1030
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٠١٧)
Mes oreilles ont entendu et mes yeux ont vu le Prophète (ﷺ) lorsqu’il a dit ceci:
«Que celui qui croit en Allah et au Jour Dernier traite généreusement son voisin. Que celui qui croit en Allah et au Jour Dernier honore son hôte en lui accordant sa jâ ‘iza. ( جَائِزَتَهُ)
[ Il a été demandé.] Et quelle est sa jâ ‘ iza ( جَائِزَتَهُ)?
Ô Messager d’Allah (ﷺ)?!
Il a dit: Une nuit plus un jour,
Et L’hospitalité est de trois jours; ce qui est en plus de cela est une aumône (Sadaqa).
Que celui qui croit en Allah et au Jour Dernier dise du bien ou se taise. »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°6019)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۰۱۹)
(Chu’ba (Un des sous narrateurs): Il n’y a aucun doute qu’il fut cela par deux fois),
Puis le Prophète (ﷺ) a dit: « Protégez vous du feu, ne serait ce qu’avec la moitié d’une datte (*). Et si vous ne trouvez pas alors avec une bonne parole ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6023)
(*) c’est à dire en la donnant en aumône
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦۰۲۳)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6024)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۰۲۴)
Lorsque cet homme fut assis, le Prophète (ﷺ) lui fit bon visage et bon accueil. Après son départ, ‘Aicha dit: « Ô Messager d’Allah! quand tu as vu cet homme tu as dit telle et telle choses, puis tu lui as fait bon visage et bon accueil.
Ô Aicha, répondit le Messager d’Allah (ﷺ), M’as-tu déjà vu être grossier?
« Celui qui a la plus mauvaise place auprès d’Allah le jour du jugement est celui que les gens ont délaissé pour se protéger de son mal ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6032)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۰۳۲)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6038)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۰۳۸)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6045)
(*) Le sens de la perversité ici est la désobéissance à Allah.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٠٤٥)
(Rapporté par l’imam Boukhari dans son Sahih n°6058)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۰۵۸)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6064)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۰۶۴)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6069)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٠٦٩)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6088)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦۰۸۸)
« Lorsqu’un homme dit de son Frère « Ô Mécréant », l’un deux mérite la chose »
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°6103)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۱۰۳)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6105)
(1) Ce terme en arabe qui est traduit par malédiction signifie le fait d’être écarté de la miséricorde d’Allah.
(2) C’est à dire qu’il dit à un croyant qu’il est un mécréant.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦١٠٥)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°6114)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۱۱۴)
Il lui disait : -Tu fais certes preuve de beaucoup de pudeur-, au point où c’était comme s’il lui disait : -Ceci a été néfaste pour toi-.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Laisse le ! Certes la pudeur fait partie de la foi ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6118)
يقول إنك لتستحيي. حتى كأنه يقول قد أضر بك
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : دعه فإن الحياء من الإيمان .
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦١١٨)
(Rapporté par Al Boukhari n°6120, (Voir aussI Hadith N°3483))
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۱۲۰)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6154)
(*) Ce hadith est à comprendre dans le cas où la poésie détourne la personne du Coran, des ahadiths, du rappel d’Allah et de son adoration…
(Voir Fath Al Bari hadith n°5802 et Charh Sounan Abi Daoud de cheikh Al ‘Abad cours n°569)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦١٥٤)
L’homme a dit: Je n’ai pas préparé pour elle beaucoup de prière, de jeûne ou d’aumône mais certes j’aime Allah et son Prophète.
Le Prophète (ﷺ) a dit: « Tu es avec ceux que tu as aimé ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6171)
قال : ما أعددت لها ؟
قال : ما أعددت لها من كثير صلاة ولا صوم ولا صدقة ولكني أحب الله ورسوله
قال النبي صلى الله عليه وسلم : أنت مع من أحببت
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦١٧١)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°6181)
(*) Comme le Tout-Puissant est l’Ordonnateur de toutes choses, blâmer les malheurs relatifs au Temps équivaut à Le blâmer.
» قَالَ اللَّهُ: يَسُبُّ بَنُو آدَمَ الدَّهْرَ، وَأَنَا الدَّهْرُ، بِيَدِي اللَّيْلُ وَالنَّهَارُ »
( رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۱۸۱ )
Il a répondu: « Il est mort alors qu’il était petit. S’il avait été décrété qu’il y ait un prophète après Muhammed (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), son fils aurait vécu mais il n’y a pas de prophète après lui ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6194)
قال : مات صغيرا ولو قضي أن يكون بعد محمد صلى الله عليه وسلم نبي عاش ابنه ولكن لا نبي بعده
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦١٩٤)
(Rapporté par l’imam Boukhari dans son sahih n°6195)
(*) Il s’agit du fils du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui est mort en bas âge.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦١٩٥)
« Vous pouvez vous appeler par mon nom mais ne prenez pas ma kounia (*). Celui qui me voit en rêve m’a certes vu car le Chaytan ne prend pas mon apparence. Et celui qui ment volontairement sur moi qu’il prépare sa place dans le feu ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6197)
(*) La kounia c’est le surnom que l’on donne à une personne en l’appelant par exemple: Abou Omar ou Abou Amir / Père de Omar, Père de Amir.
La kounia du Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) était Abou Al Qasim.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦١٩٧)
Ô Allah ! Fais que Ton châtiment soit dur contre la tribu de Moudar et fais s’abattre sur eux des années de difficultés comme les années de difficultés de Youssouf ». (*)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6200)
(*) Dans l’histoire de Youssouf, dans le Coran, il est mentionné que son peuple serait touché par sept années de difficultés.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٢٠٠ واللفظ لابن خزيمة في صحيحه رقم ٦١٥)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°6214)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۲۱۴)
« Certes Allah aime l’éternuement et déteste le bâillement. Ainsi si l’un d’entre vous éternue et loue Allah c’est un droit à l’encontre de chaque musulman l’ayant entendu de lui dire: Yarhamouka Allah. Par contre le bâillement vient de Chaytan. Que la personne le repousse tant qu’elle peut et si il dit ‘Ahh’ alors Chaytan rigole de lui ».
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°6223)
Cheikh Albani a dit (Silsila Sahiha vol 7 p 252): « Sache que ce qui est connue chez les savants est que le tachmit est un fard kifaya (1), si certains le font les autres ne sont plus concernés mais il a été authentifié dans le hadith de Abou Houreira, remontant au Prophète qu’il a dit: Ainsi si l’un d’entre vous éternue et loue Allah c’est un droit à l’encontre de chaque musulman l’ayant entendu de lui dire: Yarhamouka Allah
Je dis: Ceci est un texte clair sur l’obligation du tachmit (2) pour celui qui a entendu le hamd de la personne qui a éternué, c’est un fard ayn (3) pour chacun ».
(1) C’est à dire que si une personne le pratique les autres n’ont pas à le faire.
(2) C’est le fait de dire: Yarhamouka Allah.
(3) c’est à dire que cela est obligatoire pour tous.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٢٢٣)
Que son frère ou son compagnon lui dise: -Yarhamouka Allah-.
Et lorsqu’il lui a dit -Yarhamouka Allah-, qu’il dise: -Yahdikoumou Allah Wa Youslihou Baalakoum- ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6224)
وليقل له أخوه أو صاحبه : يرحمك الله
فإذا قال له يرحمك الله فليقل : يهديكم الله ويصلح بالكم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٢٢٤)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°6227)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۲۲۷)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6233)
(*) C’est à dire que c’est à lui de lui passer le salam en premier lorsqu’ils se rencontrent.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٢٣٣)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°6234)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۲۳۴)
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) lui a dit: « ‘alaika salam. Retourne et prie car certes tu n’as pas prié ».
Alors il est retourné et a prié puis il est venu et a passé le salam.
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) lui a dit: « ‘alaika salam. Retourne et prie car certes tu n’as pas prié ».
Au bout de la deuxième ou la troisième fois l’homme a dit: Apprend moi ô Messager d’Allah !
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) lui a dit: « Lorsque tu te lèves pour la prière fais parfaitement tes ablutions puis mets toi en face de la qibla et fait le tekbir (*). Puis tu lis ce qu’il y a de facile du Coran avec toi puis tu te met en inclinaison jusqu’à ce que tu gardes cette position. Puis tu te relèves jusqu’à ce que tu sois bien debout. Puis tu te prosternes jusqu’à ce que tu gardes cette position. Puis tu te relèves jusqu’à ce que tu gardes la position assise. Puis tu te prosternes jusqu’à ce que tu gardes cette position. Puis tu te relèves jusqu’à ce que tu gardes la position assise. Puis tu fais cela durant toute ta prière ». Et Abou Oussama a ajouté: « Jusqu’à ce que tu sois bien debout . » ( Voir Hadith n ° 759 , Vol.1 )
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6251)
(*) C’est à dire le fait de dire Allahou Akbar.
Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°397
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٢٥١)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°6253)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۲۵۳)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6290)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۲۹۰ )
(ou il ﷺ a dit), « Chaque prophète a fait une invocation qui a été exaucée, moi j’ai gardé mon invocation comme intercession pour ma communauté le jour de la résurrection ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6305)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٣٠٥)
(Rapporté par boukhari dans son Sahih n°6307)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٣٠٧)
Abou Chihab a alors expliqué cela en faisant un geste de la main au dessus de son nez.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6308)
(*) C’est à dire, le désobéissant vis-à-vis des ordres d’Allah.
قال أبو شهابٍ بيده فوقَ أنفِه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٣٠٨)
« Bismika amutu wa ahya. »
« C’est en Ton nom, (Ô Allah) que je vis et que je meurs
et quand il se leva, il disait:
« Al-hamdu li l-lahil-ladhi ahyana ba’da ma amatana wa ilaihin-nushur. »
« Louange à Allah qui nous a rendus à la vie après nous avoir fait mourir, et tout retourne à Lui »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°6312)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۳۱۲)
Les gens disaient: « Ô Messager d’Allah les gens opulents (grâce à leur fortune) ont accaparé les degrés (les plus élevés du paradis) et ses félicités éternelles. » Le Prophète ﷺ dit alors : « Comment cela ? »
– Ils ont fait, répondit-on, des prières comme nous en faisons, ils ont combattu ainsi que nous sur le chemin d’Allah et ils ont pu en outre dépenser d’abondantes richesses. Tandis que nous, nous ne possédons rien-
le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Ne vais-je pas vous informer d’une chose par laquelle vous allez atteindre le degré de ceux qui sont venus avant vous, par laquelle vous allez dépasser ceux qui vont venir après vous et personne ne viendra avec l’équivalent de ce que vous aurez fait sauf une personne qui vient avec la même chose que vous ?
Vous dites après chaque prière (1) dix fois -Sobhanallah-, dix fois -El Hamdoulilah- et dix fois -Allahou Akbar- (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6329)
(1) C’est à dire après chaque prière obligatoire.
(2) Il y a plusieurs manières de faire les glorifications après les prières obligatoires.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٣٢٩)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6351)
(*) En phonétique: Allahoumma Ahyini Ma Kanatil Hayatou Khayran Li Wa Tawaffani Idha Kanatil Wafatou Khayran Li
En arabe:
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٣٥١)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6369)
(*) En phonétique : Allahoumma Inni A’oudhou Bika Minal Ham Wal Hazan Wal ‘Ajz Wal Kasal Wal Joubn Wal Boukhl Wa Dala’i Dain Wa Ghalabati Rijal
En arabe :
اللَّهُمَّ إنِّي أَعُوذُ بِكَ مِنَ الهَمِّ وَالحَزَنِ وَالعَجْزِ وَالكَسَلِ وَالجُبْنِ وَالبُخْلِ وَضَلَعِ الدَّينِ وَغَلَبَةِ الرِّجَالِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٣٦٩)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6371)
(1) Ce terme signifie la dégradation physique et intellectuelle d’une personne à cause de la vieillesse.
(2) En phonétique : Allahoumma Inni A’oudhou Bika Minal Kasal Wa A’oudhou Bika Minal Joubn Wa A’oudhou Bika Minal Haram Wa A’oudhou Bika Minal Boukhl
En arabe :
اللَّهُمَّ إنِّي أَعُوذُ بِكَ مِنَ الكَسَلِ وَأَعُوذُ بِكَ مِنَ الجُبْنِ وَأَعُوذُ بِكَ مِنَ الهَرَمِ وَأَعُوذُ بِكَ مِنَ البُخْلِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٣٧١)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6373)
(*) C’est à dire la nourriture que tu achètes pour nourrir ton épouse.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٣٧٣)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6374)
(1) En effet lorsqu’une personne atteint l’âge de la décrépitude, elle devient dépendante de sa famille et de ceux qui sont auprès d’elle et ainsi leur cause des difficultés et leur rend les choses difficiles.
C’est pour cela que l’on demande protection contre cela.
(2) Ceci comprend l’épreuve par les guerres, par les biens, l’épreuve par les ambiguïtés, l’épreuve par les passions et la plus grande d’entre elles l’épreuve du Dajjal.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 11 p 267)
(3) En phonétique : Allahoumma Inni A’oudhou Bika Minal Joubn Wa A’oudhou Bika Minal Boukhl Wa A’oudhou Bika Min An Ouradda Ila Ardhalil ‘Oumour Wa A’oudhou Bika Min Fitnati Dounia Wa ‘Adhabil Qabr
En arabe :
اللَّهُمَّ إنِّي أَعُوذُ بِكَ مِنَ الجُبْنِ وَأَعُوذُ بِكَ مِنَ البُخْلِ وَأَعُوذُ بِكَ مِن أَنْ أُرَدَّ إِلَى أَرْذَلِ العُمُرِ وَأَعُوذُ بِكَ مِن فِتْنَةِ الدُّنْيَا وَعَذَابِ القَبْرِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٣٧٤)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°6389)
(1) Cette formule est générale et comprend tout bien de la vie d’ici-bas comme le fait d’y être préservé du mal, d’avoir une grande maison, une belle femme, des enfants pieux, une large subsistance, une science bénéfique, des bonnes actions, une monture docile, le fait que les gens nous fasse des éloges…
(2) Ceci est également général et comprend le fait d’être préservé de l’effroi lors du rassemblement, d’avoir un jugement facile et la plus grande des choses qui est l’entrée dans le paradis et le plus grand des bienfaits qui est la vision d’Allah dans le paradis.
(3) Ceci sous-entend le fait d’être préservé dans l’ici-bas de faire des choses interdites et d’être touché par des ambiguïtés.
(Ces explications sont celles de l’imam Ibn Kathir, Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 11 p 290)
(4) En phonétique : Allahoumma Rabbana Atina Fi Dounia Hasana Wa Fil Akhirati Hasana Wa Qina ‘Adhaba Nar
En arabe :
اللَّهُمَّ رَبَّنَا آتِنَا فِي الدُّنْيَا حَسَنَةً وَفِي الآخِرَةِ حَسَنَةً وَقِنَا عَذَابَ النَّارِ
وفي الآخرة حسنة، وقنا عذاب النار ».
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۳۸۹)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6404)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°2693
(*) En phonétique: La Ilaha Illa Allah Wahdahou La Charika Lah Lahoul Moulk Wa Lahoul Hamd Wa Houwa ‘Ala Kouli Chayin Qadir
En arabe:
لاَ إِلَهَ إِلاَّ الله وَحْدَهُ لاَ شَرِيكَ لَه لَهُ المُلْكُ وَلهُ الحَمْدُ وَهُوَ عَلَى كُلِّ شَيءٍ قَدِير
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٠٤)
« L’exemple de celui qui mentionne son Seigneur et de celui qui ne mentionne pas son Seigneur est comme l’exemple du vivant et du mort ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6407)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٠٧)
Alors ils les couvrent de leurs ailes jusqu’à atteindre le ciel de l’ici-bas et Allah les interroge bien qu’Il soit plus savant: Que disent mes serviteurs ?
Ils disent: Ils te font du tesbih, du tekbir, du tehmid et du tamjid (*).
Allah dit ensuite: M’ont-ils vu ?
Les anges disent: Non par Allah ils ne t’ont pas vu.
Allah dit: Qu’en serait-il s’ils m’avaient vu ?
Les anges disent: S’ils t’avaient vu, ils t’auraient encore plus adorés, auraient fait plus de tamjid et de tesbih.
Allah dit: Que demandent-ils ?
Les anges disent: Ils te demandent le paradis.
Allah dit: L’ont-ils vu ?
Les anges disent: Non par Allah ô Seigneur ils ne l’ont pas vu.
Allah dit: Qu’en serait-il s’ils l’avaient vu ?
Les anges disent: S’ils l’avaient vu, ils seraient encore plus assidus à l’obtenir, le demanderaient encore plus et le désireraient encore plus.
Allah dit: Contre quoi demandent-ils protection ?
Les anges disent: Ils demandent protection contre l’enfer.
Allah dit: L’ont-ils vu ?
Les anges disent: Non par Allah ô Seigneur ils ne l’ont pas vu.
Allah dit: Qu’en serait-il s’ils l’avaient vu ?
Les anges disent: S’ils l’avaient vu, ils voudraient encore plus le fuir et en auraient encore plus peur.
Allah dit: Je vous prend comme témoin que je les ai pardonné.
Un ange parmi les anges dit: Il y a parmi eux untel qui ne fait pas partie d’eux mais est venu pour un besoin.
Allah dit: Ce sont les gens dont ceux qui s’assoient avec eux ne sont pas malheureux.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6408)
Le Tesbih est le fait de dire Sobhanallah / سبحان الله
le Tehmid est le fait de dire El Hamdoulilah / الحمد لله
Le Tekbir est le fait de dire Allahou Akbar / الله أكبر
Le Tamjid est le fait de dire La Ilaha Illa Allah / لا إله إلا الله
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٠٨ و مسلم في صحيحه رقم ٢٦٨٩)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°6412)
(*) C’est à dire que beaucoup de gens ne connaissent pas la valeur de ces deux bienfaits car ils n’en profitent pas pour accomplir des bonnes actions dont ils auront besoin dans l’au-delà.
Puis au moment où ces bienfaits disparaissent, ils regrettent d’avoir perdu leurs vies dans ce qui n’est pas bénéfique mais le regret ne sert à rien.
(Touhfatoul Ahwadhi, hadith n°2304)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۴۱۲)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°6419)
(*) C’est à dire au fait de persister dans la désobéissance à Allah et à ne pas se repentir des péchés commis.
(Voir Bahjatou Nathirin Charh Riyad Salihin vol 1 p 194)
Allah a dit dans la sourate Fatir n°35 verset 37 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Ne vous avons-Nous pas donné une vie assez longue pour que celui qui réfléchit puisse réfléchir ? Et l’avertisseur est venu à vous. Eh bien goûtez ! (*) Car pour les injustes, il n’y a pas de secoureur ».
(*) C’est à dire le châtiment.
قال الله تعالى : أَوَلَمْ نُعَمِّرْكُم مَّا يَتَذَكَّرُ فِيهِ مَن تَذَكَّرَ وَجَاءَكُمُ النَّذِيرُ فَذُوقُوا فَمَا لِلظَّالِمِينَ مِن نَّصِيرٍ
(سورة فاطر ٣٧)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۴۱۹)
« Le coeur de la personne âgée ne cesse d’être jeune pour deux choses: l’amour de l’ici-bas et l’espoir de vivre longtemps ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6420)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٢٠)
Allah ne leur portera aucun intérêt ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6421)
(1) C’est à dire qu’ils vont mourir.
(2) C’est à dire qu’il ne restera que les gens qui ont la foi faible et au moment de l’Heure tous les croyants et les croyantes seront déjà mort et l’Heure n’aura lieu que sur des mécréants.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh ‘Abdel ‘Aziz Rajihi vol 11 p 366)
Voir le Hadith Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°117
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٣٤)
Il a alors fais les ablutions de manière parfaite puis a dit : J’ai vu le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) faire les ablutions de manière parfaite alors qu’il était à cette place puis il a dit : « Celui qui fait les ablutions comme je viens de les faire puis se rend à la mosquée, prie deux unités de prière et s’assoit il lui est pardonné ses péchés précédents ».
Et le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Ne soyez pas trompés (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6433)
(*) C’est à dire : Ne vous faites pas tromper en continuant à faire des péchés en vous basant sur le fait que la prière va les effacer et en pensant que la prière permet d’effacer tous les péchés car certes il faut nécessairement se repentir des grands péchés pour qu’ils soient effacés.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh ‘Abdel ‘Aziz Rajihi vol 11 p 365)
وقال النّبيُّ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم : لا تغتَرُّوا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٣٣)
ibn ‘Abbas (le rapporteur) a dit:« Je ne savais pas si cela faisait partie du Coran ou non.
« J’ai entendu ibn az-Zubayr rapporter cela en étant en chaire.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6437)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٣٧)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°6446)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٤٦)
« Un homme passa devant le Prophète (ﷺ) qui était assis avec un autre homme et auquel il demanda : « Que penses-tu de cet homme ? »
Il dit : « Il est parmi les plus nobles de gens. Par Allah ! C’est un homme qui, s’il demande la main d’une femme on la lui donne et s’il intercède on accepte sa parole. »
Le Prophète (ﷺ) se tut, puis un autre homme passa et le Prophète (ﷺ) dit : « Que penses-tu de cet homme ? »
Il dit : « Ô Messager d’Allah, c’est un pauvre parmi les musulmans, c’est un homme qui, s’il demande la main d’une femme on ne la lui donne pas, s’il intercède on n’accepte pas sa parole, et s’il parle on ne l’écoute pas.»
Le Prophète (ﷺ) dit alors : « Ce dernier est meilleur que la terre entière remplie du premier. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6447)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۴۴۷)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6456)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۴۵۶)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6462)
(*) Ceci concerne les bonnes actions.
La meilleure des bonnes actions est celle qui est pratiquée avec assiduité même s’il s’agit d’un acte minime.
Voir le Hadith rapporté par Ibn Hibban et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°3175
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٦٢)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°6464)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۴۶۴)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°6472)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٧٢)
Alors les papillons et les insectes qui vont dans le feu se précipitent dedans.
L’homme veut les repousser mais n’y arrive pas et ils tombent dedans.
Ainsi je vous retiens de tomber dans le feu mais vous vous acharnez à y entrer (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6483)
(*) C’est à dire que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a prévenu les gens qui commettent des péchés et leur a interdit cela car ceci va être la cause de leur entrée dans le feu mais ils n’écoutent pas son avertissement et continuent de pratiquer ces choses mauvaises.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh ‘Abdel ‘Aziz Rajihi vol 11 p 445)
فأنا آخذ بحجزكم عن النار وأنتم تقحمون فيها
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٨٣)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°6487)
« .(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۴۸۷)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6488)
(*) C’est à dire que les actes d’obéissance et les péchés peuvent être des choses faciles, auxquelles on ne donne pas d’importance et ainsi il faut que la personne ne délaisse pas les actes de bien même minimes et qu’il s’écarte des péchés même minimes.
(Bahjtou Nathirin Charh Riyad Salihin, hadith n°105)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٨٨)
« Lorsque la amana sera perdue (*) alors attend toi à l’heure » J’ai dit: Comment sera-elle perdue? Le Prophète (ﷺ) a dit: « Lorsque les responsabilités seront données à autre que ses gens alors attend l’heure »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6496)
(*) c’est à dire que les gens ne respecteront plus leurs engagements
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۴۹۶)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6498)
(*) C’est à dire un chameau qui soit assez fort et endurant pour supporter le fait d’être utilisé pour le voyage.
Le sens du hadith est que de la même manière qu’il est rare de trouver un chameau qui a ces caractéristiques, il est rare de trouver des gens qui ont de bons comportements, qui se démarquent par leur piété, leur taqwa…
(Minatoul Mou’im Charh Sahih Mouslim vol 4 p 167)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٩٨)
« Celui qui aime la rencontre d’Allah, Allah aime sa rencontre et celui qui déteste la rencontre d’Allah, Allah déteste sa rencontre ».
J’ai dit: Ô Messager d’Allah ! S’agit-il du fait de détester la mort ? Car chacun de nous déteste la mort.
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Ce n’est pas cela. C’est plutôt lorsqu’on annonce au croyant la bonne nouvelle de la miséricorde d’Allah, de sa satisfaction et de son paradis alors il aime la rencontre d’Allah et Allah aime sa rencontre. Et certes le mécréant lorsqu’on lui annonce la nouvelle du châtiment d’Allah et de sa colère alors il déteste la rencontre d’Allah et Allah déteste sa rencontre ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6507)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°2684
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥٠٧)
« Il y a trois choses qui suivent le mort, deux reviennent et une seule reste: sa famille, son argent et ses actes le suivent et sa famille et son argent reviennent tandis que ses actes restent ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6514)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°2960
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥١٤)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6515)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥١٥)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6532)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥٣٢)
« Celui qui a commis une injustice envers son frère qu’il arrange cela car il n’y aura plus de dinar ni de dirham, avant qu’il ne donne ses bonnes actions à son frère et si il n’a pas de bonnes actions on prendra les péchés de son frère que l’on mettra sur lui ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6534)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥٣٤)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6535)
(1) C’est-à-dire un pont.
(2) C’est-à-dire que l’injuste va donner de ses bonnes actions à celui qui a subit l’injustice…
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥٣٥)
Le Messager d’Allah (ﷺ), a dit: « Sera châtié celui de qui on exigera un compte, [Ie Jour du Jugement].
Ô Messager d’Allah (ﷺ)! dis-je alors, Allah, Ie Très-Haut, ne dit-ll pas:
« Celui qui recevra son livre en sa main droite, sera soumis à un jugement facile.
{ فَأَمَّا مَنْ أُوتِيَ كِتَابَهُ بِيَمِينِهِ * فَسَوْفَ يُحَاسَبُ حِسَاباً يَسِيراً }
– Le Messager d’Allah (ﷺ) dit: « Cela concerne [le Jour] du Déploiement (la présentation des comptes), m’expliqua-t-il, mais sera sûrement châtié celui dont le compte sera minutieux.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6537
قال النبي صلى الله عليه و سلم : نعم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۵۳۷)
[L’homme] regardera alors devant lui et il ne verra rien. Il regardera de nouveau devant lui et il verra le Feu (de l’enfer).
Mettez-vous donc à l’abri du feu, ne serait-ce qu’en faisant l’aumône d’une demi-datte. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6539)
ما منكم من أحد إلا وسيكلمه الله يوم القيامة، ليس بين الله وبينه ترجمان، ثم ينظر فلا يرى شيئا قدامه، ثم ينظر بين يديه فتستقبله النار، فمن استطاع منكم أن يتقي النار ولو بشق تمرة.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥٣٩)
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.(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6551)
(*) C’est à dire dans l’enfer.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥٥١)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6552)
(*) C’est à dire que cet arbre est tellement grand qu’un cavalier sur un très bon cheval mettrait plus de cent ans à parcourir la distance du début de ses branches d’un côté à la fin des branches de l’autre côté.
(Voir Charh Sahih Mouslim de Cheikh Al Etiopi vol 43 p 576)
(ومسلم في صحيحه رقم ٢٨٢٨)
« Les gens du Paradis verront l’appartement aux paradis comme vous voyez les étoiles dans le ciel ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6555)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٧ و مسلم في صحيحه رقم ٦٥٥٥)
Je t’ai pourtant demandé ce qui est plus facile que cela lorsque tu étais dans la moelle d’Adam (1)
de ne pas associer de divinité à Moi, et tu as tout refusé sauf le fait de M’associer [quelque chose](2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6557)
(1) Allusion au verset n°172 de la sourate n°7
Allah exalté soit-il dit dans le sens rapproché du verset:
Et quand ton Seigneur tira une descendance des reins des fils d’Adam et les fit témoigner sur eux-mêmes : «Ne suis-Je pas votre Seigneur ? » Ils répondirent : «Mais si, nous en témoignons…» – afin que vous ne disiez point, au Jour de la Résurrection : «Vraiment, nous n’y avons pas fait attention»,
[Sourate 7 : al-araf, Verset 172]
وَإِذْ أَخَذَ رَبُّكَ مِن بَنِي آدَمَ مِن ظُهُورِهِمْ ذُرِّيَّتَهُمْ وَأَشْهَدَهُمْ عَلَى أَنفُسِهِمْ أَلَسْتَ بِرَبِّكُمْ قَالُواْ بَلَى شَهِدْنَا أَن تَقُولُواْ يَوْمَ الْقِيَامَةِ إِنَّا كُنَّا عَنْ هَذَا غَافِلِينَ
(2) En langue arabe le mot شرك signifie le fait de rendre égal; ainsi les savants ont défini ce terme dans la charia comme le fait de donner un égal à Allah dans une chose qui est spécifique à Allah (sa seigneurie, sa divinité et ses noms et attributs).
!فيقول : نعم
فيقول الله : كذبت قد أردت منك أهون من ذلك قد أخذت عليك في ظهر آدم أن لا تشرك بي شيئا فأبيت إلا أن تشرك
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥٥٧ و مسلم في صحيحه رقم ٢٨٠٥)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6559)
(1) On comprend des termes utilisés en arabe que le feu a changé la couleur de leurs peaux.
(Voir Fath Al Bari)
(2) C’est à dire les gens de la géhenne.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥٥٩)
J’ai entendu le Prophète (ﷺ): « Celui qui subira le châtiment le plus léger en enfer sera un homme sur les pieds duquel on posera deux braises qui lui feront bouillir la cervelle comme bouillit une marmite ou un bocal.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6562)
_________________________________________
(*) Le personnage en question est désigné nommément dans la version de Mouslim qui précise qu’il s’agit d’Abou Talib, l’oncle paternel du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) ; Allah, le Très Haut allégera son châtiment à cause de son rôle dans la protection de l’Islam naissant.
Petites annotations
les couches de l’enfer varient selon les différences des degrés d’infidélité de leurs occupants quand ils vivaient ici-bas. Les hypocrites occuperont la couche inférieure, d’après ces propos de notre Maître, Béni et Très Haut
: «Les hypocrites seront, certes, au plus bas fond du Feu, et tu ne leur trouveras jamais de secoureur, » (Coran, 4 : 145).
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۵۶۲)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6567)
(*) C’est à dire entre le ciel et la terre.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥٦٧)
« Personne n’entre dans le paradis sans que la place qu’il aurait eu dans le feu s’il avait désobéi lui soit montrée, ceci afin qu’il augmente en remerciement. Et personne n’entre dans le feu sans que la place qu’il aurait eu dans le paradis s’il avait obéi lui soit montrée afin qu’elle soit une peine pour lui ».
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°6569)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥٦٩)
Alors il va s’y rendre et va voir qu’il est plein alors il va revenir et va dire: Ô Seigneur! Je l’ai trouvé plein.
Allah va lui dire: Va et rentre au paradis.
Alors il va s’y rendre et va voir qu’il est plein alors il va revenir et va dire: Ô Seigneur! Je l’ai trouvé plein.
Allah va lui dire: Va et rentre au paradis, tu as certes l’équivalent de la vie d’ici-bas et dix fois autant.
Alors l’homme va dire: Te moques-tu de moi alors que tu es le Roi ?! »
J’ai certes vu le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) rire au point où ses molaires étaient visibles et il disait: « Voilà la personne qui a le plus bas degré au paradis ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6571)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥٧١)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: Avez-vous du mal à voir le soleil lorsqu’il n’y a pas de nuages ?
Ils ont dit: Non ô Messager d’Allah !
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: Avez vous du mal à voir la lune la nuit où elle est pleine lorsqu’il n’y a pas de nuages ?
Ils ont dit: Non ô Messager d’Allah !
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: Et bien certes vous le verrez le jour de la résurrection comme ceci.
Allah va rassembler les gens et va dire: Celui qui adorait une chose, qu’il la suive.
Alors ceux qui adoraient le soleil vont le suivre, ceux qui adoraient la lune vont la suivre, ceux qui adoraient les tawaghits (1) vont les suivre et il ne restera que cette communauté et ses hypocrites.
Allah va leur venir par une image autre que celle qu’ils connaissent et va dire: Je suis votre Seigneur !
Ils vont dire: Nous demandons protection à Allah contre toi; nous resterons ici jusqu’à ce que notre Seigneur vienne à nous car lorsqu’il viendra à nous nous le reconnaitrons.
Allah va alors venir à eux par l’image qu’ils connaissent et il va dire: Je suis votre Seigneur !
Ils vont dire: Tu es notre Seigneur et ils vont le suivre.
Ensuite le pont de l’enfer sera établit et je serais le premier à le franchir et l’invocation des prophètes ce jour-là sera: Ô Allah ! Accorde ton salut ! Accorde ton salut !
Le pont a des crochets comme les épines du sa’dan (2), connaissez vous les épines du sa’dan ?
Ils ont dit: Certes ô Messager d’Allah.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: Ils seront donc comme les épines du sa’dan sauf qu’il n’y a que Allah qui connait leurs grandeurs. Les gens vont alors traverser en fonction de leurs oeuvres. Certains seront sauvés par leurs oeuvres et d’autres seront touchés puis vont êtres sauvés.
Puis lorsque Allah aura terminé le jugement entre ses serviteurs et que parmi les gens du feu certains de ceux qui attestaient de ‘La Ilaha Illa Allah’ voudront en sortir, Allah va ordonner aux anges de les faire sortir. Ils les reconnaitrons par les traces de prosternation et Allah a interdit au feu de dévorer les traces de prosternations du fils de Adam.
Ils vont les faire sortir alors qu’ils auront été brûlés et il sera versé sur eux de l’eau que l’on appelle l’eau de la vie. Ils vont alors pousser comme la graine pousse dans la terre apportée par le ruisseau.
Il restera un homme qui aura l’enfer en face de lui. Il va dire: Seigneur, certes sont odeur m’a causé du tort, ses flammes m’ont brûlé, ainsi détourne mon visage de l’enfer !
Il ne cessera d’invoquer jusqu’à ce qu’Allah dise: Si je te donne cela tu ne me demanderas rien d’autre ?
Il va dire: Non par ta puissance ! Je ne te demanderai rien d’autre; et alors Allah va écarter son visage de l’enfer.
Puis l’homme va dire: Ô Seigneur ! Rapproche moi de la porte du paradis
Allah va dire: N’avais-tu pas prétendu que tu ne me demanderais rien d’autre ? Malheur à toi ô fils d’Adam à cause de ce que tu ne respectes pas de tes engagements.
Alors il ne cessera d’invoquer et Allah va dire: Peut-être que si je te donne cela tu ne me demanderas rien d’autre ?
Il va dire: Non par ta puissance ! Je ne te demanderai rien d’autre.
Allah va prendre de lui des engagements qu’il ne demandera rien d’autre et il va l’approcher de la porte du paradis.
Lorsqu’il va voir ce qu’il y a dedans il va se taire le temps qu’Allah voudra puis dira: Ô Seigneur ! Ne fais pas de moi la plus triste de tes créatures. Et il ne cessera d’invoquer jusqu’à ce qu’Allah rigole.
Et lorsqu’Allah va rigoler de lui, il va lui permettre de rentrer dans le paradis.
Quand il sera rentré, Allah va dire: Tu veux cela ? Alors il va vouloir cette chose.
Puis il lui dira: Tu veux cela ? Alors il va vouloir cette chose ceci jusqu’à avoir épuisé tous ses souhaits.
Allah va lui dire: Tout cela est pour toi et son équivalent avec !
Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) a dit: Et ceci est le dernier des gens du paradis à y entrer.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6573)
(1) C’est le pluriel du mot taghout que certains définissent par toute personne qui est adorée en dehors d’Allah et qui est satisfaite de cela.
(2) C’est un arbre épineux.
فقال : هل تضارون في الشمس ليس دونها سحاب
قالوا : لا يا رسول الله
قال : هل تضارون في القمر ليلة البدر ليس دونه سحاب . قالوا : لا يا رسول الله
قال : فإنكم ترونه يوم القيامة كذلك ، يجمع الله الناس ، فيقول : من كان يعبد شيئا فليتبعه ، فيتبع من كان يعبد الشمس ، ويتبع من كان يعبد القمر ، ويتبع من كان يعبد الطواغيت ، وتبقى هذه الأمة فيها منافقوها ، فيأتيهم الله في غيرالصورة التي يعرفون ، فيقول : أنا ربكم ، فيقولون : نعوذ بالله منك ، هذا مكاننا حتى يأتينا ربنا ، فإذا أتانا ربنا عرفناه ، فيأتيهم الله في الصورة التي يعرفون ، فيقول : أنا ربكم ، فيقولون : أنت ربنا فيتبعونه ، ويضرب جسر جهنم ، قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : فأكون أول من يجيز ، ودعاء الرسل يومئذ : اللهم سلم سلم . وبه كلاليب مثل شوك السعدان ، أما رأيتم شوك السعدان
قالوا : بلى يا رسول الله
قال : فإنها مثل شوك السعدان ، غير أنها لا يعلم قدر عظمها إلا الله ، فتخطف الناس بأعمالهم ، منهم الموبق بعمله ومنهم المخردل ، ثم ينجو ، حتى إذا فرغ الله من القضاء بين عباده ، وأراد أن يخرج من النار من أراد أن يخرج ، ممن كان يشهد أن لا إله إلا الله ، أمر الملائكة أن يخرجوهم ، فيعرفونهم بعلامة آثار السجود ، وحرم الله على النار أن تأكل من ابن آدم أثر السجود ، فيخرجونهم قد امتحشوا ، فيصب عليهم ماء يقال له ماء الحياة ، فينبتون نبات الحبة في حميل السيل ، ويبقى رجل مقبل بوجهه على النار ، فيقول : يا رب ، قد قشبني ريحها ، وأحرقني ذكاؤها ، فاصرف وجهي عن النار ، فلا يزال يدعو الله ، فيقول : لعلك إن أعطيتك أن تسألني غيره ، فيقول : لا وعزتك لا أسألك غيره ، فيصرف وجهه عن النار ، ثم يقول بعد ذلك : يا رب قربني إلى باب الجنة ، فيقول : أليس قد زعمت أن لا تسألني غيره ، ويلك يآبن آدم ما أغدرك ، فلا يزال يدعو ، فيقول : لعلي إن أعطيتك ذلك تسألني غيره ، فيقول : لا وعزتك لا أسألك غيره ، فيعطي الله ما شاء من عهود ومواثيق أن لا يسأله غيره ، فيقربه إلى باب الجنة ، فإذا رأى ما فيها سكت ما شاء الله أن يسكت ، ثم يقول : رب أدخلني الجنة ، ثم يقول : أوليس قد زعمت أن لا تسألني غيره ، ويلك يا ابن آدم ما أغدرك ، فيقول : يا رب لا تجعلني أشقى خلقك ، فلا يزال يدعو حتى يضحك ، فإذا ضحك منه أذن له بالدخول فيها ، فإذا دخل فيها قيل : تمن من كذا ، فيتمنى ، ثم يقال له : تمن من كذا ، فيتمنى ، حتى تنقطع به الأماني ، فيقول له : هذا لك ومثله معه
قال أبو هريرة رضي الله عنه : وذلك الرجل آخر أهل الجنة دخولا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥٧٣)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6581)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥٨١)
« Allah a préposé aux matrices un ange qui dira: Seigneur, (c’est) une goutte de sperme; Seigneur, (il est maintenant) un caillot de sang; Seigneur, (il est maintenant) un morceau de chair. Puis quand Allah voudra terminer la création, l’ange dira: Seigneur, (ce sera) un garçon ou une fille ? Un malheureux ou un heureux ? Quelle sera sa subsistance ? Quel sera le terme de sa vie ? Tout cela sera inscrit tandis qu’il sera dans le ventre de la mère. »
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°6595)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۵۹۵)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6597)
(*) Les enfants des polythéistes qui sont décédés alors qu’ils étaient petits, ils n’ont pas fait la moindre action ni bonne ni mauvaise et malgré cela Allah sait parfaitement ce qu’ils auraient fait à l’âge adulte.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥٩٧)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) s’est approché de nous et a dit : « Ô vous les gens ! Soyez doux avec vos propres personnes car certes vous n’invoquez pas un sourd ou un absent. Vous invoquez plutôt Celui qui entend et qui voit ».
Puis il a dit : Ô ‘Abdallah Ibn Qays ! Ne vais-je pas t’apprendre une parole qui fait partie des trésors du paradis : -Il n’y a de force et de puissance que par Allah- (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6610)
(1) Le tekbir est le fait de dire -Allahou Akbar-.
(2) En phonétique : La Hawla Wa La Qouwwata Illa Billah
En arabe
فدنا منّا رسولُ اللهِ صلّى الله عليه وسلّم فقال : يا أيها الناسُ ! ارْبَعوا على أنفسِكم فإنّكم لا تدعون أصمَّ ولا غائبًا إنّما تدعون سميعًا بصيرًا ثمّ قال : يا عبدَ اللهِ بنَ قيسٍ ! ألا أعلمُك كلمةً هي من كنوزِ الجنةِ : لا حولَ ولا قوةَ إلا باللهِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٦١٠)
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Le Prophète, sur lui la grâce et la paix, ajouta : « C’est ainsi qu’Adam contredit Moïse.” Il répéta cela trois fois. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6614)
En substance, dans ce hadith cité par al-Bukhari et Muslim, on rapporte que Moïse a blâmé Adam parce qu’il a commis un péché qui l’a conduit lui et sa descendance à descendre du Paradis; ce à quoi Adam répondit que ce n’était pas lui qui les avait fait sortir du Paradis, mais Celui qui a décrété pour lui qu’il sortirait du Paradis s’il mangeait de l’Arbre interdit, autrement dit Dieu le Très-Haut. Adam a dit à Moïse qu’il l’a blâmé pour une chose qui le dépassait et dont il n’était responsable que parce qu’il avait mangé de l’arbre interdit. Mais il ne peut être considéré responsable de la sortie du Paradis consécutive à son geste : ce n’est pas lui qui s’est condamné à sortir lui et sa descendance du Paradis, mais cela participait de l’œuvre et du Décret divins pleins de sagesse. C’est pour cela qu’Adam a contredit Moïse.
[Tafsîr Ibn Kathîr]
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۶۱۴)
‘Omar (qu’Allah l’agrée) lui a dit: Ô Messager d’Allah! Certes je t’aime plus que toute chose sauf ma propre personne.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Non par Celui qui détient mon âme dans Sa Main ! Tant que tu ne m’aimeras pas plus que ta propre personne (1) ».
‘Omar (qu’Allah l’agrée) a dit: Certes maintenant, par Allah, je t’aime plus que ma propre personne.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Maintenant ô ‘Omar (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6632)
(1) C’est à dire : -Tu n’atteindras pas le degré de la foi parfaite tant que tu ne m’aimeras pas plus que ta propre personne-.
(2) C’est à dire : -maintenant tu as atteint ce degré-.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 11 p 670/671)
Mais comment savoir si notre amour envers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est plus fort que ces autres formes d’amour ?
L’imam Ibn Rajab (mort en 795 du calendrier hégirien) a dit : « Le signe indiquant que la personne fait passer l’amour du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) avant l’amour de l’ensemble des créatures est le suivant :
Si dans une situation où viennent se contredire l’obéissance envers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) dans ce qu’il a ordonné et l’obéissance d’une autre personne que l’on aime, la personne fait passer en premier l’obéissance au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et l’application de ses ordres alors ceci est une preuve montrant la validité de son amour envers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et qu’elle fait passer cet amour avant tout autre amour.
Par contre, si elle fait passer l’obéissance à cet autre personne qu’elle aime naturellement avant l’obéissance au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) alors cela montre qu’elle n’a pas appliqué la foi qui lui est obligatoire.
Ceci concerne l’application des obligations et le délaissement des actes interdits.
Et dans la situation où viennent se contredire ce que veulent les passions avec les actes recommandés de la législation islamique, si le degré d’amour de la personne atteint le degré où elle fait passer les actes recommandés avant ce que veulent les passions alors ceci est un signe indiquant la perfection de sa foi… ».
(Fath Al Bari vol 1 p 49)
Ainsi, il y a deux degrés dans l’amour envers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui). Un degré qui est obligatoire et un degré qui est surérogatoire :
(Fath Al Bari de l’imam Ibn Hajar 1/61)
– Le degré obligatoire de l’amour envers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) consiste à faire passer l’obéissance au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) avant l’obéissance à quiconque dans la pratique des actes obligatoires ou dans le délaissement des actes interdits.
Par exemple : Si un père demande à son fils de délaisser un acte obligatoire ou de commettre un acte interdit et que le fils lui obéit, en lui obéissant il aura fait passer l’amour de son père avant l’amour du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et cela est interdit.
(Voir Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 1 p 91)
– Le degré surérogatoire de l’amour envers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) consiste à faire passer l’obéissance au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) avant l’obéissance à quiconque dans la pratique des actes recommandés ou dans le délaissement des actes déconseillés.
Par exemple : Si une personne se lève la nuit pour accomplir la prière surérogatoire de la nuit malgré sa forte envie de dormir, en faisant cela elle a fait passer l’amour envers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) avant son amour envers sa propre personne et son repos.
(Voir Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 1 p 91)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٦٣٢)
‘Omar (qu’Allah l’agrée) a dit : Je jure sur Allah que depuis que j’ai entendu cela du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), je n’ai pas juré de cette manière que ce soit volontairement ou en oubliant.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6647)
Remarque : Ainsi, il faut que la personne qui atteste que -Muhammed est le Messager d’Allah- lui obéisse dans ce qu’il a ordonné et elle doit s’écarter de ce qu’il a interdit.
Le sens qui est voulu est que la personne doit avoir la croyance qu’il lui est obligatoire de respecter les ordres du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et de s’écarter de ses interdits.
Si elle n’a pas cette croyance alors elle n’a en réalité pas attesté qu’il est le Messager d’Allah et ne fait pas partie des musulmans.
Par contre la personne qui a cette croyance mais a, en pratique, délaissé certains ordres ou pratiqué certains interdits alors son attestation que -Muhammed est le Messager d’Allah- est valable mais incomplète.
(Charh Al Ousoul Thalatha de Cheikh Saleh Al Cheikh p 64/65)
قال عمر رضي الله عنه : فوالله ما حلفت بها منذ سمعت النبي صلى الله عليه وسلم ذاكرا ولا آثرا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٦٤٧)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6652)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٦٥٢)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°6675)
D’après Sa’id Ibn Joubeyr, un homme a questionné Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée) : Combien y a t-il de grands péchés ? Est-ce qu’ils sont sept ?
Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée) a dit : « Il sont plus proches de sept cent que de sept sauf qu’il n’y a pas de grands péchés avec la demande de pardon et il n’y a pas de petits péchés s’il est fait de manière répétée ».
(Rapporté par Ibn Jarir At Tabari dans son Tefsir n°9207 et authentifié par l’imam Ibn Mouflih Al Hanbali dans Al Adab Char’iya vol 1 p 153, Hadith Sahîh)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٦٧٥)
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عن سعيد بن جبير أنَّ رجلًا قالَ لابنِ عبَّاسٍ رضي الله عنهما : كَم الكبائرُ أسَبعٌ هي ؟
قالَ : هيَ إلى سَبعِمائةٍ أقربُ منها إلى سبعٍ غيرَ أنَّهُ لا كبيرةَ معَ استِغفارٍ ولا صغيرةَ معَ إصرارٍ
(رواه ابن جرير الطبري في تفسيره رقم ٩٢٠٧ و صححه الإمام ابن مفلح الحنبلي في كتابه الآداب الشرعية ج ١ ص ١٥٣)
حكم : إسناده صحيح
« Quand la mort d’Abou Talib s’approcha, le Messager d’Allah (ﷺ) vint à lui et dit: « Dis: La ilaha illallah ( « il n’y a de divinité qui est digne d’adoration hormis Allah ».), une parole avec laquelle je pourrai te défendre devant Allah.»
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°6681)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۶۸۱)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6682)
(*) en phonétique: sobhanalah wa bihamdih
en arabe: سبحان الله وبحمده
(**) en phonétique: sobhanalah al ‘adhim
en arabe: سبحان الله العظيم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٦٨٢)
Celui qui a accompli la hijra (*) vers Allah et son Prophète alors sa hijra est vers Allah et son Prophète.
Et celui dont la hijra est pour obtenir quelque chose de la vie d’ici-bas ou pour se marier avec une femme alors sa hijra est vers ce pour quoi il l’a faite ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6689)
(*) La hijra désigne le fait de quitter une terre de mécréance pour vivre sur une terre d’Islam.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٦٨٩)
Alors le Prophète (ﷺ) a dit : « Le fait que tu gardes une partie de ton argent est meilleur pour toi ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6690)
(*) Ka’b Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) s’était repenti de ne pas avoir participé à la campagne militaire de Tabouk avec le Prophète (ﷺ).
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۶۹۰)
« La meilleure des générations est celle dans laquelle j’ai été envoyée, puis ceux qui les suivent, et ceux qui suivent ces derniers…
[‘Imrân: Je ne sais pas s’il cita une ou deux générations après la sienne].
Après vous il y aura des gens qui feront des voeux qu’ils ne respecteront pas; ils trahiront et on ne pourra leur faire confiance; ils [aimeront] à se présenter pour témoigner sans que cela ne leur soit demandé; la corpulence apparaîtra parmi eux.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6695)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۶۹۵)
Le Prophète (ﷺ) lui dit: « Ne remarques-tu pas que, si elle avait eu une dette, tu l’aurais payée à sa place?
– « Oui », répondit l’homme.
Il (ﷺ) dit : « Eh bien! acquittez-vous de ce que vous devez à Allah! La dette d’Allah est la plus en droit d’être réglée ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6699)
Annotation:
Les gens qui ont des jours de jeûne (comme les jours de jeûne du ramadan) à rattraper ont une dette à régler vis-à vis d’Allah.
Ainsi il leur est recommandé de s’empresser de régler cette dette en rattrapant les jours manqués dès maintenant.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٦۹۹)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°6722)
(1) « Amr » (En Arabe) on peut traduire aussi par le pouvoir, la responsabilité.
(2) C’est-à-dire Allah l’aidera pas
(3) C’est-à-dire Allah l’aidera
(4) C’est-à-dire que plus tard vous trouvez une autre chose mieux que cela
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۷۲۲)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6727)
Le Prophète, sur lui la grace et la paix, nous informe ainsi que les biens que laissent les Prophètes, ne sont pas considérés en tant qu’héritage comme c’est Ie cas du commun des mortels ; au contraire, leurs biens, sont des aumones et sont distribues aux pauvres et aux nécessiteux, sans que leurs proches n’en reçoivent rien. Ce bas monde etait pour eux insignifiant et revetait peu d’importance a leurs yeux, tout comme pour Celui qui les a envoyes, élus et préfère a toute I’humanité
(Tafsir ibn Kathir)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۷۲۷)
Ensuite, `Aicha leur a dit:« Le Messager d’Allah (ﷺ) n’a-t-il pas dit ceci:: « Nous [Ies Prophetes] ne laissons rien en héritage; les biens que nous laissons derriere nous sont une aumone »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6730)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۷۳۰)
« Un homme vint trouver le Prophète (ﷺ) à la mosquée et dit: « Je suis brûlé » (c’est à dire qu’il mérite de brûler dans le Feu)!
Le Prophète (ﷺ) lui demanda: « Qu’as-tu? »
Je viens d’avoir des rapports charnels avec ma femme durant le mois de ramadân (pendant le jeûne).
Le Prophète (ﷺ) lui dit: « Donne une Aumône (Sadaqa). »
Il a dit: « Je n’ai rien. », l’homme s’est assis. Arriva ensuite un homme conduisant un âne et apportant avec lui des aliments au Prophète (ﷺ).
(Le sous-narrateur, « Abdur Rahman a ajouté: Je ne sais pas quel genre de nourriture c’était » )
Le Prophète (ﷺ) a dit: « Où est la personne [soi-disant] brûlée? »
Me voici, répondit l’homme.
Prends ceci (nourriture) et donne-le en aumône!
A plus besogneux que moi! Les miens n’ont pas de quoi manger.
Alors le Prophète (ﷺ) lui dit: « Eh bien! vous pouvez le manger »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°6822)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۸۲۲)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6829)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۸۲۹)
Ils ont dit: Quels sont ces choses ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « L’association à Allah, la sorcellerie, tuer une âme qu’Allah a interdit sans droit, manger l’usure (*), manger l’argent de l’orphelin, fuir le jour de la bataille et accuser injustement de fornication les croyantes chastes et insouciantes ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6857)
Manger l’usure (*) c’est à dire « Riba » en Arabe
Le terme Riba / الربا signifie dans la langue arabe l’ajout / الزيادة
(Lisan Al ‘Ararb 6/92)
Dans le lexique islamique, le Riba désigne l’ajout qui est conditionné au moment de la conclusion d’un contrat.
(Al Ikhtiyar Li Ta’lil Al Mokhtar de l’imam Al Mawsouli Al Hanafi vol 2 p 69)
Il faut préciser que le Riba, qui est souvent traduit en français par le terme -usure-, désigne dans le lexique islamique tout ajout quel que soit sa valeur alors que le terme français -usure- ne désigne qu’un ajout particulièrement important et abusif.
Les textes du Coran, de la Sounna et le consensus des savants montrent l’interdiction du Riba :
Allah a dit dans la sourate Al Baqara n°2 verset 275 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Ceux qui mangent le Riba ne se lèveront que comme celui que le toucher de Satan a bouleversé (*). Ceci car ils ont dit que certes la vente est comme le Riba mais Allah a autorisé la vente et interdit le Riba ».
(*) D’après Sa’id Ibn Joubayr, ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit à propos de la parole d’Allah -Ceux qui mangent le Riba ne se lèveront que comme celui que le toucher de Satan a bouleversé- : « C’est à dire que celui qui mange le Riba sera ressuscité comme une personne possédée que l’on étrangle ».
(Rapporté par Ibn Abi Hatim dans son Tefsir n°2889 et authentifié par Cheikh Ahmed Chakir dans ‘Omdatou Tefsir Ibn Kathir vol 1 p 330)
L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit : « Les musulmans sont certes en consensus à propos de l’interdiction du Riba et sur le fait qu’il fait partie des grands péchés ».
(Al Majmou’ vol 9 p 487)
قالوا : يا رسولَ اللهِ ، وما هن ؟
قال : الشركُ باللهِ ، والسحرُ ، وقتلُ النفسِ التي حرّم اللهُ إلا بالحقِّ ، وأكلُ الربا ، وأكلُ مالِ اليتيمِ ، والتولي يومَ الزحفِ ، وقذفُ المحصناتِ المؤمناتِ الغافلاتِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٨٥٧)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6862)
(*) C’est à dire tant qu’il n’a pas commis un meurtre.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٨٦٢)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6863)
(*) C’est à dire en commettant un meurtre.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٨٦٣)
– un moulhid dans le Haram (1)
– celui qui veut pratiquer dans l’Islam une habitude de la période ante-islamique
– une personne qui demande le sang d’une autre personne sans droit (2).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6882)
(1) Le moulhid est la personne qui fait du ilhad (voir définition ci-dessous). Le Haram désigne la zone autour de la mosquée de La Mecque.
Allah a dit dans la sourate Al Hajj n°22 verset 25, concernant le Haram de La Mecque : « Et celui qui veut y commettre du ilhad (*) et de l’injustice nous lui ferons goûter un châtiment douloureux ».
(*) Le ilhad signifie ici l’ensemble des désobéissances.
(Voir Majmou Al Fatawa de cheikh Abdel Aziz Ibn Baz vol 3 p 391)
قال الله تعالى عن الحرم المكي : وَمَن يُرِدْ فِيهِ بِإِلْحَادٍ بِظُلْمٍ نُذِقْهُ مِنْ عَذَابٍ أَلِيمٍ
(سورة الحج ٢٥)
(2) C’est à dire qu’il demande que cette personne soit exécutée dans le cadre d’une peine prescrite comme si elle avait commis un meurtre par exemple alors qu’en réalité elle n’a rien fait.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٨٨٢)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°6914)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۹۱۴)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6945)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٩٤٥)
« Secours ton frère qu’il soit injuste ou victime d’injustice ».
Un homme a dit: Ô Messager d’Allah ! Je lui porte secours si il subit une injustice mais si c’est lui qui commet l’injustice comment est-ce que je lui porte secours ?
Il (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Tu l’empêche d’être injuste, ceci est le secourir ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6952)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٩٥٢)
J’ai dit : Que la miséricorde soit sur toi ô Abou As Sa’ib ! (1). Je témoigne en ta faveur qu’Allah t’a certes honoré. (2)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Et qu’est-ce que tu en sais ? ».
J’ai dit : Par Allah je n’en sais rien !
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « En ce qui le concerne, certes il lui est venu la certitude. (3)
Certes j’espère pour lui le bien de la part d’Allah et par Allah je ne sais pas ce que l’on va faire de moi et de vous alors que je suis le Messager d’Allah ». (4)
Alors j’ai dit : Je jure sur Allah qu’après lui je ne ferai plus les éloges de personne.
Après cela, j’ai vu en rêve qu’il avait été donné à ‘Othman (qu’Allah l’agrée) une source qui coulait.
J’ai mentionné cela au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui a dit : « Ce sont ses actes qui continuent de lui parvenir ». (5)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7018)
(1) Il s’agit du surnon (kounia) de ‘Othman Ibn Math’oun (qu’Allah l’agrée).
(2) C’est-à-dire qu’elle a attesté qu’il faisait partie des gens du paradis.
(3) C’est-à-dire que la mort lui est venu.
(4) Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit cela car il ne lui avait pas encore été révélé qu’il allait entrer dans le paradis ainsi que certains de ses compagnons comme les dix promis au paradis, comme Al Hassan, comme Al Husseyn, comme ‘Oukacha Ibn Mihsan (qu’Allah les agrée tous)…
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 12 p 601)
(5) C’est-à-dire qu’il s’agissait de la récompenses de certains de ses actes qui continuait à lui parvenir comme par exemple certaines aumônes dont la récompense parvient à son auteur même après sa mort.
قال النبي صلى الله عليه وسلم : وما يدريك ؟
قلت : لا أدري والله
قال النبي صلى الله عليه وسلم : أما هو فقد جاءه اليقين إني لأرجو له الخير من الله والله ما أدري وأنا رسول الله ما يفعل بي ولا بكم
قلت : فوالله لا أزكي أحدا بعده
ورأيت لعثمان رضي الله عنه في النوم عينا تجري فجئت النبي صلى الله عليه وسلم فذكرت ذلك له فقال : ذاك عمله يجري له
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٠١٨)
– Ils m’ont dit : c’est le fils de Marie. Je me suis mis à tourner la tête quand brusquement je me suis retrouvé devant un homme rouge, de forte corpulence, aux cheveux crépus et à l’œil droit borgne et semblable à un raisin flottant. J’ai dit : qui est celui-là ?
– Ils ont dit : c’est le Dajjal. Celui qui lui ressemble le plus est Ibn Qatan. »
(Rapporté par Al-Boukhari n°7026 – Ibn Qatan est un homme issu des Bani al-Moustalaq des Khouzaa)
La signification de [Dajjâl] ( الدَّجَّالُ)
Linguistiquement :
*******************
Dajjâl est dérivé du mot « Dajjal » qui veut dire :
Le menteur et l’imposteur (celui qui couvre la vérité).
Le terme dajjal signifie aussi confusion et brouillage.
Faire du dajjal, c’est brouiller et camoufler. ( دَجَّلَ couvrir)
Religieusement :
*****************
il s’agit d’un homme qui sera un imposteur et apparaîtra à la fin des temps et réclamera la Seigneurie.
(رواه مسلم في صحيحه رقم ۷۰۲۶)
.
.(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7045)
(*) Il est mentionné dans d’autres ahadiths authentiques (Sahih Al Boukhari n°7044 et Sahih Mouslim n°2261) qu’il ne faut divulguer le rêve qu’à une personne qu’on aime.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٠٤٥)
Ils ont dit: Que nous ordonnes-tu ô Messager d’Allah ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Vous leur donnez leur droit (3) et vous demandez votre droit à Allah ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7052)
A. Le fait de se rebeller contre les gouverneurs est une chose interdite par l’Islam
(1) C’est à dire que les dirigeants vont garder pour eux l’argent alors que le peuple a un droit sur cet argent.
(2) C’est à dire des actes de désobéissance à Allah.
(3) C’est à dire le fait de leur obéir, de ne pas se rebeller contre eux.
B. Les manifestations pour se plaindre des gouverneurs sont interdites et sont une forme moderne de rébellion contre les gouverneurs
Cheikh ‘Abdel ‘Aziz Ibn Baz a dit : « Les marches et les manifestations ne sont pas des bonnes choses. Elles ne font pas partie des habitudes du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et de ceux qui l’ont suivi dans le bien ».
(Al Mouthaharat Fi Mizan Ach Chari’a Al Islamiya p 163)
Cheikh Albani a dit : « Les manifestations font partie des habitudes et des méthodes des mécréants ».
(Silsila Daifa vol 14 p 74)
Cheikh ‘Otheimine a dit : « Les manifestations sont une chose nouvelle qui n’était pas connue à l’époque du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), ni à celle des califes bien-guidés ni à celle des compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous).
De plus, il se trouve dans cela comme désordre et comme émeute ce qui fait que ces manifestations sont interdites ».
(Houkm Al Mouthaharat Fil Islam p 179)
Cheikh ‘Abdel Mouhsin Al ‘Abad a dit : « Il n’y a aucun doute sur le fait que les manifestations et les marches font partie de la rébellion contre le gouverneur ».
(Al Mouthaharat Fi Mizan Ach Chari’a Al Islamiya p 195)
C. L’Histoire montre que fait de se rebeller contre le gouverneur n’apporte pas de bien et ne fait qu’aggraver le mal
L’imam Abou Hanifa (mort en 150 du calendrier hégirien) a dit à propos de ceux qui se révoltent contre les dirigeants : « Ils font plus de mal qu’ils ne font de bien ».
(Al Fiqh Al Akbar Bi Riwayati Abi Mouti’ p 57)
L’imam Ibn ‘Abdel Bar Al Maliki (mort en 463 du calendrier hégirien) a dit : « Le fait de patienter dans l’obéissance de dirigeants injustes est meilleur que de leur disputer le pouvoir et de se rebeller contre eux car cela entraîne un changement de la sécurité vers l’insécurité, ceci entraîne le fait que le sang coule, les représailles et le désordre sur la Terre.
Et ceci est plus grave que le fait de patienter à l’injustice du gouverneur… ».
(Al Tamhid vol 23 p 279)
Cheikh Al Islam Ibn Taymiya (mort en 728 du calendrier hégirien) a dit : « Il est possible qu’on ne trouve pas un seul groupe qui se soit rebellé contre leur gouverneur sans que cela n’ai entraîné comme désordre ce qui est plus grand que le désordre qui a été enlevé ».
(Manhaj As Sounna Nabawiya vol 3 p 391)
L’imam Ibn Qayim al Djawziya (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit : « Le fait de réprouver le mal des dirigeants et des gouverneurs en se rebellant contre eux est la source de tout le mal et de toutes les épreuves jusqu’à la fin des temps (…).
Celui qui médite sur ce qui a touché l’Islam comme grandes épreuves et petites épreuves se rendra compte qu’elles ont découlé du fait de ne pas avoir respecté cette base et d’avoir voulu lever l’injustice du dirigeant et ceci a entraîné ce qui est plus grave que l’injustice du dirigeant ».
(I’lam Al Mouwaqi’in ‘An Rabil ‘Alamin vol 4 p 338)
(Voir Charh Sahih Mouslim de l’imam Nawawi)
قالوا : فما تأمرنا يا رسول الله ؟
قال النبي صلى الله عليه و سلم : أدوا إليهم حقهم وسلوا الله حقكم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٠٥٢)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7072)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°2617
(*) C’est à dire qu’il aurait alors commis le péché du meurtre qui va le conduire au feu.
(Minnatoul Moun’im Fi Charh Sahih Mouslim)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٠٧٢)
Je lui dis une fois: « Ô Messager d’Allah (ﷺ)! nous vivions dans un état d’ignorance et de mal, et Allah nous a apporté ce bien, y aura-t-il après ce bien, du mal? »
« Oui, répondit le Prophète (ﷺ) ».
« Y aura-t il après du bien après ce mal? ».
« Oui, mais et il y aura [une certaine] impureté (دَخَنٌ) [du coeur].(1) ».
« Et quel est [le signe] de cette impureté? ».
« Des gens qui guideront loin de ma guidance, [mais] de leurs agissements tu approuveras et tu désapprouveras ».
« Y aura-t-il après ce bien un nouveau mal? ».
« Oui, il y aura des gens qui appelleront aux portes du Feu, ils y jetteront tous ceux qui répondront à leur appel. ».
« Ô Messager d’Allah (ﷺ)! décris-les-nous! ».
« Ce sont des gens qui ont la même apparence que nous et qui parlent notre langue ».
« Que me recommandés-tu si je vis jusqu’à ce temps? ».
« Tu dois être avec la Communauté des Musulmans et avec leur l’imâm ».
« Et s’ils n’auront plus d’Imâm? ».
« Dans ce cas éloigne-toi de tous les groupes, même s’il faudrait que tu t’accroches avec les dents à la racine d’un arbre, et ce jusqu’à ce que la mort te trouve ainsi.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7084)
(1) Voir Hadith n°3606 où nous avons traduit « dakhan » (دَخَنٌ) par « haine ». « Impureté »
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٠٨٤)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°7123)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۱۲۳)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7148)
(1) C’est à dire pour le gouverneur qui n’a pas été juste.
(2) C’est à dire que la gouvernance permet à la personne d’avoir un haut rang social, de l’argent…
(3) La traduction littérale est : -Quel bon allaitement mais quel mauvais sevrage-.
(Voir Fath Al Bari 13/125-126)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧١٤٨)
Puis l’autre a dit la même chose.
Le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes nous ne donnons pas la gouvernance à celui qui l’a demandée ni à celui qui s’efforce de l’obtenir ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7149)
(*) C’est à dire qu’ils ont demandé que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) leur donne la gouvernance et la direction de leur peuple.
فقال النبي صلى الله عليه وسلم : إنا لا نولي هذا من سأله ولا من حرص عليه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧١٤٩)
Peut-être que certains d’entre vous sont plus éloquents dans leurs manières de présenter leurs preuves que d’autres et je vais donc juger en sa faveur par rapport à ce que j’entends.
Celui en faveur de qui je juge en lui donnant le droit de son frère qu’il ne le prenne pas car je ne fais que lui couper une partie du feu (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7169)
(*) Cheikh ‘Abdel Mouhsin Al ‘Abad a dit : Si le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) connaissait l’invisible il aurait connu celui des deux plaignants celui qui mérite que l’on juge en sa faveur et celui qui ne le mérite pas.
(Min Kounouz Al Quran Al Karim ; Koutoub Wa Rasail Cheikh Al Abad vol 1 p 172)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧١٦٩)
« Certes je ne suis qu’un homme auprès de qui on vient plaider. Peut-être que certains d’entre vous sont plus éloquents que d’autres alors je crois qu’il a dit vrai et je juge en sa faveur. Celui en faveur de qui j’ai jugé du droit d’un musulman alors il s’agit certes d’une partie du feu, qu’il la prenne ou qu’il la laisse ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7185)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧١٨٥)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Si vous critiquez sa gouvernance vous critiquez certes la gouvernance de son père avant lui.
Je jure sur Allah ! Il était certes qualifié pour la gouvernance et faisait partie des gens que j’aimais le plus et certes celui-là (1) fait partie des gens que j’aime le plus après son père (2).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7187)
Et dans une autre version de ce hadith rapporté par Mouslim dans son Sahih, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit concernant Oussama (qu’Allah l’agrée) : « Je vous le recommande car il fait certes partie des gens pieux parmi vous ».
(1) C’est à dire Oussama Ibn Zayd (qu’Allah les agrée lui et son père).
(2) C’est à dire après la mort de son père.
قال رسول الله صلّى الله عليه وسلّم : إن تطعنوا في إمارته فقد كنتم تطعنون في إمارة أبيه من قبله وايم الله إن كان لخليقًا للإمرة وإن كان لمن أحبّ النّاس إليّ وإن هذا لمن أحبّ الناس إليّ بعده
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧١٨٧)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7188)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۱۸۸)
« Sufyân nous a rapporté ceci: ibn al-Munkadir nous a rapporté qu’il avait entendu Jâbir ibn ‘Abd Allâh (رضي الله عنه) dire: « Le jour de Fossé (1), le Prophète (ﷺ) appela les gens…, et c’était az-Zubayr qui répondit à I’appel.
Le Prophète fit un deuxième appel et ce fut aussi az-Zubayr qui répondit favorablement.
Pour la troisième fois, le Prophète appela les gens et de nouveau az-Zubayr répondit à son appel.
Alors, le Prophète (ﷺ) dit: « Chaque prophète a un hawâry{(2) , le mien est az-Zubayr.”
« Sufyan dit: J’ai appris cela de ibn al-Munkadir. Il arriva que ‘Ayyûb lui dit: « »O Abu Bakr! Fais-Ieur part de quelques hadîth rapportés par .Jâbir! Ceux qui sont présents aiment bien que tu le fasses. »
« En effet, Sufyân prit la parole et dit: « J’ai entendu Jâbir…“ il ne cessait de rapporter des hadîth en disant chaque fois: « J’ai entendu Jâbir… ».
«Comme je dis à Sufyân [qu’au lieu de « Le jour du Fossé »], ath-Thawry rapporte « Le jour de Qurayza », il me répondit en ces termes: « C’est le même jour. » Et il sourit.»
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°7261)
(1) Elle est aussi appelée bataille du fossé, ou bataille des coalisés
(2) Apôtre
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۲۶۱)
Ceci est le Livre (*) par lequel Allah a guidé votre Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
Mettez-le en pratique et vous serez guidés vers ce à quoi Allah a guidé Son Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7269)
(*) C’est à dire le Coran.
وهذا الكتاب الذي هدى الله به رسولكم فخذوا به تهتدوا لما هدى الله به رسوله
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٢٦٩)
Ils ont dit : Ô Messager d’Allah ! Et qui refuse ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui m’obéit rentre dans le paradis et celui qui me désobéit a certes refusé ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7280)
قالوا : يا رسول الله ! ومن يأبى ؟
قال النبي صلى الله عليه و سلم : من أطاعني دخل الجنة ومن عصاني فقد أبى
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٢٨٠)
Certains d’entre eux ont dit : Il dort ; et d’autres ont dit : Certes l’oeil dort mais le coeur est éveillé.
Ils ont dit : Certes il y a pour votre compagnon un exemple ainsi prenez lui un exemple.
Ils ont dit : Son exemple est celui d’un homme qui a bâti une maison, il y a préparé un festin et a envoyé un messager pour y inviter les gens.
Celui qui répond au messager rentre dans la maison et mange du festin mais celui qui ne lui répond pas ne rentre pas dans la maison et ne mange pas du festin.
Ils ont dit : Interprétez cet exemple afin qu’il le comprenne.
Certains d’entre eux ont dit : Il dort ; et d’autres ont dit : Certes l’oeil dort mais le coeur est éveillé.
Ils ont dit : La maison est le paradis, le messager est Muhammad (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
Celui qui obéit à Muhammad (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a certes obéit à Allah et celui qui désobéit à Muhammad (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a certes désobéit à Allah.
Et Muhammad (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a divisé entre les gens (*).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7281)
(*) C’est à dire qu’il a divisé les gens en deux parties : musulmans et mécréants, et il a divisé les musulmans en deux parties : les obéissants et les désobéissants.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Otheimine vol 10 p 59)
فقال بعضهم : إنه نائم وقال بعضهم : إن العين نائمة والقلب يقظان
فقالوا : إن لصاحبكم هذا مثلا فاضربوا له مثلا
فقالوا : مثله كمثل رجل بنى دارا وجعل فيها مأدبة وبعث داعيا فمن أجاب الداعي دخل الدار وأكل من المأدبة ومن لم يجب الداعي لم يدخل الدار ولم يأكل من المأدبة
فقالوا : أولوها له يفقهها
فقال بعضهم : إنه نائم وقال بعضهم : إن العين نائمة والقلب يقظان
فقالوا : فالدار الجنة والداعي محمد صلى الله عليه وسلم فمن أطاع محمدا صلى الله عليه وسلم فقد أطاع الله ومن عصى محمدا صلى الله عليه وسلم فقد عصى الله ومحمد صلى الله عليه وسلم فرق بين الناس
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٢٨١)
Une partie de son peuple lui a obéit et a fui et une autre partie d’entre eux l’a démenti et est resté à sa place jusqu’au matin et alors l’armée l’a attaqué et les a fait périr.
Ceci est l’exemple de celui qui m’a obéit et a suivi ce avec quoi je suis venu (C’est à dire le Qur’an et la Sounnah), et l’exemple de celui qui m’a désobéit et a démenti la vérité avec laquelle je suis venu (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7283)
(1) C’est à dire une armée prête à attaquer ce peuple.
(2) C’est à dire que celui qui obéit au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) sera sauvé du châtiment d’Allah et fera partie des gens rapprochés d’Allah tandis que celui qui le dément sera du nombre de ceux qui sont en perdition.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 11 p 443)
فأطاعه طائفة من قومه فأدلجوا وكذبت طائفة منهم فأصبحوا مكانهم فصبحهم الجيش فأهلكهم
فذلك مثل من أطاعني واتبع ما جئت به ومثل من عصاني وكذب ما جئت به من الحق
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٨٢ و مسلم في صحيحه رقم ٢٢٨٣)
(il se peut Sufyân ait rapporté ceci: – (l’effusion du) sang, parce que c’est lui qui a institué l’homicide – ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7321)
(*) C’est une allusion à ce qui s’est passé entre les deux fils de Adam comme Allah l’a cité dans la sourate Al Maida n°5 du verset 27 à 29.
(Sens rapproché du verset)
Et raconte-leur en toute vérité l’histoire des deux fils d’Adam. Les deux offrirent des sacrifices; celui de l’un fut accepté et celui de l’autre ne le fut pas. Celui-ci dit : «Je te tuerai sûrement». « Allah n’accepte, dit l’autre, que de la part des pieux».
Si tu étends vers moi ta main pour me tuer, moi, je n’étendrai pas vers toi ma main pour te tuer : car je crains Allah, le Seigneur de l’Univers.
Je veux que tu partes avec le péché de m’avoir tué et avec ton propre péché : alors tu seras du nombre des gens du Feu. Telle est la récompense des injustes.
[Sourate 5 : la table servie, Verset 27-29]
وَاتْلُ عَلَيْهِمْ نَبَأَ ابْنَيْ آدَمَ بِالْحَقِّ إِذْ قَرَّبَا قُرْبَاناً فَتُقُبِّلَ مِن أَحَدِهِمَا وَلَمْ يُتَقَبَّلْ مِنَ الآخَرِ قَالَ لَأَقْتُلَنَّكَ قَالَ إِنَّمَا يَتَقَبَّلُ اللّهُ مِنَ الْمُتَّقِينَ ¤
لَئِن بَسَطتَ إِلَيَّ يَدَكَ لِتَقْتُلَنِي مَا أَنَاْ بِبَاسِطٍ يَدِيَ إِلَيْكَ لَأَقْتُلَكَ إِنِّي أَخَافُ اللّهَ رَبَّ الْعَالَمِينَ ¤
إِنِّي أُرِيدُ أَن تَبُوءَ بِإِثْمِي وَإِثْمِكَ فَتَكُونَ مِنْ أَصْحَابِ النَّارِ وَذَلِكَ جَزَاء الظَّالِمِينَ
De plus nous pouvons tirer de ce hadith, comme cela est mentionné explicitement dans d’autres textes, que celui qui instaure une mauvaise chose aura sur lui le péché de tout ceux qui l’ont suivis dans ce mal.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٣٢١)
Au matin, il s’est rendu vers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et lui a mentionné cela comme s’il la minimisait.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Je jure par Celui qui détient mon âme dans Sa main, elle équivaut certes au tiers du Coran ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7374)
(*) Il s’agit de la sourate Al Ikhlas n°112.
فلما أصبح جاء إلى النبي صلى الله عليه وسلم فذكر ذلك له وكان الرجل يتقالّها
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : والذي نفسي بيده إنها لتعدل ثلث القرآن
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٣٧٤)
« Dis : Il est Allah, l’Unique ».
[Sourate Al Ikhlas, 112]
Quand le groupe rentra (de l’expédition), il en informa le Prophète (ﷺ) et celui-ci dit : « Demandez-lui pourquoi il avait agi ainsi ». Quand on lui posa la question, il dit : « c’est parce qu’elle renferme l’attribut du Tout Miséricordieux et que j’aime la réciter (dans ma prière)».
Le Prophète (ﷺ) dit alors : « Dites-lui qu’Allah l’aime »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7375)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۳۷۵)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7376)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٣٧٦)
« Le Messager d’Allah (ﷺ) enseignait à ses Compagnons al lstikhâra (la consultation) pour toute occasion, et ce comme il enseignait une Sourate du Coran, il disait:
« Il disait : « Lorsque l’un de vous décide de faire quelque chose, qu’il fasse deux rak’ât autres que les prières obligatoires, puis qu’il dise :
« Ô Allah! J’en appelle à Ton savoir pour que je puisse choisir… j’en appelle à Ton pouvoir pour me soutenir, je te demande de [m’ accorder un peu de] Ta grâce; Car Tu es certes capable et je suis incapable, Tu sais tout tandis que moi je ne sais pas, et c’est Toi le Grand Connaisseur de tout ce qui est inconnu. »
« Ô Allah! Si Tu sais que cette chose – ( et il nomme clairement la chose en question ) – est une source de bien pour moi quant à mes affaires immédiates et ultérieures (ou: pour ma foi, ma subsistance et mon destin) rends-la moi accessible et facilite-la pour moi, ensuite bénis-la moi »
« Ô Allah! Si Tu sais que cette chose est pour moi une source de mal, pour ma foi, ma subsistance et mon destin (ou: quant à mes affaires immédiates et ultérieures) éloigne-moi d’elle. Décide pour moi le bien là où il se trouve; puis donne-moi satisfaction à ce sujet. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7390)
En Arabe
اللَّهُمَّ فَإِنْ كُنْتَ تَعْلَمُ هَذَا الأَمْرَ ـ ثُمَّ تُسَمِّيهِ بِعَيْنِهِ ـ خَيْرًا لِي فِي عَاجِلِ أَمْرِي وَآجِلِهِ ـ قَالَ أَوْ فِي دِينِي وَمَعَاشِي وَعَاقِبَةِ أَمْرِي ـ فَاقْدُرْهُ لِي، وَيَسِّرْهُ لِي، ثُمَّ بَارِكْ لِي فِيهِ، اللَّهُمَّ وَإِنْ كُنْتَ تَعْلَمُ أَنَّهُ شَرٌّ لِي فِي دِينِي وَمَعَاشِي وَعَاقِبَةِ أَمْرِي ـ أَوْ قَالَ فِي عَاجِلِ أَمْرِي وَآجِلِهِ ـ فَاصْرِفْنِي عَنْهُ، وَاقْدُرْ لِيَ الْخَيْرَ حَيْثُ كَانَ، ثُمَّ رَضِّنِي بِهِ
Dans son commentaire du Hadith , Ibn Hadjar (رحمه الله) a dit : « al-istikhara est un nom. Istakhara Allah signifie : il demande à Allah de lui inspirer le bon choix, de l’orienter vers la meilleure entre deux choses dont on a besoin.
قال ابن حجر رحمه الله في شرح الحديث :
الاستخارة : اسم ، واستخار الله طلب منه الخِيَرة , والمراد طلب خير الأمرين لمن احتاج إلى أحدهما .
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۳۹۰)
« Ô Allâh C’est en Ton nom, que je vis et que je meurs. »
(Allahumma bismika ahya wa amut)
Et lorsqu’il se réveillait le matin il disait:
« Louange à Allah qui nous a rendus à la vie après nous avoir fait mourir, et tout retourne à Lui »
(Al-hamdu li l-lahi al-ladhi ahyana ba’da ma amatana wa ilaihi-nnushur.)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°7394)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۳۹۴)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7418)
(*) C’est à dire la Tablette Préservée (Al Lawh Al Mahfouth).
(Fath Al Bari, hadith n°3020)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٤١٨)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7420)
(*) C’est une allusion au verset 37 de la sourate Al Ahzab n°33.
En effet Allah -Le Très Haut- a dit :
Traduction relative et approchée : « Quand tu disais à celui à qui Allah a comblé de bienfaits, tout comme toi-même l’avais comblé : « Gardes pour toi ton épouse et crains Allah ! », et tu cachais en ton âme ce qu’Allah allait rendre public. Tu craignais les gens mais c’est Allah qui est plus digne de ta crainte. Puis quand Zayd eut cessé toute relation avec elle, Nous te l’a fîmes épouser, afin qu’il n’y ait aucun empêchement pour les croyants d’épouser les femmes de leurs fils adoptifs, quand ceux-ci cessent toute relation avec elles. Le commandement d’Allah doit être exécuté »
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٤٢٠)
(Rapporté par al Boukhari n°7421)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۴۲۱)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7422)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۴۲۲)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7430)
(*) Les gens de la Sounna affirment que les deux mains sont parmi les attributs d’Allah comme cela est mentionné dans le Coran et dans les ahadiths authentiques du Messager d’Allah.
(Voir par exemple la sourate Sad n°38 verset 75, la sourate Maida n°5 verset 64, le hadith n°6614 de Sahih Al Boukhari et le hadith n°2652 de Sahih Mouslim)
Par contre, il faut savoir que ce sont deux Mains qui conviennent à la grandeur et à la majesté d’Allah et ne ressemblent en rien à celles d’une créature quelle qu’elle soit car Allah a dit dans le Coran (traduction rapprochée du sens du verset) : « Il n’y a rien qui Lui ressemble et c’est Lui l’Audient, le Clairvoyant ».
(Voir le verset 11 de la sourate Ach Choura n°42)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٤٣٠)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7453)
( رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۴۵۳ )
Ainsi, les gens de la Torah ont reçu la Torah et ont œuvré ensuite jusqu’au milieu de la journée, mais ils n’ont pas pu continuer. [Et comme récompense], ils ont reçu chacun un qirât (*).
Après eux, les gens de l’Evangile ont reçu l’Evangile et ont oeuvré jusqu’au temps correspondant à la prière du ‘asr, mais ils n’ont pu continuer. On leur a donné alors à chacun un qirât.
Ensuite, [c’était votre tour]; vous avez reçu le Coran et vous avez œuvré jusqu’au [temps correspondant au] coucher du soleil. On vous a donné alors chacun deux qirât (une récompense double). Et les gens de la Torah de s’opposer: « Ô Seigneur! les oeuvres de ceux-Ià sont moins nombreuses tandis que leur Récompense est plus grande! »
Allah Tout-Puissant répondra : – Vous ai-Je lésé en quoi que ce soit dans votre rétribution ? – Non, reconnaîtront-ils. – Alors, répliquera Allah, c’est là une manifestation de Ma Grâce et Je l’accorde à qui Je veux. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7467)
(*) C’est à dire de récompense.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۴۶۷)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7484)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۴۸۴ )
Il (1) délaisse son envie, sa nourriture et sa boisson pour Moi.
Le jeûne est une protection (2) et il y a pour le jeûneur deux joies: une joie lorsqu’il rompt son jeûne (3) et une joie lorsqu’il rencontre son Seigneur (4).
Et certes l’odeur de la bouche du jeûneur est plus parfumée auprès d’Allah que l’odeur du musc ».
(Rapporté par al-Bukhari n°7492)
(1) C’est à dire le jeûneur.
(2) C’est à dire une protection contre les péchés dans l’ici-bas et une protection contre le châtiment dans l’au-delà.
(3) C’est à dire que lorsque le croyant rompt son jeûne il est content qu’Allah lui ait accordé le bienfait de pouvoir terminer son jeûne et il est également content de pouvoir satisfaire ses désirs qui lui étaient interdit de satisfaire dans la journée.
(4) C’est à dire que le jeûneur sera content d’obtenir l’agrément d’Allah et ses bienfaits.
(Ces commentaires sont tirés de Bahjatou Qouloub Al Abrar de cheikh Sa’di p 84/85)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۴۹۲)
« Allah le Très-Haut a dit :
« J’ai préparé pour Mes pieux serviteurs ce que jamais oeil n’a vu, jamais oreille n’a entendu et jamais coeur humain n’a imaginé ».
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°7498)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۴۹۸)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7502)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷٥۰۲)
Son Seigneur a dit : Mon serviteur sait qu’il a un Seigneur qui pardonne les péchés et qui châtie pour eux ; j’ai pardonné à mon serviteur.
Puis il c’est passé le temps qu’Allah a voulu et cette personne a commis un péché et a dit : Ô Seigneur ! J’ai commis un péché donc pardonne moi.
Son Seigneur a dit : Mon serviteur sait qu’il a un Seigneur qui pardonne les péchés et qui châtie pour eux ; j’ai pardonné à mon serviteur.
Puis cette personne a commis encore un péché et a dit : Ô Seigneur ! J’ai commis un péché donc pardonne moi.
Son Seigneur a dit : Mon serviteur sait qu’il a un Seigneur qui pardonne les péchés et qui châtie pour eux ; j’ai pardonné à mon serviteur. Qu’il fasse ce qu’il veut ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7507)
قال : عَلِمَ عبدي أنَّ له ربًّا يغفر الذَّنبَ ويأخذُ به قد غفرتُ لعبدي فلْيعمَلْ ما شاء
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٥٠٧ و مسلم في صحيحه رقم ٢٥٧٨)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7512)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٥١٢)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7544
Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°792 et les mots sont ceux de Mouslim
(*) Ce hadith montre que le terme Coran, au sens large du terme, comprend l’ensemble des livres qu’Allah a révélé aux différents prophètes.
Cheikh Saleh Al Cheikh a dit : « Le Coran est le nom de chaque livre qu’Allah a révélé à un prophète parmi ses prophètes. Montre ceci la parole authentique du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) : -Allah n’a rien écouté avec autant d’attention…- ».
(Charh Al Aqida Tahawiya vol 1 p 173)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٥٤٤)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7544)
(*) L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit : « Ceci est une allusion au fait qu’Allah agrée cet acte et l’accepte ».
(Al Tibian p 105)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٥٤٤)
L’opinion que j’avais de moi-même étais trop basse pour que Allah parle par une révélation récitée me concernant et Allah a révélé: -Ceux qui sont venus avec la calomnie sont un groupe parmi vous…– (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7545)
(1) Des gens avaient injustement accusé ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) d’avoir commis l’adultère.
(2) Il s’agit des versets 11 à 20 de la sourate An Nour n°24.
ولشأني في نفسي كان أحقر من أن يتكلم الله في بأمر يتلى وأنزل الله : {إِنَّ الَّذِينَ جَاءُوا بِالإِفْكِ} …
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٥٤٥)
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Abou Sa`id a ajouté: « J’ai entendu cela de la part du Messager d’Allah (ﷺ) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7548)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٥٤٨)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°7554)
( رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٥٥٤ )