۞ Sahih Al Boukhari ۞

Sahih al-Bukhari est une collection de hadith compilé par l’imam Muhammad al – Bukhari ( d . 256 AH / 870 AD ) ( rahimahullah ) . Sa collection est reconnue par la grande majorité du monde musulman pour être la collection la plus authentique rapportée de la Sunna du Prophète Muhammad (ﷺ ) . Il contient plus de 7500 hadiths.

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D’après ‘Omar ibn El Khattab du haut du minbar: « J’ai entendu l’Envoyé d’Allah (ﷺ) dire : « Les actions ne valent que par les « intentions ». Il ne sera donc tenu compte à chaque homme que de ses intentions. Pour celui qui aura émigré en vue de biens terrestres, ou afin de trouver une femme à épouser, l’émigration ne comptera que pour le but qui aura déterminé son voyage.»
(Rapporté par Al Boukhary dans son Sahih n°1)
عن عمر بن الخطاب رضي الله عنه على المنبر قال سمعت رسول الله صلى الله عليه وسلم يقول : إنما الأعمال بالنيات، وإنما لكل امرئ ما نوى، فمن كانت هجرته إلى دنيا يصيبها، أو إلى امرأة ينكحها، فهجرته إلى ما هاجر إليه.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١)
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D’après ‘Aïcha, la mère des Croyants, El-Harits-ben-Hichâm avait interrogé le Messager (ﷺ) : « Ô Messager d’Allah (ﷺ), comment te vient la Révélation ? », celui-ci répondit : « A certains moments, elle m’arrive pareille au tintement d’une clochette, et c’est pour moi la plus pénible. Puis la Révélation s’interrompt, et alors seulement je saisis ce que l’ange m’a transmis. D’autres fois, l’ange se montre à moi sous une forme humaine, il me parle et je retiens ce qu’il m’a dit.»
‘Aïcha ajoute: « Certains jours que le froid était très vif, je vis le Prophète recevoir la Révélation ; au moment où elle cessait, le front du Prophète ruisselait de sueur.»
(Rapporté par Boukhary dans son Sahih n°2)
عن عائشة أم المؤمنين رضى الله عنها أن الحارث بن هشام رضى الله عنه سأل رسول الله صلى الله عليه وسلم فقال يا رسول الله كيف يأتيك الوحى فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم ‏ « ‏ أحيانا يأتيني مثل صلصلة الجرس وهو أشده على فيفصم عني وقد وعيت عنه ما قال، وأحيانا يتمثل لي الملك رجلا فيكلمني فأعي ما يقول ‏ »‏‏.‏ قالت عائشة رضى الله عنها ولقد رأيته ينزل عليه الوحى في اليوم الشديد البرد، فيفصم عنه وإن جبينه ليتفصد عرقا‏.‏‏‏.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢ )
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D’après ‘Aïcha (رضى الله عنهما), la mère des Croyants, a dit :

« La Révélation débuta chez le Prophète (ﷺ) par de pieuses visions qu’il avait pendant son sommeil. Pas une seule de ces visions ne lui apparut sinon avec une clarté semblable à celle de l’aurore. Plus tard, il se prit à aimer la retraite. Il se retira alors dans la caverne de Hirâ, où il se livra au tahannouts, c’est-à-dire à la pratique d’actes d’adoration durant un certain nombre de nuits consécutives, sans qu’il revînt chez lui ; aussi se munissait-il à cet effet de provisions de bouche.

Ensuite il revenait vers Khadîja et prenait les provisions nécessaires pour une nouvelle retraite. Cela dura jusqu’à ce que la Vérité lui fut enfin apportée dans cette caverne de Hirâ.

« L’ange vint alors le trouver et lui dit :
-«Lis.»

-«Je ne sais pas lire.» Il se saisit de moi, dit il (Muhammad (ﷺ)) et me serra péniblement contre lui puis il me relâcha et dit:

-«Lis.»

-«Je ne sais pas lire.» Il se saisit de moi, dit il (Muhammad(ﷺ)) et me serra péniblement contre lui puis il me relâcha et dit: «Lis.»

-«Je ne sais pas lire.» Il se saisit de moi pour la troisième fois , dit il (Muhammad(ﷺ)) et me serra péniblement contre lui puis il me relâcha et dit:

« Lis : au nom de ton Seigneur qui a créé. — Il a créé « l’homme de sang coagulé. — Lis : et ton Seigneur est le très « généreux »
[Sourate 96, Al ‘Alaq 1 – 3]

‏{‏اقْرَأْ بِاسْمِ رَبِّكَ الَّذِي خَلَقَ * خَلَقَ الإِنْسَانَ مِنْ عَلَقٍ * اقْرَأْ وَرَبُّكَ الأَكْرَمُ‏}‏

« En possession de ces versets, le coeur tout palpitant, le Prophète (ﷺ) rentra chez Khadîdja-bent-Khowaïlid et s’écria : « Enveloppez-moi ! « Enveloppez-moi ! » On s’empressa de le tenir enveloppé jusqu’au moment où son effroi fut dissipé.

Alors, s’adressant à Khadîdja, il la mit au courant de ce qui s’était passé, puis il ajouta : « Ah ! j’ai cru que j’en mourrais !

— Non pas ! répondit Khadîdja. Certes jamais Allah ne t’infligera d’affronts ; car tu es uni avec tes proches, tu soutiens les faibles, tu donnes à ceux qui n’ont rien, tu héberges les hôtes et tu secours les victimes des vicissitudes du droit. »

« Ensuite Khadîdja emmena Mohamed chez Waraqa-ben-Naufal-ben-Asad-ben-‘Abd-el-‘Ozza.
Cet homme, qui était le cousin paternel de Khadîdja, avait embrassé le christianisme aux temps antéislamiques. Il savait tracer les caractères hébraïques, et avait copié en hébreu toute la partie de l’Evangile qu’Allah avait voulu qu’il transcrivit.

A cette époque il était âgé et était devenu aveugle : « Ô mon cousin, lui dit Khadîdja, écoute ce que va te dire le fils de ton frère.

— Ô fils de mon frère, répondit Waraqa, de quoi s’agit-il ? »

Le Prophète (ﷺ) raconta alors ce qu’il avait vu.
« Cet ange, dit Waraqa, c’est le Confident qu’Allah a envoyé autrefois à Moïse. Plût à Allah que je fusse jeune en ce moment ! Ah ! que je voudrais être encore vivant à l’époque où tes concitoyens te banniront !

—Ils me chasseront donc, s’écria le Prophète (ﷺ) ?

— Oui, reprit Waraqa. Jamais un homme n’a apporté ce que tu apportes sans être persécuté ! Si je vis encore ce jour-là, je t’aiderai de toutes mes forces. »

Après cela Waraqa ne tarda pas à mourir, et la Révélation fut interrompue. »

Parlant de cette interruption, Djâbir-ben-‘Abdellah-El-Ansari rapporte la tradition suivante : « Tandis que je marchais, dit le Prophète, (ﷺ) j’entendis une voix qui venait du ciel. Levant alors les yeux, j’aperçus l’ange qui était venu me trouver à Hirâ ; il était assis sur un trône entre le ciel et la terre. Effrayé à cette vue, je rentrai chez moi en criant :
« Enveloppez-moi ! enveloppez-moi ! »

Alors Allah me révéla ces versets :

« Ô toi qui es enveloppé, lève-toi et menace du châtiment »
(sourate 74, Al-Muddaththir versets 1 et 2)

(بِسْمِ اللَّهِ الرَّحْمَٰنِ الرَّحِيمِ يَا أَيُّهَا الْمُدَّثِّرُ * قُمْ فَأَنْذِرْ)

et continua jusqu’à ces mots : « Et l’idolâtrie, fuis-là » (sourate 74, Al-Muddaththir verset 5).

(وَالرُّجْزَ فَاهْجُرْ)

Après cela la Révélation reprit avec ardeur et continua sans interruption. »
(Rapporté par Boukhary dans son Sahih n°3)

Regardez dès maintenant la magnifique récitation de la sourate 96 Al ‘Alaq en vidéo psalmodié avec des sous-titres en français

عن عائشة أم المؤمنين، أنها قالت أول ما بدئ به رسول الله صلى الله عليه وسلم من الوحى الرؤيا الصالحة في النوم، فكان لا يرى رؤيا إلا جاءت مثل فلق الصبح، ثم حبب إليه الخلاء، وكان يخلو بغار حراء فيتحنث فيه وهو التعبد الليالي ذوات العدد قبل أن ينزع إلى أهله، ويتزود لذلك، ثم يرجع إلى خديجة، فيتزود لمثلها، حتى جاءه الحق وهو في غار حراء، فجاءه الملك فقال اقرأ‏.‏ قال ‏ »‏ ما أنا بقارئ ‏ »‏‏.‏ قال ‏ »‏ فأخذني فغطني حتى بلغ مني الجهد، ثم أرسلني فقال اقرأ‏.‏ قلت ما أنا بقارئ‏.‏ فأخذني فغطني الثانية حتى بلغ مني الجهد، ثم أرسلني فقال اقرأ‏.‏ فقلت ما أنا بقارئ‏.‏ فأخذني فغطني الثالثة، ثم أرسلني فقال ‏{‏اقرأ باسم ربك الذي خلق * خلق الإنسان من علق * اقرأ وربك الأكرم‏}‏ ‏ »‏‏.‏ فرجع بها رسول الله صلى الله عليه وسلم يرجف فؤاده، فدخل على خديجة بنت خويلد رضى الله عنها فقال ‏ »‏ زملوني زملوني ‏ »‏‏.‏ فزملوه حتى ذهب عنه الروع، فقال لخديجة وأخبرها الخبر ‏ »‏ لقد خشيت على نفسي ‏ »‏‏.‏ فقالت خديجة كلا والله ما يخزيك الله أبدا، إنك لتصل الرحم، وتحمل الكل، وتكسب المعدوم، وتقري الضيف، وتعين على نوائب الحق‏.‏ فانطلقت به خديجة حتى أتت به ورقة بن نوفل بن أسد بن عبد العزى ابن عم خديجة وكان امرأ تنصر في الجاهلية، وكان يكتب الكتاب العبراني، فيكتب من الإنجيل بالعبرانية ما شاء الله أن يكتب، وكان شيخا كبيرا قد عمي فقالت له خديجة يا ابن عم اسمع من ابن أخيك‏.‏ فقال له ورقة يا ابن أخي ماذا ترى فأخبره رسول الله صلى الله عليه وسلم خبر ما رأى‏.‏ فقال له ورقة هذا الناموس الذي نزل الله على موسى صلى الله عليه وسلم يا ليتني فيها جذعا، ليتني أكون حيا إذ يخرجك قومك‏.‏ فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ أومخرجي هم ‏ »‏‏.‏ قال نعم، لم يأت رجل قط بمثل ما جئت به إلا عودي، وإن يدركني يومك أنصرك نصرا مؤزرا‏.‏ ثم لم ينشب ورقة أن توفي وفتر الوحى‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣ )
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Jabir ibn Abdallah Al-Ansari (tout en parlant de la période interruption dans la révélation) rapporte la tradition suivante : « Tandis que je marchais, dit le Prophète (ﷺ), j’entendis une voix qui venait du ciel. Levant alors les yeux, j’aperçus l’ange qui était venu me trouver à Hirâ ; il était assis sur un trône entre le ciel et la terre. Effrayé à cette vue, je rentrai chez moi en criant : « Enveloppez-moi ! enveloppez-moi ! » Alors Allah me révéla ces versets : « Ô toi qui es enveloppé, lève-toi et menace du châtiment » (sourate Al Mudathir, versets 1 et 2), et continua jusqu’à ces mots : « Et l’idolâtrie, fuis-là » (sourate Al Mudathir, verset 5). Après cela la Révélation reprit avec ardeur et continua sans interruption. »
(Rapporté par Al Boukhary dans son Sahih n°4)

عن جابر بن عبد الله الأنصاري، قال وهو يحدث عن فترة الوحى، فقال في حديثه ‏ »‏ بينا أنا أمشي، إذ سمعت صوتا، من السماء، فرفعت بصري فإذا الملك الذي جاءني بحراء جالس على كرسي بين السماء والأرض، فرعبت منه، فرجعت فقلت زملوني‏.‏ فأنزل الله تعالى ‏{‏يا أيها المدثر * قم فأنذر‏}‏ إلى قوله ‏{‏والرجز فاهجر‏}‏ فحمي الوحى وتتابع ‏ »‏‏.‏ تابعه عبد الله بن يوسف وأبو صالح‏.‏ وتابعه هلال بن رداد عن الزهري‏.‏ وقال يونس ومعمر ‏ »‏ بوادره ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤)
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D’après Sa’îd ibn Jubair, voici comment Ibn ‘Abbâs commentait le verset du Coran :
« N’agite pas ta langue afin de hâter ainsi la Révélation »(sourate 75, verset 16). « L’Envoyé d’Allah (ﷺ) essayait de calmer la souffrance que lui inspirait la Révélation, et c’est dans ce but qu’il remuait les lèvres. » Ce disant, Ibn-‘Abbas remuait les lèvres et ajoutait : « Regarde, je les remue de la même façon que le faisait l’Envoyé d’Allah (ﷺ). » A son tour Sa’îd rapportant cette tradition, remuait les lèvres et disait : « Je les remue comme je l’ai vu faire à Ibn-‘Abbâs. » Ce fut dans ces circonstances qu’Allah fit descendre ce verset : « N’agite pas ta langue afin de hâter ainsi la Révélation.C’est à nous qu’incombe l’assemblage de ces textes et leur récitation » (sourate 75, verset 16 et 17). Ibn-‘Abbâs expliquait ces derniers mots en disant : « Allah les assemblera dans ta poitrine et tu les réciteras ensuite. » Dans le verset : « Lorsque nous le réciterons, suis sa récitation » (sourate 75, verset 16), Ibn-‘Abbâs expliquait les derniers mots par : « Ecoute la récitation et tais-toi. » Enfin ce verset : « Ensuite ce sera à nous de le rendre explicite »(sourate 75, verset 19), doit s’entendre, selon Ibn-‘Abbâs : « Ensuite ce sera à nous de te le faire réciter ». Après cette Révélation, chaque fois que Gabriel venait trouver l’Envoyé d’Allah (ﷺ), celui-ci l’écoutait, puis dès que Gabriel était parti, il récitait le Coran exactement comme l’ange l’avait récité.
(Rapporté par Boukhary dans son Sahih n°5)
عن سعيد بن جبير، عن ابن عباس، في قوله تعالى ‏{‏لا تحرك به لسانك لتعجل به‏}‏ قال كان رسول الله صلى الله عليه وسلم يعالج من التنزيل شدة، وكان مما يحرك شفتيه فقال ابن عباس فأنا أحركهما لكم كما كان رسول الله صلى الله عليه وسلم يحركهما‏.‏ وقال سعيد أنا أحركهما كما رأيت ابن عباس يحركهما‏.‏ فحرك شفتيه فأنزل الله تعالى ‏{‏لا تحرك به لسانك لتعجل به* إن علينا جمعه وقرآنه‏}‏ قال جمعه له في صدرك، وتقرأه ‏{‏فإذا قرأناه فاتبع قرآنه‏}‏ قال فاستمع له وأنصت ‏{‏ثم إن علينا بيانه‏}‏ ثم إن علينا أن تقرأه‏.‏ فكان رسول الله صلى الله عليه وسلم بعد ذلك إذا أتاه جبريل استمع، فإذا انطلق جبريل قرأه النبي صلى الله عليه وسلم كما قرأه‏.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥ )
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D’après Ibn ‘Abbâs rapporte que nul n’était généreux à l’égal de l’Envoyé d’Allah (ﷺ), et que cette générosité se manifestait surtout durant le mois de Ramadân, à la suite de ses entrevues avec Gabriel qui venait chaque nuit lui enseigner le Coran. A ce moment-là l’Envoyé d’Allah (ﷺ) était plus généreux que le vent envoyé par Allah. (c’est-à-dire les vents qui amènent la pluie).
(Rapporté par Al Boukhary dans son Sahih n°6)
عن ابن عباس، قال كان رسول الله صلى الله عليه وسلم أجود الناس، وكان أجود ما يكون في رمضان حين يلقاه جبريل، وكان يلقاه في كل ليلة من رمضان فيدارسه القرآن، فلرسول الله صلى الله عليه وسلم أجود بالخير من الريح المرسلة‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦)
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D’après ‘Abdallah ibn ‘Abbas que Abou-Sofyân-ben-Harb a raconté qu’il fut mandé par Héraclius à l’époque où il se trouvait en Syrie à la tête d’une caravane de marchands qoraïchites, et au cours de la trêve (la trêve de Houdeibiya) que le Prophète (ﷺ) avait conclue avec lui et les infidèles de Qoraïch. Les envoyés d’Héraclius arrivèrent auprès d’Abou-Sofyân au moment où l’empereur et sa suite se trouvaient à Ilya (transcription arabe de la première partie du nom que portait à cette époque Jérusalem, Elia Capitolina.) Entouré de grands personnages grecs, Héraclius convoqua les Qoraïchites dans sa salle de réception ; puis, il les fit introduire en sa présence et invita son interprète à leur dire : « Lequel d’entre vous est le plus proche parent de cet homme qui prétend être prophète (ﷺ) ? — C’est moi répondit Abou-Sofyân. — Qu’on fasse approcher cet homme de moi, dit l’empereur ; qu’on fasse également rapprocher ses compagnons et qu’ils soient placés contre son dos. » Alors, s’adressant à son interprète : « Dis-leur, reprit-il, que je vais interroger cet homme sur le prétendu prophète (ﷺ) ; si cet homme ment, ses compagnons devront relever ses mensonges. » En faisant ce récit, Abou-Sofyân ajouta « Par Allah ! si je n’avais eu honte de voir relever mes mensonges par mes compagnons, j’aurais hardiment menti sur son compte. La première question qui me fut posée fut la suivante : « Quel rang sa famille occupe-t-elle parmi vous ? — Elle jouit d’une grande considération, répondis-je. —Quelqu’un parmi vous, poursuivit Héraclius, a-t-il jamais tenu avant lui de semblables propos ? —Non. — Quelqu’un de ses ancêtres a-t-il régné ? —Non, répliquai-je. —Ses partisans se recrutent-ils dans les hautes classes ou parmi les humbles ? — Parmi les humbles. —Leur nombre augmente-t-il ou va-t-il en décroissant ? —Il augmente. — En est-il parmi eux qui après avoir adopté sa religion la prennent ensuite en aversion et apostasient ? — Non. — Le soupçonniez vous de mensonge avant qu’il ne tînt les discours qu’il tient aujourd’hui ? —Non. — Trahit-il ses engagement ? —Non ; mais nous avons conclu une trêve avec lui en ce moment et nous ignorons comment il se conduira au cours de cette trêve. » Cette réponse ajouta Abou-Sofyân, fut la seule dans laquelle je pus glisser une insinuation contre Mohamed.

« Poursuivant ses questions, Héraclius dit : « Avez-vous été en guerre avec lui ? — Oui, répondis-je. —Quelle a été l’issue des combats livrés ? — La guerre entre nous a eu des alternatives ; tantôt c’est lui qui l’a emporté sur nous, tantôt c’est nous qui l’avons emporté sur lui. — Et que vous ordonne-t-il donc ? — Il nous dit de n’adorer que Allah seul ; de ne lui associer aucun être ; de renoncer aux croyances de nos pères. Il nous ordonne de prier ; d’être de bonne foi ; d’avoir des mœurs pures ; de rester unis avec nos proches. » Alors Héraclius chargea son interprète de dire à Abou-Sofyân : « Je t’ai interrogé sur sa famille et tu m’as répondu qu’il était de bonne naissance. Or les envoyés d’Allah ont toujours été choisis parmi les plus nobles du peuple chez lequel ils remplissaient leur mission. Je t’ai demandé si quelqu’un parmi vous avait tenu de semblables discours, et tu m’as répondu que non. Alors en moi-même j’ai pensé que si quelqu’un avant lui avait tenu les mêmes propos, je pourrais croire que cet homme ne faisait qu’imiter les enseignements de ses prédécesseurs. Je t’ai demandé si parmi ses ancêtres il y en avait eu un qui eût régné et tu m’as dit que non. En posant cette question je pensais que, si un de ses ancêtres avait régné, cet homme cherchait à remonter sur le trône de ses pères. Je t’ai demandé si, avant qu’il vous tînt ses discours, vous le soupçonniez d’être un menteur et tu m’as répondu que non. J’ai compris par là que s’il n’était pas homme à mentir à l’égard de ses semblables il ne pouvait mentir à l’égard de Allah . Je t’ai demandé si ses adeptes se recrutaient parmi les grands ou parmi les humbles et tu m’as répondu que c’était parmi les humbles. Or c’est toujours eux qui forment les partisans des prophètes. Je t’ai demandé s’ils augmentaient en nombre ou s’ils diminuaient et tu m’as répondu qu’ils allaient en augmentant. Or c’est bien là le propre de la foi de croître jusqu’à sa complète évolution. Je t’ai demandé si quelques-uns d’entre eux après avoir embrassé la foi s’en détournaient avec horreur et la reniaient et tu m’as répondu que non. Et c’est bien ainsi qu’agit la quand sa grâce pénètre dans les cœurs. Je t’ai demandé s’il manquait à ses engagements et tu m’as répondu que non. Il en est ainsi des prophètes, ils ne trahissent point. Je t’ai demandé ce qu’il vous ordonnait et tu m’as répondu qu’il vous ordonnait d’adorer Allah, de ne lui associer aucun être, qu’il vous défendait d’adorer des idoles ; qu’il vous prescrivait la prière, la bonne foi et la pureté des mœurs. Si donc ce que tu dis est vrai, cet homme conquerra cet endroit même que foulent mes deux pieds. Je savais d’ailleurs que cet homme allait bientôt paraître, mais je ne supposais pas que ce serait l’un d’entre vous. Quant à moi, si je savais pouvoir parvenir jusqu’à lui, je ferais tous mes efforts pour l’aller trouver et dès que je serais auprès de lui je laverais la poussière de ses pieds. »

Ensuite Héraclius donna l’ordre d’apporter la lettre que le Prophète (ﷺ) avait fait remettre par Dihya au gouverneur de Bosra et que ce dernier lui avait transmise. Il lut la lettre qui était ainsi conçue : « Au nom d’Allah , le Clément, le Miséricordieux. De la part de Mohamed, l’adorateur d’Allah et son envoyé à Héraclius le chef des grecs. Salut à quiconque suit la bonne voie. Ensuite. Je t’appelle à la foi musulmane ; convertis-toi à l’islam, tu seras sauvé et Allah  te donnera une double part de récompense. Si tu te détournes de l’islam tu seras en outre responsable du péché commis par tes sujets. « Ô gens de l’Ecriture, venez à l’appel d’une parole qui vous est commune à nous comme à vous, à savoir que nous ne devons adorer qu’Allah et ne lui associer aucun être ; qu’aucun de nous n’en prenne quelque autre comme souverain suprême à l’exclusion d’Allah. S’ils se détournent à cet appel dites-leur : « Soyez témoins que nous sommes musulmans » (sourate III, verset 57).

Abou-Sofyân poursuit son récit en ces termes : « Lorsque Héraclius eut prononcé les paroles qui viennent d’être rapportées et qu’il eut achevé de lire la lettre du Prophète (ﷺ), un grand tumulte se produisit dans son entourage et des cris violents retentirent. On nous fit alors sortir et pendant que nous sortions je dis à mes compagnons : « Il faut que les affaires du d’Abou-Kebcha aient pris de l’importance puisque le prince des Benou-‘l-Asfar le redoute. » Et depuis ce jour jusqu’au moment où Allah m’imprégna de l’islam, je demeurai convaincu du succès de Mohamed.

Ibn-En-Nâtour, gouverneur de Ilya, ami d’Héraclius et évêque des chrétiens de Syrie, raconte ce qui suit : « Héraclius, de passage à Ilya, se leva un matin de fort méchante humeur. Un de ses patrices lui dit alors : « Nous voyons avec peine que tu n’as pas ton air accoutumé. » Ibn-En-Nâtour ajoute que Héraclius, qui était devin et qui observait les astres, répondit alors à l’observation qu’on venait de lui faire : « Cette nuit, en regardant les astres, j’ai vu que l’avènement du prince des circoncis venait d’avoir lieu. Quelles sont donc les nations actuelles qui pratiquent la circoncision ? — Les Juifs seuls, répondirent les courtisans, pratiquent la circoncision. N’aie donc pas la moindre inquiétude à leur sujet. Ecris dans toutes les villes de ton royaume pour ordonner qu’on mette à mort tous les Juifs qui s’y trouvent. »

Ils en étaient là de leur conciliabule, quand se présenta à Héraclius un messager du prince de Ghassân chargé d’annoncer à l’empereur l’apparition du Prophète. Après avoir interrogé ce messager Héraclius dit à ceux qui l’entouraient : « Allez examiner cet homme et voyez si oui ou non il est circoncis. » L’examen terminé, ils déclarèrent à Héraclius que le messager était circoncis. L’empereur lui ayant alors demandé si les Arabes étaient circoncis et la réponse ayant été que oui, il s’écria : « Ce que j’avais vu, c’était donc l’avènement au pouvoir de ce peuple. » Ensuite il écrivit à un de ses amis dont la science égalait la sienne et qui habitait Rome, puis il se mit en route pour Emèse. Il n’était pas encore arrivé dans cette ville qu’il reçut de son ami une lettre qui confirmait l’idée qu’il avait eue de l’avènement de Mohamed et du caractère prophétique de sa mission. Alors Héraclius convoqua tous les grands personnages grecs dans la grande salle intérieure de son palais d’Emèse et, après en avoir fait fermer les portes, il se plaça dans un endroit élevé et dit : « Peuple grec, désirez-vous le bonheur ? Voulez-vous être dans la voie droite et conserver votre suprématie ? Eh bien ! prêtez serment de fidélité à ce Prophète (ﷺ) ! » En entendant ces mots les Grecs avec la furie d’ânes sauvages, se ruèrent vers les portes, mais ils les trouvèrent fermées. Désespérant alors de les amener à la foi, Héraclius donna l’ordre de ramener tout le monde devant lui et dit : « Le discours que je viens de vous tenir n’avait d’autre but que d’éprouver la force de votre attachement à votre religion ; maintenant je suis édifié. » Les Grecs se prosternèrent aussitôt devant lui et lui marquèrent leur satisfaction. Ainsi finit cette aventure de Héraclius.
(Rapporté par Al Boukhary dans son Sahih n°7)

عن عبد الله بن عباس، أخبره أن أبا سفيان بن حرب أخبره أن هرقل أرسل إليه في ركب من قريش وكانوا تجارا بالشأم في المدة التي كان رسول الله صلى الله عليه وسلم ماد فيها أبا سفيان وكفار قريش، فأتوه وهم بإيلياء فدعاهم في مجلسه، وحوله عظماء الروم ثم دعاهم ودعا بترجمانه فقال أيكم أقرب نسبا بهذا الرجل الذي يزعم أنه نبي فقال أبو سفيان فقلت أنا أقربهم نسبا‏.‏ فقال أدنوه مني، وقربوا أصحابه، فاجعلوهم عند ظهره‏.‏ ثم قال لترجمانه قل لهم إني سائل هذا عن هذا الرجل، فإن كذبني فكذبوه‏.‏ فوالله لولا الحياء من أن يأثروا على كذبا لكذبت عنه، ثم كان أول ما سألني عنه أن قال كيف نسبه فيكم قلت هو فينا ذو نسب‏.‏ قال فهل قال هذا القول منكم أحد قط قبله قلت لا‏.‏ قال فهل كان من آبائه من ملك قلت لا‏.‏ قال فأشراف الناس يتبعونه أم ضعفاؤهم فقلت بل ضعفاؤهم‏.‏ قال أيزيدون أم ينقصون قلت بل يزيدون‏.‏ قال فهل يرتد أحد منهم سخطة لدينه بعد أن يدخل فيه قلت لا‏.‏ قال فهل كنتم تتهمونه بالكذب قبل أن يقول ما قال قلت لا‏.‏ قال فهل يغدر قلت لا، ونحن منه في مدة لا ندري ما هو فاعل فيها‏.‏ قال ولم تمكني كلمة أدخل فيها شيئا غير هذه الكلمة‏.‏ قال فهل قاتلتموه قلت نعم‏.‏ قال فكيف كان قتالكم إياه قلت الحرب بيننا وبينه سجال، ينال منا وننال منه‏.‏ قال ماذا يأمركم قلت يقول اعبدوا الله وحده، ولا تشركوا به شيئا، واتركوا ما يقول آباؤكم، ويأمرنا بالصلاة والصدق والعفاف والصلة‏.‏ فقال للترجمان قل له سألتك عن نسبه، فذكرت أنه فيكم ذو نسب، فكذلك الرسل تبعث في نسب قومها، وسألتك هل قال أحد منكم هذا القول فذكرت أن لا، فقلت لو كان أحد قال هذا القول قبله لقلت رجل يأتسي بقول قيل قبله، وسألتك هل كان من آبائه من ملك فذكرت أن لا، قلت فلو كان من آبائه من ملك قلت رجل يطلب ملك أبيه، وسألتك هل كنتم تتهمونه بالكذب قبل أن يقول ما قال فذكرت أن لا، فقد أعرف أنه لم يكن ليذر الكذب على الناس ويكذب على الله، وسألتك أشراف الناس اتبعوه أم ضعفاؤهم فذكرت أن ضعفاءهم اتبعوه، وهم أتباع الرسل، وسألتك أيزيدون أم ينقصون فذكرت أنهم يزيدون، وكذلك أمر الإيمان حتى يتم، وسألتك أيرتد أحد سخطة لدينه بعد أن يدخل فيه فذكرت أن لا، وكذلك الإيمان حين تخالط بشاشته القلوب، وسألتك هل يغدر فذكرت أن لا، وكذلك الرسل لا تغدر، وسألتك بما يأمركم، فذكرت أنه يأمركم أن تعبدوا الله، ولا تشركوا به شيئا، وينهاكم عن عبادة الأوثان، ويأمركم بالصلاة والصدق والعفاف‏.‏ فإن كان ما تقول حقا فسيملك موضع قدمى هاتين، وقد كنت أعلم أنه خارج، لم أكن أظن أنه منكم، فلو أني أعلم أني أخلص إليه لتجشمت لقاءه، ولو كنت عنده لغسلت عن قدمه‏.‏ ثم دعا بكتاب رسول الله صلى الله عليه وسلم الذي بعث به دحية إلى عظيم بصرى، فدفعه إلى هرقل فقرأه فإذا فيه بسم الله الرحمن الرحيم‏.‏ من محمد عبد الله ورسوله إلى هرقل عظيم الروم‏.‏ سلام على من اتبع الهدى، أما بعد فإني أدعوك بدعاية الإسلام، أسلم تسلم، يؤتك الله أجرك مرتين، فإن توليت فإن عليك إثم الأريسيين و‏{‏يا أهل الكتاب تعالوا إلى كلمة سواء بيننا وبينكم أن لا نعبد إلا الله ولا نشرك به شيئا ولا يتخذ بعضنا بعضا أربابا من دون الله فإن تولوا فقولوا اشهدوا بأنا مسلمون‏}‏ قال أبو سفيان فلما قال ما قال، وفرغ من قراءة الكتاب كثر عنده الصخب، وارتفعت الأصوات وأخرجنا، فقلت لأصحابي حين أخرجنا لقد أمر أمر ابن أبي كبشة، إنه يخافه ملك بني الأصفر‏.‏ فما زلت موقنا أنه سيظهر حتى أدخل الله على الإسلام‏.‏ وكان ابن الناظور صاحب إيلياء وهرقل سقفا على نصارى الشأم، يحدث أن هرقل حين قدم إيلياء أصبح يوما خبيث النفس، فقال بعض بطارقته قد استنكرنا هيئتك‏.‏ قال ابن الناظور وكان هرقل حزاء ينظر في النجوم، فقال لهم حين سألوه إني رأيت الليلة حين نظرت في النجوم ملك الختان قد ظهر، فمن يختتن من هذه الأمة قالوا ليس يختتن إلا اليهود فلا يهمنك شأنهم واكتب إلى مداين ملكك، فيقتلوا من فيهم من اليهود‏.‏ فبينما هم على أمرهم أتي هرقل برجل أرسل به ملك غسان، يخبر عن خبر رسول الله صلى الله عليه وسلم فلما استخبره هرقل قال اذهبوا فانظروا أمختتن هو أم لا‏.‏ فنظروا إليه، فحدثوه أنه مختتن، وسأله عن العرب فقال هم يختتنون‏.‏ فقال هرقل هذا ملك هذه الأمة قد ظهر‏.‏ ثم كتب هرقل إلى صاحب له برومية، وكان نظيره في العلم، وسار هرقل إلى حمص، فلم يرم حمص حتى أتاه كتاب من صاحبه يوافق رأى هرقل على خروج النبي صلى الله عليه وسلم وأنه نبي، فأذن هرقل لعظماء الروم في دسكرة له بحمص ثم أمر بأبوابها فغلقت، ثم اطلع فقال يا معشر الروم، هل لكم في الفلاح والرشد وأن يثبت ملككم فتبايعوا هذا النبي، فحاصوا حيصة حمر الوحش إلى الأبواب، فوجدوها قد غلقت، فلما رأى هرقل نفرتهم، وأيس من الإيمان قال ردوهم على‏.‏ وقال إني قلت مقالتي آنفا أختبر بها شدتكم على دينكم، فقد رأيت‏.‏ فسجدوا له ورضوا عنه، فكان ذلك آخر شأن هرقل‏.‏ رواه صالح بن كيسان ويونس ومعمر عن الزهري‏.‏‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷)
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D’après ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (ﷺ) a dit: « L’Islam est bâtie sur cinq choses: l’attestation qu’il n’y a pas d’autre divinité qui mérite d’être adorée si ce n’est Allah et que Muhammad est le Messager d’Allah (*), l’accomplissement de la prière, le fait de s’acquitter de la zakat, le hajj et le fait de jeûner le Ramadan ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°8)

(*) Le fait d’attester d’une chose signifie en premier lieu le fait de connaître la chose que l’on atteste et de croire à cette chose.
Ensuite, cela comprend le fait de prononcer cette chose.
(Voir Madarij As Salikin de l’imam Ibn Qayim vol 3 p 469)

Cheikh Al Islam Ibn Taymiya (mort en 728 du calendrier hégirien) a dit : « En ce qui concerne les deux attestations de foi (*), si la personne ne les prononce pas alors qu’elle en a la capacité elle est alors mécréante par consensus des musulmans ».
(Majmou’ Al Fatawa 7/609)

(*) C’est à dire l’attestation qu’il n’y a pas d’autre divinité à part Allah méritant d’être adorée / La Ilaha Illa Allah et l’attestation que Muhammed est le Messager d’Allah / Muhammed Rasoulou Lah.

Par contre, si la personne est muette ou qu’elle n’est pas capable de prononcer cette attestation convenablement, son Islam est valable si elle a fait ce dont elle est capable.

Cheikh Al Islam Ibn Taymiya (mort en 728 du calendrier hégirien) a dit : « Comment serait-il possible qu’il y ait dans le cœur du croyant la connaissance complète d’Allah et de Son Messager mais il ne prononce pas cela sans qu’il n’y ait une excuse l’empêchant de le faire ?!
La raison montre que cela n’est pas possible.
Par contre, concernant le muet, le fait de prononcer n’est pas une condition pour que sa foi soit valable ».
(Al Masail Wal Ajwiba p 131)

عن عبدالله بن عمر رضي الله عنهما قال النبي صلي الله عليه و سلم : بني الإسلام على خمس شهادة أن لا إله إلا الله وأن محمدا رسول الله، وإقام الصلاة، وإيتاء الزكاة، والحج، وصوم رمضان
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٨)
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D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit: « Aucun de vous ne sera croyant (*) jusqu’à ce qu’il m’aime plus que son père, que son enfant et que l’ensemble des gens ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°15)

(*) Ceci ne signifie pas que la personne est mécréante et qu’elle n’a aucune foi mais plutôt que sa foi n’est pas complète car la personne a délaissé un acte qui lui était obligatoire.
(Voir par exemple Charh Al ‘Arba’in Nawawiya de Cheikh Saleh Al Cheikh p 220)

Le jugement de l’amour envers le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui)

Il est obligatoire pour le musulman et la musulmane d’aimer le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).

Ceci fait partie des plus grandes obligations relatives à la foi de la personne.

Cheikh Al Islam Ibn Taymiya (mort en 728 du calendrier hégirien) a dit : « L’amour d’Allah et de Son Messager fait partie des plus grandes obligations de la foi, de ses bases les plus importantes et de ses règles les plus essentielles ».
(Majmou’ Al Fatawa 10/49)

L’obligation de l’amour envers le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est montrée par le Coran, par la Sounna et par le consensus de la communauté.

a. Le Coran

Verset 1: Allah a dit dans la sourate At Tawba n°9 verset 24 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Si vos pères, vos enfants, vos frères, vos épouses, vos clans, les biens que vous gagnez, un commerce dont vous craignez le déclin et les demeures qui vous sont agréables vous sont plus aimés qu’Allah et Son Messager (1) et la lutte dans le sentier d’Allah (2), alors attendez qu’Allah fasse venir Son ordre.
Et Allah ne guide pas les gens pervers (3) ».

قال الله تعالى : قُلْ إِن كَانَ آبَاؤُكُمْ وَأَبْنَاؤُكُمْ وَإِخْوَانُكُمْ وَأَزْوَاجُكُمْ وَعَشِيرَتُكُمْ وَأَمْوَالٌ اقْتَرَفْتُمُوهَا وَتِجَارَةٌ تَخْشَوْنَ كَسَادَهَا وَمَسَاكِنُ تَرْضَوْنَهَا أَحَبَّ إِلَيْكُم مِّنَ اللَّهِ وَرَسُولِهِ وَجِهَادٍ فِي سَبِيلِهِ فَتَرَبَّصُوا حَتَّىٰ يَأْتِيَ اللَّهُ بِأَمْرِهِ وَاللَّهُ لَا يَهْدِي الْقَوْمَ الْفَاسِقِينَ
(سورة التوبة ٢٤)

(1) L’imam Al Qortobi (mort en 671 du calendrier hégirien) a dit : « Ce verset est une preuve montrant l’obligation d’aimer Allah et Son Messager.
Il n’y a aucune divergence dans la communauté musulmane à ce propos.
Ce verset montre également que cet amour passe avant tous les autres types d’amour ».
(Al Jami’ Li Ahkam Al Quran vol 10 p 141)

(2) Ce verset a été révélé concernant les gens qui n’avaient pas émigré avec le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) de La Mecque vers Médine.
(Al Jami’ Li Ahkam Al Quran vol 10 p 140)

Je précise et j’insiste sur le fait que la lutte dans le sentier d’Allah, le djihad, comme les autres adorations, a des conditions à respecter et des règles qui lui sont précises afin qu’elle soit agréée et pas détestée par Allah.
(Voir Ar Rad Ala Al Akhna’i de Cheikh Al Islam Ibn Taymiya p 607)

Je précise également que le fait de tuer des mécréants dans des attentats comme cela se passe à notre époque ne fait ni partie de l’Islam ni partie du djihad.
(Voir Bi Ayi ‘Aqlin Wa Din Yakoun Al Tadmir Jihadan de Cheikh ‘Abdel Mouhsin Al ‘Abad)

Verset 2: Allah a dit dans la sourate Al Ahzab n°33 verset 6 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Le Prophète a plus de droit sur les croyants qu’ils n’en ont sur eux-mêmes (*) ».

(*) Cheikh ‘Otheimine a dit : « La première leçon que l’on peut tirer de ce verset est l’obligation d’aimer le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) plus que sa propre personne ».
(Tefsir Sourate Al Ahzab p 69. Voir également la Risala Taboukiya de l’imam Ibn Qayim p 31)

قال الله تعالى : النَّبِيُّ أَوْلَىٰ بِالْمُؤْمِنِينَ مِنْ أَنفُسِهِم
(سورة الأحزاب ٦)

عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : لا يؤمن أحدكم حتى أكون أحب إليه من والده وولده والناس أجمعين
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٥ )
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D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il y a trois choses qui, si elles se trouvent chez une personne, elle trouvera alors par ces choses la douceur de la foi (1) : qu’Allah et son Messager soient plus aimés auprès de lui que tout autre qu’eux, qu’il aime la personne (2) pour Allah uniquement et qu’il déteste retourner dans la mécréance comme il déteste être jetté dans le feu ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°16)

(1) La douceur de la foi est une chose que la personne ressent en elle et qui induit le fait qu’elle ressente du plaisir dans l’adoration d’Allah et fait preuve de patience en supportant la difficulté en recherchant Son agrément.
(Charh Sahih Mouslim de Cheikh Al Etiopi vol 2 p 120)

(2) C’est à dire le musulman croyant.
(Al Moufhim de l’imam Al Qortobi vol 1 p 214)

عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : ثلاث من كن فيه وجد حلاوة الإيمان : أن يكون الله ورسوله أحب إليه مما سواهما وأن يحب المرء لا يحبه إلا لله وأن يكره أن يعود في الكفر كما يكره أن يقذف في النار
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٦ و مسلم في صحيحه رقم ٤٣)

 

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D’après Abou Said Al-Khudri (رضى الله عنه), le Prophète (ﷺ) dit: « Ceux destinés au Paradis y entreront et ceux au Feu entreront effectivement au Feu.
Après quoi, Allah, le Très-Haut, dira: « Faites sortir ceux qui avaient dans le coeur [ne fût-ce que] le poids d ‘un grain de moutarde de foi ».

En effet, on les fera sortir. Calcinés qu’ils seront, on les jettera dans le fleuve d’al-hayâ (de pluie) ou: d’ al-hayât (de vie), le doute vient de Mâlik (Le Narrateur est dans le doute quant à quel est le bon terme) – et de là, ils repousseront comme repousse une graine au bord du torrent. N’as-tu pas vu qu’elle sort toute jaune et courbée?.»
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°22)

عن أبي سعيد الخدري، رضى الله عنه عن النبي صلى الله عليه وسلم قال ‏ : يدخل أهل الجنة الجنة، وأهل النار النار، ثم يقول الله تعالى أخرجوا من كان في قلبه مثقال حبة من خردل من إيمان‏.‏ فيخرجون منها قد اسودوا فيلقون في نهر الحيا أو الحياة، شك مالك فينبتون كما تنبت الحبة في جانب السيل، ألم تر أنها تخرج صفراء ملتوية ‏‏‏.‏‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۲)
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D’après ibn ‘Abbas rapporte du Prophète -sal Allahou ‘alayhi wa salam- qu’il a dit :

« Allah m’a montré l’enfer et j’ai vu que la majorité de ses habitants était des femmes, car elles renient »

On demanda : « Car elles renient Allah ? »

Il répondit : « [Non mais] parce qu’elles renient les bienfaits de leurs époux et les faveurs qu’ils leur font. Tu peux être bienfaisant envers une femme toute ta vie. Il suffit que tu la contraries une fois pour qu’elle dise « Tu n’as jamais été bienfaisant envers moi ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°29)

عن ابن عباس، قال قال النبي صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ أريت النار فإذا أكثر أهلها النساء يكفرن ‏ »‏‏.‏ قيل أيكفرن بالله قال ‏ »‏ يكفرن العشير، ويكفرن الإحسان، لو أحسنت إلى إحداهن الدهر ثم رأت منك شيئا قالت ما رأيت منك خيرا قط ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۹)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit:
« Celui qui prie la nuit durant le ramadan avec foi et en espérant la récompense, a ses péchés précédents pardonnés ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°37)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : من قام رمضان إيمانا واحتسابا غفر له ما تقدم من ذنبه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٧ و مسلم في صحيحه رقم ٧٥٩)
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D’après ‘Abdullah, Le Prophète  (ﷺ) a dit, « Insulter un musulman, c’est de la perversité, et le tuer c’est de la mécréance. »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°48)
عن عبد الله، أن النبي صلى الله عليه وسلم قال ‏ « ‏ سباب المسلم فسوق، وقتاله كفر ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۸)
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Abou Jamra rapporte: Je fréquentais souvent ibn ‘Abbâs qui me faisait asseoir sur son banc.
Une fois, il me dit: « Reste chez moi et je te réserverai une part de mes biens! »
[En effet], j’acceptais et deux mois après mon séjour, il me dit: « A l’arrivée du groupe délégataire de ‘Abd-al-Qays chez le Prophète (ﷺ) celui-ci demanda: « Qui sont ces gens? (ou Ô délégation de ‘Abdul Qais (1)) Nous appartenons à Rab’ia, répondirent-ils. Soyez les bienvenus (ou: que la délégation de ‘Abdul Qais soient les bienvenus), sans être confondus et sans regrets! Ô Messager d’Allah (ﷺ)! nous ne pouvons venir te voir que durant l’un des mois sacrés,

il y a ce clan des mécréants de Mudar qui nous sépare de toi. Recommande-nous une chose assez claire que nous transmettrons à ceux que nous avons laissés derrière nous, et qui nous fera entrer au Paradis.“ ils l’interrogèrent en outre au sujet des boissons. Et lui de leur recommander quatre choses et leur en interdire quatre autres. Il leur recommanda de croire en Allah.

« Est-ce que vous savez ce qu’est la foi en Allah Seul ? ».
Ils ont dit : Allah et son Messager sont plus savant.
Le Prophète (ﷺ) a dit : « L’attestation de La Ilaha Illa Allah et que Muhammad est le Messager d’Allah, l’accomplissement de la prière, l’acquittement de la zakat, le jeûne de ramadan et que vous donniez le cinquième du butin ».

Et il leur interdit quatre choses: Al-hantam, Ad-dubbâ’, An-naqîr et Almuzaffat (2) (il se peut qu ‘ il cita aussi: al-muqayyar). Enfin, il leur dit: « Retenez bien cela et transmettez-Le à ceux que vous avez laissés derrière vous! »

(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°53)

(1) ‘Abd Al Qays est le nom d’une tribu venant de Bahrein.
(2) II s’agit de récipients qu‘on utilisait pour la fermentation du vin.

عن أبي جمرة، قال كنت أقعد مع ابن عباس، يجلسني على سريره فقال أقم عندي حتى أجعل لك سهما من مالي، فأقمت معه شهرين، ثم قال إن وفد عبد القيس لما أتوا النبي صلى الله عليه وسلم قال ‏ »‏ من القوم أو من الوفد ‏ »‏‏.‏ قالوا ربيعة‏.‏ قال ‏ »‏ مرحبا بالقوم أو بالوفد غير خزايا ولا ندامى ‏ »‏‏.‏ فقالوا يا رسول الله، إنا لا نستطيع أن نأتيك إلا في شهر الحرام، وبيننا وبينك هذا الحى من كفار مضر، فمرنا بأمر فصل، نخبر به من وراءنا، وندخل به الجنة‏.‏ وسألوه عن الأشربة‏.‏ فأمرهم بأربع، ونهاهم عن أربع، أمرهم بالإيمان بالله وحده‏.‏ قال ‏ »‏ أتدرون ما الإيمان بالله وحده ‏ »‏‏.‏ قالوا الله ورسوله أعلم‏.‏ قال ‏ »‏ شهادة أن لا إله إلا الله وأن محمدا رسول الله، وإقام الصلاة، وإيتاء الزكاة، وصيام رمضان، وأن تعطوا من المغنم الخمس ‏ »‏‏.‏ ونهاهم عن أربع عن الحنتم والدباء والنقير والمزفت‏.‏ وربما قال المقير‏.‏ وقال ‏ »‏ احفظوهن وأخبروا بهن من وراءكم ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٣)
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D’après Ziyad Ibn ‘Ilaqa, J’ai entendu Jarir Ibn ‘Abdillah (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit :

« Le jour de la mort d’al-Mughira ibn Chu’ba (1), il (Jarir) se leva, loua et glorifia Allah.
Je l’entendis dire: « Vous devez craindre Allah seul, sans rien Lui associé, et être calmes jusqu’à l’arrivée d’un nouveau gouverneur. »
D’ailleurs celui-ci ne tardera pas à venir.
« Quant à votre gouverneur [qui vient de rendre l’âme], demandez pour lui le pardon d’Allah, car lui-même aimait pardonner…»
Après cela, il (Jarir) ajouta: « Cela dit, [sachez qu’une fois], Je suis certes allé vers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et j’ai dit : Je te prête serment d’allégeance sur l’Islam ; alors il m’a mis une condition : Et sur le fait de conseiller chaque musulman.
Alors je lui ai prêté serment d’allégeance sur cela.
« Par le Seigneur de cette Mosquée! je suis sincère et fidèle envers vous (musulmans).» Et il implora enfin le pardon d’Allah avant de s’asseoir (2).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°58)

(1) Le gouverneur d’al-Kûfa.
(2) Ou: avant de descendre [du minbar].

عن زياد بن علاقة، قال سمعت جرير بن عبد الله، يقول يوم مات المغيرة بن شعبة قام فحمد الله وأثنى عليه وقال عليكم باتقاء الله وحده لا شريك له، والوقار والسكينة حتى يأتيكم أمير، فإنما يأتيكم الآن، ثم قال استعفوا لأميركم، فإنه كان يحب العفو‏.‏ ثم قال أما بعد، فإني أتيت النبي صلى الله عليه وسلم قلت أبايعك على الإسلام‏.‏ فشرط على والنصح لكل مسلم‏.‏ فبايعته على هذا، ورب هذا المسجد إني لناصح لكم‏.‏ ثم استغفر ونزل‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٨)
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D’après Abu Wail,
Abdoullah (Ibn Messaoud) avait pour habitude de faire le rappel aux gens tous les jeudi, alors un homme lui dit : « Ô Aba Abdirrahman, comme j’aimerais que tu nous fasses le rappel tous les jours »
Ce à quoi il lui répondit : « Rien ne m’empêche de faire cela si ce n’est que je crains de vous ennuyer, c’est pourquoi je vous ménage dans les exhortations à l’instar du Messager d’Allah (ﷺ) qui nous ménageait dans l’exhortation de peur de nous lasser »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°70)
عن أبي وائل، قال كان عبد الله يذكر الناس في كل خميس، فقال له رجل يا أبا عبد الرحمن لوددت أنك ذكرتنا كل يوم‏.‏ قال أما إنه يمنعني من ذلك أني أكره أن أملكم، وإني أتخولكم بالموعظة كما كان النبي صلى الله عليه وسلم يتخولنا بها، مخافة السآمة علينا‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۰)
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D’après Mo`âwiyya (Qu’Allah soit satisfait de lui), le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit: « Si Allah veut faire du bien à une personne, il lui fait comprendre la religion. Quant à moi, Je suis juste un distributeur, mais c’est Allah qui donne. (Et rappelez-vous) que cette nation restera dans ordre d’Allah sans que ceux qui la contredisent ne peuvent lui porter préjudice et ce jusqu’à l’avènement du décret d’Allah. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°71)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih (Le Commandement) (n°1037)

Et cela car la compréhension de la religion incite le serviteur:
-à accomplir les ordres d’Allah,
-à le craindre,
-s’acquitter des obligations,
-se prémunir contre sa colère;
-elle l’incite à se pourvoir de nobles caractères,
-œuvrer dans la bienfaisance
-et d’être sincère envers Allah et ses serviteurs

عن معاوية، خطيبا يقول سمعت النبي صلى الله عليه وسلم يقول :‏ من يرد الله به خيرا يفقهه في الدين، وإنما أنا قاسم والله يعطي، ولن تزال هذه الأمة قائمة على أمر الله لا يضرهم من خالفهم حتى يأتي أمر الله .
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۱)
.

D’après Ibn ‘Abbas (Qu’Allah les agrées):
Une fois, Le Messager d’Allah (ﷺ) me serra dans ses bras et dit: « Ô Allah enseigne-lui le Livre (Coran) »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°75)
عن عبدالله بن عباس رضي الله عنهما : ضمني رسول الله صلى الله عليه وسلم وقال :اللهم علمه الكتاب
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۵)
.

D’après ‘Abdallah Ibn Abbas (رضي ألله عنهما) rapporte:

« Une fois, à l’époque où je m’approchais de la puberté, j’arrivai sur une ânesse au moment où Le Messager d’Allah (ﷺ) était à Mina en train de prier sans qu’il y eût devant lui un mur. De passage devant l’un des rangs des fidèles [qui étaient en prière derrière Le Messager d’Allah (ﷺ)] je lâchai l’ânesse pour aller paître et me mis dans le rang sans qu’on me reprochât ce comportement. » (*)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°76)

(*) Il est passé devant les rangs et personne ne lui a fait de reproches, donc cela était quelque chose de connu et non une chose étrangère à cette époque. C’est pourquoi les savants ont déduit que la soutra de l’imam était suffisante pour ceux qui prient derrière lui.

عن عبد الله بن عباس، قال أقبلت راكبا على حمار أتان، وأنا يومئذ قد ناهزت الاحتلام، ورسول الله صلى الله عليه وسلم يصلي بمنى إلى غير جدار، فمررت بين يدى بعض الصف وأرسلت الأتان ترتع، فدخلت في الصف، فلم ينكر ذلك على‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۶)
.

D’après Abou Hurayra, Le Prophète (ﷺ) a dit:
« Le Savoir (religieux) sera retiré (1), l’ignorance (dans la religion) se manifestera, les troubles éclateront, et le Harj se multipliera (A la fin du Monde). »

Il a demandé: « Qu’est-ce le Harj,
Ô Messager d’Allah (ﷺ)? »

Il répondit par un signe de la main indiquant « la mise à mort », (2)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°85)

(1) Par la mort de Savant religieux.
(2) Signifiant le Massacre (Génocide)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم قال ‏ « ‏ يقبض العلم، ويظهر الجهل والفتن، ويكثر الهرج ‏ »‏‏.‏ قيل يا رسول الله وما الهرج فقال هكذا بيده، فحرفها، كأنه يريد القتل‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۸۵)
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D’après Abdallah Ibn Amr (qu’Allah les agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Certes Allah ne fait pas disparaître la science en l’enlevant des coeurs des serviteurs mais il la fait disparaître par la mort des savants. Au point où lorsqu’il ne restera plus de savants les gens prendront des ignorants comme dirigeants qui seront questionnés. Alors ils vont répondre sans science et ainsi vont s’égarer et vont égarer ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°100)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°2673

عن عبدالله بن عمرو رضي الله عنهما قال رسول الله صلى الله عليه و سلم: إن الله لا يقبض العلم انتزاعا ينتزعه من العباد ، ولكن يقبض العلم بقبض العلماء ، حتى إذا لم يبق عالما ، اتخذ الناس رؤوسا جهالا ، فسئلوا ، فأفتوا بغير علم ، فضلوا وأضلوا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٠٠)
.

D’après Zoubayr Ibn Al Awam (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui ment volontairement sur moi qu’il prépare sa place en enfer ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°107)

Et dans une autre version qu’a rapporté Mouslim dans son Sahih n°3

عن الزبير بن العوام رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : من كذب علي فليتبوأ مقعده من النار
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٠٧)
.

D’après la parole de Ibn ‘Omar – qu’Allah les agrée lui et son père :

« Vers la fin de sa vie, le Messager d’Allah – ﷺ – a dirigé la prière de l’Ichaa durant les derniers jours de sa vie, Après avoir salué à la fin de celle-ci, il s’est levé et a dit : « Voyez-vous cette nuit ? Dans cent ans, il ne restera personne de ceux qui vivent aujourd’hui à la surface de la terre. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°116)

Et cela s’est passé un mois avant sa mort comme l’a rapporté Mouslim dans le hadîth de Jâbir…
ET le Messager d’Allah – ﷺ – est mort le 10 de l’hégire

Conclusion:
Il ne reste donc aucun compagnon vivant depuis l’année 110 de l’Hégire,

D’après Cheikh Muhammad ibn Salih al-‘Outhaymine

Le dernier compagnon à être mort est ‘Âmir ibn Wâthila al Laythî (عامر بن واثلة الليثي). Il est mort à La Mecque en 110 de l’Hégire. Il est donc le dernier compagnon mort à La Mecque
[Moustalah al Hadîth de Cheikh al Outhaymine]

عن عبدالله بن عمر رضي الله عنهما قال صلى بنا النبي صلى الله عليه وسلم العشاء في آخر حياته، فلما سلم قام فقال ‏ «‏ أرأيتكم ليلتكم هذه، فإن رأس مائة سنة منها لا يبقى ممن هو على ظهر الأرض أحد »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۱۶)
.

D’après ‘Alî ibn Abi Tâlib (Qu’Allah l’agrée): « Parlez aux gens en fonction de ce qu’ils comprennent, voulez -vous qu’ils démentent Allah et Son Message. »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°127)

Commentaire de Shaykh Al Fawzan -hafidhahu Llah-:

« Si on craint que du mal découle de parler aux gens d’une affaire déroutante ou peu claire pour eux il ne faut alors pas la leur exposer, même s’il s’agit de la vérité. »
(Sharh Kitab At-Tawhid, p.295.)

وقال علي:حدثوا الناس، بما يعرفون أتحبون أن يكذب، الله ورسوله
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۲۷)
.

D’après Ali (رضي الله عنه) rapporte: « J’étais un homme qui sécrétait beaucoup de liquide séminal (Madhi). J’ai donc chargé Al Miqdad d’interroger le Prophète (ﷺ) à ce propos et il répondit: « Cela nécessite le renouvellement des ablutions »
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°132)

عن علي، قال كنت رجلا مذاء فأمرت المقداد أن يسأل النبي صلى الله عليه وسلم فسأله فقال ‏ « ‏ فيه الوضوء ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۳۲)

.

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D’après Anas – رضي الله تعالى عنه – qui disait: « Lorsque le Prophète – صلى الله عليه و سلم – entrait dans entrer dans un lieu d’aisance (1) moi ainsi qu’un jeune homme (comme serviteur) portait une petite quantité d’eau dans un récipient (2) et un ‘Anaza (3). Alors, il enlevait les souillures [de ses parties intimes] avec de l’eau ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°152)

(1) AL khalaa اَلْخَلآءَ, ce terme arabe signifie endroit désertique.
(2) Idaawa إِدَاوَةً, c’est un petit récipient fabriqué à partir du cuir.
(3) ‘Anaza عَنَزَةً, c’est une petite lance ou baillonette.

عن أنس بن مالك، يقول – رضي الله تعال عنه – قال: كان رسول الله – صلى الله عليه و سلم – يدخل الخلآء, فأحمل أنا وغلام نحوي إداوة من ماء وعنزة, فيستنجي بالماء‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۵۲)
.

D’après ‘Abd-ul-Lâh ibn Abu Qatâda, son père [dit]:

Le Messager d’Allah (ﷺ) dit: « Quand l’un de vous boit, qu’il n’expire pas dans le vase; en allant dans un lieu d’aisance, qu ‘ il ne touche pas sa verge avec sa main droite et qu’il ne se nettoie pas [les parties intimes] à l’aide de la main droite.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°153)

عن عبد الله بن أبي قتادة، عن أبيه، قال قال رسول الله صلى الله عليه وسلم ‏ « ‏ إذا شرب أحدكم فلا يتنفس في الإناء، وإذا أتى الخلاء فلا يمس ذكره بيمينه، ولا يتمسح بيمينه ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۵۳)
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D’après Ibn Mas’ûd – رضي الله تعالى عنه – qui disait: Le Prophète – صلى الله عليه و سلم – allait à la selle et m’ordonna de lui apporter trois pierres mais je n’en avais trouvé que deux. Et alors, je lui ai apporté un crottin (avec les deux pierres). Il prit les deux pierres, jeta le crottin et dit: « C’est une souillure » .
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°156)
عن ابن مسعود – رضي الله تعال عنه – قال: أتى النبي صلى الله عليه وسلم الغائط، فأمرني أن آتيه بثلاثة أحجار، فوجدت حجرين، والتمست الثالث فلم أجده، فأخذت روثة، فأتيته بها، فأخذ الحجرين وألقى الروثة وقال ‏ « ‏ هذا ركس ‏ »‏‏.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۵۶)
.

D’après Ibn Abbas (qu’Allah les agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a fait les ablutions une fois une fois.
(Rapporté par l’imam Boukhari dans son Sahih n°157)

Le sens de «une fois une fois» est qu’il lavait chaque membre une fois.

Remarque: Il a aussi été rapporté qu’il est permis de varier le nombre de lavage d’un membre à l’autre.

عن بن عباس رضي الله عنهما قال : توضأ النبي صلى الله عليه وسلم مرة مرة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٥٧)
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D’après Abdallah Ibn Zayd (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a fait les ablutions deux fois deux fois.
(Rapporté par l’imam Boukhari dans son Sahih n°158)

Le sens de «deux fois deux fois» est qu’il lavait chaque membre deux fois.

Remarque: Il a aussi été rapporté qu’il est permis de varier le nombre de lavage d’un membre à l’autre.

عن عبد الله بن زيد رضي الله عنه أن النبي صلى الله عليه وسلم توضأ مرتين مرتين
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٥٨
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit:
« Lorsque l’un d’entre vous fait les ablutions qu’il mette de l’eau dans son nez puis qu’il la rejette. Celui qui s’essuie après un besoin avec des pierres qu’il le fasse en nombre impaire et lorsque l’un d’entre vous se réveille de son sommeil qu’il lave sa main avant de la rentrer dans le récipient de ses ablutions car l’un d’entre vous ne sait pas où sa main a passée la nuit ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°162)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : إذا توضأ أحدكم فليجعل في أنفه ثم لينثر، ومن استجمر فليوتر، وإذا استيقظ أحدكم من نومه فليغسل يده قبل أن يدخلها في وضوئه، فإن أحدكم لا يدري أين باتت يده
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٦٢)
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D’après ‘Amr Ibn Yahya Al Mazani, d’après son père (qu’Allah les agrée), un homme a dit à Abdallah Ibn Zayd (qu’Allah l’agrée) qui est le Grand-père de `Amr bin Yahya: Peut-tu nous montrer comment le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) faisait ses ablutions? Abdallah Ibn Zayd a dit: Oui. Alors il a demandé qu’on lui apporte de l’eau, il a versé sur ses deux mains qu’il a lavé 2 fois, puis il a lavé sa bouche et mis de l’eau dans son nez 3 fois, puis il a lavé son visage 3 fois, puis il lavé ses deux mains jusqu’aux coudes 2 fois chacune, puis il a frotté sa tête avec ses deux mains en commençant par l’avant de sa tête en allant jusqu’à la nuque puis en revenant jusqu’à l’endroit où il a commencé puis il a lavé ses deux pieds.
(Rapporté par l’imam Boukhari dans son Sahih n°185)
عن عمرو بن يحيى المازني، عن أبيه، أن رجلا، قال لعبد الله بن زيد وهو جد عمرو بن يحيى أتستطيع أن تريني، كيف كان رسول الله صلى الله عليه وسلم يتوضأ فقال عبد الله بن زيد نعم‏.‏ فدعا بماء، فأفرغ على يديه فغسل يده مرتين، ثم مضمض واستنثر ثلاثا، ثم غسل وجهه ثلاثا، ثم غسل يديه مرتين مرتين إلى المرفقين، ثم مسح رأسه بيديه، فأقبل بهما وأدبر، بدأ بمقدم رأسه، حتى ذهب بهما إلى قفاه، ثم ردهما إلى المكان الذي بدأ منه، ثم غسل رجليه‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٨٥)
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D’après Al Ja’ad, J’ai entendu As-Sa’ib ibn Yazid (رضى الله عنه) dire:

Une fois ma tante m’emmena chez le Prophète (ﷺ) et dit: « Ô Messager d’Allah (ﷺ)! Le flls de ma soeur a mal. »
Alors il (ﷺ) m’essuya la tête (avec sa main) et pria [Allah] de m’accorder la bénédiction.
ll fit ensuite des ablutions mineures et moi de boire de l’eau qui restante, je me mis debout, derrière lui [son dos] et je pus voir le sceau de la prophétie entre ses deux épaules, et il était comme le « Zir-al-Hijla » (signifie «œuf d’une perdrix.»)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°190)

عن الجعد، قال سمعت السائب بن يزيد، يقول ذهبت بي خالتي إلى النبي صلى الله عليه وسلم فقالت يا رسول الله، إن ابن أختي وجع‏.‏ فمسح رأسي ودعا لي بالبركة، ثم توضأ فشربت من وضوئه، ثم قمت خلف ظهره، فنظرت إلى خاتم النبوة بين كتفيه مثل زر الحجلة‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۹۰)
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D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) faisait les ablutions pour chaque prière.
‘Amr Ibn ‘Amir Al Ansari a dit : Et vous comment faisiez-vous ?
Anas (qu’Allah l’agrée) a dit : Les ablutions suffisaient à l’un d’entre nous tant qu’il n’avait pas eu de hadath. (*)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°214)

(*) C’est à dire tant qu’il n’avait pas fait une chose qui annulait les ablutions.

Ce hadith montre qu’il est recommandé, et pas obligatoire, de faire les ablutions pour chaque prière même si on est déjà en état d’ablutions.
L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit : « Le fait de faire les ablutions pour chaque prière est recommandé. Il y a un consensus des savants sur cela ».
(Charh Sahih Mouslim vol 3 p 103)

عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال : كان النبي صلى الله عليه وسلم يتوضأ عند كل صلاة
قال عمرو بن عامر الأنصاري : كيف كنتم تصنعون ؟
قال أنس رضي الله عنه : يجزئ أحدنا الوضوء ما لم يحدث
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢١٤)
.

D’après Ibn ‘Abbas: Une fois, le Prophète (ﷺ) fut de passage près de l’un des jardins de Médine ou: de La Mecque lorsqu’il entendit la voix de deux hommes qui étaient en train de subir des supplices dans leurs tombes. « On est en train de les châtier à cause d’un péché [qui ne paraissait pas] grand » explique le Prophète (ﷺ) avant de reprendre:
« Oh! que si! l’un d’eux [insistait] à ne pas se préserver de son urine; quant à l’autre, il pratique la namima (*). »
Et il demanda ensuite de lui apporter une branche de palmier…; il la casse en deux et posa sur chaque tombe un morceau. On lui demande: « Ô Messager de d’Allah? Pourquoi tu as fait cela? Peut-être qu’on leur allégera les supplices, tant que ces morceaux ne seront pas desséchés (ou: jusqu’à ce que ces deux morceaux se desséchent).»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°216)

(*) Le mot namima (النميمة) est un mot qui a été mal compris par beaucoup car ils l’ont confondus avec la médisance (الغيبة). En effet la namima est le fait de rapporter les propos des gens les uns sur les autres avec l’objectif de nuire entre eux tandis que la médisance est de mentionner la personne en son absence par une chose qu’elle n’aimerait pas entendre et cela même si ce qui a été dit est vrai.

عن ابن عباس، قال مر النبي صلى الله عليه وسلم بحائط من حيطان المدينة أو مكة، فسمع صوت إنسانين يعذبان في قبورهما، فقال النبي صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ يعذبان، وما يعذبان في كبير ‏ »‏، ثم قال ‏ »‏ بلى، كان أحدهما لا يستتر من بوله، وكان الآخر يمشي بالنميمة ‏ »‏‏.‏ ثم دعا بجريدة فكسرها كسرتين، فوضع على كل قبر منهما كسرة‏.‏ فقيل له يا رسول الله لم فعلت هذا قال ‏ »‏ لعله أن يخفف عنهما ما لم تيبسا أو إلى أن ييبسا ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۱۶)
.

D’après Umm Qays bint Mihsan qui avait un enfant qui ne mangeait pas encore, amena ce dernier au Messager d’Allah (ﷺ). Celui-ci le prit et le mit dans son giron. Et I’enfant d’uriner sur les vétements du Prophète (ﷺ) qui demanda de I’eau… puis aspergea l’endroit en question sans le laver.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°223)
عن أم قيس بنت محصن، أنها أتت بابن لها صغير، لم يأكل الطعام إلى رسول الله صلى الله عليه وسلم، فأجلسه رسول الله صلى الله عليه وسلم في حجره، فبال على ثوبه، فدعا بماء فنضحه ولم يغسله‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۲۳)
.

D’après Asmâ (bint Abî Bakr) – رضي اللّه تعالى عنها – : Une femme vint voir le Prophète – صلى الله عليه و سلم – et l’interrogea: « Que fait l’une de nous au cas où le sang des menstrues qui touchent l’habit? ».

Elle l’enlève (c-a-d s’il est sec, le sang), ensuite elle le frotte (avec le bout des doigts) avec de l’eau, puis elle verse de l’eau dessus (c-a-d elle le lave), puis elle prie avec »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°227)

Ce qu’il y a à prendre du hadîth :

• L’obligation de laver le sang des règles sur les vêtements et le corps pour la femme.

• Le lavage se fait avec de l’eau.

• Si après le lavage une trace du sang persiste sur le vêtement ou le corps, cela ne nuit pas au parachèvement de la purification, à la validité de la prière

عن أسماء، قالت جاءت امرأة النبي صلى الله عليه وسلم فقالت أرأيت إحدانا تحيض في الثوب كيف تصنع قال :‏ تحته، ثم تقرصه بالماء، وتنضحه وتصلي فيه .‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۲۷)
.

D’après ‘Aïcha, Fatima bint Abi Houbaych interrogea le Prophète (ﷺ) et lui dit:
« Ô Messager d’Allah (ﷺ)! je suis une femme dont Ie sang menstruel ne cesse point, je ne suis jamais en état de pureté, Dois-je laisser la prière? »
« Non, lui dit le Messager d’Allah (ﷺ), ce sang vient d’une veine (métrorragies), il n’a rien à voir avec les menstrues. [Donc], lorsque tes menstrues arrivent, tu laisseras la prière; mais une fois [leur période habituelle] terminée, tu laveras le sang, après quoi, tu prieras! »
[Hichâm (L’un des Narrateurs du Hadith)]: Et mon père de rapporter (le Prophète (ﷺ) lui a dit): après quoi, tu feras des ablutions mineures pour chaque prière jusqu’à ce que revienne ledit moment.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°228)
عن عائشة، قالت جاءت فاطمة ابنة أبي حبيش إلى النبي صلى الله عليه وسلم فقالت يا رسول الله إني امرأة أستحاض فلا أطهر، أفأدع الصلاة فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ لا، إنما ذلك عرق، وليس بحيض، فإذا أقبلت حيضتك فدعي الصلاة، وإذا أدبرت فاغسلي عنك الدم ثم صلي ‏ »‏‏.‏ قال وقال أبي ‏ »‏ ثم توضئي لكل صلاة، حتى يجيء ذلك الوقت ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۲۸)
.

D’après ‘Aicha (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Toute boisson qui enivre est interdite ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°242)
عن عائشة رضي الله عنها قال النبي صلى الله عليه و سلم : كل شراب أسكر فهو حرام
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٤٢)
.

Selon Mu’âdh ibn Hichâm, son père rapporte que Qatâda dit: « Anas ibn Malik nous a rapporté qu’en une seule heure de la journée ou de la nuit, le Prophète (ﷺ) commerçait avec toutes ses femmes. Elles étaient onze. « Pouvait-il faire cela? » demandai-je à Anas. Nous disions, répondit-il, qu’on lui avait donné la force de trente [hommes]. »

* Sa’îd de Qatâda dit que ‘Anas leur avait rapporté [qu’il s’agissait plus de] neuf femmes.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°268)

قال حدثنا معاذ بن هشام، قال حدثني أبي، عن قتادة، قال حدثنا أنس بن مالك، قال كان النبي صلى الله عليه وسلم يدور على نسائه في الساعة الواحدة من الليل والنهار، وهن إحدى عشرة‏.‏ قال قلت لأنس أوكان يطيقه قال كنا نتحدث أنه أعطي قوة ثلاثين‏.‏
وقال سعيد عن قتادة إن أنسا حدثهم تسع نسوة‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۶۸)
.

D’apres Abu Hurayra, le Prophète (ﷺ) [dit]: « Lorsque l’homme se met entre les quatre membres (C’est à dire les deux bras et les deux jambes de sa femme) puis « la fatigue (جَهَدَهَا)» (1), dans ce cas les ablutions majeures sont obligatoires. (2) »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°291)

(1) Une métaphore qui veut dire qu’il y a une introduction de la verge.
(2) A la fois pour les hommes et les femmes.

عن أبي هريرة، عن النبي صلى الله عليه وسلم قال ‏ :‏ إذا جلس بين شعبها الأربع ثم جهدها، فقد وجب الغسل ‏‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۹۱)
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D’après ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) s’appuyait sur mon torse alors que j’avais mes menstrues puis il récitait le Coran. (*)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°297)

Et aussi rapporté dans un autre hadith:

D’après Maymouna (qu’Allah l’agrée) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) rentrait auprès de l’une d’entre nous alors qu’elle avait ses menstrues.
Alors il posait sa tête sur son torse et récitait le Coran alors qu’elle avait ses menstrues. (*)
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°26810 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad)

(*) Ces deux hadiths montrent que la présence des menstrues a un effet à propos de l’interdiction de la récitation du Coran. En effet, le fait que ‘Aicha et Maymouna (qu’Allah les agrée toutes les deux) mentionnent cette information n’aurait aucun intérêt s’il n’était pas connu de celui qui l’entend que la récitation pour la femme en menstrue n’est pas permise.
(Voir Fath Al Bari de l’imam Ibn Rajab vol 1 p 430 et Ta’sis Al Ahkam de Cheikh Najmi vol 1 p 65)

عن عائشة رضي الله عنها أن النبي صلى الله عليه وسلم كان يتكئ في حجري وأنا حائض ثم يقرأ القرآن
(رواه البخاري في صحيحه)
.

D’après ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) : Fatima Bint Abi Houbaych (qu’Allah l’agrée) a dit au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) : Ô Messager d’Allah ! Certes je ne suis jamais pure (1), dois-je délaisser la prière ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Cela ne provient que d’une veine et n’est pas une menstruation.
Au moment de la menstruation alors délaisse la prière et lorsque la durée des menstrues est passée alors lave le sang sur toi et prie (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°303)

(1) C’est à dire qu’elle avait toujours un saignement vaginal.

(2) Ce hadith montre que la récitation du Coran est permise pour la femme en istihada.
En effet, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a ordonné à Fatima Bint Abi Houbaych (qu’Allah l’agrée) d’accomplir la prière une fois que la durée de ses menstrues est passée or il y a dans la prière une récitation du Coran.
(Al Ahkam Al Fiqhiya Al Khassa Bil Quran p 50)

Il est permis à la femme qui est touchée par l’istihada de lire le Coran

L’istihada désigne un saignement vaginal qui touche la femme en dehors des périodes de menstrues.
Cet écoulement sanguin provient d’une veine et pas du système reproducteur.
Ainsi, la femme qui est en période d’istihada a le même jugement que les femmes pures.
Elle doit prier et jeûner et peut avoir des rapports sexuels avec son époux.

Les savants des quatre écoles juridiques ont mentionné le fait qu’il est permis à la femme qui est touchée par l’isithada de réciter le Coran et de toucher le moushaf si elle fait les ablutions.
(Voir Moukhtasar At Tahawi p 22, Al Kafi Fi Fiqh Ahl Al Medina p 189, Rawdatou At Talibin vol 1 p 137, Masail Al Imam Ahmed Bi Riwaya Ibn Hani p 30)

عن عائشة رضي الله عنها قالت : قالت فاطمة بنت أبي حبيش رضي الله عنها لرسول الله صلى الله عليه وسلم : يا رسول الله ! إني لا أطهر أفأدع الصلاة
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : إنما ذلك عرق وليس بالحيضة فإذا أقبلت الحيضة فاتركي الصلاة فإذا ذهب قدرها فاغسلي عنك الدم وصلي
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٠٦)
.

D’après Aicha qui a dit: « Nous sortîmes [de Médine] avec le Prophète (ﷺ) ne visant que le hajj. A notre arrivée à Sarif (endroit entre Mekka et Médine) j’eus mes menstrues. Le Prophète -ﷺ – entra et me trouva en train de pleurer.

il ﷺ me dit: « Qu’est ce qui te fait pleurer ? »
Je répondis : « J’aurais aimé ne pas avoir fait le Hajj cette année »

il dit « Il se peut que tu aies tes règles » je répondis : « oui » il dit « ceci a été prescrit par Allah aux filles de Adam »

Et le Prophète -ﷺ- lui dit alors : « Fais tout ce que fait le pèlerin hormis le Tawaf. (tournées autour de la kaaba) et ce jusqu’à ce que tu sois pure [rituellement].»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°305)

(*) La femme qui a les Menstrues pendant le Hajj/Omra, peut faire tous les rites sauf le Tawaf

، عن عائشة، قالت خرجنا مع النبي صلى الله عليه وسلم لا نذكر إلا الحج، فلما جئنا سرف طمثت، فدخل على النبي صلى الله عليه وسلم وأنا أبكي فقال ‏{‏ما يبكيك‏}‏‏.‏ قلت لوددت والله أني لم أحج العام‏.‏ قال ‏{‏لعلك نفست‏}‏‏.‏ قلت نعم‏.‏ قال ‏ « ‏ فإن ذلك شىء كتبه الله على بنات آدم، فافعلي ما يفعل الحاج، غير أن لا تطوفي بالبيت حتى تطهري ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۰۵)
.

D’après Jabir Ibn Abdillah (qu’Allah les agrée), Le Prophète (ﷺ) a dit:
« J’ai reçu cinq faveurs dont personne avant moi n’a été gratifié. »

-1. « Je me suis rendu victorieux sur une distance d’un mois de marche, grâce à la peur que j’inspirais (à mes ennemis)
-2. Il m‘a été donné la terre entière comme lieu de prière (et pour ma communauté) et comme moyen de purification (Tayammum) ; un homme de ma communauté qui atteint l’heure de la prière, peut prier dans tout lieu
-3. Le butin (de guerre) m’a été rendu licite et il ne l’a été à aucun autre homme avant moi
-4. ll m’a été accordé le droit d’intercession (le jour de la résurrection).
-5. Enfin, alors que les autres Prophètes ont été envoyés à leurs peuples respectifs, ma mission à moi concerne l’ensemble de l’Humanité. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°335).

عن جابر بن عبدالله رضي الله عنهما قال رسول الله صلى الله عليه و سلم قال ‏ « ‏ أعطيت خمسا لم يعطهن أحد قبلي نصرت بالرعب مسيرة شهر، وجعلت لي الأرض مسجدا وطهورا، فأيما رجل من أمتي أدركته الصلاة فليصل، وأحلت لي المغانم ولم تحل لأحد قبلي، وأعطيت الشفاعة، وكان النبي يبعث إلى قومه خاصة، وبعثت إلى الناس عامة ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۳۵)
.

D’après Al’ A’mach, Chaqîq dit: «J’étais assis avec ‘Abd-ul-Lâh et Abu Mûsa al’ Ach’ary lorsque celui-ci dit au premier:
« Si un homme est en état de janâba et ne trouve pas d’eau durant tout un mois, ne doit-il pas dans ce cas faire des ablutions sèches (Tayammum) et prier?
« Et alors, reprit Abou Moûsa, comment conçois-tu ce verset de la sourate Al-Mâ’ida »

{‏فَلَمْ تَجِدُوا مَاءً فَتَيَمَّمُوا صَعِيدًا طَيِّبًا‏}‏

et que vous ne trouviez pas d’eau, alors recourez à la terre pure.
[Sourate 5 : la table servie, Verset 6]
répliqua Abou Moûsa.
– « Si, répliqua ‘Abdallâh, on admet cette tolérance, on se hâtera, quand l’eau est froide, de faire le tayamoum (ablutions à sec) »

AI’ A ‘mach: « C’est à cause de cela que vous avez manifesté des réserves? Oui, répondit Chaqîq.»

Abu Mûsa dit alors: « N’as-tu pas remarqué ce que ‘Ammar avait dit à ‘Umar :

« Une fois, Le Prophète (ﷺ) m’envoya pour une mission au cours de laquelle je me suis retrouvé en état d’impureté majeure (janâba), sans pouvoir trouver d’eau.
Je me suis donc roulé sur le sol comme le ferait un animal.

[A mon retour] Ensuite, je me suis rendu auprès du Prophète (ﷺ) et lui ait rapporté cela.

Il (ﷺ) me dit: « II t’aurait suffi de faire cela et il frappa alors les paumes sur le sol par une seule fois, les secoua, puis essuya le dos de sa main, par sa gauche ou: le dos de sa main gauche par sa paume -, après cela, des deux paumes, il essuya son visage.
»

« ‘Abd-ul-Lâh: « N’as-tu pas remarqué que ‘Umar n’était pas convaincu par les paroles de ‘Ammâr? »

Ya’Ia ajouta ceci:

D’al’ A’mach, de Chaqîq [qui dit]:
« J’étais avec ‘Abd-ulLâh et Abu Mûsa lorsque celui-ci dit [au premier]:

« N’as-tu pas entendu que ‘Ammâr avait dit à ‘Umar: Une fois, le Messager d’Allah (ﷺ) nous envoya [en mission], toi et moi. Je tombai ensuite dans I’état de janâba, ce qui me poussa à me rouler dans le sable. A notre retour chez le Messager d’Allah (ﷺ), nous I’informâmes. ll [me] dit alors: II t’aurait suffi de faire cela, et il s ‘ essuya le visage et les deux paumes par une seule fois. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°347)

عن الأعمش، عن شقيق، قال كنت جالسا مع عبد الله وأبي موسى الأشعري فقال له أبو موسى لو أن رجلا أجنب، فلم يجد الماء شهرا، أما كان يتيمم ويصلي فكيف تصنعون بهذه الآية في سورة المائدة ‏{‏فلم تجدوا ماء فتيمموا صعيدا طيبا‏}‏ فقال عبد الله لو رخص لهم في هذا لأوشكوا إذا برد عليهم الماء أن يتيمموا الصعيد‏.‏ قلت وإنما كرهتم هذا لذا قال نعم‏.‏ فقال أبو موسى ألم تسمع قول عمار لعمر بعثني رسول الله صلى الله عليه وسلم في حاجة فأجنبت، فلم أجد الماء، فتمرغت في الصعيد كما تمرغ الدابة، فذكرت ذلك للنبي صلى الله عليه وسلم فقال ‏ »‏ إنما كان يكفيك أن تصنع هكذا ‏ »‏‏.‏ فضرب بكفه ضربة على الأرض ثم نفضها، ثم مسح بها ظهر كفه بشماله، أو ظهر شماله بكفه، ثم مسح بهما وجهه فقال عبد الله أفلم تر عمر لم يقنع بقول عمار وزاد يعلى عن الأعمش عن شقيق كنت مع عبد الله وأبي موسى فقال أبو موسى ألم تسمع قول عمار لعمر إن رسول الله صلى الله عليه وسلم بعثني أنا وأنت فأجنبت فتمعكت بالصعيد، فأتينا رسول الله صلى الله عليه وسلم فأخبرناه فقال ‏ »‏ إنما كان يكفيك هكذا ‏ »‏‏.‏ ومسح وجهه وكفيه واحدة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۴۷)
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Abu Rajâ’ dit: « ‘Imran Ibn Houssayn Al-Khuza’i y nous a rapporté que le Messager d’Allah (ﷺ) avait vu une fois un homme qui se tenait à l’écart, il n’avait pas fait Ia priére avec les fidèles. « Ô Un tel! lui avait dit le Prophète (ﷺ), quelle est Ia chose qui t’a empéché de prier avec les autres?
Ô Messager d’Allah (ﷺ)! avait répondu l’homme, je suis tombé en état de Janaba (grande impureté) et je ne trouve pas d’eau. ».
« Utilise la terre pure! elle te suffit. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°348)

Annotation

Celui qui a constaté une souillure à la suite d’un songe ou d’un acte sexuel doit procéder a un bain rituel conformément à la parole du Très Haut :

« Ô les croyants! Lorsque vous vous levez pour la Salâ, lavez vos visages et vos mains jusqu’aux coudes; passez les mains mouillées sur vos têtes; et lavez-vous les pieds jusqu’aux chevilles. Et si vous êtes pollués « jounoub », alors purifiez-vous (par un bain) » (Coran, 5 :6).

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُواْ إِذَا قُمْتُمْ إِلَى الصَّلاةِ فاغْسِلُواْ وُجُوهَكُمْ وَأَيْدِيَكُمْ إِلَى الْمَرَافِقِ وَامْسَحُواْ بِرُؤُوسِكُمْ وَأَرْجُلَكُمْ إِلَى الْكَعْبَينِ وَإِن كُنتُمْ جُنُباً فَاطَّهَّرُواْ

Si l’intéressé ne peut pas prendre un bain en raison du manque d’eau ou de l’impossibilité de son usage, il doit procéder à la purification par le sable (tayammum) et prier, conformément à la parole du Très Haut :

« si vous êtes malades, ou en voyage, ou si l’un de vous revient du lieu où il a fait ses besoins ou si vous avez touché aux femmes et que vous ne trouviez pas d’eau, alors recourez à la terre pure, passez-en sur vos visages et vos mains. Allah ne veut pas vous imposer quelque gêne, mais Il veut vous purifier et parfaire sur vous Son bienfait. Peut-être serez-vous reconnaissants » (Coran, 5 :6).

وَإِن كُنتُم مَّرْضَى أَوْ عَلَى سَفَرٍ أَوْ جَاء أَحَدٌ مَّنكُم مِّنَ الْغَائِطِ أَوْ لاَمَسْتُمُ النِّسَاء فَلَمْ تَجِدُواْ مَاء فَتَيَمَّمُواْ صَعِيداً طَيِّباً فَامْسَحُواْ بِوُجُوهِكُمْ وَأَيْدِيكُم مِّنْهُ مَا يُرِيدُ اللّهُ لِيَجْعَلَ عَلَيْكُم مِّنْ حَرَجٍ وَلَـكِن يُرِيدُ لِيُطَهَّرَكُمْ وَلِيُتِمَّ نِعْمَتَهُ عَلَيْكُمْ لَعَلَّكُمْ تَشْكُرُونَ

عن أبي رجاء، قال حدثنا عمران بن حصين الخزاعي، أن رسول الله صلى الله عليه وسلم رأى رجلا معتزلا لم يصل في القوم فقال ‏ »‏ يا فلان ما منعك أن تصلي في القوم ‏ »‏‏.‏ فقال يا رسول الله، أصابتني جنابة ولا ماء‏.‏ قال ‏ »‏ عليك بالصعيد فإنه يكفيك ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۴۸)
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D’après Abou Dhar (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Alors que j’étais à La Mecque, le plafond de ma maison a été fendu.
Jibril est alors descendu et a fendu ma poitrine puis il l’a lavé avec de l’eau de zamzam.
Il est ensuite venu avec un récipient en or rempli de sagesse et de foi, il l’a vidé dans ma poitrine.
Après cela il a pris ma main et m’a fait monter vers le ciel de la vie d’ici-bas…
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°349)

(*) Hadith partiellement rapporté

عن أبي ذر رضي الله عنه أنَّ رسولَ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم قال : فُرِجَ عن سقفِ بيتي وأنا بمكةَ فنزَل جِبريلُ ففرَج صدري ثم غسَله بماءِ زَمزَمَ ثم جاء بطَستٍ من ذهَبٍ ممتَلِئٍ حكمةً وإيمانًا فأفرَغه في صدري
ثم أخَذ بيدي فعرَج بي إلى السماءِ الدنيا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٤٩)
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D’après ‘Aicha la Mère des Croyants, dit: « En prescrivant la prière, Allah fixa le nombre de rak ‘a à deux (pour chaque prière), tant pour le résident que pour le voyageur. Puis la prière du voyageur resta inchangée et alors qu’on compléta [a quatre unités de priere] celle du résident. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°350)

Annotation

Dans les Sounans de Nasai, la version rapportée est plus détaillé

On rapporte de ‘Aîcha – رضي اللّه تعالى عنها – qu’elle a dit : « Au départ la prière avait été rendu obligatoire 2 rak’at, puis la prière du voyage est restée inchangée et la prière du résident a été complétée ».
(Rapporté par Nasai dans ses Sounan n°453 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Nasai, Hadith Sahîh)

Cheikh Al ‘Outheymine (Qu’Allah lui fasse miséricorde) :

Lorsque les prières obligatoires de 4 rak’at ont été prescrite au départ elles étaient de 2 rak’at : ainsi le fadjr était de 2 rak’at, le dhohr 2 rak’at, le ‘asr 2 rak’at, le ‘ichâ 2 rak’at et le maghrib 3 rak’at car elle est la prière impair du jour. Et la prière a été rendu obligatoire au prophète عليه الصلاة والسلام un an ou trois ans avant l’hégire selon les historiens (ils ont divergé sur la date du mi’râdj – ascension).

Ainsi à la Mecque, le prophète عليه الصلاة والسلام priait le fadjr 2 rak’at, le dhohr 2 rak’at, le ‘asr 2 rak’at, le maghrib 3 rak’at et le ‘ichâ 2 rak’at.

Et lorsqu’il عليه الصلاة والسلام a émigré à Médine la prière du résident a été augmenté et donc il priait 4 rak’at le dhohr, le ‘asr, le ‘ichâ. Quant à la prière du fadjr, elle est restait dans son état car les 2 rak’at ont été compensées par la longue lecture. Et la prière du maghrib est restait dans son état car c’est la prière impaire du jour. La prière du résident a été augmentée mais la prière du voyageur est restée dans son état de départ.
(Explication de Boulough Al Mahram)

عَنْ عَائِشَةَ أُمِّ الْمُؤْمِنِينَ، قَالَتْ ‏ «‏ فَرَضَ اللَّهُ الصَّلاَةَ حِينَ فَرَضَهَا رَكْعَتَيْنِ رَكْعَتَيْنِ فِي الْحَضَرِ وَالسَّفَرِ، فَأُقِرَّتْ صَلاَةُ السَّفَرِ، وَزِيدَ فِي صَلاَةِ الْحَضَرِ ‏»‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٥٠)
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D’après Sa’îd ben Yazîd Yazid Al-Azdi a dit : « J’ai demandé à Anas bin Malik si le Prophète (ﷺ) avait déjà prier avec ses chaussures.
Il m’a répondu : « Oui. »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°386)

Le sens global [du hadîth] :

Sa’îd Ibn Yazîd a interrogé Anas Ibn Mâlik (radhiallâhu ’anhu) au sujet du Prophète (ﷺ), à savoir s’il priait avec ses chaussures, et qui était pour lui un exemple à suivre sur cela ? – Il lui a répondu qu’effectivement il a prié avec ses chaussures. Et cela fait parti de sa Sounnah pure.

عن أبو مسلمة سعيد بن يزيد الأزدي، قال: سألت أنس بن مالك: أكان النبي صلى الله عليه وسلم يصلي في نعليه؟
قال: نعم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۸۶)
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Hammam Ibn al-Harith a dit :  » J’ai vu Jarir Ibn ‘Abdallah uriner. Il fit ensuite ses ablutions, passa , sa main humide sur ses khouff (1), se leva et pria. Comme on le questionnait à ce sujet , il répondit : J’ai vu l’Envoyé d’Allah (ﷺ) agir de la même façon .
* ‘ lbrâhîm: ce hadîth plaisait [aux compagnons de ‘ Abd-ul-Lâh ben Mas ‘ûd], car Jarîr fut parmi les derniers à embrasser l’islam.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°387)
عَنْ هَمَّامِ بْنِ الْحَارِثِ، قَالَ رَأَيْتُ جَرِيرَ بْنَ عَبْدِ اللَّهِ بَالَ ثُمَّ تَوَضَّأَ، وَمَسَحَ عَلَى خُفَّيْهِ، ثُمَّ قَامَ فَصَلَّى، فَسُئِلَ فَقَالَ رَأَيْتُ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم صَنَعَ مِثْلَ هَذَا‏.‏ قَالَ إِبْرَاهِيمُ فَكَانَ يُعْجِبُهُمْ، لأَنَّ جَرِيرًا كَانَ مِنْ آخِرِ مَنْ أَسْلَمَ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۸۷)
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D’après Abdallah Ibn Bouhayna (qu’Allah l’agrée), lorsque le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) priait il écartait ses bras au point où on voyait le blancheur de ses aisselles.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°390)
عن عبدالله بن بحينة رضي الله عنه أن النبي صلى الله عليه وسلم : كان إذا صلى فرج بين يديه حتى يبدو بياض إبطيه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٩٠)
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D’après ‘Anas: Une fois, le Prophète (ﷺ) vit un crachat sur [le mur] qui se trouvait du côté de la qibla.
Peiné de cet acte au point où l’on pouvait remarquer cela sur son visage,
il (ﷺ) se leva gratta ledit crachat avec sa main et dit: « Quand l’un de vous se lève pour sa prière, il entre ainsi en conversation avec son Seigneur et son Seigneur se tient entre lui et la direction de la prière la Mecque (Qibla), que |’un de vous ne crache pas en direction de la Mecque (Qibla)! »
« Qu’il fasse plutôt cela à sa gauche ou sous ses pieds! »
Il (ﷺ) prit ensuite le bout de son manteau, cracha dessus, le plia et dit: « Ou bien faites comme ceci! »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°405)
عَنْ أَنَسٍ، أَنَّ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم رَأَى نُخَامَةً فِي الْقِبْلَةِ، فَشَقَّ ذَلِكَ عَلَيْهِ حَتَّى رُئِيَ فِي وَجْهِهِ، فَقَامَ فَحَكَّهُ بِيَدِهِ فَقَالَ ‏ »‏ إِنَّ أَحَدَكُمْ إِذَا قَامَ فِي صَلاَتِهِ، فَإِنَّهُ يُنَاجِي رَبَّهُ ـ أَوْ إِنَّ رَبَّهُ بَيْنَهُ وَبَيْنَ الْقِبْلَةِ ـ فَلاَ يَبْزُقَنَّ أَحَدُكُمْ قِبَلَ قِبْلَتِهِ، وَلَكِنْ عَنْ يَسَارِهِ، أَوْ تَحْتَ قَدَمَيْهِ ‏ »‏‏.‏ ثُمَّ أَخَذَ طَرَفَ رِدَائِهِ فَبَصَقَ فِيهِ، ثُمَّ رَدَّ بَعْضَهُ عَلَى بَعْضٍ، فَقَالَ ‏ »‏ أَوْ يَفْعَلْ هَكَذَا ‏ »
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٠٥)
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D’après Sa’id Ibn Yazid, j’étais assis dans la mosquée lorsque j’ai reçu un petit cailloux. J’ai regardé et j’ai vu Omar Ibn Al Khattab qui m’a dit alors: Va me chercher ces deux hommes. Alors je les ai apporté et il a dit: D’où est-ce que vous venez? Ils ont dit: Nous sommes des gens de Taïf. Alors il a dit: « Si vous étiez des gens d’ici je vous aurais frappé, vous élevez vos voix dans la mosquée du Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°470)
عن سعيد ابن يزيد قال : كنت قائما في المسجد فحصبني رجل فنظرت فإذا عمر بن الخطاب رضي الله عنه فقال : اذهب فأتني بهذين . فجئته بهما ، قال : من أين أنتما ؟
قالا : من أهل الطائف
قال : لو كنتما من أهل البلد لأوجعتكما ترفعان أصواتكما في مسجد رسول الله صلى الله عليه وسلم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٧٠)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit: « La prière en groupe dépasse la prière d’une personne chez lui ou dans son marché de 25 degrés. Car certes lorsque l’un d’entre vous fait parfaitement les ablutions et se rend à la mosquée en ne voulant par cela que la prière il ne fait pas un pas sans qu’Allah ne l’élève d’un degré et lui efface un péché et ceci jusqu’à ce qu’il rentre à la mosquée. Quand il rentre à la mosquée il est en prière tant que la prière le retient (1) et les anges invoquent en sa faveur tant qu’il est à l’endroit où il a prié: Ô Allah ! Pardonne le. Ô Allah ! Fais lui miséricorde ; ceci tant qu’il n’a pas eu de hadath (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°477)

(1) C’est à dire tant qu’il attend la prière.

(2) C’est à dire tant qu’il n’a pas fait une chose qui annule ses ablutions.

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : صلاةُ الجميعِ تزيدُ على صلاتِه في بيتِه وصلاتِه في سُوقِه خمسًا وعشرين درجةً . فإن أحدَكم إذا توضَّأ فأحسنَ وأتى المسجدَ لا يُريدُ إلا الصلاةَ لم يخطُ خُطْوةً إلا رفعَه اللهُ بها درجةً وحطَّ عنه خَطيئةً حتى يَدخُلَ المسجدَ وإذا دخل المسجدَ كان في صلاةٍ ما كانت تَحْبِسُه وتُصلِّي عليه الملائكةُ ما دام في مجلِسِه الذي يُصلي فيه : اللهم اغفرْ له ، اللهم ارحمْه ما لم يُحْدِثْ فيه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٧٧)
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D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée): « J’ai certes vu les grands compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous) s’empresser d’aller vers les piliers au moment du maghreb ». (*)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°503)

(*) C’est-à-dire qu’ils s’empressaient d’aller vers les piliers de la mosquée pour s’en servir comme soutra et prier deux unités de prière surérogatoires avant la prière obligatoire du maghreb.
Ces deux unités de prière doivent être accomplies entre l’appel à la prière et l’iqama (second appel juste avant le début de la prière).
(Bahjatou Nathirin Charh Riyad Salihin vol 2 p 300/301)

عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال : لقد رأيت كبار أصحاب النبي صلى الله عليه وسلم يبتدرون السواري عند المغرب
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٠٣)
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D’après Abou Al Jouhaym (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit: « Si celui qui passe devant une personne en train de prier savait ce qu’il y a contre lui (1), attendre quarante serait meilleur pour lui que de passer devant lui ».
Abou Al Nadr (2) a dit: Je ne sais pas si il a dit quarante jours, qurante mois ou quarante ans.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°510)

(1) C’est à dire comme péché.
(2) C’est un des rapporteurs du hadith.

عن أبي الجهيم رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : لو يَعلَمُ المارُّ بين يدَيِ المُصلِّي ماذا عليه ، لكان أن يَقِفَ أربعينَ خيرًا له من أن يمُرَّ بين يدَيه
قال أبو النَّضرِ : لا أدري أقال أربعينَ يومًا أو شهرًا أو سنةً
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥١٠)
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D’après ‘Abdoullah ibnu ‘Omar ‎(رضي الله عنهما), le prophète (ﷺ) a dit : « Celui qui manque la prière du ‘asr (intentionnellement), c’est comme s’il avait perdu sa famille et ses biens. »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°552)
عَنِ ابْنِ عُمَرَ، أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ « ‏ الَّذِي تَفُوتُهُ صَلاَةُ الْعَصْرِ كَأَنَّمَا وُتِرَ أَهْلَهُ وَمَالَهُ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۵۲)
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D’après Bourayda (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui délaisse la prière du ‘asr (1) a certes annulé ses oeuvres ». (2)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°553)

(1) C’est-à-dire qu’il n’accomplit pas cette prière obligatoire dans le temps qu’Allah a fixé pour celle-ci.

(2) C’est-à-dire les oeuvres de cette journée.
(Al Ta’liq ‘Alal Kafi de Cheikh ‘Otheimine vol 2 p 18)

عن بريدة رضي الله عنه قال رسول الله صلّى الله عليه وسلّم : من ترك صلاة العصر فقد حبط عمله
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٥٣)
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D’après Jarir Ibn Abdillah Al Bajali (qu’Allah l’agrée), nous étions avec le Prophète (ﷺ) lorsqu’il regarda la lune dans une nuit où elle était pleine alors il a dit: « Certes vous allez voir votre Seigneur comme vous voyez cette lune la nuit lorsqu’elle est pleine sans avoir de mal à le voir. Ainsi si vous pouvez ne pas être empêchés d’accomplir une prière avant le lever du soleil et avant son coucher alors faites-le » puis il récita le verset: « Et célèbre les louanges de ton Seigneur avant le lever du soleil et avant son coucher » [Sourate Qaf n°50 verset 39].
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°554)

Cheikh Al Islam Ibn Taymiya a dit: Ce hadith est parmi les ahadith les plus authentiques sur la surface de la terre, la communauté l’a accepté, les savants du hadith et les autres parmi les gens de la sounna sont en consensus le concernant.
(Majmou Al Fatawa 6/421)

عن جرير بن عبدالله البجلي رضي الله عنه : كنا عند النبي صلى الله عليه وسلم، فنظر إلى القمر ليلة – يعني البدر – فقال : إنكم سترون ربكم، كما ترون هذا القمر، لا تضامون في رؤيته، فإن استطعتم أن لا تغلبوا على صلاة قبل طلوع الشمس وقبل غروبها فافعلوا . ثم قرأ : { وَسَبِّحْ بِحَمْدِ رَبِّكَ قَبْلَ طُلُوعِ الشَّمْسِ وَقَبْلَ الغُرُوبِ} .
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٥٤)
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D’après Abou Barza Al Aslami (qu’Allah l’agrée) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) détestait le sommeil avant le ‘icha et le fait de parler après.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°568)
عن أبي برزة الأسلمي رضي الله عنه أن رسول الله صلى الله عليه وسلم كان يكره النوم قبل العشاء والحديث بعدها‏.‏ 
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٦٨ و مسلم في صحيحه رقم ٦٤٧)
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D’après Abi Moussa Al Ach’ari (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui prie les deux fraîcheurs (*) rentre dans le paradis ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°574)
(*) C’est à dire la prière du sobh et celle du asr.

عن أبي موسى الأشعري رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : من صلى البردين دخل الجنة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٧٤ و مسلم في صحيحه رقم ٦٣٥)
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D’après Abou Hurayra, Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit: « Celui qui rattrape une rak ‘a (une unité de prière) de la prière du Sobh, avant le lever du soleil, a pu rattraper tout le Sobh.
Et celui qui rattrape une rak ‘ a de la prière du ‘asr, avant le coucher du soleil, a pu rattraper le ‘asr. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°579)
عن أبي هريرة، أن رسول الله صلى الله عليه وسلم قال ‏ « ‏ من أدرك من الصبح ركعة قبل أن تطلع الشمس فقد أدرك الصبح، ومن أدرك ركعة من العصر قبل أن تغرب الشمس فقد أدرك العصر ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۷۹)
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D’après Nâfl ‘, ibn ‘Umar disait: « A leur arrivée à Médine, les Musulmans se regroupaient et attendaient l’heure de Ia priére sans qu’on eût fait l’appel à venir la faire. Un jour, ils s’entretenirent sur le sujet (concernant l’appel à la prière). Quelques-uns d’entre eux dirent: « Adoptons une cloche pareille aux cloches des Chrétiens! Non, opposèrent d’autres, utilisons plutôt un cor pareil à Ia corne dont les Juifs font usage. Pourquoi, intervint ‘Umar, ne désignons-nous pas un homme pour appeler à la prière? » Sur ce, le Messager d’Allah (ﷺ) [appela Bilâl]: « Ô Bilâl! lève-toi et appelle à la prière! »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°604)
قال أخبرني نافع، أن ابن عمر، كان يقول كان المسلمون حين قدموا المدينة يجتمعون فيتحينون الصلاة، ليس ينادى لها، فتكلموا يوما في ذلك، فقال بعضهم اتخذوا ناقوسا مثل ناقوس النصارى‏.‏ وقال بعضهم بل بوقا مثل قرن اليهود‏.‏ فقال عمر أولا تبعثون رجلا ينادي بالصلاة‏.‏ فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم ‏ « ‏ يا بلال قم فناد بالصلاة ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۰۴)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit:
« Lorsqu’on appelle à la prière Chaytan s’éloigne et il fait un pet (1) jusqu’à ce qu’il n’entende plus l’appel. Lorsque l’appel est terminé il revient jusqu’au moment de l’iqama alors il s’éloigne. Lorsque l’iqama (2) est finie il revient et se met entre la personne et la concentration, il dit: -Rappelle toi ceci, rappelle toi ceci-, des choses dont il ne se souvenait pas jusqu’à ce que la personne ne sache plus combien il a prié (3)».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°608)

(1) C’est à dire qu’il fait un pet alors qu’il s’enfuie tellement l’appel à la prière lui fait peur.
(Fatawa de Cheikh ‘Otheimine au Masjid Al Haram durant l’été 1418, cassette n°7 à 48m40)

(2) C’est le nom du second appel à la prière, juste avant le début de la prière.

(3) C’est à dire que Chaytan ne cesse de le distraire en lui rappelant ces choses jusqu’à ce que la personne ne sache plus combien d’unités de prière elle a déjà prié.

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : إذا نودي للصلاة أدبر الشيطان وله ضراط حتى لا يسمع التأذين . فإذا قضي النداء أقبل حتى إذا ثوب بالصلاة أدبر حتى إذا قضي التثويب أقبل حتى يخطر بين المرء ونفسه ، يقول : اذكر كذا ، اذكر كذا ، لما لم يكن يذكر حتى يظل الرجل لا يدري كم صلى
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٠٨ )
.

D’après Jabir Ibn Abdillah (qu’Allah les agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui dit lorsqu’il entend l’adhan (*) -Allahoumma Rabba Hadhihi Ada’wati Tamma Wa Asalatil Qaima Aati Muhammad Al Wasilata Wal Fadilata Wab’ath Hou Maqaman Mahmoudan Aladhi Wa’adtah- (1), il profitera de mon intercession le jour du jugement ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°614).

(*) Il ne faut pas comprendre de cette phrase que cette invocation se dit durant l’adhan, elle doit être dite après comme cela est explicité dans d’autres ahadith.

(1) Traduction en Français:
Mon Seigneur, Maître de cet appel complet, cette prière célébrée
Accorde à Mohammed (ﷺ) al-Wasilata wal-Fadilah.
Installe-le dans la Station louable que Tu lui a promise.

(2) En arabe avec les voyelles :

اللّهُمَّ رَبَّ هَذِهِ الدَعْوَةِ التَّامَّةِ وَالصَلاَةِ القَائِمَةِ آتِ مُحَمَّدًا الوَسِيلَةَ وَالفَضِيلَةَ وَابْعَثْهُ مَقَامًا مَحْمُودًا الَّذِي وَعَدْتَهُ

عن جابر بن عبدالله رضي الله عنهما قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : من قال حين يسمع النداء : ‘ اللهم رب هذه الدعوة التامة والصلاة القائمة آت محمدا الوسيلة والفضيلة وابعثه مقاما محمودا الذي وعدته ‘ حلت له شفاعتي يوم القيامة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦١٤)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), Le Prophète ﷺ a dit: « Si les gens connaissaient toute la récompense qu’il y a à prononcer l’appel à la prière (l’adhan) ainsi que de prier au premier rang, et qu’ils ne trouvent rien d’autre pour se départager que le tirage au sort, ils le feraient. S’ils connaissaient toute la récompense qu’il y a à prier de bonne heure, ils se précipiteraient (à l’office). S’ils connaissaient toute la récompense qu’il y a à accomplir la prière du soir (‘icha) et du matin (sobh) en groupe, ils y viendraient et cela même en rampant. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°615)
عن أبي هريرة، أن رسول الله صلى الله عليه وسلم قال ‏ «‏ لو يعلم الناس ما في النداء والصف الأول، ثم لم يجدوا إلا أن يستهموا عليه لاستهموا، ولو يعلمون ما في التهجير لاستبقوا إليه، ولو يعلمون ما في العتمة والصبح لأتوهما ولو حبوا ‏»‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۱۵)
.

D’après ’Abd-ul-Lâh ibn Abi Qatâda rapporte que son père dit: « Tandis que nous étions en train de prier avec le Prophète (ﷺ) nous entendîmes un bruit confus fait par quelques hommes. Ayant terminé la prière, le Prophète (ﷺ) dit: « Qu ‘y a-t-il? » Nous nous sommes précipités pour venir faire la prière, expliquèrent les auteurs du bruit. Ne refaites plus cela! Soyez calmes en venant faire la prière! Priez [avec les autres] la partie que vous rattraperiez et complétez [seuls] ce que vous auriez manqué! »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°635)
عن عبد الله بن أبي قتادة، عن أبيه، قال بينما نحن نصلي مع النبي صلى الله عليه وسلم إذ سمع جلبة رجال فلما صلى قال ‏ »‏ ما شأنكم ‏ »‏‏.‏ قالوا استعجلنا إلى الصلاة‏.‏ قال ‏ »‏ فلا تفعلوا، إذا أتيتم الصلاة فعليكم بالسكينة، فما أدركتم فصلوا وما فاتكم فأتموا ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۳۵)
.

D’après Abou Qatada (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Lorsque l’on fait l’iqama pour la prière ne vous levez pas avant de me voir ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°637)

Les prieurs dans la mosquée, si l’imam n’est pas dans la mosquée, ne doivent se lever pour la prière que lorsqu’ils voient l’imam.

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°604

عن أبي قتادة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : إذا أقيمت الصلاة فلا تقوموا حتى تروني
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٣٧)
.

D’après Ibn Omar (qu’Allah les agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « La prière en groupe dépasse la prière de la personne seule de 27 degrés ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°645)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°650

عن بن عمر رضي الله عنهما قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : صلاة الجماعة تفضل صلاة الفذ بسبع وعشرين درجة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٥)
.

D’après Abu Sa`id Al-Khudri (qu’Allah les agrée), qu’il a entendu le Prophète (ﷺ) dire: « La prière en groupe dépasse la prière de la personne seule de 25 degrés ».
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°646)

عن أبي سعيد الخدري، أنه سمع النبي صلى الله عليه وسلم يقول: ‏‏ صلاة الجماعة تفضل صلاة الفذ بخمس وعشرين درجة‏‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۴۶)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « La prière d’un homme avec le groupe est multipliée par 25 degrés par rapport à sa prière chez lui ou dans son magasin.
Ceci car lorsqu’il fait les ablutions parfaitement puis sort vers la mosquée en ne voulant par cela que la prière, il ne fait pas un pas sans qu’Allah ne l’élève d’un degré et ne lui efface un péché.
Lorsqu’il prie les anges ne cessent d’invoquer pour lui tant qu’il est en prière: Ô Allah prie sur lui, ô Allah pardonne lui.
Et l’un d’entre vous ne cesse d’être en prière tant qu’il attend la prière (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°647)

(*) C’est à dire tant qu’il attend à la mosquée le début de la prière en commun.

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°649

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : صلاة الرجل في الجماعة تضعف على صلاته في بيته وفي سوقه خمسا وعشرين ضعفا . وذلك أنه : إذا توضأ فأحسن الوضوء ثم خرج إلى المسجد لا يخرجه إلا الصلاة لم يخط خطوة إلا رفعت له بها درجة وحط عنه بها خطيئة فإذا صلى لم تزل الملائكة تصلي عليه ما دام في مصلاه : اللهم صل عليه ! اللهم ارحمه ! ولا يزال أحدكم في صلاة ما انتظر الصلاة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٧)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit:
« Sept personnes seront couvert par Allah dans son ombre le jour où il n’y aura pas d’autre ombre que son ombre:
– un dirigeant juste
– un jeune qui a grandit dans l’adoration de son Seigneur
– un homme dont le coeur est accroché aux mosquées
– deux hommes qui se sont aimés pour Allah il se sont rassemblés pour lui et se sont séparés pour lui (1)
– un homme qu’une femme noble et belle a appelé et lui a dit: Je crains Allah
– un homme qui a fait une aumône qu’il a cachée au point où sa main gauche ne sait pas ce que sa main droite a dépensée
– un homme qui a mentionné Allah (2) alors qu’il est seul et s’est mis à pleurer ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°660)

(1) C’est à dire que la mort les a séparés alors qu’ils étaient dans cette situation, ils s’aimaient pour Allah.
(Charh Boulough Al Maram de cheikh Otheimine vol 6 p 215)

(2) Ceci est général et comprend le rappel d’Allah à travers la lecture du Coran, la prière, la réflexion, la méditation, la lecture de la vie du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui)…
(Charh Boulough Al Maram de cheikh Otheimine vol 6 p 217)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم: سبعة يظلهم الله في ظله يوم لا ظل إلا ظله الإمام العادل، وشاب نشأ في عبادة ربه، ورجل قلبه معلق في المساجد، ورجلان تحابا في الله اجتمعا عليه وتفرقا عليه، ورجل طلبته امرأة ذات منصب وجمال فقال إني أخاف الله‏.‏ ورجل تصدق أخفى حتى لا تعلم شماله ما تنفق يمينه، ورجل ذكر الله خاليا ففاضت عيناه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۶۰)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Celui qui part à la mosquée ou en revient, Allah lui prépare une demeure au paradis chaque fois qu’il part ou revient ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°662)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°669

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : من غدا إلى المسجد وراح أعد الله له نزلة من الجنة كلما غدا أو راح
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٦٢)
.

D’après Nafi’, ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) a fait l’appel à la prière durant une nuit froide durant laquelle il y avait du vent puis il a dit: -Priez dans les maisons-.
Ensuite il a dit: Certes le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ordonnait à celui qui faisait l’appel à la prière de dire -Priez dans vos maisons- quand la nuit était froide et pluvieuse.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°666)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°697

عن نافع أن عبدالله بن عمر رضي الله عنهما أذن بالصلاة في ليلة ذات برد وريح ثم قال : ألا صلوا في الرحال
ثم قال : إن رسول الله صلى الله عليه وسلم كان يأمر المؤذن إذا كانت ليلة ذات برد ومطر يقول : ألا صلوا في الرحال
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٦٦)
.

D’après Anas ibn Malik, que le Messager (ﷺ) a dit: « Lorsque le dîner est servi, commencez par manger avant de faire la prière du maghrib sans vous précipiter »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°672)
عن أنس بن مالك، أن رسول الله صلى الله عليه وسلم قال ‏ « إذا قدم العشاء فابدءوا به قبل أن تصلوا صلاة المغرب، ولا تعجلوا عن عشائكم »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۷۲)
.

D’après Al Aswad, j’ai demandé à ‘Aicha: Que faisait le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) dans sa maison ? Elle a dit: Il était au service de sa famille et lorsque c’était le moment de la prière il sortait pour la prière.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°676)
عن الأسود سألت عائشة رضي الله عنها : ما كان النبي صلى الله عليه وسلم يصنع في بيته ؟ قالت : كان يكون في مهنة أهله ، تعني خدمة أهله . فإذا حضرت الصلاة خرج إلى الصلاة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٧٦)
.

‘Aicha dit: « Durant sa maladie, Le Messager d’Allah (ﷺ) donna l’ordre à Abu Bakr de présider les gens en prière.
En effet, Abu Bakr présidait la prière.

(Urwa un sous narrateur, ajouta): « Mais, en remarquant une certaine amélioration dans son état »
le Prophète (ﷺ) sortit de chez lui et trouva Abu Bakr en train de présider les gens en prière.

En s’apercevant de sa présence, Abu Bakr recule mais le Prophète (ﷺ) lui fut signe de rester à sa place. Après quoi, le Prophète (ﷺ) s’assit à côté d ‘Abu Bakr. Ce dernier suivait la prière du Messager d’Allah (ﷺ) et les fidèles suivaient celle d’Abu Bakr.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°683)

عن عائشة، قالت أمر رسول الله صلى الله عليه وسلم أبا بكر أن يصلي بالناس في مرضه، فكان يصلي بهم‏.‏ قال عروة فوجد رسول الله صلى الله عليه وسلم في نفسه خفة، فخرج فإذا أبو بكر يؤم الناس، فلما رآه أبو بكر استأخر، فأشار إليه أن كما أنت، فجلس رسول الله صلى الله عليه وسلم حذاء أبي بكر إلى جنبه، فكان أبو بكر يصلي بصلاة رسول الله صلى الله عليه وسلم والناس يصلون بصلاة أبي بكر‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۸۳ )
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Lorsque l’un d’entre vous prie pour les gens (*) qu’il allège la prière car il y a parmi les gens le faible, le malade et le vieux. Par contre si l’un d’entre vous prie seul qu’il allonge la prière autant qu’il veux ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°703)

(*) C’est à dire en tant qu’imam.

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : إذا صلى أحدكم للناس فليخفف فإنه منهم الضعيف والسقيم والكبير وإذا صلى أحدكم لنفسه فليطول ما شاء
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٠٣)
.

D’après Abou Mass’oud (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Ô vous les gens! Il y a certes parmi vous des gens qui font fuir les autres !
Ainsi celui qui est imam pour les gens qu’il allège la prière car il y a derrière lui le faible, le vieux et celui qui est occupé ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°704)
عن أبي مسعود رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : يا أيها الناس! إن منكم منفرين
فمن أم الناس فليتجوز فإن خلفه الضعيف والكبير وذا الحاجة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٠٤)
.

D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes il m’arrive d’entrer en prière avec l’intention de la faire longue.
Alors, j’entends les pleurs d’un enfant et donc je raccourcis ma prière car je sais la grande peine que causent les pleurs de l’enfant à sa mère ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°709)
عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه وسلم : إني لأدخل في الصلاة وأنا أريد إطالتها فأسمع بكاء الصبي فأتجوز في صلاتي مما أعلم من شدة وجد أمه من بكائه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٠٩)
.

D’après Ibn ‘Abbâs (رضى الله عنهما) dit: « Une nuit, je fis la prière avec le Prophète (ﷺ) et je me tenais debout à sa gauche, le Messager d’Allah (ﷺ) me tint par derrière la tête et me mit à sa droite. il prie puis s’allongea. Après quoi, le muezzin vint le trouver. il se leva alors et pria sans [refaire] les ablutions mineures.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°726)

عن ابن عباس رضى الله عنهما قال صليت مع النبي صلى الله عليه وسلم ذات ليلة فقمت عن يساره، فأخذ رسول الله صلى الله عليه وسلم برأسي من ورائي، فجعلني عن يمينه، فصلى ورقد فجاءه المؤذن، فقام وصلى ولم يتوضأ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۲۶)
.

D’après Anas bin Malik: « Une nuit, un orphelin et moi avons accomplit les prières derrière le Prophète (ﷺ) dans ma maison et ma mère Oumm Soulaym [qui est la mère de Anas] s’est mise derrière nous. (Elle-même formé une rangée)»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°727)
عن أنس بن مالك، قال صليت أنا ويتيم، في بيتنا خلف النبي صلى الله عليه وسلم وأمي أم سليم خلفنا‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۲۷)
.

D’après Salim ibn ‘Abdullah,

Son Père dit: « En commençant la prière, le Messager d’Allah (ﷺ) levait les mains au niveau des épaules, De même lorsqu’il prononce Ie tekbîr pour le rukû‘ (l’inclinaison) relève la tête du rukû,

il (ﷺ) les levait et disait:
Sami ‘ a-l-Lâhu liman hamidahu… Rabbanâ wa laka-l-hamdu.
= (Allah a entendu celui qui l’a loué. Notre maître , la louange Te revient.)

سَمِعَ اللَّهُ لِمَنْ حَمِدَهُ، رَبَّنَا وَلَكَ الْحَمْدُ

Cependant, il ne faisait pas cela en se prosternant. (c’est-à-dire lever les mains).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°735)

عن سالم بن عبد الله، عن أبيه، أن رسول الله صلى الله عليه وسلم كان يرفع يديه حذو منكبيه إذا افتتح الصلاة، وإذا كبر للركوع، وإذا رفع رأسه من الركوع رفعهما كذلك أيضا وقال ‏ « ‏ سمع الله لمن حمده، ربنا ولك الحمد ‏ »‏‏.‏ وكان لا يفعل ذلك في السجود‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۳۵)
.

D’après ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée), j’ai vu le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lorsqu’il se levait pour la prière (1), il levait ses mains jusqu’à ce qu’elles soient au niveau de ses épaules et il faisait aussi cela lorsqu’il faisait le tekbir (2) pour l’inclinaison et lorsqu’il relevait sa tête de l’inclinaison et il disait: Sami’a Allah Liman Hamidah. Et il ne faisait pas cela dans la prosternation.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°736)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°390

(1) C’est à dire lorsqu’il débutait sa prière
(2) C’est à dire lorsqu’il disait: Allahou Akbar.

عن عبدالله بن عمر رضي الله عنهما قال : رأيت رسول الله صلى الله عليه وسلم إذا قام في الصلاة رفع يديه حتى تكونا حذو منكبيه وكان يفعل ذلك حين يكبر للركوع ويفعل ذلك إذا رفع رأسه من الركوع ويقول : سمع الله لمن حمده . ولا يفعل ذلك في السجود
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٣٦)
.

D’après Nafi’, lorsque ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) rentrait en prière il faisait le tekbir (1) et levait ses mains, lorsqu’il faisait l’inclinaison il levait les mains, lorsqu’il disait: -Sami’a Allahou Liman Hamidah- il levait ses mains et lorsqu’il se levait après deux unités il levait ses mains et il attribuait cela au Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) (2).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°739)

(1) C’est à dire qu’il disait: Allahou Akbar.

(2) C’est à dire que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) faisait cela.

Remarque :

Certaines personnes lorsqu’ils commencent la prière lèvent leurs mains et mettent leurs pouces au niveau du lobe de leurs oreilles.
Ceci est basé sur un hadith faible. (Rapporté par Nasai dans ses Sounan n°882 et jugé faible par Cheikh Albani dans Sahih Nasai)

عن نافع أن عبدالله بن عمر رضي الله عنهما كان إذا دخل في الصلاة كبر ورفع يديه وإذا ركع رفع يديه وإذا قال : سمع الله لمن حمده رفع يديه وإذا قام من الركعتين رفع يديه ورفع ذلك بن عمر رضي الله عنهما إلى نبي الله صلى الله عليه وسلم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٣٩)
.

D’après ‘Ubada ibn As-Samit:
Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit: « Point de prière pour celui qui ne récite pas Al-Fatiha dans sa prière. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°756)

Et pour le Reconvertie qui ne connait pas Al-Fatiha, il peut dire:
Soubhanallah, walhamdulillah, wa la ilaha illa Lah, Allahou akbar, wa la hawla wa la qouata illa bi Lah.

La Preuve est authentifié par Cheikh Albani dans Sifat Salat page 98

عن عبادة بن الصامت، أن رسول الله صلى الله عليه وسلم قال ‏ «‏ لا صلاة لمن لم يقرأ بفاتحة الكتاب »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۵۶)
.

D’après ‘Abdullah ibn Abou Qatâda, son père dit: « Le Prophète (ﷺ) lisait, dans les deux premières rak’a de la prière du duhr, la Fatiha du Livre (le Coran) et deux autres sourates. II prolongeait la première rak’a et écourtait la deuxième. Des fois, il faisait entendre un verset. Aussi, il (ﷺ) lisait pendant la prière du ‘Asr la Fâtiha du Livre et deux autres sourates en prolongeant la première rak’a. Il prolongeait aussi la première rak’a de la prière du sobh et écourtait la deuxième.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°759)

COMPLEMENT :

L’Imâm Ibn Qayyim :
والإسرار في الظهر والعصر بالقراءة، وكان يُسمع الصحابة الآية فيها أحياناً

« Réciter à voix basse pour Dhor et Asr, et parfois on pouvait entendre les compagnons y [réciter] les versets (i.e. Qu’ils lisaient à voix haute) »
(Zâd al-Ma’âd (1/247))

Cheikh Ibn Bâz :
ويستحب أن يجهر ببعض الآيات في الصلاة السرية بعض الأحيان؛ لأن النبي ﷺ يفعل ذلك

« Il demeure préférable de lire de temps en temps à voix haute quelques versets dans la prière qui doit être accomplie à voix basse, parce que le Prophète (ﷺ) agissait ainsi. »
(Majmû’ al-Fatâwâ (11/123))

Il dit ailleurs :
ويشرع للإمام أن يجهر بعض الأحيان ببعض الآيات لقول أبي قتادة كان النبي ﷺ يسمعنا الآية أحياناً يعني : في صلاة الظهر و العصر

« Il est permis à l’Imâm d’élever la voix en récitant certains versets, et ce conformément aux propos rapportés par Abû Qatâda disant que parfois, le Prophète (ﷺ) récitait les versets de vive voix. il désigne par là les prières du Dhor et du ‘Asr. »
(Majmû’ al-Fatâwâ (11/127))

عن عبد الله بن أبي قتادة، عن أبيه، قال كان النبي صلى الله عليه وسلم يقرأ في الركعتين الأوليين من صلاة الظهر بفاتحة الكتاب وسورتين، يطول في الأولى، ويقصر في الثانية، ويسمع الآية أحيانا، وكان يقرأ في العصر بفاتحة الكتاب وسورتين، وكان يطول في الأولى، وكان يطول في الركعة الأولى من صلاة الصبح، ويقصر في الثانية‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۵۹)
.

D’après ‘Ata, Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) a dit: « Il faut réciter dans chaque prière. Dans ce que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) nous a fait entendre alors nous vous faisons entendre et dans ce qu’il a caché alors nous vous le cachons (1).
Si tu ne rajoutes rien à Oum Al Quran (2) alors elle te suffi et si tu rajoutes alors ceci est meilleur (3) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°772)

(1) C’est à dire : Les prières durant lesquelles le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) récitait à voix haute alors nous récitons à voix haute et celles durant lesquelles il récitait à voix basse alors nous récitons à voix basse.

(2) C’est à dire la sourate Al Fatiha n°1 qui est aussi nommé Oum Al Quran/La mère du Coran.

(3) C’est à dire que le fait de ne réciter que la sourate Al Fatiha est suffisant pour que la prière soit valable.
Par contre il est recommandé de réciter ce que l’on peut du Coran en plus de la sourate Al Fatiha dans les deux unités de prière de la prière du sobh, dans les deux premières unités de prière des prières du dohr, du ‘asr, du maghreb et du ‘icha ainsi que dans toutes les prières surérogatoires.

عن عطاء قال أبو هريرة رضي الله عنه : في كل صلاة يقرأ فما أسمعنا رسول الله صلى الله عليه وسلم أسمعناكم وما أخفى عنا أخفينا عنكم وإن لم تزد على أم القرآن أجزأت إن زدت فهو خير 
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٧٢)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit: « Lorsque l’imam dit -Amin- alors dites -Amin- car certes celui dont la parole -Amin- correspond avec celle des anges il lui est pardonné ses péchés précédents ».(*)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°780)

(*) C’est à dire qu’Allah pardonne les petits péchés des gens dont la parole -Amine- a coïncidé avec la parole -Amine- des anges.

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : إذا أمن الإمام فأمنوا فإنه من وافق تأمينه تأمين الملائكة غفر له ما تقدم من ذنبه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۸۰)
.

D’après Ibn Chihâb dit: Abu Bakr ibn ‘Abd-ar-Rahmân ibn al Hârith m’a rapporté qu’il avait entendu Abu Hurayra dire:

« En s’apprêtant à faire la prière, le Messager d’Allah (ﷺ) prononçait le tekbîr en étant dans la position debout, de même en faisant le rukû (inclinaison),
Et en relevant la tête du rukû,
il disait: Sami ‘ a-l-Lâhu liman hamidahu (Allah entend celui qui Le loue)
سَمِعَ اللَّهُ لَمِنْ حَمِدَهُ‏

Puis, en étant bien debout, il disait:
Rabbana laka-l-hamdu (… wa laka-l-hamdu, d’après Al- Laith).
رَبَّنَا لَكَ الْحَمْدُ

Après quoi, il prononçait aussi le tekbîr en s’abaissant [pour Ie sujûd], en relevant la tête, en se prosternant, en relevant aussi la tête. Il faisait cela dans toute Ia prière, et ce jusqu’à ce qu’il ait terminé. Aussi, il prononçait le tekbîr en se levant après les deux premières rak ‘a, c’est-à-dire après la position assis. (après s’être assis pour at-Tahiyyat)»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°789)

عن ابن شهاب، قال أخبرني أبو بكر بن عبد الرحمن بن الحارث، أنه سمع أبا هريرة، يقول كان رسول الله صلى الله عليه وسلم إذا قام إلى الصلاة يكبر حين يقوم، ثم يكبر حين يركع، ثم يقول سمع الله لمن حمده‏.‏ حين يرفع صلبه من الركعة، ثم يقول وهو قائم ربنا لك الحمد قال عبد الله ‏{‏بن صالح عن الليث‏}‏ ولك الحمد ثم يكبر حين يهوي، ثم يكبر حين يرفع رأسه، ثم يكبر حين يسجد، ثم يكبر حين يرفع رأسه، ثم يفعل ذلك في الصلاة كلها حتى يقضيها، ويكبر حين يقوم من الثنتين بعد الجلوس‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۸۹)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Lorsque l’imam dit (1) : -Sami’a Allahou Liman Hamidah (2)- alors dites : -Allahoumma Rabbana Lakal Hamd- (3) car certes celui dont la parole coïncide avec celle des anges (4) ses péchés précédents lui sont pardonnés ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°796)

(1) C’est à dire lors de la prière en commun lorsqu’il se relève de l’inclinaison.

(2) C’est à dire : Allah entend / exauce ceux qui Le louent.

(3) C’est à dire : Ô Allah, notre Seigneur ! À Toi la louange.

En arabe:

اللَّهُمَّ رَبَّنَا لَكَ الحَمْد

(4) C’est à dire que les anges disent aussi cette invocation.

Remarque n°1 : La personne qui prie seule, lorsqu’elle se relève de l’inclinaison, dit -Sami’a Allahou Liman Hamidah- et dit ensuite -Rabbana Walakal Hamd-

L’imam Tahawi (mort en 321 du calendrier hégirien) a dit : « Il est confirmé par consensus des savants que la personne qui prie seule dit -Sami’a Allahou Liman Hamidah- puis dit ensuite -Rabbana Walakal Hamd- ».
(Charh Ma’ani Al Athar vol 1 p 241)

Remarque n°2 : La personne qui prie derrière un imam dit uniquement -Rabbana Walakal Hamd- et ne dit pas avant cela -Sami’a Allahou Liman Hamidah-.
C’est comme ceci que les compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée) ont compris cette question.

D’après Abou Al Ahwas, ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée) a dit : « Lorsque l’imam dit : -Sami’a Allahou Liman Hamidah- alors que ceux qui sont derrière lui disent : -Rabbana Lakal Hamd- ».
(Rapporté par Ibn Al Mundhir dans Al Awsat n°1419. L’imam Al Haythami a dit dans Majma’ Az Zawaid n°2742 que les hommes de la chaîne de transmission sont dignes de confiance et il a été authentifié par Cheikh Zakaria Al Bakistani dans Ma Saha Min Athar Al Sahaba Fil Fiqh vol 1 p 524)

D’après Al A’radj, Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) a dit : « Lorsque l’imam lève sa tête de l’inclinaison et dit : -Sami’a Allahou Liman Hamidah- alors dit : -Rabbana Lakal Hamd- ».
(Rapporté par Ibn Al Mundhir dans Al Awsat n°1422 et authentifié par Cheikh Zakaria Al Bakistani dans Ma Saha Min Athar Al Sahaba Fil Fiqh vol 1 p 525)

D’après Nafi’ : Lorsque ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) priait derrière un imam et que celui-ci disait -Sami’a Allahou Liman Hamidah- alors il disait : -Allahoumma Rabbana Lakal Hamd- ».
(Rapporté par Ibn Al Mundhir dans Al Awsat n°1420 et authentifié par Cheikh Zakaria Al Bakistani dans Ma Saha Min Athar Al Sahaba Fil Fiqh vol 1 p 525)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلّى الله عليه وسلّم : إذا قال الإمام سمع الله لمن حمده ، فقولوا اللهم ربنا لك الحمد
فإنّه من وافق قوله قول الملائكة غفر له ما تقدم من ذنبه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٩٦)
.

D’après Rifa’a Ibn Rafi’ (qu’Allah l’agrée) : Un jour nous étions en train de prier derrière le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lorsqu’il a relevé sa tête de l’inclinaison en disant: « Sami’a Allahou Liman Hamidah ».
Alors un homme derrière lui a dit: « Rabbana Walakal Hamd Hamdan Kathiran Tayyiban Moubarakan Fih ».
Quand il a terminé sa prière le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Qui a parlé ? ».
L’homme a dit: Moi.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit alors: « J’ai vu une trentaine d’anges qui s’empressaient pour être le premier à l’écrire ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°799

En phonétique: Rabbana Walakal Hamd Hamdan Kathiran Tayyiban Moubarakan Fih

En arabe:

رَبَّنَا وَلَكَ الحَمْد حَمْدًا كَثِيرًا طَيِّبًا مُبَارَكًا فِيه
عن رفاعة بن رافع رضي الله عنه قال : كنا يوما نصلي وراء النبي صلى الله عليه وسلم فلما رفع رأسه من الركعة قال : سمع الله لمن حمده
قال رجل وراءه : ربنا ولك الحمد حمدا كثيرا طيبا مباركا فيه .
فلما انصرف قال النبي صلى الله عليه وسلم : من المتكلم ؟
قال : أنا .
قال النبي صلى الله عليه وسلم : رأيت بضعة وثلاثين ملكا يبتدرونها أيهم يكتبها أول
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٩٩)
.

D’après Abdallah Ibn Bouhayna (qu’Allah l’agrée), lorsque le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) priait il écartait ses bras au point où on voyait le blancheur de ses aisselles.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°807)
عن عبدالله بن بحينة رضي الله عنه أن النبي صلى الله عليه وسلم : كان إذا صلى فرج بين يديه حتى يبدو بياض إبطيه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۸۰۷)
.

D’après Ibn ‘Abbas (رضى الله عنهما),
Le Prophète (ﷺ) a dit: « On m’a ordonne de me prosterner sur sept os: le front et il montra de la main son nez [les deux comptent donc pour un seul membre] les deux mains, les deux genoux et les pointes des pieds. Et nous ne devons pas ramasser le vêtement ou les cheveux.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°812)

عن ابن عباس، رضى الله عنهما قال قال النبي صلى الله عليه وسلم ‏ «‏ أمرت أن أسجد على سبعة أعظم على الجبهة وأشار بيده على أنفه واليدين، والركبتين وأطراف القدمين، ولا نكفت الثياب والشعر »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۸۱۲)
.

D’après Abdoullah ibn Boudjaynah ( رضيَ الله عنه) selon lequel le Prophète (ﷺ) leur dirigea une fois la première prière de Dhur, fit les deux premières rak’aa puis se leva sans avoir observé la posture assise. Les gens s’étaient levés avec lui. Quant il arriva à la fin de sa prière et que les gens s’attendaient son taslim (c’est à dire la salutation final), il avait prononcé Allah akbar tout en restant assis puis il effectua deux prosternations avant de prononce le salut final.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°829)

(*) Les Savant disent à partir de ce hadith que Si le prieur se rend compte de son oubli après s’être relevée, elle n’aura pas à faire le premier Tachahoud. Elle doit terminer sa prière et effectuer les prosternations de la distraction avant la salutation finale..

عن عبد الله بن بحينة رضي الله عنه (أن النبي صلى الله عليه وسلم صلى بهم الظهر فقام في الركعتين الأوليين لم يجلس ، فقام الناس معه ، حتى إذا قضى الصلاة وانتظر الناس تسليمه كبر وهو جالس ،
فسجد سجدتين قبل أن يسلم ، ثم سلم) .
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۸۲۹)
.

D’après ‘Aisha (رضى الله عنها) dit: « Une fois (1), ‘Abd-ar-Rahmân ben Abu Bakr entra en se frottant les dents. Le Messager d’Allah (ﷺ) le regarda; et moi de lui dire: « Donne-moi ce Siwak ! Ô ‘Abd-ar-Rahmân! « En effet, il me le donna et moi de le fendre et de le mâchonner. Je le donnai ensuite au Messager d’Allah (ﷺ) qui se cura les dents tout en étant appuyé sur ma poitrine.»
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°890)

(1) Durant la maladie du Prophète.

عَنْ عَائِشَةَ ـ رضى الله عنها ـ قَالَتْ دَخَلَ عَبْدُ الرَّحْمَنِ بْنُ أَبِي بَكْرٍ، وَمَعَهُ سِوَاكٌ يَسْتَنُّ بِهِ، فَنَظَرَ إِلَيْهِ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَقُلْتُ لَهُ أَعْطِنِي هَذَا السِّوَاكَ يَا عَبْدَ الرَّحْمَنِ‏.‏ فَأَعْطَانِيهِ فَقَصَمْتُهُ ثُمَّ مَضَغْتُهُ، فَأَعْطَيْتُهُ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَاسْتَنَّ بِهِ وَهْوَ مُسْتَسْنِدٌ إِلَى صَدْرِي‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۸۹۰)
.

D’après Muhammad Ibn Sirin, dans un jour de pluie, Ibn Abbas (qu’Allah les agrée) a dit à son mouadhin: « Lorsque tu dis -Ach hadou Anna Muhammadan Rassoulou Lah- alors ne dis pas – Haya ‘Ala Salat (حَيِّ علَى الصلاَةِ)- (1) mais dis – Sallou Fi Bouyoutikoum (صَلُّوا في بُيُوتِكُم) – (2) ».
C’est comme si les gens avaient réprouvé cela alors il a dit: « Celui qui était meilleur que moi a fait cela (3). Certes le joumou’a est une obligation mais j’ai certes détesté le fait de vous faire sortir de vos maisons pour vous faire marcher dans la boue et la gadoue glissante ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°901)

(1) C’est à dire qu’il a demandé à celui qui faisait l’appel à la prière de remplacer la phrase -Haya ‘Ala Salat- par -Sallou Fi Bouyoutikom-.

(2) Ceci signifie: Priez dans vos maisons.

(3) C’est à dire le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).

Cheikh Souleyman Ruheili a dit : « Si le coronavirus (épidémie de notre époque) est présent dans une région ou que l’état a interdit les rassemblements, il est alors permis d’annuler la prière du vendredi et les prières en groupe dans les mosquées et ainsi il est permis aux gens de prier dans leurs demeures où ils prieront en groupe avec les gens de la maison.
En effet, la présence du coronavirus cause plus de gêne que la pluie et la boue qui sont des excuses pour délaisser la prière du vendredi et les prières en groupe.
Et la personne qui est touchée par la maladie ou qui serait peut-être touchée par la maladie, il lui est interdit d’assister à la prière du vendredi et aux prières en groupe à la mosquée ».
(Tweet du 13/03/20. Voir ci-dessous)

سليمان الرحيلي (سليمان بن سليم الله)
@solyman24
·13 mars

إذاوجدفيروس الكورونافي المنطقةأو منعت الدولةمن التجمعات جازتعطيل الجمعة والجماعةويرخص للناس في الصلاة في بيوتهم ويصلون جماعة بأهل بيوتهم فإن هذا أشد من الوحل والمطر الذي يرخص به في ترك الجمعة والجماعة ،ومن كان مصابا أو يشتبه أنه مصاب يحرم عليه حضور الجمعة والجماعة حمى الله الجميع

عن محمد ابن سيرين قال ابن عباس رضي الله عنهما لمؤذنه في يوم مطير : إذا قلت : أشهد أن محمدا رسول الله ، فلا تقل حي على الصلاة ، قل صلوا في بيوتكم . فكأن الناس استنكروا ، قال : فعله من هو خير مني ، إن الجمعة عزمة ، وإني كرهت أن أحرجكم ، فتمشون في الطين والدحض
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٩٠١)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit:
« Lorsque l’on fait l’iqama pour la prière (*) ne vous y rendez pas en vous dépêchant, allez y en marchant. Vous devez y aller calmement et ce que vous atteignez priez-le et ce que avez manqué complétez-le ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°908)

(*) C’est à dire le second appel avant le début de la prière.

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم: إذا أقيمت الصلاة فلا تأتوها تسعون وأتوها تمشون . عليكم السكينة ، فما أدركتم فصلوا وما فاتكم فأتموا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٩٠٨ )
.

D’après Abdallah Ibn Omar (qu’Allah les agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a interdit qu’un homme fasse lever son frère de l’endroit où il était assis puis il s’y assoit.
Ibn Jourayj a dit: J’ai dit à Nafi’ (le rapporteur d’après Ibn Omar): Pour le vendredi ? Il a répondu: Pour le vendredi et autre.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°911)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°2177

عن عبد الله بن عمر رضي الله عنهما نهى النبي صلى الله عليه وسلم أن يقيم الرجل أخاه من مقعده ويجلس فيه
قال ابن جريج : قلت لنافع : الجمعة ؟
قال : الجمعة وغيرها
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٩١١)
.

D’après ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui vient au joumou’a, qu’il fasse le ghousl (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°919)

(*) L’imam Siddiq Hassan Khan (mort en 1307 du calendrier hégirien) a dit : « Il est apparent que le fait de restreindre le ghousl pour la personne qui va au joumou’a montre que le ghousl est pour la prière du joumou’a et pas pour le jour du vendredi ».
(Ar Rawdatou Nadiya vol 1 p 194)

La majorité des savants sont d’avis que le ghousl du joumou’a est pour la prière du joumou’a et non pour la journée du vendredi.
Ainsi celui qui ne va pas au joumou’a n’a pas à faire le ghousl.
(Tawdih Al Ahkam Min Boulough Al Maram vol 1 p 382/383)

عن عبدالله بن عمر رضي الله عنهما قال النبي صلى الله عليه و سلم : من جاء إلى الجمعة فليغتسل
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٩١٩)
.

D’après Jabir Ibn Abdillah (qu’Allah les agrée), un homme est venu alors que le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) faisait le sermon pour les gens le jour du vendredi. Alors le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « As-tu prié ô untel ? ». L’homme a dit: Non. Alors le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) lui a dit: « Lève toi et prie deux unités de prière (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°930)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°875

(*) C’est à dire la prière de salutation de la mosquée (Tahyatoul Masjid).

عن جابر بن عبدالله رضي الله عنهما جاء رجل والنبي صلى الله عليه وسلم يخطب الناس يوم الجمعة فقال : أصليت يا فلان؟ قال : لا. قال : قم فاركع ركعتين
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٩٣٠)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Si tu dis à ton compagnon ‘Tais toi’ alors que l’imam fait son sermon le jour du vendredi tu as certes fais une futilité ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°934)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : إذا قلتَ لصاحبِك يومَ الجمُعةِ أَنصِتْ، والإمامُ يَخطُبُ، فقد لَغَوتَ .
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٩٣٤)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a mentionné le vendredi et il a dit: « Il y a dans ce jour une heure durant laquelle aucun serviteur musulman qui est debout en train de prier demande une chose à Allah sans qu’il ne la lui donne » et il fit signe avec sa main pour montrer qu’elle est courte.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°935)
حَدَّثَنَا عَبْدُ اللَّهِ بْنُ مَسْلَمَةَ، عَنْ مَالِكٍ، عَنْ أَبِي الزِّنَادِ، عَنِ الأَعْرَجِ، عن أبي هريرة، أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ذَكَرَ يَوْمَ الْجُمُعَةِ فَقَالَ ‏ « ‏ فِيهِ سَاعَةٌ لاَ يُوَافِقُهَا عَبْدٌ مُسْلِمٌ، وَهْوَ قَائِمٌ يُصَلِّي، يَسْأَلُ اللَّهَ تَعَالَى شَيْئًا إِلاَّ أَعْطَاهُ إِيَّاهُ ‏ »‏‏.‏ وَأَشَارَ بِيَدِهِ يُقَلِّلُهَا‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٩٣٥ )
.

D’après ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) : Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) est rentré chez moi alors qu’il y avait auprès de moi deux petites filles médinoises qui chantaient des chants sur ce qu’il s’était passé pour les Ansars (1) le jour de Bou’ath (2).
Elles n’étaient pas des chanteuses.
Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) a dit: Les instruments du diable dans la maison du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui)? Et cela un jour de ‘id ! (3)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Ô Abou Bakr! Certes chaque peuple a un ‘id et ceci est notre ‘id (4) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°952)

(1) Ce sont les gens qui sont originaires de Médine.

(2) C’est une bataille qui avait eu lieu entre les deux tribus de Médine avant l’Islam.

(3) C’est à dire que ceci s’est passé le jour du ‘id al fitr ou du ‘id al adha.

(4) L’imam Dhahabi (mort en 748 du calendrier hégirien) a dit : « Cette parole du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) montre que chaque peuple a ses jours de fête qui lui sont spécifiques.
Ainsi, si les chrétiens ont un jour de fête qui leur est spécifique, si les juifs ont un jour de fête qui leur est spécifique alors un musulman ne doit pas s’associer à eux dans cela de la même manière qu’il ne s’associe pas à eux dans leurs législations religieuses et dans la direction vers laquelle ils se tournent pour prier ».
(Tachabouh Al Khasis Bi Ahl Al Khamis Fi Rad Al Tachabouh Bil Mouchrikin p 27)

L’imam Ibn Rajab Al Hanbali (mort en 795 du calendrier hégirien) a dit : « Il y a dans ce hadith une preuve de la permission pour les jeunes filles de s’amuser, de chanter les chants des arabes le jour du ‘Id même si cela est entendu par les femmes et les hommes, même s’il y a avec cela du douf ».
(Fath Al Bari Charh Sahih Al Boukhari 6/77)

عن عائشة رضي الله عنها قالت : دخل أبو بكر رضي الله عنه وعندي جاريتان من جواري الأنصار تغنيان بما تقاولت الأنصار يوم بعاث وليستا بمغنيتين
فقال أبو بكر رضي الله عنه : أمزامير الشيطان في بيت رسول الله صلى الله عليه وسلم ؟
وذلك في يوم عيد فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : يا أبا بكر ! إن لكل قوم عيدا وهذا عيدنا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٩٥٢)
.

D’après Anas (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) ne sortait pas le jour du fitr avant d’avoir mangé des dattes.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°953)

L’imam Ibn Rushd Al Maliki (mort en 595) a dit dans Bidayatoul Moujtahid vol 1 p 201): « Les savants sont en consensus sur le fait qu’il est préférable de manger avant de se rendre au moussalla pour le ‘id du fitr ».

عن أنس رضي الله عنه : كان رسول الله صلى الله عليه وسلم لا يغدو يوم الفطر حتى يأكل تمرات
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٩٥٣)
.

D’après Oum ‘Atiya (qu’Allah l’agrée), il nous était ordonné de sortir le jour du ‘id au point où nous faisions sortir les jeunes filles vierges de leurs appartements et celle qui avaient les menstrues. Celles-ci restaient derrière les gens et faisaient le tekbir avec leur tekbir et faisaient des invocations avec leurs invocations. Elles espéraient la bénédiction de ce jour et sa pureté.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°971)
عن أم عطية رضي الله عنها : كنا نؤمر أن نخرج يوم العيد ، حتى نخرج البكر من خدرها حتى تخرج الحيض فيكن خلف الناس فيكبرن بتكبيرهم ويدعون بدعائهم يرجون بركة ذلك اليوم وطهرته
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٩٧١)
.

D’après ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) (1) : Je suis sorti avec le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) le jour du fitr ou du adha (2). Il a prié puis a fait le sermon et ensuite il s’est rendu vers les femmes.
Il les a exhorté, leur a fait un rappel et leur a ordonné l’aumône.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°975)

(1) ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) était un petit garçon du vivant du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).

(2) C’est à dire le jour du ‘Id al fitr qui suit la fin du Ramadan ou le jour du ‘Id al adha.

L’imam Boukhari (mort en 256 du calendrier hégirien) a classé ce hadith dans son Sahih dans le chapitre : -La sortie des enfants vers le mousala-.

Annotations:

Il convient aux parents de faire participer leurs enfants aux adorations du ‘id et aux comportements qui sont recommandés ce jour-là afin qu’il soit gravé dans leurs esprits que ce jour a pour les musulmans une importance particulière.

Voici quelques points à propos de ce sujet :

– Le fait de faire faire le ghousl aux enfants le jour du ‘Id

L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit : « Il y a un consensus sur le fait que le ghousl pour les deux ‘id est une sounna pour chaque personne, que ce soit pour les hommes, les femmes ou les enfants car ce qui est voulu par ce ghousl est l’embellissement et l’embellissement demandé de la part de chacun ».
(Al Majmou’ Charh Al Mouhadhab vol 2 p 233)

– Le fait de mettre de beaux habits aux enfants le jour du ‘Id

L’imam Ibn Rajab Al Hanbali (mort en 795 du calendrier hégirien) a dit: « Le fait de s’embellir pour le ‘Id comprend à la fois celui qui sort pour la prière, celui qui reste chez lui, même les femmes et les enfants ».
(Fath Al Bari Charh Sahih Al Boukhari vol 8 p 420)

عن عبدالله بن عباس رضي الله عنهما قال : خرجت مع النبي صلى الله عليه وسلم يوم الفطر أو أضحى فصلى ثم خطب ثم أتى النساء فوعظهن وذكرهن وأمرهن بالصدقة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٩٧٥)
.

D’après Jabir Ibn ‘Abdillah (qu’Allah les agrée lui et son père) : Durant les jours de ‘Id, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) changeait de chemin (*).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°986)

(*) C’est à dire qu’il ne prenait pas le même chemin à l’aller et au retour.
(Voir Sounan Ibn Maja, hadith n°1301)

L’imam Ibn Rouchd (mort en 595 du calendrier hégirien) a dit : « Les savants sont en consensus sur le fait qu’il est recommandé de prendre un autre chemin au retour que celui que l’on a pris à l’aller car il a été authentifié que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a fait cela ».
(Bidayatoul Moujtahid p 422)

Remarque n°1 : Quelle est la sagesse derrière le fait de ne pas emprunter le même chemin à l’aller et au retour le jour du ‘Id ?

Les savants ont mentionné une vingtaines de sagesses derrière le fait d’emprunter un chemin différent à l’aller et au retour le jour du ‘Id.

Parmi elles :

– le fait que les deux chemins vont témoigner pour la personne
– le fait que le ‘Id est un rite apparent de l’Islam et ainsi en prenant un chemin différent, le ‘Id sera encore plus apparent
– le fait de rencontrer davantage de musulmans ce qui va permettre qu’ils invoquent Allah les uns en faveur des autres et de renforcer les liens entre eux…
(Voir les sagesses mentionnées par les savants dans Fath Al Bari de l’imam Ibn Rajab vol 9 p 73)

Cheikh ‘Otheimine a dit : « Il nous est possible de dire que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a fait cela pour toutes les raisons mentionnées et peut-être également pour d’autres raisons dont nous n’avons pas connaissance.
En effet toutes ces sagesses ne vont pas les unes à l’encontre des autres et puisqu’elles ne se contredisent pas, elles sont toutes confirmées… ».
(Charh Boulough Al Maram vol 5 p 188)

Remarque n°2 : Nous venons de voir que parmi les sagesses derrière le fait de changer de chemin le jour du ‘Id, il y a le fait que les deux chemins vont témoigner pour la personne

Quel est le sens de cela ?

Ceci est une allusion au verset 4 de la sourate Az Zalzala n°99 dans lequel Allah a informé que, le jour de la résurrection, la Terre va témoigner des actes que les gens ont commis sur elle.
Ainsi, en prenant un chemin différent à l’aller et au retour, les deux chemins vont témoigner en faveur de la personne et ceci est meilleur que le témoignage d’un seul chemin.

Allah a dit dans la sourate Az Zalzala n°99 verset 4 (traduction rapprochée du sens du verset) en parlant de la Terre : « Ce jour-là, elle va dévoiler ses informations ».

قال الله تعالى : يَوْمَئِذٍ تُحَدِّثُ أَخْبَارَهَا
(سورة الزلزلة ٤)

D’après Ibn Wahb, Jabir Ibn Zayd (mort en 103 du calendrier hégirien) a dit à propos de la parole d’Allah -ce jour-là, elle va dévoiler ses informations- : « C’est à dire les actes des serviteurs qui ont été pratiqués sur elle ».
(Rapporté par Tabari dans son Tefsir n°37848 et sa chaîne de transmission est authentique)

D’après Ibn Abi Najih, Moujahid (mort en 104 du calendrier hégirien) a dit à propos de la parole d’Allah -ce jour-là, elle va dévoiler ses informations- : « C’est à dire qu’elle va informer les gens de ce qu’ils ont fait comme oeuvres sur elle ».
(Rapporté par Tabari dans son Tefsir n°37848 et sa chaîne de transmission est authentique)

عن جابر بن عبدالله رضي الله عنهما قال : كان النبي صلى الله عليه وسلم إذا كان يوم عيد خالف الطريق
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٩٨٦)>
.

D’après Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée), le jour du fitr le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a prié 2 unités de prière (*) et n’a pas prié avant ni après.(2) Et il était accompagné de Bilal
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°989)

(1) C’est à dire la prière du ‘Id.

(2) C’est à dire qu’il n’a pas fait de prière surérogatoire ni avant, ni après la prière du ‘Id.

Point: Y a t’il une prière de salutation de la mosquée à effectuer le jour du ‘Id ?

Il y a deux situations possibles : soit la prière du ‘Id a lieu au moussala, soit elle a lieu à la mosquée.

– si la prière du ‘Id a lieu au moussala alors il n’y a pas à effectuer de prière de salutation de la mosquée.

En effet, le moussala n’est pas une mosquée et les compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous) ne priaient pas de prière de salutation en arrivant.
(Silsila Al Houda Wa Nour de Cheikh Albani, cassette n°298)

D’après Yazid Ibn Abi ‘Oubeid : J’ai prié la prière du sobh dans la mosquée du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) avec Salama Ibn Al Akwa’ (qu’Allah l’agrée).
Puis il est sorti et je suis sorti avec lui jusqu’à ce que nous arrivions au moussala.
Alors il s’est assis et je me suis assis jusqu’à ce que vienne l’imam.
(Rapporté par Al Firiabi dans Ahkam Al ‘Idayn n°27 et authentifié par Cheikh Zakaria Al Bakistani dans Ma Saha Min Athar Al Sahaba Fil Fiqh vol 1 p 501)

Certains ont dit que l’on reste sur la base et qu’il est recommandé de prier la prière de salutation de la mosquée avant de s’asseoir.
D’autres savants ont dit que ce jour est spécial et le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ne priait pas avant la prière du ‘Id et ainsi lorsque l’on rentre à la mosquée on s’asseoit sans prier de prière de salutation de la mosquée.
Cette question est une question dans laquelle il y a une certaine largesse.
En effet, les savants de chacun des deux avis disent qu’il ne faut pas faire de reproche à celui qui suit l’autre avis car c’est une question sur laquelle il n’y a pas de texte clair et qui dépend de l’effort d’interprétration (ijtihad).
(Voir l’audio suivant de Cheikh Otheimine : Tahyat Masjid ‘id – Cheikh ‘Otheimine et l’audio de Cheikh Al Fawzan : Tahyat Masjid ‘Id – Cheikh Fawzan)

Cheikh Saleh Al Fawzan a dit : « C’est une question à propos de laquelle il y a une certaine largesse.
Si la personne fait la prière de salutation de la mosquée, on ne lui fait aucun reproche et si elle s’asseoit sans prier on le lui fait aucun reproche ».
(Charh Boulough Al Maram vol 2 p 582)

عن بن عباس رضي الله عنهما أن النبي صلى الله عليه وسلم خرج يوم الفطر، فصلى ركعتين لم يصل قبلها ولا بعدها ومعه بلال‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٩٨٩)
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D’après ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) : Un homme a questionné le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) à propos de la prière de nuit.
Il a dit: « La prière de nuit s’accomplit en faisant les unités de prière deux par deux. Et lorsque l’un d’entre vous craint l’aube alors qu’il prie une unité de prière pour rendre impair ce qu’il a déjà prié ».(*)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°990)

(*) Ceci est la description de la prière de nuit.

Concernant la récitation du Coran durant la prière surérogatoire de la nuit

La personne peut réciter ce qu’elle souhaite du Coran durant la prière surérogatoire de la nuit.

Allah a dit dans la sourate Al Mouzamil n°73 verset 20 (traduction rapprochée du sens du verset) concernant la prière surérogatoire de la nuit : « Ainsi récitez ce qui vous est facile du Coran (*) ».

قال الله تعالى : فَاقْرَءُوا مَا تَيَسَّرَ مِنَ الْقُرْآنِ
(سورة المزمل ٢٠)

(*) L’imam Tabari (mort en 310 du calendrier hégirien) a dit : « C’est à dire : Récitez dans votre prière de nuit ce qui vous est facile du Coran ».
(Tefsir Tabari vol 11 p 177)

Remarque n°1: Il est recommandé que la récitation durant la prière surérogatoire de la nuit durant le Ramadan soit faite à voix haute

L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit : « Les savants sont en consensus sur le fait que la récitation se fait à voix haute dans la prière du vendredi, dans la prière du ‘id, dans le tarawih et dans le witr qui le suit.
Ceci est recommandé pour l’imam, comme pour celui qui prie seul ».
(Al Adhkar p 40)

Remarque n°2: Si la personne prie seule ou qu’elle prie comme imam avec des gens qui sont d’accord pour qu’elle allonge la récitation alors il est recommandé d’allonger la récitation

Voir Hadith rapporté par l’imam Malik dans son Mouwata n°271 et authentifié par Cheikh Albani dans Salat Tarawih p 45)

Remarque n°3: Si la personne prie comme imam pour des gens qui ne souhaitent pas que la prière soit trop longue, elle doit raccourcir la durée de la récitation.

Cheikh ‘Otheimine a dit : « Les savants de la jurisprudence ont dit qu’il est recommandé de ne pas réciter moins que le Coran complet et de ne pas réciter non plus plus que cela.
L’imam ne doit pas réciter moins que le Coran complet afin que ceux qui prient derrière lui entendent le Coran en entier.
Et il ne doit pas non plus faire plus que cela afin que cela ne soit pas difficile pour eux ».
(Al Ta’liq ‘Alal Kafi vol 2 p 258)

عن عبدالله بن عمر رضي الله عنهما أن رجلا سأل رسول الله صلى الله عليه وسلم عن صلاة الليل فقال رسول الله صلى الله عليه و سلم : صلاة الليل مثنى مثنى فإذا خشي أحدكم الصبح صلى ركعة واحدة توتر له ما قد صلى
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٩٩٠)
.

D’après Zayd ibn Khalid al-Juhaniyy (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) dirigea la prière du matin pour nous à al-Hudaybiyah après des averses durant la nuit. Quand le Prophète eut terminé, il fit face aux gens et leur dit : Savez-vous ce que votre Seigneur a dit ? Il dirent : Allah et son Prophète le savent mieux. Il dit : « Allah a dit : ce matin, un de mes serviteurs est devenu croyant, et un autre est devenu mécréant. Celui qui a dit : Nous avons reçu la pluie par la grâce d’Allah et de Sa miséricorde. Voilà celui qui croit en Moi et qui nie le pouvoir des astres.
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°1038)
عَنْ زَيْدِ بْنِ خَالِدٍ الْجُهَنِيِّ، رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُ قَالَ:
« صَلَّى لَنَا رَسُولُ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ صَلَاةَ الصُّبْحِ بِالْحُدَيْبِيَةِ، عَلَى إِثْرِ سَمَاءٍ (1) كَانَتْ مِنْ اللَّيْلَةِ، فَلَمَّا انْصَرَفَ النَّبِيُّ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ أَقْبَلَ عَلَى النَّاسِ، فَقَالَ لَهُمْ: « هَلْ تَدْرُونَ مَاذَا قَالَ رَبُّكُمْ؟ قَالُوا: اللَّهُ وَرَسُولُهُ أَعْلَمُ، قَالَ: أَصْبَحَ مِنْ عِبَادِي مُؤْمِنٌ بِي وَكَافِرٌ، فَأَمَّا مَنْ قَالَ: مُطِرْنَا بِفَضْلِ اللَّهِ وَرَحْمَتِهِ، فَذَلِكَ مُؤْمِنٌ بِي، كَافِرٌ بِالْكَوْكَبِ، وَأَمَّا مَنْ قَالَ: مُطِرْنَا بِنَوْءِ(1) كَذَا وَكَذَا، فَذَلِكَ كَافِرٌ بِي، مُؤْمِنٌ بِالْكَوْكَبِ »
( رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۰۳۸ )
.

D’après Aicha (qu’Allah l’agrée): « De son vivant, à l’occasion d’une éclipse de soleil, le Messager d’Allah (ﷺ) présida les fidèles en prière. Il mit un long temps en station debout, fit un rukû et y resta longtemps, se releva et resta longtemps ainsi mais pendant une durée inférieure à celle de la première station debout, refit un rukû’ et y resta longtemps mais moins que le premier rukû’, puis fit un sujûd et y resta longtemps. il fit la même chose avec la deuxième rak’a. « A la fin de la prière, le soleil était déjà réapparu. il fit ensuite aux présents un sermon où il remercia et loue Allah puis dit: « Certes le soleil et la lune sont deux signes parmi les signes d’Allah. Il n’y a pas d’éclipse de soleil ou de lune pour la mort de quelqu’un ou pour sa naissance. Si vous voyez cela alors invoquez Allah, faites le tekbir (1), priez (2) et faites l’aumône. Ô la communauté de Muhammad ! Je jure par Allah, personne n’est plus jaloux que Allah lorsque son serviteur ou sa servante pratiquent la fornication. Ô la communauté de Muhammad ! Si vous saviez ce que je sais vous rigoleriez peu et pleureriez beaucoup. ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1044)

(1) C’est à dire répétez Allahou Akbar.

(2) Il y a une prière spéciale à faire lors des éclipses. Les règles et les explications concernant cette prière sont mentionnées dans les ouvrages de jurisprudence.

عن عائشة رضي الله عنها قال النبي صلى الله عليه و سلم: خُسفتِ الشمسُ في عهد رسولِ الله ِصلَّى اللهُ عليهِ وسلَّمَ، فصلى رسولُ اللهِ صلَّى اللهُ عليهِ وسلَّمَ بالناس، فقام فأطال القيامَ، ثم ركع فأطال الركوعَ، ثم قام فأطال القيامَ، وهو دون القيامِ الأولِ، ثم ركع فأطال الركوعَ، وهو دون الركوعِ الأولِ، ثم سجد فأطال السجودَ، ثم فعل في الركعةِ الثانية مثل ما فعل في الأولى، ثم انصرف، وقد انجلتِ الشمسُ، فخطب الناسَ، فحمد اللهَ وأثنى عليه، ثم قال : إنَّ الشمسَ والقمرَ آيتان من آيات اللهِ، لا ينخسفان لموتِ أحدٍ ولا لحياته، فإذا رأيتُم ذلك فادعُوا اللهَ، وكبروا وصلوا وتصدَّقوا . ثم قال : يا أمةَ محمدٍ، واللهِ ما من أحدٍ أغيرُ من اللهِ أن يزني عبدُه أو تزني أمتُه يا أمةَ محمدٍ والله لو تعلمون ما أعلم لضحكتُم قليلًا ولبكيتُم كثيرًا .
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٠٤٤)
.

D’après Aicha (qu’Allah l’agrée): « Le soleil s’éclipsa du vivant du Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم. Il se rendit à la mosquée, mis les fidèles en rang derrière Lui et prononça le tekbir.
Après quoi, il fit une longue récitation, prononça le tekbir, fit une longue inclinaison puis dit : « Sami3aLLAHOU limen hamidah » puis resta debout sans se prosterner.
Il refit une longue récitation mais moins longue que la 1ère, prononça le tekbir, s’inclina longuement mais moins que la 1ère inclinaison, puis dit : « Sami3aLLAHOU limen hamidah, rabbanâ walakal hamd », puis se prosterna.
Il accomplit la 2ème unité de la même manière que la 1ère, jusqu’à accomplir quatre inclinaisons et quatre prosternations.
Le soleil réapparut avant qu’Il ne quittât Sa place »
Il se leva alors, loue Allah de ce dont Il est digne et dit: « Certes le soleil et la lune sont deux signes parmi les signes d’Allah. Il n’y a pas d’éclipse de soleil ou de lune pour la mort de quelqu’un ou pour sa naissance. [Mais] lorsque vous voyez [leur éclipse], hâtez-vous à faire la prière.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1046)

ععَنْ عَائِشَةَ، زَوْجِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَتْ خَسَفَتِ الشَّمْسُ فِي حَيَاةِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم فَخَرَجَ إِلَى الْمَسْجِدِ فَصَفَّ النَّاسُ وَرَاءَهُ، فَكَبَّرَ فَاقْتَرَأَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم قِرَاءَةً طَوِيلَةً، ثُمَّ كَبَّرَ فَرَكَعَ رُكُوعًا طَوِيلاً، ثُمَّ قَالَ سَمِعَ اللَّهُ لِمَنْ حَمِدَهُ‏.‏ فَقَامَ وَلَمْ يَسْجُدْ، وَقَرَأَ قِرَاءَةً طَوِيلَةً، هِيَ أَدْنَى مِنَ الْقِرَاءَةِ الأُولَى، ثُمَّ كَبَّرَ وَرَكَعَ رُكُوعًا طَوِيلاً، وَهْوَ أَدْنَى مِنَ الرُّكُوعِ الأَوَّلِ، ثُمَّ قَالَ سَمِعَ اللَّهُ لِمَنْ حَمِدَهُ، رَبَّنَا وَلَكَ الْحَمْدُ‏.‏ ثُمَّ سَجَدَ، ثُمَّ قَالَ فِي الرَّكْعَةِ الآخِرَةِ مِثْلَ ذَلِكَ، فَاسْتَكْمَلَ أَرْبَعَ رَكَعَاتٍ فِي أَرْبَعِ سَجَدَاتٍ، وَانْجَلَتِ الشَّمْسُ قَبْلَ أَنْ يَنْصَرِفَ، ثُمَّ قَامَ فَأَثْنَى عَلَى اللَّهِ بِمَا هُوَ أَهْلُهُ ثُمَّ قَالَ ‏ « ‏ هُمَا آيَتَانِ مِنْ آيَاتِ اللَّهِ، لاَ يَخْسِفَانِ لِمَوْتِ أَحَدٍ وَلاَ لِحَيَاتِهِ، فَإِذَا رَأَيْتُمُوهُمَا فَافْزَعُوا إِلَى الصَّلاَةِ ‏ »‏‏.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۰۴۶)
.

D’après ‘Amra Bint ‘Abder Rahman : Une femme juive est venu questionner ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) et lui a dit : Qu’Allah te protège du châtiment de la tombe !
Alors ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) a demandé au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) : Est-ce que les gens sont châtiés dans leurs tombes ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Qu’Allah me protège de cela ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1049)

(*) C’est à dire que non seulement le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a confirmé que les gens qui le méritent sont bel et bien châtiés dans leurs tombes mais en plus de cela il a demandé protection à Allah contre ce châtiment.

عن عمرة بنت عبدالرحمن أنّ يهوديةً جاءت تسأل عائشة رضي الله عنها فقالت لها : أعاذَك اللهُ مِن عذابِ القبرِ
فسألَتْ عائشةُ رضي الله عنها رسولَ اللهِ صلّى الله عليه وسلّم : أُيُعَذَّبُ الناسُ في قبورِهم ؟
فقال رسولُ اللهُ صلّى الله عليه وسلّم : عائذًا باللهِ مِن ذلك 
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٠٤٩)
.

D’après ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) : Le Prophète (ﷺ) s’est prosterné dans la sourate An Najm (*) et se sont prosternés avec lui les musulmans et les associateurs, les djinns et les hommes.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1071)

(*) le verset 62, de la sourate An Najm n°53.

عن ابن عباس رضى الله عنهما أن النبي صلى الله عليه وسلم سجد بالنجم وسجد معه المسلمون والمشركون والجن والإنس‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٠٧١)
.

D’après ‘Atâ ‘ ibn Yasâr rapporte avoir interrogé Zayd ben Thâbit (رضى الله عنه) qui dit avoir récité devant le Prophète ( صلى الله عليه وسلم) la sourate d’An-Najm sans faire de prosternation (*).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1072)

(*) Lors de la lecture du Coran, il y a un petit symbole (avec la forme d’une porte) à la fin de certains versets, Ce symbole est l’indication de la recommandation de se prosterner c’est la prosternation de la lecture du Coran ou encore « Soujoud At Tilawa », ce Hadith démontre le caractère non obligatoire mais recommandé.

Quels sont les versets du Coran à la suite desquels il est recommandé de se prosterner ?

Il y a quinze versets dans la Coran à la suite desquels il est recommandé de se prosterner et les savants sont en consensus sur le fait qu’il n’y en a pas plus de quinze.

L’imam Ibn Hazm (mort en 456 du calendrier hégirien) a dit : « Les savants sont en consensus sur le fait qu’il n’y a pas plus de quinze prosternations dans le Coran ».
(Maratib Al Ijma’ p 37)

Les versets à la suite desquels il est recommandé de se prosterner sont reconnaissables dans le Coran par le fait qu’il y a un trait au dessus et un signe à la fin du verset.

Voici les versets en question :

1. Sourate Al A’raf n°7 verset 206
2. Sourate Ar Ra’d n°13 verset 15
3. Sourate An Nahl n°16 verset 50
4. Sourate Al Isra n°17 verset 109
5. Sourate Maryam n°19 verset 58
6. Sourate Al Hajj n°22 verset 18
7. Sourate Al Hajj n°22 verset 77
8. Sourate Al Fourqan n°25 verset 60
9. Sourate An Naml n°27 verset 26
10. Sourate As Sajda n°32 verset 15
11. Sourate Sad n°38 verset 24
12. Sourate Foussilat n°41 verset 37 ou 38
13. Sourate An Najm n°53 verset 62
14. Sourate Al Inchiqaq n°84 verset 21

عن عطاء بن يسار، أنه أخبره، أنه، سأل زيد بن ثابت رضى الله عنه فزعم أنه قرأ على النبي صلى الله عليه وسلم ‏{‏والنجم‏}‏ فلم يسجد فيها‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۰۷۲)
.

D’après Zayd Ibn Thabit (qu’Allah l’agrée) : J’ai récité au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) -Wa Najm- (1) et il ne s’est pas prosterné. (2)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1073)

(1) Il s’agit de la sourate An Najm n°53 dont le dernier verset est un verset de prosternation.

(2) Ce hadith est une preuve claire que la prosternation lors de la récitation du Coran n’est pas obligatoire car le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ne s’est pas prosterné et il n’a pas ordonné à Zayd Ibn Thabit (qu’Allah l’agrée) de se prosterner or si cette prosternation était obligatoire le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) la lui aurait ordonné.
(Ta’liqat Cheikh Ibn Baz ‘Ala Fath Al Bari vol 3 p 451)

عن زيد بن ثابت، قال قرأت على النبي صلى الله عليه وسلم ‏{‏والنجم‏}‏ فلم يسجد فيها‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٠٧٣)
.

Abû Bakr dit: Rabî’ a était un fidèle vertueux et voici ce qu’il s »était rappelé à propos de ‘Umar ibn al-Khattâb (رضى الله عنه):
« Le jour du vendredi, il récita du minbar la sourate d’an-Nahl (1). Lorsqu’il arriva, dans sa récitation, au passage de prosternation, il s’abaissa et se prosterna. Les fidèles firent de même; le vendredi suivant, il récita Ia méme sourate, mais au passage de prosternation, il fit remarquer: « O fidèles, nous allons passer au passage de prosternation. Celui qui se prosterne aura bien agi, et celui qui ne se prosterne pas n’aura pas commis de péché. » Et ‘Umar (رضى الله عنه‏) ne fit pas de sujûd. (2) Abû Nâfi’ ajoute, en se référant à ‘Umar (رضى الله عنه‏): Allah n’a n’a pas rendu la prosternation de la récitation obligatoire. Liberté est donnée pour qui veut se prosterner.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1077)

(1) C’est à dire que ceci a eu lieu durant le sermon du vendredi.

(2) Lors de la lecture du Coran, il y a un petit symbole (avec la forme d’une porte) à la fin de certains versets, Ce symbole est l’indication de la recommandation de se prosterner c’est la prosternation de la lecture du Coran ou encore « Soujoud At Tilawa », ce Hadith démontre le caractère non obligatoire mais recommandé.

L’imam Chawkani (mort en 1250 du calendrier hégirien) a dit : « Le fait qu’il soit mentionné clairement dans ce texte que la prosternation lors de la récitation du Coran n’est pas obligatoire, qu’il n’y a pas de péché pour celui qui la délaisse et que ceci a eu lieu durant un rassemblement (*) sans que personne ne réprouve ce qui a été dit montre le consensus des compagnons sur cela ».
(Neyl Al Awtar vol 5 p 343)

قال أبو بكر وكان ربيعة من خيار الناس عما حضر ربيعة من عمر بن الخطاب رضى الله عنه قرأ يوم الجمعة على المنبر بسورة النحل حتى إذا جاء السجدة نزل فسجد وسجد الناس، حتى إذا كانت الجمعة القابلة قرأ بها حتى إذا جاء السجدة قال يا أيها الناس إنا نمر بالسجود فمن سجد فقد أصاب، ومن لم يسجد فلا إثم عليه‏.‏ ولم يسجد عمر رضى الله عنه‏.‏ وزاد نافع عن ابن عمر رضى الله عنهما إن الله لم يفرض السجود إلا أن نشاء‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۰۷۷)
.

D’après Abou Rafi’ (qu’Allah l’agrée) : J’ai prié la prière du ‘icha derrière Abou Houreira (qu’Allah l’agrée). Il a récité la sourate -Idha Samaaoun Chaqat- (1) durant laquelle il s’est prosterné. (2)
Je lui ai dit : Qu’est-ce que cela ?
Il a dit : Je me suis prosterné dans cette sourate derrière Abou Al Qasim (3) (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et je ne cesserai pas de me prosterner dans cette sourate jusqu’à ce que je le rencontre (4).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1078)

(1) C’est à dire la sourate Inchiqaq n°84.
(2) c’est à dire La prosternation lors de la récitation du Coran dans la prière
(3) C’est le surnom (kounia) du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(4) C’est à dire : -jusqu’à ce que je meurs et que je le rencontre le jour de la résurrection-.

Note:

Il est légiféré de se prosterner lorsque l’on récite un verset de prosternation durant la prière que ce soit pour la personne qui prie seule, pour celle qui prie comme imam ou pour celle qui prie derrière un imam que ce soit dans une prière obligatoire ou dans une prière surérogatoire.

L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit : « Il n’y a pas de divergence sur le fait que la prosternation lors de la récitation du Coran est une sounna pour la personne qui récite comme pour celle qui l’écoute, que la personne qui récite soit en train de prier ou qu’elle ne le soit pas ».
(Al Majmou’ Charh Al Mouhadhab vol 3 p 551)

عن أبي رافع، قال صليت مع أبي هريرة العتمة فقرأ ‏{‏إِذَا السَّمَاءُ انْشَقَّتْ‏}‏ فسجد فقلت ما هذه قال سجدت بها خلف أبي القاسم صلى الله عليه وسلم فلا أزال أسجد فيها حتى ألقاه‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٠٧٨)
.

D’après ‘Imrân bin Husayn:

«Je me plaignais des hémorroïdes, alors j’ai demandé au Prophète à propos de la prière. Il m’a dit:
«Accomplis ta prière debout, si tu ne peux pas, accomplis la assis, si tu ne peux pas, accomplis la allongé sur ton côté.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1117)

عَنْ عِمْرَانَ بْنِ حُصَيْنٍ ـ رضى الله عنه ـ قَالَ كَانَتْ بِي بَوَاسِيرُ فَسَأَلْتُ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم عَنِ الصَّلاَةِ فَقَالَ ‏ « ‏ صَلِّ قَائِمًا، فَإِنْ لَمْ تَسْتَطِعْ فَقَاعِدًا، فَإِنْ لَمْ تَسْتَطِعْ فَعَلَى جَنْبٍ ‏ »‏‏.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۱۱۷)
.

D’après ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée) : Un homme a été mentionné auprès du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) en disant : Il n’a cessé de dormir jusqu’au matin, il ne s’est pas levé pour la prière (*).
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Chaytan a uriné dans son oreille ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1144)

(*) Il est possible que le sens voulu par la prière ici est la prière surérogatoire de nuit ou bien la prière obligatoire.
(Voir Fath Al Bari)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°774

عن عبدالله بن مسعود رضي الله عنه قال : ذُكِرَ عندَ النبيِّ صلَّى اللهُ عليهِ وسلَّمَ رجلٌ فقيلَ : ما زال نائمًا حتى أصبحَ ما قام إلى الصلاةِ
فقال النبيّ صلَّى اللهُ عليهِ وسلَّمَ : بالَ الشيطانُ في أُذُنِهِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١١٤٤)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit:
« Notre Seigneur descend chaque nuit vers le ciel de l’ici-bas lorsqu’il ne reste que le dernier tiers de la nuit et il dit: Qui m’invoque que je l’exauce, qui me demande que je lui donne et qui me demande pardon que je le pardonne ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1145)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°758

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : ينزل ربنا تبارك وتعالى كل ليلة إلى السماء الدنيا حين يبقى ثلث الليل الآخر ، يقول : من يدعوني فأستجيب له من يسألني فأعطيه من يستغفرني فأغفر له
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١١٤٥)
.

Abou Salama Ibn ‘Abder Rahman (qu’Allah l’agrée) a interrogé ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) sur la prière du Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) durant le Ramadan, elle a répondu: « Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) ne priait pas plus de 11 unités de prières que ce soit durant le Ramadan ou hors du Ramadan. Il priait 4 unités de prière, ne demande pas sur leurs perfections et leurs longueurs. Puis il priait 4 unités de prière, ne demande pas sur leurs perfections et leurs longueurs. Puis il priait 3 unités de prière, ‘Aicha dit aussi, « Je lui ai (un jour) demandé « Messager d’Allah (ﷺ)! tu dors avant de faire la prière de witr ?» , « Ô `Aicha! mes yeux dorment, mais pas mon coeur ».
(Rapporté par Boukhari n°1147)

Rapporté également par Mouslim n°738

عَنْ أَبِي سَلَمَةَ بْنِ عَبْدِ الرَّحْمَنِ أَنَّهُ سَأَلَ عَائِشَةَ رَضِيَ اللَّهُ عَنْهَا : كَيْفَ كَانَتْ صَلَاةُ رَسُولِ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ فِي رَمَضَانَ ؟
فَقَالَتْ : مَا كَانَ يَزِيدُ فِي رَمَضَانَ وَلَا فِي غَيْرِهِ عَلَى إِحْدَى عَشْرَةَ رَكْعَةً يُصَلِّي أَرْبَعًا فَلَا تسأل عَنْ حُسْنِهِنَّ وَطُولِهِنَّ ثُمَّ يُصَلِّي أَرْبَعًا فَلَا تسأل عَنْ حُسْنِهِنَّ وَطُولِهِنَّ ثُمَّ يُصَلِّي ثَلاَثًا، قَالَتْ عَائِشَةُ فَقُلْتُ يَا رَسُولَ اللَّهِ أَتَنَامُ قَبْلَ أَنْ تُوتِرَ‏.‏ فَقَالَ ‏ « ‏ يَا عَائِشَةُ، إِنَّ عَيْنَىَّ تَنَامَانِ وَلاَ يَنَامُ قَلْبِي
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١١٤٧)
.

D’après ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) :
Le Messager d’Allah (ﷺ) faisait la prière « Isha », puis priait huit rakat, ensuite en position assise deux rakat.
il (ﷺ) ne délaissait absolument jamais les deux unités de prière entre les deux appels (*).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1159)

(*) C’est à dire entre l’appel à la prière du fajr et l’iqama.
Il s’agit donc des deux unités de prière surérogatoire qui se font avant la prière obligatoire du matin.

L’imam Boukhari (mort en 256 du calendrier hégirien) a classé ce hadith dans son Sahih dans le chapitre : -La constance dans le fait de prier les deux unités de prière surérogatoire du fajr-.

عن عائشة رضي الله عنها ـ رضى الله عنها ـ قَالَتْ صَلَّى النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم الْعِشَاءَ ثُمَّ صَلَّى ثَمَانَ رَكَعَاتٍ وَرَكْعَتَيْنِ جَالِسًا وَرَكْعَتَيْنِ بَيْنَ النِّدَاءَيْنِ، وَلَمْ يَكُنْ يَدَعُهُمَا أَبَدًا‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١١٥٩)
.

D’après ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) se rendait à la mosquée de Qouba chaque semaine (*) que ce soit en marchant ou en montant sur une monture.
Nafi’ a dit : ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) faisait cela lui aussi.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1193)

(*) La traduction littérale est -chaque samedi- mais le sens voulu est ce qui a été cité.

L’imam Abou Chama Al Chafi’i (mort en 665 du calendrier hégirien) a dit : « Le sens est que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) s’y rendait chaque semaine.
Le samedi a été utilisé dans le hadith pour désigner la semaine comme le vendredi est parfois utilisé en arabe pour désigner l’ensemble de la semaine ».
(Al Ba’ith ‘Ala Inkar Al Bida’ Wal Hawadith p 171/172)

Cheikh Albani a dit : « Tous les jours de la semaine sont égaux en se qui concerne le mérite de visiter la mosquée de Qouba ».
(Al Thamar Al Moustatab vol 2 p 575/576)

Remarque:

Il y a plusieurs hadith qui montrent que la personne qui se rend à la mosquée de Qouba pour y prier obtient la récompense d’une ‘omra.

Voir par exemple le hadith rapporté par Ahmed et authentifié par cheikh Albani dans Sahih Targhib n°1181 (Le mérite de prier une prière dans la mosquée de Qouba)

Ainsi il convient que la personne qui se rend à Médine profite de cela et multiplie les prières à la mosquée de Qouba, que ces prières soient obligatoires ou surérogatoires

عن عبدالله بن عمر رضي الله عنهما قال : كان النبي صلى الله عليه وسلم يأتي مسجد قباء كل سبت ماشيا وراكبا
قال نافع : وكان عبدالله بن عمر رضي الله عنهما يفعله
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١١٩٣)
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D’après Abou Huraira (رضى الله عنه) a rapporté : Le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a dit :
« La Glorification d’Allah (c à d, dire subhanallah) revient aux hommes et taper des mains revient aux femmes. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1203)
عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ ـ رضى الله عنه ـ عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ «‏ التَّسْبِيحُ لِلرِّجَالِ وَالتَّصْفِيقُ لِلنِّسَاءِ ‏»‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۲۰۳)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), Ayant accompli une prière, Le Prophète (ﷺ) dit: «Chaytan est venu se présenter devant moi puis a essayé avec acharnement d’interrompre ma prière, mais Allah m’a donné du pouvoir sur lui et je l’ai alors pris à la gorge. Sans doute, je pensais à l’attacher à un des piliers (de la mosquée) jusqu’à ce que vous vous levez le matin et le voir.
Mais je me souvins alors de la parole du Prophète Souleymane ( عَلَيْهِ السَّلاَمُ):

«Seigneur, fais-moi don d’un royaume tel que nul après moi n’aura de pareil».
(Sourate 38 verset)

Alors Allah repoussé le Chaytan en le laissant pour rebuter.»
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°1210)

عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ ـ رضى الله عنه ـ عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم أَنَّهُ صَلَّى صَلاَةً قَالَ ‏ »‏ إِنَّ الشَّيْطَانَ عَرَضَ لِي، فَشَدَّ عَلَىَّ لِيَقْطَعَ الصَّلاَةَ عَلَىَّ، فَأَمْكَنَنِي اللَّهُ مِنْهُ، فَذَعَتُّهُ، وَلَقَدْ هَمَمْتُ أَنْ أُوثِقَهُ إِلَى سَارِيَةٍ حَتَّى تُصْبِحُوا فَتَنْظُرُوا إِلَيْهِ فَذَكَرْتُ قَوْلَ سُلَيْمَانَ ـ عَلَيْهِ السَّلاَمُ ـ رَبِّ هَبْ لِي مُلْكًا لاَ يَنْبَغِي لأَحَدٍ مِنْ بَعْدِي‏.‏ فَرَدَّهُ اللَّهُ خَاسِيًا ‏ »‏‏.‏ ثُمَّ قَالَ النَّضْرُ بْنُ شُمَيْلٍ فَذَعَتُّهُ بِالذَّالِ أَىْ خَنَقْتُهُ وَفَدَعَّتُّهُ مِنْ قَوْلِ اللَّهِ ‏{‏يَوْمَ يُدَعُّونَ‏}‏ أَىْ يُدْفَعُونَ وَالصَّوَابُ، فَدَعَتُّهُ إِلاَّ أَنَّهُ كَذَا قَالَ بِتَشْدِيدِ الْعَيْنِ وَالتَّاءِ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۲۱۰)
.

D’après ‘Abd-ulLAH (رضى الله عنه): Le Messager de D’Allah (ﷺ) flt cinq rak ‘a dans la prière du Duhr.
On lui dit: « A-t-on fait un rajout à la prière? »
« Comment cela? » demanda t-il (ﷺ). C’est que, répondit-on, « tu viens de faire la prière dans cinq rak’ a. »
Alors, il (ﷺ) fit deux sajda (prosternation), cela après avoir prononcé le taslîm (La Salutation Finale).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1226)
عَنْ عَبْدِ اللَّهِ ـ رضى الله عنه ـ أنَّ رسولَ اللهِ صلَّى اللهُ عليهِ وسلَّمَ صلَّى الظهرَ خمسًا ، فقيلَ لهُ : أَزِيدَ في الصلاةِ ؟ فقال : وما ذاكَ قال : صلَّيتَ خمسًا ، فسجدَ سجدتيْنِ بعدَ ما سلَّمَ .
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۲۲۶)
.

D’après Ibrahim : On apporta à ‘Abder Rahman Ibn ‘Awf (qu’Allah l’agrée) un repas alors qu’il jeûnait (1) et il dit alors : Mous’ab Ibn ‘Oumayr (qu’Allah l’agrée) a été tué alors qu’il était meilleur que moi.
C’est une tunique qui lui a servi de linceul et lorsque sa tête était couverte ses pieds se découvraient et lorsque l’on couvrait ses pieds sa tête se découvrait. (2)
Hamza (qu’Allah l’agrée) (3) a également été tué alors qu’il était meilleur que moi.
Puis il nous a été donné de la vie d’ici-bas ce qui nous a été donné et je crains que ce soit les récompenses de nos bonnes actions qui nous aient été avancées puis il se mis à pleurer au point où il délaissa le repas (4).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1275)

(1) C’est à dire au moment de la rupture du jeûne.

(2) C’est à dire que la pauvreté était telle qu’ils n’ont pas pu lui trouver un tissu assez grand pour faire un linceul correcte.

(3) Il s’agit de Hamza Ibn Abdel Moutallib (qu’Allah l’agrée) qui était l’oncle du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).

Lui et Mous’ab Ibn ‘Oumayr (qu’Allah les agrée tous les deux) sont morts durant la bataille de Ouhoud qui a opposé les musulmans aux associateurs durant la troisième année après l’émigration du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) de La Mecque vers Médine.

(4) C’est à dire qu’il a craint que la récompense de ses bonnes actions ne lui ai été accordée dans la vie d’ici-bas et que ceci le prive de la récompense dans l’au-delà car lui a connu la richesse après avoir connu la pauvreté contrairement aux deux compagnons qu’il a mentionné qui eux n’ont connu que la pauvreté et qu’il considérait comme étant meilleurs que lui.
(Voir par exemple Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 3 p 248)

عن إبراهيم أنَّ عبدَ الرحمنِ بنَ عوفٍ رَضِيَ اللهُ عنهُ أُتِيَ بطعامٍ وكان صائمًا فقال : قُتِلَ مصعبُ بنُ عميرٍ رَضِيَ اللهُ عنهُ وهو خيرٌ مِنِّي كُفِّنَ في بُرْدَةٍ إن غُطِّيَ رأسُهُ بدتْ رجلاهُ وإن غُطِّيَ رجلاهُ بدا رأسُهُ
وقُتِلَ حمزةُ رَضِيَ اللهُ عنهُ وهو خيرٌ مِنِّي ثمّ أُعْطِينا من الدنيا ما أُعْطِينَا وقد خشيت أن تكونَ حسناتنا عُجِّلَتْ لنا ثمّ جعل يبكي حتّى تركَ الطعامَ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٢٧٥)
.

D’après Zaynab (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Il n’est pas permis à une femme qui croit en Allah et au jour dernier de faire le deuil pour un mort au delà de trois jours sauf pour le mari pour lequel le deuil est de 4 mois et dix jours ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1280)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n° 1486d

Il n’est pas permis à la femme de se marier durant la période de deuil

Allah a dit: « Ceux d’entre vous que la mort frappe et qui laissent des épouses; celles-ci doivent observer une période d’attente de 4 mois et 10 jours. Passé ce délai, on ne vous reprochera pas comment elles disposeront de leurs propres personnes d’une manière convenable. Et Allah est parfaitement connaisseur de ce que vous faites ».
(Sourate Al Baqara n°2 verset 234)

عن زينب رضي الله عنها قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : لا يحل لامرأة تؤمن بالله واليوم الآخر أن تحد على ميت فوق ثلاث إلا على زوج فإنها تحد عليه أربعة أشهر وعشرا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٢٨٠)
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D’après Oussama Ibn Zayd (qu’Allah les agrée lui et son père) : Une fille du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a envoyé quelqu’un dire au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) que son fils (1) est entrain de mourir donc il faut qu’il vienne.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lui a envoyé comme réponse qu’il faut lui passer le salam et lui dire: « Certes c’est à Allah qu’appartient ce qu’Il a pris. C’est à Lui qu’appartient ce qu’Il a donné et chacun a, auprès de Lui, un terme de vie déterminé.
Ainsi patiente et recherche par cela la récompense d’Allah ». (2)
Elle a renvoyé quelqu’un pour informer qu’elle a juré qu’il devait venir alors il s’est levé et il y avait avec lui: Sa’d Ibn Oubada, Mou’adh Ibn Jabal, Oubay Ibn Ka’b, Zayd Ibn Thabit et d’autres hommes (qu’Allah les agrée tous).
L’enfant a été levé vers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) alors qu’il tremblait comme l’eau tremble dans son récipient. (3)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) s’est alors mis à pleurer et Sa’d (qu’Allah l’agrée) lui a dit: Ô Messager d’Allah! Qu’est-ce que ceci? (4)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Ceci est une miséricorde qu’Allah met dans les coeurs de Ses serviteurs et certes ce n’est qu’aux miséricordieux parmi Ses serviteurs qu’Allah fait miséricorde ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1284)

(1) Si cette fille du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est Zaynab (qu’Allah l’agrée) alors son fils est ‘Ali Ibn Abi Al ‘Ass Ibn Rabi’.
Et si cette fille est Rouqaya (qu’Allah l’agrée) alors son fils est ‘Abdallah Ibn ‘Othman Ibn ‘Affan.
Ils sont tous les deux morts durant la vie du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(Minnatoul Moun’im Charh Sahih Mouslim vol 2 p 47)

(2) En phonétique: Inna Lillahi Ma Akhadh Wa Lahou Ma A’ta Wa Koulloun ‘Indahou Bi Ajalin Mousamma Faltasbir Wal Tahtasib

En arabe:
إنَّ للهِ مَا أَخَذَ وَلَهُ مَا أَعْطَى وَكُلٌّ عِنْدَهُ بِأَجَلٍ مُسَمًّى فَلْتَصْبِرْ وَلْتَحْتَسِبْ
(3) C’est-à-dire qu’il avait des convulsions.

(4) C’est-à-dire que Sa’d (qu’Allah l’agrée) croyait que tous les pleurs lors des décès étaient interdits et ainsi il a pensé que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) avait oublié et a voulu lui rappeler cela.
(Minnatoul Moun’im Charh Sahih Mouslim vol 2 p 47)

عن أسامة بن زيد رضي الله عنهما قال : أرسلت ابنة النبي صلى الله عليه وسلم إليه : إن ابنا لي قبض فائتنا
فأرسل يقرىء السلام ويقول : إن لله ما أخذ وله ما أعطى وكل عنده بأجل مسمى فلتصبر ولتحتسب
فأرسلت إليه تقسم عليه ليأتينها فقام ومعه : سعد بن عبادة ومعاذ بن جبل وأبي بن كعب وزيد بن ثابت ورجال رضي الله عنهم
فرفع إلى رسول الله صلى الله عليه وسلم الصبي ونفسه تتقعقع كأنها شن ففاضت عيناه
فقال سعد رضي الله عنه : يا رسول الله ! ما هذا ؟
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : هذه رحمة جعلها الله في قلوب عباده وإنما يرحم الله من عباده الرحماء
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٢٨٤)
.

D’après ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Le mort est châtié dans sa tombe à cause des lamentations qui sont faites sur lui ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1292)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°927

Ce hadith concerne la personne qui a laissé comme consigne que l’on fasse des lamentations sur lui après sa mort ou qui n’a pas laissé la consigne de ne pas faire de lamentations sur lui alors qu’il savait que les gens le font généralement.
(Ahkam Al Janaiz vol 1 p 41)

عن عمر بن الخطاب رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : الميت يعذب في قبره بما نيح عليه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٢٩٢)
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D’après ‘Abdallah Ibn Mass’oud (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Ne fait pas partie de nous celui qui se frappe les joues, déchire ses vêtements et appelle par les appels de la période pré-islamique ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1294)
عن عبدالله بن مسعود رضي الله عنه قال النبي صلّى الله عليه و سلّم : ليس مِنَّا من لطمَ الخدودَ وشَقَّ الجيوبَ ودعا بدَعْوَى الجاهليَّةِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٢٩٤)
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D’après Abou Moussa Al Ach’ari (qu’Allah l’agrée):« Abou Moussa, atteint d’un certain mal, perdit connaissance alors qu’il avait la tête dans le giron de l’une des ses proches, laquelle femme se mit à pleurer sans qu’il n’ait pu lui dire quoi que ce soit. Cependant, après qu’il eut repris ses esprits, il dit: Je dis ceux que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit « Je me désavoue de celle qui élève sa voix, qui rase sa tête et de celle qui déchire ses vêtements lors des malheurs ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1296)
عن أبي موسى الأشعري رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : وَجِعَ أَبُو مُوسَى وَجَعًا فَغُشِيَ عَلَيْهِ، وَرَأْسُهُ فِي حَجْرِ امْرَأَةٍ مِنْ أَهْلِهِ، فَلَمْ يَسْتَطِعْ أَنْ يَرُدَّ عَلَيْهَا شَيْئًا، فَلَمَّا أَفَاقَ قَالَ أَنَا بَرِيءٌ مِمَّنْ بَرِئَ مِنْهُ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم، إِنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم بَرِئَ مِنَ الصَّالِقَةِ وَالْحَالِقَةِ وَالشَّاقَّةِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٢٩٦)
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D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) : Je suis rentré avec le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) chez Abou Sayf Al Qayn dont la femme allaitait Ibrahim (*).
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) l’a pris, l’a embrassé et l’a senti.
Puis nous sommes rentrés chez lui plus tard alors que Ibrahim était à l’agonie.
Alors les yeux du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ont pleuré.
‘Abder Rahman Ibn ‘Awf (qu’Allah l’agrée) a dit: Même toi ô Messager d’Allah?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Ô Ibn ‘Awf ! Ceci est certes une miséricorde ».
Puis il a dit: « Certes l’oeil pleure et le coeur est triste mais nous ne disons que ce qui satisfait notre Seigneur. Et nous sommes certes très tristes de nous séparer de toi ô Ibrahim ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1303)

(*) C’est à dire Ibrahim, le fils du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui est mort alors qu’il était petit.

عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال : دخلنا مع رسول الله صلى الله عليه وسلم على أبي سيف القين وكان ظئرا لإبراهيم
فأخذ رسول الله صلى الله عليه وسلم إبراهيم فقبله وشمه
ثم دخلنا عليه بعد ذلك وإبراهيم يجود بنفسه فجعلت عينا رسول الله صلى الله عليه وسلم تذرفان فقال له عبد الرحمن بن عوف رضي الله عنه : وأنت يا رسول الله ؟
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : يا ابن عوف ! إنها رحمة
ثم أتبعها بأخرى فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : إن العين تدمع والقلب يحزن ولا نقول إلا ما يرضي ربنا وإنا بفراقك يا إبراهيم لمحزنون
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٠٣)
.

D’après`Abdur Rahman ibn Abi Laila:
Sahl Ibn Hounayf et Qais ibn Saad (qu’Allah les agrées) étaient assis dans la ville d’Al-Qadisiya. Un convoi funéraire passa devant eux et ils se sont levés.

On leur a dit que c’est le cortège d’un homme du pays, c’est-à-dire un « dhimmî », (un non-musulman « protégés », sous la protection des musulmans)

Ils eurent alors cette réponses : « Un convoi funéraire passa près du Prophète (ﷺ) alors il s’est levé.
Quelqu’un a dit: C’est certes le convoi funéraire d’un juif.
Le Prophète (ﷺ) a dit: « Ne s’agit-il pas d’une âme ? ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1312)

La parole du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui): -Ne s’agit-il pas d’une âme ?- doit être comprise au regard de tous les hadiths rapportés sur le sujet:

– Voir Boukhari dans son Sahih n°1311 et Mouslim dans son Sahih n°960

– Il y a dans la mort une frayeur et ceci qu’il s’agisse du convoi funéraire d’un musulman ou d’un mécréant

عن عبد الرحمن بن أبي ليلى، قال كان سهل بن حنيف وقيس بن سعد قاعدين بالقادسية، فمروا عليهما بجنازة فقاما‏.‏ فقيل لهما إنها من أهل الأرض، أى من أهل الذمة فقالا إن النبي صلى الله عليه وسلم مرت به جنازة فقام فقيل له إنها جنازة يهودي‏.‏ فقال ‏ «‏ أليست نفسا »‏‏.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣١٢)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a informé de la mort du Najachi le jour où il est mort.
Il est sorti avec ses compagnons à l’endroit de la prière, les a mis en rang et a prié sur lui 4 tekbir.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1333)

La prière mortuaire (salat janaza) est une prière qui se prie debout, sans faire d’inclinaison ni de prosternation et elle se compose de 4 tekbir (c’est à dire qu’on dit 4 fois -Allahou Akbar-)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°951

عن أبي هريرة رضي الله عنه أن رسولَ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم نَعَى النَّجَاشِيَّ في اليومِ الذي ماتَ فيهِ وخرج بهم إلى المُصَلَّى فصفَّ بهم وكبَّرَ عليهِ أربعَ تكبيراتٍ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٣٣)
.

D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes lorsque le serviteur est placé dans sa tombe, ses compagnons s’écartent de lui et il entend le bruit de leurs chaussures lorsqu’ils s’en vont.
Alors deux anges viennent à lui. Ils le font asseoir et lui disent: Que disais-tu concernant cet homme Muhammad ?
Le croyant dit: J’atteste qu’il est le serviteur d’Allah et son Messager.
Alors il lui est dit: Regarde ta place dans le feu, Allah te l’a changée pour une place dans le paradis; et il les verra toutes les deux (*).
Par contre s’il s’agit d’un mécréant ou d’un hypocrite il va dire: Je ne sais pas ! Je disais sur lui ce que les gens disaient.
Alors il lui sera dit: Tu n’as pas eu de connaissances et tu ne t’es pas instruit.
Puis il sera frappé d’un coup de barre de fer entre les deux oreilles et va pousser un cri qui est entendu par toute chose sauf par les humains et les djinns ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1338)

(*) C’est à dire qu’il voit sa place au paradis et la place qui lui était réservée en enfer s’il y était entré.

عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال النّبي صلّى الله عليه وسلّم : إنّ العبد إذا وُضع في قبره وتولّى عنه أصحابه وإنه ليسمع قرع نعالهم
إذا انصرفوا أتاه ملكان فيقعدانه فيقولان له : ما كنت تقول في هذا الرجلِ محمد ؟
فأما المؤمن فيقول : أشهد أنه عبدالله ورسوله
فيُقال له : انظر إلى مقعدك من النار أبدلك الله به مقعدًا من الجنة ؛ فيراهما جميعا
وأما الكافر أو المنافق فيقول : لا أدري ! كنت أقول ما يقول الناس فيه
فيُقال : لا دريت ولا تليت ثم يُضرب بمطرقة من حديد ضربة بين أذنيه فيصيح صيحة يسمعها من يليه إلا الثقلين
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٣٨)
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D’après Abû Hurayra a dit: « L’ange de la mort fut envoyé à Moïse (Salut sur eux). Mais il fut frappé durement par ce dernier dès son arrivée, (qui lui a fait sortir son oeil), Alors, il retourna à Allah et lui dit: « Tu m’as envoyé à un homme qui ne veut pas mourir! » Allah lui rendit son oeil et lui dit:

“Reviens vers lui et dis-lui de mettre sa main sur les poils d’un taureau ; il aura pour chaque poil que sa main couvrira, une année de plus à vivre“.

« [L’ange ayant transmis le message], lorsque Moïse entendit ces propos. il dit : “Et qu’y aura-t-il après ?”
L’ange de la mort lui répondit : “La mort”. Moïse dit alors : “Alors, autant mourir maintenant“. Il demanda, cependant, à Allah de le rapprocher à un jet de pierre de la Terre sainte. »

Abû Hurayra ajouta : « L’Envoyé d’Allah (ﷺ) a dit : “Si j’étais là-bas (près de la Terre sainte), je vous aurai montré sa tombe sur le bord du chemin près la dune rouge.” »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1339)

عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ ـ رضى الله عنه ـ قَالَ ‏ »‏ أُرْسِلَ مَلَكُ الْمَوْتِ إِلَى مُوسَى ـ عَلَيْهِمَا السَّلاَمُ ـ فَلَمَّا جَاءَهُ صَكَّهُ فَرَجَعَ إِلَى رَبِّهِ فَقَالَ أَرْسَلْتَنِي إِلَى عَبْدٍ لاَ يُرِيدُ الْمَوْتَ‏.‏ فَرَدَّ اللَّهُ عَلَيْهِ عَيْنَهُ وَقَالَ ارْجِعْ فَقُلْ لَهُ يَضَعُ يَدَهُ عَلَى مَتْنِ ثَوْرٍ، فَلَهُ بِكُلِّ مَا غَطَّتْ بِهِ يَدُهُ بِكُلِّ شَعْرَةٍ سَنَةٌ‏.‏ قَالَ أَىْ رَبِّ، ثُمَّ مَاذَا قَالَ ثُمَّ الْمَوْتُ‏.‏ قَالَ فَالآنَ‏.‏ فَسَأَلَ اللَّهَ أَنْ يُدْنِيَهُ مِنَ الأَرْضِ الْمُقَدَّسَةِ رَمْيَةً بِحَجَرٍ ‏ »‏‏.‏ قَالَ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ فَلَوْ كُنْتُ ثَمَّ لأَرَيْتُكُمْ قَبْرَهُ إِلَى جَانِبِ الطَّرِيقِ عِنْدَ الْكَثِيبِ الأَحْمَرِ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۳۳۹)
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D’après Thabit Ibn Dahak (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: : « Celui qui jure par une voie autre que l’islam en mentant et en faisant cela volontairement alors c’est comme il a dit et celui qui tue sa propre personne avec un morceau de fer sera châtié avec dans le feu de l’enfer ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1363)
عن ثابت بن الضحاك رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : من حلف بملة غير الإسلام كاذبا متعمدا فهو كما قال . ومن قتل نفسه بحديدة عذب بها في نار جهنم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٦٣)
.

D’après ‘Abdullah, Le Prophète (ﷺ) a dit, « Celui qui s’étrangle lui-même (1), s’étranglera en Enfer, et celui qui se poignarde (2), se poignardera lui-même en Enfer.»
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°1365)

(1) Celui qui se suicide par étranglement
(2) Celui qui se suicide en se poignardant

عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ ـ رضى الله عنه ـ قَالَ قَالَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم ‏ « ‏ الَّذِي يَخْنُقُ نَفْسَهُ يَخْنُقُهَا فِي النَّارِ، وَالَّذِي يَطْعُنُهَا يَطْعُنُهَا فِي النَّارِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۳۶۵)
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D’après Ibn Omar (qu’Allah les agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit:
« Certes lorsque l’un d’entre vous meurt, il est présenté à sa place le matin et le soir. Si il fait partie des gens du paradis alors il est dans le paradis et si il fait partie des gens du feu alors il est dans le feu et il lui est dit: Ceci est ta place jusqu’à ce qu’Allah te ressuscite le jour du jugement ».
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°1379)
عن بن عمر رضي الله عنهما قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : إن أحدَكم إذا مات، عُرِضَ عليه مقعدُه بالغداةِ والعشيِّ، إن كان من أهلِ الجنةِ فمن أهلِ الجنةِ ، وإن كان من أهلِ النارِ فمن أهلِ النارِ، فَيُقالُ: هذا مقعدُك حتى يبعثَك اللهُ يومَ القيامةِ.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٧٩)
.

D’après Abou Sa’id Al Khoudri (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Lorsque la dépouille d’un mort est posée et que les hommes la portent sur leurs épaules, si la personne était pieuse elle dit: -Avancez moi, avancez moi!- (1) et si la personne n’était pas pieuse elle dit: -Ô malheur à moi, où m’emmenez vous!- (2). Toute chose entend sa voix sauf les hommes et s’ils l’entendaient ils seraient foudroyés ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1380)

(1) C’est à dire : Avançez moi vers ce qu’Allah m’a préparé comme bienfaits et récompenses.
La personne pieuse quitte la vie de l’ici-bas vers ce qui est meilleur car en effet lors de sa mort il a reçu la bonne nouvelle et il est dit à son âme : -Reçois la bonne nouvelle de la miséricorde d’Allah et de sa satisfaction-. Ainsi il est pressé et impatient d’obtenir ce qui lui a été promis.

(2) C’est une parole de regret de la personne qui sait qu’elle est amenée vers les châtiments de la tombe.
Parmi ces châtiments le fait que la tombe va se resserrer sur lui au point où ses côtes vont se croiser et une porte vers le feu lui sera ouverte.

(Voir Charh Riyad Salihin de Cheikh ‘Otheimine, hadith n°942)

عن أبي سعيد الخدري رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : إذا وضعت الجنازة فاحتملها الرجال على أعناقهم فإن كانت صالحة قالت : قدموني قدموني ! وإن كانت غير صالحة قالت : يا ويلها أين يذهبون بها ! يسمع صوتها كل شيء إلا الإنسان ولو سمعها الإنسان لصعق
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٨٠)
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D’après Abou Hurayra (qu’Allah l’agrée), Le Prophète (ﷺ) a dit: « Tout enfant naît sur la disposition naturelle (fitra) Islamique (c’est-à-dire le Tawhid) et ce sont ses parents qui en font un juif, un nazaréen ou mazdéen. De même que la bête de somme qui naît sans difformité : y voyez vous une quelconque mutliation? ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1385)
عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ ـ رضى الله عنه ـ قَالَ قَالَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم ‏ « ‏ كُلُّ مَوْلُودٍ يُولَدُ عَلَى الْفِطْرَةِ، فَأَبَوَاهُ يُهَوِّدَانِهِ أَوْ يُنَصِّرَانِهِ أَوْ يُمَجِّسَانِهِ، كَمَثَلِ الْبَهِيمَةِ تُنْتَجُ الْبَهِيمَةَ، هَلْ تَرَى فِيهَا جَدْعَاءَ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۳۸۵)
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D’après Samoura Ibn Joundoub (qu’Allah l’agrée), lorsque le Prophète (ﷺ) terminait sa prière il se tournait en face de nous et il disait: « Lequel d’entre vous a fait un rêve cette nuit ? ».
Si l’un d’entre nous avait fait un rêve alors il le racontait et le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) disait: « Comme le veut Allah ».
Un jour il nous a demandé: « Lequel d’entre vous a fait un rêve cette nuit ? ».
Nous avons dit: Non, personne n’a fait de rêve.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Cette nuit j’ai certes vu en rêve deux hommes qui sont venus à moi et ont pris mes deux mains et ils m’ont emmené jusqu’à la terre sainte. Il y a avait un homme assis et un homme debout qui avait dans sa main un crochet en fer qu’il enfonçait dans la joue de l’autre jusqu’à atteindre sa nuque puis il faisait la même chose avec son autre joue et la première joue reprenait sa forme initiale et lui recommençait. J’ai dit: Qu’est ce que ceci ? Ils ont dit: Viens.

Alors nous sommes partis jusqu’à arriver vers un homme couché sur le dos et il y avait un homme debout près de sa tête qui tenait une pierre et lui fracassait la tête avec. Lorsqu’il le frappait il allait ensuite ramasser la pierre et avant qu’il ne soit revenu la tête de l’homme couché reprenait sa forme initiale et alors il le frappait de nouveau. J’ai dit: Qu’est ce que ceci ? Ils ont dit: Viens.

Alors nous sommes partis jusqu’à arriver vers une anfractuosité qui ressemblait à un four à pain, sa partie supérieure était serrée et sa partie inférieure était large et il y avait un feu qui était attisé en dessous. Quand le feu se ravivait, la cavité gonflait et allait presque déborder et lorsqu’il se calmait elle reprenait sa place. À l’intérieur il y avait des hommes nus et des femmes nues. J’ai dit: Qui sont ces gens ? Ils ont dit: Viens.

Alors nous sommes partis jusqu’à arriver vers un fleuve de sang au milieu duquel il y avait un homme et sur la rive il y avait un homme debout qui tenait des pierres dans ses mains. Celui qui était dans le fleuve se mettait en face de lui et lorsqu’il voulait sortir, l’autre homme lui tirait une pierre dans la bouche qui la ramenait à l’endroit où il était. Et à chaque fois qu’il voulait sortir il lui tirait une pierre dans la bouche qui la ramenait à l’endroit où il était. J’ai dit: Qui est-ce ? Ils ont dit: Viens.

Alors nous sommes partis jusqu’à arriver vers un jardin vert dans lequel il y avait un arbre immense au pied duquel il y avait un vieil homme et des enfants. Il y avait également un homme proche de l’arbre qui avait devant lui un feu qu’il alimentait.
Les deux hommes qui m’accompagnaient m’ont fait monter dans l’arbre et m’ont fait rentrer dans une maison. Je n’avais jamais vu de maison plus belle. Dans cette maison il y avait des hommes âgés, des jeunes, des femmes et des enfants.
Ensuite les deux hommes qui m’accompagnaient m’ont fait monter dans l’arbre et m’ont fait rentrer dans une maison qui était encore meilleure et plus belle. Il y avait dedans des vielles personnes et des jeunes.
J’ai dit: Vous m’avez fait voyager cette nuit, informez moi sur ce que j’ai vu !

Ils ont dit: Oui, celui que tu as vu avec la joue déchirée était un grand menteur, il mentait et son mensonge se propageait jusqu’à l’horizon. Il lui sera fait cela jusqu’au jour de la résurrection.

Celui que tu as vu se faire fracasser la tête est un homme à qui Allah a enseigné le Coran et qui dormait la nuit pour lui et ne le mettait pas en pratique le jour. Il lui sera fait cela jusqu’au jour de la résurrection.

Ceux que tu as vu dans l’anfractuosité sont ceux qui commettent la fornication, celui que tu as vu dans le fleuve est celui qui mange l’usure. Le vieil homme auprès de l’arbre était Ibrahim (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) et les enfants qui étaient autour de lui sont les enfants des gens. Celui qui attisait le feu était Malik, le gardien du feu. La première maison dans laquelle tu es rentré était la maison de la plupart des croyants. Cette seconde maison est la maison des martyrs et je suis Jibril et voilà Mikail. Lève ta tête.
Alors j’ai levé ma tête et il y avait au dessus de moi comme un nuage.
Ils m’ont dit: Ceci est ta demeure.
J’ai dit: Laissez moi rentrer dans ma demeure.
Ils ont dit: Il te reste une partie de ta vie à vivre, si tu l’avais complétée tu serais entré dans ta demeure.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1386)

Remarque : Il est rapporté un long hadith (ci-dessus) dans lequel le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a mentionné que le fait de connaître le Coran et de ne pas le lire la nuit et de ne pas le mettre en pratique la journée est une cause du châtiment de la tombe.
(Voir Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 3 p 406)

عن سمرة بن جندب رضي الله عنه كان النبي صلى الله عليه وسلم إذا صلى صلاة ، اقبل علينا بوجهه ، فقال : من رأى منكم الليلة رؤيا . قال : فإن رأى أحد قصها ، فيقول : ما شاء الله . فسألنا يوما فقال : هل رأى أحد منكم رؤيا . قلنا : لا ، قال : لكني رأيت الليلة رجلين أتياني فأخذا بيدي ، فأخرجاني إلى الأرض المقدسة ، فإذا رجل جالس ، ورجل قائم ، بيده كلوب من حديد قال بعض أصحابنا عن موسى : إنه يدخل ذلك الكلوب في شدقه حتى يبلغ قفاه ، ثم يفعل بشدقه الآخر مثل ذلك ، ويلتئم شدقه هذا ، فيعود فيصنع مثله . قلت : ما هذا ؟ قالا : انطلق ، فانطلقنا ، حتى أتينا على رجل مضطجع على قفاه ، ورجل قائم على رأسه بفهر ، أو صخرة ، فيشدخ بها رأسه ، فإذا ضربه تدهده الحجر ، فانطلق إليه ليأخذه ، فلا يرجع إلى هذا ، حتى يلتئم رأسه ، وعاد رأسه كما هو ، فعاد إليه فضربه ، قلت : من هذا ؟ قالا : انطلق ، فانطلقنا إلى ثقب مثل التنور ، أعلاه ضيق وأسفله واسع ، يتوقد تحته نارا ، فإذا اقترب ارتفعوا ، حتى كادوا أن يخرجوا ، فإذا خمدت رجعوا فيها ، وفيها رجال ونساء عراة ، فقلت : من هذا ؟ قالا : انطلق ، فانطلقنا ، حتى أتينا على نهر من دم فيه رجل قائم ، وعلى وسط النهر ء قال يزيد ووهب ابن جرير ، عن جرير بن حازم ء وعلى شط النهر رجل بين يديه حجارة ، فأقبل الرجل الذي في النهر ، فإذا أراد أن يخرج رمى الرجل بحجر في فيه ، فرده حيث كان ، فجعل كلما جاء ليخرج رمى في فيه بحجر ، فيرجع كما كان ، فقلت : من هذا ؟ قالا : انطلق ، فانطلقنا ، حتى انتهيا إلى روضة خضراء ، فيها شجرة عظيمة ، وفي أصلها شيخ وصبيان ، وإذا رجل قريب من الشجرة ، بين يديه نار يوقدها ، فصعدا بي في الشجرة ، وأدخلاني دارا ، لم أر قط أحسن منها ، فيها رجال شيوخ ، وشباب ونساء وصبيان ، ثم أخرجاني منها فصعدا بي الشجرة ، فأدخلاني دارا ، هي أحسن وأفضل ، فيها شيوخ وشباب ، قلت : طوفتماني الليلة ، فأخبراني عما رأيت . قالا : نعم ، أما الذي رايته يشق شدقه فكذاب ، يحدث بالكذبة ، فتحمل عنه حتى تبلغ الآفاق ، فيصنع به إلى يوم القيامة ، والذي رأيته يشدخ رأسه ، فرجل علمه الله القرآن ، فنام عنه بالليل ، ولم يعمل فيه بالنهار ، يفعل به إلى يوم القيامة ، والذي رأيته في الثقب فهم الزناة ، والذي رأيته في النهر آكلوا الربا ، والشيخ في أصل الشجرة إبراهيم عليه السلام ، والصبيان حوله فأولاد الناس ، والذي يوقد النار مالك خازن النار ، والدار الأولى التي دخلت دار عامة المؤمنين ، وأما هذه الدار فدار الشهداء ، وأنا جبريل ، وهذا ميكائيل ، فارفع رأسك ، فرفعت رأسي ، فإذا فوقي مثل السحاب ، قالا : ذاك منزلك ، قلت : دعاني أدخل منزلي ، قالا : إنه بقي لك عمر لم تستكمله ، فلو استكملت أتيت منزلك
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٨٦)
.

D’après Aicha (qu’Allah l’agrée), un homme a dit au Prophète (ﷺ): Certes ma mère est morte brusquement et je pense que si elle avait parlé elle aurait fait l’aumône. A t-elle une récompense si je fais l’aumône pour elle? Il a répondu: « Oui ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1388

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1004

عن عائشة رضي الله عنها أن رجلا قال للنبي صلى الله عليه وسلم : إن أمي افتلتت نفسها وأظنها لو تكلمت تصدقت فهل لها أجر إن تصدقت عنها ؟
قال النبي صلى الله عليه و سلم : نعم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٨٨)
.

D’après ‘Orwa, ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) a dit à ‘Abdallah Ibn Zoubayr (qu’Allah les agrée lui et son père) : « Ne m’enterre pas avec eux (1), enterre moi avec mes compagnons au Baqi’ (2) car je souhaite que l’on ne me fasse jamais d’éloge par rapport à cela (3) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1391)

(1) C’est à dire avec le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) et ‘Omar (qu’Allah l’agrée) qui sont enterrés chez elle.

(2) C’est le nom du cimetière de Médine qui est à proximité de la mosquée du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).

(3) C’est à dire qu’elle ne souhaitait pas qu’on lui fasse des éloges à cause du fait qu’elle soit enterrée avec le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et ses deux compagnons et que ceci soit un mérite pour elle.
Elle craignait en effet de ne pas mériter les éloges qui pourraient lui être faits.
Ceci montre la modestie de ‘Aicha (qu’Allah l’agrée).
(Voir Fath Al Bari 3/258)

عن عروة أنّ عائشة رضي الله عنها قالتْ لعبدِ اللهِ بنِ الزُّبيرِ رضي الله عنهما : لا تدفنِّي معهم وادفنِّي معَ صواحبي بالبقيع لا أُزكَّى به أبداً 
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٩١)
.

D’après Aicha (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « N’insultez pas les morts car ils ont certes rejoint ce qu’ils ont avancé (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1393)

(*) c’est à dire qu’ils ont trouvé les fruits de leurs actes qu’ils soient bons ou mauvais.

عن عائشة رضي الله عنها قال النبي صلى الله عليه و سلم : لا تسبوا الأموات فإنهم قد أفضوا إلى ما قدموا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٩٣)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit:
« Celui a qui Allah a donné des biens sur lesquels il ne s’acquitte pas de la zakat alors ils prendront la forme d’un serpent noir chauve avec deux tâches qui va s’enrouler autour de lui puis va lui mordre les joues puis il va dire: Je suis ton argent, je suis ton trésor » puis le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) récita le verset:
– Ceux qui gardent avec avarice ce qu’Allah leur donne par sa grâce -.
(Sourate 3- Al ‘Imran (La famille d’Imran) verset 180)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1403)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : من آتاه الله مالا ، فلم يؤدي زكاته ، مثل له يوم القيامة شجاعا أقرع ، له زبيبتان ، يطوقه يوم القيامة ، ثم يأخذ بلهزمتيه ، يعني شدقيه ، ثم يقول : أنا مالك ، أنا كنزك ثم تلا : ‏{‏لاَ يَحْسِبَنَّ الَّذِينَ يَبْخَلُونَ‏}‏ الآية
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٤٠٣)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui fait une aumône de l’équivalent d’une datte provenant d’un salaire bon et Allah n’accepte que ce qui est bon, alors certes Allah la reçoit avec sa main droite (*) puis il la fructifie pour celui qui l’a fait comme l’un d’entre vous élève son poulain jusqu’à ce qu’elle soit comme une montagne ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1410)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1014

(*) Les gens de la Sounna affirment ainsi que les deux mains sont parmi les attributs d’Allah comme cela est mentionné dans le Coran et dans les ahadiths authentiques du Messager d’Allah.
(Voir par exemple la sourate Sad n°38 verset 75, la sourate Maida n°5 verset 64, le hadith n°6614 de Sahih Al Boukhari et le hadith n°2652 de Sahih Mouslim).

Par contre il faut savoir que ce sont deux mains qui conviennent à la grandeur et à la majesté d’Allah et ne ressemblent en rien à celles d’une créature quelle qu’elle soit car Allah a dit dans le Coran : « Il n’y a rien qui lui ressemble et c’est lui l’Audient, le Clairvoyant ».
(Sourate Choura n°42 verset 11)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : من تصدق بعدل تمرة من كسب طيب ولا يقبل الله إلا الطيب فإن الله يقبلها بيمينه ثم يربيها لصاحبها كما يربي أحدكم فلوه حتى تكون مثل الجبل
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٤١٠)
.

D’après Haritha Ibn Wahb (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Faites l’aumône car va venir à vous une époque durant laquelle un homme va marcher avec son aumône et il ne trouvera personne qui l’acceptera.
Un homme va dire: Si tu étais venu avec elle hier je l’aurai certes acceptée mais aujourd’hui je n’en ai plus besoin.
Ainsi il ne trouvera personne qui acceptera son aumône ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1411)
عن حارثة بن وهب رضي الله عنه قال النبي صلّى الله عليه و سلّم : تصدقوا ! فإنه يol-أتي عليكم زمان يمشي الرجل بصدقته فلا يجد من يقبلها
يقول الرجل : لو جئت بها بالأمس لقبلتها فأما اليوم فلا حاجة لي بها
فلا يجد من يقبلها
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٤١١)
.

D’après ‘Adiyyi ‘Ibn Hâtim (qu’Allah l’agrée) : J’étais avec le Messager d’Allah (ﷺ) et alors deux hommes vinrent à lui : un d’eux se plaignait de sa pénurie (étant très pauvre), tandis que l’autre se plaignait du brigandage (vol). Le Messager d’Allah (ﷺ) dit : « Pour ce qui est du brigandage, il ne sera pas long avant qu’une caravane [puisse] sortir de la Mecque sans un garde. Pour ce qui est de la pauvreté, l’Heure (le Jour du jugement) n’arrivera pas avant que l’un de vous prenne son aumône avec lui et ne trouve personne qui veuille l’accepter [qui en ait besoin]. Alors [au moment de l’Heure] un de vous sera sûrement devant Allah, sans voile entre Lui et lui, sans interprète pour lui traduire. Alors Il lui dira : ‘’Est-ce que je ne t’ai pas apporté la richesse ?’’ Et il dira : ‘’Si’’. Alors il dira : ‘’Est-ce que je ne t’ai pas envoyé de Messager ?’’ Et il dira : ‘’Si’’. Et il regardera à droite et il ne verra rien d’autre que l’Enfer, et alors, il regardera à gauche et il ne verra rien d’autre que l’Enfer, alors que chacun de vous se protège contre l’Enfer, ne serait-ce que de la moitié d’une datte – et s’il n’en trouve pas, alors avec de douces paroles ».
(Rapporté par al Boukhari dans son sahih n°1413)

حَدَّثَنَا عَبْدُ اللَّهِ بْنُ مُحَمَّدٍ، حَدَّثَنَا أَبُو عَاصِمٍ النَّبِيلُ، أَخْبَرَنَا سَعْدَانُ بْنُ بِشْرٍ، حَدَّثَنَا أَبُو مُجَاهِدٍ، حَدَّثَنَا مُحِلُّ بْنُ خَلِيفَةَ الطَّائِيُّ، قَالَ سَمِعْتُ عَدِيَّ بْنَ حَاتِمٍ ـ رضى الله عنه ـ يَقُولُ كُنْتُ عِنْدَ رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَجَاءَهُ رَجُلاَنِ أَحَدُهُمَا يَشْكُو الْعَيْلَةَ، وَالآخَرُ يَشْكُو قَطْعَ السَّبِيلِ، فَقَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏ « ‏ أَمَّا قَطْعُ السَّبِيلِ فَإِنَّهُ لاَ يَأْتِي عَلَيْكَ إِلاَّ قَلِيلٌ حَتَّى تَخْرُجَ الْعِيرُ إِلَى مَكَّةَ بِغَيْرِ خَفِيرٍ، وَأَمَّا الْعَيْلَةُ فَإِنَّ السَّاعَةَ لاَ تَقُومُ حَتَّى يَطُوفَ أَحَدُكُمْ بِصَدَقَتِهِ لاَ يَجِدُ مَنْ يَقْبَلُهَا مِنْهُ، ثُمَّ لَيَقِفَنَّ أَحَدُكُمْ بَيْنَ يَدَىِ اللَّهِ لَيْسَ بَيْنَهُ وَبَيْنَهُ حِجَابٌ وَلاَ تُرْجُمَانٌ يُتَرْجِمُ لَهُ، ثُمَّ لَيَقُولَنَّ لَهُ أَلَمْ أُوتِكَ مَالاً فَلَيَقُولَنَّ بَلَى‏.‏ ثُمَّ لَيَقُولَنَّ أَلَمْ أُرْسِلْ إِلَيْكَ رَسُولاً فَلَيَقُولَنَّ بَلَى‏.‏ فَيَنْظُرُ عَنْ يَمِينِهِ فَلاَ يَرَى إِلاَّ النَّارَ، ثُمَّ يَنْظُرُ عَنْ شِمَالِهِ فَلاَ يَرَى إِلاَّ النَّارَ، فَلْيَتَّقِيَنَّ أَحَدُكُمُ النَّارَ وَلَوْ بِشِقِّ تَمْرَةٍ، فَإِنْ لَمْ يَجِدْ فَبِكَلِمَةٍ طَيِّبَةٍ ‏ »‏‏.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۴۱۳)
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D’après Abou Moussa Al Ach’ari (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il va certes venir pour les gens une époque durant laquelle un homme va circuler avec de l’or qu’il veut donner en aumône mais il ne trouvera personne qui voudra le prendre et on verra un seul homme suivi par quarante femmes qui chercheront refuge auprès de lui (1) à cause du peu d’hommes et du grands nombre de femmes (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1414)

(1) Dans la version de ce hadith rapportée par Ishaq Ibn Rahawayh dans son Mousnad, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Chacune d’entre elle dira : Marie toi avec moi, marie toi avec moi ».

(2) C’est à cause des nombreuses guerres qui auront lieu à l’approche de l’Heure que les hommes seront si peu nombreux par rapport aux femmes.

Ces commentaires sont tirés de Minnatoul Moun’im Charh Sahih Mouslim vol 2 p 102

عن أبي موسى الأشعري رضي الله عنه قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : لَيَأْتِيَنَّ عَلَى النَّاسِ زَمَانٌ يَطُوفُ الرَّجُلُ فِيهِ بِالصَّدَقَةِ مِنَ الذَّهَبِ ثُمَّ لاَ يَجِدُ أَحَدًا يَأْخُذُهَا مِنْهُ، وَيُرَى الرَّجُلُ الْوَاحِدُ يَتْبَعُهُ أَرْبَعُونَ امْرَأَةً، يَلُذْنَ بِهِ مِنْ قِلَّةِ الرِّجَالِ وَكَثْرَةِ النِّسَاءِ 
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٤١٤)
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D’après Aicha (qu’Allah l’agrée), certaines épouses du Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) lui ont dit: Laquelle d’entre nous va te rejoindre le plus vite?
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: Celle qui a la main la plus longue. Alors elle ont pris une branche pour mesurer leurs mains et Zaynab était celle qui avait la main la plus longue. Plus tard nous avons appris que la longueur de sa main était l’aumône et c’est elle qui a rejoint en premier le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) et elle aimait l’aumône.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1420, voir Fath Al Bari 3/335)
عن عائشة رضي الله عنها أن بعض أزواج النبي صلى الله عليه وسلم قلن للنبي صلى الله عليه وسلم : أينا أسرع بك لحوقا ؟ قال : أطولكن يدا . فأخذوا قصبة يذرعونها فكانت زينب أطولهن يدا ، فعلمنا بعد : أنما كانت طول يدها الصدقة وكانت أسرعنا لحوقا به وكانت تحب الصدقة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٤٢٠ ، فتح الباري ٣/٣٣٥)
.

D’après ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit alors qu’il était sur le minbar entrain de mentionner l’aumône, le fait de s’abstenir de mendier ainsi que la mendicité: « La main qui est au dessus est meilleure que la main qui est au dessous. La main qui est au dessus est celle qui dépense et la main qui est au dessous est celle qui mendie ».
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°1429)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1033

عن عبدالله بن عمر رضي الله عنهما أن رسول الله صلى الله عليه وسلم قال وهو على المنبر وذكر الصدقة والتعفف والمسألة : اليد العليا خير من اليد السفلى فاليد العليا هي المنفقة والسفلى هي السائلة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٤٢٩)
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D’après Hakim Ibn Hizam (qu’Allah l’agrée), j’ai dit au Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui): Ô Messager d’Allah ! Vois tu les choses que je faisais dans la jahiliya (1) comme aumône, affranchissement d’esclave ou maintien des liens de parenté, y a t-il pour cela une récompense ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Tu es rentré dans l’Islam par rapport au bien que tu as fait dans le passé (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1436)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°123

(1) C’est à dire la période avant l’Islam.

(2) Il faut préciser que la manière dont a été traduite cette phrase est une des explications des savants.
D’autres savants sont d’avis que le sens de la phrase est que ses bonnes actions précédentes lui sont écrites et il sera récompensé pour elles ou encore qu’il a pris de bonnes habitudes dans la jahiliya qui vont lui profiter dans l’Islam.
(Voir Charh Sahih Mouslim de l’imam Nawawi)

عن حكيم بن حزام رضي الله عنه قال : يا رسول الله ! أرأيت أمورا كنت أتحنث بها في الجاهلية من صدقه أو عتاقة أو صلة رحم أفيها أجر؟
قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : أسلمت على ما أسلفت من خير
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٤٣٦)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Il n’y a pas un jour où les adorateurs se réveillent le matin sans que deux anges descendent. L’un d’eux dit: Ô Allah donne une compensation à celui qui dépense, et l’autre dit: Ô Allah donne ruine à celui qui ne dépense pas ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1442)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°dans son Sahih n°1010

Certains savants ont dit en se basant sur ce hadith qu’il est méritoire de faire chaque jour une aumône, même minime, afin de profiter de l’invocation de l’ange en notre faveur.

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : ما من يوم يصبح العباد فيه ، إلا ملكان ينزلان ، فيقول أحدهما : اللهم أعط منفقا خلفًا ، ويقول الآخر : اللهم أعط ممسكا تلفًا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٤٤٢)
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D’après Abou Moussa (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Chaque musulman doit faire l’aumône »
Ils ont dit: Oh messager d’Allah! Et celui qui ne trouve pas ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Il travaille de ses mains ainsi celui-ci lui profitera et il pourra faire l’aumône ».
Ils ont dit: Si il ne trouve pas ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Tu aides celui qui a besoin et demande de l’aide ».
Ils ont dit: Si il ne trouve pas ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Alors il agit dans le bien et s’abstient du mal, ceci sera pour lui une aumône ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1445)

Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1008

عن أبي موسى الأشعري رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : على كل مسلم صدقة
فقالوا : يا نبي الله ! فمن لم يجد ؟
قال : يعمل بيده فينفع نفسه ويتصدق
قالوا : فإن لم يجد ؟
قال : يعين ذا الحاجة الملهوف
قالوا : فإن لم يجد ؟
قال : فليعمل بالمعروف وليمسك عن الشر فإنها له صدقة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٤٤٥)
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D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) : Abou Talha (qu’Allah l’agrée) était celui des Ansars (1) qui possédait le plus de dattiers et son bien qui lui était le plus cher était Bayrouha (2).
Cette palmeraie était devant la mosquée et le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) rentrait dedans et y buvait de l’eau qui s’y trouvait.
Lorsque ce verset a été révélé : -Vous n’atteindrez la véritable piété que lorsque vous dépenserez de ce que vous aimez- (3) , Abou Talha (qu’Allah l’agrée) est allé auprès du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et a dit : Ô Messager d’Allah ! Certes Allah a dit : -Vous n’atteindrez la véritable piété que lorsque vous dépenserez de ce que vous aimez- et certes celui de mes biens que j’aime le plus est Bayrouha. Elle est donc une aumône pour Allah de laquelle j’espère la piété et sa récompense auprès d’Allah. Ô Messager d’Allah ! Place la là où Allah te l’aura montré (4).
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Bakh ! (5) Ceci est un bien qui rapporte du bénéfice, ceci est un bien qui rapporte du bénéfice ! J’ai certes entendu ce que tu as dit et je vois certes que tu dois la donner à tes proches ».
Abou Talha (qu’Allah l’agrée) a dit : Je le fais ô Messager d’Allah !
Alors il l’a partagé entre ses proches et les fils de son oncle.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1461)

(1) Ce sont les compagnons du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) originaires de Médine.

(2) Il s’agit du nom d’une palmeraie que possédait Abou Talha (qu’Allah l’agrée).

(3) C’est le verset n°92 de la sourate Ali Imran n°3.

(4) C’est à dire -donne là à celui ou ceux qu’Allah veut-.

(5) C’est une parole que disent les arabes en situation d’étonnement comme on dit en français : ô ô.

عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال : كان أبو طلحة رضي الله عنه أكثر الأنصار بالمدينة مالا من نخل وكان أحب أمواله إليه بيرحاء وكانت مستقبلة المسجد وكان رسول الله صلى الله عليه وسلم يدخلها ويشرب من ماء فيها
فلما أنزلت هذه الآية : لن تنالوا البر حتى تنفقوا مما تحبون ، قام أبو طلحة رضي الله عنه إلى رسول الله صلى الله عليه وسلم فقال : يا رسول الله ! إن الله يقول : لن تنالوا البر حتى تنفقوا مما تحبون وإن أحب أموالي إلي بيرحاء وإنها صدقة لله أرجو برها وذخرها عند الله فضعها يا رسول الله حيث أراك الله
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : بخ ذلك مال رابح ذلك مال رابح ! وقد سمعت ما قلت وإني أرى أن تجعلها في الأقربين
فقال أبو طلحة رضي الله عنه : أفعل يا رسول الله
فقسمها أبو طلحة في أقاربه وبني عمه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٤٦١)
.

D’après Abou Sa’id Al Khoudri (qu’Allah l’agrée) : Zaynab, la femme de ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah les agrée tous les deux) a dit au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) : Ô Messager d’Allah ! Certes aujourd’hui tu as ordonné de faire l’aumône et j’avais auprès de moi des bijoux qui m’appartiennent et j’ai voulu les donner en aumône.
Alors Ibn Ma’soud (qu’Allah l’agrée) a prétendu que lui et son enfant sont les gens qui sont les plus en droit que je leur donne cette aumône.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Ibn Mas’oud a dit vrai ! Ton mari et ton enfant sont ceux qui sont le plus en droit que tu leur donnes cette aumône ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1462)
عن أبي سعيد الخدري رضي الله عنه قال : قالت زينب امرأة عبدالله بن مسعود رضي الله عنهما للنّبي صلّى الله عليه و سلّم : يا نبي الله ! إنّك أمرت اليومَ بالصّدقة وكان عِندَي حلي لي فأردت أن أتصدّق به
فزعم ابن مسعود رضي الله عنه أنّه وولده أحقّ من تصدّقت به عليهم
فقال النّبيُّ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم : صدق ابن مسعود ! زوجك وولدك أحقّ من تصدّقت به عليهم 
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٤٦٢)
.

D’après Ash-Shu`bi, Le scribe d’al-Mughîra ibn Chûba dit:

« Mu’âwiya écrivit à aI-Mughîra ibn Chu’ba ceci:

Ecris-moi des propos que tu as entendus du Prophète (صلى الله عليه وسلم‏).
En effet, Chu’ba lui écrivit ceci: J’ai entendu le Prophète (صلى الله عليه وسلم‏) dire:

« Allah déteste pour vous trois choses:
– Les on-dit,
– Le gaspillage d’argent (par l’extravagance)
– et l’excès de demande… » »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°1477)

عَنِ الشَّعْبِيِّ، حَدَّثَنِي كَاتِبُ الْمُغِيرَةِ بْنِ شُعْبَةَ، قَالَ كَتَبَ مُعَاوِيَةُ إِلَى الْمُغِيرَةِ بْنِ شُعْبَةَ أَنِ اكْتُبْ، إِلَىَّ بِشَىْءٍ سَمِعْتَهُ مِنَ النَّبِيِّ، صلى الله عليه وسلم‏.‏ فَكَتَبَ إِلَيْهِ سَمِعْتُ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم يَقُولُ ‏ « ‏ إِنَّ اللَّهَ كَرِهَ لَكُمْ ثَلاَثًا قِيلَ وَقَالَ، وَإِضَاعَةَ الْمَالِ، وَكَثْرَةَ السُّؤَالِ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۴۷۷)
.

D’après Abdallah Ibn Omar (qu’Allah les agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a imposé l’aumône de la rupture du jeûne un sa’ de dattes, ou un sa’ d’orge pour le serviteur et l’homme libre, pour les hommes et les femmes, pour les vieux et les jeunes parmi les musulmans. et il a ordonné qu’elle soit donnée avant la sortie des gens pour la prière.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1503)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°984

عن عبد الله ابن عمر رضي الله عنهما قال : فرض رسول الله صلى الله عليه وسلم زكاة الفطر صاعا من تمر أو صاعا من شعير على العبد والحر ، والذكر والأنثى ، والصغير والكبير من المسلمين وأمر بها أن تؤدى قبل خروج الناس إلى الصلاة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٥٠٣ )
.

D’après Abou Said Al Khoudri (qu’Allah l’agrée): « Nous sortions l’aumône de rupture du jeûne un sa’ de nourriture, ou un sa’ d’orge ou un sa’ de dattes ou un sa’ de fromage ou un sa’ de raisin sec ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1506)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°985

Note:
Le sa’ et le moud sont des unités de mesure.
Le sa’ correspond à 4 moud.
Le moud quant à lui a la quantité que l’on peut mettre dans les deux mains lorsqu’elles sont rassemblées.

عن أبي سعيد الخدري رضي الله عنه قال : كنا نخرج زكاة الفطر صاعا من طعام أو صاعا من شعير أو صاعا من تمر أو صاعا من أقط أو صاعا من زبيب
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٥٠٦)
.

D’après Nafi’, ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée) a dit: Le Prophète (ﷺ) fixa l’aumône d’Al fltr (ou Sadaqa de la fin du Ramadan), pour le mâle, la femelle, le libre et l’esclave, comme suit: un sâ’ de dattes ou d’orge. Mais les gens remplacèrent cela par la moitié d’un sâ’ de froment. lbn ‘Omar (qu’Allah les agrée) donnait des dattes (comme Aumône d’Al fltr (Sadaqat-ul-Fitr)). Mais [remarquant] que les habitants de Médine commençaient à manquer de dattes, il donna de l’orge, il donnait pour le petit et pour le grand, au point où il donnait pour les enfants [de Nâfi ‘].
De plus, il donnait la zakât d’al-fitr aux collecteurs. Enfin, ces derniers la recevaient un jour ou deux avant la féte de Rupture (Aïd d’Al fltr).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1511)
عَنْ نَافِعٍ، عَنِ ابْنِ عُمَرَ ـ رضى الله عنهما ـ قَالَ فَرَضَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم صَدَقَةَ الْفِطْرِ ـ أَوْ قَالَ رَمَضَانَ ـ عَلَى الذَّكَرِ وَالأُنْثَى، وَالْحُرِّ وَالْمَمْلُوكِ، صَاعًا مِنْ تَمْرٍ أَوْ صَاعًا مِنْ شَعِيرٍ، فَعَدَلَ النَّاسُ بِهِ نِصْفَ صَاعٍ مِنْ بُرٍّ‏.‏ فَكَانَ ابْنُ عُمَرَ ـ رضى الله عنهما ـ يُعْطِي التَّمْرَ، فَأَعْوَزَ أَهْلُ الْمَدِينَةِ مِنَ التَّمْرِ فَأَعْطَى شَعِيرًا، فَكَانَ ابْنُ عُمَرَ يُعْطِي عَنِ الصَّغِيرِ وَالْكَبِيرِ، حَتَّى إِنْ كَانَ يُعْطِي عَنْ بَنِيَّ، وَكَانَ ابْنُ عُمَرَ ـ رضى الله عنهما ـ يُعْطِيهَا الَّذِينَ يَقْبَلُونَهَا، وَكَانُوا يُعْطُونَ قَبْلَ الْفِطْرِ بِيَوْمٍ أَوْ يَوْمَيْنِ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٥١١)
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D’après ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée), Al Fadl (qu’Allah l’agrée) était monté derrière le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) sur sa monture lorsqu’une femme de Khath’am est venue.
Al Fadl (qu’Allah l’agrée) a commencé a regarder vers elle et elle a regarder vers lui.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a donc tourné le visage de Al Fadl (qu’Allah l’agrée) de l’autre côté.
Elle a dit : Ô Messager d’Allah ! Certes l’obligation d’Allah à ses serviteurs à propos du hajj a atteint mon père alors qu’il est une personne très âgée qui ne peut tenir sur une monture. Dois-je faire le hajj pour lui ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Oui ».
Cela s’est passé pendant le Hajj-al-Wada (du Prophète (ﷺ)).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1513)

Ces hadiths montrent qu’il convient de faire le hajj pour les gens qui sont morts sans l’avoir fait ou pour les personnes vivantes n’ayant pas les capacités physiques de le faire que ce soit à cause de la vieillesse ou à cause d’une maladie dont on espère pas la guérison.

عن عبدالله بن عباس رضي الله عنهما قال : كَانَ الْفَضْلُ رَدِيفَ رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَجَاءَتِ امْرَأَةٌ مِنْ خَثْعَمَ، فَجَعَلَ الْفَضْلُ يَنْظُرُ إِلَيْهَا وَتَنْظُرُ إِلَيْهِ، وَجَعَلَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم يَصْرِفُ وَجْهَ الْفَضْلِ إِلَى الشِّقِّ الآخَرِ فَقَالَتْ يَا رَسُولَ اللَّهِ إِنَّ فَرِيضَةَ اللَّهِ عَلَى عِبَادِهِ فِي الْحَجِّ أَدْرَكَتْ أَبِي شَيْخًا كَبِيرًا، لاَ يَثْبُتُ عَلَى الرَّاحِلَةِ، أَفَأَحُجُّ عَنْهُ قَالَ ‏ « ‏ نَعَمْ ‏ »‏‏.‏ وَذَلِكَ فِي حَجَّةِ الْوَدَاعِ‏.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٥١٣)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit: « La Ka’ba sera détruite par un abyssinien du nom de Dhou As-Souwayquatayn ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1591)

(*) Dhou As-Souwayquatayn veut dire en arabe l’homme aux jambes maigres

عن أبِي هريرة ـ رضى الله عنه ـ عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ « يُخَرِّبُ الْكَعْبَةَ ذُو السُّوَيْقَتَيْنِ مِنَ الْحَبَشَةِ ‏»‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۵۹۱)
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D’après ‘Aicha (qu ‘Allah l’agrée) : Ils (Les Musulmans) jeûnaient ‘Achoura avant que Ramadan ne soit imposé et c’est durant ce jour que la ka’ba était couverte. Et lorsqu’Allah avait prescrit (le jeûne) du mois de Ramadan , le Messager d’Allah (ﷺ) a dit:
« Celui qui veut le jeûne et celui qui veut le délaisse ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1592)

(*) Parmi les choses qui montre l’importance qu’avait ce jour auprès des arabes avant l’Islam, il y a le fait qu’ils ont choisit que ce serait durant ce jour que la Ka’ba devait être couverte de son tissu.

عَنْ عَائِشَةَ ـ رضى الله عنها ـ قَالَتْ كَانُوا يَصُومُونَ عَاشُورَاءَ قَبْلَ أَنْ يُفْرَضَ رَمَضَانُ، وَكَانَ يَوْمًا تُسْتَرُ فِيهِ الْكَعْبَةُ، فَلَمَّا فَرَضَ اللَّهُ رَمَضَانَ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم
‏ «‏ مَنْ شَاءَ أَنْ يَصُومَهُ فَلْيَصُمْهُ، وَمَنْ شَاءَ أَنْ يَتْرُكَهُ فَلْيَتْرُكْهُ ‏»‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٥٩٢)
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D’après Abou Sa’id Al Khoudri (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes des gens (1) vont faire le hajj vers la Maison (2) et la ‘omra après la sortie de Yaajouj et Maajouj (3) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1593)

(1) C’est à dire ‘Issa Ibn Maryam (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et ceux qui seront avec lui.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh ‘Otheimine vol 5 p 297)

(2) C’est à dire la Ka’ba qui se trouve dans la mosquée Al Haram à La Mecque.

(3) Yaajouj et Maajouj sont deux peuples très nombreux parmi les enfants de Adam (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
Leur sortie aura lieu après l’épisode du Dajjal et fait partie des grands signes de la proximité de l’Heure.
Ils sont mentionnés dans le Coran et dans de nombreux hadiths authentiques.

عن أبي سعيد الخدري رضي الله عنه قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : ليُحَجَّنَّ البيتُ وليُعْتَمَرَنَّ بعدَ خروجِ يأجوجَ ومأجوجَ 
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۵۹۳)
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D’après Ibn Chihab : ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) a été questionné : Comment fais-tu lors de la station du jour de ‘Arafat (9ème jour de Dhoul-Hijjah) ?
Salim (1) a dit : Si tu veux la sounna alors prie la prière tôt le jour de ‘Arafat. (2)
‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit : Il a dit vrai. À l’époque, dans la sounna, ils (3) regroupaient le dohr et le ‘asr.
J’ai dit à Salim : Est-ce que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a fait cela ?
Salim a dit : Et est-ce que pour cela ils suivent autre chose que la sounna du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ?
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1662)

(1) Il s’agit du fils de ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père).

(2) Et dans une autre version : « Si tu veux pratiquer la sounna ce jour-là alors fais un sermon concis ».
(Rapportée par Boukhari dans son Sahih n°1663)

(3) C’est à dire les compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous).

Remarque : Parmi les choses qui montrent l’importance des invocations du jour de ‘arafat, il y a le fait que ce jour-là la sounna est d’accomplir les prières du dohr et du ‘asr au début du temps du dohr et que l’imam fasse un sermon concis

Cheikh ‘Otheimine a dit : « La sagesse pour laquelle le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a regroupé les prières du dohr et du ‘asr le jour de ‘Arafat est de permettre que le temps de la station à ‘Arafat et des invocations soit plus long ».
(Majmou’ Al Fatawa vol 12 p 255)

عن ابن شهاب قال : سئل عبدالله بن عمر رضي الله عنهما : كيف تصنع في الموقف يوم عرفة ؟
فقال سالم : إن كنت تريد السنة فهجر بالصلاة يوم عرفة
فقال عبدالله بن عمر رضي الله عنهما : صدق إنهم كانوا يجمعون بين الظهر والعصر في السنة
فقلت لسالم : أفعل ذلك رسول الله صلى الله عليه وسلم ؟
فقال سالم : وهل تتبعون في ذلك إلا سنته 
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٦٦٢)
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D’après Nafi’ : ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) lapidait la première stèle avec sept cailloux en prononçant le takbir (1) avec chaque pierre.
Puis il avançait jusqu’à arriver sur la terre dure (2) et alors il se tenait debout longtemps pour invoquer en se plaçant en face de la qibla et en levant les mains.
Puis il lapidait la stèle du milieu de la même manière et partait sur la gauche jusqu’à arriver sur la terre dure. Alors il se tenait debout longtemps pour invoquer en se plaçant en face de la qibla et en levant les mains.
Puis il lapidait la stèle ‘Aqaba (3) depuis le bas de la vallée et ne se tenait pas debout auprès d’elle (4).
Et il disait : C’est comme cela que j’ai vu le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) faire.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1752)

(1) Le takbir est le fait de dire -Allahou Akbar-.

(2) Il y avait à l’époque un ruisseau à cet endroit.
(Thamarat Tadwin Min Fatawa Ibn ‘Otheimine, question 339)

(3) C’est à dire la dernière stèle, celle qui est le plus proche de La Mecque.

(4) C’est à dire qu’il n’invoquait pas après la troisième stèle comme il le faisait après la première et la seconde.

Remarque
Le pèlerin lapide les trois stèles à Mina, durant les jours du tachriq, qui sont le onzième, le douzième et le treizième jour du mois de Dhoul Hijja,

عن نافع أن عبدالله بن عمر رضي الله عنهما كان يرمي الجمرة الدنيا بسبع حصيات ثم يكبر على إثر كل حصاة ثم يتقدم فيسهل فيقوم مستقبل القبلة قياما طويلا فيدعو ويرفع يديه ثم يرمي الجمرة الوسطى كذلك فيأخذ ذات الشمال فيسهل ويقوم مستقبل القبلة قياما طويلا فيدعو ويرفع يديه ثم يرمي الجمرة ذات العقبة من بطن الوادي ولا يقف عندها ويقول : هكذا رأيت رسول الله صلى الله عليه وسلم يفعل 
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٧٥٢)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « La ‘omra jusqu’à la ‘omra est une expiation de ce qu’il y a entre les deux et le hajj effectué avec piété n’a pas d’autre récompense que le paradis ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1773)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1349

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : العمرة إلى العمرة كفارة لما بينهما والحج المبرور ليس له جزاء إلا الجنة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٧٧٣)
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Qatâda, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit : « J’ai demandé à Anas Ibn Mâlik, qu’Allah soit satisfait de lui : combien de fois le Prophète (ﷺ) a-t-il accompli le Oumra ? Il me dit :

Il dit : « Quatre »

– Omra de Houdaybiya au mois de Dhoul Qida (la 6eme année de l’Hégire) lorsqu’il a été repoussé par les polythéistes.
– et Omra de l’année suivante, au mois de Dhoul Qida («compensation» la 7eme année), lorsqu’il avait conclu une trêve avec eux,
– et Omra de Djouârana (la 8eme année) lorsqu’il avait partagé le butin je crois : (le butin) de Hounayn (*).

Je dis : « Combien de Hajj a-t-il fait ? »
il dit : « Un seul. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1778)

، عَنْ قَتَادَةَ، سَأَلْتُ أَنَسًا ـ رضى الله عنه ـ كَمِ اعْتَمَرَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم قَالَ أَرْبَعٌ عُمْرَةُ الْحُدَيْبِيَةِ فِي ذِي الْقَعْدَةِ، حَيْثُ صَدَّهُ الْمُشْرِكُونَ، وَعُمْرَةٌ مِنَ الْعَامِ الْمُقْبِلِ فِي ذِي الْقَعْدَةِ، حَيْثُ صَالَحَهُمْ، وَعُمْرَةُ الْجِعْرَانَةِ إِذْ قَسَمَ غَنِيمَةَ أُرَاهُ حُنَيْنٍ‏.‏ قُلْتُ كَمْ حَجَّ قَالَ وَاحِدَةً‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۷۷۸)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Le voyage est une partie du châtiment, il prive l’un d’entre vous de sa nourriture, de sa boisson et de son sommeil. Ainsi lorsque l’un d’entre vous a accompli ce qu’il voulait faire qu’il s’empresse de retourner à sa famille ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1804)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : السَّفَرُ قِطْعَةٌ مِنَ الْعَذَابِ، يَمْنَعُ أَحَدَكُمْ طَعَامَهُ وَشَرَابَهُ وَنَوْمَهُ، فَإِذَا قَضَى نَهْمَتَهُ فَلْيُعَجِّلْ إِلَى أَهْلِهِ .
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٨٠٤)

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D’après Abou Houreira رضى الله عنه,
Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Quiconque accomplit le Hajj dans cette Maison (la Ka`ba) et s’abstient de s’adonner aux rapports conjugaux et de commettre d’actes impudiques, reviendra (absous des péchés) tel qu’il était le jour où sa mère l‘avait mis au monde. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1820)

عن أبي هريرة رضى الله عنه قال قال النبي صلى الله عليه وسلم : من حج هذا البيت، فلم يرفث، ولم يفسق، رجع كيوم ولدته أمه ‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۸۲۰)
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D’après ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père):
« En rentrant de son pèlerinage, le Prophète (ﷺ) dit à Oum Sinan l’Ansarite,
« Quelle est la chose qui t’a empêchée de faire le hajj? »
« C’est Un tel (c.-à-d. son époux), répondit-elle. Il avait deux chameaux; il fit le hajj sur l’un et [laissa] l’autre pour l’irrigation de notre terre ».

Eh bien! « Une ‘Omra durant le ramadan équivaut à un Hajj en ma compagnie (*) ».
(Rapporté par Boukhari n°1863)

(*) C’est à dire que la personne qui fait une ‘Omra durant le mois de Ramadan obtient la même récompense qu’un pèlerinage effectué avec le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) mais cela ne signifie pas qu’il sera dispensé de faire le pèlerinage qui est le cinquième pilier de l’Islam.

عن عبدالله بن عباس رضي الله عنهما ـ قَالَ لَمَّا رَجَعَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم مِنْ حَجَّتِهِ قَالَ لأُمِّ سِنَانٍ الأَنْصَارِيَّةِ ‏: ‏مَا مَنَعَكِ مِنَ الْحَجِّ‏‏.‏ قَالَتْ أَبُو فُلاَنٍ ـ تَعْنِي زَوْجَهَا ـ كَانَ لَهُ نَاضِحَانِ، حَجَّ عَلَى أَحَدِهِمَا، وَالآخَرُ يَسْقِي أَرْضًا لَنَا‏.‏ قَالَ ‏: فَإِنَّ عُمْرَةً فِي رَمَضَانَ تَقْضِي حَجَّةً مَعِي ‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٨٦٣)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il m’a été ordonné d’émigrer et de vivre dans une ville qui mange les autres villes (1).
Ils l’appellent : Yathrib (2) mais son nom est Médine.
Elle se purifie des gens (3) comme le soufflet de forge purifie le fer de son impureté ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1871)

(1) C’est à dire que l’Islam vient au départ de Médine qui est la ville vers laquelle le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a émigré.
Et l’Islam prend le dessus et se propage sur les autres terres.
(Sahih Ibn Hibban vol 9 p 39)

(2) C’est le nom qui était donné à la ville de Médine avant l’Islam.
Le fait de lui donner ce nom est détestable car il provient de racines arabes qui montrent des sens négatifs.
(Voir Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 4 p 104)

(3) C’est à dire qu’elle fait partir les mauvaises personnes comme les mécréants et les hypocrites.

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلّى الله عليه و سلّم : أُمِرْتُ بقريةٍ تأكُلُ القُرَى يقولون : يَثْرِبَ وهي المدينةُ تَنفِي الناسَ كما يَنفِي الكِيرُ خَبَثَ الحديدِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٨٧١)
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D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit: « Ô Allah ! Mets à Médine le double de ce que Tu as mis à La Mecque comme bénédiction ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1885)

Et également rapporté Mouslim dans son Sahih n°1369

عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : اللهم اجعلْ بالمدينةِ ضِعفَي ما جعَلْتَ بمكةَ من البرَكةِ 
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٨٨٥)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit:
« Le jeûne est une protection, ainsi quand l’un d’entre vous jeûne qu’il parle de manière convenable et n’agisse pas comme un ignorant et si quelqu’un le combat ou l’insulte qu’il dise: -Je jeûne je jeûne-. (*)
Je jure par celui qui détient mon âme dans sa main l’haleine du jeûneur est plus parfumée auprès d’Allah que l’odeur du musc, il délaisse sa nourriture, sa boisson et ses envies pour moi. Le jeûne est à moi et c’est moi qui le récompense et la bonne action en vaut dix ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1894)

(*) C’est à dire que le jeûneur doit dire cela afin que l’autre personne comprenne que s’il ne lui répond pas et ne lui rend pas la pareille, ce n’est pas par faiblesse ou par crainte mais parce qu’il respecte son jeûne et le comportement du jeûneur.
(Voir Manhaj As Sounna de Cheikh Al Islam Ibn Taymiya vol 5 p 197, Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 4 p 149)

De plus, certains savants ont mentionné que non seulement le jeûneur doit prononcer ces paroles mais il doit également se rappeler à lui même, en son for intérieur, qu’il est entrain de jeûner et qu’il ne convient pas qu’il se rabaisse en répondant à ces mauvais comportements.
(Voir Al Majmou’ de l’imam Nawawi vol 6 p 398)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : الصيام جنة فلا يرفث ولا يجهل ، وإن امرؤ قاتله أو شاتمه فليقل إني صائم إني صائم . والذي نفسي بيده لخلوف فم الصائم أطيب عند الله تعالى من ريح المسك يترك طعامه وشرابه وشهوته من أجلي الصيام لي وأنا أجزي به والحسنة بعشر أمثالها
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٨٩٤)
.

D’après Houdheyfa (qu’Allah l’agrée),

Omar a demandé aux gens, « Qui se souvient du récit du Prophète (ﷺ) à propos de la fitna ? »

Hudhaifa a dit,J’ai entendu le Prophète (ﷺ) dire:« La fitna d’un homme dans sa famille, son argent et sa personne est expiée par le jeûne, la prière, le fait d’ordonner le bien et le fait d’interdire le mal ».

Omar a dit, « Je ne demande pas à propos de cela, mais je demande à propos de ces fitnas qui se répandront comme les vagues de la mer. » Hudhaifa a répondu, « Il y a une porte fermée devant ces fitnas. » Omar a demandé, « Cette porte sera-t-elle ouverte ou brisée ? » Il a répondu, « Elle sera brisée. » Omar a dit, « Alors, la porte ne sera pas refermée jusqu’au Jour de la Résurrection. » Nous avons dit à Masruq, « Demanderais-tu à Hudhaifa si Omar savait ce que cette porte symbolisait ? » Il lui a demandé et il a répondu « Il (Omar) le savait comme on sait qu’il y aura une nuit avant demain matin. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1895)

عن حذيفة، قال قال عمر رضى الله عنه من يحفظ حديثا عن النبي صلى الله عليه وسلم في الفتنة قال حذيفة أنا سمعته يقول ‏ « ‏ فتنة الرجل في أهله وماله وجاره تكفرها الصلاة والصيام والصدقة ‏ »‏‏.‏ قال ليس أسأل عن ذه، إنما أسأل عن التي تموج كما يموج البحر‏.‏ قال وإن دون ذلك بابا مغلقا‏.‏ قال فيفتح أو يكسر قال يكسر‏.‏ قال ذاك أجدر أن لا يغلق إلى يوم القيامة‏.‏ فقلنا لمسروق سله أكان عمر يعلم من الباب فسأله فقال نعم، كما يعلم أن دون غد الليلة‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٨٩٥ و مسلم في صحيحه رقم ١٤٤)
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D’après Sahl Ibn Sa’d Al Sa’idi (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il y a certes dans le paradis une porte que l’on appelle Ar Rayan (*).
C’est par cette porte que les jeûneurs vont rentrer le jour de la résurrection et personne d’autre qu’eux ne va rentrer par cette porte.
Il sera dit : Où sont les jeûneurs ?
Alors ils se lèveront et personne d’autre qu’eux n’entrera par cette porte.
Une fois qu’ils seront rentrés cette porte sera fermée et plus personne ne rentrera par cette porte ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1896)

(*) En arabe le mot Al Rayan / الرَّيَّان signifie le contraire d’une personne qui est assoiffée.

عن سهل بن سعد الساعدي رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : إن في الجنة بابا يقال له الريان يدخل منه الصائمون يوم القيامة لا يدخل منه أحد غيرهم
يقال : أين الصائمون ؟
فيقومون لا يدخل منه أحد غيرهم فإذا دخلوا أغلق فلن يدخل منه أحد
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٨٩٦)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui dépense deux choses (1) dans le sentier d’Allah sera appelé par les portes du paradis: Ô serviteur d’Allah! Ceci est bien.
Celui qui fait partie des gens de la prière sera appelé par la porte de la prière, celui qui fait partie des gens du djihad (2) sera appelé par la porte du djihad, celui qui fait partie des gens du jeûne sera appelé par la porte Ar Rayan (3) et celui qui faisait partie des gens de l’aumône sera appelé par la porte de l’aumône ».
Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) a dit: Que soient sacrifiés pour toi, mon père et ma mère Ô Messager d’Allah! Il n’y a aucun mal pour celui qui est appelé par ces portes. Mais y a-t-il des gens qui seront appelés par toutes ces portes?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Oui et j’espère que tu feras partie d’eux ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1897)

(1) C’est à dire deux choses de même type comme deux dinars, deux chamelles…

(2)Le djihad signifie le fait de faire des efforts à la fois par la parole, la main, les biens et la plume afin de combattre le nafs (la partie de la personne qui la pousse vers le mal), les pécheurs, les innovateurs, les hypocrites et les mécréants dans le but que la parole d’Allah soit la plus haute.
(voir Zad Al Ma’ad de l’imam Ibn Qayim Am Djawziya vol 3 à partir de la page 9)

Ceci est le sens général du mot djihad. Dans le hadith ce qui est voulu est le combat contre les mécréants.
(voir Al Mouqadimat Al Moumahidat de l’imam Ibn Rouchd Al Maliki vol 1 p 342)

Je précise et j’insiste sur le fait que le djihad, comme les autres adorations, ont des conditions à respecter et des règles qui lui sont précises afin qu’il soit agrée et pas détesté par Allah.
(voir Ar Rad Ala Al Akhnai de cheikh Al Islam Ibn Taymiya p 607)

Je précise également que le fait de tuer des mécréants dans des attentats comme cela se passe à notre époque ne fait ni partie de l’Islam ni partie du djihad
(Voir Bi Ayi Aqlin Wa Din Yakoun Al Tadmir Jihadan de cheikh Abdel Mouhsin Al Abad)

(3) En arabe le mot Al Rayan / الرَّيَّان signifie le contraire d’une personne qui est assoiffée.

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : مَن أَنفَقَ زوجَينِ في سبيلِ اللهِ نودِيَ من أبوابِ الجنةِ : يا عبدَ اللهِ هذا خيرٌ . فمَن كان من أهلِ الصلاةِ دُعِيَ من بابِ الصلاةِ ومَن كان من أهلِ الجهادِ دُعِيَ من بابِ الجهادِ ومَن كان من أهلِ الصيامِ دُعِيَ من بابِ الرَّيَّانِ ومَن كان من أهلِ الصدقةِ دُعِيَ من بابِ الصدقةِ .
فقال أبو بكرٍ رضي الله عنه : بأبي وأمي يا رسولَ اللهِ ما على مَن دُعِيَ من تلك الأبوابِ من ضرورةٍ . فهل يُدْعَى أحد من تلك الأبوابِ كلِّها ؟
قال النبي صلى الله عليه و سلم : نعم وأرجو أن تكونَ منهم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٨٩٧)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit:
« Celui qui prie la nuit du destin avec foi et en espérant la récompense, ses péchés précédents sont pardonnés et celui qui jeûne le ramadan avec foi et en espérant la récompense, ses péchés précédents sont pardonnés ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1901)

(*) C’est à dire en priant les prières obligatoires du maghreb, du ‘icha et du sobh en groupe à la mosquée, en priant les prières surérogatoires rawatib, en priant la prière du tarawih, en lisant le Coran, en faisant le rappel d’Allah, en étudiant les sciences islamiques…
(Voir par exemple Fayd Al Qadir, hadith n°8901)

Remarque importante : Les gens se rendent en grand nombre dans les mosquées durant les dix dernières nuits du mois de Ramadan afin de prier la prière surérogatoire du tarawih et en espérant la récompense de la nuit du destin.
Par contre, les gens sont beaucoup moins nombreux dans les mosquées pour y prier en groupe la prière obligatoire du maghreb.

Ceci est une erreur car la prière obligatoire du maghreb est plus méritoire que la prière surérogatoire du tarawih car les oeuvres par lesquelles Allah aime le plus qu’on se rapproche de Lui sont les oeuvres obligatoires et les oeuvres surérogatoires ne viennent qu’après.

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : من قام ليلة القدر إيمانا واحتسابا غفر له ما تقدم من ذنبه ومن صام رمضان إيمانا واحتسابا غفر له ما تقدم من ذنبه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٠١)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui ne délaisse pas les paroles et les actes de – zour – (1), Allah n’a aucun besoin qu’il délaisse sa nourriture et sa boisson (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1903)

(1) Les paroles de – zour – désignent toutes les paroles interdites et les actes de – zour – désignent tous les actes interdits.
(Majmou’ Al Fatawa de Cheikh ‘Otheimine vol 19 p 27)

(2) Allah n’a absolument aucun besoin des actes de Ses serviteurs.
Le sens voulu est que la personne n’obtient pas la récompense promise au jeûneur si elle ne délaisse pas les paroles et les actes interdits.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 4 p 147)

L’imam Ibn Qayim Al Jawziya (mort en 751) a dit : « Le jeûneur est celui dont les membres se sont abstenus des péchés, dont la langue s’est abstenue du mensonge, de la grossièreté et du faux témoignage, dont le ventre s’est abstenu de nourriture et de boisson et dont le sexe s’est abstenu de rapport.
S’il parle il ne dit pas de chose qui va nuire à son jeûne, s’il agit il ne fait pas une chose qui va annuler son jeûne. Il va prononcer des paroles bénéfiques et pieuses et ainsi seront également ses actes.
Ses actes sont comme l’odeur que sent celui qui s’est assis avec un vendeur de parfum, celui qui s’assoit avec lui profite de lui et est à l’abri du mal, du mensonge, de la perversité et de l’injustice.
Ceci est le jeûne qui est légiféré, pas uniquement le fait de s’abstenir de nourriture et de boisson.
Il est rapporté sur cela un hadith authentique : -Il est possible qu’un jeûneur n’est comme part de son jeûne que la faim et la soif-.
Ainsi le jeûne est le jeûne des membres vis-à-vis des péchés, le jeûne du ventre vis-à-vis de la boisson et de la nourriture.
Et de la même manière que la nourriture et la boisson coupent et annulent le jeûne, les péchés coupent sa récompense et annulent ses bienfaits… ».
(Al Wabil As Sayyib p 40/41)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : من لم يدع قول الزور و العمل به فليس لله حاجة في أن يدع طعامه و شرابه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٠٣)

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D’après `Abdullah ibn Omar: (qu’Allah les agrées), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) mentionna le Ramadan et a dit: « Ne jeûnez-pas jusqu’à ce que vous voyiez le croissant de lune (du Ramadan) et ne rompez pas jusqu’à ce que vous le voyiez (le croissant de lune) (du Shawwal), et si vous n’arrivez pas à le voir, faites une estimation (1) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1906)

(1) C’est à dire que après avoir jeûné 29 jours de Ramadan, si vous voyez le croissant de lune de Chawal alors rompez le jeûne le lendemain qui sera le jour du ‘Id sinon jeûnez un 30e jour.

عَنْ عَبْدِ اللَّهِ بْنِ عُمَرَ ـ رضى الله عنهما ـ أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ذَكَرَ رَمَضَانَ فَقَالَ ‏ « ‏ لاَ تَصُومُوا حَتَّى تَرَوُا الْهِلاَلَ، وَلاَ تُفْطِرُوا حَتَّى تَرَوْهُ، فَإِنْ غُمَّ عَلَيْكُمْ فَاقْدُرُوا لَهُ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۹۰۶)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Jeûnez à sa vision (1) et rompez le jeûne à sa vision (2) et si vous êtes empêchés par des nuages alors complétez le nombre de jours de Cha’ban à 30 jours (3) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1909)

(1) C’est à dire que si vous voyez le croissant de lune du mois de Ramadan la 29e nuit de Cha’ban alors jeûnez le lendemain.

(2) C’est à dire que après avoir jeûné 29 jours de Ramadan, si vous voyez le croissant de lune de Chawal alors rompez le jeûne le lendemain qui sera le jour du ‘Id sinon jeûnez un 30e jour.

(3) C’est à dire qui si vous n’avez pas vu la lune durant la 29e nuit de Cha’ban alors complétez le mois de Cha’ban 30 jours et jeûnez le 1er jour de Ramadan le jour suivant.

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : صُومُوا لِرُؤْيَتِهِ، وَأَفْطِرُوا لِرُؤْيَتِهِ، فَإِنْ غُبِّيَ عَلَيْكُمْ فَأَكْمِلُوا عِدَّةَ شَعْبَانَ ثَلاَثِينَ ‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٠٩)
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D’après ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Nous sommes certes une communauté -oumiya- (*), nous n’écrivons pas et ne calculons pas. Le mois est comme cela et comme cela ».
Et il fit signe avec ses mains une fois 29 et une fois 30.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1913)

(*) Ce terme est explicité juste après, c’est à dire : nous n’écrivons pas et ne calculons pas.

L’imam Ibn Hajar (mort en 852 du calendrier hégirien) a dit : « Le sens apparent du hadith montre que le jugement n’a absolument rien à voir avec le calcul. Ceci est éclairci par l’autre hadith -si vous êtes empêchés par des nuages alors complétez le nombre de jours à 30 jours-.
La sagesse dans cela est qu’ainsi tout le monde est au même niveau (c’est à dire que nous ne sommes pas dans une situation où des gens connaissent les calculs astronomiques et jeûnent un jour tandis que d’autres ne les connaissent pas et jeûnent un autre jour) et donc cela lève la divergence et les polémiques entre les gens.
Certes des gens ont été d’avis qu’il faille retourner vers les astronomes pour cela, il s’agit des Rawafid (les chiites extrémistes) et il a été rapporté que certains juristes ont été d’accord avec eux sur cela.
Al Baji (savant de l’école malikite mort en 474 du calendrier hégirien) a dit : Le consensus des anciens est une preuve contre eux ».
(Fath Al Bari 4/127)

Remarque :

Les savants sont en consensus sur le fait qu’il n’est pas permis de se baser sur des calculs astronomiques pour déterminer les dates du mois de Ramadan.
Plus de 20 savants issus de chacune des 4 écoles juridiques ont mentionné ce consensus.

Parmi eux:

L’imam Ahmed Ibn ‘Ali Al Jasas Al Hanafi (mort en 370 du calendrier hégirien) a dit dans Ahkam Al Quran 1/250: « Celui qui dit qu’il faut prendre en compte la position de la lune et les calculs des astronomes est sorti du jugement de la charia et cette question n’est pas une question dans laquelle l’ijtihad (*) est possible car le Coran, les textes de la Sounna et le consensus montrent l’inverse ».

(*) C’est à dire l’effort d’interprétation des savants.

Chaikh Al Islam Ibn Taymiya (mort en 728 du calendrier hégirien) a dit dans Majmou’ Al Fatawa 25/132: « Nous savons forcément que dans la religion de l’Islam, concernant la vision de lune pour le jeûne, le pèlerinage, le délai de viduité et autres parmi les règles en rapport avec la lune qu’il n’est pas permis de mettre en pratique le calcul de l’astronome. Les textes du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) montrant cela sont nombreux et les musulmans sont en consensus sur cela ».

L’imam Siddiq Hassan Khan (mort en 1307 du calendrier hégirien) a dit dans Rawdatou Nadiya 2/11: « La détermination des jours et des mois par les calculs en fonction des positions de la lune est une innovation par consensus de la communauté ».

Le comité des grands savants du Royaume d’Arabie Saoudite a dit: « Les membres du comité ont regardé les textes du Coran et de la Sounna, ainsi que les paroles des savants sur le fait d’affirmer la venue de la nouvelle lune par les calculs.
Ils ont donc confirmé le consensus sur le fait qu’il ne faille pas prendre en compte les calculs astronomiques pour affirmer la nouvelle lune dans les questions concernant la Charia.
Ceci étant prouvé par la parole du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui): – Jeûnez à sa vision et rompez le jeûne à sa vision-; ainsi que sa parole: -Ne jeûnez pas jusqu’à ce que vous la voyez et ne rompez pas le jeûne jusqu’à ce que vous la voyez- et les autres preuves ayant le même sens ».
(Fatawa Al Lajna Daima vol 10 p 104)

عن عبدالله بن عمر رضي الله عنهما قال النبي صلى الله عليه و سلم : إنَّا أمةٌ أميةٌ لا نكتبُ ولا نَحْسُبُ . الشهرُ هكذا وهكذا . يعني مرةً تسعةً وعشرينَ ومرةً ثلاثينَ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩١٣)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « N’avancez pas Ramadan en jeûnant un jour ou deux avant, sauf s’il s’agit d’un homme qui a l’habitude de jeûner, alors qu’il jeûne ce jour ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1914)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1082

Cheikh Albani a dit : « Si une personne a comme habitude la sounna qui consiste a jeûner le lundi et le jeudi et que par exemple le jour prédédent Ramadan est un jeudi.
Dans cette situation est-ce que le jeûne du jeudi rentre dans l’interdiction prophétique : -N’avancez pas Ramadan en jeûnant un jour ou deux avant- ?
La réponse est non car le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Sauf s’il s’agit d’un homme qui a l’habitude de jeûner, alors qu’il jeûne ce jour ».
(Charh Kitab As Siyam Min Boulough Al Maram k7 n°1 à 8m20)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : لا يتَقَدَّمَنَّ أحدُكم رمضانَ بصومِ يومٍ أو يومينِ ، إلا أنْ يكونَ رجلٌ كان يصومُ صَوْمَهُ ، فَلْيَصُمْ ذلكَ اليومَ .
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩١٤)
.

D’après Al Bara Ibn ‘Azib (qu’Allah l’agrée): « Lorsqu’un homme parmi les compagnons du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) jeûnait, au moment de rompre le jeûne s’il s’endormait avant de rompre son jeûne alors il ne devait pas manger durant toute la nuit et le jour qui suivait jusqu’à la fin de la journée.
Qays Ibn Sirma Al Ansari (qu’Allah l’agrée) était entrain de jeûner et au moment de rompre son jeûne il est allé vers son épouse et lui a dit : Est-ce que tu as de la nourriture ?
Elle a dit : Non, mais je vais partir pour demander quelque chose pour toi.
Durant la journée il travaillait et alors il s’est endormi.
Lorsque sa femme est revenue, lorsqu’elle l’a vu, elle a dit : Tu as manqué ton repas !
Au milieu de la journée suivante, il a perdu connaissance et on a mentionné cela au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
C’est alors que le verset suivant a été révélé : -Il vous a été permis d’avoir des rapports sexuels avec vos femmes durant la nuit du jeûne-.
Alors les musulmans ont été très content de la révélation de ce verset.
Et il a également été révélé : -Et mangez et buvez jusqu’à ce que vous apparaisse clairement le fil blanc du fil noir- (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1915)

Ce Hadith est l’explication du Verset suivant:

(*) Allah a dit dans la sourate Al Baqara n°2 verset 187 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Il vous a été permis d’avoir des rapports sexuels avec vos femmes durant la nuit du jeûne (1).
Elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles.
Allah sait que vous trompiez vos propres personnes mais Il s’est repenti envers vous et vous a pardonné.
Maintenant, ayez des rapports avec elles et recherchez ce qu’Allah a écrit pour vous.
Et mangez et buvez jusqu’à ce que vous apparaisse clairement le fil blanc du fil noir de l’aube puis complétez le jeûne jusqu’à la nuit.
Et n’ayez pas de rapports avec elles pendant que vous êtes en retraite spirituelle dans les mosquées.
Voilà les limites d’Allah, ne vous en approchez pas !
C’est ainsi qu’Allah expose aux hommes Ses signes, afin qu’ils pratiquent la taqwa ».

قال الله تعالى : أُحِلَّ لَكُمْ لَيْلَةَ الصِّيَامِ الرَّفَثُ إِلَىٰ نِسَائِكُمْ هُنَّ لِبَاسٌ لَّكُمْ وَأَنتُمْ لِبَاسٌ لَّهُنَّ عَلِمَ اللَّهُ أَنَّكُمْ كُنتُمْ تَخْتَانُونَ أَنفُسَكُمْ فَتَابَ عَلَيْكُمْ وَعَفَا عَنكُمْ فَالْآنَ بَاشِرُوهُنَّ وَابْتَغُوا مَا كَتَبَ اللَّهُ لَكُمْ وَكُلُوا وَاشْرَبُوا حَتَّىٰ يَتَبَيَّنَ لَكُمُ الْخَيْطُ الْأَبْيَضُ مِنَ الْخَيْطِ الْأَسْوَدِ مِنَ الْفَجْرِ ثُمَّ أَتِمُّوا الصِّيَامَ إِلَى اللَّيْلِ ۚ وَلَا تُبَاشِرُوهُنَّ وَأَنتُمْ عَاكِفُونَ فِي الْمَسَاجِدِ تِلْكَ حُدُودُ اللَّهِ فَلَا تَقْرَبُوهَا كَذَٰلِكَ يُبَيِّنُ اللَّهُ آيَاتِهِ لِلنَّاسِ لَعَلَّهُمْ يَتَّقُونَ
(سورة البقرة ١٨٧)

(1) Allah a dit (traduction rapprochée du sens du verset) : « Il vous a été permis d’avoir des rapports sexuels avec vos femmes durant la nuit du jeûne ».

Le début de ce verset montre qu’Allah a permis aux époux d’avoir des relations sexuelles durant les nuits du mois de Ramadan qui précèdent des journées de jeûne.

La formulation arabe du verset montre que cette chose est désormais permise mais qu’elle ne l’était pas auparavant.
(Tefsir Al Qortobi vol 3 p 186)

En effet, ceci est une facilité venant d’Allah qui a levé la règle qui était en vigueur au début de l’Islam.
Au départ, lorsqu’un jeûneur rompait son jeûne, la nourriture, la boisson et les relations sexuelles ne lui était permises que jusqu’au moment où il accomplissait la prière du ‘icha où qu’il s’endorme.
S’il s’endormait ou priait le ‘icha alors la nourriture, la boisson et les relations sexuelles étaient interdits jusqu’au début de la nuit suivante et les musulmans ont trouvé dans cela une grande difficulté.
(Tefsir Ibn Kathir vol 1 p 242)

عن البراء بن عازب رضي الله عنه قال : كان أصحاب محمد صلى الله عليه وسلم إذا كان الرجل صائما فحضر الإفطار فنام قبل أن يفطر لم يأكل ليلته ولا يومه حتى يمسي
وإن قيس بن صرمة الأنصاري رضي الله عنه كان صائما فلما حضر الإفطار أتى امرأته فقال لها : أعندك طعام ؟
قالت: لا ولكن أنطلق فأطلب لك
وكان يومه يعمل فغلبته عيناه فجاءته امرأته فلما رأته قالت : خيبة لك
فلما انتصف النهار غشي عليه فذكر ذلك للنبي صلى الله عليه وسلم فنزلت هذه الآية : أحل لكم ليلة الصيام الرفث إلى نسائكم ففرحوا بها فرحا شديدا ونزلت : وكلوا واشربوا حتى يتبين لكم الخيط الأبيض من الخيط الأسود
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩١٥)
.

D’après Aicha (رضى الله عنها) que Bilal lançait l’appel à la prière en pleine nuit et le Messager d’Allah (ﷺ) disait:
« Mangez et buvez jusqu’à ce que Ibn Oum Maktoum lance son appel car, lui, ne lance son appel qu’après l’entrée de l’aube. »
*Al Qasim Ajouta « L’intervalle de temps entre leurs deux appels n’est que celui qui permetait au premier de descendre et au second de monter. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1918, 1919)

(*) Le moment du début du jeûne est le moment du lever de l’aube réelle.
C’est à dire lorsqu’apparait sur toute la largeur de l’horizon un fil blanc.

Allah a dit dans la sourate Al Baqara n°2 verset 187 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Et mangez et buvez jusqu’à ce que vous apparaisse clairement le fil blanc du fil noir de l’aube ».

قال الله تعالى : وكلوا واشربوا حتّى يتبيّن لكم الخيط الأبيض من الخيط الأسود من الفجر
(سورة البقرة ١٨٧)

D’après ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il y a deux aubes (1) : la première n’interdit pas la nourriture et ne permet pas la prière (2) et la seconde interdit la nourriture et permet la prière (3) ».
(Rapporté par Ibn Khouzeima dans son Sahih n°1927 ainsi que par Al Hakim dans son Moustadrak n°690 qui l’a authentifié et l’imam Dhahabi l’a approuvé)

(1) Les textes authentiques montrent que la première aube, l’aube menteuse, est une lueur rouge qui monte de manière verticale à l’ouest puis vient la seconde aube, l’aube réelle, qui est le fil blanc qui apparaît sur toute la largeur de l’horizon.

(2) C’est à dire que la première aube n’interdit pas la nourriture pour la personne qui veut jeûner et ne permet pas de prier la prière obligatoire du sobh.

(3) C’est à dire que la seconde aube qui est l’aube réelle est le moment où la nourriture devient interdite à la personne qui veut jeûner et c’est également où il devient permis de prier la prière obligatoire du sobh.

L’imam Ibn Houbeyra (mort en 560 du calendrier hégirien) a dit : « Les quatre imams sont en consensus sur le fait que le temps qu’il est obligatoire de jeûner est du lever de le deuxième aube jusqu’au coucher du soleil.
Ils sont également en consensus sur le fait que la deuxième aube, qui est celle après laquelle il n’y a pas d’obscurité, est celle qui interdit la nourriture, la boisson et le rapport sexuel ».
(Ijma’ Al A’ima Al Arba’a Wa Ikhtilafouhoum n°665, vol 1 p 286)

عن عائشة رضى الله عنها أن بلالا، كان يؤذن بليل فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم ‏ « ‏ كلوا واشربوا حتى يؤذن ابن أم مكتوم، فإنه لا يؤذن حتى يطلع الفجر ‏ »‏‏.
.‏ قال القاسم ولم يكن بين أذانهما إلا أن يرقى ذا وينزل ذا‏.‏‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۹۱۸، ۱۹۱۹)
.

D’après ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) et Oum Salama (qu’Allah l’agrée), il arrivait que l’aube atteigne le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) alors qu’il était en janaba à cause de sa famille (*) alors il faisait le ghousl et jeûnait.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1925)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1109

(*) C’est à dire qu’il avait eu un rapport sexuel avec une de ses épouses et n’avait pas fait le ghousl avant l’aube.
Ce hadith montre donc qu’il est permis pour celui ou celle qui est en janaba ou celle dont les menstrues se sont terminées avant l’aube de retarder le ghousl après l’aube et de jeûner ce jour-là.

عن عائشة رضي الله عنها وَأُمَّ سَلَمَةَ رضي الله عنها أَخْبَرَتَاهُ أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم كَانَ يُدْرِكُهُ الْفَجْرُ وَهُوَ جُنُبٌ مِنْ أَهْلِهِ، ثُمَّ يَغْتَسِلُ وَيَصُومُ‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٢٥)
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D’après ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) embrassait et pratiquait l’étreinte alors qu’il jeûnait et il était celui d’entre-vous qui maîtrisait le mieux ses envies.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1927)
عن عائشة رضي الله عنها قالت : كانَ رسولُ اللَّهِ صلَّى اللَّهُ عليهِ وسلَّمَ يقبِّلُ ويُباشرُ وَهوَ صائِمٌ وَكانَ أملَكَكم لإربِهِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٢٧)
.

D’après Humayd ben ‘Abd-ar-Rahmân que Abou Hourayra (رضى الله عنه) a dit : « Nous étions assis un jour autour du Prophète (ﷺ) quand un homme se présenta à lui et lui dit : « Ô Messager d’Allah ! J’ai péri ! »
– Qu’est-ce qui t’est arrivé ? lui demanda Ie Prophète (ﷺ)
– J’ai eu des rapports sexuels avec ma femme alors que j’observais le jeûne (du Ramadan)
– As-tu un esclave à affranchir ?
– Non.
– Peux-tu jeûner deux mois de suite
– Non.
– Peux-tu nourrir soixante pauvres ?
– Non.
Le Prophète (ﷺ) marqua alors une pause. A ce moment, on lui amena « un ‘araq » rempli de dattes (le ‘araq est un panier) et il dit :
– Où est l’auteur de la question ?
– Me voici.
– Prends ceci et fais-en une aumône.
– Au profit de quelqu’un de plus pauvre que moi,
Ô Messager d’Allah ?
Au nom d’Allah ! Il ne vit pas entre ces deux (Labba) quartiers (de Médine) une famille plus pauvre que la mienne.
Le Prophète (ﷺ) éclata de rire au point de laisser se découvrir ses molaires. Et puis il dit :
– Fais-en une nourriture pour ta famille »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°1936)

Ce qui invalide le jeûne : le rapport sexuel

Allah a dit dans la sourate Al Baqara n°2 verset 187 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Maintenant vous pouvez donc avoir des rapports sexuels avec elles (1) et recherchez ce qu’Allah vous a écrit (2) et mangez et buvez jusqu’à ce que vous apparaisse clairement le fil blanc du fil noir de l’aube puis complétez le jeûne jusqu’à la nuit ».

(1) C’est à dire avec vos épouses.

(2) C’est à dire comme progéniture.

قال الله تعالى : فَالْآنَ بَاشِرُوهُنَّ وَابْتَغُوا مَا كَتَبَ اللَّهُ لَكُمْ وكلوا واشربوا حتّى يتبيّن لكم الخيط الأبيض من الخيط الأسود من الفجر ثُمَّ أَتِمُّوا الصِّيَامَ إِلَى اللَّيْلِ
(سورة البقرة ١٨٧)

Cheikh Al Islam Ibn Taymiya (mort en 728 du calendrier hégirien) a dit : « Les choses qui annulent le jeûne et sont prouvées par les textes et le consensus sont : le fait de manger, le fait de boire et le rapport sexuel ».
(Majmou’ Al Fatawa 25/219)

Ce qui invalide le jeûne : l’éjaculation volontaire

Si le jeûneur éjacule de manière intentionnelle à la suite d’un acte volontaire de sa part, que ce soit suite à une étreinte avec son épouse, suite à plusieurs regards qui l’ont excité, suite à des paroles qui l’ont excité, suite à des pensées répétées ou suite au fait qu’il se soit masturbé.
(Voir At Tarjih Fi Masail As Sawm Wa Zakat de Cheikh Mouhammed Bazmoul p 96/97 ; Charh Al Mumti’ de Cheikh ‘Otheimine vol 6 p 378)

L’imam Chawkani (mort en 1250 du calendrier hégirien) a dit : « Si le jeûneur pratique une cause parmi les causes et il éjacule suite à cela alors son jeûne est annulé.
Par contre, si le jeûneur n’a pratiqué aucune cause et que le sperme sort à cause d’une envie qu’il avait en lui ou à cause d’un regard vers une chose qui lui était permis de regarder et il ne savait pas que cela allait le faire éjaculer alors son jeûne n’est pas annulé ».
(Seyl Al Jarar p 284)

L’imam Al Baghawi (mort en 516 du calendrier hégirien) a dit : « Si le jeûneur éjacule à cause du fait qu’il a embrassé ou à cause du fait qu’il a pratiqué une étreinte alors sont jeûne est annulé par consensus ».
(Charh As Sounna vol 6 p 278)

L’imam Ibn Rouchd (mort en 595 du calendrier hégirien) a dit : « Les savants disent tous que le jeûneur qui embrasse et ceci le fait éjaculer, son jeûne est certes annulé ».
(Bidayatoul Moujtahid vol 2 p 567)

L’imam Al Mawardi (mort en 450 du calendrier hégirien) a dit : « Si le jeûneur a un rapport en dehors du sexe (*) ou embrasse ou pratique une étreinte et cela ne le fait pas éjaculer alors il n’a pas à rattraper ni à faire d’expiation.
Par contre s’il éjacule alors son jeûne est annulé et il devra le rattraper par consensus ».
(Al Hawi Al Kabir Charh Moukhtasar Al Mouzani vol 3 p 435)

(*) C’est à dire par exemple en frottant son sexe sur le corps de son épouse.

Remarque n°1: Il est rapporté des textes sur le fait qu’il est permis au jeûneur d’embrasser et de pratiquer l’étreinte avec son épouse.

Voir les Hadiths Suivant :
Les relations intimes entre les époux durant la journée de jeûne:
» (Voir Hadith Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°25590 et authentifié par Cheikh Albani dans Irwa Al Ghalil vol 4 p 83, Hadith Sahîh).
» (Voir Hadith Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°24314 et authentifié par Cheikh Albani dans Irwa Al Ghalil vol 4 p 83, Hadith Sahîh)
Ce qui est permis entre les époux durant le jeûne
(Voir Hadith Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1927)

Ces textes doivent être compris dans le sens où cela est permis pour la personne qui est à l’abri que cela l’amène à éjaculer.

L’imam Ibn ‘Abdel Bar (mort en 463 du calendrier hégirien) a dit : « Je ne connais aucun savant qui soit d’avis que le fait d’embrasser pour le jeûneur soit permis sans qu’il ne mette comme condition que la personne soit à l’abris de ce que cela peut entraîner ».
(Al Istidhkar vol 10 p 58)

Remarque n°2: Cheikh Souleyman Ruheili a dit : « Dans le cas d’une personne qui sait maîtriser ses envies, cette personne embrasse et cela l’a excité entraîne le fait qu’il éjacule. Est-ce que son jeûne est annulé ?

Si cette personne a embrassé une fois et elle fait partie des gens à qui il est permis d’embrasser alors cela n’annule pas son jeûne car il a fait une chose permise et n’a pas éjaculé de manière intentionnelle ».
(Charh Kitab As Siyam Min Manar As Sabil p 107/108)

قال أخبرني حميد بن عبد الرحمن، أن أبا هريرة رضى الله عنه قال بينما نحن جلوس عند النبي صلى الله عليه وسلم إذ جاءه رجل، فقال يا رسول الله هلكت‏.‏ قال ‏ »‏ ما لك ‏ »‏‏.‏ قال وقعت على امرأتي وأنا صائم‏.‏ فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ هل تجد رقبة تعتقها ‏ »‏‏.‏ قال لا‏.‏ قال ‏ »‏ فهل تستطيع أن تصوم شهرين متتابعين ‏ »‏‏.‏ قال لا‏.‏ فقال ‏ »‏ فهل تجد إطعام ستين مسكينا ‏ »‏‏.‏ قال لا‏.‏ قال فمكث النبي صلى الله عليه وسلم، فبينا نحن على ذلك أتي النبي صلى الله عليه وسلم بعرق فيها تمر والعرق المكتل قال ‏ »‏ أين السائل ‏ »‏‏.‏ فقال أنا‏.‏ قال ‏ »‏ خذها فتصدق به ‏ »‏‏.‏ فقال الرجل أعلى أفقر مني يا رسول الله فوالله ما بين لابتيها يريد الحرتين أهل بيت أفقر من أهل بيتي، فضحك النبي صلى الله عليه وسلم حتى بدت أنيابه ثم قال ‏ »‏ أطعمه أهلك ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۹۳۶)
.

D’après ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a fait la hijama alors qu’il était en état de sacralisation (*) et il a fait la hijama alors qu’il jeûnait.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1938)

(*) C’est à dire pour le hajj ou la ‘omra.

Note: La Hijama n’annule pas le jeûne

La hijama consiste a appliquer une ventouse sur certaines parties du corps puis à faire de légères incisions pour faire sortir du sang. C’est ce que les gens appellent communément -une saignée-.

Les savants sont en divergence à propos de la hijama, est-ce qu’elle annule le jeûne ou pas ?

La majorité des savants sont d’avis que la hijama n’annule pas le jeûne.

L’imam Chafi’i (mort en 204 du calendrier hégirien) a dit : « Ce que je connais des compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous), des tab’ins (*) et de la majorité des gens de science est que le jeûne de personne n’est annulé par la hijama ».
(Fath Al Bari 4/177)

(*) C’est à dire la génération qui a appris avec les compagnons du Prophète.

L’imam Ibn Houbeyra (mort en 560 du calendrier hégirien) a dit : « Les quatre imams sont en consensus sur le fait que la hijama n’annule pas le jeûne.
À l’exception de l’imam Ahmed qui était d’avis que la hijama annule le jeûne de celui qui la pratique et le jeûne de celui sur qui on la pratique. Il se basait sur le hadith qui est rapporté sur cela. ».
(Ijma’ Al A’ima Al Arba’a Wa Ikhtilafouhoum n°678, vol 1 p 290)

عن عبدالله بن عباس رضي الله عنهما أن النبي صلى الله عليه وسلم احتجم وهو محرم واحتجم وهو صائم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٣٨)
.

D’après ‘lkrima, ibn ‘Abbâs (رضى الله عنهما) rapporta: « Le Prophète (ﷺ) s’était fait la Hijama (saigner avec des ventouses) alors qu’il était en état de jeûne. »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°1939)
عَنِ ابْنِ عَبَّاسٍ ـ رضى الله عنهما ـ قَالَ احْتَجَمَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم وَهُوَ صَائِمٌ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۹۳۹)
.

D’après Chu’ba: « J’ai entendu Thâbit al-Bunâny interroger Anas ibn Mâlik (رضى الله عنه) en lui disant:
– « Est-ce que vous détestiez la Hijama (la saignée par ventouse) pour le jeûneur? »
– « Non, sauf par peur d’un affaiblissement. »
Chabâba (Un des rapporteurs) ajouta: « Chu’ba nous a rapporté ceci du temps du Prophète (ﷺ). »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°1940)

Remarque n°1 : La sortie du sang du corps du jeûneur de manière involontaire n’annule pas le jeûne par consensus des savants.
(Charh Kitab As Siyam Min Al Mouwata de Cheikh Souleyman Ruheili, cours n°11 à 39 m 30)

Remarque n°2 : Le fait de faire des analyses sanguines durant le jeûne.

Les savants, qu’ils soient d’avis que la hijama annule le jeûne ou pas, sont tous d’accord sur le fait que le fait de se faire piquer pour prendre une petite quantité de sang n’annule pas le jeûne.

Voir : Fatawa Al Lajna Daima vol 10 p 263 ; Fatawa Arkan Al Islam de Cheikh ‘Otheimine p 478 ; Touhfatoul Ikhwan Fi Fiqh As Siyam Wa Dourous Ramadan de Cheikh Al Fawzan p 50.

Cheikh Al Islam Ibn Taymiya (mort en 728 du calendrier hégirien) a dit : « En ce qui concerne la sortie du sang que l’on ne peut pas éviter comme le sang de la métrorragie, le sang qui sort d’une blessure, lorsque la personne saigne du nez et ce qui ressemble à cela alors ceci n’annule pas le jeûne ».
(Majmou’ Al Fatawa 25/267)

Remarque n°3 : Le don de sang durant le jeûne

Lors du don de sang, une quantité importante de sang est prélevée chez le jeûneur et ainsi certains savants ont fait une analogie avec la hijama et ont dit que le don de sang annule le jeûne.
(Voir par exemple Fatawa Arkan Al Islam de Cheikh ‘Otheimine p 478)

Ainsi, le plus prudent, comme pour la hijama, est de ne pas faire de don de sang durant la journée de jeûne et de retarder cela jusqu’à la nuit.

Cheikh ‘Abdel ‘Aziz Ibn Baz a dit : « En ce qui concerne le don de sang, le plus prudent est de le retarder et de le pratiquer après la rupture du jeûne car en général la quantitié de sang est importante et ceci ressemble donc à la hijama ».
(Majmou’ Al Fatawa vol 15 p 273)

Par contre, en cas de nécessité médicale, il n’y a pas de mal à faire un don de sang durant le jeûne et le jeûne n’est pas annulé par cela de la même manière qu’il n’est pas annulé par la hijama comme cela à été expliqué dans d’autre Hadith.

عن شعبة، قال سمعت ثابتا البناني، يسأل أنس بن مالك رضى الله عنه أكنتم تكرهون الحجامة للصائم قال لا‏.‏ إلا من أجل الضعف‏.‏ وزاد شبابة حدثنا شعبة على عهد النبي صلى الله عليه وسلم‏.‏

(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۹۴۰)
.

D’après Abou Salama, ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) a dit: « Il m’arrivait d’avoir des jours de Ramadan que je ne pouvais rattraper que durant Cha’ban (*) ».
Yahya (Un des Narrateurs) a dit: À cause du fait qu’elle était occupée par le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1950)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1146

(*) Cha’ban est le mois qui précède Ramadan, ainsi le sens est qu’elle a rattrapé les jours manqués durant le mois qui précède le Ramadan suivant.

عن أبي سلمة ، قالت عائشة رضي الله عنها : كان يكون عليّ الصيام من رمضان فما أستطيع أن أقضيه إلاّ في شعبان
قال يحيى : الشغل من النبي صلى الله عليه و سلم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٥٠)
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D’après ‘Omar Ibn Al Khatab (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Lorsque la nuit arrive par ici, que le jour part par là et que le soleil est couché, le jeûneur a certes rompu son jeûne ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1954)

— Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1100

Et dans un autre hadith, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit à la fin : « …alors la rupture du jeûne est certes permise ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°19413 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad vol 32 p 155)

— Le moment de la fin du jeûne est le coucher du soleil, c’est à dire lorsque le soleil a complètement disparu.

Allah a dit dans la sourate Al Baqara n°2 verset 187 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Et mangez et buvez jusqu’à ce que vous apparaisse clairement le fil blanc du fil noir de l’aube puis complétez le jeûne jusqu’à la nuit (*) ».

(*) Dans la langue arabe, le début de la nuit est le coucher du soleil.
(Lisan Al ‘Arab vol 11 p 607)

قال الله تعالى : وكلوا واشربوا حتّى يتبيّن لكم الخيط الأبيض من الخيط الأسود من الفجر ثُمَّ أَتِمُّوا الصِّيَامَ إِلَى اللَّيْلِ
(سورة البقرة ١٨٧)

Remarque : Si la personne ne peut plus voir le soleil car il est caché par une montagne, une construction ou autre, cela n’est pas le coucher du soleil et il ne lui est pas permis de rompre le jeûne

L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit : « Les savants ont dit que dans ce hadith, le coucher du soleil a été mentionné avec l’arrivée de la nuit et avec le départ du jour afin de montrer que le simple fait que le soleil soit caché de la vision des gens ne suffit pas.
En effet, il y a certains endroits où on ne peut plus voir le soleil alors qu’en réalité il n’est pas couché. Il faut donc forcément qu’il y ait également l’arrivée de la nuit et le départ du jour ».
(Al Majmou’ Charh Al Mouhadhab vol 6 p 323)

Cheikh ‘Otheimine a dit : « Si le soleil a disparu à cause d’une montagne qui le cache, alors la présence de la montagne est comme celle d’un mur, on ne la prend pas en compte. Les gens doivent attendre jusqu’à ce qu’ils pensent que le soleil s’est couché ».
(Fath Dhil Jalal Wal Ikram Bi Charh Boulough Al Maram vol 7 p 112)

عن عمر بن الخطاب رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : إذا أقبل الليل من ها هنا وأدبر النهار من ها هنا وغربت الشمس فقد أفطر الصائم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٥٤)
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D’après Asma Bint Abi Bakr (qu’Allah les agrée elle et son père) : À l’époque du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), durant une journée nuageuse, nous avons rompu le jeûne puis le soleil est réapparu.

Comme on demanda Hisham (un des rapporteurs de ce hadith) si on leur avait ordonné de le considérer comme une dette à accomplir [plus tard], il répondit: « il faut que la dette soit rendue.»
* Ma`mar: « J’ai entendu Hisham dire: « Je ne sais si oui ou non ils s’étaient acquittés de la dette.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1959)

Cheikh Al Islam Ibn Taymiya (mort en 728 du calendrier hégirien) a dit : « Ce hadith montre que le fait de rattraper le jour n’est pas obligatoire.
En effet, si le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) leur avait ordonné de rattraper ce jour alors cela aurait été mentionné de la même manière que le fait qu’ils ont rompu le jeûne a été mentionné.
Puisque cela n’a pas été mentionné, cela montre que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ne le leur a pas ordonné ».
(Haqiqatou As Siyam p 34)

Remarque: Nous avons vu que le fait de rattraper ce jour n’est pas obligatoire. Par contre cela est préférable car cela a également été rapporté de ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée) et cela permet de sortir de la divergence des savants sur le sujet.

(Voir par exemple Charh Kitab As Siyam Min Al Mouwata de Cheikh Souleyman Ruheili, cours n°14 à 1h05m)

D’après Bichr Ibn Qays : Nous étions auprès de ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée) durant le Ramadan et le ciel était nuageux.
On lui a apporté du sawiq (*) et alors le soleil est réapparu.
‘Omar (qu’Allah l’agrée) a dit : « Celui qui a rompu le jeûne, qu’il rattrape un jour à la place de ce jour ».
(Rapporté par ‘Abder Razaq dans son Moussannaf n°7394 et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Al Isaba vol 1 p 634)

(*) C’est le nom d’un plat arabe.

عن أسماء بنت أبي بكر رضى الله عنهما قالت أفطرنا على عهد النبي صلى الله عليه وسلم يوم غيم، ثم طلعت الشمس‏.‏ قيل لهشام فأمروا بالقضاء قال بد من قضاء‏.‏ وقال معمر سمعت هشاما لا أدري أقضوا أم لا‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٥٩)
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D’après Roubayi’ Bint Mou’awidh (qu’Allah l’agrée) : Le matin de ‘achoura, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a envoyé dire dans les villages des ansars : « Celui qui, ce matin, n’avait pas jeûné qu’il termine la journée en jeûnant et celui qui jeûnait qu’il continue son jeûne ».
Ainsi, après cela, nous jeûnions et nous faisions jeûner nos enfants. Nous leur faisions des jouets avec de la laine et lorsque l’un d’entre eux pleurait pour avoir de la nourriture nous lui donnions un jouet jusqu’au moment de la rupture du jeûne.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1960)

Le Cheikh ‘Abdel ‘Aziz Ibn Baz a dit : « Le jeûne est obligatoire pour chaque musulman et musulmane pubère et doté de raison et il est recommandé pour celui qui a 7 ans ou plus et peut le supporter parmi les garcons et les filles. Et il est obligatoire à leurs responsables de leur ordonner le jeûne lorsqu’ils en sont capable de la même manière qu’ils leur ordonnent la prière ».
(Touhfatoul Ikhwan p 124)

Le cheikh Muhammad Ibn Saleh Al ‘Otheimine a dit : « Il convient d’ordonner aux enfants qui n’ont pas atteint la puberté de jeûner s’ils en sont capable de la même manière que les compagnons (qu’Allah les agrée) le faisait avec leurs enfants.
Certes les savants ont mentionné que le responsable de l’enfant doit lui ordonner de jeûner afin de l’habituer et pour enraciner en lui les bases de l’Islam jusqu’à ce que ceci soit naturel pour lui.
Mais par contre si le jeûne leur est trop difficile ou s’il leur nuit, dans ce cas, on ne les contraint pas.
Je voudrais certes attirer l’attention sur une chose que font certains parents : ils interdisent à leurs enfants de jeûner à la différence de ce que faisaient les compagnons (qu’Allah les agrée).
Ils prétendent qu’ils interdisent le jeûne à leurs enfants par miséricorde et compassion envers eux mais la réalité est que la miséricorde pour l’enfant est de lui ordonner les rites de l’Islam et de les habituer à les mettre en pratique… ».
(70 Soualan Fi Siyam, question n°3)

D’après Nafi’, ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit : « On apprend la prière à l’enfant lorsqu’il sait reconnaître sa main droite de sa main gauche ».
(Rapporté par Ibn Abi Chayba dans son Moussannaf n°3533 et authentifié par Cheikh Chathri dans sa correction du Moussannaf de Ibn Abi Chayba vol 3 p 265)

De plus, il faut insister sur le fait que l’éducation religieuse qui doit être dispensée à l’enfant doit évidemment concerner les actes qui deviendront obligatoires pour eux au moment de la puberté mais elle doit surtout être basée sur le fait de transmettre à l’enfant la croyance correcte par laquelle l’enfant va apprendre à aimer Allah, à espérer Sa récompense et à craindre Son châtiment.

أرسل النبيُّ صلى الله عليه وسلم غداةَ عاشوراءَ إلى قرى الأنصارِ: من أصبح مفطرًا فليتمَّ بقيةَ يومِه ، ومن أصبح صائمًا فليصم . قالت: فكنا نصومُه بعدُ ، ونصوِّمُ صبياننا، ونجعلُ لهم اللعبةَ من العهنِ ، فإذا بكى أحدُهم على الطعامِ أعطيناه ذاك حتى يكونَ عند الإفطارِ.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٦٠)
.

D’après ‘Aicha (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) jeûnait au point où nous disions: « Il ne rompt plus son jeûne »; et il rompait son jeûne au point où nous disions: « Il ne jeûne plus ». Je n’ai pas vu le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) jeûner un mois complet à l’exception du ramadan et je ne l’ai pas vu jeûner un mois autant que cha’ban.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1969)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1156

عن عائشة رضي الله عنها قالتْ : كان رسولُ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم يصومُ حتى نقولَ لا يُفطِرُ، ويُفطِرُ حتى نقولَ لا يصومُ، فما رأيتُ رسولَ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم استَكمَلَ صيامَ شهرٍ إلا رمضانَ، وما رأيتُه أكثرَ صيامًا منه في شعبانَ .منه صياما في شعبان
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٦٩)
.

D’après Aicha (qu’Allah l’agrée): « Le Prophète (ﷺ) ne jeûnait pas un mois autant que cha’ban et il disait « ne prenez de tâches que dans la mesure de vos capacités car Allah ne se lasse (de donner des récompenses) que lorsque vous vous lassez (d’accomplir des actes religieux)» , La prière la plus aimée du Prophète (ﷺ) était celui qui a été fait régulièrement (tout au long de la vie) même si elle était petite, lorsque il faisait une prière il faisait continuellement et régulièrement».
(Rapporté par Boukhari n°1970)

عائشة رضى الله عنها حدثته قالت، لم يكن النبي صلى الله عليه وسلم يصوم شهرا أكثر من شعبان، فإنه كان يصوم شعبان كله، وكان يقول ‏ « ‏ خذوا من العمل ما تطيقون، فإن الله لا يمل حتى تملوا، وأحب الصلاة إلى النبي صلى الله عليه وسلم ما دووم عليه، وإن قلت ‏ »‏ وكان إذا صلى صلاة داوم عليها‏.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۹۷۰)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Qu’aucun d’entre vous ne jeûne le vendredi sauf en jeûnant un jour avant ou un jour après ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1985)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : لا يصومَنَّ أحدُكم يومَ الجمُعةِ إلا يومًا قبلَه أو بعدَه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٨٥)
.

D’après Jouweyriya Bint Al Harith (qu’Allah l’agrée) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est entré auprès de moi un vendredi alors que je jeûnais et il a dit : « As-tu jeûné hier ? ».
J’ai dit : Non.
Il a dit : « Vas-tu jeûner demain ? ».
J’ai dit : Non.
Il a dit : « Tu dois donc rompre ton jeûne ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1986)

Ce texte montre qu’il ne faut pas jeûner le vendredi de manière surérogatoire sans jeûner également un jour avant ou un jour après sauf dans le cas où il s’agit d’un jeûne habituel de la personne.

عن جويرية بنت الحارث رضي الله عنها أنّ النّبي صلّى الله عليه وسلّم دخل عليها يوم الجمعة وهي صائمة فقال: أصمت أمس ؟
قالت : لا
قال النّبي صلّى الله عليه وسلّم : تريدين أن تصومي غدا ؟
قالت : لا
قال النّبي صلّى الله عليه وسلّم : فأفطري
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٨٦)
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D’après Maymouna (qu’Allah l’agrée), les gens ont douté concernant le jeûne du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) le jour de ‘Arafat.
Alors je lui ai envoyé un récipient avec du lait alors qu’il était en train de stationner dans le mawqif (*) et alors il en a bu alors que les gens regardaient.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1989)

(*) C’est à dire à ‘Arafat.

عن ميمونة رضي الله عنها أن الناسَ شكُّوا في صيامِ النبيِّ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم يومَ عرفةَ . فأرسَلَتْ إليه بحِلابٍ وهو واقفٌ في الموقِفِ فشرِبَ منه والناسُ ينظُرون
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٨٩)
.

D’après Abou Oubeid, j’ai assisté au ‘id avec ‘Omar ibn Al Khatab (qu’Allah l’agrée);
Il a dit : « Ce sont deux jours que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a interdit de jeûner : le jour où vous rompez votre jeûne et le jour où vous mangez de votre sacrifice (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1990)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1137

(*) C’est à dire le jour du ‘id al fitr à la fin du jeûne du mois de Ramadan et le ‘id al adha durant lequel les musulmans se rapprochent d’Allah par le sacrifice de la odhiya.

L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit : « Les savants sont en consensus à propos de l’interdiction de jeûner ces deux jours dans tous les cas, que ce soit pour un voeux, un jeûne surérogatoire, une expiation ou autre ».
(Charh Sahih Mouslim)

عن عن أبي عبيد قال : شهدت العيد مع عمر بن الخطاب رضي الله عنه فقال : هذان يومان نهى رسول الله صلى الله عليه وسلم عن صيامهما : يوم فطركم من صيامكم واليوم الآخر تأكلون فيه من نسككم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٩٠ و مسلم في صحيحه رقم ١١٣٧)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), deux jeûnes et deux ventes ont été interdits: le fitr et le sacrifice (1); la moulamasa et la mounabadha (2).
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°1993)

(1) C’est à dire le jour du ‘id al fitr et le jour du ‘id al adha.

(2) L’imam Boukhari a expliqué dans son sahih en commentaire du hadith n°2144 que la moulamasa est une vente dans laquelle on achète de l’étoffe sans la regarder et la mounabadha est une vente d’étoffe sans que l’acheteur ne l’ai touché ou regardé.

Remarque : Nous voyons dans ce hadith que le compagnon, en l’occurrence Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), n’a pas dit « le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a interdit » mais ce type de formule chez les savants a le même jugement qu’une parole du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) car lorsqu’un compagnon dit que telle chose a été interdite ou telle chose a été ordonnée alors cette interdiction ou cet ordre vient forcément du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال : يُنهى عن صيامين وبيعتين : الفطر والنحر والملامسة والمنابذة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۹۹۳)
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D’après Abou Sa’id Al Khoudri (qu’Allah l’agrée) : J’ai entendu quatre choses du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
Il a dit: « Une femme ne voyage pas une distance de deux jours sans qu’il n’y ait avec elle son époux ou un mahram (1).
Il n’y a pas de jeûne durant deux jours : le jour du fitr et le jour du adha (2).
Il n’y a pas de prière après le sobh jusqu’à ce que le soleil se lève ni après le ‘asr jusqu’à ce que le soleil se couche.
Et on ne prépare les montures (3) que vers trois mosquées : la mosquée Al Haram, la mosquée Al Aqsa et ma mosquée-ci (4) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1995)

(1) Une femme ne fait pas le hajj sans qu’il y ait avec elle un mahram

(2) Ce sont les jours des deux ‘id des musulmans.
Le fitr est le jour de la rupture du jeûne de Ramadan et le adha est le jour du sacrifice de la odhiya.

(3) C’est à dire qu’on ne voyage dans un but d’adoration.

(4) La mosquée Al Haram est la mosquée dans laquelle se situe la Ka’ba à La Mecque.
La mosquée Al Aqsa est à Jérusalem en Palestine et enfin la troisième mosquée est la mosquée du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) à Médine.

عن أبي سعيد الخدري رضي الله عنه قال : سمِعتُ أربعًا من النبيِّ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم
قال : لا تُسافرُ المرأةُ مسيرةَ يومَين إلا ومعَها زوجُها أو ذو مَحرَمٍ و لا صومَ في يومِين : الفطرِ و الأضحَى و لا صلاةَ بعدَ الصبحِ حتى تطلعَ الشمسُ و لا بعدَ العصرِ حتى تغرُبَ و لا تُشَدُّ الرحالُ إلا إلى ثلاثةِ مساجدَ : مسجدِ الحرامِ ومسجدِ الأقصَى ومسجدي هذا

(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٩٥)
.

D’après Ibn Abbas (qu’Allah les agrée), lorsque le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) arriva à Médine il a vu que les juifs jeûnaient le jour de Achoura alors il a dit: « Pourquoi cela? »
Ils ont dit: Ceci est un grand jour, ceci est le jour durant lequel Allah a sauvé Bani Israil de leurs ennemis alors Moussa a jeûné ce jour.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Je suis plus en droit de Moussa que vous » alors il a jeûné ce jour et a ordonné de le jeûner.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2004)

Pourquoi ce jour a t-il cette importance ?

Allah a dit dans la sourate Al Chou’ara n°26 versets 60 à 67 : « Puis au matin ils les poursuivirent et quand les deux parties se sont aperçues les compagnons de Moussa ont dit : Nous allons être rejoints.
Il a dit : Certes non ! Il y a avec moi mon Seigneur qui va me guider.
Alors nous avons révélé à Moussa : Frappe la mer avec ton bâton.
Elle se fendit et chaque versant était comme une énorme montagne.
Nous fîmes approcher les autres (*) et nous sauvâmes Moussa et tous ceux qui étaient avec lui.
Ensuite nous avons noyé les autres.
Il y a certes dans cela un signe mais la plupart d’entre eux ne croient pas ».

(*) C’est à dire Pharaon et son armée.


قال الله تعالى : فَأَتْبَعُوهُم مُّشْرِقِينَ . فَلَمَّا تَرَاءى الْجَمْعَانِ قَالَ أَصْحَابُ مُوسَى إِنَّا لَمُدْرَكُونَ . قَالَ كَلاَّ إِنَّ مَعِيَ رَبِّي سَيَهْدِينِ . فَأَوْحَيْنَا إِلَى مُوسَى أَنِ اضْرِب بِّعَصَاكَ الْبَحْرَ فَانفَلَقَ فَكَانَ كُلُّ فِرْقٍ كَالطَّوْدِ الْعَظِيمِ . وَأَزْلَفْنَا ثَمَّ الآخَرِينَ . وَأَنجَيْنَا مُوسَى وَمَن مَّعَهُ أَجْمَعِينَ . ثُمَّ أَغْرَقْنَا الآخَرِينَ . إِنَّ فِي ذَلِكَ لآيَةً وَمَا كَانَ أَكْثَرُهُم مُّؤْمِنِينَ
(سورة الشعراء ٦٠ إلى ٦٧)

Remarque:

Les chiites prennent le jour de ‘achoura comme un jour de rassemblement pour pleurer la mort de Al Houssayn Ibn ‘Ali (qu’Allah l’agrée). Ceci est une innovation qui n’a rien à voir avec l’Islam.

L’imam Ibn Rajab Al Hanbali (mort en 795 du calendrier hégirien) a dit : « En ce qui concerne le fait de prendre le jour de ‘achoura comme un jour de rassemblement de tristesse, comme le font les rawafid (1), ceci fait partie des actions de ceux dont les efforts se sont perdus dans la vie présente alors qu’ils s’imaginaient faire le bien (2).
Ni Allah, ni son Messager (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) n’ont ordonné de prendre les jours durant lesquels les prophètes sont morts ou les jours durant lesquels ils ont subit des malheurs comme des jours de rassemblement de tristesse alors qu’en est-il pour ceux qui sont en dessous de ceux-là comme Al Houssayn ? ».
(Lataif Al Ma’arif p 126)

(1) Ce sont les chiites extrémistes.
(2) C’est une allusion au versets n°103 et 104 de la sourate Al Kahf n°18.

En plus du fait que, prendre cette journée comme une journée de tristesse n’est pas légiféré, ce que font certains d’entre eux en déchirant leurs vêtements, en criant et parfois même en se frappant jusqu’au sang est formellement interdit.

عن ابن عباس رضي الله عنهما قال : قدم النبي صلى الله عليه وسلم المدينة فرأى اليهود تصوم يوم عاشوراء . فقال : ما هذا ؟
قالوا : هذا يوم صالح ! هذا يوم نجى الله بني إسرائيل من عدوهم فصامه موسى .
قال : فأنا أحق بموسى منكم فصامه وأمر بصيامه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٠٠٤)
.

D’après Abou Moussa Al Ach’ari (qu’Allah l’agrée), le jour de ‘achoura était un jour de fête chez les juifs ainsi le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Jeûnez-le vous ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2005)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1131

عن أبي موسى الأشعري رضي الله عنه كان يوم عاشوراء تعده اليهود عيدا ، قال النبي صلى الله عليه وسلم : فصوموه أنتم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٠٠٥)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui pratique l’adoration (1) durant les nuits du mois de Ramadan (2) avec foi et en recherchant la récompense (3), ses péchés précédents sont pardonnés (4) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2009)

(1) Ce terme désigne plusieurs choses :

– Tout d’abord, il désigne la prière surérogatoire et ceci que la personne prie seule ou en groupe.

Cheikh Sa’d Chathri a dit : « Le sens apparent du terme qui a été utilisé est que la récompense est obtenue par la personne qui prie seule ou en groupe ».
(Charh Boulough Al Maram vol 2 p 166. Voir également Fath Al Bari de l’imam Ibn Hajar 4/251 et Souboul Salam de l’imam San’ani vol 4 p 182)

– D’autre part, ce terme peut également être compris comme désignant l’adoration d’Allah au sens large.

L’imam ‘Abder Raouf Al Mounawi (mort en 1031 du calendrier hégirien) a dit : « C’est à dire la lecture du Coran, la prière, le rappel d’Allah, la science religieuse… ».
(Fayd Al Qadir, hadith n°8901 vol 6 p 191. Voir également Souboul Salam de l’imam San’ani vol 4 p 181 ; Mirqatoul Mafatih de l’imam ‘Ali Al Qari vol 3 p 335)

(2) Il y a deux points qui doivent être expliqués concernant cette partie du hadith.

– Le premier point est que, pour obtenir la récompense mentionnée dans le hadith, il faut pratiquer la prière et l’adoration d’Allah dans toutes les nuits du mois de Ramadan.

Cheikh ‘Otheimine a dit : « Si une personne pratique cela durant certaines nuits mais pas durant toutes les nuits, obtient-elle la récompense mentionnée ?
La réponse est que si elle délaisse l’adoration durant la nuit à cause d’une excuse (c’est à dire comme la maladie par exemple) alors elle est comme la personne qui l’a pratiqué.
Par contre, si elle n’a pas d’excuse, elle n’obtient pas la récompense citée dans le hadith car cette récompense est citée avec une condition et si la condition n’est pas respectée, la récompense n’est pas obtenue ».
(Al Charh Al Moukhtasar ‘Ala Boulough Al Maram vol 2 p 469)

– Le second point est qu’il n’est pas obligatoire de pratiquer l’adoration durant toute la nuit pour obtenir la récompense.

L’imam Al ‘Iraqi (mort en 826 du calendrier hégirien) a dit: « Le sens voulu n’est pas qu’il faut pratiquer l’adoration durant toute la nuit, il suffit de la pratiquer durant un petit moment de la nuit comme c’est le cas pour la prière du tarawih… ».
(Tarh At Tathrib vol 4 p 161)

(3) L’immense récompense promise dans le hadith n’est obtenue que par la personne qui rassemble deux caractéristiques : la foi et le fait de rechercher la récompense.
(Voir Al Charh Al Moukhtasar ‘Ala Boulough Al Maram de Cheikh ‘Otheimine vol 2 p 467)

La première caractéristique est que la personne pratique cela avec foi

C’est à dire par foi en Allah et son Messager (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), en rendant véridique et en acceptant la législation de l’Islam.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 4 p 272)

La seconde caractéristique est que la personne doit rechercher la récompense d’Allah

Cette seconde caractéristique signifie, en premier lieu, que la personne pratique l’acte pour obtenir la récompense d’Allah uniquement et qu’elle ne le fait pas par ostentation et en recherchant les éloges des gens.
(Al Majmou’ de l’imam Nawawi vol 3 p 526)

Cette seconde caractéristique signifie également ce qui doit pousser la personne à pratiquer cette adoration est la recherche de la récompense divine et qu’il ne faut pas qu’elle soit pratiquée par habitude ou tradition.
En effet, des gens pratiquent l’adoration d’Allah durant les nuits du Ramadan car ils voient leurs familles ou leurs voisins la pratiquer et ainsi ils le font également.
Ceci n’est pas correcte, il faut que ce qui motive la personne soit la recherche de la récompense.
(Voir Al Charh Al Moukhtasar ‘Ala Boulough Al Maram de Cheikh ‘Otheimine vol 2 p 467)

(4) Les péchés dont il est question ici sont les petits péchés et pas les grands péchés pour lesquels il faut forcément que la personne se repente si elle veut qu’ils soient effacés.
(Voir les explications sur le repentir sur le lien suivant : Le repentir: ses mérites et ses règles)

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Les cinq prières, le vendredi au vendredi, le Ramadan au Ramadan sont des expiations pour ce qu’il y a entre eux si on s’est écarté des grands péchés ».
(Rapporté Mouslim dans son Sahih n°233)

Cheikh ‘Otheimine a dit : « Si ces immenses obligations de l’Islam comme les prières obligatoires et le jeûne du Ramadan ne permettent d’expier les péchés que si la personne s’écarte des grands péchés alors il n’y a pas de doute que les autres actes, qui sont en dessous de ces obligations de l’Islam, ne permettent pas non plus d’expier des grands péchés ».
(Al Charh Al Moukhtasar ‘Ala Boulough Al Maram de Cheikh ‘Otheimine vol 2 p 468)

Ainsi il y a donc trois cas possibles :

– si la personne avait commis des grands péchés et des petits péchés ou uniquement des petits péchés alors ses adorations durant les nuits du mois de Ramadan vont permettre d’effacer ses petits péchés.

– si la personne avait commis uniquement des grands péchés alors ses adorations durant les nuits du mois de Ramadan ne vont pas effacer ses grands péchés mais vont les alléger.

– si la personne n’avait commis ni de grands péchés ni de petits péchés alors ses adorations durant les nuits du mois de Ramadan seront une source de récompenses supplémentaires.

(Voir Charh Al Wasiya As Soughra de Cheikh Souleyman Ruheili p 22)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : من قام رمضان إيمانا واحتسابا غفر له ما تقدم من ذنبه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٠٠٩)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui jeûne le Ramadan avec foi et en espérant la récompense il lui est pardonné ses péchés précédents ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2014)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : من صام رمضانَ إيمانًا واحتسابًا غُفِرَ له ما تقدَّمَ من ذنبِه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۰۱۴)
.

D’après Aicha (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Cherchez la nuit du destin dans les nuits impaires des dix derniers jours de Ramadan ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2017

Et également rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1169)

عن عائشة رضي الله عنها قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : تحروا ليلة القدر في الوتر ، من العشر الأواخر من رمضان
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٠١٧ و مسلم في صحيحه رقم ١١٦٩)
.

D’après ‘Ikrima, ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit : « Cherchez la nuit du destin la vingt quatrième nuit (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2022)

(*) C’est à dire la vingt quatrième nuit du mois de Ramadan.

عن عكرمة قال عبدالله بن عباس رضي الله عنهما : التمسوا في أربع وعشرين يعني ليلة القدر
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٠٢٢)
.

D’après ‘Aicha (qu’Allah l’agrée), lorsque rentraient les 10 jours (1), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) serrait son izar (2), il veillait la nuit (3) et réveillait sa famille (4).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2024)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1174

(1) C’est à dire les 10 derniers jours de Ramadan.
(2) C’est à dire qu’il s’écartait de ses épouses et n’avait pas de rapports sexuels avec elles.
(3) C’est à dire dans l’adoration, la lecture, le rappel….
(4) C’est à dire afin que eux aussi adorent Allah, prient….

عن عائشة رضي الله عنها قالت : كان النبي صلى الله عليه و سلم دخلَ العشرُ شدَّ مئزرَهُ و أحيا ليلَهُ و أيقظَ أهلَهُ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٠٢٤)
.

Selon ‘Aïcha (Qu’Allah soit satisfait d’elle), le Prophète (ﷺ) observait la Retraite spirituelle (I’tikaf) durant les dix derniers jours du mois de Ramadan et ce, jusqu’à sa mort. Par la suite ses femmes continuèrent à observer la même pratique.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2026).
عَنْ عَائِشَةَ ـ وعنها رضي الله عنها، زَوْجِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم أَنَّ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم كَانَ يَعْتَكِفُ الْعَشْرَ الأَوَاخِرَ مِنْ رَمَضَانَ حَتَّى تَوَفَّاهُ اللَّهُ، ثُمَّ اعْتَكَفَ أَزْوَاجُهُ مِنْ بَعْدِهِ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۰۲۶)
.

D’après Abou Sa’id Al Khoudri (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « On m’a montré cette nuit (*) puis on me l’a fait oublier.
On m’a montré qu’au matin de la nuit du destin je me prosternerai dans l’eau et la terre.
Cherchez la dans chaque nuit impaire des dix dernières nuits ».
Abou Sa’id Al Khoudri (qu’Allah l’agrée) a dit : Il a plu cette nuit-là et le toit de la mosquée était fait de branches de palmier et ainsi l’eau a coulé.
Ainsi j’ai vu de mes propres yeux le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui avait sur son front de l’eau et de la terre. Ceci était le matin de la vingt et unième nuit.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2027)

(*) C’est à dire qu’on lui a montré en rêve quand allait avoir lieu la nuit du destin.

عن أبي سعيد الخدري رضي الله عنه قال النبي صلّى الله عليه و سلّم : قد أُريت هذه الليلة ثم أُنسيتها وقد رأيتُني أسجد في ماء وطين من صبيحتها فالتمسوها في العشر الأواخر والتمسوها في كل وتر
فمطرت السماء تلك الليلة وكان المسجد على عريش فوكف المسجد فبصرت عيناي رسول الله صلَّى اللهُ عليه وسلَّم على جبهته أثر الماء والطين من صبح إحدى وعشرين
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٠٢٧ )
.

D’après ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) sortait sa tête vers moi alors qu’il faisait le i’tikaf dans la mosquée et je le coiffais (*) alors que j’avais mes menstrues.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2028)

(*) La maison du Prophète était collée à la mosquée.

عن عائشة رضي الله عنها قالت : كان النبي صلى الله عليه وسلم يصغي إلي رأسه وهو مجاور في المسجد فأرجله وأنا حائض
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٠٢٨)

 

.

D’après ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) rentrait sa tête vers moi alors qu’il était dans la mosquée et je le coiffais (*) et il ne rentrait dans la maison que pour un besoin lorsqu’il faisait le i’tikaf.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2029)

(*) La maison du Prophète était collée à la mosquée.

– La définition du i’tikaf :

C’est à dire que la personne qui fait le i’tikaf reste dans la mosquée jour et nuit pour y pratiquer des adorations à Allah (rappel, lecture du Coran, étude de la science religieuse…) et ne sort qu’en cas de besoin indispensable (faire ses besoins, se laver, faire les ablutions, sortir pour manger si elle ne peut pas le faire dans la mosquée…).

L’interdiction des relations charnelles durant le i’itkaf

Ainsi, lorsque la personne qui fait le i’tikaf sort et va dans sa maison pour une chose dont il ne peut se passer comme faire ses besoins ou manger, il ne lui est pas permis d’embrasser sa femme, de la serrer contre lui…
(‘Omdatou Tefsir Ibn Kathir p 230)

D’après Sa’id, Qatada (mort en 127 du calendrier hégirien) a dit à propos du verset -Et n’ayez pas de rapports avec elles pendant que vous êtes en retraite spirituelle dans les mosquées- : « Au départ, un homme qui sortait de la mosquée alors qu’il faisait le i’tikaf et rencontrait sa femme avait des relations sexuelles avec elle s’il le souhaitait.
Puis Allah leur a interdit cela et les a informé que cela ne convenait pas tant que la personne n’a pas terminé son i’tikaf ».
(Rapporté par Ibn Jarir Tabari dans son Tefsir n°3037 et sa chaîne de transmission est authentique)

a. L’interdiction des relations sexuelles pendant le i’tikaf

Le rapport sexuel est interdit pendant le i’tikaf par consensus des savants.
(Al Ijma’ de l’imam Ibn Al Mundhir n°158 p 60)

De plus, les savants sont également en consensus sur le fait que le rapport sexuel annule le i’tikaf.
(Tefsir Al Qortobi vol 3 p 214)

D’après Moujahid, ‘Abdallah ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit : « Si la personne qui fait le i’tikaf a un rapport sexuel alors son i’tikaf est annulé et il doit le recommencer (*) ».
(Rapporté par Ibn Abi Chayba dans son Mousannaf n°9939 et authentifié par Cheikh Albani dans Qiyam Ramadan p 41)

Par contre, si la personne a un rapport sexuel durant le i’tikaf, la majorité des savants sont d’avis qu’elle n’aura aucune expiation à faire et qu’elle devra simplement se repentir d’avoir commis ce péché.
(Voir Mousannaf Ibn Abi Chayba avec la correction de Cheikh Chathri vol 6 p 100 note n°5)

b. L’interdiction d’embrasser, de caresser, de toucher avec envie pendant le i’tikaf

Les savants sont en consensus sur le fait que la personne qui fait le i’tikaf ne doit pas embrasser ou caresser son épouse.
(Al Tamhid de l’imam Ibn ‘Abdel Bar vol 8 p 331)

D’après Ibn Wahb, Jabir Ibn Zayd (mort en 103 du calendrier hégirien) a dit à propos du verset -Et n’ayez pas de rapports avec elles pendant que vous êtes en retraite spirituelle dans les mosquées- : « Les rapports dont il est question sont les rapports sexuels et autres que les rapports sexuels. Tout ceci lui est interdit ».
Et il a dit : « Le rapports autre que le rapport sexuel est le fait que la peau touche la peau ».
(Rapporté par Ibn Jarir Tabari dans son Tefsir n°3045 et sa chaîne de transmission est authentique)

(*) C’est à dire que si la personne s’était imposé de faire le i’tikaf en faisant un voeux pieux (nadhr) a un rapport sexuel durant le i’tikaf, elle devra alors recommencer le i’tikaf depuis le début.

D’après Ibn Wahb, Malik Ibn Anas (mort en 179 du calendrier hégirien) a dit : « La personne qui fait le i’tikaf ne touche pas sa femme ni n’a de rapports avec elle.
Il ne doit pas se procurer du plaisir avec elle que ce soit en l’embrassant ou d’une autre manière ».
(Rapporté par Ibn Jarir Tabari dans son Tefsir n°3044 et sa chaîne de transmission est authentique)

Par contre, le fait de toucher son épouse sans envie ou excitation est permis à la personne qui fait le i’tikaf.
voir Hadith Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2028

عن عائشة رضي الله عنها قالت : كان رسول الله صلى الله عليه وسلم ليدخل علي رأسه وهو في المسجد فأرجله وكان لا يدخل البيت إلا لحاجة إذا كان معتكفا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٠٢٩)
.

D’après Al A’raj, Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) a dit : « Certes vous dites que Abou Houreira transmet beaucoup de hadiths du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et vous dites: Pourquoi les Mouhajirins (1) et les Ansars (2) ne rapportent pas des hadiths du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) comme le fait Abou Houreira ?
Certes mes frères parmi les Mouhajirins étaient occupés par le négoce dans les marchés tandis que moi, avec mon ventre vide, j’étais constamment auprès du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui). J’étais présent alors qu’eux étaient absents et j’ai retenu alors qu’ils ont oublié.
En ce qui concerne mes frères parmi les Ansars, ils étaient occupés par le travail relatif à leurs biens tandis que moi j’étais un pauvre parmi les pauvres de Souffa (3). Je saisissais lorsqu’eux oubliaient.
De plus, certes le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit un jour dans un de ses discours: « Certes personne ne va tendre son vêtement jusqu’à ce que je termine ce discours puis le retire vers lui sans qu’il ne saisisse ce que je dis ».
Alors, j’ai tendu mon vêtement jusqu’à ce que le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ait terminé ce discours puis je l’ai ramené vers ma poitrine et alors j’ai n’ai plus jamais rien oublié de ce qu’a dit le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2047)

(1) Ce sont les compagnons du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui ont émigré de La Mecque vers Médine.

(2) Ce sont les compagnons du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui étaient originaires de Médine.

(3) Ce sont des gens pauvres qui vivaient dans la mosquée.

عن الأعرج قال أبو هريرة رضي الله عنه : إنكم تقولون : إن أبا هريرة يكثر الحديث عن رسول الله صلى الله عليه وسلم وتقولون : ما بال المهاجرين والأنصار لا يحدثون عن رسول الله صلى الله عليه وسلم بمثل حديث أبي هريرة
وإن إخوتي من المهاجرين كان يشغلهم صفق بالأسواق وكنت ألزم رسول الله صلى الله عليه وسلم على ملء بطني فأشهد إذا غابوا وأحفظ إذا نسوا
وكان يشغل إخوتي من الأنصار عمل أموالهم وكنت امرأ مسكينا من مساكين الصفة أعي حين ينسون وقد قال رسول الله صلى الله عليه وسلم في حديث يحدثه : إنه لن يبسط أحد ثوبه حتى أقضي مقالتي هذه ثم يجمع إليه ثوبه إلا وعى ما أقول
فبسطت نمرة علي حتى إذا قضى رسول الله صلى الله عليه وسلم مقالته جمعتها إلى صدري فما نسيت من مقالة رسول الله صلى الله عليه وسلم تلك من شيء
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٠٤٧)
.

D’après `Abbâd ibn Tamim, Que son oncle paternel a dit:
« On se plaignit auprès du Prophète (ﷺ) du cas où l’homme éprouve quelque chose durant sa prière. » « Doit-il interrompre la prière? »
« Non, répondit le Prophète (ﷺ), sauf s’il entend un son ou sent une odeur. »
Ibn Abi Hafsa a dit: Az-Zuhri a déclaré:« On ne [re]fait les ablutions mineures que si on sent une odeur ou qu’on entend un son. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2056)
، عَنْ عَبَّادِ بْنِ تَمِيمٍ، عَنْ عَمِّهِ، قَالَ شُكِيَ إِلَى النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم الرَّجُلُ يَجِدُ فِي الصَّلاَةِ شَيْئًا، أَيَقْطَعُ الصَّلاَةَ قَالَ ‏ »‏ لاَ، حَتَّى يَسْمَعَ صَوْتًا أَوْ يَجِدَ رِيحًا ‏ »‏‏.‏ وَقَالَ ابْنُ أَبِي حَفْصَةَ عَنِ الزُّهْرِيِّ لاَ وُضُوءَ إِلاَّ فِيمَا وَجَدْتَ الرِّيحَ أَوْ سَمِعْتَ الصَّوْتَ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۰۵۶)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit:
« Il va venir un temps où la personne n’accordera pas d’importance au fait qu’il ait gagner son argent de manière permise ou de manière interdite ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2083)

(*) Le salaire provenant d’une source ou d’un travail licite est permis contrairement au salaire provenant d’une source ou d’une travail interdit.
Ainsi, dans ce hadith, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) contre la tentation que représente l’argent car il pousse les gens à ne même plus se soucier du fait de savoir si la manière dont ils gagnent leur argent est autorisée par Allah ou pas.
De plus, ce hadith est un miracle du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et un signe de la véracité de sa prophétie car il a informé d’une chose future qui s’est maintenant réalisée.
(Voir Fayd Al Qadir, hadith n°7530)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : ليأتين على الناس زمان ، لا يبالي المرء بما أخذ المال ، أمن حلال أم من حرام
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٠٨٣)
.

D’après ‘Awn Abi Jouhayfa (qu’Allah l’agrée), qui dit:
« Je vis mon père acheter un esclave, dont le travail consistait à faire la Hijama (*), et donner l’ordre de lui casser son matériel (de Hijama). Je l’interrogeai sur la question et il me dit: « le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a interdit de percevoir le prix d’un chien ou du sang. Il a aussi prescrit une interdiction concernant celle qui tatoue, celle qui se laisse tatouer, celui qui mange ou fait manger l’usure. De plus, il a maudit celui qui fait des représentations figurées. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2086)

(*) Cela consiste a appliquer une ventouse sur certaines parties du corps puis à faire de légères incisions pour faire sortir du sang. C’est ce que les gens appellent communément -une saignée-.

Je précise qu’il faut apprendre auprès de ceux qui ont de l’expérience dans cela et ne pas se lancer sans connaissances.

عَنْ عَوْنِ بْنِ أَبِي جُحَيْفَةَ، قَالَ رَأَيْتُ أَبِي اشْتَرَى عَبْدًا حَجَّامًا، فَسَأَلْتُهُ فَقَالَ نَهَى النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم عَنْ ثَمَنِ الْكَلْبِ، وَثَمَنِ الدَّمِ، وَنَهَى عَنِ الْوَاشِمَةِ وَالْمَوْشُومَةِ، وَآكِلِ الرِّبَا، وَمُوكِلِهِ، وَلَعَنَ الْمُصَوِّرَ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۰۸۶)
.

D’après ‘Abdallah Ibn Abi Awfa (qu’Allah les agrée lui et son père) : Alors qu’un homme était au marché, il a posé une marchandise et a juré sur Allah qu’il l’avait acheté à un prix alors que ceci n’était pas vrai afin de pousser un homme parmi les musulmans à l’acheter.
C’est à ce moment qu’a été révélé le verset : -Ceux qui vendent à vil prix leur engagement avec Allah ainsi que leurs serments- (*).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2088)

(*) Il s’agit du verset 77 de la sourate Ali ‘Imran n°3.

L’imam Ibn Hajar (mort en 852 du calendrier hégirien) a dit : « Le fait de jurer dans le commerce est interdit si le serment est mensonger et est détestable si le serment est véridique ».
(Fath Al Bari 4/316)

عن عبدالله بن أبي أوفى رضي الله عنهما أنَّ رجلًا أقامَ سلعَةً وهوَ في السوقِ فحلَفَ باللهِ لقدْ أُعْطيَ بهَا ما لم يعْطَ ليوقِعَ فيها رجلًا من المسلمين
فنزلتْ : إِنَّ الَّذِينَ يَشْتَرُونَ بِعَهْدِ اللَّهِ وَأَيْمَانِهِمْ ثَمَنًا قَلِيلًا 
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٠٨٨)
.

D’après Abou Moussa ـ رضى الله عنه ـ , le Prophète (ﷺ) a dit: « L’image de l’homme de bonne compagnie et de celle de l’homme de mauvaise compagnie est l’image du porteur de musc et celle du forgeron.
Le porteur de musc, ou bien te donne un peu de son musc ou bien te le vend, ou bien tu jouis de sa bonne odeur.
Tandis que le forgeron, ou bien il te brûle tes vêtements ou bien te nuit avec sa mauvaise odeur. »
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°2101)

عَنْ أَبِي مُوسَى، قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏ « ‏ مَثَلُ الْجَلِيسِ الصَّالِحِ وَالْجَلِيسِ السَّوْءِ كَمَثَلِ صَاحِبِ الْمِسْكِ، وَكِيرِ الْحَدَّادِ، لاَ يَعْدَمُكَ مِنْ صَاحِبِ الْمِسْكِ إِمَّا تَشْتَرِيهِ، أَوْ تَجِدُ رِيحَهُ، وَكِيرُ الْحَدَّادِ يُحْرِقُ بَدَنَكَ أَوْ ثَوْبَكَ أَوْ تَجِدُ مِنْهُ رِيحًا خَبِيثَةً ‏ »‏‏.‏‏
(رواه مسلم في صحيحه رقم ۲۱۰۱)
.

D’après ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui achète une nourriture, qu’il ne la vende pas avant d’en avoir pris possession ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2133)

Si la marchandise vendue est de la nourriture alors les textes de la Sounna et le consensus des savants montrent qu’il n’est pas permis à l’acheteur de la vendre avant d’en avoir pris possession.

عن عبدالله بن عمر رضي الله عنهما قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : من ابتاع طعامًا فلا يبعه حتّى يقبضه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢١٣٣)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Ibrahim (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a émigré avec Sara (1) et il rentra dans un village dans lequel il y avait un tyran parmi les tyrans.
Il a été dit : Ibrahim (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est rentré avec l’une des plus belles femmes.
Le tyran envoya quelqu’un lui demander : Ô Ibrahim ! Qui est cette femme avec toi ? (2)
Ibrahim (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : C’est ma soeur. (3)
Puis il est retourné vers elle a dit : Ne me dément pas dans ce que j’ai dit, je leur ai dit que tu es ma soeur. Par Allah ! Il n’y a pas sur terre de croyant autre que moi et toi (4) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2217)

(1) C’est à dire son épouse
(2) Le tyran a demandé ceci car il voulait prendre cette belle femme comme épouse
(3) Ibrahim (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a donné cette réponse pour se préserver lui et son épouse du mal de ce tyran.
En effet lorsque celui-ci voulait se marier avec une femme qui était déjà mariée, il ne s’approchait pas d’elle avant d’avoir tué son époux.
(4) C’est à dire qu’Ibrahim (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit que son épouse était sa soeur dans le sens où elle est sa soeur de religion mais celui qui lui a posé la question a compris de sa réponse qu’elle était sa soeur de sang.

(Voir Fath Al Bari, hadith n°3179)

Ibrahim a Les subtilités dans les propos

Le sens voulu par les subtilités ici est le fait d’utiliser des propos qui ont un sens caché et un sens apparent.
La personne qui prononce ces propos a comme intention le sens caché mais montre en apparence qu’il veut le sens apparent.
(Awn Al M’aboud Bi Charh Sounan Abi Daoud)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : هاجرَ إبراهيمُ صلى الله عليه و سلم بسارةَ فدخل بها قريةً فيها جبارٌ من الجبابرةِ
فقيل : دخل إبراهيمُ بامرأةٍ هي من أحسنِ النساءِ فأرسل إليه : أن يا إبراهيمُ من هذه التي معك ؟
قال : أختي
ثم رجع إليها فقال : لا تُكذِّبي حديثي فإني أخبرتُهم أنك أختي واللهِ إن على الأرضِ مؤمنٌ غيري وغيرُك
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٢١٧)
.

D’après Jabir Ibn ‘Abdillah (qu’Allah les agrée lui et son père) : L’année de la conquête de La Mecque, alors qu’il était à La Mecque, j’ai entendu le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) dire : « Certes Allah et Son Messager (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) interdisent la vente d’alcool, de la bête morte (1), du porc et des idoles (2) ». (3)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2236)

(1) La bête morte désigne tout animal qui est mort sans avoir été sacrifié d’une manière conforme à la législation islamique.
(Al Ta’liq ‘Alal Kafi de Cheikh ‘Otheimine vol 4 p 514)

(2) C’est à dire des statues qui sont adorées en dehors d’Allah.

(3) Le hadith mentionne ces quatre choses précises qu’il est interdit de vendre mais son sens n’est pas restreints à ces quatre choses.
Nous pouvons tirer de ce hadith qu’il est interdit de vendre toute chose qui porte atteinte à la raison de la personne, à son corps ou à sa religion.
(Al Ta’liq ‘Alal Kafi de Cheikh ‘Otheimine vol 5 p 28)

عن جابر بن عبدالله رضي الله عنه أنه سمع رسول الله صلى الله عليه وسلم يقول عام الفتح وهو بمكة : إن الله ورسوله حرم بيع الخمر والميتة والخنزير والأصنام
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٢٣٦)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui a commis une injustice envers son frère dans l’honneur ou autre qu’il règle cela avec lui aujourd’hui avant qu’il n’y ait plus de dinar ni de dirham. Si il a des bonnes actions elles lui seront prises au niveau de son injustice et si il n’a pas de bonnes actions alors on prendra des péchés de son compagnon qui seront mis sur lui (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2249)

(*) C’est à dire que c’est comme cela que la justice sera établie entre les gens le jour du jugement.

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : من كانت له مظلمة لأخيه من عرضه أو شيء فليتحلله منه اليوم قبل أن لا يكون دينار ولا درهم إن كان له عمل صالح أخذ منه بقدر مظلمته وإن لم تكن له حسنات أخذ من سيئات صاحبه فحمل عليه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٢٤٩)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Allah n’a envoyé aucun prophète qui n’ait pas gardé des troupeaux ».
Ses compagnons ont dit : Même toi ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Oui. Je gardais des troupeaux pour les gens de La Mecque en échange de qararit (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2262)

(*) Le terme qararit est le pluriel de qirat.
Le qirat est une unité de mesure.
Ainsi le sens est que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) effectuait ce travail en échange de qararit de telle ou telle denrée.

Ce hadith montre l’immense modestie du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
En effet, il a informé les gens qu’il a fait ce métier très simple alors qu’il savait qu’il était la plus noble des créatures auprès d’Allah.

Il montre également le fait que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) exprimait clairement le bienfait qu’Allah lui a donné ainsi qu’aux autres prophètes car Il les a choisi parmi toutes Ses créatures alors qu’ils n’étaient que de simples gardiens de troupeaux.

(Fath Al Bari de l’imam Ibn Hajar 4/441)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : ما بعث الله نبيا إلا رعى الغنم
فقال أصحابه : وأنت ؟
فقال النبي صلى الله عليه و سلم : نعم كنت أرعاها على قراريط لأهل مكة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٢٦٢)
.

D’après Salama Ibn Al Akwa’ (qu’Allah l’agrée), on a apporté un mort au Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) pour qu’il prie sur lui alors il a dit: « Avait-il une dette? » Ils ont dit: Non. Alors le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a prié sur lui. Puis on a apporté un autre mort, il a dit: « Avait-il une dette? » Ils ont dit: Oui. Alors le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Priez sur votre compagnon ».
Abou Qatada (qu’Allah l’agrée) a dit: Je m’occupe de sa dette ô Messager d’Allah! Alors le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) pria sur lui.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2295)
عن سلمة بن الأكوع رضي الله عنه أن النبي صلى الله عليه وسلم أتي بجنازة ليصلي عليها فقال : هل عليه من دين ؟
قالوا : لا . فصلى عليه ثم أتي بجنازة أخرى فقال : هل عليه من دين ؟
قالوا : نعم
قال : صلوا على صاحبكم
قال أبو قتادة رضي الله عنه : عليّ دينه يا رسول الله . فصلى عليه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٢٩٥)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) m’a confié la garde de l’aumône de ramadan. Quelqu’un est venu et a pris de la nourriture.
Je l’ai attrapé et lui ai dit: Je vais certes t’amener au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
Il a dit: Je suis pauvre, je dois nourrir ma famille et suis vraiment dans un grand besoin.
Alors je lui ai fait miséricorde et l’ai laissé partir. J’ai raconté cela au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui m’a dit: « Il t’a certes menti et il va revenir ». Alors j’ai su qu’il allait revenir comme m’en a informé le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui). Alors il est revenu et a pris de la nourriture.
Je l’ai alors attrapé et lui ai dit: Je vais certes t’amener au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
Il m’a dit: Laisse moi, je suis certes pauvre et je dois assumer une famille, je ne reviendrai plus.
Alors je lui ai fait miséricorde et l’ai laissé partir. Au matin, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) m’a dit: « Ô Abou Houreira, qu’à fait ton prisonnier? »
J’ai dit: Ô Messager d’Allah, il s’est plaint de sa grande pauvreté et a dit qu’il a une famille a nourrir, alors je lui ai fait miséricorde et l’ai laissé partir. Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) m’a alors dit: « Il t’a certes menti et il va revenir ».
La troisième fois, il est revenu et a pris de la nourriture. Je l’ai alors attrapé et lui ai dit: Je vais certes t’amener au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), cela fait trois fois que tu me dis que tu ne va pas revenir et tu reviens quand même.
Il a dit: Laisses moi et je vais t’apprendre des paroles par lesquelles Allah va te profiter.
J’ai dit: Quelles sont ces paroles?
Il dit: Lorsque tu te couche dans ton lit récite ayat al koursi ‘Allahou la ilaha illa houwal hayoul qayoum’ jusqu’à la fin. Ainsi il y aura certes en permanence un protecteur d’Allah avec toi et aucun Shaytan ne s’approchera de toi jusqu’au matin.
Alors je l’ai laissé partir et au matin le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) m’a dit: « Qu’à fait ton prisonnier la nuit dernière? »
J’ai dit: Ô Messager d’Allah il a prétendu qu’il allait m’apprendre des paroles qui allaient me profiter si je le laissait partir.
Le Prophète a dit: « Quelles sont ces paroles? »
J’ai dit: Il m’a dit: lorsque tu te couches dans ton lit, récite ayat al koursi du début jusqu’à la fin ‘Allahou la ilaha illa houwal hayoul qayoum’ et il m’a dit: ainsi il y aura certes en permanence un protecteur d’Allah avec toi et aucun Shaytan ne s’approchera de toi jusqu’au matin.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) dit: « Il a certes été véridique avec toi bien qu’il soit un grand menteur, ô Abou Houreira, sais-tu qui te parle depuis trois nuits? »
J’ai dit: Non.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « C’est Shaytan »
(Rapporté par Boukhari dans son sahih n°2311)

Le verset «Ayat Al Koursi» est le verset 255 de la sourate Al Baqara (n°2)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال : وكلني رسول الله صلى الله عليه و سلم بحفظ زكاة رمضان . فأتانى آت فجعل يحثو من الطعام فأخذته ، فقلت : لأرفعنك إلى رسول الله
قال : إني محتاج وعلي دين وعيال ولي حاجة شديدة فخليت عنه ، فأصبحت ، فقال النبي : يا أبا هريرة ما فعل أسيرك البارحة ؟ قال : قلت : يا رسول الله شكا حاجة شديدة وعيالا ، فرحمته فخليت سبيله ، قال : أما إنه قد كذبك وسيعود فعرفت أنه سيعود ، لقول رسول الله : أنه سيعود ، فرصدته ، فجاء يحثو من الطعام فأخذته فقلت : لأرفعنك إلى رسول الله ، و هذا آخر ثلاث مرات تزعم أنك لا تعود ، ثم تعود ، قال : دعني أعلمك كلمات ينفعك الله بها قلت : ما هن ؟ قال ، إذا أويت إلى فراشك ، فاقرأ آية الكرسي : الله لا إله إلا هو الحي القيوم حتى تختم الآية ، فإنك لن يزال عليك من الله حافظ ، ولا يقربك شيطان حتى تصبح فخليت سبيله ، فأصبحت ، فقال لي رسول الله : ما فعل أسيرك البارحة ؟ قلت : يا رسول الله زعم أنه يعلمني كلمات ينفعني الله بها ، فخليت سبيله ، قال : ما هي ؟ قلت : قال لي : إذا أويت إلى فراشك فاقرأ آية الكرسي ، من أولها حتى تختم الآية ‘ الله لا إله إلا هو الحي القيوم ‘ و قال لي : لن يزال عليك من الله حافظ ، و لا يقربك شيطان حتى تصبح و كانوا أحرص شيء على الخير فقال النبي : أما إنه قد صدقك و هو كذوب تعلم من تخاطب منذ ثلاث ليال يا أبا هريرة ؟ قلت : لا . قال : ذاك الشيطان
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٣١١)
.

D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit: « Il n’y a pas un musulman qui plante un arbre ou qui sème une graine, puis un oiseau, un humain ou un animal en mange, sans que ne lui soit inscrit une Sadaqa. ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2320)
عن أنس رضى الله عنه قال قال رسول الله صلى الله عليه وسلم :‏ ما من مسلم يغرس غرسا، أو يزرع زرعا، فيأكل منه طير أو إنسان أو بهيمة، إلا كان له به صدقة ‏‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۳۲۰ )
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit alors qu’il y avait auprès de lui un homme de la campagne (1): « Un homme du paradis va demander à son Seigneur la permission de cultiver la terre.
Allah va lui dire : N’es-tu pas dans une situation que tu désires ?
Il va dire : Certes si mais j’aime pratiquer la culture de la terre.
Il va alors semer et les graines vont immédiatement pousser, se dresser et être cultivées au point d’être comme des montagnes.
Allah va dire : Ô fils de Adam ! Prends car il n’y a vraiment rien qui te rassasie ! ».
Le bédouin a dit : Par Allah ! Il ne peut s’agir que d’un qouraychi (2) ou d’un ansari (3) car ce sont des gens qui pratiquent la culture de la terre mais nous nous ne sommes pas des cultivateurs.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a rigolé.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2348)

(1) C’est à dire un bédouin.

(2) C’est à dire une personne issue de la tribu de Qouraych dont les origines sont à La Mecque.

(3) C’est à dire un compagnon du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) originaire de Médine.

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النّبي صلّى اله عليه و سلّم وعِندَه رجلٌ من أهل البادية أن رجلًا مِن أهلِ الجنَّةِ استأْذَنَ رَبهُ في الزَّرْعِ
فقال له : ألستَ فيما شِئتَ ؟
قال : بلى ولكنّي أُحِبُّ أنْ أزْرَعَ
فبَذَرَ فبادَرَ الطَّرْفَ نباتُهُ واسْتِواؤُهُ واستِحْصادُهُ فكانَ أمْثَالَ الجِبالِ فيقول الله : دونكَ يا ابنَ آدمَ ! فإنّه لا يُشْبِعُكَ شيءٌ
فقال الأعرابيُّ : والله لا تجِدُهُ إلا قرشيًّا أو أنصاريًّا فإنّهم أصحابُ زرعٍ وأمّا نحنُ فلسنا بأصحابِ زرعٍ
فضحِكَ النّبي صلَّى اللهُ عليه وسلَّم 
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٣٤٨)
.

D’après ‘Urwa, ‘Abd Allâh ibn az-Zubayr (رضى الله عنهما) rapporte ceci: Un homme des Ansar plaida devant le Prophète (ﷺ) contre az-Zubayr au sujet du cours d’eau d’al Harra grâce à laquelle on irriguait les palmiers. « Laisse passer l’eau, avait dit l’Ansarite. » Mais az-Zubayr avait refusé. Ils se présentèrent donc devant la personne du Prophète (ﷺ) qui dit à az-Zubayr: « O Zubayr! Arrose puis laisse couler l’eau chez ton voisin! » A ces mots, l’Ansarite se mit en colère et dit au Messager d’Allah (ﷺ): « C’est parce qu’il (Zubayr) est Ie fils de ta tante paternelle? » En entendant cela, le visage du Messager d’Allah (ﷺ) changea de couleur. « Arrose… Ô Zubayr! dit le Prophète, puis retiens l’eau jusqu ‘ à ce qu ‘ elle revienne aux digues. »

Az-Zubayr dit: « Par Allah! je crois que le verset suivant a été révélé à ce sujet:

« Non ! … Par ton Seigneur ! Ils ne seront pas croyants aussi longtemps qu’ils ne t’auront demandé de juger de leurs disputes »
(Sourate Les Femmes, An-Nisâ‘, 65 )

فَلاَ وَرَبِّكَ لاَ يُؤْمِنُونَ حَتَّىَ يُحَكِّمُوكَ فِيمَا شَجَرَ بَيْنَهُمْ
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°2359)

عَنْ عُرْوَةَ، عَنْ عَبْدِ اللَّهِ بْنِ الزُّبَيْرِ ـ رضى الله عنهما ـ أَنَّهُ حَدَّثَهُ أَنَّ رَجُلاً مِنَ الأَنْصَارِ خَاصَمَ الزُّبَيْرَ عِنْدَ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم فِي شِرَاجِ الْحَرَّةِ الَّتِي يَسْقُونَ بِهَا النَّخْلَ فَقَالَ الأَنْصَارِيُّ سَرِّحِ الْمَاءَ يَمُرُّ فَأَبَى عَلَيْهِ، فَاخْتَصَمَا عِنْدَ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم فَقَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم لِلزُّبَيْرِ ‏ »‏ اسْقِ يَا زُبَيْرُ، ثُمَّ أَرْسِلِ الْمَاء إِلَى جَارِكَ ‏ »‏‏.‏ فَغَضِبَ الأَنْصَارِيُّ، فَقَالَ أَنْ كَانَ ابْنَ عَمَّتِكَ‏.‏ فَتَلَوَّنَ وَجْهُ رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ثُمَّ قَالَ ‏ »‏ اسْقِ يَا زُبَيْرُ، ثُمَّ احْبِسِ الْمَاءَ، حَتَّى يَرْجِعَ إِلَى الْجَدْرِ ‏ »‏‏.‏ فَقَالَ الزُّبَيْرُ وَاللَّهِ إِنِّي لأَحْسِبُ هَذِهِ الآيَةَ نَزَلَتْ فِي ذَلِكَ ‏{‏فَلاَ وَرَبِّكَ لاَ يُؤْمِنُونَ حَتَّى يُحَكِّمُوكَ فِيمَا شَجَرَ بَيْنَهُمْ‏}‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۳۵۹)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Un homme qui marchait a été pris d’une très forte soif. Alors il est descendu dans un puits dans lequel il a but. Puis lorsqu’il en est sortit il a vu un chien qui tirait la langue et mangeait de la terre tellement il avait soif. L’homme a dit: Il a atteint un niveau de soif comme le mien.
Alors il a remplit sa chaussure d’eau et l’a attrapée avec sa bouche puis est remonté et a donné à boire au chien. Allah l’a remercié pour cela en lui accordant son pardon »
Ils ont dit: Ô Messager d’Allah! Est-ce que nous avons des récompenses pour les animaux?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Pour toutes les choses vivantes »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2363)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : بينا رجل يمشي ، فاشتد عليه العطش ، فنزل بئرا فشرب منها ، ثم خرج فإذا هو بكلب يلهث ، يأكل الثرى من العطش ، فقال : لقد بلغ هذا مثل الذي بلغ بي ، فملأ خفه ثم أمسكه بفيه ، ثم رقي فسقى الكلب ، فشكر الله له فغفر له
قالوا : يا رسول الله ، وإن لنا في البهائم أجرا ؟
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : في كل كبد رطبة أجر
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٣٦٣)
.

D’après ‘Aicha (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) invoquait dans sa prière en disant : -Ô Allah ! Je demande protection auprès de Toi contre les péchés et contre la dette-.
Quelqu’un lui a dit : Ô Messager d’Allah ! Tu demandes souvent protection contre la dette !
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Certes lorsqu’un homme est endetté il parle et ment et il promet mais ne tient pas ses promesses ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2397)

(*) En phonétique : Allahoumma Inni A’oudhou Bika Minal Ma’tham Wal Maghnam

En arabe : اللَّهُمَّ إِنِّي أَعُوذُ بِكَ مِنَ المَأْثَمِ وَالمَغْرَمِ 

عن عائشة رضي الله عنها أن رسول الله صلى الله عليه وسلم كان يدعو في الصلاة ويقول : اللهم إني أعوذ بك من المأثم والمغرم
فقال له قائل : ما أكثر ما تستعيذ يا رسول الله من المغرم
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : إن الرجل إذا غرم حدث فكذب ووعد فأخلف 
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٣٩٧)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Repousser le délai de la part d’un riche est une injustice ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2400)

(*) C’est à dire si le débiteur a les moyens de régler sa dette, il lui est obligatoire de rembourser dès la fin du délai initialement prévu entre lui et celui qui lui a prêté.

عن أبي هريرة رضي الله عنه رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : مطلُ الغنيِّ ظلمٌ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٤٠٠)
.

Abu Sa’îd al-Khudry ( رضي الله عنه‎ ) dit: « Tandis que le Messager d’Allah ﷺ était assis, arriva un Juif qui dit: “O Abu al-Qâcim ! l’un de tes Compagnons m’a giflé. – Qui ? demanda le Prophète ﷺ. – Un homme des Ansâr. – Convoquez-le! Commanda le Prophète ﷺ.” [A son arrivée], le Prophète lui dit: “As-tu frappé [cet homme] ? – Il répondit: C’est que je l’ai entendu au marché jurer, en disant: Par Celui qui a préféré Moïse au [reste des] hommes. Je lui ai alors dit: Ô ignoble! Même à Muhammad ? Saisi par la colère, je le giflai.” Sur ce, le Prophète ﷺ dit: “Ne préférez pas les prophètes les uns aux autres; car, le Jour de la Résurrection, les gens seront foudroyés et je serai le premier pour lequel la Terre se fissure; je verrai alors Moïse en train de tenir l’un des Pieds du Trône, et je ne saurai s’il était de ceux qui étaient foudroyés ou si le premier foudroiement [du Mont de Sinaï] lui valu d’éviter celui-ci”»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2412)
عن أبي سعيد الخدري رضى الله عنه قال بينما رسول الله صلى الله عليه وسلم جالس جاء يهودي، فقال يا أبا القاسم ضرب وجهي رجل من أصحابك‏.‏ فقال ‏ »‏ من ‏ »‏‏.‏ قال رجل من الأنصار‏.‏ قال ‏ »‏ ادعوه ‏ »‏‏.‏ فقال ‏ »‏ أضربته ‏ »‏‏.‏ قال سمعته بالسوق يحلف والذي اصطفى موسى على البشر‏.‏ قلت أى خبيث، على محمد صلى الله عليه وسلم فأخذتني غضبة ضربت وجهه‏.‏ فقال النبي صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ لا تخيروا بين الأنبياء، فإن الناس يصعقون يوم القيامة، فأكون أول من تنشق عنه الأرض، فإذا أنا بموسى آخذ بقائمة من قوائم العرش، فلا أدري أكان فيمن صعق، أم حوسب بصعقة الأولى ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲٤۱۲)
.

D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est passé vers une datte qui était sur le chemin et il a dit : « Si je ne craignais pas qu’elle provienne de l’aumône je l’aurais certes mangé (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2431)

(*) Pour comprendre ce hadith, il faut savoir qu’il était interdit au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) d’accepter l’aumône et que ceci était et est toujours interdit aux gens de sa famille.
Ceci fait partie des choses qui leur sont spécifiques.

Ainsi ce hadith montre qu’il est permis à la personne de profiter d’une chose sans grande valeur qu’il trouve dans la rue.
(Bahjatou Nathirin Charh Riyad Salihin vol 1 p 645)

عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال : مر النبي صلى الله عليه وسلم بتمرة في الطريق قال : لولا أني أخاف أن تكون من الصدقة لأكلتها
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٤٣١)
.

D’après Safwân ibn Muhriz a dit: Tandis que je marchais avec Ibn ‘Omar رضى الله عنهما en lui tenant la main, arriva un homme qui lui dit:
« Comment as-tu entendu le Messager d’Allah (ﷺ) parler de « Najwa »?
J’ai entendu le Messager d’Allah (ﷺ), répondit ibn ‘Omar, dire ceci:
« Le croyant sera approché de son Seigneur au point où il va le couvrir de son voile. Alors il va lui faire reconnaître ses péchés: Reconnais-tu tel péché? Il va dire: Je reconnais, Seigneur je reconnais. Alors Allah va dire: Je les ai caché dans la vie d’ici-bas et je te les pardonne aujourd’hui puis sont feuillet de bonnes actions sera plié.
Par contre en ce qui concerne les mécréants il sera appelé devant tout le monde: Ceux-là sont ceux qui ont menti sur leur Seigneur. Certes que la malédiction d’Allah soit sur les injustes (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2441)

Ce Hadith fait allusion au verset suivant:

Allah (Exalté soit-il) a dit (dans le sens rapproché du verset):

Et quel pire injuste que celui qui forge un mensonge contre Allah ? Ceux-là seront présentés à leur Seigneur, et les témoins (les anges) diront : «Voilà ceux qui ont menti contre leur Seigneur». Que la malédiction d’Allah (frappe) les injustes.
(Sourate 11 : hud, Verset 18)

وَمَنْ أَظْلَمُ مِمَّنِ افْتَرَى عَلَى اللّهِ كَذِباً أُوْلَـئِكَ يُعْرَضُونَ عَلَى رَبِّهِمْ وَيَقُولُ الأَشْهَادُ هَـؤُلاء الَّذِينَ كَذَبُواْ عَلَى رَبِّهِمْ أَلاَ لَعْنَةُ اللّهِ عَلَى الظَّالِمِينَ

عن صفوان بن محرز المازني، قال بينما أنا أمشي، مع ابن عمر رضى الله عنهما آخذ بيده إذ عرض رجل، فقال كيف سمعت رسول الله صلى الله عليه وسلم في النجوى فقال سمعت رسول الله صلى الله عليه وسلم يقول ‏ «‏ إن الله يدني المؤمن فيضع عليه كنفه، ويستره فيقول أتعرف ذنب كذا أتعرف ذنب كذا فيقول نعم أى رب‏.‏ حتى إذا قرره بذنوبه ورأى في نفسه أنه هلك قال سترتها عليك في الدنيا، وأنا أغفرها لك اليوم‏.‏ فيعطى كتاب حسناته، وأما الكافر والمنافقون فيقول الأشهاد هؤلاء الذين كذبوا على ربهم، ألا لعنة الله على الظالمين ‏»‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۴۴۱)
.

D’après Anas (رضى الله عنه), Le Prophète ﷺ a dit:
« Soutiens ton frère, qu’il soit oppresseur ou opprimé.
– Ô Messager d’Allah (ﷺ)! dirent les présents, certes, nous le soutiendrons opprimé mais comment le soutiendrons-nous oppresseur?
– En l’empêchant d’opprimer. Répondit-il ﷺ »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°2444)
عَنْ أَنَسٍ ـ رضى الله عنه ـ قَالَ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ انْصُرْ أَخَاكَ ظَالِمًا أَوْ مَظْلُومًا ‏ »‏‏.‏ قَالُوا يَا رَسُولَ اللَّهِ هَذَا نَنْصُرُهُ مَظْلُومًا، فَكَيْفَ نَنْصُرُهُ ظَالِمًا قَالَ ‏ »‏ تَأْخُذُ فَوْقَ يَدَيْهِ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۴۴۴)
.

D’après Abou Moussa  (Qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit: « Le croyant est pour le croyant comme l’édifice dont une partie supporte l’autre ». Alors le Prophète (ﷺ) a joint ses mains avec les doigts entrelacés (en disant cela).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2446)
، عَنْ أَبِي مُوسَى ـ رضى الله عنه ـ عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏: الْمُؤْمِنُ لِلْمُؤْمِنِ كَالْبُنْيَانِ يَشُدُّ بَعْضُهُ بَعْضًا .‏ وَشَبَّكَ بَيْنَ أَصَابِعِهِ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۴۴۶)
.

D’après Ibn Omar (qu’Allah les agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit:
« L’injustice est ténèbres le jour de la résurrection ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2447)
عن بن عمر رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : الظلم ظلمات يوم القيامة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٤٤٧)
.

D’après Abou Said Al Khoudri (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Prenez garde au fait de vous asseoir sur les chemins ».
Ils ont dit: Nous en avons besoin, nous nous asseyons et nous discutons.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Si vous refusez et que vous devez forcément vous y asseoir alors donnez le droit au chemin ».
Ils ont dit: Quel est le droit du chemin ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Baisser le regard, s’abstenir de gêner les autres, rendre le salam, ordonner le bien et interdire le mal ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2465)
عن أبي سعيد الخدري رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : إياكم والجلوسَ في الطرقاتِ . فقالوا : ما لنا بدٌ ، إنما هي مجالسُنا نتحدثُ فيها . قال : فإذا أبيتم إلا المجالسَ ، فأعطوا الطريقَ حقَّها . قالوا : وما حقُّ الطريقِ ؟ قال : غضُّ البصرِ ، وكفُّ الأذى ، وردُّ السلامِ ، وأمرٌ بالمعروفِ ، ونهيٌ عن المنكرِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٤٦٥)
.

D’après `Aisha (رضى الله عنها)

Les épouses du Messager d’Allah (ﷺ) formaient deux groupes: Un groupe où il y avait ‘Aisha, Hafsa, Safiyya et Sauda et un autre formé par Umm Salama et le reste des épouses du Messager d’Allah (ﷺ).

D’autre part, les Musulmans connaissaient l’amour que le Messager d’Allah (ﷺ) réservait à ‘Âisha.

D’ailleurs c’est pour cela que I’un d’eux attendait le jour de ‘Aïcha (c’est-à-dire il retardait) pour venir offrir son cadeau au Prophète (ﷺ).

Le groupe d’Umm Salama (رضى الله عنها) parla alors à celle-ci et lui dit:

« Adresse-toi au Messager d’Allah (ﷺ) afin
qu’il dise aux gens ceci:
Que celui qui veut offrir un cadeau au Messager d’Allah (ﷺ), qu’il le lui offre dans l’appartement de celle de ses épouses où il se trouvera. »

Effectivement, Umm Salama lui fit part (au Messager d’Allah (ﷺ)) de cela mais il ne lui dit rien. Elles l’interrogèrent et elle leur dit:
« il ne m’a rien dit. »
« Parle-lui de nouveau » lui dirent-elles.
Elle lui parla une fois son jour arrivé mais, de nouveau, il ne lui dit rien que ce soit.

Elles l’interrogèrent et elle leur dit:
« il ne m’a rien dit. »

Parle-lui de nouveau jusqu’à ce qu’il te parle.
Une fois son jour arrivé, elle lui parla de nouveau sur le sujet.

Alors il lui dit: « Ne me lèse pas au sujet de ‘Aïcha »
car à part ‘Aïcha, la Révélation ne m’est jamais venue en étant dans le lit d’une femme, (c’est a dire sur aucun des lits de ses épouses, hormis celle d’Aïcha.)

Je me repents devant Allah de ce que je t’ai lésé, dit ‘ Umm Salama.”

« Ensuite, Les épouses (le groupe d’Umm Salama) du Prophète (ﷺ) envoyèrent sa fille Fatima auprès de lui. Elle demanda l’autorisation d’entrer alors qu’il était dans ma couverture. Il l’autorisa à entrer.

Elle dit: «O Messager d’Allah! Tes épouses m’ont déléguée pour réclamer le même traitement que celui que tu réserves à la fille d’Abou Bakr. Le Messager d’Allah (ﷺ) lui dit:

-«Ô Ma fille! N’aimes-tu pas ce que j’aime?»

-«Si.»

-«Alors, aime celle-ci (Aicha)!»

Après avoir entendu les propos de son père, Fatima retourna auprès des épouses du Prophète (ﷺ) et leur communiqua sa réponse.

Elles lui dirent: « Retourne le voir! » Mais Fâtima refusa.

Elles envoyèrent alors Zaynab bint Jahsh qui alla le voir

et lui parla et a employé des mots durs, disant: « Tes épouses, lui dit-elle, te conjure par Allah d’être équitable au sujet de la fille d’Ibn Abu Quhâfa. » Elle éleva sa voix et employé des mots durs sur ‘Aisha qui était alors assise. Le Messager d’Allah (ﷺ) regardait si ‘Aicha allait répondre ou non. Effectivement celle-ci se mit à parler et à répliquer à Zaynab jusqu’a ce qu ‘ elle l’eût poussée à se taire. Le Prophète (ﷺ) regarda alors ‘Âicha et dit:

« C’est la fille d ‘Abu Bakr! »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°2581)

An-Nawawi dit:« La référence porte sur sa bonne compréhension des choses et ses vues justes.» Extrait de charh an-Nawawi sur Mouslim (15/207). Elle ne riposta contre sa sœur (coépouse) qu’après avoir su que cela ne susciterait pas la colère du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui). Du moment que ce fut Zaynab (P.A.a) qui attaqua la première, la permission donnée à Aicha par le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) pour riposter était conforme au traitement équitable des épouses. Si le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) lui privait du droit de riposter , le contradicteur ignorant dirait que ce n’est pas équitable. Pourquoi ne pas lui permettre de riposter?

An-Nawawi (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit:« Le hadith indique qu’elle (Aicha) se fit justice Puisqu’on ne le lui a pas interdit.» Extrait de charh an-Nawawi sur Mouslim (15/207).

عَنْ عَائِشَةَ ـ رضى الله عنها ـ أَنَّ نِسَاءَ، رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم كُنَّ حِزْبَيْنِ فَحِزْبٌ فِيهِ عَائِشَةُ وَحَفْصَةُ وَصَفِيَّةُ وَسَوْدَةُ، وَالْحِزْبُ الآخَرُ أُمُّ سَلَمَةَ وَسَائِرُ نِسَاءِ رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم، وَكَانَ الْمُسْلِمُونَ قَدْ عَلِمُوا حُبَّ رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم عَائِشَةَ، فَإِذَا كَانَتْ عِنْدَ أَحَدِهِمْ هَدِيَّةٌ يُرِيدُ أَنْ يُهْدِيَهَا إِلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم أَخَّرَهَا، حَتَّى إِذَا كَانَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فِي بَيْتِ عَائِشَةَ بَعَثَ صَاحِبُ الْهَدِيَّةِ إِلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فِي بَيْتِ عَائِشَةَ، فَكَلَّمَ حِزْبُ أُمِّ سَلَمَةَ، فَقُلْنَ لَهَا كَلِّمِي رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم يُكَلِّمُ النَّاسَ، فَيَقُولُ مَنْ أَرَادَ أَنْ يُهْدِيَ إِلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم هَدِيَّةً فَلْيُهْدِهِ إِلَيْهِ حَيْثُ كَانَ مِنْ بُيُوتِ نِسَائِهِ، فَكَلَّمَتْهُ أُمُّ سَلَمَةَ بِمَا قُلْنَ، فَلَمْ يَقُلْ لَهَا شَيْئًا، فَسَأَلْنَهَا‏.‏ فَقَالَتْ مَا قَالَ لِي شَيْئًا‏.‏ فَقُلْنَ لَهَا فَكَلِّمِيهِ‏.‏ قَالَتْ فَكَلَّمَتْهُ حِينَ دَارَ إِلَيْهَا أَيْضًا، فَلَمْ يَقُلْ لَهَا شَيْئًا، فَسَأَلْنَهَا‏.‏ فَقَالَتْ مَا قَالَ لِي شَيْئًا‏.‏ فَقُلْنَ لَهَا كَلِّمِيهِ حَتَّى يُكَلِّمَكِ‏.‏ فَدَارَ إِلَيْهَا فَكَلَّمَتْهُ‏.‏ فَقَالَ لَهَا ‏ »‏ لاَ تُؤْذِينِي فِي عَائِشَةَ، فَإِنَّ الْوَحْىَ لَمْ يَأْتِنِي، وَأَنَا فِي ثَوْبِ امْرَأَةٍ إِلاَّ عَائِشَةَ ‏ »‏‏.‏ قَالَتْ فَقَالَتْ أَتُوبُ إِلَى اللَّهِ مِنْ أَذَاكَ يَا رَسُولَ اللَّهِ‏.‏ ثُمَّ إِنَّهُنَّ دَعَوْنَ فَاطِمَةَ بِنْتَ رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَأَرْسَلْنَ إِلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم تَقُولُ إِنَّ نِسَاءَكَ يَنْشُدْنَكَ اللَّهَ الْعَدْلَ فِي بِنْتِ أَبِي بَكْرٍ‏.‏ فَكَلَّمَتْهُ‏.‏ فَقَالَ ‏ »‏ يَا بُنَيَّةُ، أَلاَ تُحِبِّينَ مَا أُحِبُّ ‏ »‏‏.‏ قَالَتْ بَلَى‏.‏ فَرَجَعَتْ إِلَيْهِنَّ، فَأَخْبَرَتْهُنَّ‏.‏ فَقُلْنَ ارْجِعِي إِلَيْهِ‏.‏ فَأَبَتْ أَنْ تَرْجِعَ، فَأَرْسَلْنَ زَيْنَبَ بِنْتَ جَحْشٍ، فَأَتَتْهُ فَأَغْلَظَتْ، وَقَالَتْ إِنَّ نِسَاءَكَ يَنْشُدْنَكَ اللَّهَ الْعَدْلَ فِي بِنْتِ ابْنِ أَبِي قُحَافَةَ‏.‏ فَرَفَعَتْ صَوْتَهَا، حَتَّى تَنَاوَلَتْ عَائِشَةَ‏.‏ وَهْىَ قَاعِدَةٌ، فَسَبَّتْهَا حَتَّى إِنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم لَيَنْظُرُ إِلَى عَائِشَةَ هَلْ تَكَلَّمُ قَالَ فَتَكَلَّمَتْ عَائِشَةُ تَرُدُّ عَلَى زَيْنَبَ، حَتَّى أَسْكَتَتْهَا‏.‏ قَالَتْ فَنَظَرَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم إِلَى عَائِشَةَ، وَقَالَ ‏ »‏ إِنَّهَا بِنْتُ أَبِي بَكْرٍ ‏ »‏‏.‏ قَالَ الْبُخَارِيُّ الْكَلاَمُ الأَخِيرُ قِصَّةُ فَاطِمَةَ يُذْكَرُ عَنْ هِشَامِ بْنِ عُرْوَةَ عَنْ رَجُلٍ عَنِ الزُّهْرِيِّ عَنْ مُحَمَّدِ بْنِ عَبْدِ الرَّحْمَنِ‏.‏ وَقَالَ أَبُو مَرْوَانَ عَنْ هِشَامٍ عَنْ عُرْوَةَ كَانَ النَّاسُ يَتَحَرَّوْنَ بِهَدَايَاهُمْ يَوْمَ عَائِشَةَ‏.‏ وَعَنْ هِشَامٍ عَنْ رَجُلٍ مِنْ قُرَيْشٍ، وَرَجُلٍ مِنَ الْمَوَالِي، عَنِ الزُّهْرِيِّ عَنْ مُحَمَّدِ بْنِ عَبْدِ الرَّحْمَنِ بْنِ الْحَارِثِ بْنِ هِشَامٍ قَالَتْ عَائِشَةُ كُنْتُ عِنْدَ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم فَاسْتَأْذَنَتْ فَاطِمَةُ‏.‏


(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۵۸۱)

.

D’après ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) : J’ai dit : Ô Messager d’Allah ! J’ai deux voisins, au quel des deux dois-je faire un cadeau ? (*)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « À celui d’entre eux dont la porte est la plus proche de toi ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2595)

(1) C’est à dire : si je veux faire un cadeau à un des voisins, au quel des deux dois-je faire ce cadeau ?

L’imam Boukhari (mort en 256 du calendrier hégirien) a classé ce hadith dans son Sahih dans le chapitre : -Par qui faut-il commencer lorsque l’on fait un cadeau ?-.

عن عائشة رضي الله عنها قالت : قلتُ : يا رسولَ اللهِ ! إنّ لي جارَينِ فإلى أيِّهما أُهدي ؟
قال رسول الله صلّى الله عليه سلّم : إلى أقربِهما منكِ بابًا 
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٥٩٥)
.

D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) : Une juive a donné au Prophète (ﷺ) une brebis empoisonnée et il en a mangé.
On a apporté cette femme et quelqu’un a dit: Ne devons-nous pas la tuer?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut) a dit: « Non ».
Anas (qu’Allah l’agrée) a dit: « J’ai continué à voir l’effet du poison sur le palais de la bouche du messager d’Allah (ﷺ)».
(Rapporté par Boukhari das son Sahih n°2617)
عن أنس بن مالك رضي الله عنه أن يهودية، أتت النبي صلى الله عليه وسلم بشاة مسمومة، فأكل منها فجيء بها فقيل ألا نقتلها‏.‏ قال ‏ « ‏ لا ‏ »‏‏.‏ فما زلت أعرفها في لهوات رسول الله صلى الله عليه وسلم‏.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٦١٧)
.

D’après ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit « Celui qui revient sur un don qu’il a fait est comme le chien qui mange son vomi ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2622)
عن عبدالله بن عباس رضي الله عنهما قال رسول الله صلّى الله عليه و سلّم : الَّذي يعودُ في هبتِه كالكلبِ يرجِعُ في قيْئِه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٦٢٢)
.

D’après ‘Abdallah Ibn ‘Otba, ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée) a dit : « Certes des gens, à l’époque du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), étaient jugés par la révélation mais la révélation s’est arrêtée.
Certes nous vous jugeons maintenant par ce qui nous apparaît de vos actes.
Celui qui nous montre du bien nous lui faisons confiance, nous le rapprochons et ce qu’il y a dans son for intérieur ne nous concerne pas. C’est Allah qui le jugera sur son for intérieur.
Par contre celui qui nous montre du mal, nous ne lui faisons pas confiance, nous ne le rendons pas véridique même s’il dit que son for intérieur est bon ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2641)
عن عبدالله بن عتبة قال عمر بن الخطاب رضي الله عنه : إن أناسا كانوا يؤخذون بالوحي في عهد رسول الله صلى الله عليه وسلم وإن الوحي قد انقطع وإنما نأخذكم الآن بما ظهر لنا من أعمالكم
فمن أظهر لنا خيرا أمناه وقربناه وليس إلينا من سريرته شيء الله يحاسبه في سريرته
ومن أظهر لنا سوءا لم نأمنه ولم نصدقه وإن قال : إن سريرته حسنة 
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٦٤١)
.

D’après Abou Al Aswad : Je me suis rendu à Médine alors qu’une épidémie avait touché la ville.
Je me suis assis auprès de ‘Omar (qu’Allah l’agrée) et un convoi funéraire est passé.
Les gens ont fait les éloges du défunt alors ‘Omar (qu’Allah l’agrée) a dit : Il est obligatoire.
Puis un autre convoi funéraire est passé et les gens ont fait les éloges du défunt alors ‘Omar (qu’Allah l’agrée) a dit : Il est obligatoire.
Enfin un troisième convoi funéraire est passé, les gens ont parlé en mal du défunt alors ‘Omar (qu’Allah l’agrée) a dit : Il est obligatoire.
J’ai dit : Qu’est ce qui est obligatoire ô chef des croyants ?
‘Omar (qu’Allah l’agrée) a dit : J’ai dit comme a dit le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) : « Tout musulman en faveur de qui quatre personnes témoignent en bien Allah le fait rentrer dans le paradis ».
Nous avons dit : Et trois ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Et trois ».
Nous avons dit : Et deux ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Et deux ». (*)
Puis nous ne l’avons pas interrogé sur une seule personne.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2643)

(*) C’est à dire que ce bienfait est atteint par la personne même s’il n’y a que trois personnes ou deux qui disent du bien de lui et témoignent en sa faveur.
De plus, la chose est la même si les gens parlent en mal de cette personne.
S’ils témoignent du fait qu’elle était mauvaise alors c’est le feu qui lui est obligatoire.

Voir le lien suivant : Vous êtes les témoins d’Allah sur la Terre

عن أبي الأسود قال : أتيت المدينة وقد وقع بها مرض فجلست إلى عمر رضي الله عنه فمرت جنازة فأثني خيرا فقال عمر رضي الله عنه : وجبت
ثم مر بأخرى فأثني خيرا فقال : وجبت
ثم مر بالثالثة فأثني شرا فقال : وجبت
فقلت : ما وجبت يا أمير المؤمنين ؟
قال : قلت كما قال النبي صلى الله عليه وسلم : أيما مسلم شهد له أربعة بخير أدخله الله الجنة
قلنا : وثلاثة ؟
قال النبي صلى الله عليه وسلم : وثلاثة
قلنا : واثنان ؟
قال النبي صلى الله عليه وسلم : واثنان
ثم لم نسأله عن الواحد
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٦٤٣)
.

D’après ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Les meilleurs des gens sont ceux de ma génération (*) puis ceux qui leur ont succédé puis ceux qui leur ont succédé ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2652)

(*) L’imam Ibn Qayim (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit : « Dans ce hadith, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a informé que sa génération est, de manière globale et générale, la meilleure des générations et ceci implique de faire passer en premier les gens de cette génération concernant tout acte de bien.
S’il était possible qu’un homme parmi eux se trompe sur un jugement et qu’aucune des autres personnes de sa génération ne donne l’avis juridique juste puis que ce soit ceux qui sont venus après eux qui donnent l’avis juste, dans ce cas, les gens de la génération du Prophète (qu’Allah les agrée tous) seraient dans l’erreur et l’avis juste serait seulement présent chez ceux qui sont venus après eux.
Or cela signifierait que la génération suivante est meilleure que la génération du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) sur ce point (*)
(.)
Il est connu que le mérite de la science et de la connaissance de la vérité est le plus grand et noble de tous les mérites.
Gloire à Allah ! Quel plus grand rabaissement que le fait de penser que Abou Bakr As Siddiq, ‘Omar, ‘Othman, ‘Ali, Ibn Mas’oud, Salman Al Farisi, ‘Oubada Ibn Samit ou autre parmi les compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous) aient informé que le jugement d’Allah est telle ou telle chose sur de nombreuses questions en se trompant, et que dans leur génération strictement personne n’ait donné le jugement juste à propos de cette question jusqu’à ce que ce soit ceux qui sont venus après eux qui ont connu le jugement d’Allah qu’eux ignoraient ?
Gloire à Allah ! Ceci est vraiment une énorme calomnie ! ».
(I’lam Al Mouwaqi’in vol 5 p 574)

(*) C’est-à-dire que cela est en contradiction avec le hadith du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui)

عن عبدالله بن مسعود رضي الله عنه قال رسول الله صلّى الله عليه وسلّم : خير النّاس قرني ثمّ الذين يلونهم ثمّ الذين يلونهم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٥٦٢ ومسلم في صحيحه رقم ٢٥٣٣)
.

D’après Abou Bakra (qu’Allah l’agrée) : Un homme a fait les éloges d’un autre auprès du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) alors il a dit: « Malheur à toi! Tu as coupé le cou de ton compagnon, tu as coupé le cou de ton compagnon » il a répété cela plusieurs fois.
Puis il a dit: « Celui d’entre vous qui fait les éloges de son frère, qu’il dise: -Je pense qu’untel est comme cela, c’est Allah qui est son juge et je ne fait les éloges de personne auprès d’Allah. Je pense qu’il est comme cela et comme cela- s’il sait cela de son frère ».(*)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2662)

(*) Le fait de garder une certaine réserve lorsque l’on fait les éloges de quelqu’un

عن أبي بكرة رضي الله عنه قال : أَثْنَى رَجُلٌ عَلَى رَجُلٍ عِنْدَ النَّبِيِّ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ فَقَالَ وَيْلَكَ قَطَعْتَ عُنُقَ صَاحِبِكَ قَطَعْتَ عُنُقَ صَاحِبِكَ مِرَارًا ثُمَّ قَالَ مَنْ كَانَ مِنْكُمْ مَادِحًا أَخَاهُ لَا مَحَالَةَ فَلْيَقُلْ أَحْسِبُ فُلَانًا وَاللَّهُ حَسِيبُهُ وَلَا أُزَكِّي عَلَى اللَّهِ أَحَدًا أَحْسِبُهُ كَذَا وَكَذَا إِنْ كَانَ يَعْلَمُ ذَلِكَ مِنْهُ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٦٦٢)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit: « Certes Allah a 99 noms, cent moins un, celui qui les dénombre entre dans le paradis ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2736)

Cheikh Otheimine a dit:
« Le sens de cela est tout d’abord que la personne doit connaître ces noms.
Deuxièmement, la personne doit comprendre le sens de ces noms.
Troisièmement, la personne doit adorer Allah avec ce qu’entraîne ces noms et ceci comprend deux points:

– Le fait d’invoquer Allah par ces noms car Allah a dit dans la sourate Al A’raf n°7 verset 180: « C’est à Allah qu’appartiennent les plus beaux noms, invoquez-le par ces noms ».

قال الله تعالى : و لله الأسماء الحسنى فادعوه بها
(سورة الأعراف ١٨٠)

C’est à dire que la personne va prendre les noms d’Allah comme moyen menant vers la chose demandée, c’est à dire qu’il va choisir le nom qui correspond à la chose qu’il va demander.

Par exemple lorsqu’il va demander le pardon de ses péchés il va dire: Ô Toi Le Pardonneur, pardonne moi.

يا غفور اغفر لي

Et il ne convient pas de dire: Ô Toi Le Dur en châtiment, pardonne moi car ceci ressemble à de la moquerie.

يا شديد العقاب اغفر لي

Que tu pratiques dans tes adorations ce qu’entraînent ces noms, par exemple ce qu’entraîne le nom -Le Miséricordieux- الرحيم est la miséricorde. Ainsi la personne va pratiquer les bonnes actions qui lui permettront d’obtenir la miséricorde d’Allah.

Ceci est le sens du dénombrement des noms d’Allah ».
(Fatawa Al ‘Aqida vol 1 p 221)

Remarque n°1:

Ce hadith n’est pas une preuve qu’Allah n’a que 99 noms, en effet les noms d’Allah qui sont mentionnés dans le Coran et dans la Sounna authentique sont plus nombreux que cela.
L’imam Nawawi a dit: « Les savants sont en consensus sur le fait que ce hadith ne montre pas une limite. Son sens n’est pas qu’Allah n’a pas d’autres noms que ces 99, il signifie que celui qui dénombre ces 99 noms entre dans le paradis ».
(Charh Sahih Mouslim)

De plus il est authentifié du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qu’Allah a des Noms qu’il n’a enseigné à personne.
(Voir Hadith Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Silsila Sahiha n°199)

Remarque n°2: :

Il est rapporté une liste des noms dans certaines versions du hadith des 99 noms (Sounan Tirmidhi n°3507, Sounan Ibn Maja n°3861) mais ces versions ne sont pas authentiques.

L’imam Ibn Hazm a dit: « Les ahadiths qui sont rapportés dans lesquels les noms sont mentionnés sont tous faibles, il n’y a absolument rien d’authentique ».
(Fath Al Bari 11/217)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : إن لله تسعة وتسعين اسما مائة إلا واحدا من أحصاها دخل الجنة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٧٣٦)
.

D’après Talha : J’ai demandé à ‘Abdallah Ibn Abi Awfa (qu’Allah les agrée lui et son père) : Est-ce que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a fait un testament (1) ?
Il a dit : « Non ».
J’ai dit : Comment a t-il alors prescrit le testament aux musulmans ?
Il a dit : « Son testament est le Livre d’Allah (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2740)

(1) Le testament (wasiya en arabe) est le fait de donner au moment de la mort une partie de ses biens dans la limite du tiers de ce que l’on possède.

(2) Dans ce texte, le sens voulu par le testament est le fait de préserver le Coran au sens propre comme au sens figuré.
C’est à dire qu’au sens propre, on doit faire attention à lui, le protéger…
Et au sens figuré que l’on doit mettre ses ordres en pratique, s’écarter de ses interdits, le lire de manière régulière, l’apprendre, l’enseigner…
(Fath Al Bari de l’imam Ibn Hajar 9/67)

عن طلحة قال : سألت عبدالله بن أبي أوفى رضي الله عنهما : هل أوصى النبي صلى الله عليه وسلم ؟
فقال : لا
فقلت : كيف كتب على الناس الوصية ؟
قال عبدالله بن أبي أوفى رضي الله عنهما : أوصى بكتاب الله
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٧٤٠ و مسلم في صحيحه رقم ١٦٣٤)
.

D’après Sa’d Ibn Abi Waqas (qu’Allah l’agrée):
« Le Prophète (ﷺ) détestait mourrir à la terre de laquelle il avait émigré, il vint me visiter alors que j’étais malade à La Mecque.
Il (ﷺ) dit: « Qu’Allah t’accorde sa Miséricorde à ibn ‘Afrâ!. »
J’ai dit au Prophète (ﷺ): Est-ce que je peux faire une wasiya (*) de tout mon argent ?
Le Prophète (ﷺ) a dit: « Non ».
J’ai dit: De la moitié alors ?
Le Prophète (ﷺ) a dit: « Non ».
J’ai dit: Le tiers ?
Le Prophète (ﷺ) a dit: « Alors le tiers et le tiers c’est beaucoup. Que tu laisses tes héritiers riches vaut mieux que tu les laisses pauvres et réduits à tendre la main aux gens…».
[Et sache] que toute dépense faite par toi est une aumône, même la bouchée que tu portes à la bouche de ton épouse… Et puisse Allah t’accorder une longue vie! alors des gens tireront bénéfice de ton existence et d’autres subiront dommage.».

« A cette époque, Sa’id n’avait qu’une fllle.»

(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2742)

(*) C’est à dire que le musulman peut écrire un testament (wasiya) pour que au moment de sa mort une partie de ses biens soit donnée pour les actes de piété (aumône, construction de mosquées…).
Par contre ceci ne peut pas excéder le tiers de la totalité de ses biens.
Également le testament (wasiya) ne peut pas être en faveur d’une ou plusieurs personnes ayant un droit dans l’héritage.

عن سعد بن أبي وقاص رضي الله عنه
قَالَ جَاءَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم يَعُودُنِي وَأَنَا بِمَكَّةَ، وَهْوَ يَكْرَهُ أَنْ يَمُوتَ بِالأَرْضِ الَّتِي هَاجَرَ مِنْهَا قَالَ
‏«‏ يَرْحَمُ اللَّهُ ابْنَ عَفْرَاءَ »‏‏.‏
قلت : يا رسول الله ! أُوصي بمالي كلّه ؟
قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : لا
قلت : فالشطر ؟
قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : لا
قلت : الثُلُث ؟
قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : فالثلث والثلث كثير إنّك إن تدع ورثتك أغنياء خير من أن تدعهم عالة يتكفّفون الناس في أيديهم
وَإِنَّكَ مَهْمَا أَنْفَقْتَ مِنْ نَفَقَةٍ فَإِنَّهَا صَدَقَةٌ، حَتَّى اللُّقْمَةُ الَّتِي تَرْفَعُهَا إِلَى فِي امْرَأَتِكَ، وَعَسَى اللَّهُ أَنْ يَرْفَعَكَ فَيَنْتَفِعَ بِكَ نَاسٌ وَيُضَرَّ بِكَ آخَرُونَ ‏ »‏‏.‏ وَلَمْ يَكُنْ لَهُ يَوْمَئِذٍ إِلاَّ ابْنَةٌ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٧٤٢)
.

D’après Abou Houreira, l’Envoyé de d’Allah a dit : « Celui qui croit en Allah et en son Envoyé, qui s’adonne à la prière et jeûne durant le Ramadan, mérite qu’Allah l’introduise au Paradis, qu’il ait combattu dans Sa voie ou qu’il soit resté dans le pays qui l’a vu naître. – Ô Envoyé d’Allah, lui dit-on, ne devrions-nous pas informer les gens de cette heureuse nouvelle ? – Au Paradis, reprit le Prophète, il existe cent degrés qui sont réservés par Allah aux moudjahidine (qui ont combattu pour Sa cause). La distance entre deux degrés est égale à celle qui sépare le ciel de la terre. Lorsque vous invoquez Allah, demandez-Lui le Firdaous, c’est le meilleur emplacement et le plus élevé du Paradis. Au-dessus du Firdaous se trouve le Trône du Miséricordieux et en ce lieu, les fleuves du Paradis prennent leur source. »
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°2790)
عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ ـ رضى الله عنه ـ قَالَ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ مَنْ آمَنَ بِاللَّهِ وَبِرَسُولِهِ وَأَقَامَ الصَّلاَةَ وَصَامَ رَمَضَانَ، كَانَ حَقًّا عَلَى اللَّهِ أَنْ يُدْخِلَهُ الْجَنَّةَ جَاهَدَ فِي سَبِيلِ اللَّهِ، أَوْ جَلَسَ فِي أَرْضِهِ الَّتِي وُلِدَ فِيهَا ‏ »‏‏.‏ فَقَالُوا يَا رَسُولَ اللَّهِ أَفَلاَ نُبَشِّرُ النَّاسَ‏.‏ قَالَ ‏ »‏ إِنَّ فِي الْجَنَّةِ مِائَةَ دَرَجَةٍ أَعَدَّهَا اللَّهُ لِلْمُجَاهِدِينَ فِي سَبِيلِ اللَّهِ، مَا بَيْنَ الدَّرَجَتَيْنِ كَمَا بَيْنَ السَّمَاءِ وَالأَرْضِ، فَإِذَا سَأَلْتُمُ اللَّهَ فَاسْأَلُوهُ الْفِرْدَوْسَ، فَإِنَّهُ أَوْسَطُ الْجَنَّةِ وَأَعْلَى الْجَنَّةِ، أُرَاهُ فَوْقَهُ عَرْشُ الرَّحْمَنِ، وَمِنْهُ تَفَجَّرُ أَنْهَارُ الْجَنَّةِ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۷۹۰)
.

D’après Anas ibn Malîk,

Selon lequel Umm Rabi’ bint al-Baraa, mère de Harithata ibn Suraqua, se présenta au Prophète (ﷺ) et lui dit :

– Ô Prophète ! parle-nous de Harithata (celui-ci avait été tué par une flèche au cours de la bataille de Badr) : s’il est au paradis, je resterai patiente. Dans le cas contraire, je redoublerai d’efforts pour le pleurer !

– Umm Harithata ! Il existe des paradis – (de nombreux paradis selon une version) – et ton fils est logé au firdaws supérieur (L’endroit le plus élevé du Paradis) »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°2809)

عَنْ أَنَسُ بْنُ مَالِكٍ، أَنَّ أُمَّ الرُّبَيِّعِ بِنْتَ الْبَرَاءِ، وَهْىَ أُمُّ حَارِثَةَ بْنِ سُرَاقَةَ أَتَتِ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم فَقَالَتْ يَا نَبِيَّ اللَّهِ، أَلاَ تُحَدِّثُنِي عَنْ حَارِثَةَ وَكَانَ قُتِلَ يَوْمَ بَدْرٍ أَصَابَهُ سَهْمٌ غَرْبٌ، فَإِنْ كَانَ فِي الْجَنَّةِ، صَبَرْتُ، وَإِنْ كَانَ غَيْرَ ذَلِكَ اجْتَهَدْتُ عَلَيْهِ فِي الْبُكَاءِ‏.‏ قَالَ ‏ « ‏ يَا أُمَّ حَارِثَةَ، إِنَّهَا جِنَانٌ فِي الْجَنَّةِ، وَإِنَّ ابْنَكِ أَصَابَ الْفِرْدَوْسَ الأَعْلَى ‏ »‏‏.‏أُحَاجُّ لَكَ بِهَا عِنْدَ اللَّهِ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۸۰۹)
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D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) : Abou Talha (qu’Allah l’agrée) ne jeûnait pas à l’époque du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) à cause des expéditions militaires (1). Puis, après la mort du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), je ne l’ai pas vu rompre le jeûne sauf le jour du Fitr ou le jour du Adha (2).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2828)

(1) C’est à dire car il participait aux expéditions militaires durant lesquels la personne a besoin de toutes ses forces.

(2) C’est à dire durant le jour du ‘Id Al Fitr et le jour du ‘Id Al Adha et les trois jours du Tachriq qui suivent ce jour de ‘Id.

Le sens est qu’après la mort du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), Abou Talha (qu’Allah l’agrée) multipliait les jours de jeûne surérogatoires.

عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال : كان أبو طلحة رضي الله عنه لا يصوم على عهد النبي صلى الله عليه وسلم من أجل الغزو
فلما قبض النبي صلى الله عليه وسلم لم أره مفطرا إلا يوم فطر أو أضحى
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٨٢٨)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Les martyrs sont au nombre de cinq :
– celui qui meurt de la peste
– celui qui meurt d’une maladie du ventre
– celui qui meurt noyé
– celui qui meurt sous les décombres
– celui qui meurt martyr dans le sentier d’Allah ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2829)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : الشُّهداءُ خَمسةٌ : المطعونُ ، والمبطونُ ، والغرِقُ ، وصاحبُ الهدمِ ، والشَّهيدُ في سبيلِ اللهِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٨٢٩)
.

D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Le ta’oun est un martyr pour chaque musulman ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2830)

(*) Et c’est un châtiment pour les mécréants, voir Hadith ci-dessous

D’après Abou ‘Asib (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Le ta’oun est un martyr pour ma communauté et une miséricorde pour eux et il est un châtiment pour les mécréants ».
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°60)

Remarque n°1 : Le martyr du ta’oun obtient la même récompense que le martyr dans la bataille.

Les textes montrent qu’il y a deux types de martyrs :

– les martyrs qui sont morts durant la bataille
– les autres types de martyrs comme par exemple la personne qui meurt noyée, la personne qui meurt sous les décombres, le personne qui est tuée alors qu’elle défendait sa famille ou ses biens…

Les martyrs qui sont morts dans le combat dans le sentier d’Allah sont ceux qui obtiennent la plus grande récompense.
Les autres types de martyrs sont nommés -martyr- dans le sens où ils ont une récompense et un mérite partculiers mais ils ne sont pas au niveau du martyr mort durant la bataille.
(Voir Fath Al Bari 6/44 de l’imam Ibn Hajar ; Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 6 p 73)

Par contre, par miséricorde d’Allah, le martyr qui meurt du ta’oun obtient la même récompense que le martyr mort durant le combat dans le sentier d’Allah.
(Voir Badhl Al Ma’oun Fi Fadl At Ta’oun de l’imam Ibn Hajar p 196)

عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : الطاعون شهادة لكل مسلم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٨٣٠)
.

D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est sorti vers le fossé (1) et il a trouvé les mouhajiroun (2) et les ansars (3) qui creusaient par une matinée froide. Ils n’avaient pas de servants qui pouvaient faire cela pour eux.
Lorsqu’il a vu leur état de fatigue et de faim, il a dit : « Ô Allah ! Certes la vraie vie est la vie celle de l’au-delà/ Pardonne aux ansars et aux mouhajira ».
Et ils ont dit pour lui répondre : Nous sommes ceux qui ont prêté serment d’allégeance à Mouhammed / À propos du combat tant que nous serons vivants (4).(*)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2834)

(1) Durant la cinquième année après l’émigration du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a Médine, les différentes factions des mécréants ont fait le siège de Médine et les musulmans avaient protégé la ville en creusant un fossé.
C’est pour cela que cette bataille s’appelle la bataille du fossé / Al Khandaq.

(2) Ce sont les compagnons du Prophète qui ont émigré vers Médine.

(3) Ce sont les compagnons du Prophète qui étaient originaires de Médine.

(4) En français, cela ne ressort pas mais en arabe toutes ces phrases riment.

(*) Texte sur la musique sans instruments, et les chants qui sont permis

عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال : خرج رسول الله صلى الله عليه وسلم إلى الخندق فإذا المهاجرون والأنصار يحفرون في غداة باردة فلم يكن لهم عبيد يعملون ذلك لهم فلما رأى ما بهم من النصب والجوع قال : اللهم إن العيش عيش الآخره / فاغفر للأنصار والمهاجره
فقالوا مجيبين له : نحن الذين بايعوا محمدا / على الجهاد ما بقينا أبدا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٨٣٤)
.

D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) : Alors que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) était dans une campagne militaire, il a dit: « Il y a certes des gens derrière nous à Médine, nous n’avons pas emprunté un chemin ni traversé une vallée sans qu’ils ne soient avec nous (*). C’est une excuse qui les a empêché de venir ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2839)

(*) Et dans certaines versions de ce hadith, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « … nous n’avons pas emprunté un chemin ni traversé une vallée sans qu’ils ne soient vos associés dans la récompense ».
(Voir Fath Al Bari 6/47)

Cheikh Souleyman Ruheili a dit : « Les savants ont tiré de ce hadith que lorsque le croyant a la ferme intention et la volonté sincère d’accomplir un acte de bien mais une chose vient l’empêcher de le faire alors il lui est inscrit la récompense de l’acte qu’il a eu l’intention de faire… ».
(Al Taqrib Li Hikam Wa Ahkam Sahih Taghrib Wa Tarhib, Kitab Al Ikhlas p 94)

عن أنس بن مالك رضي الله عنه أن النبي صلى الله عليه وسلم كان في غزاة فقال : إن أقواما بالمدينة خلفنا ما سلكنا شعبا ولا واديا إلا وهم معنا فيه حبسهم العذر
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٨٣٩)
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D’après Abou Said Al Khoudrî (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit : « Celui qui jeûne un jour dans le sentier d’Allah, Allah éloigne son visage de l’enfer d’une distance de 70 ans (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2840)

(*) C’est à dire de la distance que l’on parcoure en 70 ans.

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1153

عن أبي سعيد الخدري رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : من صام يوما في سبيل الله ، بعد الله وجهه عن النار سبعين خريفا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٨٤٠)
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D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) avait une chamelle que l’on appelait Al ‘Adba et elle n’était jamais battue à la course.
Un bédouin est venue sur une jeune chamelle et l’a battu.
Ceci a peiné les compagnons au point où le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) le remarqua et il a dit alors : « C’est un devoir pour Allah de ne pas élever une chose dans la vie d’ici-bas sans qu’Il ne la rabaisse (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2872)

(*) Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a ainsi enseigné à ses compagnons le fait de ne pas s’accorcher aux biens de la vie d’ici-bas car chaque chose de la vie d’ici-bas qui est élevée, Allah la rabaisse ensuite.
(Voir Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 6 p 118/119)

عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال : كان للنبي صلى الله عليه وسلم ناقة تسمى العضباء لا تسبق
فجاء أعرابي على قعود فسبقها فشق ذلك على المسلمين حتى عرفه فقال : حق على الله أن لا يرتفع شيء من الدنيا إلا وضعه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٨٧٢)
.

D’après Sahl Ibn Sa’d (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit: « Monter la garde une journée dans le sentier d’Allah est meilleur que la vie d’ici-bas et ce qui s’y trouve et l’équivalent du fouet de l’un d’entre vous dans le paradis est meilleur que la vie d’ici-bas et ce qui s’y trouve.
La marche que le serviteur [d’Allah] fait matin ou soir, pour la cause d’Allah, vaut mieux que le bas monde et ce qu’il contient ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2892)
عن سهل بن سعد رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : رِبَاطُ يَوْمٍ فِي سَبِيلِ اللَّهِ خَيْرٌ مِنَ الدُّنْيَا وَمَا عَلَيْهَا، وَمَوْضِعُ سَوْطِ أَحَدِكُمْ مِنَ الْجَنَّةِ خَيْرٌ مِنَ الدُّنْيَا وَمَا عَلَيْهَا، وَالرَّوْحَةُ يَرُوحُهَا الْعَبْدُ فِي سَبِيلِ اللَّهِ أَوِ الْغَدْوَةُ خَيْرٌ مِنَ الدُّنْيَا وَمَا عَلَيْهَا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٨٩٢)
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D’après `Aisha (رضى الله عنها)

« Le Messager d’Allah (ﷺ) mourut alors que sa cuirasse était en gage chez un Juif pour trente sâ ‘ d’orge.»

Ya ‘ lâ dit: Al’ A’ mach nous a rapporté: « C’était une cotte de mailles de fer. »
Mu ‘allâ dit: ‘Abd-al-Wâhid nous a rapporté directement d ‘Al’ A ‘mach: « Il avait mis en gage, chez [le Juif], une cuirasse en fer.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2916)

(*) Ainsi l’achat et la vente sont permis avec les gens du Livre.

عَنْ عَائِشَةَ ـ رضى الله عنها ـ قَالَتْ تُوُفِّيَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم وَدِرْعُهُ مَرْهُونَةٌ عِنْدَ يَهُودِيٍّ بِثَلاَثِينَ صَاعًا مِنْ شَعِيرٍ‏.‏
وَقَالَ يَعْلَى حَدَّثَنَا الأَعْمَشُ دِرْعٌ مِنْ حَدِيدٍ‏.‏
وَقَالَ مُعَلًّى حَدَّثَنَا عَبْدُ الْوَاحِدِ حَدَّثَنَا الأَعْمَشُ وَقَالَ رَهَنَهُ دِرْعًا مِنْ حَدِيدٍ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۹۱۶)
.

Umair bin Al-Aswad Al-Anasi rapporte que lorsque qu’il est allé chez ‘Ubada bin As-Samit alors qu’il séjournait dans sa maison au bord de la mer à Èmese avec (son épouse) Um Haram. ‘Umair dit. Um Haram nous a informés qu’elle a entendu le Prophète (ﷺ) en disant,  » la première armée de ma Nation qui partira en expédition en mer… [Ses combattants] auront le Paradis  » Um Haram a ajouté, je lui ai dit, ‘O Messager d’Allah (ﷺ)! Vais-je être parmi eux? Il a répondu, «tu seras parmi eux.» Le Prophète (ﷺ) dit alors: «La première armée de ma Nation qui en partiront en expédition dans la Ville d’Héraclius leurs péchés seront pardonnés.  » Demandai-je, «Vais-je être l’un d’eux, Ô Messager Allah (ﷺ)? Il a répondu par la négative « .
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°2924)
حَدَّثَنِي إِسْحَاقُ بْنُ يَزِيدَ الدِّمَشْقِيُّ، حَدَّثَنَا يَحْيَى بْنُ حَمْزَةَ، قَالَ حَدَّثَنِي ثَوْرُ بْنُ يَزِيدَ، عَنْ خَالِدِ بْنِ مَعْدَانَ، أَنَّ عُمَيْرَ بْنَ الأَسْوَدِ الْعَنْسِيَّ، حَدَّثَهُ أَنَّهُ، أَتَى عُبَادَةَ بْنَ الصَّامِتِ وَهْوَ نَازِلٌ فِي سَاحِلِ حِمْصَ، وَهْوَ فِي بِنَاءٍ لَهُ وَمَعَهُ أُمُّ حَرَامٍ، قَالَ عُمَيْرٌ فَحَدَّثَتْنَا أُمُّ حَرَامٍ أَنَّهَا سَمِعَتِ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم يَقُولُ ‏ »‏ أَوَّلُ جَيْشٍ مِنْ أُمَّتِي يَغْزُونَ الْبَحْرَ قَدْ أَوْجَبُوا ‏ »‏‏.‏ قَالَتْ أُمُّ حَرَامٍ قُلْتُ يَا رَسُولَ اللَّهِ أَنَا فِيهِمْ‏.‏ قَالَ ‏ »‏ أَنْتِ فِيهِمْ ‏ »‏‏.‏ ثُمَّ قَالَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ أَوَّلُ جَيْشٍ مِنْ أُمَّتِي يَغْزُونَ مَدِينَةَ قَيْصَرَ مَغْفُورٌ لَهُمْ ‏ »‏‏.‏ فَقُلْتُ أَنَا فِيهِمْ يَا رَسُولَ اللَّهِ‏.‏ قَالَ ‏ »‏ لاَ ‏ »‏‏.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۹۲۴)
.

D’après ‘Abîda, ‘Ali (رضى الله عنه) dit: Lors du siége fu jour de la bataille d’Al-Ahzab (des Coalisés), le Messager d’Allah (ﷺ) dit: « Qu’Allah remplisse de feu leurs demeures et leurs tombes! ils nous ont empêchés de faire la prière médiane jusqu’au moment où le soleil a disparu.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2931)
عَنْ عَبِيدَةَ، عَنْ عَلِيٍّ ـ رضى الله عنه ـ قَالَ لَمَّا كَانَ يَوْمُ الأَحْزَابِ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏ « مَلأَ اللَّهُ بُيُوتَهُمْ وَقُبُورَهُمْ نَارًا، شَغَلُونَا عَنِ الصَّلاَةِ الْوُسْطَى حِينَ غَابَتِ الشَّمْسُ ‏.»‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۹۳۱)
.

D’après Anas (رضى الله عنه):
Le Prophète (ﷺ) arriva à Khaybar au matin, tandis que les gens sortaient en train de porter leurs pelles sur leurs épaules.

En voyant Ie Prophète, ils se dirent [en criant]: « Voici Muhammad et [son] armée!… Muhammad et [son] armée!… » avant de se réfugier à l’intérieur du fort.

Quant au Prophète (ﷺ) il leva les mains et dit:
« Allahu Akbar, Khaibar est vaincue.
Quand nous nous abattons sur l’aire d’une peuplade,
mauvais matin serait-ce pour ceux à qui aura été donnée l’alarme! »

Puis, nous capturâmes des ânes et nous en fîmes cuire la viande.

Mais le héraut du Prophète (ﷺ) vint crier:
« Allah et son Messager vous défendent [de manger de] la viande d’âne. » Sur ce, on renversa les marmites.»
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°2991)

عَنْ أَنَسٍ ـ رضى الله عنه ـ قَالَ صَبَّحَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم خَيْبَرَ وَقَدْ خَرَجُوا بِالْمَسَاحِي عَلَى أَعْنَاقِهِمْ، فَلَمَّا رَأَوْهُ قَالُوا هَذَا مُحَمَّدٌ وَالْخَمِيسُ، مُحَمَّدٌ وَالْخَمِيسُ‏.‏ فَلَجَئُوا إِلَى الْحِصْنِ، فَرَفَعَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم يَدَيْهِ وَقَالَ ‏ « ‏ اللَّهُ أَكْبَرُ، خَرِبَتْ خَيْبَرُ، إِنَّا إِذَا نَزَلْنَا بِسَاحَةِ قَوْمٍ فَسَاءَ صَبَاحُ الْمُنْذَرِينَ ‏ »‏‏.‏ وَأَصَبْنَا حُمُرًا فَطَبَخْنَاهَا، فَنَادَى مُنَادِي النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم إِنَّ اللَّهَ وَرَسُولَهُ يَنْهَيَانِكُمْ عَنْ لُحُومِ الْحُمُرِ، فَأُكْفِئَتِ الْقُدُورُ بِمَا فِيهَا‏.‏ تَابَعَهُ عَلِيٌّ عَنْ سُفْيَانَ رَفَعَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم يَدَيْهِ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۹۹۱)
.

D’après Abdallah Ibn ‘Amr (qu’Allah les agrée), un homme s’est rendu auprès du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) et a demander la permission de partir au djihad. Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) lui a dit: « Est-ce que tes parents sont vivants ? ». L’homme a dit: Oui. Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Accomplis ton djihad auprès d’eux ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3004)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°2549

عن عبد الله بن عمرو بن العاص رضي الله عنهما قال جاء رجلٌ إلى النبيِّ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم فاستأذنهُ في الجهاد، فقال : ( أحَيٌّ والِداكَ ) . قال : نعم، قال : ( فَفِيهِما فَجاهِدْ ) .
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٠٠٤)
.

D’après Ibn Omar (qu’Allah les agrée), j’ai trouvé une femme qui avait été tuée durant l’une des batailles du Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui), alors le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a interdit de tuer les femmes et les enfants.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3015)

Rapporté Mouslim dans son Sahih n°1744

عن ابن عمر رضي الله عنهما قال : وجدت امرأة مقتولة في بعض مغازي رسول الله صلى الله عليه و سلم . فنهى رسول الله صلى الله عليه و سلم عن قتل النساء و الصبيان
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٠١٥)
.

D’après Abou Moussa Al Ach’ari (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Libérez le prisonnier (*), nourrissez celui qui a faim et visitez le malade ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3046)

(*) C’est-à-dire : – Libérez le prisonnier musulman qui est détenu par les non-musulmans ou le prisonnier qui est détenu injustement – .
(‘Awn Al Ma’boud Bi Charh Sounan Abi Daoud, hadith n°3105)

عن أبي موسى الأشعري رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه وسلم : فكوا العاني وأطعموا الجائع وعودوا المريض
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٠٤٦)
.

D’après `Ali ibn Al-Husain:

Lorsqu‘ils se rendirent à Médine, sur l’ordre de Yazid ibn Mu‘ awiya, après que fut tué Husayn ben ‘Ali, (رضي الله عنه),

Miswar ibn Makhrama, qui lui dit: “As-tu une affaire pour laquelle tu veux m’ordonner? » « « Non », lui répondis-je, dit ‘ Ali. « Veux-tu, reprit al-Miswar, me remettre l’épée du Messager d’Allah (ﷺ)?
Je crains que ces gens-là ne te contraignent à la leur donner par Allah ! Si tu me la remets, on n’arrivera à me l’arracher que « jusqu’à ce que mort s’en suive »

Ali ibn Abi Talib -qu’Allah l’agrée-
avait demandé en mariage la fille d’Abi Jahl, alors qu’il était marié avec Fatima -qu’Allah l’agrée-
, j’ai alors entendu le Messager d’Allah -(ﷺ)
s’adressait aux gens à ce sujet alors qu’il était sur le minbar (la chair), j’étais à cette époque déjà pubère, et il dit ceci :

« Fatima est de moi et je crains pour elle que cela ne crée une fitna pour sa religion. »

Puis il fit allusion à un gendre qu’il avait des Banni ‘Abd ach-Chams et venta les mérites de cette liaison, et il dit : « Il me parla, et était véridique, il me fit des promesses et les tint, et je n’interdis pas le permis (le Halal) et je n’autorise pas l’interdit (le Haram), mais par Allah ! La fille du Messager d’Allah (ﷺ) ne cohabitera jamais avec la fille de l’ennemi d’Allah. »

(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3110)

عن عَلِيَّ بْنَ حُسَيْنٍ حَدَّثَهُ أَنَّهُمْ، حِينَ قَدِمُوا الْمَدِينَةَ مِنْ عِنْدِ يَزِيدَ بْنِ مُعَاوِيَةَ مَقْتَلَ حُسَيْنِ بْنِ عَلِيٍّ رَحْمَةُ اللَّهِ عَلَيْهِ لَقِيَهُ الْمِسْوَرُ بْنُ مَخْرَمَةَ فَقَالَ لَهُ هَلْ لَكَ إِلَىَّ مِنْ حَاجَةٍ تَأْمُرُنِي بِهَا فَقُلْتُ لَهُ لاَ‏.‏ فَقَالَ لَهُ فَهَلْ أَنْتَ مُعْطِيَّ سَيْفَ رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَإِنِّي أَخَافُ أَنْ يَغْلِبَكَ الْقَوْمُ عَلَيْهِ، وَايْمُ اللَّهِ، لَئِنْ أَعْطَيْتَنِيهِ لاَ يُخْلَصُ إِلَيْهِمْ أَبَدًا حَتَّى تُبْلَغَ نَفْسِي، إِنَّ عَلِيَّ بْنَ أَبِي طَالِبٍ خَطَبَ ابْنَةَ أَبِي جَهْلٍ عَلَى فَاطِمَةَ ـ عَلَيْهَا السَّلاَمُ ـ فَسَمِعْتُ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم يَخْطُبُ النَّاسَ فِي ذَلِكَ عَلَى مِنْبَرِهِ هَذَا وَأَنَا يَوْمَئِذٍ مُحْتَلِمٌ فَقَالَ ‏ »‏ إِنَّ فَاطِمَةَ مِنِّي، وَأَنَا أَتَخَوَّفُ أَنْ تُفْتَنَ فِي دِينِهَا ‏ »‏‏.‏ ثُمَّ ذَكَرَ صِهْرًا لَهُ مِنْ بَنِي عَبْدِ شَمْسٍ، فَأَثْنَى عَلَيْهِ فِي مُصَاهَرَتِهِ إِيَّاهُ قَالَ ‏ »‏ حَدَّثَنِي فَصَدَقَنِي، وَوَعَدَنِي فَوَفَى لِي، وَإِنِّي لَسْتُ أُحَرِّمُ حَلاَلاً وَلاَ أُحِلُّ حَرَامًا، وَلَكِنْ وَاللَّهِ لاَ تَجْتَمِعُ بِنْتُ رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم وَبِنْتُ عَدُوِّ اللَّهِ أَبَدًا ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۱۱۰)
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D’après Al Miswar Ibn Makhrama (qu’Allah l’agrée) rapporte que Amr bin `Auf Al-Ansari:

(L‘allié des béni ‘Amir ibn Lu’ay, et l’un de ceux qui avaient participé à [la bataille de] Badr) lui avait dit ceci: Le Messager d’Allah (ﷺ), qui avait auparavant conclu une paix avec les habitants du Bahrayn et leur avait désigné comme gouverneur al‘Alâ’ ibn al-Hadramy, envoya Abu ‘Ubayda ibn al-Jarrâh pour la collecte du tribut (la Jizya).

En effet, ce dernier revint du Bahrayn avec quelques biens. Les Ansâr, qui entendirent parler de l’arrivée d‘Abu ‘Ubayda, vinrent faire la prière du subh avec le Prophète (ﷺ).

Celui-ci, après leur avoir fait la prière du fajr, quitta sa place; et eux de lui faire allusion [de la raison de leur venue]. Le Messager d’Allah (ﷺ) sourie et dit: « Il me semble que vous avez entendu qu‘Abu ‘Ubayda vient d’apporter quelque chose… »

Oui, Messager d’Allah (ﷺ)! reconnurent-ils.

Le Messager d’Allah (ﷺ) dit: « Réjouissez-vous et attendez-vous à avoir ce qui fera votre joie…
Je jure par Allah que ce n’est pas la pauvreté que je crains pour vous !
Je crains plutôt pour vous que la vie d’ici-bas ne soit étendue pour vous comme elle l’a été pour ceux qui sont venus avant vous, que vous vous concurrenciez la concernant comme ils se sont concurrencés et qu’alors elle vous fasse périr comme elle les a fait périr ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3158)

عن المسور بن مخرمة، أنه أخبره أن عمرو بن عوف الأنصاري وهو حليف لبني عامر بن لؤى وكان شهد بدرا أخبره أن رسول الله صلى الله عليه وسلم بعث أبا عبيدة بن الجراح إلى البحرين يأتي بجزيتها، وكان رسول الله صلى الله عليه وسلم هو صالح أهل البحرين وأمر عليهم العلاء بن الحضرمي، فقدم أبو عبيدة بمال من البحرين، فسمعت الأنصار بقدوم أبي عبيدة فوافت صلاة الصبح مع النبي صلى الله عليه وسلم، فلما صلى بهم الفجر انصرف، فتعرضوا له، فتبسم رسول الله صلى الله عليه وسلم حين رآهم وقال ‏ »‏ أظنكم قد سمعتم أن أبا عبيدة قد جاء بشىء ‏ »‏‏.‏ قالوا أجل يا رسول الله‏.‏ قال ‏ »‏ فأبشروا وأملوا ما يسركم، فوالله لا الفقر أخشى عليكم، ولكن أخشى عليكم أن تبسط عليكم الدنيا كما بسطت على من كان قبلكم، فتنافسوها كما تنافسوها وتهلككم كما أهلكتهم ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣١٥٨)
.

D’après Abdallah Ibn Omrou (qu’Allah les agrée), le Prophète (ﷺ) a dit: « Celui qui tue un Mu’âhid (1) ne sentira pas l’odeur du paradis et certes son odeur se sent d’une durée de 40 ans (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3166)

(1) Mu’âhid [= un non musulman résident de l’Etat musulman, ou un résident d’un Etat non musulman étant en paix avec les musulmans]
(2) C’est à dire de la distance que l’on parcoure en voyageant 40 ans,
Ce Hadith montre La gravité de tuer la personne avec qui les musulmans ont un pacte.

عن عبدالله بن عمرو رضي الله عنهما قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : من قتل مُعاهَدًا لم يَرَحْ رائحةَ الجنَّةِ ، وإنَّ ريحَها توجدُ من مسيرةِ أربعين عامًا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣١٦٦)
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D’après Abou Hourayra a (رضي الله عنه) a dit :
« Lorsque Khaïbar fut conquit, on offrit au Prophète ﷺ comme présent une brebis rôtie (Par un Juif), mais dont la chair contenait du poison :
-Réunissez-moi tous les Juifs présents, ordonna le Prophète ﷺ.
Quand ceux-ci furent rassemblés,
il leur dit : – Je vais vous interroger sur quelque chose, m’y répondrez-vous honnêtement ? – Oui, assurèrent-ils. – Qui est votre père ? –Un tel. – Vous avez menti, votre père est tel autre. – C’est exact, reconnurent les Juifs. Le Prophète ﷺ reprit : – Je vais vous poser une autre question, seriez-vous sincères (cette fois) ? – Oui, Ô Abou El Qasim (surnom du Prophète ﷺ), affirmèrent-ils, d’ailleurs si nous mentons, tu t’en apercevrais comme tu l’as fait pour le nom de notre père. – Quels sont les gens destinés à l’enfer ? – Nous séjournerons un certain temps, dirent-ils, puis vous (les Musulmans) viendrez prendre notre place. – Suffit ! par Allah, nous ne prendrons jamais votre place ! s’exclama le Prophète ﷺ, qui ajouta : – Si je vous pose une autre question, me répondrez-vous par la vérité ? – Oui, Ô Abou El Qasim, dit-ils. – Avez-vous introduit du poison dans (la chair de) cette brebis ? – Oui, avouèrent-ils. – Qu’est-ce qui vous a poussé (à agir de la sorte) ? – Nous avons pensé que si tu étais un charlatan, nous nous serions débarrassés de toi et si tu étais véritablement un Prophète ﷺ, cela ne t’aurait causé aucun mal. »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°3169)
عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ ـ رضى الله عنه ـ قَالَ لَمَّا فُتِحَتْ خَيْبَرُ أُهْدِيَتْ لِلنَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم شَاةٌ فِيهَا سُمٌّ فَقَالَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ اجْمَعُوا إِلَىَّ مَنْ كَانَ هَا هُنَا مِنْ يَهُودَ ‏ »‏‏.‏ فَجُمِعُوا لَهُ فَقَالَ ‏ »‏ إِنِّي سَائِلُكُمْ عَنْ شَىْءٍ فَهَلْ أَنْتُمْ صَادِقِيَّ عَنْهُ ‏ »‏‏.‏ فَقَالُوا نَعَمْ‏.‏ قَالَ لَهُمُ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ مَنْ أَبُوكُمْ ‏ »‏‏.‏ قَالُوا فُلاَنٌ‏.‏ فَقَالَ ‏ »‏ كَذَبْتُمْ، بَلْ أَبُوكُمْ فُلاَنٌ ‏ »‏‏.‏ قَالُوا صَدَقْتَ‏.‏ قَالَ ‏ »‏ فَهَلْ أَنْتُمْ صَادِقِيَّ عَنْ شَىْءٍ إِنْ سَأَلْتُ عَنْهُ ‏ »‏ فَقَالُوا نَعَمْ يَا أَبَا الْقَاسِمِ، وَإِنْ كَذَبْنَا عَرَفْتَ كَذِبَنَا كَمَا عَرَفْتَهُ فِي أَبِينَا‏.‏ فَقَالَ لَهُمْ ‏ »‏ مَنْ أَهْلُ النَّارِ ‏ »‏‏.‏ قَالُوا نَكُونُ فِيهَا يَسِيرًا ثُمَّ تَخْلُفُونَا فِيهَا‏.‏ فَقَالَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ اخْسَئُوا فِيهَا، وَاللَّهِ لاَ نَخْلُفُكُمْ فِيهَا أَبَدًا ـ ثُمَّ قَالَ ـ هَلْ أَنْتُمْ صَادِقِيَّ عَنْ شَىْءٍ إِنْ سَأَلْتُكُمْ عَنْهُ ‏ »‏‏.‏ فَقَالُوا نَعَمْ يَا أَبَا الْقَاسِمِ‏.‏ قَالَ ‏ »‏ هَلْ جَعَلْتُمْ فِي هَذِهِ الشَّاةِ سُمًّا ‏ »‏‏.‏ قَالُوا نَعَمْ‏.‏ قَالَ ‏ »‏ مَا حَمَلَكُمْ عَلَى ذَلِكَ ‏ »‏‏.‏ قَالُوا أَرَدْنَا إِنْ كُنْتَ كَاذِبًا نَسْتَرِيحُ، وَإِنْ كُنْتَ نَبِيًّا لَمْ يَضُرَّكَ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۱۶۹)
.

D’après Aicha, ensorcelé, le Prophète (ﷺ) s’imaginait des choses qu’il n’avaient pas faites.
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°3175)
عَنْ عَائِشَةَ، أَنَّ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم سُحِرَ حَتَّى كَانَ يُخَيَّلُ إِلَيْهِ أَنَّهُ صَنَعَ شَيْئًا وَلَمْ يَصْنَعْهُ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۱۷۵)
.

D’après Abu Mas`ud, Le Prophète (ﷺ) a dit: « Le soleil et la lune sont deux des signes d’Allah. Ni l’un ni l’autre ne s’éclipsent ni à la mort ni à la vie de quelqu’un.
Donc, si vous les voyez, faites la prière (de L’éclipse) »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3204)

عَنْ أَبِي مَسْعُودٍ ـ رضى الله عنه ـ عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ « ‏ الشَّمْسُ وَالْقَمَرُ لاَ يَنْكَسِفَانِ لِمَوْتِ أَحَدٍ وَلاَ لِحَيَاتِهِ، وَلَكِنَّهُمَا آيَتَانِ مِنْ آيَاتِ اللَّهِ، فَإِذَا رَأَيْتُمُوهُمَا فَصَلُّوا ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۲۰۴)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Quand c’est le jour du vendredi il y a à chacune des portes de la mosquée des anges qui notent les gens dans l’ordre. Lorsque l’imam s’assoit ils plient les feuillets et viennent écouter le rappel ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3211)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : إذا كان يوم الجمعة كان على كل باب من أبواب المسجد الملائكة يكتبون الأول فالأول . فإذا جلس الإمام طووا الصحف وجاؤوا يستمعون الذكر
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٢١١)
.

D’après Ibn Abbas (qu’Allah les agrées), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) était le plus généreux des hommes et le moment où il était le plus généreux est durant le ramadan lorsque Jibril le rencontrait et Jibril venait à lui chaque nuit de ramadan afin de lui enseigner le Coran. Ainsi lorsque le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) rencontrait Jibril il était plus généreux que les vents envoyés.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3220)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°2308

عن بن عباس رضي الله عنهما كان رسول الله صلى الله عليه وسلم أجود الناس وكان أجود ما يكون في رمضان حين يلقاه جبريل . وكان جبريل يلقاه في كل ليلة من رمضان فيدارسه القرآن . فلرسول الله صلى الله عليه وسلم حين يلقاه جبريل أجود بالخير من الريح المرسلة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٢٢٠ )
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit:
« Lorsque l’imam dit: -samia Allah liman hamidah- alors dites: -rabana wa lakal hamd- car certes celui dont la parole coïncide avec celle des anges il lui est pardonné ses péchés précédents ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3228)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم: إذا قال الإمام : سمع الله لمن حمده ، فقولوا : ربنا لك الحمد ، فإنه من وافق قوله قول الملائكة غفر له ما تقدم من ذنبه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٢٢٨ )
.

D’après ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) : J’ai dit au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui): Ô Messager d’Allah! Y a t-il eu une journée plus difficile pour toi que le jour de Ouhoud ? (1)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « J’ai certes rencontré de la part de ton peuple (2) ce que j’ai rencontré et la chose la plus dure que j’ai rencontré avec eux était le jour de la ‘Aqaba (3) lorsque je me suis présenté à Ibn ‘Abd Al Yalil Ibn ‘Abd Al Koulal et il ne m’a pas répondu pour ce que je souhaitais. (4)
Alors je suis reparti attristé et je n’ai pensé qu’à cela jusqu’à ce que je sois à Qarn Al Tha’alib. (5)
J’ai levé ma tête et il y a avait un nuage qui m’avait fait de l’ombre. J’ai regardé et il y avait Djibril (6) qui m’a appelé.
Il a dit: Certes Allah a entendu ce que ton peuple t’a dit et ce qu’ils t’ont répondu. Certes Allah t’a envoyé l’ange des montagnes afin que tu lui ordonnes ce que tu veux les concernant.
L’ange des montagnes m’a appelé. Il m’a passé le salam puis a dit: Ô Muhammed! Certes Allah a entendu ce que ton peuple t’a dit.
Je suis l’ange des montagnes et certes Allah m’a envoyé auprès de toi afin que tu me donnes ton ordre. Que veux-tu? Si tu veux je renverse sur eux les deux montagnes. (7)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « J’espère plutôt qu’Allah va faire sortir dans leurs progénitures des gens qui vont adorer Allah seul sans rien Lui associer ». (8)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3231)

(1) Ouhoud est le nom d’une montagne proche de Médine et auprès de laquelle il y a eu une grande bataille entre les musulmans et les associateurs durant la troisième année après l’émigration du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) de La Mecque vers Médine.
Les musulmans ont subit de lourdes pertes ce jour-là et le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a été blessé.

(2) C’est-à-dire les gens de la tribu de Qouraych.

(3) La ‘Aqaba est la stèle que les pèlerins lapident durant le pèlerinage et qui se trouve à Mina.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) allait voir les tribus arabes et leurs chefs afin de leur présenter l’Islam lorsqu’ils se trouvaient à Mina.
Il est donc allé voir le chef de cette tribu qui venait de la ville de Ta’if.

(4) C’est-à-dire qu’ils ont tous démenti le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), ont refusé l’Islam et ont voulu continuer à pratiquer l’association à Allah.
Ils l’ont insulté et se sont moqués de lui et les faibles d’esprit de La Mecque lui ont jeté des pierres.
(Charh Sahih Mouslim de Cheikh Al Etiopi vol 31 p 337)

(5) C’est le nom d’un endroit éloigné de La Mecque.
Le sens est que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est parti tellement attristé et préoccupé qu’il a marché jusqu’à cet endroit éloigné sans s’en rendre compte.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 6 p 615)

(6) C’est l’ange qui transmettait la révélation au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).

(7) C’est-à-dire : – Je les fais tous périr en les écrasant entre ces deux montagnes – .

(8) C’est-à-dire que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) n’a pas voulu qu’ils soient châtiés en espérant que, dans leur descendance, il y ait des gens qui entrent dans l’Islam.
Ceci nous montre la grande patience du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) face aux épreuves que lui ont fait vivre les associateurs.
Et cela nous montre également le fait que l’objectif de l’Islam n’est pas de tuer les gens qui ne sont pas musulmans mais plutôt que, dans leur propre intérêt, ils deviennent musulmans.

عن عائشة رضي الله عنها أنها قالت للنبي صلى الله عليه وسلم : هل أتى عليك يوم أشد من يوم أحد ؟
قال النبي صلى الله عليه وسلم : لقد لقيت من قومك ما لقيت وكان أشد ما لقيت منهم يوم العقبة إذ عرضت نفسي على ابن عبد ياليل بن عبد كلال فلم يجبني إلى ما أردت
فانطلقت وأنا مهموم على وجهي فلم أستفق إلا وأنا بقرن الثعالب فرفعت رأسي فإذا أنا بسحابة قد أظلتني
فنظرت فإذا فيها جبريل فناداني فقال : إن الله قد سمع قول قومك لك وما ردوا عليك وقد بعث الله إليك ملك الجبال لتأمره بما شئت فيهم
فناداني ملك الجبال فسلم علي ثم قال : يا محمد ! إن الله قد سمع قول قومك لك وأنا ملك الجبال وقد بعثني ربك إليك لتأمرني بأمرك فما شئت ؟ إن شئت أن أطبق عليهم الأخشبين
فقال النبي صلى الله عليه وسلم : بل أرجو أن يخرج الله من أصلابهم من يعبد الله وحده لا يشرك به شيئا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٢٣١)
.

D’après `Abdallah ibn `Omar (رضى الله عنهما):

Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit: « Lorsque l’un de vous meurt, la place qu’il occupera (dans l’au-delà) lui sera montrée matin et soir, S’il est parmi les gens du paradis, (il verra) sa place au Paradis. S’il est du nombre des gens de l’enfer, (il verra) son emplacement en enfer. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3240)

عَنْ عَبْدِ اللَّهِ بْنِ عُمَرَ ـ رضى الله عنهما ـ قَالَ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏ « ‏ إِذَا مَاتَ أَحَدُكُمْ فَإِنَّهُ يُعْرَضُ عَلَيْهِ مَقْعَدُهُ بِالْغَدَاةِ وَالْعَشِيِّ، فَإِنْ كَانَ مِنْ أَهْلِ الْجَنَّةِ فَمِنْ أَهْلِ الْجَنَّةِ، وَإِنْ كَانَ مِنْ أَهْلِ النَّارِ فَمِنْ أَهْلِ النَّارِ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم٣٢٤٠)
.

D’après `Imran ibn Husain (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit:
« J’ai regardé dans le paradis et j’ai vu que la plupart de ses habitants sont des pauvres et j’ai regardé dans le feu et j’ai vu que la plupart de ses habitants sont des femmes ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3241)
حَدَّثَنَا أَبُو الْوَلِيدِ، حَدَّثَنَا سَلْمُ بْنُ زَرِيرٍ، حَدَّثَنَا أَبُو رَجَاءٍ، عَنْ عِمْرَانَ بْنِ حُصَيْنٍ، عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ « ‏ اطَّلَعْتُ فِي الْجَنَّةِ فَرَأَيْتُ أَكْثَرَ أَهْلِهَا الْفُقَرَاءَ، وَاطَّلَعْتُ فِي النَّارِ فَرَأَيْتُ أَكْثَرَ أَهْلِهَا النِّسَاءَ ‏ »‏‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٢٤١)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit:
« Certes le premier groupe qui va rentrer dans le paradis sera à l’image de la lune la nuit où elle est pleine.
Ils ne cracheront pas, n’urineront pas, ne se moucheront pas ne feront pas leurs besoins. Leurs vases seront en or, leurs peignes seront en or et d’argent, leur encensoir est de bois, leurs transpiration sera du musc ».
« Chacun d’entre eux aura deux épouses, elles seront tellement belles que l’on peut voir la moelle de leur jambes à travers la chair. Il n’y aura pas de divergences ni de haine entre eux, ils seront comme le coeur d’un seul homme. Ils feront les louanges d’Allah le matin et le soir ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3245)
عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ ـ رضى الله عنه ـ قَالَ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏ « ‏ أَوَّلُ زُمْرَةٍ تَلِجُ الْجَنَّةَ صُورَتُهُمْ عَلَى صُورَةِ الْقَمَرِ لَيْلَةَ الْبَدْرِ، لاَ يَبْصُقُونَ فِيهَا وَلاَ يَمْتَخِطُونَ وَلاَ يَتَغَوَّطُونَ، آنِيَتُهُمْ فِيهَا الذَّهَبُ، أَمْشَاطُهُمْ مِنَ الذَّهَبِ وَالْفِضَّةِ، وَمَجَامِرُهُمُ الأَلُوَّةُ، وَرَشْحُهُمُ الْمِسْكُ، وَلِكُلِّ وَاحِدٍ مِنْهُمْ زَوْجَتَانِ، يُرَى مُخُّ سُوقِهِمَا مِنْ وَرَاءِ اللَّحْمِ، مِنَ الْحُسْنِ، لاَ اخْتِلاَفَ بَيْنَهُمْ وَلاَ تَبَاغُضَ، قُلُوبُهُمْ قَلْبٌ وَاحِدٌ، يُسَبِّحُونَ اللَّهَ بُكْرَةً وَعَشِيًّا ‏ »‏‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۲۴۵)
.

D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit:
« Il y a certes dans le paradis un arbre si grand que si un cavalier avançait dans son ombre durant 100 ans il ne l’aurait pas traversé ; si vous voulez lisez: -Dans une ombre étendue, une eau qui coule- [Sourate Al Waqi’a n°56 verset 30/31] ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3251)
عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : إِنَّ فِي الْجَنَّةِ شَجَرَةً يَسِيرُ الرَّاكِبُ فِي ظِلِّهَا مِائَةَ عَامٍ لاَ يَقْطَعُهَا، وَاقْرَءُوا إِنْ شِئْتُمْ ‏{‏وَظِلٍّ مَمْدُودٍ‏}‏‏ »‏‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٢٥١)
.

D’après Abou Sa’id Al Khoudri (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes les gens du paradis apercevront les gens des appartements au-dessus d’eux comme vous voyez l’étoile filante qui traverse l’horizon d’est en ouest, ceci à cause de la différence qu’il y a entre eux ».
Ils ont dit: Ô Messager d’Allah! Ceux-ci sont les degrés des prophètes, personne d’autre qu’eux ne peut les atteindre ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes si, par Celui qui détient mon âme dans Sa main! Ce sont des hommes qui ont cru en Allah et ont rendu les prophètes véridiques ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3256)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°2831

عن أبي سعيد الخدري رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه وسلم : إن أهل الجنة ليتراءون أهل الغرف من فوقهم كما تتراءون الكوكب الدري الغابر في الأفق من المشرق والمغرب لتفاضل ما بينهم
قالوا : يا رسول الله ! تلك منازل الأنبياء لا يبلغها غيرهم ؟
قال النبي صلى الله عليه وسلم : بلى والذي نفسي بيده رجال آمنوا بالله وصدقوا المرسلين
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٢٥٦)
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D’après Sahl Ibn Sa’d (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Il y a huit portes dans le paradis. Parmi elles il y a une porte qui s’appelle Al Rayan. Il n’y a que les jeûneurs qui rentrent par cette porte ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3257)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1152

عن سهل بن سعد الساعدي رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : في الجنة ثمانيةُ أبْوابٍ . فيها بابٌ يُسَمَّى الرَّيَّانَ ، لا يدخلُهُ إلا الصَّائِمُونَ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٢٥٧)
.

D’après Abou Dhar (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) était en voyage lorsqu’il a dit: « Refroidis » puis il a redit: « Refroidis » jusqu’au moment où l’ombre s’est déplacée vers les collines puis il a dit: « Refroidissez pour la prière car certes la forte chaleur est une émanation de l’enfer ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3258)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°616

(*) Il est préférable de retarder la prière du dohr du début de son temps lorsqu’il fait très chaud et d’attendre qu’il fasse plus frais

عن أبي ذر رضي الله عنه قال : كان النبي صلى الله عليه وسلم في سفر فقال : أبرد . ثم قال : أبرد . حتى فاء الفيء ، ثم قال : أبردوا بالصلاة فإن شدة الحر من فيح جهنم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٢٥٨)
.

D’après Abou Sa’id Al Khoudri (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Refroidissez pour la prière car certes la forte chaleur est une émanation de l’enfer ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3259)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°615

L’imam Nawawi (mort en 676) dans Charh Sahih Mouslim 1 p 450 : « Sache que le fait de retarder la prière jusqu’au moment de la fraicheur est légiféré pour la prière du dohr et n’est pas légiféré pour la prière du ‘asr pour l’ensemble des savants sauf Ach’hath Al Maliki; et cela n’est pas légiféré pour la prière du vendredi pour la majorité des savants »

عن أبي سعيد الخدري رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : أبردوا بالصلاة فإن شدة الحر من فيح جهنم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٢٥٩)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « L’enfer s’est plaint auprès de son Seigneur et a dit: Seigneur! Mes parties se dévorent les unes les autres! Alors il lui a permis deux souffles: un souffle en hiver et un souffle en été. C’est ce que vous trouvez comme chaleur la plus intense et comme froid le plus intense ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3260)
عن أبي هريرة رضي الله عنه يَقُولُ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم :‏ اشْتَكَتِ النَّارُ إِلَى رَبِّهَا، فَقَالَتْ رَبِّ أَكَلَ بَعْضِي بَعْضًا، فَأَذِنَ لَهَا بِنَفَسَيْنِ نَفَسٍ فِي الشِّتَاءِ وَنَفَسٍ فِي الصَّيْفِ، فَأَشَدُّ مَا تَجِدُونَ فِي الْحَرِّ، وَأَشَدُّ مَا تَجِدُونَ مِنَ الزَّمْهَرِيرِ ‏‏‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٢٦٠)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit:
« Votre feu est une partie des 70 parties du feu de l’enfer ».
Quelqu’un a dit: Ô Messager d’Allah! Elle aurait suffit !
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il lui est supérieur de 69 parties, chacune de ces parties étant équivalent à sa chaleur ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3265)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : ناركم جزء من سبعين جزأ من نار جهنم
قيل : يا رسول الله ، إن كانت لكافية !
قال : فضلت عليهن بتسعة وستين جزأ كلهن مثل حرها
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٢٦٥)
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D’après ‘A’icha (رضي الله عنها) avait dit: « Le Prophète (ﷺ) fut ensorcelé au point où il croyait avoir fait ce qu’il n’avait point fait (1) .»
et ce jusqu’au jour où il prie, puis prie encore [Allah]. Après quoi, il me dit: « Sais-tu que Allah vient d’exaucer [mes prières] en me montrant en quoi réside ma guérison?
Deux hommes (2) sont venus vers moi; l’un s’est assis à ma tête, et l’autre à mes pieds.
Et l’un de dire: Quel est le mal de [cet] homme? Il est ensorcelé. Qui l’a ensorceler? Labîd ben al-A’sam (3).
Avec quoi? Avec un peigne, quelques cheveux et des spaths de palmier mâle.
Où sont-ils. Dans le puits de Dharwân. Sur ce, le Prophète (ﷺ) se dirigea vers l’endroit; puis, à son retour, il dit à ‘A’icha: « Ses palmiers paraissent être des têtes de chayâtîn.
N’as-tu pas retiré [le contenu des spathes]? lui demandai-je. Non; Allah m’a guéri et je crains que cela ne cause quelque mal aux gens. Enfin, on comble le puits.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3268)

1) Plusieurs sens sont donnés à cette expression. De toute façon, la sorcellerie dont il est question n’affecte en rien ses facultés mentales; plusieurs textes confirment qu’il était conscient de ce qu’il lui arrivait; « au point où il désavouait sa vue », affirme l’un de ces textes. D’ailleurs, à la fin de ce hadîth on trouve ce passage: « Allah m’a guéri », ce qui prouve, explique ibn al-Qassâr, qu’il s‘agissait d’une maladie physique. De plus, ce sens est étayé par les traditions rapportées par al-Bayhaqy, dans ad-Dalâ’il (Le Prophète marchait et ne savait pas [la cause] de sa souffrance) et par ibn Sa‘d, dans at-Tabaqât (Le Prophète tomba malade et s’abstint des femmes, du manger et du boire. Deux anges descendirent alors…).

(2) Il s‘agit en réalité de deux anges sous une forme humaine.

(3) C’était un Juif.

عن عائشة قَالَتْ سُحِرَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم حَتَّى كَانَ يُخَيَّلُ إِلَيْهِ أَنَّهُ يَفْعَلُ الشَّىْءَ وَمَا يَفْعَلُهُ، حَتَّى كَانَ ذَاتَ يَوْمٍ دَعَا وَدَعَا، ثُمَّ قَالَ ‏ »‏ أَشَعَرْتِ أَنَّ اللَّهَ أَفْتَانِي فِيمَا فِيهِ شِفَائِي أَتَانِي رَجُلاَنِ، فَقَعَدَ أَحَدُهُمَا عِنْدَ رَأْسِي وَالآخَرُ عِنْدَ رِجْلَىَّ، فَقَالَ أَحَدُهُمَا لِلآخَرِ مَا وَجَعُ الرَّجُلِ قَالَ مَطْبُوبٌ‏.‏ قَالَ وَمَنْ طَبَّهُ قَالَ لَبِيدُ بْنُ الأَعْصَمِ‏.‏ قَالَ فِي مَاذَا قَالَ فِي مُشُطٍ وَمُشَاقَةٍ وَجُفِّ طَلْعَةٍ ذَكَرٍ‏.‏ قَالَ فَأَيْنَ هُوَ قَالَ فِي بِئْرِ ذَرْوَانَ ‏ »‏‏.‏ فَخَرَجَ إِلَيْهَا النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم ثُمَّ رَجَعَ فَقَالَ لِعَائِشَةَ حِينَ رَجَعَ ‏ »‏ نَخْلُهَا كَأَنَّهَا رُءُوسُ الشَّيَاطِينِ ‏ »‏‏.‏ فَقُلْتُ اسْتَخْرَجْتَهُ فَقَالَ ‏ »‏ لاَ أَمَّا أَنَا فَقَدْ شَفَانِي اللَّهُ، وَخَشِيتُ أَنْ يُثِيرَ ذَلِكَ عَلَى النَّاسِ شَرًّا، ثُمَّ دُفِنَتِ الْبِئْرُ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۲۶۸)
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D’après Jabir Ibn ‘Abdillah (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Lorsque la nuit débute retenez vos enfants car à ce moment là les chayatins (1) se propagent.
Puis lorsqu’un moment de la soirée est passé alors laissez les.
Et ferme ta porte et mentionne le nom d’Allah (2), éteint ta lampe et mentionne le nom d’Allah, ferme ta gourde et mentionne le nom d’Allah et couvre ton récipient ne serait-ce qu’en mettant quelque chose dessus et mentionne le nom d’Allah ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3280)

(1) Il s’agit du pluriel de mot chaytan.

(2) C’est à dire : Dis Bismillah.

عن جابر بن عبدالله رضي الله عنهما قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : إذا كان جُنحُ الليلِ فكُفُّوا صِبيانَكم فإنَّ الشياطينَ تَنتَشِرُ حينئذٍ
فإذا ذهَب ساعةٌ منَ العِشاءِ فخَلُّوهم وأَغلِقْ بابَك واذكُرِ اسمَ اللهَ وأَطفِئْ مِصباحَك واذكُرِ اسمَ اللهِ وأَوكِ سِقاءَك واذكُرِ اسمَ اللهِ وخَمِّرْ إناءَك واذكُرِ اسمَ اللهِ ولو تَعرِضُ عليه شيئًا 
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٢٨٠ و مسلم في صحيحه رقم ٢٠١٢)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit:
« Si une mouche tombe dans votre boisson, plongez-le dedans, puis retirez-la car l’une de ses ailes contient une maladie et l’autre un remède. ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3320)

Explication du hadîth :

« Lorsque la mouche » la mouche a été appelé « dhubbâb (ذُبَاب) » car « dhabba (ذَبَّ) » dans la langue arabe signifie l’agitation, la turbulence, et la mouche est un insecte qui est constamment en mouvement, [1]

« tombe dans le récipient de l’un d’entre vous » dans une autre version « dans votre boisson » et dans une autre version « dans votre nourriture », « plongez-la » trempez-la, « car l’une de ses ailes ( أَحَدِ جَنَاحَيْهِ)» dans la langue arabe l’aile peut être conjuguée au masculin comme au féminin, [2] aucune variante n’est venu précisé dans quelle aile se trouve le remède et la maladie, néanmoins certains savants ont avancé la thèse que le remède se trouve dans l’aile droite et la maladie dans l’aile gauche et Allah et Le Plus Savant. [3]

Ce qu’on retient du hadîth :

La mouche, comme tous les insectes qui n’ont pas de sang (nafs), n’est pas impure qu’elle soit morte ou vivante. Le terme nafs dans ce contexte signifie le sang d’où le terme nifâs (lochies). [4]
Tremper entièrement la mouche dans le récipient.
L’une des ailes de la mouche contient un remède et l’autre une maladie.[5]

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Notes :

[1] Voir el fath : 10/250
[2] Voir el fath : 10/251
[3] Voir el fath : 10/251
[4] El mughny : 1/59, sharh sunna : 11/260
[5] Voir el fath : 10/250-252, sahîha : 1/94-101, neyl : 1/265, el mughny : 1/59-64, ma’âlim sunan : 4/459, sharh sunna : 11/260-262, el madjmû’: 1/185-190

عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ – رَضِيَ الله عَنْهُ – قَالَ : قَالَ رَسُولُ اَللَّهِ – صلى الله عليه و سلم – : « إِذَا وَقَعَ اَلذُّبَابُ فِي شَرَابِ أَحَدِكُمْ فَلْيَغْمِسْهُ, ثُمَّ لِيَنْزِعْهُ, فَإِنَّ فِي أَحَدِ جَنَاحَيْهِ دَاءً, وَفِي اَلْآخَرِ شِفَاءً ». [أَخْرَجَهُ اَلْبُخَارِيُّ وَأَبُو دَاوُدَ, وَزَادَ : « وَإِنَّهُ يَتَّقِي بِجَنَاحِهِ اَلَّذِي فِيهِ اَلدَّاءُ »]
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۳۲۰)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit:
« Certes le premier groupe qui va rentrer dans le paradis sera à l’image de la lune la nuit où elle est pleine, puis ceux qui les suivront seront plus lumineux que l’étoile la plus lumineuse du ciel.
Ils n’urineront pas, ne feront pas leurs besoins, ne cracheront pas et ne se moucheront pas. Leurs peignes seront en or, leurs transpiration sera du musc, leur encensoir est de bois.
Leurs épouses seront les houris, leurs comportements seront comme celui d’un seul homme, ils seront à l’image de leur père Adam, 60 coudées dans le ciel ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3327)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : إِنَّ أَوَّلَ زُمْرَةٍ يَدْخُلُونَ الْجَنَّةَ عَلَى صُورَةِ الْقَمَرِ لَيْلَةَ الْبَدْرِ، ثُمَّ الَّذِينَ يَلُونَهُمْ عَلَى أَشَدِّ كَوْكَبٍ دُرِّيٍّ فِي السَّمَاءِ إِضَاءَةً، لاَ يَبُولُونَ وَلاَ يَتَغَوَّطُونَ وَلاَ يَتْفِلُونَ وَلاَ يَمْتَخِطُونَ، أَمْشَاطُهُمُ الذَّهَبُ، وَرَشْحُهُمُ الْمِسْكُ، وَمَجَامِرُهُمُ الأَلُوَّةُ الأَنْجُوجُ عُودُ الطِّيبِ، وَأَزْوَاجُهُمُ الْحُورُ الْعِينُ، عَلَى خَلْقِ رَجُلٍ وَاحِدٍ عَلَى صُورَةِ أَبِيهِمْ آدَمَ، سِتُّونَ ذِرَاعًا فِي السَّمَاءِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٣٢٧)
.

D’après Anas (رضى الله عنه) quand Abdoullah ibn Salam apprit l’arrivée du Messager d’Allah (ﷺ) à Médine, il alla lui dire : « Je vais t’interroger à propos de trois choses que seul un prophète connaisse :

– quel est le premier signe de l’Heure (de la fin du monde) ?

– quel est le premier repas offert aux pensionnaires du paradis ?

– quelle est la cause de la ressemblance d’un enfant avec son père ou avec ses oncles maternels ?

– le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) lui dit : « Gabriel vient de m’en informer à l’instant ».

– « de tous les anges c’est celui-là que les Juifs prennent pour leur ennemi ». Dit Abdoullah.

– « Le premier signe de l’Heure est un feu qui rassemble les gens du Levant au Couchant ».

Quant au premier repas des habitants du paradis, il s’agit du foie de poisson. Quant à la ressemblance de l’enfant (pour quelqu’un) elle est due au fait que voici : si au moment des rapports intimes l’homme éjacule avant la femme, c’est à lui que ressemblera l’enfant et si c’est la femme qui éjacule avant l’homme, c’est à elle que l’enfant ressemble ».

– ‘Abdullah bin Salam a dit: « J’atteste que tu es le Messager d’Allah… »

Puis il ajouta: « Ô Messager d’Allah (ﷺ)! les Juifs sont des gens de calomnie, S’ils apprennent ma conversion à l’islam avant que tu ne les interroges, ils vont me calomnier devant toi. »

Et lorsque les Juifs arrivèrent et qu’Abd Allâh se retira dans une pièce, le Messager de d’Allah (ﷺ) [leur] dit: «

– « Quel genre d’homme est-ce Abd-ûl-Lâh ibn Salâm parmi vous?»

– « Le plus savant d’entre nous, dirent-ils, et Ie fils du plus savant d’entre nous, C’est le meilleur d’entre nous et le fils du meilleur d’entre nous »

– « Que diriez-vous s’il se convertissait à l’Islam ? »

– Qu’Allah le protège de cela, répondirent-ils. »

– « C’est alors que sortit ‘Abd Allâh pour dire: « J’atteste qu’il n ‘ y a de dieu qu’Allah et j’atteste aussi que Muhammad est le Messager d’Allah.»

– Alors ils dirent: C’est le pire parmi nous, et le fils du pire parmi nous, et il a continué à parler mal de lui.
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°3329)

عَنْ أَنَسٍ ـ رضى الله عنه ـ قَالَ بَلَغَ عَبْدَ اللَّهِ بْنَ سَلاَمٍ مَقْدَمُ رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم الْمَدِينَةَ، فَأَتَاهُ، فَقَالَ إِنِّي سَائِلُكَ عَنْ ثَلاَثٍ لاَ يَعْلَمُهُنَّ إِلاَّ نَبِيٌّ، ‏{‏قَالَ مَا‏}‏ أَوَّلُ أَشْرَاطِ السَّاعَةِ وَمَا أَوَّلُ طَعَامٍ يَأْكُلُهُ أَهْلُ الْجَنَّةِ وَمِنْ أَىِّ شَىْءٍ يَنْزِعُ الْوَلَدُ إِلَى أَبِيهِ وَمِنْ أَىِّ شَىْءٍ يَنْزِعُ إِلَى أَخْوَالِهِ فَقَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ خَبَّرَنِي بِهِنَّ آنِفًا جِبْرِيلُ ‏ »‏‏.‏ قَالَ فَقَالَ عَبْدُ اللَّهِ ذَاكَ عَدُوُّ الْيَهُودِ مِنَ الْمَلاَئِكَةِ‏.‏ فَقَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ أَمَّا أَوَّلُ أَشْرَاطِ السَّاعَةِ فَنَارٌ تَحْشُرُ النَّاسَ مِنَ الْمَشْرِقِ إِلَى الْمَغْرِبِ‏.‏ وَأَمَّا أَوَّلُ طَعَامٍ يَأْكُلُهُ أَهْلُ الْجَنَّةِ فَزِيَادَةُ كَبِدِ حُوتٍ‏.‏ وَأَمَّا الشَّبَهُ فِي الْوَلَدِ فَإِنَّ الرَّجُلَ إِذَا غَشِيَ الْمَرْأَةَ فَسَبَقَهَا مَاؤُهُ كَانَ الشَّبَهُ لَهُ، وَإِذَا سَبَقَ مَاؤُهَا كَانَ الشَّبَهُ لَهَا ‏ »‏‏
.‏ قَالَ أَشْهَدُ أَنَّكَ رَسُولُ اللَّهِ‏.‏ ثُمَّ قَالَ يَا رَسُولَ اللَّهِ إِنَّ الْيَهُودَ قَوْمٌ بُهُتٌ، إِنْ عَلِمُوا بِإِسْلاَمِي قَبْلَ أَنْ تَسْأَلَهُمْ بَهَتُونِي عِنْدَكَ، فَجَاءَتِ الْيَهُودُ وَدَخَلَ عَبْدُ اللَّهِ الْبَيْتَ، فَقَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ أَىُّ رَجُلٍ فِيكُمْ عَبْدُ اللَّهِ بْنُ سَلاَمٍ ‏ »‏‏.‏ قَالُوا أَعْلَمُنَا وَابْنُ أَعْلَمِنَا وَأَخْبَرُنَا وَابْنُ أَخْيَرِنَا‏.‏ فَقَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ أَفَرَأَيْتُمْ إِنْ أَسْلَمَ عَبْدُ اللَّهِ ‏ »‏‏.‏ قَالُوا أَعَاذَهُ اللَّهُ مِنْ ذَلِكَ‏.‏ فَخَرَجَ عَبْدُ اللَّهِ إِلَيْهِمْ فَقَالَ أَشْهَدُ أَنْ لاَ إِلَهَ إِلاَّ اللَّهُ، وَأَشْهَدُ أَنَّ مُحَمَّدًا رَسُولُ اللَّهِ‏.‏ فَقَالُوا شَرُّنَا وَابْنُ شَرِّنَا‏.‏ وَوَقَعُوا فِيهِ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۳۲۹)
.

Selon ‘Amra, ‘Aïcha (رضي الله عنها) a dit : « J’ai entendu le Prophète (ﷺ) dire : – Les âmes sont semblables à des soldats enrégimentées ; celle qui se reconnaissent mutuellement s’accordent entre elles, tandis que celles qui ne s’identifient pas les unes aux autres sont en désaccord entre elles.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3336)
– عن عمرة، عن عائشة رضي الله عنها، قالت: سمعت النبي صلى الله عليه وسلم، يقول: «الأرواح جنود مجندة فما تعارف منها ائتلف، وما تناكر منها اختلف»
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۳۳۶)
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Abû Sa ‘îd rapporte que le Messager d’Allah (ﷺ) a dit :

«Au Jour de la Résurrection, Nûh viendra avec son peuple et Allah lui demandera : « As-tu transmis Mon message ?»
Il dira : «Oui, Seigneur !»
Allah demandera ensuite à sa communauté : «Vous l’a-t-il transmis ?»
Ils diront : «Non, aucun Prophète ne nous est parvenu !»
Il s’adressera alors à Nûh en lui disant : «Qui peut témoigner en ta faveur?»
Il répondra : «Muhammad et sa communauté !»
Et cette communauté témoignera qu’il a transmis le message de son Seigneur à son peuple.»

Et c’est là le sens de la Parole d’Allah (traduction rapprochée) :

«Ainsi, Nous avons fait de vous une communauté du juste milieu afin que vous soyez témoins contre les gens, comme le Messager sera témoin contre vous.»
(Al-Baqarah, v.143)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°3339)

عَنْ أَبِي سَعِيدٍ، قَالَ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ يَجِيءُ نُوحٌ وَأُمَّتُهُ فَيَقُولُ اللَّهُ تَعَالَى هَلْ بَلَّغْتَ فَيَقُولُ نَعَمْ، أَىْ رَبِّ‏.‏ فَيَقُولُ لأُمَّتِهِ هَلْ بَلَّغَكُمْ فَيَقُولُونَ لاَ، مَا جَاءَنَا مِنْ نَبِيٍّ‏.‏ فَيَقُولُ لِنُوحٍ مَنْ يَشْهَدُ لَكَ فَيَقُولُ مُحَمَّدٌ صلى الله عليه وسلم وَأُمَّتُهُ، فَنَشْهَدُ أَنَّهُ قَدْ بَلَّغَ، وَهْوَ قَوْلُهُ جَلَّ ذِكْرُهُ ‏{‏وَكَذَلِكَ جَعَلْنَاكُمْ أُمَّةً وَسَطًا لِتَكُونُوا شُهَدَاءَ عَلَى النَّاسِ‏}‏ وَالْوَسَطُ الْعَدْلُ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۳۳۹)
.

D’après ‘Anas ben Mâlik dit: Abu Dhar rapportait que le Messager d’Allah (ﷺ) avait dit:
« Lorsque j’étais à La Mecque, on fendit le plafond de ma maison, et l’archange Gabriel descendit alors et me fendit la poitrine pour la laver avec l’eau de Zamzam. ll apporta ensuite une écuelle en or remplie de sagesse et de foi, la vida dans ma poitrine et l’a fermée.
Après cela, il me prit par la main et me fit monter au ciel du bas monde.
A notre arrivée, Gabriel dit à l’ange gardien du Ciel:
« Ouvre! (La porte) ».
« Qui est là? ». demanda l’ange.
« C’est Gabriel. »
« Y a-t-il quelqu ‘un avec toi? »
« Oui, il y a Muhammad (ﷺ). »
« Lui a-t-on envoyé [la Révélation]? »
« Oui. »
« On nous ouvrit les portes du ciel du bas-monde puis nous nous élevâmes en son sein. Nous y vîmes un homme assis. Il y avait à sa droite et à sa gauche
deux masses noires. Et en regardant à sa droite,
il souriait, tandis qu’il pleurait en se retournant à gauche.
« Bienvenue au prophète et au fils pieux, me dit l’homme. »
« Mais qui est-ce? » Dis-je à Gabriel.
« C’est Adam. Et ces deux masses noires qui sont à sa droite et à sa gauche sont les âmes de sa descendance. Ceux qui sont à sa droite sont les habitants du Paradis tandis que ceux qui forment la masse de gauche sont ceux du Feu. Et c’est pourquoi il sourit une fois qu’il regarde à sa droite mais pleure lorsqu’il se retourne à sa gauche.»
Etant tous deux montés au deuxième ciel, Gabriel dit à son gardien: « Ouvre! (La porte).»
Et ce dernier lui répondit de la méme manière que le premier puis ouvrit la porte. (Arrivé à ce passage, Abu Dhar rapporte que le Prophète (ﷺ) trouva dans les différents cieux Adam, ‘ldrîs, Moïse, Issa (Jésus) et Abraham (صَلَوَاتُ اللَّهِ عَلَيْهِمْ), sans toutefois désigner la place de chacun d’entre eux (C’est a dire sur quel paradis ils étaient ), mais il mentionna quand même qu’il avait trouvé Adam dans le ciel du bas-monde et Abraham au sixième ciel.)

Anas: Lorsque Gabriel passa avec le Prophète (ﷺ) auprès de ‘ldrîs, celui-ci dit: « Bienvenue au prophète et au frère pieux! .»
Le Prophète (ﷺ) « C’est qui? » Dis-je
« C’est ‘ldrîs » (صلى الله عليه وسلم) répondit Gabriel.

« Après cela je passai auprès de Moïse qui [me dit]: « Bienvenue au prophète et au frère pieux! .»
« Mais qui est-ce? » Dis-je. C’est Moise. (صلى الله عليه وسلم)

Et de passage auprès de Issa (Jésus),
celui-ci [me] dit: « Bienvenue au prophète et au frère vertueux! »
« Qui est-ce? » Dis-je.
C’est Issa (Jésus, صلى الله عليه وسلم), répondit Gabriel.

Enfin, et de passage près d’Abraham, il [me] dit: Bienvenue au prophète et au fils vertueux!
Qui est-ce? » Dis-je. Celui-là, c’est Abrahâm (صلى الله عليه وسلم), »

Ibn Chihâb: Ibn Hazm m’a informé qu’ibn ‘Abbâs
et Abu Habba al’ Ansâry rapportaient souvent que le Prophète (ç) avait [ensuite] dit: « Puis on me fit monter à un niveau à partir duquel je pouvais entendre le frottement des Calames. »

Ibn Hazm et ‘Anas ben Mâlik: Le Prophète (ﷺ) avait [ensuite] dit: Et Allah prescrivit ensuite à ma Umma cinquante prières rituelles. A mon retour, je passai près de Moïse qui me dit: »
« Qu’est-ce qu’Allah a prescrit pour ta Umma? »

Cinquante prières, répondis-je.

« Retourne voir ton Seigneur! ta Umma ne supportera pas cela. »
En effet, je retournai auprès du Seigneur et Il me déchargea de la moitié (1).
Mais de nouveau de passage près de Moïse, je lui dis: « Il a retranché la moitié (2). »
« Retourne auprès de ton Seigneur! ta Umma ne supportera pas cela. »
Je retournai et Allah [me] déchargea d’une nouvelle moitié (3).
De retour auprès de Moïse, il me dit: « Retourne auprès de ton Seigneur! ta Umma ne supportera pas cela. »
Je retournai et Allah me dit: « Elles sont cinq (en pratique) et elles sont cinquante (en recompense). Je ne change point ma Parole. »
Je retournai chez Moïse qui me dit: « Retourne voir ton Seigneur! J’ai honte [maintenant] du Seigneur, répliquai-je. »

« Enfin, Gabriel m’emmena ensuite à Sidrat-ul-Muntahâ (Lotus des confins) où je vis des couleurs que je ne connaissais pas, puis on me fit entrer dans le Paradis où il y avait des habâyl (4) de perles et un sol en musc.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3342)

(1) Autre traduction: « d’une partie ».

(2) Autre traduction: « une partie ».

(3) Ou: « partie ».

(4) Sur le mot habâyl on trouve des divergences: pour un premier groupe de commentateurs, il s’agit d‘une faute de copistes; il faut plutôt lire janâbidh. Et ni ce dernier mot ni le premier n’ont de sens connu pour ibn Hazm. Mais pour d’autres commentateurs le mot janâbidh est le pluriel de junbudha qui veut dire une presque coupole.

Revenons à habâyl. Il a le sens de colliers pour les uns et le sens d’une longue bande de sable pour les autres.

عَنْ أَنَسِ بْنِ مَالِكٍ، قَالَ كَانَ أَبُو ذَرٍّ يُحَدِّثُ أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ »‏ فُرِجَ عَنْ سَقْفِ بَيْتِي وَأَنَا بِمَكَّةَ، فَنَزَلَ جِبْرِيلُ فَفَرَجَ صَدْرِي، ثُمَّ غَسَلَهُ بِمَاءِ زَمْزَمَ، ثُمَّ جَاءَ بِطَسْتٍ مِنْ ذَهَبٍ مُمْتَلِئٍ حِكْمَةً وَإِيمَانًا، فَأَفْرَغَهُ فِي صَدْرِي ثُمَّ أَطْبَقَهُ، ثُمَّ أَخَذَ بِيَدِي فَعَرَجَ بِي إِلَى السَّمَاءِ الدُّنْيَا، فَلَمَّا جِئْتُ إِلَى السَّمَاءِ الدُّنْيَا قَالَ جِبْرِيلُ لِخَازِنِ السَّمَاءِ افْتَحْ‏.‏ قَالَ مَنْ هَذَا قَالَ هَذَا جِبْرِيلُ‏.‏ قَالَ هَلْ مَعَكَ أَحَدٌ قَالَ نَعَمْ مَعِي مُحَمَّدٌ صلى الله عليه وسلم‏.‏ فَقَالَ أُرْسِلَ إِلَيْهِ قَالَ نَعَمْ‏.‏ فَلَمَّا فَتَحَ عَلَوْنَا السَّمَاءَ الدُّنْيَا، فَإِذَا رَجُلٌ قَاعِدٌ عَلَى يَمِينِهِ أَسْوِدَةٌ وَعَلَى يَسَارِهِ أَسْوِدَةٌ، إِذَا نَظَرَ قِبَلَ يَمِينِهِ ضَحِكَ، وَإِذَا نَظَرَ قِبَلَ يَسَارِهِ بَكَى، فَقَالَ مَرْحَبًا بِالنَّبِيِّ الصَّالِحِ وَالاِبْنِ الصَّالِحِ‏.‏ قُلْتُ لِجِبْرِيلَ مَنْ هَذَا قَالَ هَذَا آدَمُ‏.‏ وَهَذِهِ الأَسْوِدَةُ عَنْ يَمِينِهِ وَشِمَالِهِ نَسَمُ بَنِيهِ، فَأَهْلُ الْيَمِينِ مِنْهُمْ أَهْلُ الْجَنَّةِ، وَالأَسْوِدَةُ الَّتِي عَنْ شِمَالِهِ أَهْلُ النَّارِ، فَإِذَا نَظَرَ عَنْ يَمِينِهِ ضَحِكَ، وَإِذَا نَظَرَ قِبَلَ شِمَالِهِ بَكَى، حَتَّى عَرَجَ بِي إِلَى السَّمَاءِ الثَّانِيَةِ فَقَالَ لِخَازِنِهَا افْتَحْ‏.‏ فَقَالَ لَهُ خَازِنُهَا مِثْلَ مَا قَالَ الأَوَّلُ فَفَتَحَ ‏ »‏‏.‏ قَالَ أَنَسٌ فَذَكَرَ أَنَّهُ وَجَدَ فِي السَّمَوَاتِ آدَمَ وَإِدْرِيسَ وَمُوسَى وَعِيسَى وَإِبْرَاهِيمَ ـ صَلَوَاتُ اللَّهِ عَلَيْهِمْ ـ وَلَمْ يُثْبِتْ كَيْفَ مَنَازِلُهُمْ، غَيْرَ أَنَّهُ ذَكَرَ أَنَّهُ وَجَدَ آدَمَ فِي السَّمَاءِ الدُّنْيَا، وَإِبْرَاهِيمَ فِي السَّمَاءِ السَّادِسَةِ‏.‏ قَالَ أَنَسٌ فَلَمَّا مَرَّ جِبْرِيلُ بِالنَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم بِإِدْرِيسَ قَالَ مَرْحَبًا بِالنَّبِيِّ الصَّالِحِ وَالأَخِ الصَّالِحِ‏.‏ فَقُلْتُ مَنْ هَذَا قَالَ هَذَا إِدْرِيسُ‏.‏ ثُمَّ مَرَرْتُ بِمُوسَى فَقَالَ مَرْحَبًا بِالنَّبِيِّ الصَّالِحِ وَالأَخِ الصَّالِحِ‏.‏ قُلْتُ مَنْ هَذَا قَالَ هَذَا مُوسَى‏.‏ ثُمَّ مَرَرْتُ بِعِيسَى فَقَالَ مَرْحَبًا بِالأَخِ الصَّالِحِ وَالنَّبِيِّ الصَّالِحِ‏.‏ قُلْتُ مَنْ هَذَا قَالَ هَذَا عِيسَى‏.‏ ثُمَّ مَرَرْتُ بِإِبْرَاهِيمَ فَقَالَ مَرْحَبًا بِالنَّبِيِّ الصَّالِحِ وَالاِبْنِ الصَّالِحِ‏.‏ قُلْتُ مَنْ هَذَا قَالَ هَذَا إِبْرَاهِيمُ صلى الله عليه وسلم ‏ »‏‏.‏ قَالَ ابْنُ شِهَابٍ فَأَخْبَرَنِي ابْنُ حَزْمٍ أَنَّ ابْنَ عَبَّاسٍ وَأَبَا حَبَّةَ الأَنْصَارِيَّ كَانَا يَقُولاَنِ قَالَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ ثُمَّ عُرِجَ بِي حَتَّى ظَهَرْتُ لِمُسْتَوًى أَسْمَعُ فِيهِ صَرِيفَ الأَقْلاَمِ ‏ »‏‏.‏ قَالَ ابْنُ حَزْمٍ وَأَنَسُ بْنُ مَالِكٍ قَالَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ فَفَرَضَ اللَّهُ عَلَى أُمَّتِي خَمْسِينَ صَلاَةً، فَرَجَعْتُ بِذَلِكَ حَتَّى مَرَرْتُ عَلَى مُوسَى فَقَالَ مَا فَرَضَ اللَّهُ لَكَ عَلَى أُمَّتِكَ قُلْتُ فَرَضَ خَمْسِينَ صَلاَةً‏.‏ قَالَ فَارْجِعْ إِلَى رَبِّكَ، فَإِنَّ أُمَّتَكَ لاَ تُطِيقُ ذَلِكَ‏.‏ فَرَاجَعْتُ فَوَضَعَ شَطْرَهَا، فَرَجَعْتُ إِلَى مُوسَى قُلْتُ وَضَعَ شَطْرَهَا‏.‏ فَقَالَ رَاجِعْ رَبَّكَ، فَإِنَّ أُمَّتَكَ لاَ تُطِيقُ، فَرَاجَعْتُ فَوَضَعَ شَطْرَهَا، فَرَجَعْتُ إِلَيْهِ فَقَالَ ارْجِعْ إِلَى رَبِّكَ، فَإِنَّ أُمَّتَكَ لاَ تُطِيقُ ذَلِكَ، فَرَاجَعْتُهُ‏.‏ فَقَالَ هِيَ خَمْسٌ وَهْىَ خَمْسُونَ، لاَ يُبَدَّلُ الْقَوْلُ لَدَىَّ‏.‏ فَرَجَعْتُ إِلَى مُوسَى فَقَالَ رَاجِعْ رَبَّكَ‏.‏ فَقُلْتُ اسْتَحْيَيْتُ مِنْ رَبِّي‏.‏ ثُمَّ انْطَلَقَ بِي حَتَّى انْتَهَى بِي إِلَى سِدْرَةِ الْمُنْتَهَى، وَغَشِيَهَا أَلْوَانٌ لاَ أَدْرِي مَا هِيَ، ثُمَّ أُدْخِلْتُ الْجَنَّةَ، فَإِذَا فِيهَا حَبَايِلُ اللُّؤْلُؤِ، وَإِذَا تُرَابُهَا الْمِسْكُ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۳۴۲)
.

D’après Abu Sa`īd Al-Khoudri (رضى الله عنه), Le Prophète (ﷺ) a dit:

« Allah (Exalté soit-Il) dira (le Jour de la Résurrection) : « Ô Adam »

Adam répondra, « ‘Labbaik wa Sa`daik’, (A Tes ordres et à Ta disposition Seigneur) tout le bien est entre Tes mains. »

Allah dira: « Fais sortir ceux qui sont destinés à l’enfer! ».

Il lui répondra: « Et quelle est leur proportion? ».»

Allah répondra: « De chaque mille personnes, neuf cent quatre vingt dix-neuf personnes. .»

Et ce, le jour où vous le verrez, lorsque les cheveux du bébé deviennent blancs, toute nourrice oubliera ce qu’elle allaitait, et toute femelle enceinte avortera de ce qu’elle portait. Et vous verrez les gens ivres, alors qu’ils ne le sont pas. Mais le châtiment d’Allah est dur.

(Ces paroles étaient dures pour les présents qui ont dit:) « O Messager d’Allah (ﷺ)! Qui est d’entre nous sera cet homme? »

Il dit: « Réjouissez-vous! Du peuple de Yâ’djoudj et Mâ’djoudj (Gog et Magog) mille personnes et de vous, une seule »

Le Prophète (ﷺ) dit encore: « Par Celui qui détient mon âme entre Ses mains, j’espère que vous serez le quart des gens du Paradis. A notre dire : « Allahu Akbar » (Allah est Grand), il dit : J’espère que vous serez le tiers des gens du Paradis. Nous lançâmes de nouveau le Takbîr (Allah est Grand), il dit : J’espère que vous serez la moitié des gens du Paradis. Nous lançâmes encore une fois le Takbîr (Allah est Grand).

Et là, il dit : Vous (les musulmans) ne serez au milieu de la foule (par rapport aux non musulmans) que comme un poil noir sur la peau d’un taureau blanc, ou comme un poil blanc sur la peau d’un taureau noir. »
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°3348)

عَنْ أَبِي سَعِيدٍ الْخُدْرِيِّ ـ رضى الله عنه ـ عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ »‏ يَقُولُ اللَّهُ تَعَالَى يَا آدَمُ‏.‏ فَيَقُولُ لَبَّيْكَ وَسَعْدَيْكَ وَالْخَيْرُ فِي يَدَيْكَ‏.‏ فَيَقُولُ أَخْرِجْ بَعْثَ النَّارِ‏.‏ قَالَ وَمَا بَعْثُ النَّارِ قَالَ مِنْ كُلِّ أَلْفٍ تِسْعَمِائَةٍ وَتِسْعَةً وَتِسْعِينَ، فَعِنْدَهُ يَشِيبُ الصَّغِيرُ، وَتَضَعُ كُلُّ ذَاتِ حَمْلٍ حَمْلَهَا، وَتَرَى النَّاسَ سُكَارَى، وَمَا هُمْ بِسُكَارَى، وَلَكِنَّ عَذَابَ اللَّهِ شَدِيدٌ ‏ »‏‏.‏ قَالُوا يَا رَسُولَ اللَّهِ وَأَيُّنَا ذَلِكَ الْوَاحِدُ قَالَ ‏ »‏ أَبْشِرُوا فَإِنَّ مِنْكُمْ رَجُلٌ، وَمِنْ يَأْجُوجَ وَمَأْجُوجَ أَلْفٌ ‏ »‏‏.‏ ثُمَّ قَالَ ‏ »‏ وَالَّذِي نَفْسِي بِيَدِهِ، إِنِّي أَرْجُو أَنْ تَكُونُوا رُبُعَ أَهْلِ الْجَنَّةِ ‏ »‏‏.‏ فَكَبَّرْنَا‏.‏ فَقَالَ ‏ »‏ أَرْجُو أَنْ تَكُونُوا ثُلُثَ أَهْلِ الْجَنَّةِ ‏ »‏‏.‏ فَكَبَّرْنَا‏.‏ فَقَالَ ‏ »‏ أَرْجُو أَنْ تَكُونُوا نِصْفَ أَهْلِ الْجَنَّةِ ‏ »‏‏.‏ فَكَبَّرْنَا‏.‏ فَقَالَ ‏ »‏ مَا أَنْتُمْ فِي النَّاسِ إِلاَّ كَالشَّعَرَةِ السَّوْدَاءِ فِي جِلْدِ ثَوْرٍ أَبْيَضَ، أَوْ كَشَعَرَةٍ بَيْضَاءَ فِي جِلْدِ ثَوْرٍ أَسْوَدَ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۳۴۸
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Ibrahim (1) va rencontrer son père Azar le jour du jugement, le visage de Azar sera recouvert de poussière et de ténèbres.
Ibrahim va lui dire: Ne t’avais-je pas dit de ne pas me désobéir ?
Son père va dire: Aujourd’hui je ne te désobéis pas.
Ibrahim va dire: Ô Seigneur! Tu m’as certes promis de ne pas m’humilier le jour où ils seront ressuscités, et quelle humiliation plus grande que le fait que mon père soit éloigné ?
Allah va dire: J’ai certes interdit le paradis aux mécréants.
Puis il sera dit: Ô Ibrahim! Qu’y a t-il sous tes pieds ?
Il va regardé et va voir une hyène maculée de sang que l’on prendra par ses membres et que l’on jettera dans le feu (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3350)

(1) Il s’agit évidemment du Prophète d’Allah Ibrahim (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).

(2) C’est à dire qu’il sera donné au père de Ibrahim (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) l’apparence d’une hyène maculée de sang.

Lorsque Ibrahim (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) va voir cette hyène sous cette mauvaise apparence il ne reconnaîtra pas son père et va se désavouer d’elle.

La sagesse voulu par cela est donc le fait que Ibrahim (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) éprouve de la répugnance envers cet animal et que son père ne garde pas son apparence de base une fois dans le feu.

(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 8 p 861)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلّى الله عليه و سلّم : يلقى إبراهيم أباه آزر يوم القيامة وعلى وجه آزر قترة وغبرة فيقول له إبراهيم : ألم أقل لك لا تعصني ؟
فيقول أبوه : فاليوم لا أعصيك
فيقول إبراهيم : يا رب ! إنّك وعدتني أن لا تخزيني يوم يبعثون فأي خزي أخزى من أبي الأبعد ؟
فيقول الله : إني حرّمت الجنّة على الكافرين
ثم يقال : يا إبراهيم ! ما تحت رجليك ؟
فينظر فإذا هو بذيخ متلطخ فيؤخذ بقوائمه فيلقى في النّار
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٣٥٠)
.

D’après Abdallah Ibn Abbas (qu’Allah les agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) demandait protection pour Al Hassan et Al Hussayn, il disait: « Certes votre père demandait protection par ces paroles pour Ismail et Ishaq:

أعُوذُ بِكَلِمَةَ اللهِ التَّامَّة مِن كُلِّ شَيطَانٍ و هَامَّةٍ وَ مِن كُلِّ عَينٍ لاَمَّةٍ

-Aoudhou Bi Kalimati Lahi Tamma Min Koulli Chaytan Wa Hamma Wa Min Koulli Aynin Lamma- »
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°3371)

عَنْ عبدالله ابْنِ عَبَّاسٍ رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُمَا قَالَ : كَانَ النَّبِيُّ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ يُعَوِّذُ الْحَسَنَ وَالْحُسَيْنَ وَيَقُولُ : إِنَّ أَبَاكُمَا كَانَ يُعَوِّذُ بِهَا إِسْمَاعِيلَ وَإِسْحَاقَ : أَعُوذُ بِكَلِمَاتِ اللَّهِ التَّامَّةِ مِنْ كُلِّ شَيْطَانٍ وَهَامَّةٍ وَمِنْ كُلِّ عَيْنٍ لاَمَّةٍ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٣٧١)
.

D’après Abou Houreira رضي الله عنه, le Messager d’Allâh (ﷺ) a dit, « Tandis que Ayyûb se lavait, nu, des criquets en or tombèrent sur lui.
Il se mit à en prendre à pleines mains et à en mettre dans ses habits.
Son Seigneur l’interpella et lui dit : « Ô Ayyûb ! Ne t’ai-je pas enrichi au point que tu te passes de ce que tu vois ? »
Il dit : « Certes Seigneur, mais je ne puis me passer de Tes bénédictions. »»
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°3391)

عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ ـ رضى الله عنه ـ عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ « ‏ بَيْنَمَا أَيُّوبُ يَغْتَسِلُ عُرْيَانًا خَرَّ عَلَيْهِ رِجْلُ جَرَادٍ مِنْ ذَهَبٍ، فَجَعَلَ يَحْثِي فِي ثَوْبِهِ، فَنَادَى رَبُّهُ يَا أَيُّوبُ، أَلَمْ أَكُنْ أَغْنَيْتُكَ عَمَّا تَرَى قَالَ بَلَى يَا رَبِّ، وَلَكِنْ لاَ غِنَى لِي عَنْ بَرَكَتِكَ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۳۹۱)
.

D’après Abou Saïd (رضى الله عنه) , le Prophète (ﷺ) a dit : « les gens seront foudroyés au jour de la Résurrection et je serais le premier à me ressaisir. A ma grande surprise, je trouve Moïse debout tenant à un des supports du Trône. Je ne sais pas s’il avait repris ses esprits avant moi ou s’il avait été épargné pour avoir déjà été foudroyé à Tor ».
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°3398)
عَنْ أَبِي سَعِيدٍ ـ رضى الله عنه ـ عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ « ‏ النَّاسُ يَصْعَقُونَ يَوْمَ الْقِيَامَةِ، فَأَكُونُ أَوَّلَ مَنْ يُفِيقُ، فَإِذَا أَنَا بِمُوسَى آخِذٌ بِقَائِمَةٍ مِنْ قَوَائِمِ الْعَرْشِ، فَلاَ أَدْرِي أَفَاقَ قَبْلِي، أَمْ جُوزِيَ بِصَعْقَةِ الطُّورِ ‏ »‏‏.‏أُحَاجُّ لَكَ بِهَا عِنْدَ اللَّهِ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۳۹۸)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Si ce n’était les Fils d’Israel, aucune nourriture n’aurait périmé et aucune viande n’aurait pourrie (1) et si ce n’était Hawwa, une femme n’aurait jamais trompé son mari (2) ».
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°3399)

(1) C’est à dire que lorsqu’Allah leur a donné les mannes et des cailles comme ceci est mentionné dans le Coran, Il leur a interdit d’en garder comme provision mais ils ont désobéi et en ont gardé en provisions.
Alors ces nourritures ont pourris et ceci se poursuit depuis ce moment.
(Charh Sahih Mouslim de l’imam Nawawi)

(2) Hawwa est la femme d’Adam, sa tromperie envers son mari n’est pas à comprendre par le fait qu’elle a commis une turpitude avec un autre homme que son mari mais par le fait que c’est elle qui a poussé Adam a goûter du fruit défendu ce qui les a fait sortir du paradis.
(Voir Minnatoul Moun’im Charh Sahih Mouslim vol 2 p 428)

En effet l’imam Ibn Jarir Tabari a rapporté dans son Tefsir vol 23 p 112 d’après Al Dahak que le compagnon ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée) a dit: « Aucune femme de prophète n’a jamais commis la fornication ».

عن الضحاك قال عبدالله بن عباس رضي الله عنهما : ما بغت امرأة نبي قط
(رواه ابن جرير الطبري في تفسيره ج ٢٣ ص ١١٢)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : لولا بنو إسرائيل لم يخبث الطعام ولم يخنز اللحم ولولا حواء لم تخن أنثى زوجها
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٣٩٩)
.

D’après Sa`īd bin Jubayr,

Je dis une fois à Ibn `Abbas: « Nauf Al-Bukah prétend que Moïse, le compagnon d’Al-Khadir (Citée dans la sourate Khaf) était pas Moïse (le prophète) des enfants d’Israël, c’était d’après lui un autre Moïse.  » Ibn `Abbas a dit: « l’ennemi d’Allah (c’est à dire Nauf) a dit un mensonge.

Ubai bin Ka’b nous a rapporté que le Prophète (ﷺ) a dit: « Une fois, Moïse se leva pour prêcher les fils d’Israël. On l’interrogea alors « Qui était le plus savant parmi les gens.- Moi, je suis le plus savant répondit-il – Allah lui reprocha de ne pas se référer à Lui. Ainsi,

Allah lui révéla qu’il y avait au confluent des deux mers quelqu’un de plus savant que lui. (1)

– «Ô Seigneur! Comment le retrouver?»

– «Tu prends un poisson et tu le mets dans un récipient. Puis au moment où tu le perdras, tu seras justement à l’endroit recherché. Il prit un poisson et le mit dans un récipient (miktal) et partit en compagnie du valet, Yusha` ibn Noon. Arrivés auprès d’un rocher , ils s’y appuyèrent leurs têtes… (ils succombèrent au sommeil)

Le poisson se remua dans le récipient, en échappa et regagna la mer,

«il prit alors librement son chemin dans la mer»
(Sourate 18 : la caverne, Verset 61)

فَاتَّخَذَ سَبِيلَهُ فِي الْبَحْرِ سَرَباً

Allah fit arrêter le courant d’eau qui ressembla alors à une voûte (pour aider le poisson à trouver son chemin vers la mer).
et ils repartirent pour marcher jour et nuit jusqu’au lendemain .
Puis, lorsque tous deux eurent dépassé [cet endroit,]

il (Moise) dit son valet : «Apporte-nous notre déjeuner : nous avons rencontré de la fatigue dans notre présent voyage».
(Sourate 18 : la caverne, Verset 62)

قَالَ لِفَتَاهُ آتِنَا غَدَاءنَا لَقَدْ لَقِينَا مِن سَفَرِنَا هَذَا نَصَباً

et quand [Le valet lui] dit : «Quand nous avons pris refuge près du rocher, vois-tu, j’ai oublié le poisson – le Diable seul m’a fait oublier de (te) le rappeler – et il a curieusement pris son chemin dans la mer».
(Sourate 18 : la caverne, Verset 63)

قَالَ أَرَأَيْتَ إِذْ أَوَيْنَا إِلَى الصَّخْرَةِ فَإِنِّي نَسِيتُ الْحُوتَ وَمَا أَنسَانِيهُ إِلَّا الشَّيْطَانُ أَنْ أَذْكُرَهُ وَاتَّخَذَ سَبِيلَهُ فِي الْبَحْرِ عَجَباً

Il dit: le poisson laissa des traces et Moise et son garçon en furent étonnés.

[Moïse] lui dit :

«Voilà ce que nous cherchions». Puis, ils retournèrent sur leurs pas, suivant leurs traces.
(Sourate 18 : la caverne, Verset 64)

ذَلِكَ مَا كُنَّا نَبْغِ فَارْتَدَّا عَلَى آثَارِهِمَا قَصَصا

Il dit: ils retournèrent sur leurs pas jusqu’à leur arrivée au rocher.

On découvrit subitement un homme couvert (ls aperçurent un homme drapé dans une pièce d’étoffe ). Moise le salua. Al-Khadir lui dit: «Qu’est ce qui fait saluer (de cette manière) dans ta terre?» Il lui dit:

-«Je suis Moise.»

-«Moise des Fils d’Israël?»

-«Oui, je suis venu vers toi pour que tu m’apprennes de ce qu’on t’a appris concernant une bonne direction.» –

– [L’autre] dit : «Vraiment, tu ne pourras jamais être patient avec moi.
(Sourate 18 : la caverne, Verset 67)

قَالَ إِنَّكَ لَن تَسْتَطِيعَ مَعِيَ صَبْراً

Ô Moise!,
Je possède un savoir qu’Allah m’a donné et dont Il t’a privé.Toi, aussi, tu détiens un savoir qu’Allah t’a donné et dont Il m’a privé.

– [L’autre] dit : «Vraiment, tu ne pourras jamais être patient avec moi.
(Sourate 18 : la caverne, Verset 67)

قَالَ إِنَّكَ لَن تَسْتَطِيعَ مَعِيَ صَبْراً

Comment endurerais-tu sur des choses que tu n’embrasses pas par ta connaissance ? ».
(Sourate 18 : la caverne, Verset 68)

وَكَيْفَ تَصْبِرُ عَلَى مَا لَمْ تُحِطْ بِهِ خُبْراً

[Moïse] lui dit : «Si Allah veut, tu me trouvera patient; et je ne désobéirai à aucun de tes ordres».
(Sourate 18 : la caverne, Verset 69)

قَالَ سَتَجِدُنِي إِن شَاء اللَّهُ صَابِراً وَلَا أَعْصِي لَكَ أَمْراً

Sur ce ils prirent le chemin de la côte, il y avait pas de navire,
Et un bateau de passer devant eux et ils ont demandé à l’équipage du bateau de les prendre à bord.
L’équipage reconnut Al-Khadir d’où on accepta de les embarquer gratuitement.

Quand ils étaient à bord du bateau, il (le rapporteur) dit: un oiseau arriva et se posa sur un bord de la coque de l’embarcation et puisa avec sa bec une goute de l’eau (une ou deux fois) de la mer. Al-Khadir dit à Moise: « mon savoir et le tien sont par rapport au savoir d’Allah comme la goute piquée par cet oiseau par rapport au reste de l’eau de la mer.»

A la surprise de tous, Al-Khadir détacha une planchette du bateau à l’aide d’une machette.

[Moïse] lui dit : tu vas provoquer la naufrage d’un bateau dont les propriétaires ont accepté de nous transporter gratuitement?

«Tu as commis, certes, une chose monstrueuse ! ».
(Sourate 18 : la caverne, Verset 71)

لَقَدْ جِئْتَ شَيْئاً إِمْراً

[L’autre] répondit : «N’ai-je pas dit que tu ne pourrais pas garder patience en ma compagnie ? ».
(Sourate 18 : la caverne, Verset 72)

قَالَ أَلَمْ أَقُلْ إِنَّكَ لَن تَسْتَطِيعَ مَعِيَ صَبْراً

«Ne t’en prend pas à moi, dit [Moïse,] pour un oubli de ma part; et ne m’impose pas de grande difficulté dans mon affaire» .
(Sourate 18 : la caverne, Verset 73)

قَالَ لَا تُؤَاخِذْنِي بِمَا نَسِيتُ وَلَا تُرْهِقْنِي مِنْ أَمْرِي عُسْراً

Kaab dit: «Le Messager d’Allah (ﷺ): lors de la première fois Moise avait oublié.

«Ils quittèrent l’embarcation et se mirent à marcher le long de la côte. Al Khadir s’aperçut alors d’un gosse qui jouait avec ses paires. il se saisit de la tête du gamin et l’arracha.

Alors [Moïse] lui dit : «As-tu tué un être innocent, qui n’a tué personne ? Tu as commis certes, une chose affreuse ! »
(Sourate 18 : la caverne, Verset 74)

قَالَ أَقَتَلْتَ نَفْساً زَكِيَّةً بِغَيْرِ نَفْسٍ لَّقَدْ جِئْتَ شَيْئاً نُّكْراً

[L’autre] lui dit : «Ne t’ai-je pas dit que tu ne pourrais pas garder patience en ma compagnie ? »
(Sourate 18 : la caverne, Verset 75)

قَالَ أَلَمْ أَقُل لَّكَ إِنَّكَ لَن تَسْتَطِيعَ مَعِي صَبْراً

Il dit (Sufyan, un des rapporteur commente): c’est plus grave que la première affaire.

«Si, après cela, je t’interroge sur quoi que ce soit, dit [Moïse,] alors ne m’accompagne plus. Tu seras alors excusé de te séparer de moi».
(Sourate 18 : la caverne, Verset 76)

قَالَ إِن سَأَلْتُكَ عَن شَيْءٍ بَعْدَهَا فَلَا تُصَاحِبْنِي قَدْ بَلَغْتَ مِن لَّدُنِّي عُذْراً

Ils partirent donc tous deux; et quand ils furent arrivés à un village habité, ils demandèrent à manger à ses habitants; mais ceux-ci refusèrent de leur donner l’hospitalité. Ensuite, ils y trouvèrent un mur sur le point de s’écrouler.».
(Sourate 18 : la caverne, Verset 77)

فَانطَلَقَا حَتَّى إِذَا أَتَيَا أَهْلَ قَرْيَةٍ اسْتَطْعَمَا أَهْلَهَا فَأَبَوْا أَن يُضَيِّفُوهُمَا فَوَجَدَا فِيهَا جِدَاراً يُرِيدُ أَنْ يَنقَض

Al-Khadir alla le redresser avec sa main. (Sufyan, l’un des narrateurs, montra ses mains, illustrant la façon dont Al-Khadir passa ses mains sur le mur vers le haut.)

Alors [Moïse] lui dit : «Si tu voulais, tu aurais bien pu réclamer pour cela un salaire».
(Sourate 18 : la caverne, Verset 77)

َ لَوْ شِئْتَ لَاتَّخَذْتَ عَلَيْهِ أَجْراً

à ces gens qui n’ont voulu nous offrir de l’hospitalité ni même pas nous donner à manger?!

«Ceci [marque] la séparation entre toi et moi, dit [l’homme,] Je vais t’apprendre l’interprétation de ce que tu n’as pu supporter avec patience.
(Sourate 18 : la caverne, Verset 78)

قَالَ هَذَا فِرَاقُ بَيْنِي وَبَيْنِكَ سَأُنَبِّئُكَ بِتَأْوِيلِ مَا لَمْ تَسْتَطِع عَّلَيْهِ صَبْراً

Le Messager d’Allah (ﷺ) dit: nous aurions souhaité que Moise fît preuve de patience jusqu’à ce qu’Allah nous racontât leur information…

(Sufyan un des rapporteur, dit que le Prophète (ﷺ) a dit: « Qu’Allah fasse miséricorde à Moïse! Comme nous aurions aimé qu’il eût eu assez de patience en sorte qu’il eût pu nous raconter d’autres de leurs aventures »)

Ibn Abbas récita les versets [79 et 80 en les commentant] comme suit il y avait un roi devant eux qui capturait tout navire en bon état et l »usurpait. Pour ce qui est du jeûne homme, il était dénégateur tandis que ses pères et mères étant croyants. (2)

Sufyan me dit: J’ai entendu ce hadith [de la bouche] de Amr ibn dînar par deux fois et c’est de lui aussi que je retiens. On lui dit alors: l’as tu retenu avant de l’entendre de la bouche de Amr? L’as-tu retenu d’une [autres] personnes? De la [bouche] de qui? Y a-t-il quelqu’un d’autre moi l’ayant rapporté de Amr. [Je vous ai dis] je l’ai entendu de sa bouche par deux ou trois fois, et c’est de lui que je retiens.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3401)

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(1) L’érudit as-Saadi (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit: «Allah nous informe de Son Prophète Moise (psl), notamment de son ardent désir de chercher le bien et d’acquérir le savoir et que c’est dans sens qu’ils dit à son valet, le domestique qui l’accompagnait dans ses voyages et ses séjours, en l’occurrence Yusha ibn Noon? dont Allah fera un prophète plus tard:« Je ne m’arrêterai pas avant d’atteindre le confluent des deux mers» C’est-à-dire je poursuivrai mon voyage, si dur soit-il et quelle que soit la fatigue que je vais subir, jusqu’à mon arrivée au confluent des deux mers, endroit où, selon la révélation qui lui avait été faite, il trouverai un des fidèles serviteurs savants d’Allah qui détient un savoir qu’il ne possédait pas: «dussé-je marcher de longues années» c’est-à-dire une très longue distance. C’est pour dire que c’est le grand désir ( de rencontre l’autre) qui inspira à Moise les propos qu’il avait adressé au valet, discours qui reflète sa détermination et explique pourquoi il s’exécuta.» Extrait de Tayssir al-Karim al-Mannan (p. 481).

(2) Quant à l’explication des actes de Khader (psl) au cours de ses séquences extraordinaires, il l’a donnée lui-même dans son discours adressé à Moise. Le saint Coran nous a raconté tout cela en détail à la conclusion de l’histoire citée dans la sourate de la caverne:« Pour ce qui est du bateau, il appartenait à des pauvres gens qui travaillaient en mer. Je voulais donc le rendre défectueux, car il y avait derrière eux un roi qui saisissait de force tout bateau. Quant au garçon, ses père et mère étaient des croyants; nous avons craint qu’il ne leur imposât la rébellion et la mécréance. Nous avons donc voulu que leur Seigneur leur accordât en échange un autre plus pur et plus affectueux. Et quant au mur, il appartenait à deux garçons orphelins de la ville, et il y avait dessous un trésor à eux; et leur père était un homme vertueux. Ton Seigneur a donc voulu que tous deux atteignent leur maturité et qu’ils extraient, (eux-mêmes) leur trésor, par une miséricorde de ton Seigneur. Je ne l’ai d’ailleurs pas fait de mon propre chef. Voilà l’interprétation de ce que tu n’as pas pu endurer avec patience». (Coran,18:60-82)

عن سَعِيدُ بْنُ جُبَيْرٍ، قَالَ قُلْتُ لاِبْنِ عَبَّاسٍ إِنَّ نَوْفًا الْبَكَالِيَّ يَزْعُمُ أَنَّ مُوسَى صَاحِبَ الْخَضِرِ لَيْسَ هُوَ مُوسَى بَنِي إِسْرَائِيلَ، إِنَّمَا هُوَ مُوسَى آخَرُ‏.‏ فَقَالَ كَذَبَ عَدُوُّ اللَّهِ حَدَّثَنَا أُبَىُّ بْنُ كَعْبٍ عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ أَنَّ مُوسَى قَامَ خَطِيبًا فِي بَنِي إِسْرَائِيلَ، فَسُئِلَ أَىُّ النَّاسِ أَعْلَمُ فَقَالَ أَنَا‏.‏ فَعَتَبَ اللَّهُ عَلَيْهِ إِذْ لَمْ يَرُدَّ الْعِلْمَ إِلَيْهِ‏.‏ فَقَالَ لَهُ بَلَى، لِي عَبْدٌ بِمَجْمَعِ الْبَحْرَيْنِ هُوَ أَعْلَمُ مِنْكَ‏.‏ قَالَ أَىْ رَبِّ وَمَنْ لِي بِهِ ـ وَرُبَّمَا قَالَ سُفْيَانُ أَىْ رَبِّ وَكَيْفَ لِي بِهِ ـ قَالَ تَأْخُذُ حُوتًا، فَتَجْعَلُهُ فِي مِكْتَلٍ، حَيْثُمَا فَقَدْتَ الْحُوتَ فَهْوَ ثَمَّ ـ وَرُبَّمَا قَالَ فَهْوَ ثَمَّهْ ـ وَأَخَذَ حُوتًا، فَجَعَلَهُ فِي مِكْتَلٍ، ثُمَّ انْطَلَقَ هُوَ وَفَتَاهُ يُوشَعُ بْنُ نُونٍ، حَتَّى أَتَيَا الصَّخْرَةَ، وَضَعَا رُءُوسَهُمَا فَرَقَدَ مُوسَى، وَاضْطَرَبَ الْحُوتُ فَخَرَجَ فَسَقَطَ فِي الْبَحْرِ، فَاتَّخَذَ سَبِيلَهُ فِي الْبَحْرِ سَرَبًا، فَأَمْسَكَ اللَّهُ عَنِ الْحُوتِ جِرْيَةَ الْمَاءِ، فَصَارَ مِثْلَ الطَّاقِ، فَقَالَ هَكَذَا مِثْلُ الطَّاقِ‏.‏ فَانْطَلَقَا يَمْشِيَانِ بَقِيَّةَ لَيْلَتِهِمَا وَيَوْمَهُمَا، حَتَّى إِذَا كَانَ مِنَ الْغَدِ قَالَ لِفَتَاهُ آتِنَا غَدَاءَنَا لَقَدْ لَقِينَا مِنْ سَفَرِنَا هَذَا نَصَبًا‏.‏ وَلَمْ يَجِدْ مُوسَى النَّصَبَ حَتَّى جَاوَزَ حَيْثُ أَمَرَهُ اللَّهُ‏.‏ قَالَ لَهُ فَتَاهُ أَرَأَيْتَ إِذْ أَوَيْنَا إِلَى الصَّخْرَةِ فَإِنِّي نَسِيتُ الْحُوتَ، وَمَا أَنْسَانِيهِ إِلاَّ الشَّيْطَانُ أَنْ أَذْكُرَهُ، وَاتَّخَذَ سَبِيلَهُ فِي الْبَحْرِ عَجَبًا، فَكَانَ لِلْحُوتِ سَرَبًا وَلَهُمَا عَجَبًا‏.‏ قَالَ لَهُ مُوسَى ذَلِكَ مَا كُنَّا نَبْغِي، فَارْتَدَّا عَلَى آثَارِهِمَا قَصَصًا، رَجَعَا يَقُصَّانِ آثَارَهُمَا حَتَّى انْتَهَيَا إِلَى الصَّخْرَةِ، فَإِذَا رَجُلٌ مُسَجًّى بِثَوْبٍ، فَسَلَّمَ مُوسَى، فَرَدَّ عَلَيْهِ‏.‏ فَقَالَ وَأَنَّى بِأَرْضِكَ السَّلاَمُ‏.‏ قَالَ أَنَا مُوسَى‏.‏ قَالَ مُوسَى بَنِي إِسْرَائِيلَ قَالَ نَعَمْ، أَتَيْتُكَ لِتُعَلِّمَنِي مِمَّا عُلِّمْتَ رَشَدًا‏.‏ قَالَ يَا مُوسَى إِنِّي عَلَى عِلْمٍ مِنْ عِلْمِ اللَّهِ، عَلَّمَنِيهِ اللَّهُ لاَ تَعْلَمُهُ وَأَنْتَ عَلَى عِلْمٍ مِنْ عِلْمِ اللَّهِ عَلَّمَكَهُ اللَّهُ لاَ أَعْلَمُهُ‏.‏ قَالَ هَلْ أَتَّبِعُكَ قَالَ ‏{‏إِنَّكَ لَنْ تَسْتَطِيعَ مَعِيَ صَبْرًا * وَكَيْفَ تَصْبِرُ عَلَى مَا لَمْ تُحِطْ بِهِ خُبْرًا‏}‏ إِلَى قَوْلِهِ ‏{‏إِمْرًا‏}‏ فَانْطَلَقَا يَمْشِيَانِ عَلَى سَاحِلِ الْبَحْرِ، فَمَرَّتْ بِهِمَا سَفِينَةٌ، كَلَّمُوهُمْ أَنْ يَحْمِلُوهُمْ، فَعَرَفُوا الْخَضِرَ، فَحَمَلُوهُ بِغَيْرِ نَوْلٍ، فَلَمَّا رَكِبَا فِي السَّفِينَةِ جَاءَ عُصْفُورٌ، فَوَقَعَ عَلَى حَرْفِ السَّفِينَةِ، فَنَقَرَ فِي الْبَحْرِ نَقْرَةً أَوْ نَقْرَتَيْنِ، قَالَ لَهُ الْخَضِرُ يَا مُوسَى، مَا نَقَصَ عِلْمِي وَعِلْمُكَ مِنْ عِلْمِ اللَّهِ إِلاَّ مِثْلَ مَا نَقَصَ هَذَا الْعُصْفُورُ بِمِنْقَارِهِ مِنَ الْبَحْرِ‏.‏ إِذْ أَخَذَ الْفَأْسَ فَنَزَعَ لَوْحًا، قَالَ فَلَمْ يَفْجَأْ مُوسَى إِلاَّ وَقَدْ قَلَعَ لَوْحًا بِالْقَدُّومِ‏.‏ فَقَالَ لَهُ مُوسَى مَا صَنَعْتَ قَوْمٌ حَمَلُونَا بِغَيْرِ نَوْلٍ، عَمَدْتَ إِلَى سَفِينَتِهِمْ فَخَرَقْتَهَا لِتُغْرِقَ أَهْلَهَا، لَقَدْ جِئْتَ شَيْئًا إِمْرًا‏.‏ قَالَ أَلَمْ أَقُلْ إِنَّكَ لَنْ تَسْتَطِيعَ مَعِيَ صَبْرًا‏.‏ قَالَ لاَ تُؤَاخِذْنِي بِمَا نَسِيتُ وَلاَ تُرْهِقْنِي مِنْ أَمْرِي عُسْرًا، فَكَانَتِ الأُولَى مِنْ مُوسَى نِسْيَانًا‏.‏ فَلَمَّا خَرَجَا مِنَ الْبَحْرِ مَرُّوا بِغُلاَمٍ يَلْعَبُ مَعَ الصِّبْيَانِ، فَأَخَذَ الْخَضِرُ بِرَأْسِهِ فَقَلَعَهُ بِيَدِهِ هَكَذَا ـ وَأَوْمَأَ سُفْيَانُ بِأَطْرَافِ أَصَابِعِهِ كَأَنَّهُ يَقْطِفُ شَيْئًا ـ فَقَالَ لَهُ مُوسَى أَقَتَلْتَ نَفْسًا زَكِيَّةً بِغَيْرِ نَفْسٍ لَقَدْ جِئْتَ شَيْئًا نُكْرًا‏.‏ قَالَ أَلَمْ أَقُلْ لَكَ إِنَّكَ لَنْ تَسْتَطِيعَ مَعِيَ صَبْرًا‏.‏ قَالَ إِنْ سَأَلْتُكَ عَنْ شَىْءٍ بَعْدَهَا فَلاَ تُصَاحِبْنِي، قَدْ بَلَغْتَ مِنْ لَدُنِّي عُذْرًا‏.‏ فَانْطَلَقَا حَتَّى إِذَا أَتَيَا أَهْلَ قَرْيَةٍ اسْتَطْعَمَا أَهْلَهَا فَأَبَوْا أَنْ يُضَيِّفُوهُمَا فَوَجَدَا فِيهَا جِدَارًا يُرِيدُ أَنْ يَنْقَضَّ مَائِلاً ـ أَوْمَأَ بِيَدِهِ هَكَذَا وَأَشَارَ سُفْيَانُ كَأَنَّهُ يَمْسَحُ شَيْئًا إِلَى فَوْقُ، فَلَمْ أَسْمَعْ سُفْيَانَ يَذْكُرُ مَائِلاً إِلاَّ مَرَّةً ـ قَالَ قَوْمٌ أَتَيْنَاهُمْ فَلَمْ يُطْعِمُونَا وَلَمْ يُضَيِّفُونَا عَمَدْتَ إِلَى حَائِطِهِمْ لَوْ شِئْتَ لاَتَّخَذْتَ عَلَيْهِ أَجْرًا‏.‏ قَالَ هَذَا فِرَاقُ بَيْنِي وَبَيْنِكَ، سَأُنَبِّئُكَ بِتَأْوِيلِ مَا لَمْ تَسْتَطِعْ عَلَيْهِ صَبْرًا‏ »‏‏
.‏ قَالَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ وَدِدْنَا أَنَّ مُوسَى كَانَ صَبَرَ، فَقَصَّ اللَّهُ عَلَيْنَا مِنْ خَبَرِهِمَا ‏ »‏‏.‏ قَالَ سُفْيَانُ قَالَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ يَرْحَمُ اللَّهُ مُوسَى، لَوْ كَانَ صَبَرَ يُقَصُّ عَلَيْنَا مِنْ أَمْرِهِمَا ‏ »
‏‏.‏ وَقَرَأَ ابْنُ عَبَّاسٍ أَمَامَهُمْ مَلِكٌ يَأْخُذُ كُلَّ سَفِينَةٍ صَالِحَةٍ غَصْبًا، وَأَمَّا الْغُلاَمُ فَكَانَ كَافِرًا وَكَانَ أَبَوَاهُ مُؤْمِنَيْنِ‏.‏ ثُمَّ قَالَ لِي سُفْيَانُ سَمِعْتُهُ مِنْهُ مَرَّتَيْنِ وَحَفِظْتُهُ مِنْهُ‏.‏ قِيلَ لِسُفْيَانَ حَفِظْتَهُ قَبْلَ أَنْ تَسْمَعَهُ مِنْ عَمْرٍو، أَوْ تَحَفَّظْتَهُ مِنْ إِنْسَانٍ فَقَالَ مِمَّنْ أَتَحَفَّظُهُ وَرَوَاهُ أَحَدٌ عَنْ عَمْرٍو غَيْرِي سَمِعْتُهُ مِنْهُ مَرَّتَيْنِ أَوْ ثَلاَثًا وَحَفِظْتُهُ مِنْهُ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۴۰۱)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit: « Al-khadir a été nommé ainsi, parce assis sur un sol blanc, il se leva en laissant ce dernier qui prenait une couleur verte du fait de l’herbe qui y poussait ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3402)
عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ ـ رضى الله عنه ـ عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ « ‏ إِنَّمَا سُمِّيَ الْخَضِرُ أَنَّهُ جَلَسَ عَلَى فَرْوَةٍ بَيْضَاءَ فَإِذَا هِيَ تَهْتَزُّ مِنْ خَلْفِهِ خَضْرَاءَ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۴۰۲)
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D’après Abou Houreira (رضي الله عنه), le Messager (ﷺ) a dit: « On dit aux Enfants d’Israël d’entrer par la porte en se prosternant et en disant « hitta » ( حِطَّةٌ‏) (rémission de nos péchés), mais ils entrèrent se trainant sur leur postérieur et en disant habba ( حَبَّةٌ) (un grain dans un poil) (1)»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3403)

(1) En référence à verset: Allah exalté soit il dit dans le sens rapproché du verset:

Et lorsqu’il leur fut dit : «Habitez cette cité et mangez [de ses produits] à votre guise, mais dites : rémission [à nos pêchés] et entrez par la porte en vous prosternant. Nous vous pardonnerons vos fautes; et aux bienfaisants (d’entre vous,) Nous accorderons davantage».
(Sourate 7 : al-araf, Verset 161)

وَإِذْ قِيلَ لَهُمُ اسْكُنُواْ هَـذِهِ الْقَرْيَةَ وَكُلُواْ مِنْهَا حَيْثُ شِئْتُمْ وَقُولُواْ حِطَّةٌ وَادْخُلُواْ الْبَابَ سُجَّداً نَّغْفِرْ لَكُمْ خَطِيئَاتِكُمْ سَنَزِيدُ الْمُحْسِنِينَ

عَنْ هَمَّامِ بْنِ مُنَبِّهٍ، أَنَّهُ سَمِعَ أَبَا هُرَيْرَةَ ـ رضى الله عنه ـ يَقُولُ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏ « ‏ قِيلَ لِبَنِي إِسْرَائِيلَ ادْخُلُوا الْبَابَ سُجَّدًا وَقُولُوا حِطَّةٌ‏.‏ فَبَدَّلُوا فَدَخَلُوا يَزْحَفُونَ عَلَى أَسْتَاهِهِمْ، وَقَالُوا حَبَّةٌ فِي شَعْرَةٍ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۴۰۳)
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D’après Abû Hurayra: « Allah a envoyé l‘ange de la mort à Moïse, sur lui le salut. Lorsqu‘il arriva pour prendre son âme, Moïse le frappa (durement). L’Ange de la mort revint vers Allah et Lui dit : “Tu m‘as envoyé vers un serviteur qui n‘aime pas la mort“. Allah lui dit : “Reviens vers lui et dis-lui de mettre sa main sur les poils d’un taureau ; il aura pour chaque poil que sa main couvrira, une année de plus à vivre“.
Lorsque Moïse entendit ces propos. il dit : “Et qu’y aura-t-il après ?”
L’ange de la mort lui répondit : “La mort”. Moïse dit alors : “Alors, autant mourir maintenant“. Il demanda, cependant, à Allah de le rapprocher à un jet de pierre de la Terre sainte. »

Abû Hurayra ajouta : « L’Envoyé d’Allah (ﷺ) a dit : “Si j’étais là-bas (près de la Terre sainte), je vous aurai montré sa tombe sur le bond du chemin près la dune rouge.” »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3407)

عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ ـ رضى الله عنه ـ قَالَ أُرْسِلَ مَلَكُ الْمَوْتِ إِلَى مُوسَى ـ عَلَيْهِمَا السَّلاَمُ ـ فَلَمَّا جَاءَهُ صَكَّهُ، فَرَجَعَ إِلَى رَبِّهِ، فَقَالَ أَرْسَلْتَنِي إِلَى عَبْدٍ لاَ يُرِيدُ الْمَوْتَ‏.‏ قَالَ ارْجِعْ إِلَيْهِ، فَقُلْ لَهُ يَضَعُ يَدَهُ عَلَى مَتْنِ ثَوْرٍ، فَلَهُ بِمَا غَطَّتْ يَدُهُ بِكُلِّ شَعَرَةٍ سَنَةٌ‏.‏ قَالَ أَىْ رَبِّ، ثُمَّ مَاذَا قَالَ ثُمَّ الْمَوْتُ‏.‏ قَالَ فَالآنَ‏.‏ قَالَ فَسَأَلَ اللَّهَ أَنْ يُدْنِيَهُ مِنَ الأَرْضِ الْمُقَدَّسَةِ رَمْيَةً بِحَجَرٍ‏.‏ قَالَ أَبُو هُرَيْرَةَ فَقَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏ « ‏ لَوْ كُنْتُ ثَمَّ لأَرَيْتُكُمْ قَبْرَهُ إِلَى جَانِبِ الطَّرِيقِ تَحْتَ الْكَثِيبِ الأَحْمَرِ ‏ »‏‏.‏ قَالَ وَأَخْبَرَنَا مَعْمَرٌ عَنْ هَمَّامٍ حَدَّثَنَا أَبُو هُرَيْرَةَ عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم نَحْوَهُ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۴۰۷)
.

D’après Abou Huraira (رضي الله عنه):
Le Prophète (ﷺ) a dit: « Il ne convient à personne de dire: « Je vaux mieux que Younoss (Jonas) fils de Matta (Amittaï). »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3416)
نْ أَبِي هُرَيْرَةَ، عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ « ‏ لاَ يَنْبَغِي لِعَبْدٍ أَنْ يَقُولَ أَنَا خَيْرٌ مِنْ يُونُسَ بْنِ مَتَّى ‏ »‏‏.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۴۱۶)
.

D’ après Abu Hurayra, Le Prophète (ﷺ) a dit:
« Le Coran a été rendu léger à Daoud (*), il ordonnait que l’on selle sa monture et terminait le Coran avant qu’elle ne soit montée et il ne mangeait que du travail de sa main ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3417)

(*) Il s’agit du prophète d’Allah Daoud (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
Le nom du livre qu’Allah lui a révélé est Az Zabour (sourate Al Isra n°17 verset 55).
Ici le terme -Coran- est utilisé car à la base c’est un terme qui désigne chaque livre qu’Allah a révélé à l’un de ses Prophètes.
(Charh Al ‘Aqida Tahawiya de Cheikh Saleh Al Cheikh vol 1 p 173)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلّى عليه و سلّم : خُفِّف على داود القرآن فكان يأمر بدوابه فتسرج فيقرأ القرآن قبل أن تسرج دوابه ولا يأكل إلا من عمل يده
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۴۱۷)
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D’après Abu Huraira, Le Prophète (ﷺ) a dit: « Un ‘ifrîte parmi les djinn (Un djinns redoutable) s’est subitement présenté devant moi la nuit dernière (ou une expression similaire) pour me pousser à interrompre la prière, mais Allah m’a permis de le maîtriser, et j’ai voulu l’attacher à l’une des colonnes de la mosquée afin que vous puissiez tous le voir le matin. Mais je me suis rappelé de l’invocation de mon frère Salomon: »

« Et fais-moi don d’un royaume tel que nul après moi n’aura de pareil.».
(Sourate 38 : sad, Verset 35)
وَهَبْ لِي مُلْكاً لَّا يَنبَغِي لِأَحَدٍ مِّنْ بَعْدِي

« Alors je l’ai laissé partir le maudit »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n° 3423)

عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ، عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم ‏ « ‏ إِنَّ عِفْرِيتًا مِنَ الْجِنِّ تَفَلَّتَ الْبَارِحَةَ لِيَقْطَعَ عَلَىَّ صَلاَتِي، فَأَمْكَنَنِي اللَّهُ مِنْهُ، فَأَخَذْتُهُ، فَأَرَدْتُ أَنْ أَرْبُطَهُ عَلَى سَارِيَةٍ مِنْ سَوَارِي الْمَسْجِدِ حَتَّى تَنْظُرُوا إِلَيْهِ كُلُّكُمْ فَذَكَرْتُ دَعْوَةَ أَخِي سُلَيْمَانَ رَبِّ هَبْ لِي مُلْكًا لاَ يَنْبَغِي لأَحَدٍ مِنْ بَعْدِي‏.‏ فَرَدَدْتُهُ خَاسِئًا ‏ »‏‏.‏ عِفْرِيتٌ مُتَمَرِّدٌ مِنْ إِنْسٍ أَوْ جَانٍّ، مِثْلُ زِبْنِيَةٍ جَمَاعَتُهَا الزَّبَانِيَةُ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۴۲۳)
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D’après ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée) : Lorsque le verset -Ceux qui ont cru et n’ont pas troublé leur foi par de l’injustice- est descendu, ceci a été difficile pour les musulmans qui ont dit: Ô Messager d’Allah ! Lequel d’entre nous ne fait pas d’injustice à sa propre personne ? (1).
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Ce n’est pas ceci, il s’agit certes de l’association.
N’avez vous pas entendu ce qu’à dit Louqman à son fils alors qu’il l’exhortait: -Ô mon fils ne donne pas d’associé à Allah car certes l’association est vraiment une immense injustice- (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3429)
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(1) C’est à dire que les compagnons (qu’Allah les agrée) ont compris du verset qu’il concerne les péchés que la personne commet.
(2) Il s’agit du verset 13 de la sourate Louqman n°32.Allah a dit dans la sourate Al An’am n°6 verset 82 (traduction rapprochée du sens du verset): « Ceux qui ont cru et n’ont pas troublé leur foi par de l’injustice, ceux-là ont la sécurité et sont bien guidés ». (*)

(*) L’imam Ibn Kathir (mort en 774 du calendrier hégirien) a dit concernant ce verset: « Ceux qui ont adoré Allah uniquement sans lui donné aucun associé sont ceux qui ont la sécurité le jour du jugement et ils sont les biens guidés dans l’ici-bas et l’au-delà ».
(Tefsir Ibn Kathir vol 2 p 1082)


قال الله تعالى : الذين آمنوا ولم يلبسوا إيمانهم بظلم أولئك لهم الأمن وهم مهتدون
(سورة الأنعام ٨٢)

Nous pouvons tirer de ce hadith deux points très importants:

– Le fait qu’il n’est pas possible de comprendre le Coran sans retourner à la Sounna du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
En effet les compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée) ont compris le verset selon son sens apparent qui est tout type d’injustice que la personne commet à l’encontre de sa propre personne or ce n’est pas ce sens qui est voulu par Allah dans ce verset.
Ainsi il était indispensable pour comprendre ce verset que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) leur explique son sens.
(Voir Manzilatou As Sounna Fil Islam de cheikh Albani p 8)

– L’importance pour le musulman de connaître la croyance avec laquelle est venu le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et de connaître également en détail l’association à Allah et ses diverses formes afin de pouvoir s’en écarter.
En effet chaque personne sensée veut faire partie de ceux à qui Allah a promis la sécurité et qu’Il a qualifié de biens guidés mais ceci ne peut avoir lieu qu’aux deux conditions mentionnés dans le verset qui sont la foi et le fait de ne pas avoir commis l’association à Allah.
Or comment adhérer à une croyance que l’on ne connait pas ? Et comment s’écarter de l’association si on ne la connait pas ?

L’imam Ahmed Ibn Hanbal (mort en 241 du calendrier hégirien) a dit : « Celui qui ne sait pas de quoi il doit se protéger ne peut pas se protéger ».
(Al Jami’ Li Akhlaq Ar Rawi Wa Adab As Sami’ de l’imam Al Khatib Al Baghdadi n°1072)


قال الإمام أحمد بن حنبل رحمه الله : لَيْسَ يَتَّقِي مَنْ لا يَدْرِي مَا يَتَّقِي
(الجامع لأخلاق الراوي وآداب السامع للخطيب البغدادي رقم ١٠٧٢)
عن عبدالله بن مسعود رضي الله عنه قال : لمَّا نزلت ‘ الَّذِينَ آمَنُوْا وَلَمْ يَلْبِسُوْا إِيْمَانَهُمْ بِظُلْمٍ ‘ شقَّ ذلك على المسلمينَ
فقالوا : يا رسولَ اللهِ ! أيُّنَا لا يظلمُ نفسَهُ ؟
قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : ليس ذلك إنما هو الشِّرْكُ ألم تسمعوا ما قال لقمانُ لابنِهِ وهو يَعِظُهُ : يا بني لا تشرك بالله إن الشرك لظلم عظيم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۴۲۹)
.

D ‘après ibn ‘Abbâs (رضى الله عنهما), le Prophète (ﷺ) a dit: « J ‘ai vu Moïse, Jésus et Abraham (dans la nuit de mon Ascension au ciel). Jésus était d’un teint rouge, avait [une constitution physique ferme] et un large poitrine. Moïse était brun, les cheveux lisses et grand stature on dirait un homme des Az-Zutt »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3438)

عَنِ ابْنِ عَبَّاسٍ ـ رضى الله عنهما ـ قَالَ قَالَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم ‏ « ‏ رَأَيْتُ عِيسَى وَمُوسَى وَإِبْرَاهِيمَ، فَأَمَّا عِيسَى فَأَحْمَرُ جَعْدٌ عَرِيضُ الصَّدْرِ، وَأَمَّا مُوسَى فَآدَمُ جَسِيمٌ سَبْطٌ كَأَنَّهُ مِنْ رِجَالِ الزُّطِّ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۴۳۸)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit:
« Je suis la personne la plus en droit de Issa Ibn Maryam dans l’ici-bas comme dans l’au-delà et les prophètes sont des demi-frères (*): leurs mères sont différentes et leurs religion est unique (**) »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3443)

(*) en arabe les termes utilisés signifient des frères qui ont le même père mais dont les mères sont différentes

(**) C’est à dire que les prophètes sont comme des frères ayant le même père mais des mères différentes dans le sens où la base de leurs religions est la même (l’unicité d’Allah, l’obéissance à Allah…) mais c’est leurs législations qui divergent les unes des autres.
(Charh Sahih Mouslim de l’imam Nawawi, hadith n°2365)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : أنا أولى الناس بعيسى بن مريم في الدنيا والآخرة والأنبياء أخوة لعلات أمهاتهم شتى ودينهم واحد
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٤٤٣)
.

D’après Omar ibn Al Khattab (qu’Allah les agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « N’exagérez pas dans mon éloge comme les chrétiens l’ont fait avec le fils de Maryam, car je ne suis qu’un serviteur. Désignez moi donc comme le Serviteur d’Allâh et comme étant Son Messager. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3445)

عَنْ عُمَرَ ـ رضى الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : يَقُولُ عَلَى الْمِنْبَرِ سَمِعْتُ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم يَقُولُ ‏ « ‏ لاَ تُطْرُونِي كَمَا أَطْرَتِ النَّصَارَى ابْنَ مَرْيَمَ، فَإِنَّمَا أَنَا عَبْدُهُ، فَقُولُوا عَبْدُ اللَّهِ وَرَسُولُهُ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۴۴۵)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Les fils d’Israël étaient gouvernés par des prophètes, chaque fois qu’un prophète mourrait un autre lui succédait mais il n’y a pas de prophète après moi, il y aura des califes et ils seront nombreux ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3455)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1842

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : كانت بنو إسرائيل تسوسهم الأنبياء كلما هلك نبي خلفه نبي وإنه لا نبي بعدي وسيكون خلفاء فيكثرون
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٤٥٥)
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D’après Joundoub Ibn ‘Abdillah (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il y avait un homme parmi ceux qui sont venus avant vous qui avait une blessure qu’il n’a pas pu supporter. Il a donc pris un couteau et s’est coupé la main.
Le sang n’a donc pas cessé de couler jusqu’à ce qu’il meurt.
Allah a dit : Mon serviteur m’a précédé à propos de sa personne, Je lui interdit le paradis ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3463)
عن جندب بن عبدالله رضي الله عنه قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : كان فيمن كان قبلكم رجلٌ به جرحٌ فجزِع فأخذ سكّينًا فحزَّ بها يدَه فما رقأ الدمُ حتّى مات
قال اللهُ : بادرني عبدي بنفسِه حرّمتُ عليه الجنّةَ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٤٦٣)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah soit satisfait de lui) rapporte qu’il a entendu dire le Prophète (Paix et bénédictions d’Allah sur Lui) : « Allah a voulu une fois éprouver trois des enfants d’Israël : Un lépreux, un teigneux et un aveugle. Il leur envoya donc un Ange (sous l’apparence humaine) qui alla trouver le lépreux et lui dit : « Quelle est la chose que tu aimerais le plus avoir ? » Il lui dit: « Un beau teint et une peau saine. Je voudrais aussi me débarrasser de ce qui provoque le dégoût des autres ». L’Ange lui passa la main sur le corps et voilà que partit son aspect repoussant et que lui fut donné un beau teint. Il lui demanda alors : « Quelle sorte de biens aimerais-tu le plus avoir ? ». Il dit : « Les chameaux » (ou les bovins, le narrateur à un doute). Il lui donna aussitôt une chamelle à son dixième mois de grossesse et lui dit : « Puisse Allah te la bénir! »

Puis il alla trouver le teigneux et lui demande: « Qu’aimerais-tu le plus avoir? » Il dit : « Une belle chevelure afin de ne plus inspirer de dégoût ». L’Ange lui passa la main sur la tête et du coup il ne resta plus teigneux et eut une belle chevelure. Il lui dit alors « Quelle sorte de biens désirerais-tu le plus ? ». Il dit : « Les bovins ». Il lui donna une vache pleine et lui dit : « Qu’Allah te la bénisse! ».

Il alla enfin trouver l’aveugle et lui demanda : « Quelle chose souhaiterais-tu le plus? » Il dit : « Qu’on me rende la vue afin que je puisse voir les autres ». L’Ange lui passa la main sur les yeux et voilà qu’il vit de nouveau. Il lui dit: « Quelle sorte de biens aimerais-tu le plus avoir? » Il dit : « Les ovins », et il lui donna une brebis prolifique. Les deux premiers eurent un produit abondant et le troisième se vit naître plusieurs agneaux. Si bien que l’un d’eux eut bientôt une vallée pleine de chameaux, l’autre une vallée pleine de bovins et le dernier une vallée pleine d’ovins.

Puis l’Ange alla trouver le lépreux en prenant l’ancienne apparence du lépreux et lui dit: « Je suis un malheureux voyageur complètement coupé de ses ressources. Nul ne peut répondre à mes besoins si ce n’est Allah et toi. Aussi je te demande, au nom de Celui qui t’a donné ce beau teint, cette peau saine et ces abondantes richesses, de me donner un seul chameau afin que je puisse poursuivre mon voyage. » Il lui dit : « Je paie déjà assez d’impôts ». Il dit: « Il me semble bien te connaître; est-ce que tu ne serais pas cet ancien lépreux repoussé par les autres et pauvre? » Il dit : « J’ai plutôt hérité ces richesses de mes nobles ancêtres ». Il dit: « Si tu mens, qu’Allah te ramène à ton premier état! »

Puis il alla trouver le teigneux en se présentant sous l’aspect qu’il avait avant sa guérison. Il lui demanda la même chose qu’à son compagnon et lui posa les mêmes questions. Il eut les mêmes réponses. Il lui dit: « Si tu mens, qu’Allah te ramène à ton premier état! »

Il alla enfin trouver le troisième sous l’apparence d’un pauvre aveugle et lui dit : « Je suis un homme misérable et un voyageur complètement coupé de ses ressources. Nul aujourd’hui ne peut répondre à mes besoins si ce n’est Allah puis toi. Aussi je te demande, au nom de Celui qui t’a rendu la vue, de me donner un seul mouton pour me permettre de subvenir aux frais de mon voyage ». Il lui dit : « J’étais effectivement aveugle et Allah m’a rendu la vue. Prends ce que tu veux et laisse ce que tu veux. Par Allah, je ne te demanderai jamais de me rendre quelque chose que tu auras prise au nom d’Allah Le Tout Puissant ».

L’Ange lui dit alors: «Garde tes richesse car j’ai voulu seulement vous mettre à l’épreuve. Ainsi donc Allah t’a accordé Sa satisfaction et a frappé de Sa colère tes deux compagnons. » | Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°3464)

عَنْ أَبَا هُرَيْرَةَ ـ رضى الله عنه ـ حَدَّثَهُ أَنَّهُ، سَمِعَ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم يَقُولُ ‏ « ‏ إِنَّ ثَلاَثَةً فِي بَنِي إِسْرَائِيلَ أَبْرَصَ وَأَقْرَعَ وَأَعْمَى بَدَا لِلَّهِ أَنْ يَبْتَلِيَهُمْ، فَبَعَثَ إِلَيْهِمْ مَلَكًا، فَأَتَى الأَبْرَصَ‏.‏ فَقَالَ أَىُّ شَىْءٍ أَحَبُّ إِلَيْكَ قَالَ لَوْنٌ حَسَنٌ وَجِلْدٌ حَسَنٌ، قَدْ قَذِرَنِي النَّاسُ‏.‏ قَالَ فَمَسَحَهُ، فَذَهَبَ عَنْهُ، فَأُعْطِيَ لَوْنًا حَسَنًا وَجِلْدًا حَسَنًا‏.‏ فَقَالَ أَىُّ الْمَالِ أَحَبُّ إِلَيْكَ قَالَ الإِبِلُ ـ أَوْ قَالَ الْبَقَرُ هُوَ شَكَّ فِي ذَلِكَ، إِنَّ الأَبْرَصَ وَالأَقْرَعَ، قَالَ أَحَدُهُمَا الإِبِلُ، وَقَالَ الآخَرُ الْبَقَرُ ـ فَأُعْطِيَ نَاقَةً عُشَرَاءَ‏.‏ فَقَالَ يُبَارَكُ لَكَ فِيهَا‏.‏ وَأَتَى الأَقْرَعَ فَقَالَ أَىُّ شَىْءٍ أَحَبُّ إِلَيْكَ قَالَ شَعَرٌ حَسَنٌ، وَيَذْهَبُ عَنِّي هَذَا، قَدْ قَذِرَنِي النَّاسُ‏.‏ قَالَ فَمَسَحَهُ فَذَهَبَ، وَأُعْطِيَ شَعَرًا حَسَنًا‏.‏ قَالَ فَأَىُّ الْمَالِ أَحَبُّ إِلَيْكَ قَالَ الْبَقَرُ‏.‏ قَالَ فَأَعْطَاهُ بَقَرَةً حَامِلاً، وَقَالَ يُبَارَكُ لَكَ فِيهَا‏.‏ وَأَتَى الأَعْمَى فَقَالَ أَىُّ شَىْءٍ أَحَبُّ إِلَيْكَ قَالَ يَرُدُّ اللَّهُ إِلَىَّ بَصَرِي، فَأُبْصِرُ بِهِ النَّاسَ‏.‏ قَالَ فَمَسَحَهُ، فَرَدَّ اللَّهُ إِلَيْهِ بَصَرَهُ‏.‏ قَالَ فَأَىُّ الْمَالِ أَحَبُّ إِلَيْكَ قَالَ الْغَنَمُ‏.‏ فَأَعْطَاهُ شَاةً وَالِدًا، فَأُنْتِجَ هَذَانِ، وَوَلَّدَ هَذَا، فَكَانَ لِهَذَا وَادٍ مِنْ إِبِلٍ، وَلِهَذَا وَادٍ مِنْ بَقَرٍ، وَلِهَذَا وَادٍ مِنَ الْغَنَمِ‏.‏ ثُمَّ إِنَّهُ أَتَى الأَبْرَصَ فِي صُورَتِهِ وَهَيْئَتِهِ فَقَالَ رَجُلٌ مِسْكِينٌ، تَقَطَّعَتْ بِيَ الْحِبَالُ فِي سَفَرِي، فَلاَ بَلاَغَ الْيَوْمَ إِلاَّ بِاللَّهِ ثُمَّ بِكَ، أَسْأَلُكَ بِالَّذِي أَعْطَاكَ اللَّوْنَ الْحَسَنَ وَالْجِلْدَ الْحَسَنَ وَالْمَالَ بَعِيرًا أَتَبَلَّغُ عَلَيْهِ فِي سَفَرِي‏.‏ فَقَالَ لَهُ إِنَّ الْحُقُوقَ كَثِيرَةٌ‏.‏ فَقَالَ لَهُ كَأَنِّي أَعْرِفُكَ، أَلَمْ تَكُنْ أَبْرَصَ يَقْذَرُكَ النَّاسُ فَقِيرًا فَأَعْطَاكَ اللَّهُ فَقَالَ لَقَدْ وَرِثْتُ لِكَابِرٍ عَنْ كَابِرٍ‏.‏ فَقَالَ إِنْ كُنْتَ كَاذِبًا فَصَيَّرَكَ اللَّهُ إِلَى مَا كُنْتَ، وَأَتَى الأَقْرَعَ فِي صُورَتِهِ وَهَيْئَتِهِ، فَقَالَ لَهُ مِثْلَ مَا قَالَ لِهَذَا، فَرَدَّ عَلَيْهِ مِثْلَ مَا رَدَّ عَلَيْهِ هَذَا فَقَالَ إِنْ كُنْتَ كَاذِبًا فَصَيَّرَكَ اللَّهُ إِلَى مَا كُنْتَ‏.‏ وَأَتَى الأَعْمَى فِي صُورَتِهِ فَقَالَ رَجُلٌ مِسْكِينٌ وَابْنُ سَبِيلٍ وَتَقَطَّعَتْ بِيَ الْحِبَالُ فِي سَفَرِي، فَلاَ بَلاَغَ الْيَوْمَ إِلاَّ بِاللَّهِ، ثُمَّ بِكَ أَسْأَلُكَ بِالَّذِي رَدَّ عَلَيْكَ بَصَرَكَ شَاةً أَتَبَلَّغُ بِهَا فِي سَفَرِي‏.‏ فَقَالَ قَدْ كُنْتُ أَعْمَى فَرَدَّ اللَّهُ بَصَرِي، وَفَقِيرًا فَقَدْ أَغْنَانِي، فَخُذْ مَا شِئْتَ، فَوَاللَّهِ لاَ أَجْهَدُكَ الْيَوْمَ بِشَىْءٍ أَخَذْتَهُ لِلَّهِ‏.‏ فَقَالَ أَمْسِكْ مَالَكَ، فَإِنَّمَا ابْتُلِيتُمْ، فَقَدْ رَضِيَ اللَّهُ عَنْكَ وَسَخِطَ عَلَى صَاحِبَيْكَ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۴۶۴)

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D’après Abû Hourayra رضي الله عنه , le Prophète ( ﷺ)a dit : « Tandis qu’un chien, sur le point de mourir de soif, tournait autour d’un puits, une prostituée parmis les prostituées des banî Israîl, qui l’avait vu, enleva sa chaussure et lui donna à boire. Cet acte lui valut d’etre pardonnée. »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°3467)

Shaykh Al ‘Outheymine رحمه الله dit:

Si le Prophète صلى الله عليه و سلم nous raconte des récits ayant trait aux enfants d’Israîl, c’est pour que nous tirions des leçons et des enseignements, et ce comme a dit Allah :

لَقَدْ كَانَ فِى قَصَصِهِمْ عِبْرَةٌۭ لِّأُو۟لِى ٱلْأَلْبَٰبِ

Traduction rapprochée:  » Dans leurs récits (aux messagers) il y a certes une leçon pour les gens doués d’intelligence  »
[Sourate yûssouf ~ 2 / verset 111]

Ce hadîth prouve que la bienfaisance envers les animaux sera récompensée, que tu leur donnes à manger, à boire, que tu les mettes à l’abri de la chaleur ou du froid, que ces animaux soient les tiens, appartiennent à autrui ou vivent en liberté.
[Sharh de Ryad al Sâlihin de sheikh al ‘Utheimine]

، عَنْ أبي هريرة ـ رضى الله عنه ـ قَالَ قَالَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم ‏ « ‏ بَيْنَمَا كَلْبٌ يُطِيفُ بِرَكِيَّةٍ كَادَ يَقْتُلُهُ الْعَطَشُ، إِذْ رَأَتْهُ بَغِيٌّ مِنْ بَغَايَا بَنِي إِسْرَائِيلَ، فَنَزَعَتْ مُوقَهَا فَسَقَتْهُ، فَغُفِرَ لَهَا بِهِ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۴۶۷)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a prié la prière du sobh puis il s’est tourné vers les gens et a dit: « Tandis qu’un homme conduisait une vache, il est monté sur son dos et l’a frappé.
Alors elle a dit: Nous n’avons pas été créés pour cela ! Nous avons seulement été créé pour labourer! ».
Les gens ont dit: Gloire à Allah! Une vache qui parle?!
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes je crois en cela de même que Abou Bakr et ‘Omar (qu’Allah les agrée tous les deux) même si ils ne sont pas présents (1).
Et alors qu’un homme était avec son troupeau un loup s’est jeté sur les bêtes et est parti avec une brebis.
Le berger la chercha jusqu’à être sur le point de la délivrer.
Le loup lui a dit: Tu la sauves de mon emprise mais qui la délivrera le jour des bêtes féroces (2), le jour où elle n’aura pas d’autre berger que moi ? ».
Les gens ont dit: Gloire à Allah! Un loup qui parle ?!
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes je crois en cela de même que Abou Bakr et ‘Omar (qu’Allah les agrée tous les deux) même si ils ne sont pas présents ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3471)

(1) C’est à dire que même s’il n’étaient pas présent et ainsi n’avaient pas connaissance de ces choses, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a attesté que Abou Bakr et ‘Omar (qu’Allah les agrée tous les deux) croyaient à ces choses de l’invisible qui sortent de l’ordinaire car ils croyaient à toutes les choses dont il informait la communauté sans la moindre hésitation.

L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a classé ce hadith dans son explication de Sahih Mouslim dans le chapitre intitulé: « L’attestation de la part du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) que Abou Bakr et ‘Omar (qu’Allah les agrée tous les deux) croient à la parole de la vache et du loup bien qu’ils n’aient eu connaissance de ces choses ».

(2) C’est à dire le jour des prémices du jour du jugement.
Le jour où les gens vont délaisser leurs bêtes à cause de la peur et de l’effroi dont il seront touchés.
(Minatoul Moun’im Charh Sahih Mouslim vol 4 p 78)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال : صلى رسول الله صلى الله عليه وسلم صلاة الصبح ثم أقبل على الناس فقال : بينا رجل يسوق بقرة إذ ركبها فضربها فقالت : إنا لم نخلق لهذا ! إنما خلقنا للحرث !
فقال الناس : سبحان الله بقرة تكلم ؟!
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : فإني أومن بهذا أنا وأبو بكر وعمر رضي الله عنهما وما هما ثم
وبينما رجل في غنمه إذ عدا الذئب فذهب منها بشاة فطلب حتى كأنه استنقذها منه
فقال له الذئب هذا : استنقذتها مني فمن لها يوم السبع يوم لا راعي لها غيري ؟
فقال الناس : سبحان الله ذئب يتكلم ؟!
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : فإني أومن بهذا أنا وأبو بكر وعمر رضي الله عنهما وما هما ثم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٤٧١)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Un homme a acheté une terre à un autre homme. Il y a trouvé une jatte dans laquelle il y avait de l’or.
Il a alors dit à celui qui lui a vendu la terre : Prends ton or, certes je ne t’ai acheté que la terre et je ne t’ai pas acheté l’or.
Le vendeur a dit : Certes je t’ai vendu la terre et ce qui s’y trouve.
Ils sont alors allé voir un homme pour qu’il juge entre eux.
Cet homme a dit : Est-ce que vous avez des enfants ?
L’un a dit : J’ai un fils.
L’autre a dit : J’ai une fille.
Alors il a dit : Mariez le garçon à la fille et donnez leur subsistance de cet or et faites en l’aumône ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3472)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : اشترى رجلٌ مِن رجلٍ عَقارًا له فوجَد الرَّجلُ الَّذي اشترى العَقارَ في عَقارِه جَرَّةً فيها ذَهَبٌ
فقال له الَّذي اشترى العَقارَ : خُذْ ذَهَبَك منِّي إنَّما اشتَرَيْتُ منك الأرضَ ولم أَبْتَعْ منك الذَّهَبَ
وقال الَّذي له الأرضُ : إنَّما بِعْتُك الأرضَ وما فيها
فتحاكَما إلى رجلٍ
فقال الَّذي تحاكَما إليه : ألَكُما وَلَدٌ ؟
قال أحدُهما : لي غُلامٌ
وقال الآخر : لي جاريَةٌ
قال : أنكِحوا الغُلامَ الجاريةَ وأنفِقوا على أنفُسِهما منه وتصدَّقَا 
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٤٧٢)
.

D’aprés Muhammad ibn al-Munkadir et Abou an-Nadr, ‘Amir ibn Sa’d ibn Abou Waqqas rapporte avoir entendu son père interroger ‘Oussama ibn Zayd en lui disant: « Qu’est-ce que tu as entendu du Messager d’Allah (ﷺ), à propos du ta’oun ? Le Messager d’Allah (ﷺ), répondit Oussama, a dit ceci:
« Le ta’oun (*) est un châtiment qui fut envoyé contre un groupe des Fils d’Israél (ou: contre ceux qui ont vécu avant vous), si vous entendez qu’il est présent dans une terre, ne vous y rendez pas.
Et s’il est présent dans une terre où vous êtes alors ne sortez pas pour le fuir ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3473)

(*) Le Ta’oun / الطاعون c’est une épidémie.

L’imam Ibn Qayim Al Djawziya (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit: « Dans son interdiction de rentrer dans une terre où il y a le ta’oun et de sortir d’une terre où il est présent, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a rassemblé pour sa communauté la meilleure manière de se préserver de la maladie.
En effet, rentrer dans une terre où le ta’oun est présent revient à s’exposer à la maladie, la personne qui fait cela met sa propre personne en danger et cela est en contradiction avec la législation islamique et avec la raison… ».
((Zad Al Ma’ad vol 4 p 42)

Cheikh ‘Otheimine a dit : « Si quelqu’un entend que le ta’oun est présent sur une terre, lui est-il permis de s’y rendre ?
La réponse est : Non, cela n’est pas permis car le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : -Si vous entendez qu’il est présent dans une terre, ne vous y rendez pas-.
Cela rentre également dans le fait que la personne se jette elle-même dans la perdition (1).
Enfin cela rentre dans le verset : -Ne tuez pas vos propres personnes- (2).
Comment est-il pensable de rentrer dans une terre où se trouve le ta’oun ?!
Celui qui fait cela est comme une personne qui se jette dans le feu pour brûler dedans ».
((Charh Al Mumti’ vol 11 p 111)

(1) C’est une allusion au verset 195 de la sourate Al Baqara n°2.

(2) Il s’agit de la traduction rapprochée du sens du verset 29 de la sourate Nissa n°4

عن محمد بن المنكدر، وعن أبي النضر، مولى عمر بن عبيد الله عن عامر بن سعد بن أبي وقاص، عن أبيه، أنه سمعه يسأل، أسامة بن زيد ماذا سمعت من، رسول الله صلى الله عليه وسلم في الطاعون فقال أسامة قال رسول الله صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ الطاعون رجس أرسل على طائفة من بني إسرائيل أو على من كان قبلكم، فإذا سمعتم به بأرض فلا تقدموا عليه، وإذا وقع بأرض وأنتم بها فلا تخرجوا فرارا منه ‏ »‏‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳٤۷۳)
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D’après Houdheyfa Ibn Al Yaman (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il y avait certes un homme dont le moment de la mort était arrivé.
Lorsqu’il désespéra de la vie il donna à sa famille les consignes suivantes : Lorsque je serais mort rassemblez pour moi beaucoup de bois et faites un feu. Puis lorsque le feu aura dévoré ma chaire et qu’il ne restera que mes os alors prenez les et broyez les et jetez moi dans la mer un jour de grand vent.
Allah a ressemblé ses restes et a dit : Pourquoi as-tu fait cela ?
L’homme a dit : C’est par crainte envers Toi.
Alors Allah lui pardonna ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3479)
عن حذيفة بن اليمان رضي الله عنه قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : إِنَّ رَجُلاً حَضَرَهُ الْمَوْتُ، لَمَّا أَيِسَ مِنَ الْحَيَاةِ، أَوْصَى أَهْلَهُ إِذَا مُتُّ فَاجْمَعُوا لِي حَطَبًا كَثِيرًا، ثُمَّ أَوْرُوا نَارًا حَتَّى إِذَا أَكَلَتْ لَحْمِي، وَخَلَصَتْ إِلَى عَظْمِي، فَخُذُوهَا فَاطْحَنُوهَا، فَذَرُّونِي فِي الْيَمِّ فِي يَوْمٍ حَارٍّ أَوْ رَاحٍ‏.‏ فَجَمَعَهُ اللَّهُ، فَقَالَ لِمَ فَعَلْتَ قَالَ خَشْيَتَكَ‏.‏ فَغَفَرَ لَهُ 
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٤٧٩)
.

D’après Ibn Omar (qu’Allah les agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit:
« Une femme a été châtiée et est rentrée dans l’enfer à cause d’une chatte qu’elle avait emprisonnée jusqu’à ce qu’elle meurt. Lorsqu’elle l’a gardée elle ne lui a pas donné à manger et à boire et elle ne l’a pas laissé partir pour ce nourrir des bêtes de la terre »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3482)
عن بن عمر رضي الله عنهما قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : عذبت امرأة في هرة سجنتها حتى ماتت ، فدخلت فيها النار ، لا هي أطعمتها ولا سقتها إذ حبستها ، ولا هي تركتها تأكل من خشاش الأرض
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٤٨٢)
.

D’après Wathila Ibn Al Achqa’ (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes fait partie des plus grands mensonges qu’un homme prétende descendre d’un autre que son père, qu’il dise avoir vu en rêve ce qu’il n’a pas vu ou qu’il impute au Messager d’Allah ce qu’il n’a pas dit ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3509)
عن واثلة بن الأسقع رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : إنَّ مِن أعظمِ الفِرى أن يَدَّعيَ الرَّجلَ إلى غيرِ أبيه ، أو يُرِيَ عينَه ما لم تَرَه ، أو يقولَ على رسولِ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم ما لم يقُلْ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٥٠٩)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit :: «O Bani` Abd Munaf Rachetez vos âmes d’Allah; ô Bani `Abd al-Muttalib Rachetez vos âmes d’Allah; Ô Oum Az-Zubair ibn Al-Awwam, Tante paternelle du Messager d’Allah (ﷺ) et Ô Fatima fille de Mohammad! Rachetez vos âmes d’Allah, car je ne peux pas vous défendre devant Allah… Demandez-moi de vous donner de mes propres bien autant que vous le souhaitez. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3527)
حَدَّثَنَا أَبُو الْيَمَانِ، أَخْبَرَنَا شُعَيْبٌ، أَخْبَرَنَا أَبُو الزِّنَادِ، عَنِ الأَعْرَجِ، عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ ـ رضى الله عنه ـ أَنَّ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ »‏ يَا بَنِي عَبْدِ مَنَافٍ، اشْتَرُوا أَنْفُسَكُمْ مِنَ اللَّهِ، يَا بَنِي عَبْدِ الْمُطَّلِبِ اشْتَرُوا أَنْفُسَكُمْ مِنَ اللَّهِ، يَا أُمَّ الزُّبَيْرِ بْنِ الْعَوَّامِ عَمَّةَ رَسُولِ اللَّهِ، يَا فَاطِمَةُ بِنْتَ مُحَمَّدٍ، اشْتَرِيَا أَنْفُسَكُمَا مِنَ اللَّهِ، لاَ أَمْلِكُ لَكُمَا مِنَ اللَّهِ شَيْئًا، سَلاَنِي مِنْ مَالِي مَا شِئْتُمَا ‏ »
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۵۲۷)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Mon exemple et celui des prophètes avant moi est comme celui d’un homme qui a construit une maison qu’il a parfaitement construit et embellie l’espace d’une brique dans un coin. Alors les gens visitaient la maison, s’étonnaient de sa beauté et disaient: Pourquoi n’as-tu pas posé cette brique ? Je suis cette brique et je suis le dernier des prophètes ».
(Rapporté par l’imam Boukhari dans son Sahih n°3535)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°2286

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه وسلم : إن مثلي ومثل الأنبياء من قبلي كمثل رجل بنى بيتا ، فأحسنه وأجمله إلا موضع لبنة من زاوية . فجعل الناس يطوفون به ويعجبون له ويقولون : هلا وضعت هذه اللبنة ؟ فأنا اللبنة وأنا خاتم النبيين
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٥٣٥)
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D’après Al Jou’ayd Ibn ‘Abder Rahman : J’ai vu Sa’ib Ibn Yazid (qu’Allah l’agrée) en forme et se tenant bien droit alors qu’il avait quatre vingt quatorze ans.
Il a dit : Certes je sais que je profite encore de mon ouïe et ma vue que par la cause de l’invocation du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
En effet ma tante m’a emmené auprès de lui et a dit : Ô Messager d’Allah ! Certes le fils de ma soeur est souffrant. Invoque Allah en sa faveur.
Alors il a invoqué (Allah) pour moi.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3540)
عن الجعيد بن عبدالرحمن قال : رأيت السائب بن يزيد رضي الله عنه ابن أربع وتسعين جلدا معتدلا فقال : قد علمت ما متعت به سمعي وبصري إلا بدعاء رسول الله صلى الله عليه وسلم إن خالتي ذهبت بي إليه فقالت : يا رسول الله ! إن ابن أختي شاك فادع الله له
قال : فدعا لي
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٥٤٠)
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Anas ibn Malik (رضي الله عنه), nous fit la description du Prophète ﷺ : « C’était un homme de taille moyenne parmi les gens, ni trop grand, ni trop petit. Son teint était d’un blanc rosé, sans être mat, ni brun. Ses cheveux étaient frisés et longs, ni crépus, ni lisses. Il eut la Révélation alors qu’il était âgé de quarante ans. Il vécut pendant dix années à la Mecque recevant la Révélation puis vécut dix ans à Médine. Il n’avait ni sur la tête ni sur la barbe vingt poils blancs. »
Et Rabi’a ajouta : « J’ai vu un de ses poils qui était roux, comme j’en demandais (la cause), on me répondit qu’il avait roussi par l’usage du parfum. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3547)
عن ربيعة بن أبي عبد الرحمن، قال سَمِعْتُ أَنَسَ بْنَ مَالِكٍ، يَصِفُ النَّبِيَّ ﷺ قَالَ كَانَ رَبْعَةً مِنَ الْقَوْمِ، لَيْسَ بِالطَّوِيلِ وَلاَ بِالْقَصِيرِ، أَزْهَرَ اللَّوْنِ لَيْسَ بِأَبْيَضَ أَمْهَقَ وَلاَ آدَمَ، لَيْسَ بِجَعْدٍ قَطَطٍ وَلاَ سَبْطٍ رَجِلٍ، أُنْزِلَ عَلَيْهِ وَهْوَ ابْنُ أَرْبَعِينَ، فَلَبِثَ بِمَكَّةَ عَشْرَ سِنِينَ يُنْزَلُ عَلَيْهِ وَبِالْمَدِينَةِ عَشْرَ سِنِينَ، وَلَيْسَ فِي رَأْسِهِ وَلِحْيَتِهِ عِشْرُونَ شَعَرَةً بَيْضَاءَ‏.‏ قَالَ رَبِيعَةُ فَرَأَيْتُ شَعَرًا مِنْ شَعَرِهِ، فَإِذَا هُوَ أَحْمَرُ فَسَأَلْتُ فَقِيلَ احْمَرَّ مِنَ الطِّيبِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٥٤٧)
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D’après ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) était le plus généreux des hommes et la période durant laquelle il était le plus généreux était le Ramadan lorsque Jibril le rencontrait. Jibril le rencontrait chaque nuit de Ramadan et ils étudiaient ensemble le Coran. Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) était alors plus généreux pour le bien que le vent envoyé (*).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3554)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°2308

(*) C’est à dire le vent qui apporte la pluie salvatrice.

عن عبدالله بن عباس رضي الله عنهما قال : كان النبيُّ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم أجْوَدَ الناسِ و أجْوَدُ ما يكونُ في رَمَضانَ حين يَلْقاهُ جِبريلُ . و كان جِبريلُ يَلْقاهُ في كُلِّ ليلةٍ مِن رمضانَ فيُدارِسُه القُرآنَ فلَرسولُ اللهِ صلى اللهُ عليهِ وسلم أجْوَدُ بالخيْرِ مِن الرِّيحِ المُرسَلَةِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٥٥٤)
.

D’après Abdallah Ibn ‘Amr (qu’Allah les agrée), le Prophète (ﷺ) n’était pas grossier ni vulgaire et il disait: « Certes parmi les meilleurs d’entre vous il y a ceux qui ont le meilleur comportement ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3559)
عن عبدالله بن عمرو رضي الله عنهما قال : لم يكنِ النبيُّ صلى الله عليه وسلم فاحشًا ولا مُتَفَحِّشًا وكان يقولُ : إن مِن خِيارِكم أحسنَكم أخلاقًا 
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٥٥٩)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée): Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) n’a absolument jamais critiqué un plat.
S’il en avait envie, il le mangeait sinon il le délaissait.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3563)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال : ما عاب النبي صلى الله عليه وسلم طعاما قط إن اشتهاه أكله و إلا تركه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٥٦٣ ومسلم في صحيحه رقم ٢٠٦٤)
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D’après Jabir (qu’Allah l’agrée) : Le jour d’Al Houdeybiya (*), les gens furent touchés par la soif tandis que le le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) avait devant lui un vase à partir duquel il a fait ses ablutions alors les gens se sont précipités vers lui.
Il leur a dit: « Qu’avez vous ? ».
Ils ont dit: Nous n’avons comme eau pour les ablutions et pour boire que ce que tu as devant toi.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a mis sa main dans le vase et l’eau s’est mise à surgir d’entre ses doigts comme des sources.
Nous avons ensuite bu et fait nos ablutions.
Abou J’ad a dit à Jabir (qu’Allah l’agrée): Combien étiez vous ?
Il a dit: Si nous avions été cent mille cette eau nous aurait suffit mais nous étions mille cinq cent.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3576)

(*) Les musulmans étaient sortis de Médine pour se rendre à La Mecque durant l’année 6 après l’émigration du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) pour accomplir la ‘omra.
Le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et les musulmans se sont arrêtés à un endroit proche de La Mecque qui s’appelle Al Houdeybiya et c’est à cet endroit qu’ils ont conclue un pacte avec les associateurs selon lequel ils reviendraient faire la ‘omra l’année suivante.

عن جابر رضي الله عنه قال : عطش الناس يوم الحديبية والنبي صلّى الله عليه و سلّم بين يديه ركوة فتوضأ فجهش الناس نحوه فقال : ما لكم ؟
قالوا : ليس عندنا ماء نتوضأ ولا نشرب إلا ما بين يديك
فوضع يده في الركوة فجعل الماء يثور بين أصابعه كأمثال العيون فشربنا وتوضأنا
قال أبو جعد لجابر رضي الله عنه : كم كنتم ؟
قال : لو كنا مائة ألف لكفانا كنا خمس عشرة مائة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٥٧٦)
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D’après Jabir (qu’Allah l’agrée), le plafond de la mosquée reposait sur des troncs de palmiers. Lorsque le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) faisait des sermons il montait sur un tronc de palmier. Lorsque le minbar a été fabriqué et que le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) était dessus nous avons entendu le tronc d’arbre faire un bruit comme le bruit d’une chamelle qui met bas jusqu’à ce que le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) vienne et mette sa main sur lui alors il se calma.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3585)
عن جابر رضي الله عنه قال: كان المسجد مسقوفا على جذوع من نخل . فكان النبي صلى الله عليه وسلم إذا خطب يقوم إلى جذع منها فلما صنع له المنبر وكان عليه فسمعنا لذلك الجذع صوتا كصوت العشار حتى جاء النبي صلى الله عليه وسلم فوضع يده عليها فسكنت
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٥٨٥)
.

D’après Selon Abou Idris Al Khawlani, il a entendu Houdayfa Ibn Al Yamen dire :
« Les gens interrogeaient le Prophète صلى الله عليه وسلم sur le bien, et moi je l’interrogeais sur le mal, de peur de vivre jusque là.
Je lui dis : Envoyé d’Allah ! Nous étions dans la jâhiliyya et dans le mal, Allah nous a pourvu de ce bien, y aura-t-il du mal après ce bien?
Oui ! dit-il.
Et après, y aura-t-il du bien ?
Oui, dit-il ; mais mêlé de brume !
Comment est-elle cette brume? lui dis-je.
Des gens qui prêchent le contraire de mes enseignements, tantôt tu approuves leurs actes, tantôt tu les désapprouves !
Et après cela, y aura-t-il du mal ?
Oui dit le Prophète صلى الله عليه وسلم, des meneurs aux portes de l’Enfer, qui y précipiteront ceux qui répondront à leurs appels !
Envoyé d’Allah !
Décris-les nous !
Ils sont de nous-mêmes et parlent notre langue !
Que me conseilles-tu de faire si jamais j’arrive à ce jour-là ? dis-je.
Tâche d’être avec les communautés musulmanes et leur imam !
Et s’il n’y a pas de communautés musulmanes ni de imam ?
Alors éloigne-toi de tous ces partis même si tu es astreint à rester sous un arbre et à t’accrocher à son tronc à pleines dents jusqu’à ce que mort te rappelle ! »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3606)

عن أبي إدريس الخولاني أنه سمع حذيفة يقول :
كان الناس يسألون رسول الله-صلى الله عليه وسلم- عن الخير، وكنت أسأله عن الشر مخافة أن يدركني، فقلت: يا رسول الله، إنا كنا في جاهلية وشر فجاءنا الله بهذا الخير فهل بعد الخير شر؟
قال: نعم. فقلت: فهل بعد هذا الشر من خير؟ قال: نعم وفيه دخن،
قال قلت: وما دخنه؟
قال: قوم يستنون بغير سنتي ويهدون بغير هديي تعرف منهم وتنكر، فقلت هل بعد ذلك الخير من شر؟
قال: نعم فتنة عمياء دعاة على أبواب جهنم، من أجابهم إليها قذفوه فيها.
فقلت: يا رسول الله، صفهم لنا،
قال: نعم، قوم من جلدتنا ويتكلمون بألسنتنا،
فقلت: يا رسول الله، وما تأمرني إن أدركت ذلك،
قال تلزم جماعة المسلمين وإمامهم
قلت فإن لم يكن لهم جماعة ولا إمام؟
قال: فاعتزل تلك الفرق كلها، ولو أن تعض على أصل الشجرة حتى يدركك الموت وأنت على ذلك
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۶۰۶)
.

Ali Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée) a dit : Lorsque je vous rapporte des choses du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), je préfère certes tomber du ciel plutôt que de mentir sur lui, mais lorsque je vous parle…, entre vous et moi, alors [sachez que] la guerre est ruse… J’ai entendu le Messager d’Allah (ﷺ) dire: « A la fin des temps, apparaîtront des gens jeunes [mais] stupides et dont les propos seront les meilleures paroles des humains…».
[Cependant], ils sortiront de l’Islam comme sort une flèche du gibier. Leur foi ne dépassera pas l’issue de leur gorge… Tuez-les partout où vous les trouverez! Les
tuer vaudra, à celui qui les abat, une Récompense le Jour de la Résurrection.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3611)

(*) « Des gens jeunes [mais] stupides et dont les propos seront les meilleures paroles des humains…»
Ceux qui sont visés dans ce hadith sont les Khawâridj, comme nous l’ont clarifié les gens de science.

عن علي بن أبي طالب رضي الله عنه قال :إِذَا حَدَّثْتُكُمْ عَنْ رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَلأَنْ أَخِرَّ مِنَ السَّمَاءِ أَحَبُّ إِلَىَّ مِنْ أَنْ أَكْذِبَ عَلَيْهِ، وَإِذَا حَدَّثْتُكُمْ فِيمَا بَيْنِي وَبَيْنَكُمْ، فَإِنَّ الْحَرْبَ خَدْعَةٌ، سَمِعْتُ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم يَقُولُ ‏ « ‏ يَأْتِي فِي آخِرِ الزَّمَانِ قَوْمٌ حُدَثَاءُ الأَسْنَانِ، سُفَهَاءُ الأَحْلاَمِ، يَقُولُونَ مِنْ خَيْرِ قَوْلِ الْبَرِيَّةِ، يَمْرُقُونَ مِنَ الإِسْلاَمِ كَمَا يَمْرُقُ السَّهْمُ مِنَ الرَّمِيَّةِ، لاَ يُجَاوِزُ إِيمَانُهُمْ حَنَاجِرَهُمْ، فَأَيْنَمَا لَقِيتُمُوهُمْ فَاقْتُلُوهُمْ، فَإِنَّ قَتْلَهُمْ أَجْرٌ لِمَنْ قَتَلَهُمْ يَوْمَ الْقِيَامَةِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٦١١)
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D’après ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée) : La lune s’est fendue en deux parties à l’époque du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Témoignez de cela ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3636)

Conformément à la Parole d’Allah,

Allah a dit dans la sourate Al Qamar n°54 verset 1 (traduction rapprochée du sens du verset): « L’heure approche et la lune s’est fendue ».

قال الله تعالى : اقتربت الساعة وانشق القمر
(سورة القمر ١)

عن عبد الله بن مسعود رضى الله عنه قال انشق القمر على عهد رسول الله صلى الله عليه وسلم شقتين فقال النبي صلى الله عليه وسلم ‏ :‏ اشهدوا.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٨٦٤)
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D’après ‘Orwa Ibn Al Ja’d (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) m’a donné un dinar pour que je lui achète une chèvre.
Je lui ai acheté deux chèvres avec.
J’en ai vendu une pour un dinar et je me suis rendu vers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) avec un dinar et une chèvre.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a invoqué en ma faveur la bénédiction dans la vente.
Choubaib a dit: S’il avait acheté de la poussière il aurait réussi a en tirer un bénéfice (*).
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°3642)

(*) C’est à dire que suite à l’invocation du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) en sa faveur pour qu’il y ait une bénédiction dans son commerce il faisait d’importants bénéfices quelque soit la marchandise qu’il vendait.

عن عروة بن الجعد رضي الله عنه أن النبي صلى الله عليه وسلم أعطاه دينارا يشتري له به شاة فاشترى له به شاتين . فباع إحداهما بدينار وجاءه بدينار وشاة فدعا له بالبركة في بيعه
قال شبيب : وكان لو اشترى التراب لربح فيه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٦٤٢)
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D’après Abdallah (Qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit:
« La meilleure des générations est celle dans laquelle j’ai été envoyée, puis ceux qui les suivent, et ceux qui suivent ces derniers…(*)
Aprés cela, viendront des gens qui s’empresseront de témoigner avant de préter serment et de préter serment avant de témoigner.»
Ibrahim An Nakha’i (mort en 96 du calendrier hégirien) a dit : « À l’époque, ils (1) nous frappaient pour le témoignage et l’engagement alors que nous étions petits (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3651)

(*) Donc, les meilleurs des gens de notre Ummāh sont les trois premières générations qui sont les compagnons (ﺍﻟﺼﺤﺎﺑﺔ) du Messager d’Allāh ﷺ, les Tābi’ūn (ﺍﻟﺘﺎﺑﻌﻮﻥ) et les Tābi’ At-Tābi’īn (ﺗﺎﺑﻊ ﺍﻟﺘﺎﺑﻌﻴﻦ), ce sont eux que l’on appellent Salafs As-Sālih ou les pieux prédécesseurs (رضوان الله عليهم) !

(1) C’est à dire les anciens parmi les compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée) ainsi que les élèves de ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée).

(2) C’est à dire qu’ils frappaient les enfants alors qu’ils étaient petits lorsqu’ils témoignaient d’une chose fausse ou qu’ils ne respectaient pas leurs engagements.

Ceci afin de les éduquer et qu’ils ne prennent pas les mauvais comportements comme habitude.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 7 p 11)

Ce texte montre donc la permission de frapper les enfants à cause des mauvais comportements s’ils ne se corrigent que de cette manière.
(Majmou’ Al Fatawa de Cheikh ‘Otheimine vol 10 p 1059)

Remarque importante : Il est impératif de comprendre que dans ce texte, comme dans les autres textes qui sont rapportés sur le fait de frapper les enfants pour les éduquer, il s’agit de frapper de manière légère et non violente et de ne pas frapper au visage.

عن عبد الله رضى الله عنه أن النبي صلى الله عليه وسلم قال ‏ « ‏ خير الناس قرني، ثم الذين يلونهم، ثم الذين يلونهم، ثم يجيء قوم تسبق شهادة أحدهم يمينه ويمينه شهادته ‏ »‏‏.‏ قال إبراهيم وكانوا يضربونا على الشهادة والعهد ونحن صغار‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳٦٥۱)
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D’après Abou Bakr (qu’Allah l’agrée), j’ai dit au Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) alors que nous étions dans la grotte: Si l’un d’entre eux regardait sous ses pieds il nous verrait. Alors le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Que penses-tu ô Abou Bakr de deux personnes dont Allah est le troisième ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3653)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°2381

Ce verset et ce hadith mentionnent l’histoire du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) et de Abou Bakr lorsqu’ils sont partis de La Mecque pour se rendre à Médine. Les mécréants les cherchaient et ils se sont cachés dans une grotte.

Il y a dans ces deux textes un grand mérite de Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) et le fait qu’il est meilleur que les compagnons de Moussa.

En effet, Allah a dit dans l’histoire de Moussa qui avançait avec son peuple vers la mer et que les troupes de Pharaon étaient derrière eux: « Au lever du soleil ils les poursuivirent. Puis quand les deux groupes se sont vus les compagnons de Moussa ont dit: Nous allons certes être rejoints. Il a dit: Certes non! Il y a avec moi mon Seigneur qui va me guider ».
(Sourate Chou’ara n°26 verset 60 à 62)

Ainsi dans la situation de difficulté alors qu’il était avec ses compagnons Moussa a dit: « Il y a avec moi mon Seigneur » tandis que dans la même situation le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) qui était avec Abou Bakr a dit: « certes Allah est avec nous ».

Remarque n°1: Il est rapporté plusieurs ahadiths sur le fait qu’une araignée aurait tissée sa toile à l’entrée de la grotte ce qui aurait trompé les qouraych en leur faisant croire que le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) et Abou Bakr n’étaient pas dedans mais tous ces ahadiths sont faibles et non authentiques.

Cheikh Albani a dit: « Sache qu’il n’y a aucun hadith authentique au sujet de l’araignée de la grotte ».
(Silsila Daifa n°1189)

Remarque n°2: Il ne faut absolument pas comprendre de ces textes que Allah est physiquement avec ses créatures. Allah est au dessus de son trône et le sens de ces textes est qu’il est avec eux en les protégeant et en les secourant.

عن أبي بكر الصديق رضي الله عنه : قلت للنبي صلى الله عليه وسلم وأنا في الغار : لو أن أحدهم نظر تحت قدميه لأبصرنا . فقال : ما ظنك يا أبا بكر باثنين الله ثالثهما
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٦٥٣)
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D’après Ibn Abbas, Le Prophète (ﷺ) a dit:
« S’il m’avait été permis d’avoir pour ami intime (quelqu’un d’autre qu’Allah) parmis ma communauté, cela aurait été Abû Bakr.
Seulement, il est mon frère et mon compagnon. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3656)
عَنِ ابْنِ عَبَّاسٍ ـ رضى الله عنهما ـ عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ « ‏ وَلَوْ كُنْتُ مُتَّخِذًا مِنْ أُمَّتِي خَلِيلاً لاَتَّخَذْتُ، أَبَا بَكْرٍ وَلَكِنْ أَخِي وَصَاحِبِي ‏ »‏‏.‏
ثم أخَذ بيدي فعرَج بي إلى السماءِ الدنيا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۶۵۶)
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D’après Joubayr Ibn Mout’im (qu’Allah l’agrée), une femme est venue voir le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et il lui a ordonné de revenir le voir plus tard. Elle a dit: Vois-tu si je reviens et que je ne te trouve pas ? Comme si elle parlait de sa mort. Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Si tu ne me trouves pas alors va voir Abou Bakr ».
(Rapporté par l’imam Boukhari dans son Sahih n°3659)
عن جبير بن مطعم رضي الله عنه أتت امرأة النبي صلى الله عليه وسلم فأمرها أن ترجع إليه قالت : أرأيت إن جئت ولم أجدك ؟ كأنها تقول : الموت . قال صلى الله عليه وسلم : إن لم تجديني فأتي أبا بكر 
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٦٥٩ و مسلم في صحيحه رقم ٢٣٨٦)
.

D’après Abou Darda (qu’Allah l’agrée), il a dit : « Alors que j’étais assis avec le Prophète (ﷺ), Abou Bakr est arrivé, relevant un coin de son vêtement, découvrant ainsi son genou. Le Prophète (ﷺ) dit : « Votre compagnon a eu un différend. » Abou Bakr salua (le Prophète ﷺ) et dit : « Ô Messager d’Allah (ﷺ) ! Il y a eu un malentendu entre moi et le fils d’Al-Khattab (c’est-à-dire Omar). Je lui ai parlé durement, puis je l’ai regretté, et je lui ai demandé de me pardonner, mais il a refusé. C’est pourquoi je suis venu te voir. » Le Prophète (ﷺ) dit trois fois : « Ô Abou Bakr ! Qu’Allah te pardonne. » Entre-temps, Omar regretta (son refus d’excuser Abou Bakr) et se rendit chez Abou Bakr pour demander s’il était là. On lui répondit que non. Alors il alla voir le Prophète (ﷺ) et le salua, mais des signes de mécontentement apparurent sur le visage du Prophète (ﷺ) jusqu’à ce qu’Abou Bakr prenne pitié de lui (Omar), alors il s’agenouilla et dit deux fois : « Ô Messager d’Allah (ﷺ) ! Par Allah ! J’ai été plus injuste envers lui (qu’il ne l’a été envers moi). » Le Prophète (ﷺ) dit : « Allah m’a envoyé (comme Prophète) vers vous (les gens), mais vous avez dit (à mon sujet) : ‘Tu mens’, tandis qu’Abou Bakr a dit : ‘Il dit la vérité’, et il m’a soutenu avec sa personne et son argent. » Puis il ajouta deux fois : « Ne cesserez-vous donc pas de nuire à mon compagnon ? » Après cela, plus personne n’a causé de tort à Abou Bakr (qu’Allah l’agrée). »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3661)
عن أبي الدرداء رضى الله عنه قال كنت جالسا عند النبي صلى الله عليه وسلم إذ أقبل أبو بكر آخذا بطرف ثوبه حتى أبدى عن ركبته، فقال النبي صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ أما صاحبكم فقد غامر ‏ »‏‏.‏ فسلم، وقال إني كان بيني وبين ابن الخطاب شىء فأسرعت إليه ثم ندمت، فسألته أن يغفر لي فأبى على، فأقبلت إليك فقال ‏ »‏ يغفر الله لك يا أبا بكر ‏ »‏‏.‏ ثلاثا، ثم إن عمر ندم فأتى منزل أبي بكر فسأل أثم أبو بكر فقالوا لا‏.‏ فأتى إلى النبي صلى الله عليه وسلم، فسلم فجعل وجه النبي صلى الله عليه وسلم يتمعر حتى أشفق أبو بكر، فجثا على ركبتيه فقال يا رسول الله، والله أنا كنت أظلم مرتين‏.‏ فقال النبي صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ إن الله بعثني إليكم فقلتم كذبت‏.‏ وقال أبو بكر صدق‏.‏ وواساني بنفسه وماله، فهل أنتم تاركو لي صاحبي ‏ »‏‏.‏ مرتين فما أوذي بعدها‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٦٦١)
.

D’après ‘Amr Ibn El ‘As -qu’Allâh l’agrée- Le Prophète (ﷺ) l’a chargé de l’armée de Dhat-as-Salasil. Je suis venu vers lui en disant :

«Quelle est la personne la plus aimées pour toi, Ô Messager d’Allâh ?
Il dit : «‘Aïcha ».
(‘Amr reprit en disant ): «Et parmi les hommes ?»
Il lui dit : « Son père ».

J’ai dit: « Qui (d’autre)? Il a dit: « Alors ‘Umar ibn Al-Khattab. » Il a ensuite nommé d’autres hommes.
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°3662)

عَنْ عَمْرُو بْنُ الْعَاصِ ـ رضى الله عنه ـ أَنَّ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم بَعَثَهُ عَلَى جَيْشِ ذَاتِ السَّلاَسِلِ، فَأَتَيْتُهُ فَقُلْتُ أَىُّ النَّاسِ أَحَبُّ إِلَيْكَ قَالَ ‏ »‏ عَائِشَةُ ‏ »‏‏.‏ فَقُلْتُ مِنَ الرِّجَالِ فَقَالَ ‏ »‏ أَبُوهَا ‏ »‏‏.‏ قُلْتُ ثُمَّ مَنْ قَالَ ‏ »‏ ثُمَّ عُمَرُ بْنُ الْخَطَّابِ ‏ »‏‏.‏ فَعَدَّ رِجَالاً‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۶۶۲)
.

D’après Mohamed Ibn Al Hanafiya (*), j’ai dit à mon père (qu’Allah l’agrée): Quelle personne est la meilleure après le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) ? Il a répondu: Abou Bakr. J’ai dit: Puis qui ? Il a dit: Omar. Et j’ai craint qu’il ne dise Othman. J’ai dit: Puis toi ? Il a répondu: Je ne suis qu’un homme parmi les musulmans.
(Rapporté par l’imam Boukhari dans son Sahih n°3671)

(*) Mohamed Ibn Al Hanafiya est un des fils de Ali Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée).

عن محمد ابن الحنفية قال : قلت لأبي : أي الناس خير بعد رسول الله صلى الله عليه وسلم ؟ قال : أبو بكر . قلت : ثم من ؟ قال : ثم عمر . وخشيت أن يقول عثمان ، قلت : ثم أنت ؟ قال : ما أنا إلا رجل من المسلمين
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٦٧١)
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D’après ibn Abu Mulayka, ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père): « Je me trouvais debout avec quelques personnes qui priaient Allah pour ‘Omar ibn al-Khattâb (qu’Allah l’agrée) qu’on avait posé sur son lit (de mort) (1), avant que le corps ne soit emporté.
Quelqu’un se mit alors derrière moi et, posant son coude sur mon épaule et c’était Ali bin Abi Talib (qu’Allah l’agrée) et il a invoqué la Miséricorde d’Allah pour Omar et a dit:
« J’espérais toujours qu’Allah allait te mettre avec tes deux compagnons (2),
Tu n’as pas laissé après toi une personne avec qui j’aimerai plus rencontrer Allah avec ses actes que toi. Par Allah ! J’étais sûr qu’Allah allait te mettre avec tes deux compagnons (*) car certes j’entendais toujours le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) dire : « Je suis venu avec Abou Bakr et ‘Omar, je suis rentré avec Abou Bakr et ‘Omar, je suis sorti avec Abou Bakr et ‘Omar ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3677)

(1) Cela eut lieu après le meurtre perpétré contre Omar (qu’Allah l’agrée) et qui causa d’ailleurs sa mort. (3) En s‘adressant à ‘Umar ou en voulant parler de lui.
(2) Le Prophète (ﷺ) et Abu Bakr (qu’Allah l’agrée).

(3) Les deux compagnons à qui ‘Ali (qu’Allah l’agrée) fait allusion sont le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et Abou Bakr (qu’Allah l’agrée).
Et on peut comprendre le fait qu’Allah mette ‘Omar (qu’Allah l’agrée) avec ses deux compagnons soit par le fait qu’ils ont tous les trois été enterrés au même endroit soit par le fait qu’ils seront ensemble dans le paradis.
(Minnatoul Moun’im Charh Sahih Mouslim vol 4 p 79)

عَنِ ابْنِ أَبِي مُلَيْكَةَ، أَنَّهُ سَمِعَ ابْنَ عَبَّاسٍ، يَقُولُ وُضِعَ عُمَرُ عَلَى سَرِيرِهِ، فَتَكَنَّفَهُ النَّاسُ يَدْعُونَ وَيُصَلُّونَ قَبْلَ أَنْ يُرْفَعَ، وَأَنَا فِيهِمْ، فَلَمْ يَرُعْنِي إِلاَّ رَجُلٌ آخِذٌ مَنْكِبِي، فَإِذَا عَلِيٌّ فَتَرَحَّمَ عَلَى عُمَرَ، وَقَالَ مَا خَلَّفْتَ أَحَدًا أَحَبَّ إِلَىَّ أَنْ أَلْقَى اللَّهَ بِمِثْلِ عَمَلِهِ مِنْكَ، وَايْمُ اللَّهِ، إِنْ كُنْتُ لأَظُنُّ أَنْ يَجْعَلَكَ اللَّهُ مَعَ صَاحِبَيْكَ، وَحَسِبْتُ أَنِّي كُنْتُ كَثِيرًا أَسْمَعُ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم يَقُولُ ذَهَبْتُ أَنَا وَأَبُو بَكْرٍ وَعُمَرُ، وَدَخَلْتُ أَنَا وَأَبُو بَكْرٍ وَعُمَرُ، وَخَرَجْتُ أَنَا وَأَبُو بَكْرٍ وَعُمَرُ‏.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٦٧٧)
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D’après Anas (qu’Allah l’agrée) : Un homme a questionné le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) à propos de l’Heure.
Il a dit : Quand aura lieu l’Heure?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Et qu’as-tu préparé pour elle ? ».
L’homme a dit: Rien, si ce n’est que certes j’aime Allah et son Messager.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Tu es avec ceux que tu as aimé ».
Anas (qu’Allah l’agrée) a dit: Nous n’avons jamais été aussi content pour une chose que nous l’avons été pour la parole du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui): « Tu es avec ceux que tu as aimé ».
Car j’aime le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et j’aime Abou Bakr et ‘Omar (qu’Allah les agrée tous les deux) et j’espère être avec eux par rapport à mon amour pour eux même si mes actes ne sont pas comme les leurs.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3688)
عن أنس بن مالك رضي الله عنه أن رجلا سأل النبي صلى الله عليه وسلم عن الساعة فقال : متى الساعة ؟
قال النبي صلى الله عليه وسلم : وماذا أعددت لها ؟
قال : لا شيء إلا أني أحب الله ورسوله
فقال النبي صلى الله عليه وسلم : أنت مع من أحببت
قال أنس رضي الله عنه : فما فرحنا بشيء فرحنا بقول النبي صلى الله عليه وسلم : أنت مع من أحببت
فأنا أحبّ النّبي صلّى الله عليه وسلّم وأبا بكر وعمر رضي الله عنهما وأرجو أن أكون معهم بحبّي إيّاهم وإن لم أعمل بمثل أعمالهم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٦٨٨)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit:: « Il y avait certes chez ceux qui sont venus avant vous parmi les Fils d’Israel des hommes que l’on faisait parler sans qu’ils ne soient des prophètes, s’il y avait une personne de ma communauté qui ferait partie d’eux ce serait Omar (*) ».
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°3689)

(*) L’imam Ibn Hajar a dit dans Fath Al Bari que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit cela, car souvent à l’époque du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), Omar (qu’Allah l’agrée) a eu des positions conformes avec ce qui était ensuite révélé dans le Coran.

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم: لقد كان فيمن كان قبلكم من بني إسرائيل رجال يكلمون من غير أن يكونوا أنبياء . فإن يكن من أمتي منهم أحد فعمر
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٦٨٩ و مسلم في صحيحه رقم ٢٣٩٨)
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D’après Sahl Ibn Sa’d (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit: « Demain (1) je vais certes donner la bannière à un homme grâce à qui Allah va accorder la victoire ».
Les gens ont passés la nuit à se demander à qui il allait la donner. Au matin les gens se sont rendus vers le Prophète (ﷺ), chacun espérait qu’il allait lui donner la bannière. Alors il a dit: « Où est Ali Ibn Abi Talib? ».
Ils ont dit: Il a mal aux yeux ô Messager d’Allah !
Le Prophète (ﷺ) a dit: « Envoyez quelqu’un pour qu’il aille me le chercher ».
Lorsqu’il est venu, le Prophète (ﷺ) a craché dans ses yeux et a invoqué pour lui, ainsi il a guérit et était comme si il n’avait souffert d’aucun mal. Alors le Prophète (ﷺ) lui a donné la bannière.
Ali (qu’Allah l’agrée) a dit: Ô Messager d’Allah ! Je les combat jusqu’à ce qu’ils soient comme nous ?
Le Prophète (ﷺ) a dit: « Avance doucement jusqu’à arriver à leur territoire puis appelle les à l’Islam et informe les de ce qui leur est obligatoire concernant le droit d’Allah. Car je jure par Allah, qu’Allah guide à travers toi un seul homme est meilleur pour toi que de posséder des chamelles rousses (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3701)

(1) C’est à dire je jour de la bataille de Khaybar.
(2) Les chamelles rousses étaient à leur époque parmi les plus grandes des richesses.

Parmi les leçons que nous pouvons tirer de ce hadith :

– Le fait que Prophète (ﷺ) ait annoncé la veille que les musulmans allaient avoir la victoire est un signe de la prophétie.

– Le mérite des compagnons du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) en globalité et leur motivation vers le bien car chacun espérait que la bannière lui soit donnée.

– Le mérite de Ali Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée) car le Prophète (ﷺ) l’a choisi pour lui donner la bannière. De plus il est mentionné dans certaines versions de ce hadith que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Demain je vais certes donner la bannière à un homme grâce à qui Allah va accorder la victoire, il aime Allah et son Messager et Allah et son Messager l’aiment ».(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4210)

– Le fait que Allah a mis une bénédiction dans la salive du Prophète (ﷺ) est également un signe de la prophétie.

– Le fait que le Prophète (ﷺ) ait invoqué en faveur de Ali (qu’Allah l’agrée) après avoir craché dans ses yeux montre que la guérison provient d’Allah et qu’il n’y a que à lui à qui elle peut être demandée.

– La voie du Prophète (ﷺ) est d’appeler les gens à l’Islam et leur expliquer le droit d’Allah avant de combattre.

D’après Abdallah Ibn Abbas (qu’Allah les agrée), le Prophète (ﷺ) n’a jamais combattu un peuple sans l’avoir auparavant appelé (*).
(Rapporté par Darimi et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha vol 6 p 294)

(*) C’est à dire sans l’avoir appelé à l’Islam.

عن سهلِ بنِ سعدٍ ـ رضى الله عنه ـ أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏«‏ لأُعْطِيَنَّ الرَّايَةَ غَدًا رَجُلاً يَفْتَحُ اللَّهُ عَلَى يَدَيْهِ »‏ قَالَ فَبَاتَ النَّاسُ يَدُوكُونَ لَيْلَتَهُمْ أَيُّهُمْ يُعْطَاهَا فَلَمَّا أَصْبَحَ النَّاسُ، غَدَوْا عَلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم كُلُّهُمْ يَرْجُو أَنْ يُعْطَاهَا فَقَالَ ‏«‏ أَيْنَ عَلِيُّ بْنُ أَبِي طَالِبٍ ‏»‏‏.‏ فَقَالُوا يَشْتَكِي عَيْنَيْهِ يَا رَسُولَ اللَّهِ‏.‏ قَالَ ‏«‏ فَأَرْسِلُوا إِلَيْهِ فَأْتُونِي بِهِ ‏»‏‏.‏ فَلَمَّا جَاءَ بَصَقَ فِي عَيْنَيْهِ، وَدَعَا لَهُ، فَبَرَأَ حَتَّى كَأَنْ لَمْ يَكُنْ بِهِ وَجَعٌ، فَأَعْطَاهُ الرَّايَةَ‏.‏ فَقَالَ عَلِيٌّ يَا رَسُولَ اللَّهِ أُقَاتِلُهُمْ حَتَّى يَكُونُوا مِثْلَنَا فَقَالَ ‏« انْفُذْ عَلَى رِسْلِكَ حَتَّى تَنْزِلَ بِسَاحَتِهِمْ، ثُمَّ ادْعُهُمْ إِلَى الإِسْلاَمِ، وَأَخْبِرْهُمْ بِمَا يَجِبُ عَلَيْهِمْ مِنْ حَقِّ اللَّهِ فِيهِ، فَوَاللَّهِ لأَنْ يَهْدِيَ اللَّهُ بِكَ رَجُلاً وَاحِدًا خَيْرٌ لَكَ مِنْ أَنْ يَكُونَ لَكَ حُمْرُ النَّعَمِ ».
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٧٠١)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) : Les gens disaient : « Abou Houreira rapporte trop de hadiths. » En réalité, je restais proche du Messager d’Allah (ﷺ) et je me satisfaisais de ce qui remplissait mon ventre. Je ne mangeais pas de pain levé, je ne portais pas de vêtements rayés décorés, et personne ne me servait, ni homme ni femme. Souvent, je pressais mon ventre contre les cailloux à cause de la faim, et je demandais à un homme de réciter un verset coranique, bien que je le connaissais, afin qu’il m’emmène chez lui et me nourrisse. Et le meilleur des gens avec les pauvres était Ja’far Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée). (1)
Il nous ramenait chez lui et nous offrait à manger ce qu’il y avait chez lui au point où il nous donnait une ‘ouka (2) que nous déchirions et nous léchions ce qui restait dedans. (3)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3708)

(1) Il s’agit du compagnon Ja’far Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée) qui était le cousin du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).

(2) C’est un récipient en peau dans lequel était gardé le beurre.

(3) C’est-à-dire qu’il leur donnait tout ce qu’il avait au point où, lorsqu’il ne restait rien d’autre, il leur donnait ce récipient de beurre dans lequel il ne restait presque plus rien.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 7 p 82)

عن أبي هريرة رضى الله عنه أن الناس، كانوا يقولون أكثر أبو هريرة‏.‏ وإني كنت ألزم رسول الله صلى الله عليه وسلم بشبع بطني، حتى لا آكل الخمير، ولا ألبس الحبير، ولا يخدمني فلان ولا فلانة، وكنت ألصق بطني بالحصباء من الجوع، وإن كنت لأستقرئ الرجل الآية هي معي كى ينقلب بي فيطعمني، وكان أخير الناس للمسكين جعفر بن أبي طالب، كان ينقلب بنا فيطعمنا ما كان في بيته، حتى إن كان ليخرج إلينا العكة التي ليس فيها شىء، فنشقها فنلعق ما فيها‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٧٠٨)
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D’après ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père), Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) a dit: « Préservez Muhammad (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) à travers les gens de sa maison (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3713)

(*) C’est à dire les gens de la famille du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui)

عن عبدالله بن عمر رضي الله عنهما قال أبو بكر رضي الله عنه : ارقُبوا محمدًا صلَّى اللهُ عليهِ وسلَّمَ في أهلِ بيتِهِ .
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٧١٣)
.

D’après Anas (رضى الله عنه) a rapporté, Le jour de la bataille de Muta, le Prophète (ﷺ) (qui était à Médine) reçu des informations par révélation, (avant que les nouvelles des combattants ne lui parviennent) et il dit:
« Zayd a porté l’étandard et a été tué. Puis, Jafar a porté l’étandard et a été tué. Ensuite, Abdullah a porté l’étandard et a été tué. »
Les larmes aux yeux, il ajouta: « Puis un sabre d’Allah s’est emparé de l’étandard jusqu’à ce qu’Allah accorde aux Musulmans Son secours ! (*).»
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°3757)

(*) Le sabre d’Allah en question était Khalid ibn Al Walid

عَنْ أَنَسٍ ـ رضى الله عنه أَنَّ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم نَعَى زَيْدًا وَجَعْفَرًا وَابْنَ رَوَاحَةَ لِلنَّاسِ قَبْلَ أَنْ يَأْتِيَهُمْ خَبَرُهُمْ، فَقَالَ ‏ « ‏ أَخَذَ الرَّايَةَ زَيْدٌ فَأُصِيبَ، ثُمَّ أَخَذَ جَعْفَرٌ فَأُصِيبَ، ثُمَّ أَخَذَ ابْنُ رَوَاحَةَ فَأُصِيبَ ـ وَعَيْنَاهُ تَذْرِفَانِ ـ حَتَّى أَخَذَ سَيْفٌ مِنْ سُيُوفِ اللَّهِ حَتَّى فَتَحَ اللَّهُ عَلَيْهِمْ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۷۵۷)
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Yahya ibn Bukair nous a raconté: al-Layth nous a raconté à partir de Yunus Ibn Shihab que Abou Salama a dit:
`Aisha a dit:« Une fois que le Messager d’Allah (ﷺ) dit (pour moi), « Ô Aa’ish (aisha) ! Ceci est Jibril te saluant.
Alors, elle dit : wa aleyhi salaam wa rahmatoullahi wa baarakatouhou.
Tu vois ce que je ne vois pas. (Elle s’adressait au Messager d’Allah pour la dernière phrase)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3768)

Et rapporté aussi par Mouslim dans son Sahih n°2447

حَدَّثَنَا يَحْيَى بْنُ بُكَيْرٍ، حَدَّثَنَا اللَّيْثُ، عَنْ يُونُسَ، عَنِ ابْنِ شِهَابٍ، قَالَ أَبُو سَلَمَةَ إِنَّ عَائِشَةَ ـ رضى الله عنها ـ قَالَتْ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم يَوْمًا ‏ « ‏ يَا عَائِشَ، هَذَا جِبْرِيلُ يُقْرِئُكِ السَّلاَمَ ‏ »‏‏.‏ فَقُلْتُ وَعَلَيْهِ السَّلاَمُ وَرَحْمَةُ اللَّهِ وَبَرَكَاتُهُ، تَرَى مَا لاَ أَرَى‏.‏ تُرِيدُ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۷۶۸)
.

D’après Abou Moussa Al-Ash`ari, Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit: « Beaucoup d’hommes ont atteint la perfection masculine.
Mais aucune femme n’a jamais atteint la perfection féminine sauf Mariam bint ‘Imrân et Âsiah la femme de Pharaon.
Et le mérite de ‘Â’ishah (1) par rapport au reste des femmes est comparable au mérite du Tharîd (2) par rapport aux autres plats.»
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°3769)

(1) Ibn Kathir (qu’Allah lui fasse miséricorde) a dit :

« Il n’y a jamais eu dans les communautés une femme comme Aïcha concernant sa mémoire, sa science, son éloquence et son intelligence ; elle dépassa les femmes comme elle dans la science et la sagesse ; Allah lui donna la compréhension de la jurisprudence islamique et la mémorisation des poèmes ; et elle avait une grande connaissance des sciences religieuses ».

(2) Le tharid est un plat arabe avec de la viande et de la sauce.

عَنْ أَبِي مُوسَى الأَشْعَرِيِّ ـ رضى الله عنه ـ قَالَ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏ « ‏ كَمَلَ مِنَ الرِّجَالِ كَثِيرٌ، وَلَمْ يَكْمُلْ مِنَ النِّسَاءِ إِلاَّ مَرْيَمُ بِنْتُ عِمْرَانَ، وَآسِيَةُ امْرَأَةُ فِرْعَوْنَ، وَفَضْلُ عَائِشَةَ عَلَى النِّسَاءِ كَفَضْلِ الثَّرِيدِ عَلَى سَائِرِ الطَّعَامِ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۷۶۹)
.

D’après Hichâm, son père dit:
« Les gens choisissaient le jour de Âicha pour apporter leurs cadeaux (au Messager d’Allah (ﷺ)),
Âicha dit: « Mes Compagnons (c’est dire les autres femmes du Prophète), se réunirent alors chez Oum Salama et lui dirent:
« Ô Oum Salama! Par Allah, Les gens attendent toujours le jour de ‘Aicha pour apporter leurs cadeaux; nous aussi, nous voulons avoir une part du bien comme le veut également ‘Aicha.»

« Dis au Messager d’Allah (ﷺ) de donner ses ordres aux gens pour qu’ils lui apportent leurs cadeaux là où il sera (ou: là où le tour sera) » En effet, Oum Salama transmit cela au Prophète (ﷺ). « Mais il se détourna de moi », dit Oum Salama.
A son retour chez moi, je lui transmis de nouveau la chose mais il se détourne de moi une deuxième fois.
A la troisième occasion, je lui reparlai du sujet. Mais il me dit (ﷺ):

« Ô Oum Salama! Ne me fais pas du mal en en faisant à ‘Aicha! Car je jure par Allah que la révélation n’est pas descendu sur moi alors que je me trouvais dans le giron de l’une d’entre-vous à l’exception d’elle ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3775)

Ce hadith est clair sur le fait que causer du tort à ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) revient à causer du tort au Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).

Que dire donc des gens qui, encore aujourd’hui, continuent de dire que ‘Aicha (qu’Allah l’agrée), la Mère des croyants, a commis le crime d’adultère ?

Allah a révélé 10 versets (du verset 11 au verset 21) dans la sourate Nour n°24 pour montrer l’innocence de ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) vis-à-vis de cette accusation.

حدثنا هشام، عن أبيه،، قال كان الناس يتحرون بهداياهم يوم عائشة قالت عائشة فاجتمع صواحبي إلى أم سلمة، فقلن يا أم سلمة، والله إن الناس يتحرون بهداياهم يوم عائشة، وإنا نريد الخير كما تريده عائشة، فمري رسول الله صلى الله عليه وسلم أن يأمر الناس أن يهدوا إليه حيث ما كان أو حيث ما دار، قالت فذكرت ذلك أم سلمة للنبي صلى الله عليه وسلم قالت فأعرض عني، فلما عاد إلى ذكرت له ذاك فأعرض عني، فلما كان في الثالثة ذكرت له فقال ‏ « ‏ يا أم سلمة لا تؤذيني في عائشة، فإنه والله ما نزل على الوحى وأنا في لحاف امرأة منكن غيرها ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۷۷۵ )
.

D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée), deux hommes sont sortis de chez le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lors d’une nuit très sombre. Alors il y a eu une lumière devant eux jusqu’à ce qu’ils se séparent et alors la lumière s’est séparée avec eux (*).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3805)

(*) C’est à dire qu’une partie de la lumière est partie avec chacun des deux hommes jusqu’à leur demeure.

عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال : أن رجلين خرجا من عند النبي صلى الله عليه وسلم في ليلة مظلمة وإذا نور بين أيديهما حتى تفرقا فتفرق النور معهما
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٨٠٥)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), Jibril est venu un jour au Prophète (ﷺ) et lui dit: « Ô Messager d’Allah, voici Khadidja qui vient à toi portant un récipient contenant un condiment, de la nourriture ou de l’eau. Quand elle arrivera, transmets lui le salam de son Seigneur ainsi que le mien et annonce lui la bonne nouvelle d’un palais de perles au paradis exempt de tout bruit et de toute fatigue ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3820)

Et rapporté aussi par Mouslim dans son Sahih n°2432

ن أبي هريرة رضي الله عنه أتى جبريل النبي صلى الله عليه وسلم فقال : يا رسول الله ، هذه خديجة قد أتت ، معها إناء فيه إدام أو طعام أو شراب ، فإذا هي أتتك فاقرأ عليها السلام من ربها ومني ، وبشرها ببيت في الجنة من قصب لا صخب فيه ولا نصب
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٨٢٠)
.

Aïcha – qu’Allah l’agrée – a dit :

« Une fois Hallat bint Khouwaylid, la sœur de Khadija, demanda qu’on la laisse entrer voir le Messager d’Allah (ﷺ), c’est alors, se rappelant la façon de s’exprimer de Khadija, fut tout ému et dit :

« Ô mon Seigneur c’est Hallat !! », ce qui me rendit jalouse, et je lui dit :
« Est-ce possible que tu te rappelles d’une vieille parmi les vieilles Qoreïchites dont les deux coins de la bouche ont rougi (c’est a dire complètement édentée), morte depuis longtemps ? Allah ne t’a t’il pas donné à sa place meilleure(s) que cela ?»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3821)

عَنْ عَائِشَةَ ـ رضى الله عنها ـ قَالَتِ اسْتَأْذَنَتْ هَالَةُ بِنْتُ خُوَيْلِدٍ أُخْتُ خَدِيجَةَ عَلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم، فَعَرَفَ اسْتِئْذَانَ خَدِيجَةَ فَارْتَاعَ لِذَلِكَ، فَقَالَ ‏ « ‏ اللَّهُمَّ هَالَةَ ‏ »‏‏.‏ قَالَتْ فَغِرْتُ فَقُلْتُ مَا تَذْكُرُ مِنْ عَجُوزٍ مِنْ عَجَائِزِ قُرَيْشٍ، حَمْرَاءِ الشِّدْقَيْنِ، هَلَكَتْ فِي الدَّهْرِ، قَدْ، أَبْدَلَكَ اللَّهُ خَيْرًا مِنْهَا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۸۲۱)
.

D’après ‘lkrima, ibn Abbâs (رضى الله عنهما) dit: « Le Messager d’Allah (ﷺ) reçut la Révélation à I’âge de quarante ans.
Il resta à La Mecque durant treize années… Puis on lui donna l’ordre de faire l’hégire. ll émigra alors à Médine où il séjourna durant dix ans, avant de mourir.»
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°3851)
عَنْ عِكْرِمَةَ، عَنِ ابْنِ عَبَّاسٍ ـ رضى الله عنهما ـ قَالَ أُنْزِلَ عَلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم وَهْوَ ابْنُ أَرْبَعِينَ، فَمَكَثَ ثَلاَثَ عَشْرَةَ سَنَةً، ثُمَّ أُمِرَ بِالْهِجْرَةِ، فَهَاجَرَ إِلَى الْمَدِينَةِ، فَمَكَثَ بِهَا عَشْرَ سِنِينَ، ثُمَّ تُوُفِّيَ صلى الله عليه وسلم‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۸۵۱)
.

D’après Qays Ibn Abi Hazim, ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée) a dit : « Nous n’avons pas cessé d’être fiers après l’entrée dans l’Islam de ‘Omar (qu’Allah l’agrée) ». (*)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3863)

(*) Ce hadith montre un mérite de ‘Omar (qu’Allah l’agrée) qui était fort et ferme sur la vérité.

En effet, avant l’entrée de ‘Omar (qu’Allah l’agrée) dans l’Islam, les musulmans étaient contraints de se cacher mais après sa conversion ils ont pu montrer leur Islam extérieurement.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 7 p 249)

عن قيس بن أبي حازم قال عبدالله بن مسعود رضي الله عنه قال : ما زلنا أعزة منذ أسلم عمر رضي الله عنه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٨٦٣)
.

D’après Anas ibn Malik (qu’Allah l’agrée):

Les Mecquois avaient demandé au Messager d’Allah (ﷺ) de leur faire voir un signe miraculeux. Et il leur montra la scission de la lune en deux moitiés: une demi-lune à droite du mont du Hira et l’autre à sa gauche’.(*)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°3868)

(*) Après le noble Coran, c’est l’un des plus grand Miracle Qu’Allah a accordé au Prophète  ( ﷺ )

C’est ainsi Qu’Allah ta’ala a dit sens rapprochés du verset:

 L’Heure approche et la lune s’est fendue.
 Et s’ils voient un prodige, ils s’en détournent et disent : «Une magie persistante».
(Sourate 54 verset 1-2 )
اقْتَرَبَتِ السَّاعَةُ وَانشَقَّ الْقَمَرُ
وَإِن يَرَوْا آيَةً يُعْرِضُوا وَيَقُولُوا سِحْرٌ مُّسْتَمِرٌّ

حَدَّثَنِي عَبْدُ اللَّهِ بْنُ عَبْدِ الْوَهَّابِ، حَدَّثَنَا بِشْرُ بْنُ الْمُفَضَّلِ، حَدَّثَنَا سَعِيدُ بْنُ أَبِي عَرُوبَةَ، عَنْ قَتَادَةَ، عَنْ أَنَسِ بْنِ مَالِكٍ ـ رضى الله عنه أَنَّ أَهْلَ، مَكَّةَ سَأَلُوا رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم أَنْ يُرِيَهُمْ آيَةً، فَأَرَاهُمُ الْقَمَرَ شِقَّتَيْنِ، حَتَّى رَأَوْا حِرَاءً بَيْنَهُمَا‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۸۶۸ )
.

D’après ‘lkrima, d’après Ibn ‘Abbas (Qu’Allah les agrées) au sujet de la parole d’Allah:

{Quant à la vision que Nous t’avons montrée, Nous ne l’avons faite que pour éprouver les gens} (Sourate 17: Le Voyage noctune, Verset 60)
« Il s’agit là, dit-il, d’une vision avec l’oeil et qui fut offerte au Messager d’Allah (ﷺ) pendant son Voyage nocturne vers le Temple de Jérusalem.»

« Et: {tout comme l’arbre maudit mentionné dans le Coran}(*) (Sourate 17: Le Voyage noctune, Verset 60) est une allusion à l’arbre d’az-Zaqqûm.»
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°3888)

(*) Les Versets relatifs à L’arbre de Zaqoum

Allah a dit dans la sourate Saffat n°37 versets 62 à 66: « Est-ce que ceci est meilleur comme séjour ou bien l’arbre de Zaqoum ? Nous avons fait de lui une épreuve pour les injustes, c’est un arbre qui sort de la base de la fournaise. Ses fruits sont comme des têtes de diables. Ils vont certes en manger et en remplir leurs ventres ».

Allah a dit dans la sourate Doukhan n°44 versets 43 à 46: « Certes l’arbre de Zaqoum sera la nourriture du pécheur, comme du métal en fusion, il bouillonnera dans les ventres comme le bouillonnement de l’eau ».

Allah a dit dans la sourate Al Waqi’a n°56 verset 51 et 52: « Puis vous allez ô vous les égarés, les menteurs certes manger de l’arbre de Zaqoum et vous vous en remplirez le ventre ».

عن عكرمة، عن ابن عباس ـ رضى الله عنهما ـ فِي قَوْلِهِ تَعَالَى ‏{‏وَمَا جَعَلْنَا الرُّؤْيَا الَّتِي أَرَيْنَاكَ إِلاَّ فِتْنَةً لِلنَّاسِ‏}‏ قَالَ هِيَ رُؤْيَا عَيْنٍ، أُرِيَهَا رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم لَيْلَةَ أُسْرِيَ بِهِ إِلَى بَيْتِ الْمَقْدِسِ‏.‏ قَالَ وَالشَّجَرَةَ الْمَلْعُونَةَ فِي الْقُرْآنِ قَالَ هِيَ شَجَرَةُ الزَّقُّومِ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۸۸۸)
.

D’après ‘Aîcha – رضي اللّه تعالى عنها – qu’elle a dit :
« Au départ la prière avait été rendu obligatoire 2 rak’at, Puis il (ﷺ) a fait l’hégire (à Medine), alors la prière a été rendu obligatoire 4 rak’at, et la prière du voyage est restée inchangée (c’est à dire de 2 rak’at) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3935)
عائشة أم المؤمنين ـ رضى الله عنها ـ قَالَتْ فُرِضَتِ الصَّلاَةُ رَكْعَتَيْنِ، ثُمَّ هَاجَرَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم فَفُرِضَتْ أَرْبَعًا، وَتُرِكَتْ صَلاَةُ السَّفَرِ عَلَى الأُولَى
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۹۳۵)
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D’après Abou lshâq: J’ai entendu al-Barâ’ (رضى الله عنه) dire: «Des Compagnons de Muhammad qui prirent part à la bataille de Badr, quelques-uns m’ont rapporté que leur nombre était égal à celui des Compagnons de Tâlût (Saül) qui avaient traversé avec lui la rivière (de Jordanie) ; autrement dit, plus de trois cent dix… Et je jure par Allah qu’il n’y avait que des croyants.»
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°3957)
حَدَّثَنَا أَبُو إِسْحَاقَ، قَالَ سَمِعْتُ الْبَرَاءَ ـ رضى الله عنه ـ يَقُولُ حَدَّثَنِي أَصْحَابُ، مُحَمَّدٍ صلى الله عليه وسلم مِمَّنْ شَهِدَ بَدْرًا أَنَّهُمْ كَانُوا عِدَّةَ أَصْحَابِ طَالُوتَ الَّذِينَ جَازُوا مَعَهُ النَّهَرَ، بِضْعَةَ عَشَرَ وَثَلاَثَمِائَةٍ‏.‏ قَالَ الْبَرَاءُ لاَ وَاللَّهِ مَا جَاوَزَ مَعَهُ النَّهَرَ إِلاَّ مُؤْمِنٌ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۹۵۷)
.

D’après Al-Bara (رضي الله عنه) a dit : Nous avions l’habitude, nous les compagnons du messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم), de dire que le nombre des gens de Badr était supérieur au nombre des compagnons de Talout qui traversèrent avec lui la rivière. Il n’y avait, avec lui que trois cent et quelques croyants
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3958)
عَنِ الْبَرَاءِ، قَالَ كُنَّا أَصْحَابَ مُحَمَّدٍ صلى الله عليه وسلم نَتَحَدَّثُ أَنَّ عِدَّةَ أَصْحَابِ بَدْرٍ عَلَى عِدَّةِ أَصْحَابِ طَالُوتَ الَّذِينَ جَاوَزُوا مَعَهُ النَّهَرَ، وَلَمْ يُجَاوِزْ مَعَهُ إِلاَّ مُؤْمِنٌ، بِضْعَةَ عَشَرَ وَثَلاَثَمِائَةٍ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۹۵۸)
.

D’après Jafar ibn `Amr bin Umaiya ad-Damry dit:

J’étais parti avec ‘ Ubayd Allâh ibn ‘Ady ibn al-Khiyâr.
A notre arrivée à Emèse (Homs, en arabe: حمص ; appelée Émèse dans l’Antiquité est une ville Syrienne)

Ubayd Allâh me dit: «Veux-tu aller voir Wahchy, nous l’interrogerons [comment il avait] tué Hamza. Oui, lui répondis-je.» Wahchy habitait Emèse

Nous nous informâmes de lui et on nous dit: « C’est cet homme qui est à I ‘ombre de sa maison et qui a l’air d’une grande outre.»

Nous nous dirigeâmes vers lui puis quand nous fûmes près de lui, nous lui adressâmes le salam et il nous rendit le salut à son tour.
Comme ‘ Ubayd Allâh avait un turban qui lui couvrait le visage, Wahchy ne pouvait voir que ses yeux et ses pieds. « Me reconnais-tu?
Ô Wahchy! lui demanda ‘ Ubayd Allâh. » Après l’avoir regardé,

Wahchy lui répondit: «Non, par Allah! Cependant, je sais que ‘Ady ibn al-Khiyâr avait épousé une femme nommée Um Qitâl bint Abu al’ Îs et qui avait mis au monde un enfant à La Mecque.
J’avais cherché pour cet enfant une nourrice; puis je l’avais amené avec sa mère et remis [à la nourrice]; il me semble que c’était toi en voyant tes pieds.»

A ces mots, ‘Ubayd Allâh découvrit son visage avant de dire à Wahchy: « Ne veux-tu pas nous dire comment tu as tué Hamza?
Volontiers, répliqua Wahchy.
En fait, Hamza avait abattu à Badr Tu’ayma ibn ‘Ady ibn al-Khiyâr, d’où mon maître, Jubayr ibn Mut’im me dit:
Si tu arrives à abattre Hamza contre mon oncle, tu auras ta liberté. »

Et Wahchy de continuer: « Ainsi, I ‘an de ‘Aynayn’ Aynayn était une montagne située aux alentours du mont ‘Uhud -, lorsque [les Associants] prirent le chemin vers [la bataille de ‘ Uhud], je sortis avec eux. Et une fois que les deux [ennemis] avaient pris leurs positions, Sibâ’ sortit en s’écriant: « Y a-t-il un adversaire [qui veut combattre]?
Ô Sîbâ ‘, lui répondit Hamza en se dirigeant vers lui, Ô toi le fils de la « coupeuse de clitoris » [car sa mère pratiquait l’excision]… »

Oses-tu être contre Allah et son Messager? » Et il s’élança contre lui et l’abattit. »

« Quant à moi, je guettais Hamza derrière une roche. »

Il s’approcha de moi, et je Ie pointai par ma lance qui arriva à lui transpercer Ie flanc pour ensuite sortir entre ses hanches; ce qui causa sa mort. Après cette bataille, je retournai avec les gens à La Mecque où je demeurai jusqu ‘au jour où l’Islam y fut très répandu.

« Je me rendis alors à Tâ ‘if. »

« Un jour, les habitants de cette cité envoyèrent au Messager d’Allah (ﷺ) des émissaires. Comme il me fut dit quiil ne touchait jamais aux émissaires (c’est à dire il ne nuit pas aux émissaires) j’accompagnai le groupe délégataire. »

« En me voyant, le Prophète (ﷺ) me demanda si j’étais bien Wahchy.
– Oui, répondis-je.
– C ‘est toi qui as tué Hamza? me demanda-t-il de nouveau.
– La chose est comme on te I’a transmise.
– Peux-tu éloigner ta face de moi? » Sur ce, je suis sortis. »

« Après la mort du Messager d’Allah (ﷺ), Musaylima (Qui se disait être un Prophète) I’Imposteur fit son apparition.
Je me dis alors: « Je vais essayer de l’abattre;
peut-être qu’ainsi je rachèterais la mort de Hamza. »

« Je sortis donc [en campagne] avec les Musulmans. Entretemps, l’affaire de Musaylima prit de l’ampleur. Et en arrivant, je vis un homme qui se tenait debout sur une brèche d’un mur. Il ressemblait à un chameau gris à poils éparpillés. C’était Musaylima. Je pointai ma lance au milieu de sa poitrine au point où elle sortit d’entre ses épaules; arriva ensuite un Ansarite qui se jeta contre lui et le frappa par I’épée à la tête. »

* ‘Abd Allâh ibn al-Fadl dit: Sulaymân ibn Yasâr m’a rapporté avoir entendu ‘Abd Allâh ibn ‘ Umar dire: Quand Musaylima fut tué, une femme cria du haut d’une maison: Ô Commandeur des croyants! c’est l’esclave noir qui la tué!

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Washy était un abyssin habile dans le maniement de la lance.

(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°4072)

عَنْ جَعْفَرِ بْنِ عَمْرِو بْنِ أُمَيَّةَ الضَّمْرِيِّ، قَالَ خَرَجْتُ مَعَ عُبَيْدِ اللَّهِ بْنِ عَدِيِّ بْنِ الْخِيَارِ، فَلَمَّا قَدِمْنَا حِمْصَ قَالَ لِي عُبَيْدُ اللَّهِ هَلْ لَكَ فِي وَحْشِيٍّ نَسْأَلُهُ عَنْ قَتْلِ حَمْزَةَ قُلْتُ نَعَمْ‏.‏ وَكَانَ وَحْشِيٌّ يَسْكُنُ حِمْصَ فَسَأَلْنَا عَنْهُ فَقِيلَ لَنَا هُوَ ذَاك فِي ظِلِّ قَصْرِهِ، كَأَنَّهُ حَمِيتٌ‏.‏ قَالَ فَجِئْنَا حَتَّى وَقَفْنَا عَلَيْهِ بِيَسِيرٍ، فَسَلَّمْنَا، فَرَدَّ السَّلاَمَ، قَالَ وَعُبَيْدُ اللَّهِ مُعْتَجِرٌ بِعِمَامَتِهِ، مَا يَرَى وَحْشِيٌّ إِلاَّ عَيْنَيْهِ وَرِجْلَيْهِ، فَقَالَ عُبَيْدُ اللَّهِ يَا وَحْشِيُّ أَتَعْرِفُنِي قَالَ فَنَظَرَ إِلَيْهِ ثُمَّ قَالَ لاَ وَاللَّهِ إِلاَّ أَنِّي أَعْلَمُ أَنَّ عَدِيَّ بْنَ الْخِيَارِ تَزَوَّجَ امْرَأَةً يُقَالُ لَهَا أُمُّ قِتَالٍ بِنْتُ أَبِي الْعِيصِ، فَوَلَدَتْ لَهُ غُلاَمًا بِمَكَّةَ، فَكُنْتُ أَسْتَرْضِعُ لَهُ، فَحَمَلْتُ ذَلِكَ الْغُلاَمَ مَعَ أُمِّهِ، فَنَاوَلْتُهَا إِيَّاهُ، فَلَكَأَنِّي نَظَرْتُ إِلَى قَدَمَيْكَ‏.‏ قَالَ فَكَشَفَ عُبَيْدُ اللَّهِ عَنْ وَجْهِهِ ثُمَّ قَالَ أَلاَ تُخْبِرُنَا بِقَتْلِ حَمْزَةَ قَالَ نَعَمْ، إِنَّ حَمْزَةَ قَتَلَ طُعَيْمَةَ بْنَ عَدِيِّ بْنِ الْخِيَارِ بِبَدْرٍ، فَقَالَ لِي مَوْلاَىَ جُبَيْرُ بْنُ مُطْعِمٍ إِنْ قَتَلْتَ حَمْزَةَ بِعَمِّي فَأَنْتَ حُرٌّ، قَالَ فَلَمَّا أَنْ خَرَجَ النَّاسُ عَامَ عَيْنَيْنِ ـ وَعَيْنَيْنِ جَبَلٌ بِحِيَالِ أُحُدٍ، بَيْنَهُ وَبَيْنَهُ وَادٍ ـ خَرَجْتُ مَعَ النَّاسِ إِلَى الْقِتَالِ، فَلَمَّا اصْطَفُّوا لِلْقِتَالِ خَرَجَ سِبَاعٌ فَقَالَ هَلْ مِنْ مُبَارِزٍ قَالَ فَخَرَجَ إِلَيْهِ حَمْزَةُ بْنُ عَبْدِ الْمُطَّلِبِ فَقَالَ يَا سِبَاعُ يَا ابْنَ أُمِّ أَنْمَارٍ مُقَطِّعَةِ الْبُظُورِ، أَتُحَادُّ اللَّهَ وَرَسُولَهُ صلى الله عليه وسلم قَالَ ثُمَّ شَدَّ عَلَيْهِ فَكَانَ كَأَمْسِ الذَّاهِبِ ـ قَالَ ـ وَكَمَنْتُ لِحَمْزَةَ تَحْتَ صَخْرَةٍ فَلَمَّا دَنَا مِنِّي رَمَيْتُهُ بِحَرْبَتِي، فَأَضَعُهَا فِي ثُنَّتِهِ حَتَّى خَرَجَتْ مِنْ بَيْنِ وَرِكَيْهِ ـ قَالَ ـ فَكَانَ ذَاكَ الْعَهْدَ بِهِ، فَلَمَّا رَجَعَ النَّاسُ رَجَعْتُ مَعَهُمْ فَأَقَمْتُ بِمَكَّةَ، حَتَّى فَشَا فِيهَا الإِسْلاَمُ، ثُمَّ خَرَجْتُ إِلَى الطَّائِفِ، فَأَرْسَلُوا إِلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم رَسُولاً، فَقِيلَ لِي إِنَّهُ لاَ يَهِيجُ الرُّسُلَ ـ قَالَ ـ فَخَرَجْتُ مَعَهُمْ حَتَّى قَدِمْتُ عَلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَلَمَّا رَآنِي قَالَ ‏ »‏ آنْتَ وَحْشِيٌّ ‏ »‏‏.‏ قُلْتُ نَعَمْ‏.‏ قَالَ ‏ »‏ أَنْتَ قَتَلْتَ حَمْزَةَ ‏ »‏‏.‏ قُلْتُ قَدْ كَانَ مِنَ الأَمْرِ مَا بَلَغَكَ‏.‏ قَالَ ‏ »‏ فَهَلْ تَسْتَطِيعُ أَنْ تُغَيِّبَ وَجْهَكَ عَنِّي ‏ »‏‏.‏ قَالَ فَخَرَجْتُ، فَلَمَّا قُبِضَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَخَرَجَ مُسَيْلِمَةُ الْكَذَّابُ قُلْتُ لأَخْرُجَنَّ إِلَى مُسَيْلِمَةَ لَعَلِّي أَقْتُلُهُ فَأُكَافِئَ بِهِ حَمْزَةَ ـ قَالَ ـ فَخَرَجْتُ مَعَ النَّاسِ، فَكَانَ مِنْ أَمْرِهِ مَا كَانَ ـ قَالَ ـ فَإِذَا رَجُلٌ قَائِمٌ فِي ثَلْمَةِ جِدَارٍ، كَأَنَّهُ جَمَلٌ أَوْرَقُ ثَائِرُ الرَّأْسِ ـ قَالَ ـ فَرَمَيْتُهُ بِحَرْبَتِي، فَأَضَعُهَا بَيْنَ ثَدْيَيْهِ حَتَّى خَرَجَتْ مِنْ بَيْنِ كَتِفَيْهِ ـ قَالَ ـ وَوَثَبَ إِلَيْهِ رَجُلٌ مِنَ الأَنْصَارِ، فَضَرَبَهُ بِالسَّيْفِ عَلَى هَامَتِهِ‏.‏ قَالَ قَالَ عَبْدُ اللَّهِ بْنُ الْفَضْلِ فَأَخْبَرَنِي سُلَيْمَانُ بْنُ يَسَارٍ أَنَّهُ سَمِعَ عَبْدَ اللَّهِ بْنَ عُمَرَ يَقُولُ فَقَالَتْ جَارِيَةٌ عَلَى ظَهْرِ بَيْتٍ وَا أَمِيرَ الْمُؤْمِنِينَ، قَتَلَهُ الْعَبْدُ الأَسْوَدُ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۰۷۲)
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D’après Jabir Ibn ‘Abdillah (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) nous a dit le jour de Al Houdeybiya (*) : « Vous êtes les meilleurs des gens de la Terre ».
Et nous étions mille quatre cent.
« Si je pouvais encore voir aujourd’hui,je vous aurais montré l’endroit de l’arbre (sous lequel nous avons prêté le serment d’allégeance).»
Salim (un des rapporteurs) dit, de la part de Jabir: Mille quatre cents.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4154)

(*) Al Houdeybiya est le nom d’un puit proche de La Mecque auprès duquel le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui était venu avec ses compagnons pour accomplir la ‘omra, a conclu un pacte pour qu’ils n’accomplissent pas la ‘omra cette année-là et qu’ils reviennent l’accomplir l’année suivante.
Le pacte a eu lieu durant le mois de Chawal de l’an six après l’émigration du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) de La Mecque vers Médine.

عن جابر بن عبدالله رضي الله عنه قال لنا رسولُ اللهِ صلى الله عليه وسلم يومَ الحُدَيْبِيَةِ : أنتم خيرُ أهلِ الأرضِ . وكنا ألفًا وأربعمائةٍ ، ولو كنتُ أَبْصِرُ اليومَ لأَرَيْتُكم مكانَ الشجرةِ . تابعَه الأعمشُ : سَمِعَ سالمًا : سَمِعَ جابرًا : ألفًا وأربعمائةٍ .
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤١٥٤)
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Selon Anas ibn Malik (رضي الله عنه) : « Une personne est venue vers le prophète (ﷺ) et lui a dit : « Les ânes ont été mangés. » Le Prophète (ﷺ) resta silencieux.
Puis une autre personne est venue au prophète (صلى الله عليه و سلم) et lui a dit : « Les ânes ont été mangés. » Le Prophète (ﷺ) a gardé le silence.
Puis une autre personne est venue vers le prophète (صلى الله عليه و سلم) et lui a dit : « Il n’y a plus d’ânes. » Le prophète (ﷺ) reçut alors la révélation et envoya une personne dire aux gens : « Allah (تعالى) et son envoyé (ﷺ) vous interdisent de manger la viande des ânes domestiques. » Alors les marmites ont été renversées tandis que la viande était en train de bouillir. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4199)

==> « Il n’y a plus d’ânes » : cela signifie que tous les ânes qui étaient présents ont été égorgés et mangés. Ceci a eu lieu pendant Khazwat Khaybar, le jour de la bataille de Khaybar ou les compagnons étaient tombés dans une période de famine, en l’année 6 de l’hégire.

Le prophète (صلى الله عليه و سلم) n’a rien dit lorsque l’on est venu l’informer que les ânes étaient mangés, car il n’avait pas encore reçu de révélation. Ce n’est qu’au moment ou l’on est venu lui dire qu’il n’y avait plus d’ânes qu’il reçu cette révélation. Ceci est la sagesse d’Allah (تعالى), qui rend une chose impure le soir alors qu’elle était pure le matin. Et les compagnons (رضي الله عنهم) n’ont pas essayé de comprendre pourquoi cela était interdit mais se sont directement exécutés.

Cela s’est passé de la même façon pour le vin et l’alcool, lorsque le prophète (صلى الله عليه و سلم) reçut l’interdiction de consommer les boissons enivrantes, les rues de Médine ruisselaient d’alcool. Les compagnons (رضي الله عنهم) n’ont pas hésité une seule seconde à se débarrasser d’une chose interdite par Allah (تعالى).
[Explication tiré de EL-WADJÎZ FI FIQHI AS-SOUNNATI WA AL-KITÂBI EL ‘AZÎZ]

حَدَّثَنَا عَبْدُ اللَّهِ بْنُ عَبْدِ الْوَهَّابِ، حَدَّثَنَا عَبْدُ الْوَهَّابِ، حَدَّثَنَا أَيُّوبُ، عَنْ مُحَمَّدٍ، عَنْ أَنَسِ بْنِ مَالِكٍ ـ رضى الله عنه أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم جَاءَهُ جَاءٍ فَقَالَ أُكِلَتِ الْحُمُرُ‏.‏ فَسَكَتَ، ثُمَّ أَتَاهُ الثَّانِيَةَ فَقَالَ أُكِلَتِ الْحُمُرُ‏.‏ فَسَكَتَ، ثُمَّ الثَّالِثَةَ فَقَالَ أُفْنِيَتِ الْحُمُرُ‏.‏ فَأَمَرَ مُنَادِيًا فَنَادَى فِي النَّاسِ إِنَّ اللَّهَ وَرَسُولَهُ يَنْهَيَانِكُمْ عَنْ لُحُومِ الْحُمُرِ الأَهْلِيَّةِ‏.‏ فَأُكْفِئَتِ الْقُدُورُ، وَإِنَّهَا لَتَفُورُ بِاللَّحْمِ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۱۹۹)
.

D’après Yazid Ibn Abi ‘Oubeid : J’ai vu sur la jambe de Salama Ibn Al Akwa’ (qu’Allah l’agrée) la trace d’une blessure occasionnée par un coup.
Je lui ai dit : Ô Abou Mouslim ! Qu’est ce que ce coup ?
Il a dit : C’est un coup (1) que j’ai reçu le jour de Khaybar (2).
Lorsque j’ai reçu ce coup, les gens ont dit : Salama est blessé !
Je me suis rendu auprès du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui a crachoté trois fois sur la blessure et depuis ce moment je n’ai plus souffert de cette blessure (3).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4206)

(1) C’est à dire un coup d’épée.

(2) Khaybar est un lieu où il y a eu une bataille entre les musulmans et les juifs durant la septième année après l’émigration du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) à Médine.

(3) Ce hadith montre donc un des nombreux miracles du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).

عن يزيد بن أبي عبيد قال : رأيت أثر ضربة في ساق سلمة بن الأكوع رضي الله عنه فقلت : يا أبا مسلم ! ما هذه الضربة ؟
فقال : هذه ضربة أصابتني يوم خيبر فقال الناس : أصيب سلمة
فأتيت النبي صلى الله عليه وسلم فنفث فيه ثلاث نفثات فما اشتكيتها حتى الساعة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٢٠٦)
.

D’après Ali (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a interdit le mariage temporaire le jour de Khaybar ainsi que de manger la viande des ânes.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4216)

Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1407c

عن علي رضي الله عنه : إن النبي صلى الله عليه وسلم أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم نَهَى عَنْ مُتْعَةِ النِّسَاءِ يَوْمَ خَيْبَرَ، وَعَنْ أَكْلِ الْحُمُرِ الإِنْسِيَّةِ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٢١٦)
.

D’après Jabir ibn `Abdullah (رضى الله عنهما) dit: « Le jour de Khaybar, le Messager d’Allah (ﷺ) défendit de manger de la chair des ânes domestiques, mais il donna la permission pour ce qui est des chevaux.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4219)
عَنْ جَابِرِ بْنِ عَبْدِ اللَّهِ ـ رضى الله عنهما ـ قَالَ نَهَى رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم يَوْمَ خَيْبَرَ عَنْ لُحُومِ الْحُمُرِ ، وَرَخَّصَ فِي الْخَيْلِ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۲۱۹)
.

D’après Nafi’, ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) dit: « Le Messager d’Allah (ﷺ) a désigné à la tête de l’expédition de Mu’ta (Ghazwa de Mu’tah) Zayd ibn Hâritha. Il a dit entre autres [aux membres de l’expédition]: « Si Zayd est abattu, Ja’far (1) sera le chef. Et si Ja’far est tué, le chef sera ‘Abd Allah ibn Rawâha.»
« J’étais dans cette expédition. Nous cherchâmes Ja’far Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée) et nous le trouvâmes parmi les morts. Nous trouvâmes sur son corps plus de quatre vingts-dix coups d’épée et de flèches.»

(1) Il s’agit du compagnon Ja’far Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée) qui était le cousin du Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4261)

عَنْ نَافِعٍ، عَنْ عَبْدِ اللَّهِ بْنِ عُمَرَ ـ رضى الله عنهما ـ قَالَ أَمَّرَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فِي غَزْوَةِ مُوتَةَ زَيْدَ بْنَ حَارِثَةَ، فَقَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم :‏ «‏ إِنْ قُتِلَ زَيْدٌ فَجَعْفَرٌ، وَإِنْ قُتِلَ جَعْفَرٌ فَعَبْدُ اللَّهِ بْنُ رَوَاحَةَ ‏»‏‏ .‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۲۶۱)
.

D’après Khalid ibn Al-Walid: (رضى الله عنه) a dit:
« Le jour de Mu’tah, neuf épées se brisèrent entre mes mains et seulement une sabre Yemenite résista. »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°4266)

عَنْ خَالِدَ بْنَ الْوَلِيدِ، يَقُولُ لَقَدْ دُقَّ فِي يَدِي يَوْمَ مُوتَةَ تِسْعَةُ أَسْيَافٍ، وَصَبَرَتْ فِي يَدِي صَفِيحَةٌ لِي يَمَانِيَةٌ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۲۶۶)
.

D’après An Nou’man Ibn Bachir (qu’Allah les agrée lui et son père) : ‘Abdallah Ibn Rawaha (qu’Allah l’agrée) a perdu connaissance alors sa soeur a commencé à pleurer : Ô ma montagne (1) ! Ô ceci ô cela !
Et elle a cité ainsi ses bienfaits (2).
Lorsqu’il a retrouvé ses esprits il a dit : Tu n’as pas dit une chose sans qu’il ne me soit dit : -Est-ce que tu es vraiment comme cela ?!- (3).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4267)

(1) C’est à dire qu’il était pour elle une montagne dans le sens où elle pouvait se réfugier vers lui en cas de malheur et s’appuyer sur lui en cas de problème.

(2) C’est à dire qu’elle a fait les éloges de son frère ‘Abdallah (qu’Allah l’agrée) à la manière des lamentations de la période qui a précédé l’Islam.

(3) Ceci est une interrogation dont le sens est la réprobation.
Ainsi ce hadith montre l’interdiction des lamentations sur le mort et le fait que le mort peut être châtié à cause des lamentations qui sont faites sur lui.

(Voir Mir’atoul Mafatih Charh Mishkat Al Masabih, hadith n°1759 ; Bahjatou Nathirin Charh Riyad Salihin vol 3 p 173)

عن النعمان بن بشير رضي الله عنهما قال : أغمي على عبدالله بن رواحة رضي الله عنه فجعلت أخته تبكي : وا جبلاه وا كذا وكذا تعدد عليه
فقال حين أفاق : ما قلت شيئا إلا قيل لي : آنت كذلك ؟
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٢٦٧)
.

D’après Tawous:

D’après ‘Abdallah ibn ‘Abbâs (rرضي الله عنهما), le Messager d’Allah (رسولُ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم) partit [de Médine en direction de La Mecque] au cours de ramadân. Ayant jeûné jusqu’à ‘Usfân. il demanda de |’eau puis en but de jour de manière à être vu par les fidèles; ainsi il rompit le jeûne… Ensuite, il arriva à La Mecque.

Ibn ‘Abbas (رضي الله عنهما) disait : « Le Prophète (رسولُ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم) a jeûné et a rompu le jeûne durant le voyage. Ainsi celui qui le veut peut jeûner et celui qui le veut peut rompre le jeûne ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4279)

ععَنْ طَاوُسٍ، عَنِ ابْنِ عَبَّاسٍ، قَالَ سَافَرَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فِي رَمَضَانَ، فَصَامَ حَتَّى بَلَغَ عُسْفَانَ، ثُمَّ دَعَا بِإِنَاءٍ مِنْ مَاءٍ فَشَرِبَ نَهَارًا، لِيُرِيَهُ النَّاسَ، فَأَفْطَرَ حَتَّى قَدِمَ مَكَّةَ‏.‏ قَالَ وَكَانَ ابْنُ عَبَّاسٍ يَقُولُ صَامَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فِي السَّفَرِ وَأَفْطَرَ، فَمَنْ شَاءَ صَامَ، وَمَنْ شَاءَ أَفْطَرَ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٢٧٩)
.

D’après ‘Amr Ibn Salama (qu’Allah l’agrée) : « Notre [pays] était un carrefour fréquenté par les voyageurs (1). En interrogeant ces derniers [sur le Prophète], ils nous disaient: « il prétend qu’Allah l’a envoyé (ou: lui a révélé; ou bien: qu’Allah a révélé telle chose…). « Je retenais ces paroles (les révélations) dans ma mémoire comme si on me les faisait [apprendre par coeur]. Les Arabes attendaient le jour de la Victoire pour se prononcer au sujet de l’Islam. ils disaient: « Laissez-le [livré] à son peuple; s’il arrive à les vaincre, c’est qu’il est vraiment un prophète véridique. « Au lendemain des événements de la Victoire, les tribus se hâtèrent à déclarer leur conversion. Mon père même précéda les nôtres à déclarer sa conversion… » A son retour, il leur dit (2): « Je viens d’arriver de chez le Prophète (ﷺ)… (Je jure par Allah, je viens à vous de la part du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) en toute vérité avec le message suivant :
« Priez telle prière à tel moment et telle prière à tel moment. Lorsque arrive le moment de la prière, que l’un d’entre vous fasse l’appel à la prière (‘adhân) et que celui d’entre vous qui connaît le plus le Coran fasse l’imam ».
« Et comme ils ne trouvèrent aucune personne qui connait mieux que moi le Coran que j’avais pu retenir grâce aux voyageurs qui passaient par notre pays, ils me choisirent pour les diriger la prière bien que je n’étais qu’un enfant de six ou sept ans. [En les dirigeant], j’avais sur moi un manteau qui, dès que je me prosternais, se raccourcissait sur mon corps. Ce qui poussa une femme du clan à dire [aux autres]: « Ne voulez-vous pas couvrir le derrière de votre Récitateur? ».
Sur ce, on m’acheta un morceau d’étoffe avec lequel on me fit une chemise qui « avait fait ma plus grande joie.» »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4302)

(1) C’est à dire les compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée) qui passaient par cette tribu
(2) C’est à dire qu’il a dit cela aux gens de sa tribu..

عَنْ عَمْرِو بْنِ سَلِمَةَ، قَالَ قَالَ لِي أَبُو قِلاَبَةَ أَلاَ تَلْقَاهُ فَتَسْأَلَهُ، قَالَ فَلَقِيتُهُ فَسَأَلْتُهُ فَقَالَ كُنَّا بِمَاءٍ مَمَرَّ النَّاسِ، وَكَانَ يَمُرُّ بِنَا الرُّكْبَانُ فَنَسْأَلُهُمْ مَا لِلنَّاسِ مَا لِلنَّاسِ مَا هَذَا الرَّجُلُ فَيَقُولُونَ يَزْعُمُ أَنَّ اللَّهَ أَرْسَلَهُ أَوْحَى إِلَيْهِ، أَوْ أَوْحَى اللَّهُ بِكَذَا‏.‏ فَكُنْتُ أَحْفَظُ ذَلِكَ الْكَلاَمَ، وَكَأَنَّمَا يُغْرَى فِي صَدْرِي، وَكَانَتِ الْعَرَبُ تَلَوَّمُ بِإِسْلاَمِهِمِ الْفَتْحَ، فَيَقُولُونَ اتْرُكُوهُ وَقَوْمَهُ، فَإِنَّهُ إِنْ ظَهَرَ عَلَيْهِمْ فَهْوَ نَبِيٌّ صَادِقٌ‏.‏ فَلَمَّا كَانَتْ وَقْعَةُ أَهْلِ الْفَتْحِ بَادَرَ كُلُّ قَوْمٍ بِإِسْلاَمِهِمْ، وَبَدَرَ أَبِي قَوْمِي بِإِسْلاَمِهِمْ، فَلَمَّا قَدِمَ قَالَ جِئْتُكُمْ وَاللَّهِ مِنْ عِنْدِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم حَقًّا فَقَالَ ‏ « ‏ صَلُّوا صَلاَةَ كَذَا فِي حِينِ كَذَا، وَصَلُّوا كَذَا فِي حِينِ كَذَا، فَإِذَا حَضَرَتِ الصَّلاَةُ، فَلْيُؤَذِّنْ أَحَدُكُمْ، وَلْيَؤُمَّكُمْ أَكْثَرُكُمْ قُرْآنًا ‏ »‏‏.‏ فَنَظَرُوا فَلَمْ يَكُنْ أَحَدٌ أَكْثَرَ قُرْآنًا مِنِّي، لِمَا كُنْتُ أَتَلَقَّى مِنَ الرُّكْبَانِ، فَقَدَّمُونِي بَيْنَ أَيْدِيهِمْ، وَأَنَا ابْنُ سِتٍّ أَوْ سَبْعِ، سِنِينَ وَكَانَتْ عَلَىَّ بُرْدَةٌ، كُنْتُ إِذَا سَجَدْتُ تَقَلَّصَتْ عَنِّي، فَقَالَتِ امْرَأَةٌ مِنَ الْحَىِّ أَلاَ تُغَطُّوا عَنَّا اسْتَ قَارِئِكُمْ‏.‏ فَاشْتَرَوْا فَقَطَعُوا لِي قَمِيصًا، فَمَا فَرِحْتُ بِشَىْءٍ فَرَحِي بِذَلِكَ الْقَمِيصِ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٣٠٢)
.

D’après Orwa Ibn Zoubeyr, une femme a volé à l’époque du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), ceci s’est passé durant la campagne militaire pour la conquête de La Mecque.
Son peuple s’est empressé d’aller vers Oussama Ibn Zayd (qu’Allah l’agrée) pour lui demander d’intercéder pour la femme.
Lorsque Oussama (qu’Allah l’agrée) a parlé au Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), son visage a changé et il a dit: « Tu me parles pour une peine parmi les peines d’Allah ! ».
Oussama (qu’Allah l’agrée) a dit: Demande pardon pour moi ô Messager d’Allah !
Durant l’après-midi, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) se leva pour faire un sermon et a dit: « Certes ce qui a perdu ceux qui sont venus avant vous est que lorsque le noble parmi eux volait ils le laissaient et lorsqu’un faible volait ils lui appliquaient la peine prescrite. Je jure par celui qui détient l’âme de Muhammad dans sa main, si Fatima la fille de Muhammad volait je lui couperais la main ».
Puis le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a ordonné que l’on coupe la main de cette femme. Ensuite elle s’est repentie et s’est mariée.
Aicha (qu’Allah l’agrée) a dit: Elle venait après cela … Et je transmettais ses besoins au Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(Rapporé par Boukhari dans son Sahih n°4304)
عن عروة بن الزبير أن امرأة سرقت في عهد رسول الله صلى الله عليه وسلم في غزوة الفتح ، ففزع قومها إلى أسامة بن زيد يستشفعونه . قال عروة : فلما كلمه أسامة فيها تلون وجه رسول الله صلى الله عليه وسلم ، فقال : أتكلمني في حد من حدود الله . قال أسامة : استغفر لي يا رسول الله ، فلما كان العشي قام رسول الله خطيبا ، فأثنى على الله بما هو أهله ، ثم قال : أما بعد ، فإنما أهلك الناس قبلكم : أنهم كانوا إذا سرق فيهم الشريف تركوه ، وإذا سرق فيهم الضعيف أقاموا عليه الحد ، والذي نفس محمد بيده ، لو أن فاطمة بنت محمد سرقت لقطعت يدها . ثم أمر رسول الله صلى الله عليه وسلم بتلك المرأة فقطعت يدها ، فحسنت توبتها بعد ذلك وتزوجت ، قالت عائشة : فكانت تأتي بعد ذلك ، فأرفع حاجتها إلى رسول الله صلى الله عليه وسلم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٣٠٤)
.

D’après Abou Sa’id Al Khoudri (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « N’allez vous pas me faire confiance alors que je suis la personne de confiance de Celui qui est au dessus du ciel ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4351)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1064

عن أبي سعيد الخدري رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : ألا تَأمَنونَني وأنا أمينُ مَن في السماءِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٣٥١)
.

D’après Mahdi Ibn Maymoun, j’ai entendu Abou Raja Al Outayridi dire en décrivant les adorations qu’ils pratiquaient dans la période anté-islamique: « Nous adorions les pierres, quand nous trouvions une pierre meilleure que celle que nous adorions nous délaissions l’ancienne pour adorer la nouvelle. Il arrivait que l’on ne trouve pas de pierre alors dans ce cas nous apportions un tas de terre. Puis nous faisions venir une brebis et nous la trayions dessus puis nous tournions autour du tas de terre ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4376)

Le fait de faire le tawaf autour d’autre chose que la ka’ba, quelle que soit cette chose (une personne pieuse, une tombe, un arbre…) se divise en deux catégories:

Si la personne fait ceci pour se rapprocher d’Allah alors cet acte est une innovation interdite.

Cheikh Al Islam Ibn Taymiya (mort en 728 du calendrier hégirien) a dit: « Le tawaf autour de la ka’ba fait partie de ce qu’Allah et son Messager (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ont ordonné. Par contre le tawaf autour des prophètes et des hommes pieux est interdit par consensus des musulmans, peu importe que l’on tourne autour de la personne ou autour de sa tombe ».
(Majmou Al Fatawa 2/308)

Si la personne fait ceci pour se rapprocher d’un autre qu’Allah alors ceci est de la grande association (shirk akbar) car il n’y a qu’Allah qui mérite d’être adoré et le fait de faire une adoration pour un autre que Lui est de la grande association.

L’imam Mouhammad Ibn Ibrahim Al Cheikh (mort en 1398 du calendrier hégirien) a dit: « En ce qui concerne le tawaf autour d’une tombe et demander la bénédiction de cette tombe, aucune personne dotée de raison ne doute de l’interdiction de cela et qu’il s’agit d’association car certes le tawaf est une adoration et donc le pratiquer pour un autre qu’Allah est de l’association ».
(Majmou Al Fatawa Wa Rasail vol 1 p 122)

عن مهدي بن ميمون: سمعت أبا رجاء العطاردي يقول : كنا نعبد الحجر ، فإذا وجدنا حجرا هو خير منه ألقيناه وأخذنا الآخر ، فإذا لم نجد حجرا جمعنا جثوة من تراب ثم جئنا بالشاة فحلبناه عليه ثم طفنا به
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٣٧٦)
.

D’après Sa’d Ibn Abi Waqas (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a désigné comme responsable Ali Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée) lors de la bataille de Tabouk. Alors Ali a dit: Ô Messager d’Allah! Tu me mets comme responsable pour les femmes et les enfants? Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) lui a dit: « N’es-tu pas satisfais d’être pour moi ce qu’était Haroun pour Moussa sauf qu’il n’y a pas de prophète après moi ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4416)

Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2404

عن سعد بن أبي وقاص رضي الله عنه قال : خلف رسول الله صلى الله عليه وسلم علي بن أبي طالب رضي الله عنه في غزوة تبوك . فقال : يا رسول الله ! تخلفني في النساء والصبيان ؟ فقال : أما ترضى أن تكون مني بمنزلة هارون من موسى ؟ غير أنه لا نبي بعدي
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٤١٦)
.

D’après Abou Ishaq : J’ai questionné Zayd Ibn Arqam (qu’Allah l’agrée) : Combien de campagnes militaires as-tu fait avec le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ? ».
Il a dit : Dix-sept (*).
J’ai dit : Et combien de campagnes militaires a fait le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ?
Il a dit : Dix-neuf.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4471)

(*) Ceci montre le mérite de ce compagnon et les efforts qu’il a fait pour l’Islam et pour le soutien du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).

عن أبي إسحاق قال : سألت زيد بن أرقم رضي الله عنه : كم غزوت مع رسول الله صلى الله عليه وسلم ؟
قال : سبع عشرة
قلت : كم غزا النبي صلى الله عليه وسلم ؟
قال : تسع عشرة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٤٧١)
.

D’après ‘Abdallah Ibn Mass’oud رضي الله عنه , le Prophète (ﷺ) a dit : « Celui qui meurt en invoquant un égal à Allah entrera Enfer » Et quand à moi j’ajoute: « Celui qui meurt en n’invoquant pas un égal à Allah, entrera au Paradis. »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°4497)

عَعن عبدالله بن مسعود، قَالَ قَالَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم كَلِمَةً وَقُلْتُ أُخْرَى قَالَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم ‏ « ‏ مَنْ مَاتَ وَهْوَ يَدْعُو مِنْ دُونِ اللَّهِ نِدًّا دَخَلَ النَّارَ ‏ »‏‏.‏ وَقُلْتُ أَنَا مَنْ مَاتَ وَهْوَ لاَ يَدْعُو لِلَّهِ نِدًّا دَخَلَ الْجَنَّةَ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۴۹۷)
.

D’après ‘Ata [rapporte avoir] entendu, ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit : réciter comme suit:

{ Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter qu’avec grande difficulté, il y a un compensation : nourrir un pauvre }.
(Sourate Al Baqara n°2 verset 184)

Ibn ‘Abbas a dit: « Ce verset n’est pas abrogé. Il concerne le vieil homme et la vieille femme qui n’ont pas la capacité de jeûner. Ils doivent nourrir un pauvre pour chaque jour ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4505)

Ce qu’on déduit du hadith:

– La personne âgée dont la faiblesse fait qu’elle ne peut que difficilement supporter le jeûne n’est pas obligée de jeûner le mois de Ramadan

L’imam Ibn Al Moundhir (mort en 318 du calendrier hégirien) a dit : « Les savants sont en consensus sur le fait que le vieil homme et la vieille femme qui ne sont pas capables de jeûner peuvent rompre le jeûne »
(Al Ijma’ n°153 p 60)

– La personne âgée qui n’a pas jeûné à cause de sa faiblesse devra nourrir un pauvre pour chaque jour non-jeûné

En Complément:

D’après Thabit Al Bounani : Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) a vieilli au point où il ne pouvait plus supporter le jeûne. Alors il rompait et nourrissait.
(Rapporté par ‘Abder Razaq dans son Mousannaf n°7570 et authentifié par Cheikh Salim Al Hilali dans sa correction du Mouwatta de l’imam Malik vol 2 p 361)

عن ثابت البناني قال : كبر أنس بن مالك رضي الله عنه حتى كان لا يطيق الصيام فكان يفطر و يطعم
(رواه عبدالرزاق في مصنفه رقم ٧٥٧٠ و صححه الشيخ سليم الهلالي في تحقيق موطأ الإمام مالك ج ٢ ص ٣٦١)

عن عطاءٍ، سمع ابن عباسٍ، يَقْرَأُ ‏{‏وَعَلَى الَّذِينَ يُطَوَّقُونَهُ فِدْيَةٌ طَعَامُ مِسْكِينٍ ‏}‏‏.‏ قَالَ ابْنُ عَبَّاسٍ لَيْسَتْ بِمَنْسُوخَةٍ، هُوَ الشَّيْخُ الْكَبِيرُ وَالْمَرْأَةُ الْكَبِيرَةُ لاَ يَسْتَطِيعَانِ أَنْ يَصُومَا، فَلْيُطْعِمَانِ مَكَانَ كُلِّ يَوْمٍ مِسْكِينًا‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٥٠٥)
.

D’après Sahl Ibn Sa’d (qu’Allah l’agrée) : Le verset -Mangez et buvez jusqu’à ce que vous apparaisse clairement le fil blanc du fil noir- a été révélé mais la partie -de l’aube- (*) n’a pas été révélée tout de suite.
Et lorsque des hommes voulaient jeûner, l’un d’eux accrochait à ses pieds un fil blanc et un fil noir et il continuait à manger tant qu’il n’arrivait pas à les distinguer l’un de l’autre.
Après cela, Allah a révélé -de l’aube- et ils ont su alors que cela signifiait la nuit et le jour.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4511)

Remarque : Le cas de la personne qui a mangé après le lever de l’aube car elle pensait que l’aube n’était pas encore levée puis se rend compte de son erreur ; et le cas de la personne qui a rompu le jeûne avant le coucher du soleil car elle pensait qu’il était couché puis se rend compte de son erreur.

Dans les deux cas, lorsque la personne se rend compte de son erreur, elle doit s’abstenir tout de suite de tout ce qui annule le jeûne (manger, boire, avoir un rapport sexuel…) et poursuivre sa journée de jeûne et n’est pas obligée de rattraper ce jour.

(*) Il s’agit du verset 187 de la sourate Al Baqara n°2:
Allah a dit dans la sourate Al Baqara n°2 verset 187 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Et mangez et buvez jusqu’à ce que vous apparaisse clairement le fil blanc du fil noir de l’aube puis complétez le jeûne jusqu’à la nuit (*) ».

Cheikh Al Islam Ibn Taymiya (mort en 728 du calendrier hégirien) a dit : « Il a été dans les deux recueils authentiques qu’un groupe de compagnons mangeait jusqu’à ce qu’ils arrivent à distinguer un fil blanc d’un fil noir et le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit à l’un d’eux : -Ta nuit est donc très longue. Il s’agit de la clarté du jour et de l’obscurité de la nuit- (*) et il n’est pas rapporté que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) leur a ordonné de rattraper… ».
(Majmou’ Al Fatawa 20/572)

(*) Il s’agit du hadith de ‘Adi Ibn Hatim (qu’Allah l’agrée) qui est rapporté dans Sahih Al Boukhari n°1916 et dans Sahih Mouslim n°1090.

عن سهل بن سعد، قال وأنزلت ‏{‏وَكُلُوا وَاشْرَبُوا حَتَّى يَتَبَيَّنَ لَكُمُ الْخَيْطُ الأَبْيَضُ مِنَ الْخَيْطِ الأَسْوَدِ‏} ولم ينزل ‏‏{‏مِنَ الْفَجْرِ‏}‏‏ وكان رجال إذا أرادوا الصوم ربط أحدهم في رجليه الخيط الأبيض والخيط الأسود، ولا يزال يأكل حتى يتبين له رؤيتهما، فأنزل الله بعده ‏‏{‏مِنَ الْفَجْرِ‏}‏ فعلموا أنما يعني الليل من النهار‏.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٥١١)
.

D’après Nafi’ :
Ibn ‘Omar (رضي الله عنهما) avait pour habitude de réciter le Coran sans l’interrompre pour parler d’autre chose, avant d’avoir terminé sa récitation.
Un jour que l’écoutais sa récitation, et, en arrivant à un passage de la sourate d ‘Al-Baqara,
il me dit: « Sais-tu au sujet de quoi il fut révélé? »
« Non, lui répondis-je.»
« Il a été révélé au sujet de ceci et de cela.» Puis il continua sa récitation. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4526)

Le fait de ne pas parler pendant la lecture du Coran

Il est recommandé de ne pas parler durant la lecture du Coran et de ne pas couper la lecture si ce n’est pour dire des paroles importantes.
(Voir Fatawa Nour ‘Ala Darb de Cheikh Ibn Baz vol 26 p 230/231)

Si la personne coupe sa lecture pour quelques paroles légères puis reprend la lecture alors elle n’a pas à recommencer la demande de protection contre Chaytan.
Par contre si les paroles ont duré longtemps, la personne fait de nouveau la demande de protection contre Chaytan avant de reprendre la lecture.
(Al Majmou’ de l’imam Nawawi vol 3 p 281)

عن نافع قال : كان ابن عمر رضي الله عنهما إذا قرأ القرآن لم يتكلم حتى يفرغ منه
فأخذت عليه يوما، فقرأ سورة البقرة، حتى انتهى إلى مكان
قال : تدري فيم أنزلت ؟
قلت : لا
قال : أُنزِلَتْ في كذا وكذا، ثم مضَى
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٥٢٦)
.

D’après Al-Hasan [qui rapporte] que la sœur de Ma’qil ibn Yasâr avait été répudiée par son mari, qui le laissa jusqu’au terme de son délai de viduité (Iddat), avant d’aller de nouveau la demander en mariage, mais Ma‘qil refusa; d‘où la révélation du verset suivant:

{ Alors ne les empêchez pas de renouer avec leurs époux. }
[Sourate 2 : la vache, Verset 232]

{‏فَلاَ تَعْضُلُوهُنَّ أَنْ يَنْكِحْنَ أَزْوَاجَهُنَّ‏}‏‏

(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4529)

، عَنِ الْحَسَنِ، أَنَّ أُخْتَ، مَعْقِلِ بْنِ يَسَارٍ طَلَّقَهَا زَوْجُهَا، فَتَرَكَهَا حَتَّى انْقَضَتْ عِدَّتُهَا، فَخَطَبَهَا فَأَبَى مَعْقِلٌ، فَنَزَلَتْ ‏{‏فَلاَ تَعْضُلُوهُنَّ أَنْ يَنْكِحْنَ أَزْوَاجَهُنَّ‏}‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۵۲۹)
.

D’après Ibn ‘Abbâs (Qu’Allah l’agrée) a dit: « Allâh nous suffit, Il est le Meilleur Garant! » C’est la formule prononcée par Abraham quand on le jeta au feu. Elle a été de même prononcée par Mohammad quand on lui dit: « Les gens ont mobilisé des masses contre vous, craignez-les ». Cela augmenta leur foi et ils dirent: « Allah nous suffit et quel bon défenseur! ». 
(Rapporté par al Boukhari n°4563)

Voici l’invocation
Hasbunullâh wani’amal Wakîl / حسبنا الله ونعم الوكيل
« Allâh nous suffit, Il est le Meilleur Garant. »

عن ابن عباس رضي الله عنهما أيضاً قال‏:‏ حسبنا الله ونعم الوكيل، قالها إبراهيم صلى الله عليه وسلم حين ألقي في النار، وقالها محمد صلى الله عليه وسلم حين قالوا‏:‏ إن الناس قد جمعوا لكم فاخشوهم فزادهم إيمانا وقالوا‏:‏ حسبنا الله ونعم الوكيل
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۵۶۳)
.

D’après ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père): J’ai passé la nuit chez ma tante Maymouna (qu’Allah l’agrée).
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a parlé avec son épouse un moment puis il s’est couché (1).
Durant le dernier tiers de la nuit, il s’est assis, a regardé le ciel et a dit: -Il y a dans la création des cieux et de la terre, dans la succession de la nuit et du jour des signes pour les gens dotés d’intelligence- (2).
Puis il s’est levé, a fait les ablutions, a utilisé le siwak et il a prié onze unités de prière.
Puis Bilal (qu’Allah l’agrée) a fait l’appel à la prière alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a prié deux unités de prière puis il est sorti pour la prière du sobh.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4569)

(1) C’est à dire le Prophète (ﷺ) avec son épouse passaient du temps ensemble

(2) Il s’agit du verset 190 de la sourate Ali Imran n°3.
Le sens comme ceci est explicité dans d’autres versions de ce hadith est que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a récité les dix derniers versets de cette sourate.

عن ابن عباس رضى الله عنهما قال بت عند خالتي ميمونة، فتحدث رسول الله صلى الله عليه وسلم مع أهله ساعة ثم رقد، فلما كان ثلث الليل الآخر قعد فنظر إلى السماء فقال {‏إِنَّ فِي خَلْقِ السَّمَوَاتِ وَالأَرْضِ وَاخْتِلاَفِ اللَّيْلِ وَالنَّهَارِ لآيَاتٍ لأُولِي الأَلْبَابِ‏}‏‏، ثم قام فتوضأ واستن، فصلى إحدى عشرة ركعة، ثم أذن بلال فصلى ركعتين، ثم خرج فصلى الصبح‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٥٦٩)
.

D’après ibn Abbâs ( رضى الله عنهما), « (le verset) {Obéissez à Allah, et obéissez au Messager et à ceux d’entre vous qui détiennent le commandement} (4.59), fut révélé au sujet de ‘Abd Allâh ibn Hudhâfa ibn Qays Ibn ‘Ady lorsque le Prophète (ﷺ) l’envoya [à la tête] d’une expédition. (Sariyya) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4584)
عن ابن عباس رضى الله عنهما ‏‏{‏أَطِيعُوا اللَّهَ وَأَطِيعُوا الرَّسُولَ وَأُولِي الأَمْرِ مِنْكُمْ‏}‏‏‏‏.‏ قال نزلت في عبد الله بن حذافة بن قيس بن عدي، إذ
بعثه النبي صلى الله عليه وسلم في سرية‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٥۸٤)
.

D’après Sa’id Ibn Zayd (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Le terfesse (1) fait partie de la manne (2) et son jus est une guérison pour l’oeil ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4639)

(1) Le terfesse est un type de champignon souterrain comme la truffe

(2) Les savants sont en divergence sur le sens de ceci.
Certains ont dit que cela signifie que le terfesse faisait partie de la nourriture qu’Allah a donné à Bani Israil.
D’autres ont dit que le terfesse fait partie de la manne dans le sens où il pousse sans être cultivé ni arrosé et qu’ainsi on peut en profiter sans avoir fourni d’effort.
(Minnatoul Moun’im Charh Sahih Mouslim vol 3 p 373)

عن سعيد بن زيد رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : الكمأة من المن وماؤها شفاء للعين
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۶۳۹)
.

D’après Abou Bakra (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes le temps est revenu comme le jour où Allah a créé les cieux et la terre. L’année est composée de douze mois dont quatre sont sacrés, trois sont à la suite: Dhoul Qa’da, Dhoul Hijja et Mouharam et Rajab Moudar qui est entre Joumada et Cha’ban ».
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°4662)

Ce Hadith est l’explication du Verset suivant:

Allah a dit dans la sourate Tawba (n°9) dans le verset 36: « Certes le nombre des mois auprès d’Allah est de douze dans son livre depuis le jour où il a créé les cieux et la terre, parmi eux quatre sont sacrés. Telle est la religion de droiture. Durant ceux-ci ne faites pas d’injustice envers vos propres personnes ».

قال الله تعالى : إن عدة الشهور عند الله اثنا عشر شهرا في كتاب الله يوم خلق السماوات والأرض منها أربعة حرم ذلك الدين القيم فلا تظلموا فيهن أنفسكم
(سورة التوبة ٣٦)

La gravité des péchés durant ces mois :
L’imam Ibn Jarir Tabari a rapporté, avec une chaîne de transmission authentique dans son tefsir (vol 14 p 238, n°16698) concernant l’explication du verset, que le tabi’i Qatada a dit: « Certes l’injustice durant les mois sacrés est plus grave en terme de faute et de péché par rapport à l’injustice à un autre moment, même si l’injustice est grave dans tous les cas ».

قال قتادة رحمه الله : إن الظلم في الأشهر الحرم أعظم خطيئة و وزراً من الظلم فيما سواها و إن كان الظلم على كل حال عظيماً
(رواه ابن جرير الطبري في تفسيره رقم ١٦٦٩٨ ج ١٤ ص ٢٣٨)
عن أبي بكرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : إنَّ الزمانَ قد استدارَ كهيئتِه يومَ خلقَ اللهُ السماواتِ والأرضَ ، السنةُ اثنا عشرَ شهرًا ، منها أربعةٌ حرمٌ ، ثلاثٌ متوالياتٌ : ذو القَعدةِ وذو الحَجةِ والمحرمُ ، ورجبُ مضرَ الذي بين جُمادى وشعبانَ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٦٦٢)
.

D’après Samoura Ibn Joundoub (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Cette nuit deux personnes sont venues à moi (1), m’ont réveillé et m’ont emmené jusqu’à une ville construite avec des tuiles d’or et des tuiles d’argent.
Nous avons alors rencontré des hommes dont la moitié de leur corps était semblable à ce que l’on peut voir de plus beau et l’autre moitié était semblable à ce que l’on peut voir de plus laid.
Les deux personnes qui m’ont emmenés leur ont dit : Partez et rentrez dans ce fleuve.
Ils sont donc rentrés dedans puis sont revenus vers nous et cette laideur avait disparu de leurs corps et ils avaient maintenant la plus belle des apparences.
Ils m’ont dit : Ceci est le jardin d’Eden (2) et ceci est ton degré (3) et les gens que tu as vu avec la moitié de leur corps belle et l’autre moitié laide sont ceux qui avaient mélangé des bonnes actions avec des mauvaises et Allah est passé sur leur péchés (4) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4674)

(1) C’est à dire dans un rêve.

(2) En langue arabe, le terme عدن , qui est traduit par Eden, signifie un endroit de résidence dans lequel la personne veut rester et duquel elle ne veut pas partir.
(Voir par exemple Al Ta’liq ‘Ala Mimiya Ibn Qayim de Cheikh ‘Otheimine p 65)

(3) C’est à dire tout en haut du paradis.

(4) C’est à dire après qu’ils se soient repentis de ces péchés ou bien qu’Allah les a pardonné sans qu’ils se repentent car, en dehors de l’association qu’Il ne pardonne pas, Allah pardonne les péchés à qui Il veut.
(Voir Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Abdel ‘Aziz Rajihi vol 8 p 642)

عن سمرة بن جندب رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : أتاني الليلة آتيان فابتعثاني فانتهيا بي إلى مدينة مبنية بلبن ذهب ولبن فضة فتلقانا رجال شطر من خلقهم كأحسن ما أنت راء وشطر كأقبح ما أنت راء
قالا لهم : اذهبوا فقعوا في ذلك النهر
فوقعوا فيه ثم رجعوا إلينا قد ذهب ذلك السوء عنهم فصاروا في أحسن صورة
قالا لي : هذه جنة عدن وهذاك منزلك
قالا : أما القوم الذين كانوا شطر منهم حسن وشطر منهم قبيح فإنهم خلطوا عملا صالحا وآخر سيئا تجاوز الله عنهم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٦٧٤)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Allah a dit: -Dépense et Je dépenserai pour toi-.
La main d’Allah est pleine, aucune dépense ne réduit ce qui s’y trouve. Il dépense le jour et la nuit.
Avez-vous vu tout ce qu’il a dépensé depuis qu’il a créé les cieux et la terre ?
Eh bien certes cela n’a en rien réduit ce qui se trouve dans Sa Main.
Son Trône était sur l’eau et la balance est dans Sa Main il baisse et il monte (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4684)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°993

(*) Le sens est que Allah baisse et monte la balance des actes des serviteurs.
(Hachiya Al Sindi ‘Ala Sounan Ibn Maja)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : قال الله : أنفق أنفق عليك
وقال : يد الله ملأى لا تغيضها نفقة سحاء الليل والنهار أرأيتم ما أنفق منذ خلق السماء والأرض ؟
فإنه لم يغض ما في يده وكان عرشه على الماء وبيده الميزان يخفض ويرفع
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٦٨٤)
.

D’après Safwân Ibn Muhriz Ibn Ziyâd Al-Mâzini dit : Alors que Abd Allah Ibn Omar faisait son tawâf (autour de la Ka’ba), un homme l’accosta et lui dit :

« Ô Abû Abd Ar-Rahmân, ou Ô Ibn Omar [le doute est du rapporteur], qu’as-tu entendu du Prophète (ﷺ) à propos de Najwa (l’entretien privé d’Allah avec l’homme dans l’Au-delà) ? »

Abd Allah Ibn Omar dit : « J’ai entendu le Prophète (ﷺ) dire : « Allah rapprochera le Croyant de Lui dans l’Au-delà ».

Hichâm Ibn Abd Allah Ad-Dastawâ’î (un des rapporteurs) dit :
« Abd Allah Ibn Umar dit : « J’ai entendu le Prophète (ﷺ) dire « Le croyant sera approché (de son Seigneur) au point où il va le couvrir de son voile (pour le soustraire aux regards). Alors il va lui faire reconnaître ses péchés: Reconnais-tu tel péché? Il va dire: Je reconnais, Seigneur je reconnais. ».

Alors Allah va dire: « Je les ai caché dans la vie d’ici-bas et je te les pardonne aujourd’hui puis sont feuillet de bonnes actions sera plié ».

Quant aux autres ou les mécréants, on appellera en présence des Témoins (devant tout le monde)
Les témoins (les anges) diront « Ceux-là sont ceux qui ont menti sur leur Seigneur. » (*).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4685)

(*) Allah exalté soit-il dit dans le sens rapprochés du verset suivant:

Et quel pire injuste que celui qui forge un mensonge contre Allah ? Ceux-là seront présentés à leur Seigneur, et les témoins (les anges) diront : «Voilà ceux qui ont menti contre leur Seigneur». Que la malédiction de Allah (frappe) les injustes.
[ Sourate 11 : hud, Verset 18]

وَمَنْ أَظْلَمُ مِمَّنِ افْتَرَى عَلَى اللّهِ كَذِباً أُوْلَـئِكَ يُعْرَضُونَ عَلَى رَبِّهِمْ وَيَقُولُ الأَشْهَادُ هَـؤُلاء الَّذِينَ كَذَبُواْ عَلَى رَبِّهِمْ أَلاَ لَعْنَةُ اللّهِ عَلَى الظَّالِمِينَ

عن صفوان بن محرز، قال بينا ابن عمر يطوف إذ عرض رجل فقال يا أبا عبد الرحمن أو قال يا ابن عمر سمعت النبي صلى الله عليه وسلم في النجوى فقال سمعت النبي صلى الله عليه وسلم يقول ‏:‏ يدنى المؤمن من ربه وقال هشام يدنو المؤمن حتى يضع عليه كنفه، فيقرره بذنوبه تعرف ذنب كذا يقول أعرف، يقول رب أعرف مرتين، فيقول سترتها في الدنيا وأغفرها لك اليوم ثم تطوى صحيفة حسناته، وأما الآخرون أو الكفار فينادى على رءوس الأشهاد هؤلاء الذين كذبوا على ربهم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۶۸۵)
.

D’après Abou Moussa Al Ach’ari (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes Allah Exalté soit-il laisse un délai à l’injuste puis lorsqu’Il l’attrape Il ne le lâche pas ».
Puis il récita: -Telle est la prise de ton Seigneur lorsqu’Il attrape les cités. Certes Sa prise est douloureuse et dure- (*).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4686)

(*) Rapporté aussi par Mouslim dans son Sahih n°2583

(*) Il s’agit du verset 102 de la sourate Houd n°11.

عن أبي موسى الأشعري رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : إن اللهَ ليُملي للظالمِ ، حتى إذا أخذه لم يفلتْهُ . قال : ثم قرأ : { وَكَذَلِكَ أَخْذُ رَبِّكَ إِذَا أَخَذَ الْقُرَى وَهِيَ ظَالِمَةٌ إِنَّ أَخْذَهُ أَلِيمٌ شَدِيدٌ}
.(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٦٨٦ و مسلم في صحيحه رقم ٢٥٨٣)
.

D’après Az-Zuhry: Urwa ibn Az-Zubair, Sa’id ibn Al-Musaiyab, ‘Al-Qama ibn Waqqas et ‘Ubayd Allâh ibn ‘Abd Allâh m’ont rapporté le récit de ‘Aicha, la femme du Prophète (ﷺ), au sujet des gens de la Calomnie (*) lorsqu’ils l’avaient
[accusée] et qu’elle fut innocentée par Allah.
Chacun d’eux m’a rapporté une partie de ce récit… Le Prophète (ﷺ) avait dit [à ‘Aicha]:
« Si tu es innocente alors Allah va t’innocenter et si tu as commis un péché alors demande pardon à Allah et repens toi auprès de Lui. »
Je (‘Aicha) dis: « Par Allah! je ne trouve comme semblance à mon cas et au vôtre que [l’histoire] du père de Joseph lorsqu’il avait dit:

« [Il ne me reste plus donc] qu’une belle patience ! C’est Allah qu’il faut appeler au secours contre ce que vous racontez ! »
[Sourate 12 : joseph, Verset 18]

فَصَبْرٌ جَمِيلٌ وَاللّهُ الْمُسْتَعَانُ عَلَى مَا تَصِفُونَ

Et Allah révéla ceci: Ceux qui sont venus avec la calomnies (sont un groupe d’entre vous. )
[Sourate 24 : la lumière, Verset 11]

إِنَّ الَّذِينَ جَاؤُوا بِالْإِفْكِ

(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4690)

(*) C’est à dire que des gens ont injustement accusé ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) d’avoir commis la fornication.

L’imam Ibn Qayim (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit : Lorsqu’il est arrivé à ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) ce qui lui est arrivé et que les calomniateurs l’ont accusé de ce dont ils l’ont accusé, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ne savait pas ce qu’il s’était réellement passé avant que ne lui vienne la révélation d’Allah concernant son innocence.
(Al Manar Al Mounif Fi Sahih Wa Daif p 61)

قَالَ سَمِعْتُ الزُّهْرِيَّ، سَمِعْتُ عُرْوَةَ بْنَ الزُّبَيْرِ، وَسَعِيدَ بْنَ الْمُسَيَّبِ، وَعَلْقَمَةَ بْنَ وَقَّاصٍ، وَعُبَيْدَ اللَّهِ بْنَ عَبْدِ اللَّهِ، عَنْ حَدِيثِ، عَائِشَةَ زَوْجِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم حِينَ قَالَ لَهَا أَهْلُ الإِفْكِ مَا قَالُوا فَبَرَّأَهَا اللَّهُ، كُلٌّ حَدَّثَنِي طَائِفَةً مِنَ الْحَدِيثِ قَالَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ إِنْ كُنْتِ بَرِيئَةً فَسَيُبَرِّئُكِ اللَّهُ، وَإِنْ كُنْتِ أَلْمَمْتِ بِذَنْبٍ فَاسْتَغْفِرِي اللَّهَ وَتُوبِي إِلَيْهِ ‏ »‏‏.‏ قُلْتُ إِنِّي وَاللَّهِ لاَ أَجِدُ مَثَلاً إِلاَّ أَبَا يُوسُفَ ‏{‏فَصَبْرٌ جَمِيلٌ وَاللَّهُ الْمُسْتَعَانُ عَلَى مَا تَصِفُونَ‏}‏ وَأَنْزَلَ اللَّهُ ‏{‏إِنَّ الَّذِينَ جَاءُوا بِالإِفْكِ‏}‏ الْعَشْرَ الآيَاتِ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۶۹۰)
.

D’après Abdallah Ibn Omar (qu’Allah les agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Les clefs de l’invisible sont au nombre de 5, il n’y qu’Allah qui les connait:
– il n’y a qu’Allah qui sait ce qu’il se passera demain
– il n’y a qu’Allah qui sait ce qu’il y aura dans les matrices
– il n’y a qu’Allah qui sait quand viendra la pluie
– aucune âme ne sait sur quelle terre elle va mourir
– il n’y a qu’Allah qui sait quand aura lieu l’Heure ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4697)
عن عبدالله بن عمر رضي الله عنهما قال النبي صلى الله عليه و سلم : مفاتيحُ الغيبِ خمسٌ لا يعلمُها إلا اللهُ : لا يعلمُ ما في غدٍ إلا اللهُ ولا يعلمُ ما تغيضُ الأرحامُ إلا اللهُ ولا يعلمُ متى يأتي المطرُ أحدٌ إلا اللهُ ولا تدري نفسٌ بأيِّ أرضٍ تموتُ ولا يعلمُ متى تقومُ الساعةُ إلا اللهُ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٦٩٧)
.

D’après Abû Hurayrah – qu’Allah l’agrée – rapporte du Prophète (صلى الله عليه وسلم ) qu’il a dit: « Lorsque Allah décrète un ordre au ciel, les anges battent des ailes par soumissionà Sa parole. Ils sont alors effrayés par [le son de cette parole] comparable
au choc d’une chaîne de métal sur un rocher ( `Ali et d’autres sous-narrateurs disent:« Le son leur parvient. »).»

« Quand ensuite la frayeur se sera éloignée de leurs coeurs, ils diront : «Qu’a dit votre Seigneur ? » Ils répondront : «La Vérité; C’est Lui le Sublime, le Grand».
(Sourate Saba, 34 verset 23)

حَتَّى إِذَا فُزِّعَ عَن قُلُوبِهِمْ قَالُوا مَاذَا قَالَ رَبُّكُمْ قَالُوا الْحَقَّ وَهُوَ الْعَلِيُّ الْكَبِيرُ

Cette parole est entendue par un [Djinn] qui prête discrètement l’oreille. Or, ces espions sont juchés les uns sur les autres – – Sufyân illustra cela en écartant les doigts de sa main inclinée – et celui qui a entendu la parole la transmet à ceux qui sont au dessous de lui, et ainsi de suite de proche en proche, jusqu’à ce qu’elle atteigne le sorcier ou le devin. Mais il est possible que cet espion soit touché par un météorite avant de transmettre la parole, comme il se peut qu’il la transmette avant d’être atteint. [Le sorcier ou le devin] rajoute alors cent mensonges àcette information, et les gens de dire : « Ne nous a-t-il pas dit telle et telle chose tel et tel jour ? » Mais il sera considéré véridique en raison de cette
parole qui a été entendue des cieux. »

Le hadith ci-dessus est également rapporté par Abou Hourayra, en commençant: «Quand Allah decide de l’ordre. » l’ajout suivant et le Devin.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4701)

Remarque: En se basant sur ce qui a été dit, il n’est donc pas permis de demander l’aide des Jinns ou des autres créatures pour connaître l’Inconnaissable, que ce soit en les invoquant, en les adulant, en les parfumant avec de l’encens ou d’autre moyens qui constituent de l’association, car ceci fait partie de l’adoration et Allâh, gloire et pureté à Lui, a ordonné à Ses serviteurs de Lui vouer l’adoration à Lui exclusivement et de dire (traduction rapprochée) :

C’est Toi [Seul] que nous adorons, et c’est Toi [Seul] dont nous implorons secours.
( Sourate 1 : al-fatiha, Verset 5)
إِيَّاكَ نَعْبُدُ وإِيَّاكَ نَسْتَعِينُ
[Extrait de Kitab Tawhid]

عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ، يَبْلُغُ بِهِ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ « ‏ إِذَا قَضَى اللَّهُ الأَمْرَ فِي السَّمَاءِ ضَرَبَتِ الْمَلاَئِكَةُ بِأَجْنِحَتِهَا خُضْعَانًا لِقَوْلِهِ كَالسِّلْسِلَةِ عَلَى صَفْوَانٍ ـ قَالَ عَلِيٌّ وَقَالَ غَيْرُهُ صَفْوَانٍ ـ يَنْفُذُهُمْ ذَلِكَ فَإِذَا فُزِّعَ عَنْ قُلُوبِهِمْ قَالُوا مَاذَا قَالَ رَبُّكُمْ، قَالُوا لِلَّذِي قَالَ الْحَقَّ وَهْوَ الْعَلِيُّ الْكَبِيرُ، فَيَسْمَعُهَا مُسْتَرِقُو السَّمْعِ، وَمُسْتَرِقُو السَّمْعِ هَكَذَا وَاحِدٌ فَوْقَ آخَرَ ـ وَوَصَفَ سُفْيَانُ بِيَدِهِ، وَفَرَّجَ بَيْنَ أَصَابِعِ يَدِهِ الْيُمْنَى، نَصَبَهَا بَعْضَهَا فَوْقَ بَعْضٍ ـ فَرُبَّمَا أَدْرَكَ الشِّهَابُ الْمُسْتَمِعَ، قَبْلَ أَنْ يَرْمِيَ بِهَا إِلَى صَاحِبِهِ، فَيُحْرِقَهُ وَرُبَّمَا لَمْ يُدْرِكْهُ حَتَّى يَرْمِيَ بِهَا إِلَى الَّذِي يَلِيهِ إِلَى الَّذِي هُوَ أَسْفَلُ مِنْهُ حَتَّى يُلْقُوهَا إِلَى الأَرْضِ ـ وَرُبَّمَا قَالَ سُفْيَانُ حَتَّى تَنْتَهِيَ إِلَى الأَرْضِ ـ فَتُلْقَى عَلَى فَمِ السَّاحِرِ، فَيَكْذِبُ مَعَهَا مِائَةَ كَذْبَةٍ فَيَصْدُقُ، فَيَقُولُونَ أَلَمْ يُخْبِرْنَا يَوْمَ كَذَا وَكَذَا يَكُونُ كَذَا وَكَذَا، فَوَجَدْنَاهُ حَقًّا لِلْكَلِمَةِ الَّتِي سُمِعَتْ مِنَ السَّمَاءِ ‏ »‏‏.‏
حَدَّثَنَا عَلِيُّ بْنُ عَبْدِ اللَّهِ، حَدَّثَنَا سُفْيَانُ، حَدَّثَنَا عَمْرٌو، عَنْ عِكْرِمَةَ، عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ، إِذَا قَضَى اللَّهُ الأَمْرَ‏.‏ وَزَادَ الْكَاهِنِ‏.‏ وَحَدَّثَنَا سُفْيَانُ فَقَالَ قَالَ عَمْرٌو سَمِعْتُ عِكْرِمَةَ حَدَّثَنَا أَبُو هُرَيْرَةَ قَالَ إِذَا قَضَى اللَّهُ الأَمْرَ وَقَالَ عَلَى فَمِ السَّاحِرِ‏.‏ قُلْتُ لِسُفْيَانَ قَالَ سَمِعْتُ عِكْرِمَةَ قَالَ سَمِعْتُ أَبَا هُرَيْرَةَ‏.‏ قَالَ نَعَمْ‏.‏ قُلْتُ لِسُفْيَانَ إِنَّ إِنْسَانًا رَوَى عَنْكَ عَنْ عَمْرٍو عَنْ عِكْرِمَةَ عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ وَيَرْفَعُهُ أَنَّهُ قَرَأَ فُزِّعَ‏.‏ قَالَ سُفْيَانُ هَكَذَا قَرَأَ عَمْرٌو‏.‏ فَلاَ أَدْرِي سَمِعَهُ هَكَذَا أَمْ لاَ‏.‏ قَالَ سُفْيَانُ وَهْىَ قِرَاءَتُنَا‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۷۰۱
.

D’après Abu Hurayra (رضى الله عنه), le Messager d’Allah (ﷺ) dit:
« Certes L’homme énorme et corpulent arrivera au Jour de la Résurrection ne pesant auprès d’Allah même pas [le poids] d’une aile de moucheron. »
Récitez, ajouta le Prophète (ﷺ), ceci:

« Je ne leur attribuerai nul poids au Jour de résurrection »
(Sourate 18 : la caverne, Verset 105)
{‏فَلاَ نُقِيمُ لَهُمْ يَوْمَ الْقِيَامَةِ وَزْنًا‏}
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°4729)

عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ ـ رضى الله عنه ـ عَنْ رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ »‏ إِنَّهُ لَيَأْتِي الرَّجُلُ الْعَظِيمُ السَّمِينُ يَوْمَ الْقِيَامَةِ لاَ يَزِنُ عِنْدَ اللَّهِ جَنَاحَ بَعُوضَةٍ وَقَالَ اقْرَءُوا ‏{‏فَلاَ نُقِيمُ لَهُمْ يَوْمَ الْقِيَامَةِ وَزْنًا‏}‏ ‏ »‏‏.‏ وَعَنْ يَحْيَى بْنِ بُكَيْرٍ عَنِ الْمُغِيرَةِ بْنِ عَبْدِ الرَّحْمَنِ عَنْ أَبِي الزِّنَادِ مِثْلَهُ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۷۲۹)
.

D’après Abou Said Al Khoudri (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit: « Le jour de la résurrection, la mort sera amenée comme un bélier de couleurs noire et blanchâtre alors un crieur va appeler: « Ô gens du paradis ! ». Ils allongeront le cou pour (mieux) voir.
Alors ils vont regarder et il leur sera dit: « Reconnaissez vous cela ? ».
Ils vont répondre : « Oui, c’est la mort » car ils l’ont tous déjà vu.
Puis le crieur va appeler: « Ô les gens de l’enfer ! ». Ceux -là aussi allongeront le cou pour (mieux) voir.
Alors ils vont regarder et il leur sera dit: « Reconnaissez vous cela ? ».
Ils vont répondre : « Oui, c’est la mort » car ils l’ont tous déjà vu.
C’est alors qu’elle sera égorgée puis il sera dit: « Ô les gens du paradis, c’est maintenant l’éternité et il n’y a plus de mort » et « Ô les gens de l’enfer c’est maintenant l’éternité et il n’y a plus de mort »

Puis il a récité: « Et avertis les du jour du regret lorsque tout sera réglé alors qu’ils sont inattentifs et ne croient pas ».
[Sourate Maryam n°19 verset 39].
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4730)

عن أبي سعيد الخدري رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : يُؤْتَى بِالْمَوْتِ كَهَيْئَةِ كَبْشٍ أَمْلَحَ فَيُنَادِي مُنَادٍ يَا أَهْلَ الْجَنَّةِ، فَيَشْرَئِبُّونَ وَيَنْظُرُونَ فَيَقُولُ هَلْ تَعْرِفُونَ هَذَا فَيَقُولُونَ نَعَمْ هَذَا الْمَوْتُ، وَكُلُّهُمْ قَدْ رَآهُ، ثُمَّ يُنَادِي يَا أَهْلَ النَّارِ، فَيَشْرَئِبُّونَ وَيَنْظُرُونَ، فَيَقُولُ هَلْ تَعْرِفُونَ هَذَا فَيَقُولُونَ نَعَمْ هَذَا الْمَوْتُ، وَكُلُّهُمْ قَدْ رَآهُ، فَيُذْبَحُ ثُمَّ يَقُولُ يَا أَهْلَ الْجَنَّةِ، خُلُودٌ فَلاَ مَوْتَ، وَيَا أَهْلَ النَّارِ، خُلُودٌ فَلاَ مَوْتَ ثُمَّ قَرَأَ ‏{‏وَأَنْذِرْهُمْ يَوْمَ الْحَسْرَةِ إِذْ قُضِيَ الأَمْرُ وَهُمْ فِي غَفْلَةٍ‏}‏ وَهَؤُلاَءِ فِي غَفْلَةٍ أَهْلُ الدُّنْيَا ‏{‏وَهُمْ لاَ يُؤْمِنُونَ‏}‏‏ 
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٧٣٠)
.

D’après Abû Hurayra (رضي الله عنه) raconte que le Prophète (ﷺ) a dit » : « Moïse argumenta contre Adam, (عليه السلام ), et lui dit : “C’est toi qui as provoqué la descente des hommes du Paradis et les as rendus malheureux !” Adam lui a répondu : “Ô Moïse ! Toi qu’Allah a privilégié en lui révélant Son message et Sa parole, vas-tu me reprocher une chose dont Allah a décrété que j’allais l’accomplir avant même qu’Il ne me crée ?”
Le Prophète (ﷺ) ajouta :
« C’est ainsi qu’Adam réfuta Moïse »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4738)
عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ ـ رضى الله عنه ـ عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ »‏ حَاجَّ مُوسَى آدَمَ، فَقَالَ لَهُ أَنْتَ الَّذِي أَخْرَجْتَ النَّاسَ مِنَ الْجَنَّةِ بِذَنْبِكَ وَأَشْقَيْتَهُمْ‏.‏ قَالَ قَالَ آدَمُ يَا مُوسَى أَنْتَ الَّذِي اصْطَفَاكَ اللَّهُ بِرِسَالَتِهِ وَبِكَلاَمِهِ أَتَلُومُنِي عَلَى أَمْرٍ كَتَبَهُ اللَّهُ عَلَىَّ قَبْلَ أَنْ يَخْلُقَنِي أَوْ قَدَّرَهُ عَلَىَّ قَبْلَ أَنْ يَخْلُقَنِي ‏ »‏‏.‏ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ فَحَجَّ آدَمُ مُوسَى ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۷۳۸)
.

D’après Sa ‘îd ben Jubayr, ibn ‘Abbâs (رضى الله عنهما) dit:

Après la révélation de:
Et avertis les gens qui te sont les plus proches.
[Sourate 26 : les poètes, Verset 214]

وَأَنذِرْ عَشِيرَتَكَ الْأَقْرَبِينَ

le Prophète (ﷺ) monta à as-Safa (un petit mont) et se mit à appeler les clans de Quraych:

Ô les Beni Fihr! Ô les Beni!
[En entendant l’appel], ils vinrent et se regroupèrent; quant à ceux qui n’avaient pas pu venir, ils envoyèrent quelqu’un pour voir de quoi il s’agissait.

Une fois, Abu Lahab et le reste des Quraychites arrivés, le Prophète (ﷺ) dit aux présents: « Que dites-vous si je vous annonce qu’il y a dans la vallée des (ennemi) cavaliers qui veulent vous attaquer? allez-vous me croire?Bien sûr! répondirent-ils, car nous n ‘ avons remarqué de ta part que la vérité. Eh bien! je suis un avertisseur pour vous avant [que ne vous soit infligé] un terrible châtiment.

Puisses-tu périr le reste de la journée! s’écria Abu Lahab; est-ce pour cette raison que tu nous as réunis? » C’est alors que fut révélé:

Que périssent les deux mains d’Abu-Lahab et que lui-même périsse.
Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu’il a acquis…
[Sourate Al Masad, les fibres 111 verset 1-5]
‏{‏تَبَّتْ يَدَا أَبِي لَهَبٍ وَتَبَّ * مَا أَغْنَى عَنْهُ مَالُهُ وَمَا كَسَبَ‏}‏

(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4770)

، عَنِ ابْنِ عَبَّاسٍ ـ رضى الله عنهما ـ قَالَ لَمَّا نَزَلَتْ ‏{‏وَأَنْذِرْ عَشِيرَتَكَ الأَقْرَبِينَ‏}‏ صَعِدَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم عَلَى الصَّفَا فَجَعَلَ يُنَادِي ‏ »‏ يَا بَنِي فِهْرٍ، يَا بَنِي عَدِيٍّ ‏ »‏‏.‏ لِبُطُونِ قُرَيْشٍ حَتَّى اجْتَمَعُوا، فَجَعَلَ الرَّجُلُ إِذَا لَمْ يَسْتَطِعْ أَنْ يَخْرُجَ أَرْسَلَ رَسُولاً لِيَنْظُرَ مَا هُوَ، فَجَاءَ أَبُو لَهَبٍ وَقُرَيْشٌ فَقَالَ ‏ »‏ أَرَأَيْتَكُمْ لَوْ أَخْبَرْتُكُمْ أَنَّ خَيْلاً بِالْوَادِي تُرِيدُ أَنْ تُغِيرَ عَلَيْكُمْ، أَكُنْتُمْ مُصَدِّقِيَّ ‏ »‏‏.‏ قَالُوا نَعَمْ، مَا جَرَّبْنَا عَلَيْكَ إِلاَّ صِدْقًا‏.‏ قَالَ ‏ »‏ فَإِنِّي نَذِيرٌ لَكُمْ بَيْنَ يَدَىْ عَذَابٍ شَدِيدٍ ‏ »‏‏.‏ فَقَالَ أَبُو لَهَبٍ تَبًّا لَكَ سَائِرَ الْيَوْمِ، أَلِهَذَا جَمَعْتَنَا فَنَزَلَتْ ‏{‏تَبَّتْ يَدَا أَبِي لَهَبٍ وَتَبَّ * مَا أَغْنَى عَنْهُ مَالُهُ وَمَا كَسَبَ‏}‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۷۷۰)
.

D’après Abou Hurayra (qu’Allah l’agrée), Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit: « Tout enfant naît sur la disposition naturelle (fitra) Islamique (c’est-à-dire le Tawhid) et ce sont ses parents qui en font un juif, un nazaréen ou mazdéen. De même que la bête de somme qui naît sans difformité : y voyez vous une quelconque mutliation? ».

Puis il recitat (Le verset)

Telle est la nature qu’Allah a originellement donnée aux hommes – pas de changement à la création de Dieu -. Voilà la religion de droiture; mais la plupart des gens ne savent pas.
( Sourate 30 : les romains, Verset 30)

فَأَقِمْ وَجْهَكَ لِلدِّينِ حَنِيفاً فِطْرَةَ اللَّهِ الَّتِي فَطَرَ النَّاسَ عَلَيْهَا لَا تَبْدِيلَ لِخَلْقِ اللَّهِ ذَلِكَ الدِّينُ الْقَيِّمُ وَلَكِنَّ أَكْثَرَ النَّاسِ لَا يَعْلَمُونَ

(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4775)

عَنِ أَبَا هُرَيْرَةَ ـ رضى الله عنه ـ قَالَ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ مَا مِنْ مَوْلُودٍ إِلاَّ يُولَدُ عَلَى الْفِطْرَةِ، فَأَبَوَاهُ يُهَوِّدَانِهِ أَوْ يُنَصِّرَانِهِ أَوْ يُمَجِّسَانِهِ، كَمَا تُنْتَجُ الْبَهِيمَةُ بَهِيمَةً جَمْعَاءَ، هَلْ تُحِسُّونَ فِيهَا مِنْ جَدْعَاءَ ‏ »‏ ثُمَّ يَقُولُ ‏{‏فِطْرَةَ اللَّهِ الَّتِي فَطَرَ النَّاسَ عَلَيْهَا لاَ تَبْدِيلَ لِخَلْقِ اللَّهِ ذَلِكَ الدِّينُ الْقَيِّمُ‏}‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۷۷۵)
.

Selon Abou Hourayra رضي الله عنه , le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم a dit :

« Allah le Très-Haut a dit :
« J’ai préparé pour Mes pieux serviteurs ce que jamais oeil n’a vu, jamais oreille n’a entendu et jamais coeur humain n’a imaginé ».

Lisez, si vous en voulez une preuve, le verset suivant:

« Aucun être ne sait ce qu’on a réservé pour eux comme réjouissance pour les yeux, en récompense de ce qu’ils oeuvraient ! ».
(Sourate 32 : la prosternation, Verset 17)

فَلَا تَعْلَمُ نَفْسٌ مَّا أُخْفِيَ لَهُم مِّن قُرَّةِ أَعْيُنٍ جَزَاء بِمَا كَانُوا يَعْمَلُونَ.

(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°4780)

عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ ـ رضى الله عنه ـ عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ يَقُولُ اللَّهُ تَعَالَى أَعْدَدْتُ لِعِبَادِي الصَّالِحِينَ مَا لاَ عَيْنٌ رَأَتْ، وَلاَ أُذُنٌ سَمِعَتْ، وَلاَ خَطَرَ عَلَى قَلْبِ بَشَرٍ، ذُخْرًا، بَلْهَ مَا أُطْلِعْتُمْ عَلَيْهِ ‏ »‏‏.‏ ثُمَّ قَرَأَ ‏{‏فَلاَ تَعْلَمُ نَفْسٌ مَا أُخْفِيَ لَهُمْ مِنْ قُرَّةِ أَعْيُنٍ جَزَاءً بِمَا كَانُوا يَعْمَلُونَ‏}‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۷۸۰)
.

D’après Anas ibn Malik (رضى الله عنه), concernant Le verset:

« et tu cachais en ton âme ce qu’Allah allait rendre public ». (Sourate Al Ahzab,33 verset 37)
a été révélé concernant Zainab bint Jahsh et Zaid ibn Haritha.
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°4787)

عَنْ أَنَسِ بْنِ مَالِكٍ ـ رضى الله عنه ـ أَنَّ هَذِهِ، الآيَةَ ‏{‏وَتُخْفِي فِي نَفْسِكَ مَا اللَّهُ مُبْدِيهِ‏}‏ نَزَلَتْ فِي شَأْنِ زَيْنَبَ ابْنَةِ جَحْشٍ وَزَيْدِ بْنِ حَارِثَةَ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۷۸۷)
.

D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) n’a pas vu Thabit Ibn Qays (qu’Allah l’agrée) durant un moment.
Un homme a dit : Ô Messager d’Allah ! Je vais te donner de ses nouvelles.
Alors, il est allé le voir et l’a trouvé assis dans sa maison.
Il lui a dit : Que t’arrive t-il ?
Il a dit : Du mal !
Il levait sa voix au dessus de la voix du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) (1) et pensait ainsi qu’il avait annulé ses oeuvres et qu’il faisait partie des gens du feu. (2)
L’homme est allé voir le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et l’a informé que Thabit (qu’Allah l’agrée) avait dit telle et telle chose.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lui a dit : « Va le voir et dis lui : Tu ne fais pas partie des gens du feu mais certes tu fais plutôt partie des gens du paradis ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4846)

(1) Thabit Ibn Qays (qu’Allah l’agrée) était un homme qui avait une forte voix et craignait que le verset qui suit soit descendu pour lui.
(Voir Fath Al Bari 6/621)

(2) C’est une allusion au verset 2 de la sourate Al Houjourat n°49 dans laquelle Allah met en garde les croyants contre le fait de lever leurs voix au dessus de la voix du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et informe que la personne qui fait cela est sous la menace que ses oeuvres soient annulées.

Sourate Al-Hujurat (Sourate 49), verset 2. Voici la traduction approximative en français :
« O vous qui croyez! N’élevez pas vos voix au-dessus de la voix du Prophète, et ne parlez pas à haute voix en lui parlant, comme vous le faites entre vous, de peur que vos œuvres ne deviennent vaines sans que vous vous en rendiez compte. »

عن أنس بن مالك رضي الله عنه أن النبي صلى الله عليه وسلم افتقد ثابت بن قيس رضي الله عنه فقال رجل : يا رسول الله ! أنا أعلم لك علمه
فأتاه فوجده جالسا في بيته فقال له : ما شأنك ؟
فقال ثابت بن قيس رضي الله عنه : شر
كان يرفع صوته فوق صوت النبي صلى الله عليه وسلم فقد حبط عمله وهو من أهل النار
فأتى الرجل النبي صلى الله عليه وسلم فأخبره أنه قال كذا وكذا
قال النبي صلى الله عليه وسلم : اذهب إليه فقل له : إنك لست من أهل النار ولكنك من أهل الجنة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٨٤٦)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Le paradis et l’enfer se sont disputés.
L’enfer a dit: Il y a en moi les tyrans et les orgueilleux ! (1)
Le paradis a dit: Il n’y a en moi que les gens faibles et les pauvres !
Allah a dit au paradis: Tu es certes ma miséricorde, par toi je fais miséricorde à qui je souhaite parmi mes serviteurs.
Et Il a dit à l’enfer : Tu es certes mon châtiment, par toi je châtie qui je souhaite parmi mes serviteurs et chacun d’entre vous sera rempli ».
« Pour ce qui est de l’enfer, il ne se remplira que lorsqu’il pose son rijl (2) et alors
L’enfer dira: « Cela suffit! cela suffit! cela suffit! » C’est dans ces circonstances qu’il se remplira et que ses différentes parties se rétréciront.
Et Allah, Puissant et Majestueux, ne lèse aucune de Ses créatures.
Quant au Paradis, Allah lui créera d’autres créatures… »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4850)

(1) Le terme arabe utilisé sous-entend que l’enfer se sent favorisé par cela.
(Voir Minnatoul Moun’im Charh Sahih Mouslim vol 4 p 324)

(2) Son Pied

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : تحاجت الجنة والنار . فقالت النار : أوثرت بالمتكبرين والمتجبرين . وقالت الجنة : فما لي لا يدخلني إلا الضعفاء والمساكين .عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ، رضى الله عنه قَالَ قَالَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم ‏ « ‏ تَحَاجَّتِ الْجَنَّةُ وَالنَّارُ فَقَالَتِ النَّارُ أُوثِرْتُ بِالْمُتَكَبِّرِينَ وَالْمُتَجَبِّرِينَ‏.‏ وَقَالَتِ الْجَنَّةُ مَا لِي لاَ يَدْخُلُنِي إِلاَّ ضُعَفَاءُ النَّاسِ وَسَقَطُهُمْ‏.‏ قَالَ اللَّهُ تَبَارَكَ وَتَعَالَى لِلْجَنَّةِ أَنْتِ رَحْمَتِي أَرْحَمُ بِكِ مَنْ أَشَاءُ مِنْ عِبَادِي‏.‏ وَقَالَ لِلنَّارِ إِنَّمَا أَنْتِ عَذَابٌ أُعَذِّبُ بِكِ مَنْ أَشَاءُ مِنْ عِبَادِي‏.‏ وَلِكُلِّ وَاحِدَةٍ مِنْهُمَا مِلْؤُهَا، فَأَمَّا النَّارُ فَلاَ تَمْتَلِئُ حَتَّى يَضَعَ رِجْلَهُ فَتَقُولُ قَطٍ قَطٍ قَطٍ‏.‏ فَهُنَالِكَ تَمْتَلِئُ وَيُزْوَى بَعْضُهَا إِلَى بَعْضٍ، وَلاَ يَظْلِمُ اللَّهُ ـ عَزَّ وَجَلَّ ـ مِنْ خَلْقِهِ أَحَدًا، وَأَمَّا الْجَنَّةُ فَإِنَّ اللَّهَ عَزَّ وَجَلَّ يُنْشِئُ لَهَا خَلْقًا ‏ »‏‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٨٥٠)
.

D’après Said ibn Jubayr:

J’ai demandé à Ibn `Abbas sur la sourate Le repentir (التوبة – at tawbah),
et il a dit:  » Sourate Al-Tawba c’est elle la démasquante (de tous les défauts des mécréants et les hypocrites).

elle n’a cessé de descendre (la révélation) [contenant cet expression souvent répétée]:

« Il en est parmi eux… », « Il en est parmi eux… »,
au point où l’on crut que personne ne manquerait d’y être cité.

Je dis: « (Qu’en est-il) Sourate Al-Anfal? » Il répondit: «Sourate Al-Anfal a été révélé descendue à l’occasion de (la bataille) Badr. »

Je dis: « (Qu’en est-il) Sourate Al-Hashr? » Il répondit: « elle a été révélé descendue au sujet des Beni an-Nadîr.»
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°4882)

عَنْ سَعِيدِ بْنِ جُبَيْرٍ، قَالَ قُلْتُ لاِبْنِ عَبَّاسٍ سُورَةُ التَّوْبَةِ قَالَ التَّوْبَةُ هِيَ الْفَاضِحَةُ، مَا زَالَتْ تَنْزِلُ وَمِنْهُمْ وَمِنْهُمْ، حَتَّى ظَنُّوا أَنَّهَا لَمْ تُبْقِ أَحَدًا مِنْهُمْ إِلاَّ ذُكِرَ فِيهَا‏.‏ قَالَ قُلْتُ سُورَةُ الأَنْفَالِ‏.‏ قَالَ نَزَلَتْ فِي بَدْرٍ‏.‏ قَالَ قُلْتُ سُورَةُ الْحَشْرِ‏.‏ قَالَ نَزَلَتْ فِي بَنِي النَّضِيرِ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۸۸۲)
.

D’après d’Ibn Abbas (رضى الله عنهما):
Toutes les idoles adorées par les gens de Noé ont été adorés par les Arabes plus tard. Quant à l’idole Wadd, il a été vénéré par la tribu de Kalb au Daumat-al-Jandal; Suwa ‘était l’idole de (la tribu de) Murad puis par Ban, Ghutaif à Al-Jurf près de Saba; Yaouq était l’idole de Hamdan, et Nasr était l’idole de Himyr, la branche de Dhi-al-Kala ».
« En effet, ce sont cinq noms d’hommes pieux du peuple de Nuh. Quand ils sont morts Shaytan a chuchoté à leur peuple de faire des statues d’eux et de placer ces statues en leurs lieux de réunion comme un rappel, donc ils ont fait cela. Cependant, aucun parmi eux n’a adoré ces statues, jusqu’à ce qu’ils meurent et le but des statues a été oublié. Puis, (la génération suivante) a commencé à les adorer. »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°4920)
عَنِ ابْنِ عَبَّاسٍ ـ رضى الله عنهما ـ صَارَتِ الأَوْثَانُ الَّتِي كَانَتْ فِي قَوْمِ نُوحٍ فِي الْعَرَبِ بَعْدُ، أَمَّا وُدٌّ كَانَتْ لِكَلْبٍ بِدَوْمَةِ الْجَنْدَلِ، وَأَمَّا سُوَاعٌ كَانَتْ لِهُذَيْلٍ، وَأَمَّا يَغُوثُ فَكَانَتْ لِمُرَادٍ ثُمَّ لِبَنِي غُطَيْفٍ بِالْجُرُفِ عِنْدَ سَبَا، وَأَمَّا يَعُوقُ فَكَانَتْ لِهَمْدَانَ، وَأَمَّا نَسْرٌ فَكَانَتْ لِحِمْيَرَ، لآلِ ذِي الْكَلاَعِ‏.‏ أَسْمَاءُ رِجَالٍ صَالِحِينَ مِنْ قَوْمِ نُوحٍ، فَلَمَّا هَلَكُوا أَوْحَى الشَّيْطَانُ إِلَى قَوْمِهِمْ أَنِ انْصِبُوا إِلَى مَجَالِسِهِمُ الَّتِي كَانُوا يَجْلِسُونَ أَنْصَابًا، وَسَمُّوهَا بِأَسْمَائِهِمْ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۹۲۰)
.

D’après ibn Jabir `Abdullah (رضى الله عنهما), Le Prophète (ﷺ) a dit: « J’avais fais une retraite dans la grotte de Hira (*) ………»
(Un hadith similaires a été rapportée par `Ali ibn Al-Moubarak)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°4923)
عَنْ جَابِرِ بْنِ عَبْدِ اللَّهِ، رضى الله عنهما عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ « ‏ جَاوَرْتُ بِحِرَاءٍ ‏ »‏‏.‏ مِثْلَ حَدِيثِ عُثْمَانَ بْنِ عُمَرَ عَنْ عَلِيِّ بْنِ الْمُبَارَكِ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۹۲۳)
.

Selon Abou Hourayra ( رضي الله عنه ), le Prophète ( صلا الله عليه و سلم ) a dit :
« Entre les deux souffles du clairon (de l’Apocalypse) il y aura une période de quarante… ».
Ils dirent : « Ô Abou Hourayra ! Est-ce quarante jours ? »
Il dit : « Je ne peux [donner de réponse] ».
Ils dirent : « Est-ce quarante mois ? ».
Il dit : « Je ne peux [donner de réponse] ».
Ils dirent : « Est-ce quarante ans ? ».
Il dit : « Je ne peux [donner de réponse] ».

Puis Allah fera descendre du ciel une eau et les hommes repousseront de nouveau comme pousse la verdure.
Tout le corps de l’homme sera mangé par la terre sauf un seul os c’est le coccyx. C’est à partir de cet os que sera recréé l’homme au Jour de la Résurrection.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4935)

(*) Ainsi Allah عزوجل dit :

« Et on soufflera dans la Trompe, et voilà que ceux qui seront dans les cieux et ceux qui seront sur la terre seront foudroyés, sauf ceux qu’Allah voudra (épargner). Puis on y soufflera de nouveau, et les voilà debout à regarder. »
[Sourate Az-Zumar 67 – 68]

( * وَنُفِخَ فِي الصُّورِ فَصَعِقَ مَنْ فِي السَّمَاوَاتِ وَمَنْ فِي الْأَرْضِ إِلَّا مَنْ شَاءَ اللَّهُ ۖ ثُمَّ نُفِخَ فِيهِ أُخْرَىٰ فَإِذَا هُمْ قِيَامٌ يَنْظُرُونَ)

Quand Israfil soufflera dans la trompe, tous les habitants des cieux et de la terre seront foudroyés sauf ceux qu’Allah veut épargner.
Les gens resteront dans cet état, dans cette peur, dans cette frayeur pendant quarante, puis seront ressuscités à partir du coccyx.

عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ ـ رضى الله عنه ـ قَالَ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ مَا بَيْنَ النَّفْخَتَيْنِ أَرْبَعُونَ ‏ »‏‏.‏ قَالَ أَرْبَعُونَ يَوْمًا قَالَ أَبَيْتُ‏.‏ قَالَ أَرْبَعُونَ شَهْرًا قَالَ أَبَيْتُ‏.‏ قَالَ أَرْبَعُونَ سَنَةً قَالَ أَبَيْتُ‏.‏ قَالَ ‏ »‏ ثُمَّ يُنْزِلُ اللَّهُ مِنَ السَّمَاءِ مَاءً‏.‏ فَيَنْبُتُونَ كَمَا يَنْبُتُ الْبَقْلُ لَيْسَ مِنَ الإِنْسَانِ شَىْءٌ إِلاَّ يَبْلَى إِلاَّ عَظْمًا وَاحِدًا وَهْوَ عَجْبُ الذَّنَبِ، وَمِنْهُ يُرَكَّبُ الْخَلْقُ يَوْمَ الْقِيَامَةِ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۹۳۵)
.

D’après Aicha (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « L’exemple de celui qui récite le Coran en l’ayant mémorisé (1) est avec les anges nobles et pieux (2).
Et celui qui récite le Coran avec assiduité alors que cela est difficile pour lui obtient deux récompenses (3) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4937)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°798 et Abou Daoud dans ses Sounan n°1454

(1) On comprend de certaines versions du hadith que la personne visée est celle qui a une belle récitation du Coran, qui n’hésite pas et ne s’arrête pas en récitant car sa mémorisation est bonne.
(Charh Sahih Mouslim de l’imam Nawawi, hadith n°798)

(2) Le sens de cela est que les anges sont les intermédiaires entre Allah et ses créatures pour la transmission du Coran.
Ainsi, la personne qui récite et connait le Coran est avec les anges dans le sens où, comme les anges, il transmet le Coran aux personnes qui ne le connaissent pas.
Nous pouvons donc tirer de cela qu’il faut que la personne qui connait le Coran fasse des efforts dans le fait d’enseigner le Coran et de le transmettre en faisant cela pour plaire à Allah seul afin que l’image mentionnée par le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) soit réelle.

D’autres savants ont dit que le sens de cette partie du hadith est qu’il sera avec les anges dans l’au-delà.
(Charh Sahih Mouslim de Cheikh Al Etiopi vol 16 p 301/302)

(3) C’est à dire qu’il obtient une récompense pour la récitation et une récompense pour l’assiduité malgré la difficulté.

Par contre, il ne faut pas comprendre du hadith que le second est meilleur que le premier.
C’est le premier qui est meilleur que le second car il est au départ passé par l’étape de la difficulté puis à force d’efforts il est arrivé à avoir une bonne mémorisation.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 8 p 1170)

عن عائشة رضي الله عنها قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : مثل الذي يقرأ القرآن ، وهو حافظ له ، مع السفرة الكرام البررة ، ومثل الذي يقرأ القرآن، وهو يتعاهده ، وهو عليه شديد ، فله أجران
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٩٣٧)
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D’après ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « -Le jour où les gens se tiendront debout devant le Seigneur des mondes- (1); ils seront dans une situation où l’un d’eux sera couvert par sa sueur jusqu’à la moitié de ses oreilles (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4938 et Mouslim dans son Sahih n°2862)

(1) Il s’agit de la traduction rapprochée du verset 6 de la sourate Al Moutafifin n°83.

(2) C’est à dire que le jour du jugement, le soleil va être approché des gens et sa chaleur va être intensifiée et ainsi ils vont suer énormément.

(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 8 p 1175)

Il faut également savoir que le niveau de sueur des gens va varier en fonction de leurs actes, plus la personne a oeuvré dans le bien dans l’ici-bas moins elle va suer le jour du jugement.
C’est pour cela que la sueur va arriver pour certaines personnes au niveau de leurs chevilles, pour d’autres au niveau de leurs genoux, pour d’autres au niveau de leur torse…

Voir le hadith suivant rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2864: (Le soleil va être approché des créatures le jour de la résurrection).

عن عبدالله بن عمر رضي الله عنهما قال النبي صلى الله عليه و سلم : {‏يَوْمَ يَقُومُ النَّاسُ لِرَبِّ الْعَالَمِينَ‏}‏ ، حتى يغيب أحدهم في رشحه إلى أنصاف أذنيه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٩٣٨ و مسلم في صحيحه رقم ٢٨٦٢)
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D’après Anas Ibn Mâlik:  » Lorsque le Prophète(ﷺ) fut transporté dans le ciel, il dit :  » Je vis une rivière dont les deux rives étaient couvertes de dômes en perles creuses. Qu’est ce que ceci ? demandai-je à Gabriel. Le Kawthar, répondit il « .
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°4964)
حَدَّثَنَا آدَمُ، حَدَّثَنَا شَيْبَانُ، حَدَّثَنَا قَتَادَةُ، عَنْ أَنَسٍ ـ رضى الله عنه ـ قَالَ لَمَّا عُرِجَ بِالنَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم إِلَى السَّمَاءِ قَالَ ‏ « ‏ أَتَيْتُ عَلَى نَهَرٍ حَافَتَاهُ قِبَابُ اللُّؤْلُؤِ مُجَوَّفًا فَقُلْتُ مَا هَذَا يَا جِبْرِيلُ قَالَ هَذَا الْكَوْثَرُ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۹۶۴)
.

D’après Ibn `Abbas (qu’Allah l’agrée), `Omar (Ibn Al Khatab) a interrogé une fois (les compagnons) en ce qui concerne la parole d’Allah:

« Lorsque vient le secours de Allah  ainsi que la victoire »
(Sourate An Nasr verset 1)
إِذَا جَاء نَصْرُ اللَّهِ وَالْفَتْحُ

Ils répondirent: « c’est (une allusion) à la chute des villes et des palais. » `Omar dit:« Que dis-tu à ce sujet, Ô Ibn `Abbas? » Je lui ai répondu:
C’est un terme ou une parabole donné à Mohammed (ﷺ) pour lui informé de la proximité de sa mort.
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°4969)

عَنِ ابْنِ عَبَّاسٍ، أَنَّ عُمَرَ ـ رضى الله عنه ـ سَأَلَهُمْ عَنْ قَوْلِهِ تَعَالَى ‏{‏إِذَا جَاءَ نَصْرُ اللَّهِ وَالْفَتْحُ‏}‏ قَالُوا فَتْحُ الْمَدَائِنِ وَالْقُصُورِ قَالَ مَا تَقُولُ يَا ابْنَ عَبَّاسٍ قَالَ أَجَلٌ أَوْ مَثَلٌ ضُرِبَ لِمُحَمَّدٍ صلى الله عليه وسلم نُعِيَتْ لَهُ نَفْسُهُ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۹۶۹)

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D’après Abou Houreira , le Messager d’Allah (ﷺ) a dit: Allah Tout-Puissant a dit : Le fils d’Adam M’a renié et il n’avait aucun droit de le faire. Et il M’a injurié et il n’avait aucun droit de le faire. Pour ce qui est de son renoncement, il dit : « Il ne me refera pas encore comme Il l’a fait en premier (me ramener à la vie après ma mort) » et la création initiale [de l’homme] ne M’est pas plus difficile que sa création prochaine. Pour ce qui est de son injure, il dit : « Allah s’est attribué un fils », alors que Je suis l’Unique, celui qui subsiste par lui-même. Je n’ai pas engendré, et Je n’ai pas été engendré, et rien ne m’est semblable.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4974)
عن أبي هريرة رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُ، عَنْ النَّبِيِّ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ قَالَ:
 » قَالَ اللَّهُ تَعَالَى: كَذَّبَنِي ابْنُ آدَمَ وَلَمْ يَكُنْ لَهُ ذَلِكَ، وَشَتَمَنِي وَلَمْ يَكُنْ لَهُ ذَلِكَ، فَأَمَّا تَكْذِيبُهُ إِيَّايَ فَقَوْلُهُ: لَنْ يُعِيدَنِي كَمَا بَدَأَنِي، وَلَيْسَ أَوَّلُ الْخَلْقِ بِأَهْوَنَ عَلَيَّ مِنْ إِعَادَتِهِ، وَأَمَّا شَتْمُهُ إِيَّايَ فَقَوْلُهُ: اتَّخَذَ اللَّهُ وَلَدًا، وَأَنَا الْأَحَدُ الصَّمَدُ، لَمْ أَلِدْ وَلَمْ أُولَدْ، وَلَمْ يَكُنْ لِي كُفُوًا أَحَدٌ »
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۹۷۴ )
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Allah a dit : Le fils d’Adam M’a démenti alors qu’il n’avait pas à le faire et il M’a insulté alors qu’il n’avait pas à le faire.
Son démenti Me concernant est qu’il dit : – Je ne le ferai pas revivre comme Je l’ai déjà créé – (*) alors que recommencer la création est pour Moi aussi facile que de l’avoir créée la première fois.
Et son insulte à Mon encontre est qu’il dit : – Allah s’est attribué un enfant – alors que Je suis l’Unique, Celui qui se suffit à Lui-même, Je n’ai pas enfanté et Je n’ai pas été enfanté et Je n’ai absolument aucun égal ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4974)

(*) C’est à dire qu’il dément la résurrection.

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : قال الله : كذبني ابن آدم ولم يكن له ذلك وشتمني ولم يكن له ذلك
فأما تكذيبه إياي فقوله : لن أعيده كما بدأته وليس أول الخلق بأهون علي من إعادته
وأما شتمه إياي فقوله : اتخذ الله ولدا وأنا الأحد الصمد لم ألد ولم أولد ولم يكن لي كفأ أحد
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٩٧٤)
.

D’après Abu Houreira , le Messager d’Allah (ﷺ) a dit: Allah Tout-Puissant a dit : Le fils d’Adam M’a renié et il n’avait aucun droit de le faire. Et il M’a injurié et il n’avait aucun droit de le faire. Pour ce qui est de son renoncement, il dit : « Il ne me refera pas encore comme Il l’a fait en premier (me ramener à la vie après ma mort) » et la création initiale [de l’homme] ne M’est pas plus difficile que sa création prochaine. Pour ce qui est de son injure, il dit : « Allah s’est attribué un fils », alors que Je suis l’Unique, celui qui subsiste par lui-même. Je n’ai pas engendré, et Je n’ai pas été engendré, et rien ne m’est semblable (*).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4975)

(*) Sourate 112, le monothéisme pur verset 3-4

حَدَّثَنَا إِسْحَاقُ بْنُ مَنْصُورٍ، قَالَ وَحَدَّثَنَا عَبْدُ الرَّزَّاقِ، أَخْبَرَنَا مَعْمَرٌ، عَنْ هَمَّامٍ، عن أبي هريرة، قَالَ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ قَالَ اللَّهُ كَذَّبَنِي ابْنُ آدَمَ وَلَمْ يَكُنْ لَهُ ذَلِكَ، وَشَتَمَنِي وَلَمْ يَكُنْ لَهُ ذَلِكَ، أَمَّا تَكْذِيبُهُ إِيَّاىَ أَنْ يَقُولَ إِنِّي لَنْ أُعِيدَهُ كَمَا بَدَأْتُهُ، وَأَمَّا شَتْمُهُ إِيَّاىَ أَنْ يَقُولَ اتَّخَذَ اللَّهُ وَلَدًا، وَأَنَا الصَّمَدُ الَّذِي لَمْ أَلِدْ وَلَمْ أُولَدْ وَلَمْ يَكُنْ لِي كُفُؤًا أَحَدٌ ‏ »‏‏.‏ ‏{‏لَمْ يَلِدْ وَلَمْ يُولَدْ * وَلَمْ يَكُنْ لَهُ كُفُؤًا أَحَدٌ‏}‏ كُفُؤًا وَكَفِيئًا وَكِفَاءً وَاحِدٌ‏.‏ »
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۹۷۵ )
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il n’y a aucun prophète parmi les prophètes à qui il n’a pas été donné des miracles qui suffisent à amener les gens vers la foi. (1)
Et certes le miracle qu’il m’a été donné (2) est une révélation qui m’a été faite par Allah (3) et j’espère être celui des prophètes qui aura le plus grand nombre de suiveurs le jour de la résurrection (4) ». (5)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4981)

(1) C’est-à-dire des miracles qui, lorsqu’ils sont vus par une personne, elle ne peut pas avoir d’autre alternative que de croire en la véracité de ce prophète.
Par exemple, le fait que le prophète d’Allah Moussa (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ait, par la permission d’Allah, ouvert la mer en tapant avec son bâton.
(Voir le lien suivant : ‘Achoura : Explications et leçons de l’histoire de Moussa et de la fin de la tyrannie du pharaon)
Par exemple également, le fait que, par la permission d’Allah, le prophète d’Allah ‘Issa Ibn Maryam (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) guérissait l’aveugle et le lépreux, qu’il ressuscitait les morts qui sortaient de leurs tombes.

(2) Le sens de cela n’est pas que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) n’a reçu qu’un seul miracle mais que ce miracle-là est le plus grand des miracles qu’il a reçu.
(Fath Al Bari de l’imam Ibn Hajar 13/262)

(3) C’est-à-dire le Coran qui est donc le plus grand des miracles du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(Fath Al Bari de l’imam Ibn Hajar 6/582)

(4) Le fait que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ait dit qu’il espérait être celui des prophètes qui aura le plus grands nombre de suiveurs le jour de la résurrection après avoir mentionné le miracle du Coran montre l’immense bénéfice que peut tirer la personne du Coran et la force des arguments qui s’y trouvent pour appeler les gens vers l’Islam.
De plus, il y a dans cette phrase un signe de la véracité de la prophétie du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
En effet, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a mentionné cela alors que les musulmans étaient peu nombreux puis Allah lui a accordé ce qu’il souhaitait car l’Islam s’est propagé sur toute la Terre.
(Charh Sahih Mouslim de Cheikh Al Etiopi vol 4 p 223/226)

(5) Pourquoi est-ce que le Coran est le plus grand des miracles du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ?
De manière simple et résumée, la réponse à cette question est que les miracles des prophètes (que la prière d’Allah et Son salut soient sur eux tous) se sont arrêtés à leurs morts et n’ont pu y assister que ceux qui étaient vivants à leurs époques tandis que ce miracle du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) va perdurer jusqu’au jour de la résurrection.
(Charh Sahih Mouslim de l’imam Nawawi vol 2 p 88)

Allah a lancé un défi en trois étapes à l’ensemble des créatures pour qu’ils se rassemblent tous pour amener un texte qui soit semblable au Coran dans son sens, dans sa beauté, dans son éloquence etc.

Allah a dit dans la sourate Al Isra n°17 verset 88 (traduction rapprochée et approximative du sens du verset) : « Dis : Si les hommes et les djinns s’unissaient pour produire quelque chose de semblable à ce Coran, ils ne sauraient rien produire de semblable même s’ils se soutenaient les uns les autres ».

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه وسلم : ما من الأنبياء من نبي إلا قد أعطي من الآيات ما مثله آمن عليه البشر وإنما كان الذي أوتيت وحيا أوحى الله إلي فأرجو أن أكون أكثرهم تابعا يوم القيامة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۹۸۱)
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Anas ibn Malik: (Le Calife) `Uthman a ordonné Zaid bin Thabit, Sa`īd ibn Al-As,` Abdullah ibn Az-Zubair et `Abdur- Rahman bin Al-Harith ibn Hisham de transcrire les exemplaires du Coran sous la forme d’un livre (Mushafs) et leur dit: « Dans le cas où vous êtes en désaccord avec Zaid ibn Thabit (Al-Ansari) au sujet [d’un mot] arabe, écrivez le suivant le dialecte des Quraish, car le Coran a été révélé dans le dialecte Quraishyte . ». Et c’est ce qu’ils firent.
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°4984)
أَنَسُ بْنُ مَالِكٍ ،قَالَ فَأَمَرَ عُثْمَانُ زَيْدَ بْنَ ثَابِتٍ وَسَعِيدَ بْنَ الْعَاصِ وَعَبْدَ اللَّهِ بْنَ الزُّبَيْرِ وَعَبْدَ الرَّحْمَنِ بْنَ الْحَارِثِ بْنِ هِشَامٍ أَنْ يَنْسَخُوهَا، فِي الْمَصَاحِفِ وَقَالَ لَهُمْ إِذَا اخْتَلَفْتُمْ أَنْتُمْ وَزَيْدُ بْنُ ثَابِتٍ فِي عَرَبِيَّةٍ مِنْ عَرَبِيَّةِ الْقُرْآنِ فَاكْتُبُوهَا بِلِسَانِ قُرَيْشٍ، فَإِنَّ الْقُرْآنَ أُنْزِلَ بِلِسَانِهِمْ فَفَعَلُوا‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۴۹۸۴)
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D’après Abou Mas’oud (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soit sur lui) a dit « Celui qui récite les deux versets de la fin de la sourate Baqara (1) dans une nuit (2), ces deux versets lui suffisent (3) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5009)

(1) Il s’agit des versets 285 et 286 de la sourate Al Baqara n°2.

(2) La nuit débute au coucher du soleil est se termine au lever de l’aube.

(3) L’imam Ibn Qayim Al Djawziya (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit: « L’avis juste est que le sens de cela est que ces deux versets suffisent comme protection pour la personne contre tout mal qui pourrait la toucher ».
(Al Wabil As Sayyib p 156)

عن أبي مسعود رضي الله عنه قال رسول الله صلّى الله عليه و سلّم : من قرأ بالآيتين من آخر سورة البقرة في ليلةٍ كفتاه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٠٠٩)
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D’après Abou Said Al Khoudri (qu’Allah l’agrée), un homme récitait la sourate Kahf (n°18) alors qu’il y avait à côté de lui un cheval attaché par deux cordes. Un nuage l’a couvert et se rapprochait peu à peu tandis que le cheval commença à vouloir fuir. Au matin il s’est rendu vers le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) et lui a mentionné cela. Alors il a dit: « Ceci était la quiétude qui descend avec le Coran ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5011)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°795

عن البراء بن عازب رضي الله عنه كان رجل يقرأ سورة الكهف وإلى جانبه حصان مربوط بشطنين فتغشته سحابة ، فجعلت تدنو وتدنو وجعل فرسه ينفر . فلما أصبح أتى النبي صلى الله عليه وسلم فذكر ذلك له فقال : تلك السكينة تنزلت بالقرآن
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٠١١)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit: « Il n’y a de jalousie (1) que dans deux choses: un homme a qui Allah a enseigné le Coran qu’il récite nuit et jour. Alors un de ses voisins l’entend et dit: Malheur à moi, si seulement il m’avait été donné ce qui a été donné à untel j’aurais alors oeuvré comme il oeuvre.(2)
Et un homme a qui Allah a donné de l’argent qu’il dépense abondamment dans la vérité alors un autre homme dit: Malheur à moi, si seulement il m’avait été donné ce qui a été donné à untel j’aurais alors oeuvré comme il oeuvre ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5026)

(1) Le sens de la jalousie ici est -Al Ghibta- qui signifie le fait de souhaiter avoir la même chose que l’autre personne mais sans que le bienfait ne soit retiré de l’autre personne.

(2) Ici, la seconde personne obtient avec sa bonne intention la même récompense que celui qui a oeuvré.
(Voir Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 9 p 58/59)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : لا حسد إلا في اثنتين رجل علمه الله القرآن فهو يتلوه آناء الليل وآناء النهار فسمعه جار له فقال ليتني أوتيت مثل ما أوتي فلان فعملت مثل ما يعمل، ورجل آتاه الله مالا فهو يهلكه في الحق فقال رجل ليتني أوتيت مثل ما أوتي فلان فعملت مثل ما يعمل
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٠٢٦)
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D’après Othman ibn Affan (qu’Allah l’agrée) (1), le Prophète (ﷺ) a dit: « Le meilleur d’entre-vous est celui qui apprend le coran et l’enseigne ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5027)

(1) Sa’d Ibn ‘Oubeida et Abou ‘Abder Rahman As Soulami sont deux des hommes de la chaîne de transmission de ce hadith.
Sa’d a rapporté ce hadith de Abou ‘Abder Rahman, qui l’a rapporté de ‘Othman Ibn ‘Affan, qui l’a rapporté du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
– Il a donc enseigné le Coran pendant au moins 72 ans.
(Fath Al Bari 9/76)

Cheikh Al Islam Ibn Taymiya (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit : « C’est pour cela que rentre dans la parole du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) : -Le meilleur d’entre vous est celui qui apprend le Coran- le fait d’apprendre les versets (*) et également le fait d’apprendre le sens des versets.
Le fait d’apprendre le sens des versets est d’ailleurs la cause première pour laquelle on apprend les versets et c’est cela qui va permettre d’augmenter la foi de la personne ».
(Majmou’ Al Fatawa 13/403)

(*) C’est à dire le fait de les apprendre par coeur.

L’importance d’apprendre le sens des versets du Coran

L’imam Ibn Jarir At Tabari (mort en 310 du calendrier hégirien) a dit : « Je suis certes vraiment étonné d’une personne qui lit le Coran mais qui ne connait pas son sens, comment peut-il ressentir du plaisir dans sa lecture ?! ».
(Mou’jam Al Oudaba p 2453)

L’imam Al Qortobi (mort en 671 du calendrier hégirien) a dit : « Il faut que la personne apprenne les règles du Coran afin de comprendre le sens voulu par Allah et ce qu’Il lui a imposé.
C’est ainsi que la personne va profiter de ce qu’elle lit et qu’elle pourra mettre en pratique ce qu’elle récite car comment pourrait-elle mettre en pratique une chose dont elle ne comprend pas le sens ?! ».
(Al Jami’ li Ahkam Al Qur’an vol 1 p 38)

Voici quelques textes sur l’importance pour chacun d’apprendre le sens des versets du Coran :

1. Allah a dit dans la sourate Muhammad n°47 verset 24 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Ne méditent-ils pas sur le Coran ? Ou y a-t-il des cadenas sur leurs coeurs ? ».

قال الله تعالى : أَفَلَا يَتَدَبَّرُونَ الْقُرْآنَ أَمْ عَلَىٰ قُلُوبٍ أَقْفَالُهَا
(سورة محمد ٢٤)

Allah a dit dans la sourate Sad n°38 verset 29 (traduction rapprochée du sens du verset) : « C’est un Livre béni que nous avons fait descendre sur toi afin que les gens doués d’intelligence se rappellent ».

قال الله تعالى : كتاب أنزلناه إليك مبارك ليدبروا آياته وليتذكر أولو الألباب
(سورة ص ٢٩)

L’imam Al Qortobi (mort en 671 du calendrier hégirien) a dit : « Il y a dans cela une preuve qu’il est obligatoire de connaître les sens du Coran et également une preuve que le fait de lire lentement est meilleur que le fait de lire rapidement car il n’est possible de méditer que lorsqu’on lit lentement ».
(Al Jami’ li Ahkam Al Qur’an vol 18 p 189)

2. Allah a dit dans la sourate Al Fourqan n°30 verset 25 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Et le Prophète a dit : Ô Seigneur ! Certes mon peuple a délaissé ce Coran ! ».

قال الله تعالى : وَقَالَ الرَّسُولُ يَا رَبِّ إِنَّ قَوْمِي اتَّخَذُوا هَٰذَا الْقُرْآنَ مَهْجُورًا
(سورة الفرقان ٣٠)

L’imam Ibn Kathir (mort en 774 du calendrier hégirien) a dit : « Le fait de délaisser l’apprentissage et la mémorisation du Coran fait partie du délaissement du Coran.
Le fait de délaisser la foi dans le Coran et le fait de ne pas le rendre véridique fait partie du délaissement du Coran.
Le fait de délaisser la méditation du Coran et le fait de délaisser l’apprentissage de son sens fait partie du délaissement du Coran.
Le fait de ne pas mettre le Coran en pratique, d’appliquer ses ordres et de délaisser ses interdits fait partie du délaissement du Coran… ».
(Tefsir Ibn Kathir p 1357)

عن عثمان بن عفان رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : «‏ خيركم من تعلم القرآن وعلمه »‏‏.‏ قال وأقرأ أبو عبد الرحمن في إمرة عثمان حتى كان الحجاج، قال وذاك الذي أقعدني مقعدي هذا‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٠٢٧)
.

D’après Abou Moussa Al Ach’ari (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit « Révisez le Coran car je jure par celui qui détient mon âme dans sa main il part certes plus vite que le chameau qui s’échappe de son enclos ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5033)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°791

عن أبي موسى الأشعري رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : تعاهدوا القرآن ، فوالذي نفسي بيده لهو أشد تفصيا من الإبل من عقلها
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٠٣٣)
.

D’après ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) m’a dit: « Récite moi le Coran ! ».
J’ai dit : Je vais te le réciter alors que c’est sur toi qu’il a été descendu ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Certes j’aime l’entendre d’un autre que moi (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5049)

(*) L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit : « Ce hadith montre le caractère recommandé d’écouter le Coran ».
(Charh Sahih Mouslim)

L’imam Ibn Batal (mort en 449 du calendrier hégirien) a dit : « En effet il est plus facile à celui qui écoute le Coran de le méditer et de le comprendre car le lecteur est occupé par la lecture et l’application des règles de la récitation ».
(Fath Al Bari 9/94)

Le mérite d’écouter le Coran

Le Cheikh ‘Abdel ‘Aziz Ibn Baz a dit : « Celui qui écoute le Coran avec sincérité et en recherchant par cela ce qu’il y a auprès d’Allah comme récompense est l’associé du lecteur, il obtient une immense récompense, il obtient la même récompense que le lecteur ou même plus grande en fonction de sa sincérité et de sa véracité ».
(Fatawa Nour ‘Ala Darb vol 26 p 355)

Le Cheikh Mouhammad Ibn Saleh Al ‘Otheimine a dit : « Il n’y a aucun doute sur le fait que celui qui écoute le Coran obtient une récompense et qu’il est l’associé du lecteur dans sa récompense ».
(Fatawa Nour ‘Ala Darb n°208)

عن عبدالله بن مسعود رضي الله عنه قال لي النبي صلى الله عليه و سلم : اقرأ علي القرآن
قلت : آقرأ عليك وعليك أنزل ؟
قال النبي صلى الله عليه و سلم : إني أحب أن أسمعه من غيري
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٠٤٩)
.

D’après ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) m’a dit: « Récite moi le Coran ! ».
J’ai dit : Ô Messager d’Allah ! Je vais te réciter le Coran alors que c’est à toi qu’il a été révélé ?!
Il a dit : « Oui ».
Alors j’ai récité la sourate An Nissa jusqu’à ce que j’arrive à ce verset : -Comment seront-ils quand Nous ferons venir de chaque communauté un témoin et que Nous te ferons venir comme témoin contre eux ?-. (1)
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Tu peux arrêter maintenant ». (2)
Je me suis tourné vers lui et j’ai vu que ses yeux pleuraient.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5050)

(1) Il s’agit du verset 41 de la sourate An Nissa n°4.

(2) Ni le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), ni ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée) n’ont dit : -Sadaqa Allahoul Adhim-.
Ainsi ce hadith est une preuve qu’il n’est pas légiféré de dire cela après la lecture du Coran.
(Fatawa Nour ‘Ala Darb de Cheikh ‘Otheimine vol 2 p 179)

Remarque : Il n’est pas légiféré de dire -Sadaqa Allahoul Adhim- (cela signifie -Allah l’Immense a été véridique-) lorsque l’on termine la lecture du Coran.
(Bida’ Al Qourra Al Qadima Wal Mou’asira de Cheikh Bakr Abou Zayd p 22/23)

Cheikh Ibn Baz a dit : « La parole -Sadaqa Allahoul Adhim- après la lecture du Coran est une chose qui est apparue dernièrement et s’est propagé chez les gens alors que nous ne connaissons aucune base à cela chez les premiers musulmans. (…)
Ainsi ce qui apparait est qu’il n’y a aucune base à cette parole, qu’il est meilleur de la délaisser et que le fait de dire que cela est une innovation n’est pas loin de la vérité car la règle est que toute chose par laquelle on cherche à se rapprocher d’Allah et qui n’a aucune base est jugée comme étant une innovation ».
(Fatawa Nour ‘Ala Darb vol 26 p 284)

Cheikh ‘Otheimine a dit : « La parole -Sadaqa Allahoul Adhim- après la lecture du Coran n’a aucune base dans la Sounna ni dans les actes des compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous). Ceci est une chose qui n’est apparue que récemment.
Il n’y a aucun doute que le fait de dire -Sadaqa Allahoul Adhim- est une glorification et une adoration que l’on voue à Allah.
Ainsi, s’il s’agit d’une adoration, il n’est pas permis de la pratiquer pour adorer Allah sans qu’il n’y ait dans la législation islamique une preuve qu’elle est légiféré.
Et s’il n’y a pas de preuve dans la législation islamique prouvant cela alors le fait de dire cette parole lorsque l’on termine la lecture du Coran n’est pas légiféré ni recommandé ».
(Fatawa Nour ‘Ala Darb vol 2 p 179. Voir également Fatawa Al Imarat de Cheikh Albani p 162/163)

عن عبدالله بن مسعود رضي الله عنه قال لي النبي صلى الله عليه وسلم : اقرأ علي
قلت : يا رسول الله ! آقرأ عليك وعليك أنزل
قال : نعم
فقرأت سورة النساء حتى أتيت إلى هذه الآية : فكيف إذا جئنا من كل أمة بشهيد، وجئنا بك على هؤلاء شهيدا
قال : حسبك الآن
فالتفت إليه فإذا عيناه تذرفان
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٠٥٠)
.

D’après Abdallah Ibn ‘Amr (qu’Allah les agrée), mon père m’a marié avec une femme de bonne famille et il la visitait et l’interrogeait sur son époux. Elle disait: Quel homme bon si ce n’est qu’il ne m’a pas touché depuis que je suis avec lui.

Lorsque cela a duré, mon père a mentionné cela au Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) qui a dit: « Apportes le moi ». Alors je suis allé voir le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) qui m’a dit:
« Comment jeûnes-tu? »
J’ai dit: Chaque jour
Il m’a dit: « En combien de temps termines-tu le Coran? »
J’ai dit: Chaque nuit
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Jeûnes trois jours chaque mois et lis le Coran une fois par mois »
J’ai dit: Je peux faire plus que cela
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Jeûnes trois jours dans la semaine »
J’ai dit: Je peux faire plus que cela
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Romps le jeûne deux jours et jeûnes un jour »
J’ai dit: Je peux faire plus que cela
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Jeûnes le meilleur des jeûnes, le jeûne de Daoud, tu jeûnes un jour et tu romps un jour et lis le Coran une fois tous les sept jours ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5052)

عن عبدالله بن عمرو رضي الله عنهما قال : أنكحني أبي امرأة ذات حسب فكان يتعاهد كنته فيسألها عن بعلها فتقول : نعم الرجل من رجل لم يطأ لنا فراشا ولم يفتش لنا كنفا مذ أتيناه . فلما طال ذلك عليه ذكر للنبي صلى الله عليه وسلم ، فقال : القني به . فلقيته بعد
فقال : كيف تصوم ؟
قلت : كل يوم
قال : وكيف تختم ؟
قلت : كل ليلة
قال : صم في كل شهر ثلاثة واقرأ القرآن في كل شهر
قلت : أطيق أكثر من ذلك
قال : صم ثلاثة أيام في الجمعة
قلت : أطيق أكثر من ذلك
قال : أفطر يومين وصم يوما
قلت : أطيق أكثرمن ذلك
قال : صم أفضل الصوم صوم داود صيام يوم وإفطار يوم واقرأ في كل سبع ليال مرة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٠٥٢)
.

D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée), trois personnes se sont rendues vers les maisons des épouses du Prophète (qu’Allah les agrée toutes) et ont interrogé concernant les adorations du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui). Quand ils ont été informé c’est comme si ils avaient trouvé que cela était peu et ils ont dit: Où sommes-nous comparés au Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui)? Certes Allah lui a déjà pardonné ses péchés passés et futurs.
L’un d’eux à dit: Moi je vais passer toutes mes nuits à prier.
Le second a dit: Moi je vais jeûner tout le temps et je romprai jamais.
Le troisième a dit: Moi je vais m’écarter des femmes et je ne me marierai jamais.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est venu et a dit: « Est-ce vous qui avez dit telle et telle chose? Certes je jure que je suis celui d’entre vous qui a le plus peur d’Allah et celui qui a le plus de taqwa (*) mais moi je jeûne et je romps, je prie et je dors et je me marie avec des femmes. Celui qui s’écarte de ma sounna ne fait pas partie de moi ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5063)

(*) Il s’agit du fait que la personne mette une protection entre lui et le châtiment d’Allah en pratiquant ce qu’il a ordonné et en s’écartant de ce qu’il a interdit.

Personne ne peut douter de la sincérité de ces trois personnes ni de leur volonté de faire ces dures actes d’adoration pour obtenir la satisfaction d’Allah. Malgré cela le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) les a fortement réprimandé car leurs actes n’étaient pas conforme à la sounna.

عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال : جَاءَ ثَلاَثَةُ رَهْطٍ إِلَى بُيُوتِ أَزْوَاجِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم يَسْأَلُونَ عَنْ عِبَادَةِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم فَلَمَّا أُخْبِرُوا كَأَنَّهُمْ تَقَالُّوهَا فَقَالُوا وَأَيْنَ نَحْنُ مِنَ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَدْ غُفِرَ لَهُ مَا تَقَدَّمَ مِنْ ذَنْبِهِ وَمَا تَأَخَّرَ‏.‏ قَالَ أَحَدُهُمْ أَمَّا أَنَا فَإِنِّي أُصَلِّي اللَّيْلَ أَبَدًا‏.‏ وَقَالَ آخَرُ أَنَا أَصُومُ الدَّهْرَ وَلاَ أُفْطِرُ‏.‏ وَقَالَ آخَرُ أَنَا أَعْتَزِلُ النِّسَاءَ فَلاَ أَتَزَوَّجُ أَبَدًا‏.‏ فَجَاءَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَقَالَ ‏ «‏ أَنْتُمُ الَّذِينَ قُلْتُمْ كَذَا وَكَذَا أَمَا وَاللَّهِ إِنِّي لأَخْشَاكُمْ لِلَّهِ وَأَتْقَاكُمْ لَهُ، لَكِنِّي أَصُومُ وَأُفْطِرُ، وَأُصَلِّي وَأَرْقُدُ وَأَتَزَوَّجُ النِّسَاءَ، فَمَنْ رَغِبَ عَنْ سُنَّتِي فَلَيْسَ مِنِّي ‏».‏‏.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٠٦٣)
.

D’après Ibn Mass’oud (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit:
« Ô vous les jeunes ! Celui d’entre vous qui en a les capacités qu’il se marie car ceci va lui faire baisser le regard et est plus chaste pour le sexe. Et celui qui n’en a pas la capacité alors qu’il jeûne car le jeûne sera pour lui une protection »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5066)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1400

عن بن مسعود رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم :يَا مَعْشَرَ الشَّبَابِ مَنِ اسْتَطَاعَ مِنْكُمُ الْبَاءَةَ فَلْيَتَزَوَّجْ فَإِنَّهُ أَغَضُّ لِلْبَصَرِ وَأَحْصَنُ لِلْفَرْجِ وَمَنْ لَمْ يَسْتَطِعْ فَعَلَيْهِ بِالصَّوْمِ فَإِنَّهُ لَهُ وِجَاءٌ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٠٦٦)
.

D’après Sa`d ibn Abi Waqqas:
« Le Prophète (ﷺ) refuta ‘Uthman ibn Mazun cela (de faire voeu de chasteté), S’il (ﷺ) y avait consenti, nous aurions été pour ainsi dire châtrés. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5074)

Al Boukhari a rapporté le Hadith dans le chapitre:
« Ce qui est détesté et ce qui concerne le Tabattoul et la Castration (باب مَا يُكْرَهُ مِنَ التَّبَتُّلِ وَالْخِصَاءِ) »
et c’est dans ses chapitres qu’on comprend la jurisprudence de l’imam Al Boukhari (Qu’Allah lui fasse Miséricorde)

Et Qu’est ce que c’est le Tabattoul (التَّبَتُّلِ)?
Al-Hafidh Ibnou Hajar Al-‘Asqalani (Qu’Allah lui fasse Miséricorde)
nous dit:

« C’est Le fait de délaisser et de couper toute relation avec le Mariage, et tout ce qui va en dépendre (comme jouissance) pour se consacrer uniquement à l’adoration »

قل ابن حجر العسقلاني رحمه الله:
الانقطاع عن النكاح وما يتبعه من الملاذ إلى العبادة

عن سعْد بْن أَبِي وَقَّاصٍ، يَقُولُ لَقَدْ رَدَّ ذَلِكَ ـ يَعْنِي النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم ـ عَلَى عُثْمَانَ، وَلَوْ أَجَازَ لَهُ التَّبَتُّلَ لاَخْتَصَيْنَا‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۰۷۴)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), {Le Prophète (ﷺ) a dit}: « Ibrahim n’a pas dit de mensonge excepté trois fois. (L’un d’eux est) Quand Abraham est passé près d’un tyran avec (Sa femme) Sarah qui l’accompagna (Abou Hurayra en citant toute l’histoire) (le tyran) a donné Hajar (à Sarah). Sarah a dit , « Allah m’a sauvé des mains du Kafir (c’est à dire de l’infidéle) et m’a donné Hajar comme servante . » (Abou Hourayra a ajouté:) ce (Hajar) est votre mère, O Banu Ma’-As-Sama’ (C’est à dire la mère des Arabes). ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5084)

عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ ‏{‏قَالَ قَالَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم‏}‏ ‏ « ‏ لَمْ يَكْذِبْ إِبْرَاهِيمُ إِلاَّ ثَلاَثَ كَذَبَاتٍ بَيْنَمَا إِبْرَاهِيمُ مَرَّ بِجَبَّارٍ وَمَعَهُ سَارَةُ ـ فَذَكَرَ الْحَدِيثَ ـ فَأَعْطَاهَا هَاجَرَ قَالَتْ كَفَّ اللَّهُ يَدَ الْكَافِرِ وَأَخْدَمَنِي آجَرَ ‏ »‏‏.‏ قَالَ أَبُو هُرَيْرَةَ فَتِلْكَ أُمُّكُمْ يَا بَنِي مَاءِ السَّمَاءِ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۰۸۴)

.

.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit:
« On se marie avec une femme pour quatre choses: pour son argent, pour sa noblesse, pour sa beauté et pour sa religion. Choisis celle qui a la religion ainsi tu seras gagnant »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5090)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1466

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : تنكح المرأة لأربع : لمالها ، ولحسبها ، ولجمالها ، ولدينها . فاظفر بذات الدين تربت يداك
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٠٩٠)
.

D’après Sahl Ibn Sa’d As Sa’idi (qu’Allah l’agrée) : Un homme est passé près du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui a dit: « Que dites-vous sur cet homme ? ».
Ils ont dit : C’est un homme qui, s’il demande une femme en mariage il mérite qu’on accepte le mariage, qui, s’il intercède il mérite qu’on accepte son intercession et qui, s’il parle il mérite qu’on l’écoute (1).
Ensuite le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) s’est tu et un pauvre parmi les musulmans est passé alors il a dit : « Que dites-vous sur cet homme-là ? ».
Ils ont dit : C’est un homme qui, s’il demande une femme en mariage il ne mérite pas qu’on accepte le mariage, qui, s’il intercède il ne mérite pas qu’on accepte son intercession et qui, s’il parle il ne mérite pas qu’on l’écoute (2).
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Celui-là est meilleur que la Terre entière remplie d’hommes comme l’autre (3) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5091)

(1) C’est à dire qu’il s’agissait d’un homme riche auquel les gens donnaient un haut rang.

(2) C’est à dire qu’ils n’ont pas donné à cet homme pauvre la même importance et le même rang qu’ils ont donné précédemment à l’homme riche.

(3) Ceci hadith montre que la réelle valeur des gens ne dépend pas de leur niveau de richesse mais de leur niveau de piété.

عن سهل بن سعد الساعدي رضي الله عنه قال : مر رجل على رسول الله صلى الله عليه وسلم فقال : ما تقولون في هذا ؟
قالوا: حري إن خطب أن ينكح وإن شفع أن يشفع وإن قال أن يسمع
ثم سكت فمر رجل من فقراء المسلمين فقال : ما تقولون في هذا ؟
قالوا : حري إن خطب أن لا ينكح وإن شفع أن لا يشفع وإن قال أن لا يسمع
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : هذا خير من ملء الأرض مثل هذا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٠٩١)
.

D’après Thabit Al-Banani:

« Je me trouvais chez Anas qui avait sa fille à ses côtés lorsqu’il dit: « Une femme se présenta au Messager d’Allah (ﷺ), histoire de se proposer à lui en lui disant:
– « Messager d’Allah (ﷺ), as-tu besoin de moi?! »
(c’est-à-dire veux-tu m’épouser?)
– « Quel manque de pudeur! quelle honte! Quelle honte! » s’écria la fille de ‘Anas.
«
– « Elle est meilleure que toi. Ayant désiré (se marier) avec le Prophète (ﷺ) elle ne fit que se proposer elle-même à lui » dit Anas à sa fille.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5120)

(*) Cette démarche n’est pas contraire au manque de pudeur car son but est de trouver une personne pieuse qui aiderait à obéir à Allah , mais « La femme se propose elle-même à un homme pieux par l’intermédiaire d’un Mahram »

، حَدَّثَنَا عَلِيُّ بْنُ عَبْدِ اللَّهِ، حَدَّثَنَا مَرْحُومٌ، قَالَ سَمِعْتُ ثَابِتًا الْبُنَانِيَّ، قَالَ كُنْتُ عِنْدَ أَنَسٍ وَعِنْدَهُ ابْنَةٌ لَهُ، قَالَ أَنَسٌ جَاءَتِ امْرَأَةٌ إِلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم تَعْرِضُ عَلَيْهِ نَفْسَهَا قَالَتْ يَا رَسُولَ اللَّهِ أَلَكَ بِي حَاجَةٌ، فَقَالَتْ بِنْتُ أَنَسٍ مَا أَقَلَّ حَيَاءَهَا وَاسَوْأَتَاهْ وَاسَوْأَتَاهْ‏.‏ قَالَ هِيَ خَيْرٌ مِنْكِ رَغِبَتْ فِي النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم فَعَرَضَتْ عَلَيْهِ نَفْسَهَا‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۱۲۰)
.

D’après Al-Hasan:

« Concernant le verset { Ne les empêchez pas… } »
[Sourate 2 : la vache, Verset 232]

Ma’qal Ibn Yassar m’a raconté qu’il a été révélé à son sujet,
En effet, il a dit: « J’ai marié ma soeur à un homme, puis il l’a répudiée. Après la fin de son délai de viduité (‘Idda), il est revenu lui demander sa main et je lui ai dit : Je t’avais donné une épouse et te l’avais amenée pour t’honorer, mais tu l’as répudiée, puis maintenant, tu reviens la demander une nouvelle fois ! »
« Non, je jure pas Allah, elle ne te reviendra plus jamais. »

Pourtant l’homme était bien et la femme voulait lui retourner …

C’est alors qu’Allah a révélé ce verset :
{ Ne les empêchez… }
[Sourate 2 : la vache, Verset 232]

« J’ai dit alors : maintenant, je vais m’exécuter, Ô Messager d’Allah (ﷺ) … » et il la lui fit épouser de nouveau, dit-il. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5130)

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Annotations:

Une autre version dit : « C’est à propos de mon cas qu’a été révélé ce verset :

{Et quand vous divorcez d’avec vos épouses, et que leur délai expire, alors ne les empêchez (*) pas de renouer avec leurs époux.}
[Sourate 2 : la vache, Verset 232]

(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°2087 et authentifié par Cheikh Al Albani dans Sahih Abi Daoud, Hadith Sahih)

قَالَ فَفِيَّ نَزَلَتْ هَذِهِ الآيَةُ ‏{‏ وَإِذَا طَلَّقْتُمُ النِّسَاءَ فَبَلَغْنَ أَجَلَهُنَّ فَلاَ تَعْضُلُوهُنَّ أَنْ يَنْكِحْنَ أَزْوَاجَهُنَّ ‏}‏ الآيَةَ [ سورة البقرة /232 ] .

Le verset suivant est relatif au Hadith
Allah (ﷻ) a dit dans le sens rapproché du verset suivant:

« Et quand vous divorcez d’avec vos épouses, et que leur délai expire, alors ne les empêchez pas de renouer avec leurs époux, s’ils s’agréent l’un l’autre, et conformément à la bienséance. Voilà à quoi est exhorté celui d’entre vous qui croit en Allah et au Jour dernier. Ceci est plus décent et plus pur pour vous. Et Allah sait, alors que vous ne savez pas. »
[Sourate 2 : la vache, Verset 232]

وَإِذَا طَلَّقْتُمُ النِّسَاء فَبَلَغْنَ أَجَلَهُنَّ فَلاَ تَعْضُلُوهُنَّ أَن يَنكِحْنَ أَزْوَاجَهُنَّ إِذَا تَرَاضَوْاْ بَيْنَهُم بِالْمَعْرُوفِ ذَلِكَ يُوعَظُ بِهِ مَن كَانَ مِنكُمْ يُؤْمِنُ بِاللّهِ وَالْيَوْمِ الآخِرِ ذَلِكُمْ أَزْكَى لَكُمْ وَأَطْهَرُ وَاللّهُ يَعْلَمُ وَأَنتُمْ لاَ تَعْلَمُونَ
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Le terme ﺗَﻌْﻀُﻠُﻮﻫُﻦَّ qui vient du verbe عَضَلَ
– Qui veut dire empêcher, retenir

عضل المراة عن الزواج
– Qui veut dire « empêcher la femme de se marier »

– Donc le tuteur empêche la femme de se marier en ne donnant pas son accord pour une raison qu’il est pas valable, ou une raison qu’il pense valable mais qui a aucune source dans la législation islamique (charia).
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Dans Fath al-Qadir (Tafsir de l’imam Shawkani)
فتح القدير للإمام الشوكاني

Il est dit que le verset suivant a été adressé pour les maris qui interdisent leur femme de se remarier, comme dans la période pré-islamique, les maris jaloux ou ceux qu’ils avaient une autorité… qui détestaient que leurs femmes épousent un autre homme

et aussi dans le sens général ce verset est adressés aux tuteurs, d’empêcher injustement les femmes dont ils sont responsable de se marier.

وَإِمَّا أَنْ يَكُونَ الْخِطَابُ لِلْأَوْلِيَاءِ

عَنِ الْحَسَنِ، ‏{‏فَلاَ تَعْضُلُوهُنَّ‏}‏ قَالَ حَدَّثَنِي مَعْقِلُ بْنُ يَسَارٍ، أَنَّهَا نَزَلَتْ فِيهِ قَالَ زَوَّجْتُ أُخْتًا لِي مِنْ رَجُلٍ فَطَلَّقَهَا، حَتَّى إِذَا انْقَضَتْ عِدَّتُهَا جَاءَ يَخْطُبُهَا، فَقُلْتُ لَهُ زَوَّجْتُكَ وَفَرَشْتُكَ وَأَكْرَمْتُكَ، فَطَلَّقْتَهَا، ثُمَّ جِئْتَ تَخْطُبُهَا، لاَ وَاللَّهِ لاَ تَعُودُ إِلَيْكَ أَبَدًا، وَكَانَ رَجُلاً لاَ بَأْسَ بِهِ وَكَانَتِ الْمَرْأَةُ تُرِيدُ أَنَّ تَرْجِعَ إِلَيْهِ فَأَنْزَلَ اللَّهُ هَذِهِ الآيَةَ ‏{‏فَلاَ تَعْضُلُوهُنَّ‏}‏ فَقُلْتُ الآنَ أَفْعَلُ يَا رَسُولَ اللَّهِ‏.‏ قَالَ فَزَوَّجَهَا إِيَّاهُ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۱۳۰)
.

D’après Abu Hâzim, Sahl ibn Sa’d dit: « Une femme vint voir le Messager d’Allah (ﷺ) et dit:
« Je suis venue pour t’offrir ma personne (en mariage) »,
elle resta un long moment [sans recevoir de réponse], un homme dit au Prophète (ﷺ)
« Si tu n’as pas besoin de te marier avec elle, fais-la moi épouser. »
« As-tu quelque chose à la lui donner comme dot? demanda le Prophète (ﷺ). »
« Je n’ai, répondit l’homme, que mon ‘izâr. »
Le Prophète (ﷺ) dit: « Si tu le lui donnes, tu restes sans ‘izâr. Cherche autre chose. »
«Je ne trouve rien. »
Le Prophète (ﷺ) dit: « Ne serait-ce qu’une bague en fer. »
L’homme n’ayant rien trouvé, le Prophète (ﷺ) lui dit: « Sais- tu quelque chose du Coran? »
« Oui, telle sourate et telle sourate », répondit l’homme en faisant l’énumération des sourates qu’il connaissait.
« Eh bien! je te marie à cette femme contre ce que tu sais du Coran (par coeur). »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°5135)

(1) Certes, il est permis à une femme de se proposer en mariage à un homme pieux, mais il vaut mieux que cela se fasse par l’intermédiaire de l’un de ses Mahrams ou par l’intermédiaire d’une parente de l’une des deux familles.

(2) En fait ce hadith fait référence au verset 50, Sourate Al Ahzab : « …..ainsi que toute femme croyante si elle fait don de sa personne au Prophète, pourvu que le Prophète consente à se marier avec elle: c’est là un privilège pour toi, à l’exclusion des autres croyants….».

Dans le Tafsir d’Ibn Kathir, d’après Ibn Abi Hatim, Aicha رضي الله عنها a dit que la femme qui s’est proposée est Khawla bint Hakim .

، عَنْ أَبِي حَازِمٍ، عَنْ سَهْلِ بْنِ سَعْدٍ، قَالَ جَاءَتِ امْرَأَةٌ إِلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَقَالَتْ إِنِّي وَهَبْتُ مِنْ نَفْسِي‏.‏ فَقَامَتْ طَوِيلاً فَقَالَ رَجُلٌ زَوِّجْنِيهَا، إِنْ لَمْ تَكُنْ لَكَ بِهَا حَاجَةٌ‏.‏ قَالَ «‏ هَلْ عِنْدَكَ مِنْ شَىْءٍ تُصْدِقُهَا »‏‏.‏ قَالَ مَا عِنْدِي إِلاَّ إِزَارِي‏.‏ فَقَالَ ‏«‏ إِنْ أَعْطَيْتَهَا إِيَّاهُ جَلَسْتَ لاَ إِزَارَ لَكَ، فَالْتَمِسْ شَيْئًا ‏»‏ فَقَالَ مَا أَجِدُ شَيْئًا‏.‏ فَقَالَ ‏«‏ الْتَمِسْ وَلَوْ خَاتَمًا مِنْ حَدِيدِ ‏»‏‏.‏ فَلَمْ يَجِدْ‏.‏ فَقَالَ ‏« أَمَعَكَ مِنَ الْقُرْآنِ شَىْءٌ »‏‏.‏ قَالَ نَعَمْ سُورَةُ كَذَا وَسُورَةُ كَذَا لِسُوَرٍ سَمَّاهَا‏.‏ فَقَالَ «‏ زَوَّجْنَاكَهَا بِمَا مَعَكَ مِنَ الْقُرْآنِ ‏»‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۱۳۵)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « On ne marie pas la femme qui a déjà connu le mariage sans lui demander son ordre (1) et on ne marie pas la femme vierge sans lui avoir demandé la permission ».
Ils ont dit: Ô Messager d’Allah! Comment est sa permission ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Le fait qu’elle se taise (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5136)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1419

(1) C’est à dire son approbation

(2) Il y a une différence qui est faite entre la femme vierge et celle qui a déjà été mariée au niveau de la manière dont elle exprime son consentement pour le mariage.
En effet la femme vierge a beaucoup de pudeur dans ce domaine ainsi son silence suffit à comprendre son approbation si elle a honte de parler, tandis que la femme qui a déjà été mariée a plus l’habitude de ce genre de chose et ainsi il faut forcément qu’elle donne clairement son approbation.

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : لا تنكح الأيم حتى تستأمر ولا تنكح البكر حتى تستأذن . قالوا : يا رسول الله ، وكيف إذنها ؟ قال : أن تسكت
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥١٣٦)
.

D’après Roubay’i’ Bint Mou’awidh (qu’Allah l’agrée) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est venu lors de mon mariage et il s’est assis sur mon lit.
Des petites filles à nous ont tapé sur le douf et ont chanté les mérites de nos parents qui sont mort le jour de Badr lorsque l’une d’elle a dit: -Et il y a parmi nous un Prophète qui sait ce qui se passera demain-.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit alors: « Cesse de dire cela et dis ce que tu disais précédemment ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5147)

Il est permis et recommandé aux petites filles d’utiliser le douf et de chanter lors des mariages.
Le douf est une forme de tambour qui n’est fermé que d’un côté.
(Voir Majmou’ Al Fatawa de Cheikh Ibn Baz vol 21 p 178)

عن الربيع بنت معوذ رضي الله عنها قالت : جاء النّبي صلّى الله عليه وسلّم فدخل حين بني عليّ فجلس على فراشي فجعلت جويريات لنا يضربن بالدف ويندبن من قُتِل من أبائي يوم بدر إذ قالت إحداهنّ : وفينا نبي يعلم ما في غد
فقال : دعي هذا وقولي بالذي كنت تقولين
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥١٤٧)
.

D’après Safiyya bint Shaiba: Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a fait le repas de noce pour certaines de ses épouses avec deux moud (*) de blé.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5172)

(*) Le moud quant à lui a la quantité que l’on peut mettre dans les deux mains lorsqu’elles sont rassemblées

عن صفية بنت شيبة قالت : أولم رسول الله صلى الله عليه و سلم على بعض نسائه بمدين من شعير
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥۱۷۲)
.

D’après ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Répondez à cette invitation (1) lorsque vous y êtes invités ».
Nafi’ a dit : ‘Abdallah (qu’Allah l’agrée) répondait à l’invitation pour les mariages ou autre que les mariages même s’il jeûnait (2).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5179)

(1) C’est à dire l’invitation au repas de mariage.
(Voir Fath Al Bari)

(2) Lorsque l’on répond à une invitation pour un repas de mariage alors que l’on jeûne, si le jeûne est un jeûne obligatoire alors il n’est pas permis de rompre le jeûne.
Par contre si le jeûne est un jeûne surérogatoire alors il est permis de le rompre.
Dans tous les cas, d’autres textes montrent que si la personne ne rompt pas son jeûne, il lui est recommandé d’invoquer en faveur de la personne qui l’a invité.

عن عبدالله بن عمر رضي الله عنهما قال النبي صلى الله عليه و سلم : أجيبوا هذه الدعوة إذا دعيتم لها
قال نافع : وكان عبدالله رضي الله عنه يأتي الدعوة في العرس وغير العرس وهو صائم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥١٧٩)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui croit en Allah et au jour dernier qu’il ne cause pas de gêne à son voisin et soyez bon avec les femmes. En effet elles ont certes été crée d’une côte et ce qui est le plus tordu de la côte est sa partie supérieure. Si on veut la redresser on la casse et si on la laisse elle reste tordue. Soyez bon avec les femmes ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5185)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : من كان يؤمن بالله واليوم الآخر فلا يؤذي جاره . واستوصوا بالنساء خيرا فإنهن خلقن من ضلع وإن أعوج شيء في الضلع أعلاه فإن ذهبت تقيمه كسرته وأن تركته لم يزل أعوج . فاستوصوا بالنساء خيرا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥١٨٥)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Lorsqu’un homme appelle son épouse vers son lit (*) et elle refuse de venir alors les anges la maudissent jusqu’au matin ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5193)

(*) L’imam Ibn Hajar a mentionné dans son explication de ce hadith dans Fath Al Bari que ce qui est voulu ici est le rapport sexuel.

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : إِذَا دَعَا الرَّجُلُ امْرَأَتَهُ إِلَى فِرَاشِهِ فَأَبَتْ أَنْ تَجِيءَ لَعَنَتْهَا الْمَلاَئِكَةُ حَتَّى تُصْبِحَ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥١٩٣)
.

D’après Abou Hourayra رضي الله عنه, que le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :
« Lorsqu’une femme passe la nuit désertant (*) le lit de son époux (2), les anges restent à la maudire (3) jusqu’à ce qu’elle revienne [sur sa décision]. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5194)

(1) La nuit est ici mentionnée car généralement ce genre de choses se passent la nuit mais si jamais cela se déroule la journée alors le jugement est le même.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 9 p 383)

(2) C’est une métaphore pour dire qu’elle refuse d’avoir un rapport sexuel avec lui.
(Minnatoul Moun’im Charh Sahih Mouslim de Cheikh Al Moubarakafouri vol 2 p 403)

Le refus de la femme peut être un refus par la parole comme si elle lui dit explicitement qu’elle ne veut pas avoir de relation sexuelle.
Il peut être par les actes comme si elle montre qu’elle ne veut pas, qu’elle retarde sa venue ou qu’elle ne vient pas du tout.
Et il peut être également par le fait qu’elle lui met une condition comme si elle dit par exemple : -je ne suis d’accord que si tu m’achètes un bijou comme le bijou d’une telle-…
(Charh Boulough Al Maram de Cheikh ‘Otheimine vol 11 p 284)

(3) Ceci montre que le fait que la femme refuse d’avoir une relation sexuelle avec son époux fait partie des grands péchés.
(Charh Boulough Al Maram de Cheikh ‘Otheimine vol 11 p 294)

Il faut préciser que si la femme refuse le rapport sexuel car elle a une excuse comme la maladie, les menstrues, les lochies alors elle n’a commis aucun péché.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 9 p 382)

(4) C’est à dire jusqu’à ce qu’elle se repente de cette mauvaise action.
(Hachiya As Sindi ‘Alal Mousnad vol 5 p 216, hadith n°3592)

Remarque :

Le fait d’assouvir les besoins sexuels de chacun des deux époux fait partie des sagesses pour lesquelles le mariage a été légiféré.
(Voir par exemple Al Moughni vol 10 p 240)

Ainsi, même si c’est la femme qui est mentionnée ici, il est également obligatoire au mari d’avoir des relations sexuelles avec son épouse afin d’assouvir ses besoins.

L’imam Ibn Qoudama Al Maqdisi (mort en 620 du calendrier hégirien) a dit : « Le rapport sexuel est obligatoire à l’homme tant qu’il n’a pas une excuse qui l’en empêche et ceci est l’avis de Malik ».
(Al Moughni vol 10 p 239)

Cheikh Al Islam Ibn Taymiya (mort en 728 du calendrier hégirien) a dit : « Il est obligatoire à l’époux d’avoir des rapports sexuels avec son épouse en fonction des besoins de son épouse tant que cela ne lui cause pas du tort physiquement ou l’empêche de gagner sa vie ».
(Al Ikhtiyarat Al Fiqhiya p 146)

عن أبي هريرة، قال قال النبي صلى الله عليه وسلم ‏ «‏ إذا باتت المرأة مهاجرة فراش زوجها لعنتها الملائكة حتى ترجع ‏»‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۱۹۴)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il n’est pas permis à une femme de jeûner alors que son mari est présent sans son autorisation (*).
Elle ne doit laisser entrer personne chez lui sans son autorisation.
Et ce qu’elle dépense comme aumône sans qu’il ne lui ai ordonné alors il est certes inscrit au mari la moitié de la récompense ».
(Rapporté par Boukhari dans son sahih n°5195)

(*) L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit dans Charh Sahih Mouslim dans l’explication du hadith n°1146 : « Les savants sont en consensus sur le fait qu’il n’est pas permis à une femme de jeûner un jeûne surérogatoire alors que son mari est présent sans sa permission en se basant sur le hadith de Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) ».

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : لا يحلّ للمرأة أن تصوم وزوجها شاهد إلاّ بأذنه ولا تأذن في بيته إلاّ بأذنه وما أنفقت من نفقة عن غير أمره فإنّه يؤدي إليه شطره
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥١٩٥)
.

D’après Ibn `Umar (رضى الله عنهما), le Prophète (ﷺ) dit: « Chacun de vous est un berger et Chacun de vous est responsable de son troupeau,
L’Imâm est un berger; l’homme est un berger dans le foyer de sa famille; la femme est une bergère dans le foyer de son époux et vis-à-vis de ses enfants. Donc, chacun de vous est berger et Chacun de vous est responsable de son troupeau. »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°5200)
عَنِ ابْنِ عُمَرَ ـ رضى الله عنهما ـ عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ « ‏ كُلُّكُمْ رَاعٍ، وَكُلُّكُمْ مَسْئُولٌ عَنْ رَعِيَّتِهِ، وَالأَمِيرُ رَاعٍ، وَالرَّجُلُ رَاعٍ عَلَى أَهْلِ بَيْتِهِ، وَالْمَرْأَةُ رَاعِيَةٌ عَلَى بَيْتِ زَوْجِهَا وَوَلَدِهِ، فَكُلُّكُمْ رَاعٍ وَكُلُّكُمْ مَسْئُولٌ عَنْ رَعِيَّتِهِ ‏ »‏‏.‏‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۲۰۰)
.

D’après Masour ibn Makhrama : « J’ai entendu le Messager d’Allah -(ﷺ)-

dire alors qu’il était sur le minbar : « Les Bani Hachim ibn Moughira m’ont demandé la permission de faire épouser leur fille à ‘Ali ibn abi Talib, mais je ne l’autorise pas, non je ne l’autoriserai pas, et non je ne l’autoriserai pas, sauf si ‘Ali ibn abi Talib veut divorcer de ma fille et se marie avec leur fille, car elle est une partie de moi, et ce qui la trouble me trouble, et ce qui lui fait mal me fait mal. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5230)

Voici ce qu’il faut comprendre un Hadith :

Le 1er aspect que l’on peut tirer des paroles du Prophète -Prières et bénédiction d’Allah sur lui-

dans : « Tu ne feras pas cohabiter la fille du Messager d’Allah avec la fille d’un ennemi d’Allah. » et dans la version de Mouslim « Dans un seul lieu, jamais . »Al Hafidh ibn Hajar a dit : « Ce que l’on tire de plus juste dans ce Hadith, c’est que le Prophète -Prières et bénédiction d’Allah sur lui-

a interdit à ‘Ali de réunir sa fille Fatima avec la fille d’abi Jahl, tout en précisant que cela lui porterait préjudice (ou lui causerait du mal).Or lui porter préjudice est un acte illicite selon l’unanimité. Et le sens de sa parole « Je n’interdis pas le permis (le halal) » ce qui veut dire qu’elle est licite pour lui s’il n’était pas marié avec Fatima -qu’Allah l’agrée-

. Quand au fait de réunir les deux et de porter préjudice au Prophète -Prières et bénédiction d’Allah sur lui-

, cela n’est pas permis. »[Fath al Bari 9/328]

An-Nawawi a dit dans l’explication du Hadith rapporté par Mouslim (5 / 313) :

« Le but visé dans cette interdiction est dans le sens de cette parole « Je n’interdis pas le permis »qui veut dire en outre « Je n’interdis pas quelque chose qui va à l’encontre de la décision d’Allah, si Il autorise quelque chose, il (le Prophète (ﷺ) ne l’interdit pas et si Il (Allah) l’interdit, il (le Prophète (ﷺ) ne le rendra pas licite, et je ne me tais pas sur cette interdiction car mon silence signifierait sa légalisation. Et ceci fait partie des mariages interdits de se marier à la fois avec la fille du Messager et avec la fille de l’ennemi d’Allah. »

Et une troisième explication c’est que cela fait partie des spécificités (ou des particularités) du Prophète (ﷺ)
que l’on ne se remarie pas si on est déjà marié avec ses filles, et al Hafidh ibn Hajar l’a bien montré dans son livre Fath al Bari (9 /329).

عَنِ الْمِسْوَرِ بْنِ مَخْرَمَةَ، قَالَ سَمِعْتُ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم يَقُولُ وَهْوَ عَلَى الْمِنْبَرِ ‏ « ‏ إِنَّ بَنِي هِشَامِ بْنِ الْمُغِيرَةِ اسْتَأْذَنُوا فِي أَنْ يُنْكِحُوا ابْنَتَهُمْ عَلِيَّ بْنَ أَبِي طَالِبٍ فَلاَ آذَنُ، ثُمَّ لاَ آذَنُ، ثُمَّ لاَ آذَنُ، إِلاَّ أَنْ يُرِيدَ ابْنُ أَبِي طَالِبٍ أَنْ يُطَلِّقَ ابْنَتِي وَيَنْكِحَ ابْنَتَهُمْ، فَإِنَّمَا هِيَ بَضْعَةٌ مِنِّي، يُرِيبُنِي مَا أَرَابَهَا وَيُؤْذِينِي مَا آذَاهَا ‏ »‏‏.‏ هَكَذَا قَالَ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۲۳۰)
.

D’après ‘Uqba Ibn ‘Âmir le Messager d’Allâh صلى الله عليه وسلم a dit :
« Evitez d’entrer (seul) chez les femmes ».
Et un homme issu des Ansar lui dit : « Ô Messager d’Allah! Qu’en est-il du beau-frère (*) de la femme ? »
« Le beau-frère, c’est la mort.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5232)

(*) Le Terme Arabe utilisé est Hamu, Plusieurs avis sont avancés quant au sens de hamu:
«le parent», «le frère» ou «le père» de l’époux.

عَنْ عُقْبَةَ بْنِ عَامِرٍ، أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم قَالَ
‏«‏ إِيَّاكُمْ وَالدُّخُولَ عَلَى النِّسَاءِ .‏»‏‏
‏ فَقَالَ رَجُلٌ مِنَ الأَنْصَارِ يَا رَسُولَ اللَّهِ أَفَرَأَيْتَ الْحَمْوَ
‏ قَالَ «‏ الْحَمْوُ الْمَوْتُ ». ‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۲۳۲)
.

D’après ‘Aicha (رضى الله عنها) dit: « A son arrivée, mon oncle paternel par allaitement demanda la permission d’entrer chez moi; mais je refusai de lui permettre d’entrer avant d’interroger le Messager d’Allah (ﷺ) à ce sujet.
En effet, le Messager d’Allah (ﷺ) arriva et je l’interrogeai.
« C’est ton oncle paternel » , m’expliqua t-il, tu peux lui donner la permission d’entrer.
« Ô Messager d’Allah (ﷺ)! » Repris-je, c’est la femme qui m’a allaitée, et non l’homme.
« C’est ton oncle paternel, il peut entrer chez toi. »
« Cela se passait, ajouta ‘Aicha, après la prescription du hijâb. (Le Voile obligatoire)»
‘Aicha (dit ): « L’allaitement interdit ce qu’interdit la parenté. » (*)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5239)

(*) Ce qui est interdit pour une parenté l’est pour l’allaitement. La Sunna prophétique dit : « L’allaitement interdit ce qu’interdit la parenté. ». Cela veut dire qu’on peut être mahram pour une femme à cause de l’allaitement, comme on l’est à cause de la parenté.

عَنْ عَائِشَةَ ـ رضى الله عنها ـ أَنَّهَا قَالَتْ جَاءَ عَمِّي مِنَ الرَّضَاعَةِ فَاسْتَأْذَنَ عَلَىَّ فَأَبَيْتُ أَنْ آذَنَ لَهُ حَتَّى أَسْأَلَ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَجَاءَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَسَأَلْتُهُ عَنْ ذَلِكَ فَقَالَ ‏ »‏ إِنَّهُ عَمُّكِ فَأْذَنِي لَهُ ‏ »‏ قَالَتْ فَقُلْتُ يَا رَسُولَ اللَّهِ إِنَّمَا أَرْضَعَتْنِي الْمَرْأَةُ وَلَمْ يُرْضِعْنِي الرَّجُلُ‏.‏ قَالَتْ فَقَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ إِنَّهُ عَمُّكِ فَلْيَلِجْ عَلَيْكِ ‏ »‏‏.‏ قَالَتْ عَائِشَةُ وَذَلِكَ بَعْدَ أَنْ ضُرِبَ عَلَيْنَا الْحِجَابُ‏.‏ قَالَتْ عَائِشَةُ يَحْرُمُ مِنَ الرَّضَاعَةِ مَا يَحْرُمُ مِنَ الْوِلاَدَةِ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۲۳۹)
.

Al-Awza nous a dit: J’interrogeai Az-Zuhri (en ces termes),
« Laquelle des épouses du Prophète (ﷺ) avait demandé la protection [d’Allah] contre lui? »
‘Urwa, me répondit-il, m’a rapporté cela de Aisha (رضي الله عنها) : Lorsqu’on a fait entrer la fille de Al Ja3oun (رضي الله عنها) auprès du Messager d’Allah (ﷺ), et que celui-ci s’est approché d’elle.
elle lui a dit : « Je demande la protection d’Allah contre toi. » Le prophète (ﷺ) a dit alors : « Tu as demandé la protection de celui qui est immense, retourne chez ta famille. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5254)

، حدثنا الأوزاعي، قال سألت الزهري أى أزواج النبي صلى الله عليه وسلم استعاذت منه قال أخبرني عروة عن عائشة رضى الله عنها أن ابنة الجون لما أدخلت على رسول الله صلى الله عليه وسلم ودنا منها قالت أعوذ بالله منك‏.‏ فقال لها ‏ « ‏ لقد عذت بعظيم، الحقي بأهلك ‏ »‏‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥۲٥٤)
.

D’après Ibn `Abbas:
Une femme de Thabit ibn Qays se présenta au Prophète (ﷺ) et lui dit:

« Ô messager d’Allah, je ne reproche rien à Thabit ibn Qays en matière morale et religieuse. Cependant je déteste de pratiquer un islam entaché d’actes de mécréance » (*)
Veux-tu lui rendre son verger? interrogea le Prophète (ﷺ).
« Oui, répondit-elle. »
Sur ce, le Prophète [s’adressa à Thabit ibn Qays]:
« Accepte le verger et répudie-la par une seule fois! »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5273)

Et dans une version dans les sounans de Ibn Madja (N° 2134) il ajoute dans sa version : « Je le trouve insupportable.»
[ زاد ابن ماجة (2134) : لا أطيقه بغضاً ]

(*) « Je déteste de pratiquer un islam entaché de mécréance… » signifie: je déteste de commettre des actes contraires à l’Islam comme la haine pour l’époux, la désobéissance à son égard et le non respect de ses droits.» Etc.
[Voir Fath al-Bari,9/400]

ومعنى :  » ولكني أكره الكفر في الإسلام  » : أي أكره أن أعمل الأعمال التي تنافي حكم الإسلام من بغض الزوج وعصيانه وعدم القيام بحقوقه .. ونحو ذلك .
انظر « فتح الباري » (9/400).

عَنِ ابْنِ عَبَّاسٍ،‏.‏ أَنَّ امْرَأَةَ، ثَابِتِ بْنِ قَيْسٍ أَتَتِ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم فَقَالَتْ يَا رَسُولَ اللَّهِ ثَابِتُ بْنُ قَيْسٍ مَا أَعْتُبُ عَلَيْهِ فِي خُلُقٍ وَلاَ دِينٍ، وَلَكِنِّي أَكْرَهُ الْكُفْرَ فِي الإِسْلاَمِ‏.‏ فَقَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ أَتَرُدِّينَ عَلَيْهِ حَدِيقَتَهُ ‏ »‏‏.‏ قَالَتْ نَعَمْ‏.‏ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ اقْبَلِ الْحَدِيقَةَ وَطَلِّقْهَا تَطْلِيقَةً ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۲۷۳)
.

Aicha (qu’Allah l’agrée) a dit: Non, je jure par Allah, le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) n’a jamais touché la main d’une seule femme, elles lui faisaient serment d’allégeance par la parole.
(Rapporté par l’imam Boukhari dans son Sahih n°5288)
عن عائشة رضي الله عنها قالت : لا والله ما مست يد رسول الله صلى الله عليه وسلم يد امرأة قط غير أنه بايعهن بالكلام
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٢٨٨)
.

D’après Sahl Ibn Sa’d (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Nous serons dans le paradis moi et celui qui s’occupe de l’orphelin comme cela » et il fit un signe avec l’index et le majeur.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5304)
عن سهل بن سعد رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : أنا و كافل اليتيم في الجنة هكذا قال بإصبعيه السبابة و الوسطى
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٣٠٤)
.

D’après Miswar Ibn Makhrama, Sabi’a Al Aslamiya (qu’Allah les agrée) a accouché quelques nuits après la mort de son mari, elle est allé voir le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) et lui a demandé la permission de se marier, il le lui a permit et elle s’est marié.
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°5320)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1485

عن المسور بن مخرمة أن سبيعة الأسلمية نفست بعد وفاة زوجها بليال . فجاءت النبي صلى الله عليه وسلم فاستأذنته أن تنكح فأذن لها فنكحت
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٣٢٠)
.

D’après Oum Habiba (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il n’est pas permis à une femme musulmane qui croit en Allah et au jour dernier de faire le deuil pour un mort au delà de trois jours sauf pour le mari pour lequel le deuil est de 4 mois et dix jours ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5339)

Il n’est pas permis à la femme de se marier durant la période de deuil

Allah a dit: « Ceux d’entre vous que la mort frappe et qui laissent des épouses; celles-ci doivent observer une période d’attente de 4 mois et 10 jours. Passé ce délai, on ne vous reprochera pas comment elles disposeront de leurs propres personnes d’une manière convenable. Et Allah est parfaitement connaisseur de ce que vous faites ».
(Sourate Al Baqara n°2 verset 234)

قال الله تعالى : وَالَّذِينَ يُتَوَفَّوْنَ مِنكُمْ وَيَذَرُونَ أَزْوَاجًا يَتَرَبَّصْنَ بِأَنفُسِهِنَّ أَرْبَعَةَ أَشْهُرٍ وَعَشْرًا فَإِذَا بَلَغْنَ أَجَلَهُنَّ فَلاَ جُنَاحَ عَلَيْكُمْ فِيمَا فَعَلْنَ فِي أَنفُسِهِنَّ بِالْمَعْرُوفِ وَاللَّهُ بِمَا تَعْمَلُونَ خَبِيرٌ
(سورة البقرة ٢٣٤)

Remarque: Il y a une exception à cela, si la femme est enceinte lorsque son mari décède alors la fin de son délai sera le moment de son accouchement.

Allah a dit: « Et celles qui sont enceintes, la fin de leur délai est leur accouchement ».
(Sourate Al Talaq n°65 verset 4)

قال الله تعالى : وَأُوْلاتُ الأَحْمَالِ أَجَلُهُنَّ أَن يَضَعْنَ حَمْلَهُنَّ
(سورة الطلاق ٤)
ععَنْ أُمِّ حَبِيبَةَ، أَنَّ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ « ‏ لاَ يَحِلُّ لاِمْرَأَةٍ مُسْلِمَةٍ تُؤْمِنُ بِاللَّهِ وَالْيَوْمِ الآخِرِ أَنْ تُحِدَّ فَوْقَ ثَلاَثَةِ أَيَّامٍ، إِلاَّ عَلَى زَوْجِهَا أَرْبَعَةَ أَشْهُرٍ وَعَشْرًا ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۳۳۹)
.

D’après Oum Atiya (qu’Allah l’agrée) : « On nous interdisait de faire le deuil pour un mort au delà de 3 jours sauf pour le mari pour lequel le deuil est de 4 mois et 10 jours. On ne doit pas mettre de kohl, pas de parfum, ni de vêtement teint sauf s’il est teint puis tissé. Et il nous a été autorisé au moment de la pureté, lorsque l’une d’entre nous fais le ghousl pour ses menstrues de faire usage de parfum. Et il nous était interdit de suivre les cortèges funéraires ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5341)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°938

عن أم عطية رضي الله عنها قالت : كنا ننهى أن نحد على ميت فوق ثلاث إلا على زوج أربعة أشهر وعشرا ولا نكتحل ولا نطيب ولا نلبس ثوب مصبوغا إلا ثوب عصب وقد رخص لنا عند الطهر إذا اغتسلت إحدانا من محيضها في نبذة من كست أظفار وكنا ننهى من اتباع الجنائز
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٣٤١)
.

D’après Abou Mas’oud Al Ansari (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Lorsque le musulman fait une dépense pour sa famille en recherchant par cela la récompense (*) alors cette dépense est pour lui une aumône ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5351)

(*) C’est à dire la récompense d’Allah.

عن أبي مسعود الأنصاري رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : إذا أنفق المسلم نفقة على أهله وهو يحتسبها كانت له صدقة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٣٥١)
.

D’après Aboû Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit : « Allah, Puissant et Sublime, a dit : ‘’Dépense (en charité), Ô fils d’Adam, et je dépenserai pour toi’’ ».

(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5352)

عن أبي هريرة رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُ، أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ قَالَ:
 » قَالَ اللَّهُ: أَنْفِقْ يَا ابْنَ آدَمَ، أُنْفِقْ عَلَيْكَ « .
( رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۳۵۲ )
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui s’occupe de la veuve et du pauvre est comme le combattant dans le sentier d’Allah ou à celui qui prie toute la nuit et jeûne toute la journée. ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5353)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلي الله عليه و سلم : السَّاعي على الأرملةِ والمسكينِ ، كالمُجاهدِ في سبيلِ اللَّهِ ، أو القائمِ الليلَ والصائمِ النهارِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۳۵۳)
.

Jabir ibn Abdillah (رضي الله عنه) qui a dit : A sa mort, mon père laissa sept (ou neuf) filles. Comme je m’étais marié à une femme ayant déjà été mariée, le Messager d’Allah (ﷺ) m’a dit :
« Ô Jabir t’es-tu marié ? »
Je lui ai répondu : « Oui. »
Il (ﷺ) m’a dit : « Est-elle vierge ou une femme ayant été déjà mariée ? »
Je lui ai répondu : « Non, C’est plutôt une femme ayant été déjà mariée »
Il (ﷺ) répondit : « Pourquoi ne te maries-tu pas avec une vierge, pour que tu puisses jouer avec elle et elle avec toi, et tu pourrais l’amuser et elle t’amuse »
Il se trouve qu’à sa mort, ‘Abd Allah (Mon père) a laissé des filles; et comme je ne voulais pas leur apporter une jeune fille comme elles, je me suis marié à une femme qui peut s’occuper d’elles. « Qu’Allah te bénisse [ce mariage] » (ou C’est bien).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5367)

« pour que tu puisses jouer avec elle et elle avec toi » : Les savants ont expliqué afin qu’il y ait un amour plus fort entre toi et elle car une femme qui n’est plus vierge, son coeur peut être encore attaché à son ancien mari.

Il s’est donc marié avec une femme non vierge avec qu’elle puisse s’occuper de ses sœurs et qu’elle les éduque.
(d’ou l’Imam Al Boukhari a classé le Hadith dans le Chapitre: L’avantage de subvenir aux besoins de sa famille (باب فَضْلِ النَّفَقَةِ عَلَى الأَهْلِ))

عَنْ جَابِرِ بْنِ عَبْدِ اللَّهِ ـ رضى الله عنهما ـ قَالَ هَلَكَ أَبِي وَتَرَكَ سَبْعَ بَنَاتٍ أَوْ تِسْعَ بَنَاتٍ فَتَزَوَّجْتُ امْرَأَةً ثَيِّبًا فَقَالَ لِي رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏«‏ تَزَوَّجْتَ يَا جَابِرُ ‏».‏ فَقُلْتُ نَعَمْ‏.‏ فَقَالَ ‏«‏ بِكْرًا أَمْ ثَيِّبًا »‏‏.‏ قُلْتُ بَلْ ثَيِّبًا‏.‏ قَالَ ‏«‏ فَهَلاَّ جَارِيَةً تُلاَعِبُهَا وَتُلاَعِبُكَ، وَتُضَاحِكُهَا وَتُضَاحِكُكَ ‏»‏‏.‏ قَالَ فَقُلْتُ لَهُ إِنَّ عَبْدَ اللَّهِ هَلَكَ وَتَرَكَ بَنَاتٍ، وَإِنِّي كَرِهْتُ أَنْ أَجِيئَهُنَّ بِمِثْلِهِنَّ، فَتَزَوَّجْتُ امْرَأَةً تَقُومُ عَلَيْهِنَّ وَتُصْلِحُهُنَّ‏.‏ فَقَالَ ‏«‏ بَارَكَ اللَّهُ لَكَ ‏»‏‏.‏ أَوْ قَالَ خَيْرًا‏.‏
(رواه البخاري في صحيح رقم ۵۳۶۷)
.

D’après ‘Omar Ibn Abi Salama (qu’Allah l’agrée) : J’étais un petit enfant qui était éduqué par le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et ma main bougeait dans le plat. (1)
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) m’a dit: « Ô petit enfant ! Prononce le nom d’Allah (2), mange avec ta main droite et mange ce qu’il y a devant toi ». (3)
Après cela, ceci a toujours été la manière dont j’ai mangé. (4)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5376)

1) C’est-à-dire que lorsqu’il mangeait, il se servait de tous les côtés du plat.
(2) C’est-à-dire: Dis – Bismillah / Au Nom d’Allah – .
(3) C’est-à-dire que lorsque l’on mange dans le même plat que les convives, il faut se servir devant soi et ne pas se servir des autres côtés du plat.
(4) Ceci montre le mérite du compagnon ‘Omar Ibn Abi Salama (qu’Allah l’agrée) qui, suite à cela, a appliqué avec assiduité les ordres du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).

عن عمر بن أبي سلمة رضي الله عنه قال : كنت غلاما في حجر رسول الله صلى الله عليه وسلم وكانت يدي تطيش في الصحفة
فقال لي رسول الله صلى الله عليه وسلم : يا غلام ! سم الله وكل بيمينك وكل مما يليك
قال عمر بن أبي سلمة رضي الله عنه : فما زالت تلك طعمتي بعد 
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٣٧٦)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), un homme qui mangeait beaucoup est rentré dans l’Islam et depuis ne mangeait que très peu. Ceci a été mentionné au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui a dit: « Certes le croyant mange avec un seul intestin tandis que le mécréant mange avec sept intestins ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5397)
عن أبي هريرة رضي الله عنه أنَّ رجلًا كان يأكل أكلًا كثيرًا، فأسلم، فكان يأكل أكلًا قليلًا، فذُكر ذلك للنبيِّ صلَّى اللهُ عليهِ وسلَّمَ فقال : إنَّ المؤمنَ يأكل في معىً واحدٍ، والكافرُ يأكل في سبعةِ أمعاءَ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٣٩٧)
.

Abû Hurayrah (رضي الله عنه) rapporte : « Le Messager d’Allah (ﷺ) n’a jamais critiqué un aliment : s’il désirait une chose, il la mangeait, et s’il ne l’appréciait pas, il la délaissait »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5409)

ENSEIGNEMENTS DU HADITH :

Le Prophète (ﷺ) n’a jamais critiqué un plat qu’on lui présentait, car c’est un bienfait d’Allah (سُبْحَانَهُ وَ تَعَالَى) sur Ses serviteurs. S’il le désirait, il en mangeait, et s’il ne l’appréciait pas, il le laissait. Ibn 3Abbâs (رضي الله عنه) rapporte : « Le Prophète (ﷺ) entra chez Maymûnah, et on lui présenta un lézard vers lequel il tendit la main. Une femme présente dit : « Informez le Messager d’Allah (ﷺ) de ce que vous lui avez présenté ». Elles dirent : « C’est un lézard, ô Messager d’Allah ». Aussitôt, le Prophète (ﷺ) retira sa main. Khâlid Ibn Al-Walîd dit : « Est-ce illicite, ô Messager d’Allah ? » Il (ﷺ) répondit : « Non, mais on n’en consomme pas chez moi, et cela me répugne ». Khâlid le tira à lui et le mangea(1) ».

Il n’est pas répréhensible de répugner un aliment et de dire : « Je déteste cette chose », et cela n’est pas considéré comme un mépris du bienfait d’Allah (سُبْحَانَهُ وَ تَعَالَى) ou de l’orgueil(2).

Source: [Boulough Al-Maram d’Al-Hafidh Ibn Hajar Al-عasqalânî avec les commentaire de cheikh عAbd Allah Al-Bassam agrémenté d’enseignement tirés des commentaires de cheikh Al-عUthaymin, Al-Fawzân, Ar-Râjihî. Authentification des hadiths et commentaire tirés des ouvrages de cheikh Al-Albani. Page 508 volume 2 (Éditions Tawbah)]

(1) Al-Bukhârî n°5391 et Muslim n°1946.

(2) Sharh Bulûgh Al-Marâm du Cheikh Al-3Uthaymin, Livre du mariage, cassette n°18.

عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ، قَالَ « مَا عَابَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم طَعَامًا قَطُّ، إِنِ اشْتَهَاهُ أَكَلَهُ، وَإِنْ كَرِهَهُ تَرَكَهُ‏ » .‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۴۰۹)
.

D’après Abou Moussa Al Ach’ari (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « L’exemple du croyant qui lit le coran est celui du cédrat: son odeur est bonne et son goût est bon. L’exemple du croyant qui ne lit pas le coran est celui de la datte: elle n’a pas d’odeur et son goût est sucré. L’exemple de l’hypocrite qui lit le coran est celui du myrte: son odeur est bonne mais son goût est amer. Et l’exemple de de l’hypocrite qui ne lit pas le coran est celui de la coloquinte: elle n’a pas d’odeur et son goût est amer ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5427)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°797

عن أبي موسى الأشعري رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : مثل المؤمن الذي يقرأ القرآن كمثل الأترجة ريحها طيب وطعمها طيب . ومثل المؤمن الذي لا يقرأ القرآن كمثل التمرة لا ريح لها وطعمها حلو . ومثل المنافق الذي يقرأ القرآن مثل الريحانة ريحها طيب وطعهما مر . ومثل المنافق الذي لا يقرأ القرآن كمثل الحنظلة ليس لها ريح وطعمها مر
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٤٢٧)
.

D’après Abd Allah Ibn Ja’fâr (رضي الله عنه) a dit :
« J’ai vu le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) manger   des dattes fraîches avec du concombre. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5447)
عن عَبْد اللَّهِ بْنَ جَعْفَرٍ، قَالَ رَأَيْتُ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم يَأْكُلُ الرُّطَبَ بِالْقِثَّاءِ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم٥٤٤٧)

.

D’après ‘Abd-ul’ Azîz: On a dit à Anas: « Qu’as-tu entendu le Prophète (ﷺ) dire au sujet de l’ail? », Anas répondit: « [ll dit]: « Celui qui [en] mange (l’ail) ne doit pas s’approcher de notre mosquée. »
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°5451)

عَنْ عَبْدِ الْعَزِيزِ، قَالَ قِيلَ لأَنَسٍ مَا سَمِعْتَ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم فِي الثُّومِ فَقَالَ ‏ «‏ مَنْ أَكَلَ فَلاَ يَقْرَبَنَّ مَسْجِدَنَا »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۴۵۱)

.

.

D’après ‘Atâ, Jâbir ibn ‘Abd Allâh ـ رضى الله عنهما ـ affirme que le Prophète (ﷺ) avait dit: « Celui qui mange de l’ail ou de l’oignon, qu’il se tienne à I’écart de nous ou à l’écart de notre mosquée.»
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°5452)

═ Annotation ‎════════

Il y a des savants à partir de la cause de l’interdiction on fait une analogie:

Toute chose qui a une mauvaise odeur est, par conséquent, assimilée à l’oignon et à l’ail, comme la fumée du tabac, ou l’odeur nauséabonde qui se dégage des aisselles ou autres choses qui peuvent indisposer les voisins.

Il est donc détestable pour la personne concernée de prier avec le groupe, et elle doit en être empêchée jusqu’à ce qu’elle fasse disparaître cette odeur. Elle doit faire cela en fonction de ses capacités, afin d’obéir à l’ordre d’Allah d’assister à la prière en groupe.

Quant au tabac, c’est une chose absolument interdite qu’il faut absolument délaisser, en raison de son caractère néfaste touchant aussi bien à la religion, qu’à la santé ou les biens.

قَالَ حَدَّثَنِي عَطَاءٌ، أَنَّ جَابِرَ بْنَ عَبْدِ اللَّهِ ـ رضى الله عنهما ـ زَعَمَ عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ «‏ مَنْ أَكَلَ ثُومًا أَوْ بَصَلاً فَلْيَعْتَزِلْنَا، أَوْ لِيَعْتَزِلْ مَسْجِدَنَا »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۴۵۲)
.

D’après Abu Umamah, Lorsque le table (de nourriture) a été levée (c’est-à-dire, chaque fois qu’il a fini son repas), le Messager d’Allah (ﷺ) a dit: :
« A Allah revient la Louange abondante, pure et bénie. Nul ne peut Te louer et reconnaître Tes grâces comme Tu le mérites, ni ne peut se dispenser de Toi, Ô mon Seigneur ».
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°5458)

En Phonétique
Al-hamdu li l-lah kathiran taiyiban mubarakan fihi ghaira makfiy wala muWada` wala mustaghna’anhu Rabbuna.

En Arabe

الحمدُ للهِ كثيرًا طيَّبًا مُبَاركًا فيه ، غَيرَ مَكفِيٍّ ولا مُوَدَّعٍ ولا مُستَغنًى عنه ، ربَّنا

عَنْ أَبِي أُمَامَةَ، أنَّ النبيَّ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم كان إذا رفَع مائدَتَهُ قال : ( الحمدُ للهِ كثيرًا طيَّبًا مُبَاركًا فيه ، غَيرَ مَكفِيٍّ ولا مُوَدَّعٍ ولا مُستَغنًى عنه ، ربَّنا ) .
(رواه صحيح البخاري في صحيحه رقم ۵۴۵۸)
.

D’après Ibn `Umar, Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit:
« Celui qui possède un chien, qui n’est ni réservé à la garde du troupeau, ni à la chasse, voit sa récompense diminuer chaque jour deux Qirât (ses bonnes actions) » [1]
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°5480)

[1] Le mot Qîrât a été expliqué par le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, dans le hadith rapporté par Muslim (Voir Hadith dans son Sahih n°945 « Le mérite d’assister aux cérémonies funéraires »), lorsque les Compagnons le questionnèrent au sujet des deux Qîrât. Il répondit : « Cela correspond à deux montagnes immenses »..

عَنِ ابْنَ عُمَرَ ـ رضى الله عنهما ـ عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ « ‏ مَنِ اقْتَنَى كَلْبًا لَيْسَ بِكَلْبِ مَاشِيَةٍ أَوْ ضَارِيَةٍ، نَقَصَ كُلَّ يَوْمٍ مِنْ عَمَلِهِ قِيرَاطَانِ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۴۸۰)
.

D’après Abou Moussa Al Ach’ari (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « L’exemple du compagnon pieux et du mauvais compagnon est comme celui du vendeur de parfum et du forgeron. Pour le vendeur de parfum, soit il va t’en donner, soit tu vas lui en acheter soit tu vas sentir de lui une odeur agréable. Et pour le forgeron, soit il va brûler ton habit soit tu vas sentir de lui une mauvaise odeur ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5534)
عن أبي موسى الأشعري رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : مَثَلُ الجليسِ الصَّالحِ والسَّوءِ كحاملِ المسكِ ونافخِ الكيرِ . فحاملُ المسكِ : إمَّا أن يُحذِيَكَ وإمَّا أن تبتاعَ منهُ وإمَّا أن تجدَ منهُ ريحًا طيِّبةً . ونافخُ الكيرِ : إمَّا أن يحرِقَ ثيابَكَ وإمَّا أن تجدَ ريحًا خبيثةً
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٥٣٤)
.

D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée): Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a pratiqué la odhiya en sacrifiant deux béliers cornus de couleur blanche avec un petit peu de noir. Il les a sacrifié lui-même et a prononcé le nom d’Allah (1) et a fait le tekbir (2). Il a mis son pied sur le flanc des deux bêtes.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5558)

(1) C’est à dire qu’il a dit -Bismillah-.

(2) C’est à dire qu’il a dit: -Allahou Akbar-.

Il y a de nombreuses leçons à tirer de ce hadith, nous allons citer trois d’entre-elles :

1- Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a pratiqué la odhiya en la sacrifiant lui-même

Cheikh ‘Otheimine a dit : « Il y a dans cela la perfection dans l’adoration d’Allah car ainsi la personne se rapproche d’Allah à travers le rappel (le fait de dire -Bismillah Allahou Akbar-), l’acte (le fait de sacrifier la bête soi-même) et l’argent (en ayant payé le prix de cette bête qui est sacrifiée).
Et ces trois choses ne peuvent être présentes que si la personne sacrifie elle-même sa odhiya.
Nous pouvons également tirer de cela que ce que les gens recommandent de faire à notre époque en envoyant de l’argent dans des contrées lointaines pour que des bêtes y soient achetées puis sacrifiées et données en aumône à des pauvres est une erreur.
En effet, l’objectif premier de la odhiya n’est pas de profiter de la viande mais de se rapprocher d’Allah en sacrifiant pour Lui.
Si effectivement les musulmans sont dans une grande pauvreté dans certains pays, alors nous disons aux gens qui ont de l’argent : -Envoyez leur de l’argent afin de combler leurs besoins-.
Et nous disons à ceux qui n’ont pas d’argent : -Regardez ce qui est le plus profitable entre le fait de pratiquer la odhiya et le fait de nourrir vos frères-.
Si la seconde chose est meilleure, alors il faut leur envoyer de l’argent mais pas pour qu’il s’agisse d’une odhiya et dans ce cas l’aumône sera plus méritoire que la odhiya ».
(Charh Boulough Al Maram vol 14 p 336/337 ; Majmou’ Al Fatawa vol 25 p 67 et 85)

Et dans d’autres ouvrages, le Cheikh a mentionné les méfaits du fait d’envoyer de l’argent vers les pays pauvres afin que la odhiya y soit pratiquée.

Il a cité de nombreux méfaits, parmi eux :

1. Le fait que la personne ne pratique pas le sacrifice pour Allah qui est l’objectif de base de la odhiya.

2. La personne n’aura pas mentionné Allah au moment de son sacrifice alors qu’Allah a mentionné dans le verset 34 de la sourate Al Hajj n°22 que ceci est la sagesse derrière le fait que le sacrifice soit légiféré.

3. On ne peut pas s’assurer que le sacrifice a bien été pratiqué par un musulman.

4. On ne peut pas s’assurer que le sacrifice a bien été effectué dans le temps qui lui est imparti.

5. On ne peut pas s’assurer que la personne a bien dit -Bismillah- lorsqu’elle a sacrifié la bête.

6. On ne peut pas s’assurer que chaque bête a bien été sacrifiée pour une personne précise en disant : -Cette bête est pour untel/cette bête est pour untel-.
Ceci est très risqué car il est possible de dire que de cette manière la odhiya ne soit pas valable car elle n’a pas été sacrifiée pour une personne précise.

7. On ne sait pas comment la viande a été distribuée et si elle a bien été distribuée.

8. La personne ne pourra pas manger de la viande de son sacrifice alors qu’Allah a demandé de le faire dans le verset 28 de la sourate Al Hajj n°22.

9. Le fait que ce rite apparent de l’Islam ne soit plus présent dans certains endroits.

10. Le fait que les enfants des musulmans ne grandissent pas avec la présence de se rite dans leurs foyers, ne profitent pas des leçons que l’on peut en tirer et petit à petit ce rite de l’Islam est ainsi abandonné.

11. Le fait que les gens voient désormais le sacrifice de la odhiya comme une question d’argent uniquement. L’adoration que constitue le sacrifice de la odhiya est devenu l’équivalent de l’adoration qu’est le fait de nourrir la personne affamée.

(Voir Liqa’at Al Bab Al Maftouh question n°832, Majmou’ Al Fatawa vol 25 p 67/73/84/178/179)

عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال : ضحى النّبي صلّى الله عليه وسلّم بكبشين أملحين أقرنين ذبحهما بيده وسمّى وكبّر ووضع رجله على صفاحهما
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٥٥٨ و مسلم في صحيحه رقم ١٩٦٦)
.

D’après Abou ‘Amir ou Abou Malik Al-Ash’ari (qu’Allah l’agrée), m’a rapporté et j’en jure par Allah qu’il ne m’a pas menti qu’il avait entendu le Prophète (ﷺ) dire:
« Il y aura des gens dans ma communauté qui vont rendre licite l’adultère, la soie, le vin et les instruments de musique ».
« Et il y aura des gens qui installeront leur campement au pied d’une montagne et dont le berger ramènera leur troupeau le soir; mais lorsqu’un indigent viendra leur demander un chose, ils lui diront: « Reviens nous voir demain! » Ces gens, Allah les fera périr subitement de nuit et laissera la montagne s’écrouler sur eux; [ceux qui resteront], Allah les transformera en des singes et des porcs, et ce jusqu’au Jour de la Résurrection.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5590)

قَالَ حَدَّثَنِي أَبُو عَامِرٍ ـ أَوْ أَبُو مَالِكٍ ـ الأَشْعَرِيُّ وَاللَّهِ مَا كَذَبَنِي سَمِعَ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم يَقُولُ ‏ « ‏ لَيَكُونَنَّ مِنْ أُمَّتِي أَقْوَامٌ يَسْتَحِلُّونَ الْحِرَ وَالْحَرِيرَ وَالْخَمْرَ وَالْمَعَازِفَ، وَلَيَنْزِلَنَّ أَقْوَامٌ إِلَى جَنْبِ عَلَمٍ يَرُوحُ عَلَيْهِمْ بِسَارِحَةٍ لَهُمْ، يَأْتِيهِمْ ـ يَعْنِي الْفَقِيرَ ـ لِحَاجَةٍ فَيَقُولُوا ارْجِعْ إِلَيْنَا غَدًا‏.‏ فَيُبَيِّتُهُمُ اللَّهُ وَيَضَعُ الْعَلَمَ، وَيَمْسَخُ آخَرِينَ قِرَدَةً وَخَنَازِيرَ إِلَى يَوْمِ الْقِيَامَةِ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۵۹۰)
.

Nous partîmes avec Hudhayfah Ibn Al-Yamān رضي الله عنه il rapporta que le Messager d’Allah ﷺ a dit : « Ne buvez pas dans des récipients d’or et d’argent,
ne portez point de vêtements de soie et Ad-dîbâj (الدِّيبَاج), ces choses-là sont pour eux dans l’Ici-bas et seront pour vous dans l’au-delà. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5633)

Explication du Hadith:

« Ad-dîbâj » : Les savants disent que c’est une sorte de soie de luxe et que si le Prophète (صلى الله عليه وسلم) l’a citée dans ce hadith c’est pour enlever toute ambiguïté, étant donné que le nom est différent de la soie (الحَرِيرُ).

« à eux » : El Hafidh Ibn Hajar a dit : « c’est-à-dire à ceux qui utilisent ces choses ». Ils ne l’utiliseront donc que dans cette vie d’ici-bas. Et il ne s’agit en aucun cas d’une autorisation du Prophète (صلى الله عليه وسلم) pour ces personnes, comme les non-musulmans par exemple, car lorsque le Prophète (صلى الله عليه وسلم) interdit une chose, l’interdiction s’applique à toute la communauté (أمة الدعوة), il l’interdit à tous ceux qui sont venus après lui, qu’ils soient musulmans ou non.

« la soie – الحَرِيرُ » : Concernant la soie, il y a beaucoup de choses à dire dessus. La première : sheykh al ‘Uthaymîn, sheykh Al Albâny, disent que la soie qui est interdite dans ce hadîth est la soie traditionnelle (faite à partir des vers à soie) et non la soie artificielle (qui ressemble à de la soie mais qui n’en est pas).

L’interdiction de boire et de manger dans les récipients d’or et d’argent englobe à la fois l’homme et la femme. Car le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Ne buvez pas dans les récipients d’or et d’argent » Et ce hadith est spécifique car il concerne le fait de boire et manger.
Cependant, concernant leur utilisation pour autre que manger et boire, il y en a un où le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a pris dans une de ses mains de l’or et dans l’autre de la soie, et il a dit : « Ces deux choses sont autorisées pour les femmes de notre communauté et sont interdites pour ses hommes ». Donc la règle générale est que l’or et la soie sont autorisés pour la femme et interdits pour l’homme. C’est un hadîth général.

خَرَجنا مع حُذَيفَةَ وذكَرَ النبيَّ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم قال : ( لا تَشرَبوا في آنيَةِ الذَّهَبِ والفِضَّةِ، ولاتَلبَسوا الحَريرَ والدِّيباجَ، فإنَّها لهُم في الدُّنْيا ولكُمفي الآخِرَةِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۶۳۳)
.

D’après Oum Salama (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui boit dans un récipient en argent fait certes couler dans son ventre du feu de la géhenne ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5634)
عن أم سلمة رضي الله عنها قال النبي صلى الله عليه و سلم : الذي يشرب في آنية الفضة إنما يجرجر في بطنه نار جهنم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٦٣٤)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Tout ce qui touche le croyant comme fatigue, comme maladie, comme soucis, comme tristesse, comme gêne, comme angoisse, même une épine qui le pique est une expiation d’Allah de ses péchés ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5641)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : ما يصيب المسلم ، من نصب ولا وصب ، ولا هم ولا حزن ولا أذى ولا غم ، حتى الشوكة يشاكها ، إلا كفر الله بها من خطاياه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٦٤١)
.

D’après Abou Houreira, Le Prophète (ﷺ) a dit, « Celui à qui Allah veut du bien il l’éprouve (*) »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°5645)

(*) Ceci afin que l’épreuve soit pour lui une expiation de ses péchés.

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : من يرد الله به خيرا يصب منه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۶۴۵)
.

D’après Ibn Abbas (qu’Allah les agrée), le Prophète (ﷺ) a dit: « La guérison se trouve dans trois choses: l’incision de celui qui fait la hijama (*), une gorgée de miel ou une cautérisation par le feu et j’interdis à ma communauté la cautérisation ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5681)

(*) Cela consiste à appliquer une ventouse sur certaines parties du corps puis à faire de légères incisions pour faire sortir du mauvais sang. C’est ce que les gens appellent communément -une saignée-.
Je précise qu’il faut apprendre auprès de ceux qui ont de l’expérience dans cela et ne pas se lancer sans connaissances.

عن ابن عباس رضي الله عنهما قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : الشفاء في ثلاثة : في شرطة محجم ، أو شربة عسل ، أو كية بنار ، وأنا أنهى أمتي عن الكي
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٦٨١)
.

D’après Abou Said Al Khoudri (qu’Allah l’agrée), un homme est venu vers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et a dit: Certes mon frère se plaint d’un mal de ventre.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lui a dit: « Fait lui boire du miel ».
L’homme est revenu une deuxième fois alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lui a dit: « Fait lui boire du miel ».
L’homme est revenu une troisième fois alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lui a dit: « Fait lui boire du miel ».
Alors il est revenu et le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lui a dit: « Allah a dit vrai (*) et le ventre de ton frère a menti. Fait lui boire du miel ».
Alors il lui a donné du miel et il a guéri.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5684)

(*) C’est une allusion au verset ci-dessous (sourate Nahl).

Allah a dit dans la sourate Nahl n°16 verset 69 en parlant des abeilles: « Sort de leurs ventres une boisson aux couleurs variées dans laquelle il y a une guérison pour les gens. Il y a vraiment là une preuve pour les gens qui réfléchissent ».

قال الله تعالى : يخرج من بطونها شراب مختلف ألوانه فيه شفاء للناس إن في ذلك لآية لقوم يتفكرون
(سورة النحل ٦٩)

عن أبي سعيد الخدري رضي الله عنه أن رجلا أتى النبي صلى الله عليه وسلم فقال : أخي يشتكي بطنه ، فقال : اسقه عسلا . ثم أتاه الثانية ، فقال : اسقه عسلا . ثم أتاه الثالثة فقال : اسقه عسلا . ثم أتاه فقال : قد فعلت ؟ فقال : صدق الله ، وكذب بطن أخيك ، اسقه عسلا . فسقاه فبرأ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٦٨٤)
.

D’après ‘Aicha (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « La fièvre fait partie de l’émanation de la géhenne (*), ainsi refroidissez là avec de l’eau ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5725)

(*) C’est à dire l’enfer.

عن عائشة رضي الله عنها قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : الحُمَّى مِن فَيحِ جَهنَّمَ فأبرِدوها بالماءِ 
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٧٢٥)
.

D’après ‘Aicha (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Le ta’oun est un châtiment qu’Allah envoie sur qui Il veut et qu’Il a mis comme une miséricorde pour les croyants.
Lorsque le ta’oun est présent et que le serviteur reste dans sa ville en patientant et en sachant qu’il ne sera touché que par ce qu’Allah lui a écrit il obtient alors l’équivalent de la récompense du martyr ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5734)

La définition du Ta’oun / الطاعون

L’imam Abou Al Walid Al Baji Al Maliki (mort en 494 du calendrier hégirien) a dit : « Le ta’oun désigne une maladie qui touche beaucoup de gens dans un endroit donné et pas forcément dans d’autres endroits contrairement aux maladies dont souffrent les gens habituellement.
Et lors du ta’oun, les gens souffrent d’une seule et même maladie alors qu’habituellement les maladies dont souffrent les gens sont des maladies différentes ».
(Al Mountaqa Charh Al Mouwata vol 9 p 261)

Cheikh ‘Otheimine a dit : « Le ta’oun est un terme qui désigne toutes les épidémies générales qui se propagent rapidement comme le choléra ou autre. Cet avis est plus probable ».
(Charh Riyad Salihin vol 6 p 569)

Le Cheikh ‘Abdel ‘Aziz Ibn Baz a été questionné : Pouvons-nous faire une analogie entre le ta’oun et les autres maladies comme par exemple le choléra ?
Il a dit : « Si une maladie est présente dans un endroit et que les gens sont touchés par cette maladie alors cette maladie est comme le ta’oun ».
(At Ta’liq ‘Ala Riyad As Salihi, cours n°561)

Les savants contemporains ont dit que le coronavirus actuel rentre dans la définition du ta’oun et ainsi il prend les règles énoncées dans les textes à propos du ta’oun.

عن عائشة رضي الله عنها قال النبي صلى الله عليه و سلم : الطاعون عذاب يبعثه الله على من يشاء فجعله الله رحمة للمؤمنين فليس من عبد يقع الطاعون فيمكث في بلده صابرا يعلم أنه لن يصيبه إلا ما كتب الله له إلا كان له مثل أجر الشهيد
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٧٣٤)
.

D’après Abou Sa`id Al-Khudri  (رضى الله عنه)

quelques Compagnons du Prophète (ﷺ) arrivèrent au terroir d’un clan arabe qui leur refusa l’hospitalité.
Pendant qu’ils étaient dans cet état, Il arriva ensuite que le chef de la tribu qui fut piqué [par un scorpion].

Ils ont dit, (aux compagnons du Prophète (ﷺ) ),
« Avez-vous quelque remède ou y a-t-il parmis vous quelqu’un pouvant pratiquer la ruqya? »

Les compagnons du Prophète (ﷺ)
« Mais vous venez de nous refuser l’hospitalité »
« Nous ne pratiquerons la ruqya pour vous que si vous nous fixez une rétribution »
Les membres du clan acceptèrent alors de donner un nombre de moutons.

Aussitôt, l’un des Compagnons se mit à saliver et cracher (à la morsure de serpent) en récitant Umm Al Qu’ran (Sourate al Fâtiha).
En effet, le chef du clan se rétablit… On emmena ensuite les moutons.

« Attendons, dirent [quelques] Compagnons, jusqu’à notre retour auprès du Prophète (ﷺ) pour l’interroger »

Interrogé, le Prophète (ﷺ) sourit et dit:

« Et qui te dis que c’était une ruqya ? Prenez-les
et laissez-moi une part avec vous. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5736)

عَنْ أَبِي سَعِيدٍ الْخُدْرِيِّ ـ رضى الله عنه ـ أَنَّ نَاسًا مِنْ أَصْحَابِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم أَتَوْا عَلَى حَىٍّ مِنْ أَحْيَاءِ الْعَرَبِ فَلَمْ يَقْرُوهُمْ، فَبَيْنَمَا هُمْ كَذَلِكَ إِذْ لُدِغَ سَيِّدُ أُولَئِكَ فَقَالُوا هَلْ مَعَكُمْ مِنْ دَوَاءٍ أَوْ رَاقٍ فَقَالُوا إِنَّكُمْ لَمْ تَقْرُونَا، وَلاَ نَفْعَلُ حَتَّى تَجْعَلُوا لَنَا جُعْلاً‏.‏ فَجَعَلُوا لَهُمْ قَطِيعًا مِنَ الشَّاءِ، فَجَعَلَ يَقْرَأُ بِأُمِّ الْقُرْآنِ، وَيَجْمَعُ بُزَاقَهُ، وَيَتْفِلُ، فَبَرَأَ، فَأَتَوْا بِالشَّاءِ، فَقَالُوا لاَ نَأْخُذُهُ حَتَّى نَسْأَلَ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم فَسَأَلُوهُ فَضَحِكَ وَقَالَ ‏ « ‏ وَمَا أَدْرَاكَ أَنَّهَا رُقْيَةٌ، خُذُوهَا، وَاضْرِبُوا لِي بِسَهْمٍ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٧٣٦)
.

D’après Aicha (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a ordonné de faire la rouqiya contre le ayn (le mauvais oeil).
(Rapporté par l’imam Boukhari dans son Sahih n°5738)

عن عائشة رضي الله عنها : أمر رسول الله صلى الله عليه وسلم أن يسترقى من العين
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٧٣٨)
.

D’après Oum Salama (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a vu dans sa maison une esclave qui avait du noir sur son visage. Il a alors dit: « Faites lui rouqiya car elle est certes atteinte de ayn ».
(Rapporté par Al Boukhari dans son sahih n°5739)
عن أم سلمة رضي الله عنها أن النبي صلى الله عليه وسلم رأى فى بيتها جارية فى وجهها سفعة فقال : استرقوا لها فإن بها النظرة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٧٣٩)
.

D’après ‘Amir ibn Sa’d (رضي الله عنه), d’après son père, j’ai entendu le Messager d’Allah (ﷺ) dire :
« Celui qui déjeune chaque matin des dattes de « al ‘Ajwa », rien ne pourra lui nuire ce jour-là, ni poison et ni sorcellerie. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5779)
أَخْبَرَنِي عَامِرُ بْنُ سَعْدٍ، قَالَ سَمِعْتُ أَبِي يَقُولُ، سَمِعْتُ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم يَقُولُ ‏ «‏ مَنِ اصْطَبَحَ بِسَبْعِ تَمَرَاتٍ عَجْوَةٍ لَمْ يَضُرَّهُ ذَلِكَ الْيَوْمَ سَمٌّ وَلاَ سِحْرٌ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۷۷۹)
.

D’après ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui laisse traîner son vêtement par orgueil Allah ne le regardera pas le jour du jugement ».
Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) a dit: Ô Messager d’Allah! Il y a un des deux côtés de mon izar (*) qui tombe à moins que je ne le retienne sans arrêt.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Tu n’est pas parmi ceux qui font cela par orgueil ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5784)

(*) C’est le nom du vêtement que les arabes portaient sur le bas du corps.

Cheikh Albani a dit : « Est-il donc permis d’utiliser ce hadith (1) comme argument (2), malgré cette différence aussi éclatante que le soleil, entre Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) dont le vêtement se relâchait de temps en temps de manière involontaire et ceux qui laissent volontairement et perpétuellement descendre leur habit en dessous de la cheville ? ».
(Silsila Sahiha vol 6 p 410)

(1) C’est à dire le hadith qui est dans Sahih Al Boukhari n°5784 qui est cité ci-dessus.

(2) C’est à dire pour laisser tomber son habit en dessous de la cheville et en justifiant cela par le fait que ce n’est pas fait par orgueil et que cet acte n’est interdit que s’il est fait par orgueil

عن عبدالله بن عمر رضي الله عنهما قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : من جر ثوبه خيلاء لم ينظر الله إليه يوم القيامة
قال أبو بكر رضي الله عنه : يا رسول الله ! إنّ أحد شقي إزاري يسترخي إلاّ أن أتعاهد ذلك منه
فقال النّبي صلّى الله عليه وسلّم : لست ممّن يصنعه خيلاء 
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٧٨٤)
.

D’après ‘Urwa ibn al-Mughîra, son père ( رضى الله عنه) dit: « Etant avec le Prophète (ﷺ) au cours d’un déplacement,
il me dit: « As-tu de l’eau avec toi? »
« Oui, répondis-je. »
Sur ce, il descendit de sa monture et s’éloigna jusqu’à
disparaître dans l’obscurité dela nuit. A son retour, je lui versai l’eau du vase et il se lava Ie visage et les mains; mais comme il était vêtu d’une tunique de laine dont il ne put dégager les bras, il les passa par-dessus cette tunique, se lava les bras et s’essuya la tête. Je tendis ensuite la main pour lui enlever ses bottines mais il me dit: « Laisse-les, car j’y ai mis les pieds alors qu’ils étaient purs ». Alors il passa la main sur les bottines »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5799)

Il y a 4 conditions pour l’essuyage sur les Chaussons :

1/ Il faut les mettre en état de pureté (avec les Ablutions)
2/ Il faut que les khouffains soient non souillées ; si elles sont impures, on ne doit pas essuyer dessus
3/ Essuyer dessus quand on est en état de petite impureté et non pas en état de grande impureté
4/Essuyer dans le temps légiféré (un jour et une nuit pour le résident et trois jours et trois nuits pour le voyageur)
Voit Abou Daoud dans ses Sounan n°96 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Abi Daoud, Hadith Hasan

عَنْ عُرْوَةَ بْنِ الْمُغِيرَةِ، عَنْ أَبِيهِ ـ رضى الله عنه ـ قَالَ كُنْتُ مَعَ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم ذَاتَ لَيْلَةٍ فِي سَفَرٍ فَقَالَ ‏ »‏ أَمَعَكَ مَاءٌ ‏ »‏‏.‏ قُلْتُ نَعَمْ‏.‏ فَنَزَلَ عَنْ رَاحِلَتِهِ، فَمَشَى حَتَّى تَوَارَى عَنِّي فِي سَوَادِ اللَّيْلِ، ثُمَّ جَاءَ فَأَفْرَغْتُ عَلَيْهِ الإِدَاوَةَ، فَغَسَلَ وَجْهَهُ وَيَدَيْهِ، وَعَلَيْهِ جُبَّةٌ مِنْ صُوفٍ، فَلَمْ يَسْتَطِعْ أَنْ يُخْرِجَ ذِرَاعَيْهِ مِنْهَا حَتَّى أَخْرَجَهُمَا مِنْ أَسْفَلِ الْجُبَّةِ، فَغَسَلَ ذِرَاعَيْهِ، ثُمَّ مَسَحَ بِرَأْسِهِ، ثُمَّ أَهْوَيْتُ لأَنْزِعَ خُفَّيْهِ فَقَالَ ‏ »‏ دَعْهُمَا، فَإِنِّي أَدْخَلْتُهُمَا طَاهِرَتَيْنِ، فَمَسَحَ عَلَيْهِمَا ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۷۹۹)
.

D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a donné la permission à Az Zoubayr et à ‘Abder Rahman (qu’Allah les agrée tous les deux) de porter de la soie car ils avaient une maladie de peau (*).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5839)

(*) Dans la législation il est interdit aux hommes de porter des vêtements de soie.

عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال : رخص النّبي صلّى الله عليه وسلّم للزبير وعبدالرحمن رضي الله عنهما في لبس الحرير لحكة بهما
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٨٣٩)
.

Sa`īd bin Yazid Al-Azdi à dit : J’ai interrogé  Anas ibn Malik  (Qu’Allah l’agrée) Est-ce que le Prophète (ﷺ) avait prié avec ses chaussures. Il a répondu: «Oui.»
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°5850)
عن سَعِيدُ بْنُ يَزِيدَ الأَزْدِيُّ قَالَ سَأَلْتُ أَنَسَ بْنَ مَالِكٍ أَكَانَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم يُصَلِّي فِي نَعْلَيْهِ قَالَ نَعَمْ‏.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۵۸۵۰)
.

D’après Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a maudit les hommes qui ressemblent aux femmes et les femmes qui ressemblent aux hommes.(*)
(Rapporté par Boukhari dans son sahih n°5885)

(*) C’est à dire dans l’habillement, dans la parure, la parole, la démarche…
(Voir Fath Al Bari)

عن بن عباس رضي الله عنهما قال : لعن رسول الله صلى الله عليه وسلم المتشبهين من الرجال بالنساء والمتشبهات من النساء بالرجال
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٨٨٥)
.

D’après ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a maudit les hommes efféminés et les femmes masculines et il a dit : Faites les sortir de vos maisons.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5886)
عن عبد الله بن عباس رضي الله عنهما قال : لعن رسول الله صلى الله عليه وسلم المخنثين من الرجال والمترجلات من النساء و قال : أَخرِجوهم من بُيوتِكم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٨٨٦)
.

D’après Ibn Omar (qu’Allah les agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Cinq choses font parties de la fitra: raser les poils pubiens, la circoncision, tailler les moustaches, épiler les aisselles et couper les ongles ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5889)
عن بن عمر رضي الله عنهما قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : الْفِطْرَةُ خَمْسٌ ـ أَوْ خَمْسٌ مِنَ الْفِطْرَةِ ـ الْخِتَانُ، وَالاِسْتِحْدَادُ، وَنَتْفُ الإِبْطِ، وَتَقْلِيمُ الأَظْفَارِ، وَقَصُّ الشَّارِبِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٨٨٩)
.

D’après Thoumama Ibn ‘Abdillah : Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) ne repoussait pas le parfum (*) et il disait que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ne repoussait pas le parfum.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5929)

(*) C’est à dire lorsqu’on lui proposait de se parfumer avec, il ne refusait pas.

عن ثمامة بن عبدالله عن أنس بن مالك رضي الله عنه أنه كان لا يرد الطيب وزعم أن النبي صلى الله عليه وسلم كان لا يرد الطيب
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٩٢٩)
.

D’après Alqama, Abdallah Ibn Mass’oud (qu’Allah l’agrée) a dit: Qu’Allah maudisse les femmes qui tatouent et celles qui se font tatouer, celles qui s’épilent les sourcils et celles qui se liment les dents pour la beauté, celles qui changent la création d’Allah. Qu’aurais-je à ne pas maudire la personne qui a été maudite par le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) alors qu’il y a dans le livre d’Allah: – Ce que le prophète vous apporte prenez le et ce qu’il vous interdit arrêtez le – [Sourate Al Hachr n°59 verset 7].
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5931)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°2125

عن علقمة قال عبد الله ابن مسعود رضي الله عنه : لعن اللهُ الواشماتِ والْمُستوشماتِ، والْمُتنمِّصاتِ، والْمُتفلجاتِ للحسنِ، المغيراتِ خلقَ اللهِ تعالى . ما لي لا ألعنُ منْ لعنَ النبيُّ صلَّى اللهُ عليهِ وسلَّمَ، وهو في كتابِ اللهِ : وَمَا آتَاكُمُ الرَّسُولُ فَخُذُوهُ و ما نهاكم عنه فانتهوا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٩٣١)
.

D’après ‘Aicha (qu’Allah l’agrée), une jeune femme parmi les ansars s’est mariée, alors elle est tombée malade et ses cheveux sont tombés. Ils ont alors voulu lui rajouter des cheveux et ont interrogé le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) sur cela. Il a dit : « Allah maudit celle qui rajoute des cheveux et celle pour qui on les rajoute ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5934)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°2122

عن عائشة رضي الله عنها أن جارية من الأنصار تزوجت وأنها مرضت فتمعط شعرها فأرادوا أن يصلوها فسألوا النبي صلى الله عليه وسلم فقال : لعن الله الواصلة والمستوصلة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٩٣٤)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Le ayn est vérité » et il a interdit le tatouage.
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°5944)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : العين حق و نهي عن الوشم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٩٤٤)
.

D’après Abdallah Ibn ‘Amr (qu’Allah les agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Certes fait partie des plus grands péchés qu’un homme maudisse ses parents ».
Quelqu’un a dit: Comment un homme peut-il maudire ses parents ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Un homme insulte le père d’un autre homme qui alors insulte son père et il insulte sa mère et alors l’autre insulte sa mère ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5973)
عن عبدالله بن عمرو رضي الله عنهما قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : إن من أكبر الكبائر أن يلعن الرجل والديه
قيل : يا رسول الله ، وكيف يلعن الرجل والديه ؟
قال : يسب الرجل أبا الرجل فيسب أباه ويسب أمه فيسب أمه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٩٧٣)
.

D’après Al Moughira Ibn Chou’ba (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes Allah vous a interdit :
– le mauvais comportement avec les mères (1)
– que la personne refuse de s’acquitter de ce qu’il doit et qu’elle demande ce à quoi elle n’a pas droit
– et d’enterrer les filles. (2)
Et Il a détesté pour vous :
– les on-dit
– le fait de poser trop de questions
– et le fait de dilapider l’argent ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5975)

(1) Le mauvais comportement avec les mères est interdit et fait partie des grands péchés par consensus des savants.
Les hadiths qui mentionnent que ceci fait partie des grands péchés sont nombreux.
Le mauvais comportement avec les pères en fait également partie des grands péchés mais ici il n’y a que les mères qui ont été citées car leur caractère sacré est plus prononcé que celui des pères.
(Charh Sahih Mouslim de l’imam Nawawi)

(2) Durant la période qui a précédé l’Islam, les arabes détestaient avoir des filles et lorsque c’était le cas, ils les enterraient vivantes.
L’Islam est venu pour abroger et interdire formellement cette pratique.

عن المغيرة بن شعبة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : إن الله حرم عليكم عقوق الأمهات ومنعا وهات ووأد البنات
وكره لكم : قيل وقال وكثرة السؤال وإضاعة المال
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٩٧٥)
.

D’après Abou Bakra (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Ne vais-je pas vous informer des plus grands des grands péchés ? ».
Nous avons dit: Certes ô Messager d’Allah !
Il a dit: « L’association à Allah, le mauvais comportement avec les parents ». Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) était appuyé alors il s’est assis et a dit: « Certes la fausse parole et le faux témoignage, certes la fausse parole et le faux témoignage ».
il ne cessa de répéter cela au point où nous nous dîmes: « Qu’il plaise à Allah qu’il se taise! ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5976)
عن أبي بكرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : ‏ »‏ أَلاَ أُنَبِّئُكُمْ بِأَكْبَرِ الْكَبَائِرِ ‏ »‏‏.‏ قُلْنَا بَلَى يَا رَسُولَ اللَّهِ‏.‏ قَالَ ‏ »‏ الإِشْرَاكُ بِاللَّهِ، وَعُقُوقُ الْوَالِدَيْنِ ‏ »‏‏.‏ وَكَانَ مُتَّكِئًا فَجَلَسَ فَقَالَ ‏ »‏ أَلاَ وَقَوْلُ الزُّورِ وَشَهَادَةُ الزُّورِ، أَلاَ وَقَوْلُ الزُّورِ وَشَهَادَةُ الزُّورِ ‏ »‏‏.‏ فَمَا زَالَ يَقُولُهَا حَتَّى قُلْتُ لاَ يَسْكُتُ‏.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٩٧٦)
.

D’après Joubayr Ibn Mout’im (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Ne rentre pas dans le paradis une personne qui coupe les liens de parenté ».
(Rapporté par Boukhari dans son sahih n°5984)
عن جبير بن مطعم رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : لا يدخل الجنة قاطع
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٩٨٤)
.

D’après ‘Abdallah Ibn ‘Amr (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui lie les liens de parenté n’est pas celui qui rend la pareille mais c’est plutôt celui qui lie ses liens de parenté lorsqu’ils ont été coupés (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5991)

(*) C’est à dire que la personne qui lie vraiment les liens de parenté n’est pas celui qui lie le lien avec celui qui l’a fait auparavant avec lui mais c’est plutôt celui qui cherche à entretenir les relations avec ses proches alors qu’eux ne le font pas.

Ce hadith est expliqué par une parole qui est rapportée de ‘Abdallah Ibn ‘Amr (qu’Allah les agrée lui et son père).
Il a dit : -Lier les liens de parenté n’est pas le fait que tu les lies avec les gens qui les ont lié avec toi, ceci est de la réciprocité.
Mais le fait de lier les liens de parenté est plutôt le fait de les lier avec ceux qui les ont coupé avec toi-.
(Fath Al Bari, hadith n°5645)

عن عبدالله بن عمرو رضي الله عنهما قال النبي صلى الله عليه و سلم : ليس الواصل بالمكافئ ولكن الواصل الذي إذا قطعت رحمه وصلها 
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٩٩١)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) s’est levé pour prier et nous nous sommes levés avec lui.
Un bédouin a dit durant sa prière : Ô Allah ! Fais-moi miséricorde ainsi qu’à Muhammed mais ne fais miséricorde à personne d’autre que nous.
Lorsque le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a fait le salam (*), il a dit au bédouin : « Tu as réduit une chose très large » ; il visait par cela la miséricorde d’Allah.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6010)

(*) C’est-à-dire lorsqu’il a terminé sa prière

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال : قامَ رسولُ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم في صلاةٍ وقُمْنا معَه فقال أعرابيٌّ وهو في الصّلاةِ : اللّهمّ ارحَمْني ومحمدًا ولا تَرحَمْ معَنا أحدًا
فلمّا سَلَّمَ النّبي صلَّى اللهُ عليه وسلَّم قال للأعرابيِّ : لقد حَجَّرْتَ واسعًا . يُريدُ رحمةَ اللهِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٠١٠)
.

D’après Ibn Omar (qu’Allah les agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit :
« Jibril n’a cessé de de me recommander le voisin au point où j’ai cru qu’il allait avoir une part dans l’héritage ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6015)
عن بن عمر رضي الله عنهما قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : مَا زَالَ جِبْرِيلُ يُوصِينِي بِالْجَارِ حَتَّى ظَنَنْتُ أَنَّهُ سَيُوَرِّثُهُ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٠١٥ )
.

D’après Ab‏ou Shuraih (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit:
« Je jure par Allah ce n’est pas un croyant, je jure par Allah ce n’est pas un croyant, je jure par Allah ce n’est pas un croyant »
Quelqu’un a dit : Qui donc? Ô Messager d’Allâh!
Il a dit : « Celui dont le voisin n’est pas à l’abri de son mal ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6016)
عَنْ أَبِي شُرَيْحٍ، أَنَّ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم قَالَ «‏ وَاللَّهِ لاَ يُؤْمِنُ، وَاللَّهِ لاَ يُؤْمِنُ، وَاللَّهِ لاَ يُؤْمِنُ ‏»‏‏.‏ قِيلَ وَمَنْ يَا رَسُولَ اللَّهِ قَالَ ‏«‏ الَّذِي لاَ يَأْمَنُ جَارُهُ بَوَايِقَهُ »‏‏.‏ تَابَعَهُ شَبَابَةُ وَأَسَدُ بْنُ مُوسَى‏.‏ وَقَالَ حُمَيْدُ بْنُ الأَسْوَدِ وَعُثْمَانُ بْنُ عُمَرَ وَأَبُو بَكْرِ بْنُ عَيَّاشٍ وَشُعَيْبُ بْنُ إِسْحَاقَ عَنِ ابْنِ أَبِي ذِئْبٍ، عَنِ الْمَقْبُرِيِّ، عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٠١٦)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit « Ô vous les femmes musulmanes! Qu’aucune d’entre vous ne méprise le bon comportement avec sa voisine, ne serait-ce qu’en lui donnant un pied de mouton ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6017)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1030

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : يا نساء المسلمات ! لا تحقرن جارة لجارتها ولو فرسن شاة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٠١٧)
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D’après Abu Churayh al Adawy,
Mes oreilles ont entendu et mes yeux ont vu le Prophète (ﷺ) lorsqu’il a dit ceci:
«Que celui qui croit en Allah et au Jour Dernier traite généreusement son voisin. Que celui qui croit en Allah et au Jour Dernier honore son hôte en lui accordant sa jâ ‘iza. ( جَائِزَتَهُ)
[ Il a été demandé.] Et quelle est sa jâ ‘ iza ( جَائِزَتَهُ)?
Ô Messager d’Allah (ﷺ)?!
Il a dit: Une nuit plus un jour,
Et L’hospitalité est de trois jours; ce qui est en plus de cela est une aumône (Sadaqa).
Que celui qui croit en Allah et au Jour Dernier dise du bien ou se taise. »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°6019)
عَنْ أَبِي شُرَيْحٍ الْعَدَوِيِّ، قَالَ سَمِعَتْ أُذُنَاىَ، وَأَبْصَرَتْ، عَيْنَاىَ حِينَ تَكَلَّمَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم فَقَالَ ‏ »‏ مَنْ كَانَ يُؤْمِنُ بِاللَّهِ وَالْيَوْمِ الآخِرِ فَلْيُكْرِمْ جَارَهُ، وَمَنْ كَانَ يُؤْمِنُ بِاللَّهِ وَالْيَوْمِ الآخِرِ فَلْيُكْرِمْ ضَيْفَهُ جَائِزَتَهُ ‏ »‏‏.‏ قَالَ وَمَا جَائِزَتُهُ يَا رَسُولَ اللَّهِ قَالَ ‏ »‏ يَوْمٌ وَلَيْلَةٌ وَالضِّيَافَةُ ثَلاَثَةُ أَيَّامٍ، فَمَا كَانَ وَرَاءَ ذَلِكَ فَهْوَ صَدَقَةٌ عَلَيْهِ، وَمَنْ كَانَ يُؤْمِنُ بِاللَّهِ وَالْيَوْمِ الآخِرِ فَلْيَقُلْ خَيْرًا أَوْ لِيَصْمُتْ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۰۱۹)
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D’après ‘Adi Ibn Hatim (qu’Allah l’agrée), Le Prophète (ﷺ) évoqua le Feu et demanda refuge contre lui auprès d’Allah en détournant le visage, Il (ﷺ) évoqua de nouveau le Feu et demanda refuge contre lui auprès d’Allah en détournant le visage.
(Chu’ba (Un des sous narrateurs): Il n’y a aucun doute qu’il fut cela par deux fois),
Puis le Prophète (ﷺ) a dit: « Protégez vous du feu, ne serait ce qu’avec la moitié d’une datte (*). Et si vous ne trouvez pas alors avec une bonne parole ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6023)

(*) c’est à dire en la donnant en aumône

عن عدي بن حاتم، قال ذكر النبي صلى الله عليه وسلم النار، فتعوذ منها وأشاح بوجهه، ثم ذكر النار، فتعوذ منها، وأشاح بوجهه قال شعبة أما مرتين فلا أشك ثم قال ‏ ‏ اتقوا النار ولو بشق تمرة، فإن لم تجد فبكلمة طيبة ‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦۰۲۳)
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D’après `Aïcha (La femme du Prophète), Un groupe de juifs étant entrés chez le Messager de d’Allah (ﷺ) et dit: « As-Samu-Alaikum ». (que la mort soit sur toi). Comme j’avais compris à quoi ils faisaient allusion, je leur répondis: « Wa-alaikoum As-Samu wal-la’n. (La mort et la malédiction d’Allah soit sur vous). » Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit: « Tout doux, Ô` Aisha car Allah aime la douceur en toute chose. » Je dis: « Ô Messager d’Allah (ﷺ)! As-tu donc pas entendu ce qu’ils (les Juifs) ont dit? » Le Messager d’Allah (ﷺ) dit: « Je l’ai (déjà) dit (eux) » Et sur vous! ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6024)

عن عَائِشَةَ ـ رضى الله عنها ـ زَوْجَ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَتْ دَخَلَ رَهْطٌ مِنَ الْيَهُودِ عَلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَقَالُوا السَّامُ عَلَيْكُمْ‏.‏ قَالَتْ عَائِشَةُ فَفَهِمْتُهَا فَقُلْتُ وَعَلَيْكُمُ السَّامُ وَاللَّعْنَةُ‏.‏ قَالَتْ فَقَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ مَهْلاً يَا عَائِشَةُ، إِنَّ اللَّهَ يُحِبُّ الرِّفْقَ فِي الأَمْرِ كُلِّهِ ‏ »‏‏.‏ فَقُلْتُ يَا رَسُولَ اللَّهِ وَلَمْ تَسْمَعْ مَا قَالُوا قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ قَدْ قُلْتُ وَعَلَيْكُمْ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۰۲۴)
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D’après ‘Aicha, un homme demanda la permission d’entrer voir le Prophète (ﷺ). En le voyant, le Prophète dit: « Quel abominable frère de tribu » « Quel abominable fils de tribu »
Lorsque cet homme fut assis, le Prophète (ﷺ) lui fit bon visage et bon accueil. Après son départ, ‘Aicha dit: « Ô Messager d’Allah! quand tu as vu cet homme tu as dit telle et telle choses, puis tu lui as fait bon visage et bon accueil.
Ô Aicha, répondit le Messager d’Allah (ﷺ), M’as-tu déjà vu être grossier?
« Celui qui a la plus mauvaise place auprès d’Allah le jour du jugement est celui que les gens ont délaissé pour se protéger de son mal ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6032)

عن عائشة، أن رجلا، استأذن على النبي صلى الله عليه وسلم فلما رآه قال ‏«‏ بئس أخو العشيرة، وبئس ابن العشيرة ‏»‏‏.‏ فلما جلس تطلق النبي صلى الله عليه وسلم في وجهه وانبسط إليه، فلما انطلق الرجل قالت له عائشة يا رسول الله حين رأيت الرجل قلت له كذا وكذا، ثم تطلقت في وجهه وانبسطت إليه فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم «‏ يا عائشة متى عهدتني فحاشا، إن شر الناس عند الله منزلة يوم القيامة من تركه الناس اتقاء شره »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۰۳۲)
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D’après Anas (رضى الله عنه) dit: « J’ai servi le Prophète (ﷺ) durant dix ans; et il ne m’a jamais dit ni « Ouf », ni « qu’est-ce que tu as fait? » ni « pourquoi n’as-tu pas fait ceci? »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6038)
عن أَنَس ـ رضى الله عنه ـ قَالَ خَدَمْتُ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم عَشْرَ سِنِينَ، فَمَا قَالَ لِي أُفٍّ‏.‏ وَلاَ لِمَ صَنَعْتَ وَلاَ أَلاَّ صَنَعْتَ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۰۳۸)
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D’après Abou Dhar Al Ghifari (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il n’y a pas un homme qui accuse un autre homme de perversité (*) ou de mécréance sans que cette accusation ne revienne sur lui si son compagnon n’est pas comme il a dit ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6045)

(*) Le sens de la perversité ici est la désobéissance à Allah.

عن أبي ذر الغفاري رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : لا يرمي رجلٌ رجُلًا بالفسوقِ ولا يرميهِ بالكفرِ إلَّا ارتدَّت عليهِ إن لَم يَكن صاحبُه كذلِك
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٠٤٥)
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Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) dans lequel le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Et tu trouves que le pire des gens le jour du jugement auprès d’Allah est celui qui a deux visages: celui qui va vers ceux là avec un visage et vers ceux là avec un autre visage ».
(Rapporté par l’imam Boukhari dans son Sahih n°6058)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : تَجِدُ مِنْ شَرِّ النَّاسِ يَوْمَ الْقِيَامَةِ عِنْدَ اللَّهِ ذَا الْوَجْهَيْنِ، الَّذِي يَأْتِي هَؤُلاَءِ بِوَجْهٍ وَهَؤُلاَءِ بِوَجْهٍ 
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۰۵۸)
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D’après Abu Hourayra (Qu’Allah l’agrée) , le Prophète (ﷺ) a dit: « Evitez [les propos/les accusations se basant] sur le doute, car le doute est le pire des mensonges… Ne cherchez pas les défauts des autres, n’espionnez pas; ne soyez pas envieux; ne tournez pas le dos les uns aux autres; ne vous haïssez pas les uns les autres. Soyez plutôt, Serviteur de d’Allah des Frères! »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6064)

عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ، عَنِ النَّبِيِّ صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ قَالَ: «إِيَّاكُمْ وَالظَّنَّ، فَإِنَّ الظَّنَّ أَكْذَبُ الحَدِيثِ، وَلاَ تَحَسَّسُوا، وَلاَ تَجَسَّسُوا، وَلاَ تَحَاسَدُوا، وَلاَ تَدَابَرُوا، وَلاَ تَبَاغَضُوا، وَكُونُوا عِبَادَ اللَّهِ إِخْوَانًا»
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۰۶۴)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: «Toute ma communauté est pardonnée sauf les moujahirin. Et certes fait partie de la moujahara qu’un homme fasse quelque chose la nuit puis au matin, alors que Allah l’a caché, il dit: Oh untel hier j’ai fait telle et telle chose. Certes il a passé la nuit en étant caché par son Seigneur et le matin il découvre ce que son Seigneur a caché ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6069)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم :كلُّ أمَّتي مُعافًى إلَّا المُجاهِرينَ ، وإنَّ منَ المُجاهرةِ أن يعمَلَ الرَّجلُ باللَّيلِ عملًا ، ثُمَّ يصبِحَ وقد سترَه اللَّهُ ، فيقولَ : يا فلانُ ، عمِلتُ البارحةَ كذا وَكذا ، وقد باتَ يسترُه ربُّهُ ، ويصبِحُ يَكشِفُ سترَ اللَّهِ عنهُ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٠٦٩)
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Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agréé) a dit : « Je marchais avec le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) alors qu’il portait un manteau de Njaran avec une bordure épaisse. Alors un bédouin est venu et la attrapé fortement par la bordure de son habit puis il a dit: Oh Muhammad ! Ordonne qu’on me donne quelque chose de l’argent d’Allah que tu possèdes. Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) s’est tourné vers lui, a sourit puis a ordonné qu’on lui donne.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6088)
عن أنس بن مالك رضي الله عنه، قال كنت أمشي مع رسول الله صلى الله عليه وسلم وعليه برد نجراني غليظ الحاشية، فأدركه أعرابي فجبذ بردائه جبذة شديدة قال أنس فنظرت إلى صفحة عاتق النبي صلى الله عليه وسلم وقد أثرت بها حاشية الرداء من شدة جبذته ثم قال يا محمد مر لي من مال الله الذي عندك‏.‏ فالتفت إليه فضحك، ثم أمر له بعطاء‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦۰۸۸)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit:
« Lorsqu’un homme dit de son Frère « Ô Mécréant », l’un deux mérite la chose »
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°6103)

عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُ: أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ قَالَ: «إِذَا قَالَ الرَّجُلُ لِأَخِيهِ يَا كَافِرُ، فَقَدْ بَاءَ بِهِ أَحَدُهُمَا»، وَقَالَ عِكْرِمَةُ بْنُ عَمَّارٍ، عَنْ يَحْيَى، عَنْ عَبْدِ اللَّهِ بْنِ يَزِيدَ: سَمِعَ أَبَا سَلَمَةَ: سَمِعَ أَبَا هُرَيْرَةَ، عَنِ النَّبِيِّ صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۱۰۳)
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D’après Thabit Ibn Dahak (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui jure par une religion autre que l’Islam sera traité d’après les termes de son serments, Celui qui tue sa propre personne avec une chose sera châtié par cette chose dans le feu de la géhenne, maudire (1) un croyant est comme le tuer et celui qui accuse un croyant de mécréance (2) c’est comme s’il l’avait tué ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6105)

(1) Ce terme en arabe qui est traduit par malédiction signifie le fait d’être écarté de la miséricorde d’Allah.
(2) C’est à dire qu’il dit à un croyant qu’il est un mécréant.

عن ثابت بن الضحاك رضي الله عنه قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : مَنْ حَلَفَ بِمِلَّةٍ غَيْرِ الإِسْلاَمِ كَاذِبًا فَهْوَ كَمَا قَالَ، وَمَنْ قَتَلَ نَفْسَهُ بِشَىْءٍ عُذِّبَ بِهِ فِي نَارِ جَهَنَّمَ، وَلَعْنُ الْمُؤْمِنِ كَقَتْلِهِ، وَمَنْ رَمَى مُؤْمِنًا بِكُفْرٍ فَهْوَ كَقَتْلِهِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦١٠٥)
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D’après Abou Hourayra, le Messager d’Allah (ﷺ) a dit, « Le fort n’est pas celui qui terrasse les gens dans la lutte, mais le fort est celui qui reste maître de lui-même dans ses moments de colère. »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°6114)
عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ ـ رضى الله عنه ـ أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ « ‏ لَيْسَ الشَّدِيدُ بِالصُّرَعَةِ، إِنَّمَا الشَّدِيدُ الَّذِي يَمْلِكُ نَفْسَهُ عِنْدَ الْغَضَبِ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۱۱۴)
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D’après ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est passé près d’un homme qui faisait des reproches à son frère à propos de la pudeur.
Il lui disait : -Tu fais certes preuve de beaucoup de pudeur-, au point où c’était comme s’il lui disait : -Ceci a été néfaste pour toi-.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Laisse le ! Certes la pudeur fait partie de la foi ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6118)
عن عبد الله بن عمر رضى الله عنهما مر النبي صلى الله عليه وسلم على رجل وهو يعاتب في الحياء
يقول إنك لتستحيي‏.‏ حتى كأنه يقول قد أضر بك‏
‏ فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم ‏ : دعه فإن الحياء من الإيمان ‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦١١٨)
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D’après Abou Massaoud (Qu’Allah l’agrée) rapporte que le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Parmi ce qui est parvenu jusqu’aux gens de la prophétie ancienne : « Si tu n’as pas de pudeur, fais ce que tu veux ». »
(Rapporté par Al Boukhari n°6120, (Voir aussI Hadith N°3483))

عَنْ مَسْعُودٍ، قَالَ قَالَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم ‏ « ‏ إِنَّ مِمَّا أَدْرَكَ النَّاسُ مِنْ كَلاَمِ النُّبُوَّةِ الأُولَى إِذَا لَمْ تَسْتَحِي فَاصْنَعْ مَا شِئْتَ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۱۲۰)
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D’après ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Que l’un d’entre vous remplisse son ventre de pus est meilleur pour lui que de le remplir de poésie (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6154)

(*) Ce hadith est à comprendre dans le cas où la poésie détourne la personne du Coran, des ahadiths, du rappel d’Allah et de son adoration…
(Voir Fath Al Bari hadith n°5802 et Charh Sounan Abi Daoud de cheikh Al ‘Abad cours n°569)

عن عبدالله بن عمر رضي الله عنهما قال النبي صلى الله عليه و سلم : لأَنْ يَمْتَلِئَ جَوْفُ أَحَدِكُمْ قَيْحًا خَيْرٌ لَهُ مِنْ أَنْ يَمْتَلِئَ شِعْرًا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦١٥٤)
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D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée), un homme a demandé au Prophète (ﷺ): Quand aura lieu l’Heure? Le Prophète (ﷺ) a dit: « Et qu’as tu préparé pour elle? ».
L’homme a dit: Je n’ai pas préparé pour elle beaucoup de prière, de jeûne ou d’aumône mais certes j’aime Allah et son Prophète.
Le Prophète (ﷺ) a dit: « Tu es avec ceux que tu as aimé ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6171)
عن أنس بن مالك رضي الله عنه أن رجلا سأل النبي صلى الله عليه وسلم : متى الساعة يا رسول الله ؟
قال : ما أعددت لها ؟
قال : ما أعددت لها من كثير صلاة ولا صوم ولا صدقة ولكني أحب الله ورسوله
قال النبي صلى الله عليه وسلم : أنت مع من أحببت
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦١٧١)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit: «  Allah a dit : Les fils d’Adam blâment [les vicissitudes du] le Temps, et Je suis le Temps, dans ma Main est la nuit et le jour (*).».
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°6181)

(*) Comme le Tout-Puissant est l’Ordonnateur de toutes choses, blâmer les malheurs relatifs au Temps équivaut à Le blâmer.

عن أبي هريرة رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُ، قَالَ: قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ:
 » قَالَ اللَّهُ: يَسُبُّ بَنُو آدَمَ الدَّهْرَ، وَأَنَا الدَّهْرُ، بِيَدِي اللَّيْلُ وَالنَّهَارُ »
( رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۱۸۱  )
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D’après Isma’il : J’ai dit à Ibn Abi Awfa (qu’Allah l’agrée): Est-ce que tu as vu Ibrahim, le fils du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui)?
Il a répondu: « Il est mort alors qu’il était petit. S’il avait été décrété qu’il y ait un prophète après Muhammed (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), son fils aurait vécu mais il n’y a pas de prophète après lui ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6194)
عن إسماعيل قال : قلت لابن أبي أوفى رضي الله عنه : رأيت إبراهيم بن النبي صلى الله عليه وسلم ؟
قال : مات صغيرا ولو قضي أن يكون بعد محمد صلى الله عليه وسلم نبي عاش ابنه ولكن لا نبي بعده
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦١٩٤)
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D’après Al Bara Ibn ‘Azib (qu’Allah les agrée), lorsque Ibrahim (*) est mort, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il a certes une femme qui l’allaite dans le paradis ».
(Rapporté par l’imam Boukhari dans son sahih n°6195)

(*) Il s’agit du fils du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui est mort en bas âge.

عن البراء بن عازب رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم لما مات إبراهيم : إن له مرضعا في الجنة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦١٩٥)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit:
« Vous pouvez vous appeler par mon nom mais ne prenez pas ma kounia (*). Celui qui me voit en rêve m’a certes vu car le Chaytan ne prend pas mon apparence. Et celui qui ment volontairement sur moi qu’il prépare sa place dans le feu ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6197)

(*) La kounia c’est le surnom que l’on donne à une personne en l’appelant par exemple: Abou Omar ou Abou Amir / Père de Omar, Père de Amir.
La kounia du Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) était Abou Al Qasim.

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : سموا باسمي ولا تكنوا بكنيتي ومن رآني في المنام فقد رآني فإن الشيطان لا يتمثل صورتي ومن كذب علي متعمدا فليتبوأ مقعده من النار
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦١٩٧)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée): Lorsque le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a relevé sa tête dans la dernière unité de la prière, il a dit: « Ô Allah ! Sauve Al Walid Ibn Al Walid, Salama Ibn Hicham, ‘Ayyach Ibn Abi Rabi’a et les faibles musulmans à La Mecque.
Ô Allah ! Fais que Ton châtiment soit dur contre la tribu de Moudar et fais s’abattre sur eux des années de difficultés comme les années de difficultés de Youssouf ». (*)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6200)

(*) Dans l’histoire de Youssouf, dans le Coran, il est mentionné que son peuple serait touché par sept années de difficultés.

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال : لما رفع رسول الله صلى الله عليه وسلم رأسه من آخر ركعة قال: اللهم أنج الوليد بن الوليد وسلمة بن هشام وعياش بن أبي ربيعة، والمستضعفين من المسلمين بمكة اللهم اشدد وطأتك على مضر واجعل عليهم سنين كسني يوسف
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٢٠٠ واللفظ لابن خزيمة في صحيحه رقم ٦١٥)
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D’après ibn Jabir `Abdullah (رضى الله عنهما), J’ai entendu Le Messenger (ﷺ) dire: « Ensuite, la Révélation cessa de me venir pendant une certaine période…. Et tandis que je marchais, j ‘entendis une voix qui venait du ciel. En levant les yeux vers le ciel, je vis l’ange qui était venu auparavant me voir à (la grotte) Hirâ ‘ . Il était assis sur un trône entre ciel et terre. »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°6214)
‏يَقُولُ أَخْبَرَنِي جَابِرُ بْنُ عَبْدِ اللَّهِ، أَنَّهُ سَمِعَ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم يَقُولُ ‏ « ‏ ثُمَّ فَتَرَ عَنِّي الْوَحْىُ، فَبَيْنَا أَنَا أَمْشِي سَمِعْتُ صَوْتًا مِنَ السَّمَاءِ، فَرَفَعْتُ بَصَرِي إِلَى السَّمَاءِ فَإِذَا الْمَلَكُ الَّذِي جَاءَنِي بِحِرَاءٍ قَاعِدٌ عَلَى كُرْسِيٍّ بَيْنَ السَّمَاءِ وَالأَرْضِ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۲۱۴)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit:
« Certes Allah aime l’éternuement et déteste le bâillement. Ainsi si l’un d’entre vous éternue et loue Allah c’est un droit à l’encontre de chaque musulman l’ayant entendu de lui dire: Yarhamouka Allah. Par contre le bâillement vient de Chaytan. Que la personne le repousse tant qu’elle peut et si il dit ‘Ahh’ alors Chaytan rigole de lui ».
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°6223)

Cheikh Albani a dit (Silsila Sahiha vol 7 p 252): « Sache que ce qui est connue chez les savants est que le tachmit est un fard kifaya (1), si certains le font les autres ne sont plus concernés mais il a été authentifié dans le hadith de Abou Houreira, remontant au Prophète qu’il a dit: Ainsi si l’un d’entre vous éternue et loue Allah c’est un droit à l’encontre de chaque musulman l’ayant entendu de lui dire: Yarhamouka Allah
Je dis: Ceci est un texte clair sur l’obligation du tachmit (2) pour celui qui a entendu le hamd de la personne qui a éternué, c’est un fard ayn (3) pour chacun ».

(1) C’est à dire que si une personne le pratique les autres n’ont pas à le faire.
(2) C’est le fait de dire: Yarhamouka Allah.
(3) c’est à dire que cela est obligatoire pour tous.

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم: إن اللهَ يحبُ العطاسَ ، ويكرهُ التثاؤبَ ، فإذا عطسَ فحمِد اللهَ ، فحقٌّ على كلِّ مسلمٍ سمِعه أن يشمِّتَه ، وأما التثاؤبُ : فإنما هو من الشيطانِ ، فليردَّه ما استطاع ، فإذا قال : ها ، ضحِك منه الشيطانُ 
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٢٢٣)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Lorsque l’un de vous éternue qu’il dise: -Al Hamdoulilah-.
Que son frère ou son compagnon lui dise: -Yarhamouka Allah-.
Et lorsqu’il lui a dit -Yarhamouka Allah-, qu’il dise: -Yahdikoumou Allah Wa Youslihou Baalakoum- ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6224)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : إذا عطس أحدكم فليقل : الحمد لله
وليقل له أخوه أو صاحبه : يرحمك الله
فإذا قال له يرحمك الله فليقل : يهديكم الله ويصلح بالكم 
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٢٢٤)
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D’après Abou Houreira (Qu’Allah l’agrée), Le Prophète (ﷺ) a dit: «Allah a créé Adam à Son image, soixante coudées (environ 30 mètres) de hauteur. Quand il l’a créé, Il a dit (à lui),« Va saluer ce groupe d’anges assis là et écouter ce qu’ils vont dire en réponse à vous, car ce sera votre message d’accueil et le message d’accueil de votre progéniture. « Adam (alla) a dit:« As-Salamu alaikum (paix soit sur vous). Ils répondirent: «Assalamou-‘Alaika wa Rahmatullah (Paix et la miséricorde d’Allah soient sur vous) Donc, ils ont augmenté ‘Wa Rahmatullah’ Le Prophète (ﷺ) ajoutée» Quiconque entrera au Paradis, sera de la forme et de l’image d’Adam Depuis la création de (progéniture) d’Adam (c.-à-stature des êtres humains est diminuée en continu) à l’heure actuelle
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°6227)
عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ، عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ « ‏ خَلَقَ اللَّهُ آدَمَ عَلَى صُورَتِهِ، طُولُهُ سِتُّونَ ذِرَاعًا، فَلَمَّا خَلَقَهُ قَالَ اذْهَبْ فَسَلِّمْ عَلَى أُولَئِكَ النَّفَرِ مِنَ الْمَلاَئِكَةِ جُلُوسٌ، فَاسْتَمِعْ مَا يُحَيُّونَكَ، فَإِنَّهَا تَحِيَّتُكَ وَتَحِيَّةُ ذُرِّيَّتِكَ‏.‏ فَقَالَ السَّلاَمُ عَلَيْكُمْ‏.‏ فَقَالُوا السَّلاَمُ عَلَيْكَ وَرَحْمَةُ اللَّهِ‏.‏ فَزَادُوهُ وَرَحْمَةُ اللَّهِ، فَكُلُّ مَنْ يَدْخُلُ الْجَنَّةَ عَلَى صُورَةِ آدَمَ، فَلَمْ يَزَلِ الْخَلْقُ يَنْقُصُ بَعْدُ حَتَّى الآنَ ‏ »‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۲۲۷)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui est sur une monture passe le salam (*) à celui qui est à pied, celui qui marche passe le salam à celui qui est assis et le petit groupe passe le salam au groupe plus nombreux ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6233)

(*) C’est à dire que c’est à lui de lui passer le salam en premier lorsqu’ils se rencontrent.

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : يسلم الراكب على الماشي والماشي على القاعد والقليل على الكثير 
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٢٣٣)
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D’après Abou Hourayra, Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit: « Le plus jeune doit saluer le plus âgé, le passant, celui qui est assis, et le petit nombre, le plus grand nombre. »
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°6234)
عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ، قَالَ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏:‏ يُسَلِّمُ الصَّغِيرُ عَلَى الْكَبِيرِ، وَالْمَارُّ عَلَى الْقَاعِدِ، وَالْقَلِيلُ عَلَى الْكَثِيرِ ‏‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۲۳۴)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), un homme rentra dans la mosquée alors que le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) était assis dans un coin de la mosquée. Alors il a prié puis est venu et lui a passé le salam.
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) lui a dit: « ‘alaika salam. Retourne et prie car certes tu n’as pas prié ».
Alors il est retourné et a prié puis il est venu et a passé le salam.
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) lui a dit: « ‘alaika salam. Retourne et prie car certes tu n’as pas prié ».
Au bout de la deuxième ou la troisième fois l’homme a dit: Apprend moi ô Messager d’Allah !
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) lui a dit: « Lorsque tu te lèves pour la prière fais parfaitement tes ablutions puis mets toi en face de la qibla et fait le tekbir (*). Puis tu lis ce qu’il y a de facile du Coran avec toi puis tu te met en inclinaison jusqu’à ce que tu gardes cette position. Puis tu te relèves jusqu’à ce que tu sois bien debout. Puis tu te prosternes jusqu’à ce que tu gardes cette position. Puis tu te relèves jusqu’à ce que tu gardes la position assise. Puis tu te prosternes jusqu’à ce que tu gardes cette position. Puis tu te relèves jusqu’à ce que tu gardes la position assise. Puis tu fais cela durant toute ta prière ». Et Abou Oussama a ajouté: « Jusqu’à ce que tu sois bien debout .  » ( Voir Hadith n ° 759 , Vol.1 )
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6251)

(*) C’est à dire le fait de dire Allahou Akbar.

Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°397

عن أبي هريرة ـ رضى الله عنه أَنَّ رَجُلاً، دَخَلَ الْمَسْجِدَ وَرَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم جَالِسٌ فِي نَاحِيَةِ الْمَسْجِدِ فَصَلَّى، ثُمَّ جَاءَ فَسَلَّمَ عَلَيْهِ فَقَالَ لَهُ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ وَعَلَيْكَ السَّلاَمُ ارْجِعْ فَصَلِّ فَإِنَّكَ لَمْ تُصَلِّ ‏ »‏‏.‏ فَرَجَعَ فَصَلَّى، ثُمَّ جَاءَ فَسَلَّمَ‏.‏ فَقَالَ ‏ »‏ وَعَلَيْكَ السَّلاَمُ فَارْجِعْ فَصَلِّ، فَإِنَّكَ لَمْ تُصَلِّ ‏ »‏‏.‏ فَقَالَ فِي الثَّانِيَةِ أَوْ فِي الَّتِي بَعْدَهَا عَلِّمْنِي يَا رَسُولَ اللَّهِ‏.‏ فَقَالَ ‏ »‏ إِذَا قُمْتَ إِلَى الصَّلاَةِ فَأَسْبِغِ الْوُضُوءَ، ثُمَّ اسْتَقْبِلِ الْقِبْلَةَ فَكَبِّرْ، ثُمَّ اقْرَأْ بِمَا تَيَسَّرَ مَعَكَ مِنَ الْقُرْآنِ، ثُمَّ ارْكَعْ حَتَّى تَطْمَئِنَّ رَاكِعًا، ثُمَّ ارْفَعْ حَتَّى تَسْتَوِيَ قَائِمًا، ثُمَّ اسْجُدْ حَتَّى تَطْمَئِنَّ سَاجِدًا، ثُمَّ ارْفَعْ حَتَّى تَطْمَئِنَّ جَالِسًا، ثُمَّ اسْجُدْ حَتَّى تَطْمَئِنَّ سَاجِدًا، ثُمَّ ارْفَعْ حَتَّى تَطْمَئِنَّ جَالِسًا، ثُمَّ افْعَلْ ذَلِكَ فِي صَلاَتِكَ كُلِّهَا ‏ »‏‏.‏ وَقَالَ أَبُو أُسَامَةَ فِي الأَخِيرِ ‏ »‏ حَتَّى تَسْتَوِيَ قَائِمًا ‏ »‏‏.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٢٥١)
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D’après ‘Aisha (رضى الله عنها) rapporte que le Prophète (ﷺ) lui dit : L’ange Gabriel (Jibril) te passe le salam. Elle lui répondit : Que le salut et Ia bénédiction soit sur lui ! (Wa ‘alayhi Assalam wa Rahmatu-l-Lah.).
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°6253)
عن عَائِشَةَ ـ رضى الله عنها ـ حَدَّثَتْهُ أَنَّ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم قَالَ لَهَا ‏ « ‏ إِنَّ جِبْرِيلَ يُقْرِئُكِ السَّلاَمَ ‏ »‏‏.‏ قَالَتْ وَعَلَيْهِ السَّلاَمُ وَرَحْمَةُ اللَّهِ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۲۵۳)
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D’après ‘Abdallah (qu’Allah l’agrée), Le Messager d’Allah ﷺ a dit: « Lorsque vous êtes trois, ne discutez pas à deux en mettant à l’écart le troisième, à moins que vous ne soyez plus nombreux, car cela pourrait l’attrister. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6290)
عن عَبد اللّهِ ـ رضى الله عنه ـ قَالَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم ‏{‏إِذَا كُنْتُمْ ثَلاَثَةً فَلاَ يَتَنَاجَى رَجُلاَنِ دُونَ الآخَرِ، حَتَّى تَخْتَلِطُوا بِالنَّاسِ، أَجْلَ أَنْ يُحْزِنَهُ‏}‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۲۹۰ )
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D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit: « Pour chaque prophète, il y aura une invocation qui sera sûrement exaucée par Allah. »
(ou il ﷺ a dit), « Chaque prophète a fait une invocation qui a été exaucée, moi j’ai gardé mon invocation comme intercession pour ma communauté le jour de la résurrection ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6305)
عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال رسول الله صلّى الله عليه و سلّم : كُلُّ نَبِيٍّ سَأَلَ سُؤْلاً ـ أَوْ قَالَ لِكُلِّ نَبِيٍّ دَعْوَةٌ قَدْ دَعَا بِهَا ـ فَاسْتُجِيبَ، فَجَعَلْتُ دَعْوَتِي شَفَاعَةً لأُمَّتِي يَوْمَ الْقِيَامَةِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٣٠٥)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit: « Je jure par Allah que je demande pardon à Allah et je me repens auprès de lui plus de 70 fois par jour ».
(Rapporté par boukhari dans son Sahih n°6307)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : والله إني لأستغفر الله وأتوب إليه في اليوم أكثر من سبعين مرة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٣٠٧)
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D’après ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée) a dit: « Certes le croyant voit ses péchés comme s’il était assis sous une montagne craignant qu’elle ne tombe sur lui et certes le pervers (*) voit ses péchés comme une mouche qui passe vers son nez et alors il fait comme cela ».
Abou Chihab a alors expliqué cela en faisant un geste de la main au dessus de son nez.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6308)

(*) C’est à dire, le désobéissant vis-à-vis des ordres d’Allah.

عن عبدالله بن مسعود رضي الله عنه قال : إنَّ المؤمنَ يرى ذنوبَه كأنه قاعدٌ تحت جبلٍ يخاف أن يقعَ عليه وإن الفاجرَ يرى ذنوبَه كذبابٍ مر على أنفه، فقال به هكذا .
قال أبو شهابٍ بيده فوقَ أنفِه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٣٠٨)
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D’après Hudhaifa, Lorsque le Prophète (ﷺ) se mettait au lit, il disait :

« Bismika amutu wa ahya. »
« C’est en Ton nom, (Ô Allah) que je vis et que je meurs

et quand il se leva, il disait:

« Al-hamdu li l-lahil-ladhi ahyana ba’da ma amatana wa ilaihin-nushur. »
« Louange à Allah qui nous a rendus à la vie après nous avoir fait mourir, et tout retourne à Lui  »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°6312)

عَنْ حُذَيْفَةَ، قَالَ كَانَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم إِذَا أَوَى إِلَى فِرَاشِهِ قَالَ ‏ »‏ بِاسْمِكَ أَمُوتُ وَأَحْيَا ‏ »‏‏.‏ وَإِذَا قَامَ قَالَ ‏ »‏ الْحَمْدُ لِلَّهِ الَّذِي أَحْيَانَا بَعْدَ مَا أَمَاتَنَا وَإِلَيْهِ النُّشُورُ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۳۱۲)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée),
Les gens disaient: « Ô Messager d’Allah les gens opulents (grâce à leur fortune) ont accaparé les degrés (les plus élevés du paradis) et ses félicités éternelles. » Le Prophète ﷺ dit alors : « Comment cela ? »
– Ils ont fait, répondit-on, des prières comme nous en faisons, ils ont combattu ainsi que nous sur le chemin d’Allah et ils ont pu en outre dépenser d’abondantes richesses. Tandis que nous, nous ne possédons rien-
le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Ne vais-je pas vous informer d’une chose par laquelle vous allez atteindre le degré de ceux qui sont venus avant vous, par laquelle vous allez dépasser ceux qui vont venir après vous et personne ne viendra avec l’équivalent de ce que vous aurez fait sauf une personne qui vient avec la même chose que vous ?
Vous dites après chaque prière (1) dix fois -Sobhanallah-, dix fois -El Hamdoulilah- et dix fois -Allahou Akbar- (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6329)

(1) C’est à dire après chaque prière obligatoire.

(2) Il y a plusieurs manières de faire les glorifications après les prières obligatoires.

عن أبي هريرة،‏.‏ قالوا يا رسول الله ذهب أهل الدثور بالدرجات والنعيم المقيم‏.‏ قال ‏ »‏ كيف ذاك ‏ »‏‏.‏ قال صلوا كما صلينا، وجاهدوا كما جاهدنا، وأنفقوا من فضول أموالهم، وليست لنا أموال‏.‏ قال ‏ »‏ أفلا أخبركم بأمر تدركون من كان قبلكم، وتسبقون من جاء بعدكم، ولا يأتي أحد بمثل ما جئتم، إلا من جاء بمثله، تسبحون في دبر كل صلاة عشرا، وتحمدون عشرا، وتكبرون عشرا ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٣٢٩)
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D’après Anas (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Qu’aucun d’entre vous ne se souhaite la mort à cause d’une épreuve qui le touche et s’il veut tout de même souhaiter la mort qu’il dise: Ô Allah! Fais moi vivre tant que la vie est meilleure pour moi et fais moi mourir si la mort est meilleure pour moi ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6351)

(*) En phonétique: Allahoumma Ahyini Ma Kanatil Hayatou Khayran Li Wa Tawaffani Idha Kanatil Wafatou Khayran Li

En arabe:

اللَهُمَّ أَحْيِنِي مَا كَانَتِ الحَيَاةُ خَيرًا لِي وَ تَوَفَّنِي إِذاَ كَانَتِ الوَفَاةُ خَيرًا لِي
عن أنس رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : لاَ يَتَمَنَّيَنَّ أَحَدُكُمُ الْمَوْتَ مِنْ ضُرٍّ أَصَابَهُ، فَإِنْ كَانَ لاَ بُدَّ فَاعِلاً فَلْيَقُلِ اللَّهُمَّ أَحْيِنِي مَا كَانَتِ الْحَيَاةُ خَيْرًا لِي، وَتَوَفَّنِي إِذَا كَانَتِ الْوَفَاةُ خَيْرًا لِي ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٣٥١)
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D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) disait : « Ô Allah ! Je demande protection auprès de Toi contre l’anxiété, la tristesse, l’incapacité, la fainéantise, la lâcheté, l’avarice, la difficulté de la dette et la domination des hommes (*).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6369)

(*) En phonétique : Allahoumma Inni A’oudhou Bika Minal Ham Wal Hazan Wal ‘Ajz Wal Kasal Wal Joubn Wal Boukhl Wa Dala’i Dain Wa Ghalabati Rijal

En arabe :

اللَّهُمَّ إنِّي أَعُوذُ بِكَ مِنَ الهَمِّ وَالحَزَنِ وَالعَجْزِ وَالكَسَلِ وَالجُبْنِ وَالبُخْلِ وَضَلَعِ الدَّينِ وَغَلَبَةِ الرِّجَالِ

عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال : كان النبي صلى الله عليه و سلم يقول : اللهم إني أعوذ بك من الهم والحزن والعجز والكسل والجبن والبخل وضلع الدين وغلبة الرجال
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٣٦٩)
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D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée), Le Messager d’Allah (ﷺ) cherchait refuge auprès d’Allah en disant : « Ô Allah ! Je demande protection auprès de Toi contre la fainéantise, je demande protection auprès de Toi contre la lâcheté, je demande protection auprès de Toi contre la décrépitude (1) et je demande protection auprès de Toi contre l’avarice » (2).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6371)

(1) Ce terme signifie la dégradation physique et intellectuelle d’une personne à cause de la vieillesse.

(2) En phonétique : Allahoumma Inni A’oudhou Bika Minal Kasal Wa A’oudhou Bika Minal Joubn Wa A’oudhou Bika Minal Haram Wa A’oudhou Bika Minal Boukhl

En arabe :
اللَّهُمَّ إنِّي أَعُوذُ بِكَ مِنَ الكَسَلِ وَأَعُوذُ بِكَ مِنَ الجُبْنِ وَأَعُوذُ بِكَ مِنَ الهَرَمِ وَأَعُوذُ بِكَ مِنَ البُخْلِ

عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال :قال كان رسول الله صلى الله عليه وسلم يتعوذ يقول : اللهم إني أعوذ بك من الكسل وأعوذ بك من الجبن وأعوذ بك من الهرم وأعوذ بك من البخل
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٣٧١)
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D’après Sa’d Ibn Abi Waqas (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes tu ne fais aucune dépense par laquelle tu recherches le visage d’Allah sans que tu ne sois récompensé pour elle, même pour ce que tu mets dans la bouche de ta femme (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6373)

(*) C’est à dire la nourriture que tu achètes pour nourrir ton épouse.

حَدَّثَنَا الْحَكَمُ بْنُ نَافِعٍ قَالَ أَخْبَرَنَا شُعَيْبٌ عَنْ الزُّهْرِيِّ قَالَ حَدَّثَنِي عَامِرُ بْنُ سَعْدٍ عَنْ سَعْدِ بْنِ أَبِي وَقَّاصٍ أَنَّهُ أَخْبَرَهُ أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ قَالَ « إِنَّكَ لَنْ تُنْفِقَ نَفَقَةً تَبْتَغِي بِهَا وَجْهَ اللَّهِ إِلَّا أُجِرْتَ عَلَيْهَا حَتَّى مَا تَجْعَلُ فِي فَمِ امْرَأَتِكَ »
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٣٧٣)
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D’après Sa’d Ibn Abi Waqqas (qu’Allah l’agrée) : Demandez protection par des paroles avec lesquelles le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) demandait protection : « Ô Allah ! Je demande protection auprès de Toi contre la lâcheté, je demande protection auprès de Toi contre l’avarice, je demande protection auprès de Toi contre le fait de retourner à l’âge le plus vil (1), je demande protection auprès de Toi contre l’épreuve de l’ici-bas (2) et contre le châtiment de la tombe » (3).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6374)

(1) En effet lorsqu’une personne atteint l’âge de la décrépitude, elle devient dépendante de sa famille et de ceux qui sont auprès d’elle et ainsi leur cause des difficultés et leur rend les choses difficiles.
C’est pour cela que l’on demande protection contre cela.

(2) Ceci comprend l’épreuve par les guerres, par les biens, l’épreuve par les ambiguïtés, l’épreuve par les passions et la plus grande d’entre elles l’épreuve du Dajjal.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 11 p 267)

(3) En phonétique : Allahoumma Inni A’oudhou Bika Minal Joubn Wa A’oudhou Bika Minal Boukhl Wa A’oudhou Bika Min An Ouradda Ila Ardhalil ‘Oumour Wa A’oudhou Bika Min Fitnati Dounia Wa ‘Adhabil Qabr

En arabe :
اللَّهُمَّ إنِّي أَعُوذُ بِكَ مِنَ الجُبْنِ وَأَعُوذُ بِكَ مِنَ البُخْلِ وَأَعُوذُ بِكَ مِن أَنْ أُرَدَّ إِلَى أَرْذَلِ العُمُرِ وَأَعُوذُ بِكَ مِن فِتْنَةِ الدُّنْيَا وَعَذَابِ القَبْرِ

عن سعد بن أبي وقاص رضي الله عنه قال : تعوذوا بكلمات كان النبي صلى الله عليه وسلم يتعوذ بهن : اللهم إني أعوذ بك من الجبن وأعوذ بك من البخل وأعوذ بك من أن أرد إلى أرذل العمر وأعوذ بك من فتنة الدنيا وعذاب القبر
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٣٧٤)
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D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) : La plupart des invocations du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) étaient : « Ô Allah notre Seigneur ! Accorde nous du bien dans l’ici-bas (1), du bien dans l’au-delà (2) et protège nous du châtiment du feu (3)» (4).(Sourate 2 verset 201)
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°6389)

(1) Cette formule est générale et comprend tout bien de la vie d’ici-bas comme le fait d’y être préservé du mal, d’avoir une grande maison, une belle femme, des enfants pieux, une large subsistance, une science bénéfique, des bonnes actions, une monture docile, le fait que les gens nous fasse des éloges…

(2) Ceci est également général et comprend le fait d’être préservé de l’effroi lors du rassemblement, d’avoir un jugement facile et la plus grande des choses qui est l’entrée dans le paradis et le plus grand des bienfaits qui est la vision d’Allah dans le paradis.

(3) Ceci sous-entend le fait d’être préservé dans l’ici-bas de faire des choses interdites et d’être touché par des ambiguïtés.

(Ces explications sont celles de l’imam Ibn Kathir, Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 11 p 290)

(4) En phonétique : Allahoumma Rabbana Atina Fi Dounia Hasana Wa Fil Akhirati Hasana Wa Qina ‘Adhaba Nar

En arabe :
اللَّهُمَّ رَبَّنَا آتِنَا فِي الدُّنْيَا حَسَنَةً وَفِي الآخِرَةِ حَسَنَةً وَقِنَا عَذَابَ النَّارِ

حدثنا مسدد، حدثنا عبد الوارث، عن عبد العزيز، عن أنس، قال كان أكثر دعاء النبي صلى الله عليه وسلم ‏ « ‏ اللهم ربنا آتنا في الدنيا حسنة،
وفي الآخرة حسنة، وقنا عذاب النار ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۳۸۹)
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D’après ‘Amr Ibn Maymoun (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit « Celui qui dit 10 fois: [Il n’y a pas d’autre divinité méritant d’être adorée si ce n’est Allah, à lui la royauté, à lui la louange et Il est puissant sur toute chose] aura la récompense d’avoir affranchie un esclave parmi les enfants d’Ismail ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6404)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°2693

(*) En phonétique: La Ilaha Illa Allah Wahdahou La Charika Lah Lahoul Moulk Wa Lahoul Hamd Wa Houwa ‘Ala Kouli Chayin Qadir

En arabe:
لاَ إِلَهَ إِلاَّ الله وَحْدَهُ لاَ شَرِيكَ لَه لَهُ المُلْكُ وَلهُ الحَمْدُ وَهُوَ عَلَى كُلِّ شَيءٍ قَدِير

عَنْ عَمْرِو بْنِ مَيْمُونٍ، قَالَ مَنْ قَالَ عَشْرًا كَانَ كَمَنْ أَعْتَقَ رَقَبَةً مِنْ وَلَدِ إِسْمَاعِيلَ‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٠٤)
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D’après Abou Moussa (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit:
« L’exemple de celui qui mentionne son Seigneur et de celui qui ne mentionne pas son Seigneur est comme l’exemple du vivant et du mort ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6407)
عن أبي موسى رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : مثل الذي يذكر ربه والذي لا يذكر ربه مثل الحي والميت
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٠٧)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes Allah a des anges qui parcourent les chemins pour chercher les gens qui font du rappel. Lorsqu’ils trouvent un groupe qui fait du rappel d’Allah ils appellent: -Venez vers ce que vous cherchez-.
Alors ils les couvrent de leurs ailes jusqu’à atteindre le ciel de l’ici-bas et Allah les interroge bien qu’Il soit plus savant: Que disent mes serviteurs ?
Ils disent: Ils te font du tesbih, du tekbir, du tehmid et du tamjid (*).
Allah dit ensuite: M’ont-ils vu ?
Les anges disent: Non par Allah ils ne t’ont pas vu.
Allah dit: Qu’en serait-il s’ils m’avaient vu ?
Les anges disent: S’ils t’avaient vu, ils t’auraient encore plus adorés, auraient fait plus de tamjid et de tesbih.
Allah dit: Que demandent-ils ?
Les anges disent: Ils te demandent le paradis.
Allah dit: L’ont-ils vu ?
Les anges disent: Non par Allah ô Seigneur ils ne l’ont pas vu.
Allah dit: Qu’en serait-il s’ils l’avaient vu ?
Les anges disent: S’ils l’avaient vu, ils seraient encore plus assidus à l’obtenir, le demanderaient encore plus et le désireraient encore plus.
Allah dit: Contre quoi demandent-ils protection ?
Les anges disent: Ils demandent protection contre l’enfer.
Allah dit: L’ont-ils vu ?
Les anges disent: Non par Allah ô Seigneur ils ne l’ont pas vu.
Allah dit: Qu’en serait-il s’ils l’avaient vu ?
Les anges disent: S’ils l’avaient vu, ils voudraient encore plus le fuir et en auraient encore plus peur.
Allah dit: Je vous prend comme témoin que je les ai pardonné.
Un ange parmi les anges dit: Il y a parmi eux untel qui ne fait pas partie d’eux mais est venu pour un besoin.
Allah dit: Ce sont les gens dont ceux qui s’assoient avec eux ne sont pas malheureux.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6408)

Le Tesbih est le fait de dire Sobhanallah / سبحان الله
le Tehmid est le fait de dire El Hamdoulilah / الحمد لله
Le Tekbir est le fait de dire Allahou Akbar / الله أكبر
Le Tamjid est le fait de dire La Ilaha Illa Allah / لا إله إلا الله

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلّى الله عليه و سلم : إِنَّ لِلَّهِ مَلاَئِكَةً يَطُوفُونَ فِي الطُّرُقِ، يَلْتَمِسُونَ أَهْلَ الذِّكْرِ، فَإِذَا وَجَدُوا قَوْمًا يَذْكُرُونَ اللَّهَ تَنَادَوْا هَلُمُّوا إِلَى حَاجَتِكُمْ‏.‏ قَالَ فَيَحُفُّونَهُمْ بِأَجْنِحَتِهِمْ إِلَى السَّمَاءِ الدُّنْيَا‏.‏ قَالَ فَيَسْأَلُهُمْ رَبُّهُمْ وَهْوَ أَعْلَمُ مِنْهُمْ مَا يَقُولُ عِبَادِي قَالُوا يَقُولُونَ يُسَبِّحُونَكَ، وَيُكَبِّرُونَكَ، وَيَحْمَدُونَكَ وَيُمَجِّدُونَكَ‏.‏ قَالَ فَيَقُولُ هَلْ رَأَوْنِي قَالَ فَيَقُولُونَ لاَ وَاللَّهِ مَا رَأَوْكَ‏.‏ قَالَ فَيَقُولُ وَكَيْفَ لَوْ رَأَوْنِي قَالَ يَقُولُونَ لَوْ رَأَوْكَ كَانُوا أَشَدَّ لَكَ عِبَادَةً، وَأَشَدَّ لَكَ تَمْجِيدًا، وَأَكْثَرَ لَكَ تَسْبِيحًا‏.‏ قَالَ يَقُولُ فَمَا يَسْأَلُونِي قَالَ يَسْأَلُونَكَ الْجَنَّةَ‏.‏ قَالَ يَقُولُ وَهَلْ رَأَوْهَا قَالَ يَقُولُونَ لاَ وَاللَّهِ يَا رَبِّ مَا رَأَوْهَا‏.‏ قَالَ يَقُولُ فَكَيْفَ لَوْ أَنَّهُمْ رَأَوْهَا قَالَ يَقُولُونَ لَوْ أَنَّهُمْ رَأَوْهَا كَانُوا أَشَدَّ عَلَيْهَا حِرْصًا، وَأَشَدَّ لَهَا طَلَبًا، وَأَعْظَمَ فِيهَا رَغْبَةً‏.‏ قَالَ فَمِمَّ يَتَعَوَّذُونَ قَالَ يَقُولُونَ مِنَ النَّارِ‏.‏ قَالَ يَقُولُ وَهَلْ رَأَوْهَا قَالَ يَقُولُونَ لاَ وَاللَّهِ مَا رَأَوْهَا‏.‏ قَالَ يَقُولُ فَكَيْفَ لَوْ رَأَوْهَا قَالَ يَقُولُونَ لَوْ رَأَوْهَا كَانُوا أَشَدَّ مِنْهَا فِرَارًا، وَأَشَدَّ لَهَا مَخَافَةً‏.‏ قَالَ فَيَقُولُ فَأُشْهِدُكُمْ أَنِّي قَدْ غَفَرْتُ لَهُمْ‏.‏ قَالَ يَقُولُ مَلَكٌ مِنَ الْمَلاَئِكَةِ فِيهِمْ فُلاَنٌ لَيْسَ مِنْهُمْ إِنَّمَا جَاءَ لِحَاجَةٍ‏.‏ قَالَ هُمُ الْجُلَسَاءُ لاَ يَشْقَى بِهِمْ جَلِيسُهُمْ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٠٨ و مسلم في صحيحه رقم ٢٦٨٩)
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D’après Ibn ‘Abbas (qu’Allah soit satisfait de lui), Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit: « Il y a deux bienfaits que beaucoup de gens n’apprécient pas à leur juste valeur : la santé et le temps libre (pour faire le bien) »
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°6412)

(*) C’est à dire que beaucoup de gens ne connaissent pas la valeur de ces deux bienfaits car ils n’en profitent pas pour accomplir des bonnes actions dont ils auront besoin dans l’au-delà.
Puis au moment où ces bienfaits disparaissent, ils regrettent d’avoir perdu leurs vies dans ce qui n’est pas bénéfique mais le regret ne sert à rien.
(Touhfatoul Ahwadhi, hadith n°2304)

عن ابن عباس رضي الله عنهما قال‏:‏ قال رسول الله صلى الله عليه وسلم‏:‏ « ‏ نعمتان مغبون فيهما كثير من الناس‏:‏ الصحة، والفراغ‏ »‏ ‏(‏‏(‏رواه البخاري‏)‏‏)‏‏.‏‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۴۱۲)
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D’après Abou Houreira (Qu’Allah l’agrée) Le Prophète (ﷺ) a dit : Allah n’acceptera pas l’excuse de toute personne dont le moment de la mort à été retardée jusqu’à atteindre l’âge de soixante ans.
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°6419)

(*) C’est à dire au fait de persister dans la désobéissance à Allah et à ne pas se repentir des péchés commis.
(Voir Bahjatou Nathirin Charh Riyad Salihin vol 1 p 194)

Allah a dit dans la sourate Fatir n°35 verset 37 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Ne vous avons-Nous pas donné une vie assez longue pour que celui qui réfléchit puisse réfléchir ? Et l’avertisseur est venu à vous. Eh bien goûtez ! (*) Car pour les injustes, il n’y a pas de secoureur ».

(*) C’est à dire le châtiment.

قال الله تعالى : أَوَلَمْ نُعَمِّرْكُم مَّا يَتَذَكَّرُ فِيهِ مَن تَذَكَّرَ وَجَاءَكُمُ النَّذِيرُ فَذُوقُوا فَمَا لِلظَّالِمِينَ مِن نَّصِيرٍ
(سورة فاطر ٣٧)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : أعذر الله إلى امرئ أخر أجله حتى بلغه ستين سنة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۴۱۹)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit:
« Le coeur de la personne âgée ne cesse d’être jeune pour deux choses: l’amour de l’ici-bas et l’espoir de vivre longtemps ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6420)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : لا يزال قلب الكبير شابا في اثنتين : في حب الدنيا وطول الأمل
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٢٠)
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D’après Mirdas Al Aslami (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Les gens pieux vont partir (1) les uns après les autres et il ne restera que les gens sans intérêt comme le blé de mauvaise qualité et les dattes de mauvaises qualité (2).
Allah ne leur portera aucun intérêt ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6421)

(1) C’est à dire qu’ils vont mourir.

(2) C’est à dire qu’il ne restera que les gens qui ont la foi faible et au moment de l’Heure tous les croyants et les croyantes seront déjà mort et l’Heure n’aura lieu que sur des mécréants.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh ‘Abdel ‘Aziz Rajihi vol 11 p 366)

Voir le Hadith Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°117

عن مرداس الأسلمي رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : يذهب الصالحون الأول فالأول ويبقى حفالة كحفالة الشعير أو التمر لا يباليهم الله بالة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٣٤)
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D’après Ibn Aban : J’ai apporté à ‘Othman Ibn ‘Affan (qu’Allah l’agrée) de l’eau alors qu’il était assis.
Il a alors fais les ablutions de manière parfaite puis a dit : J’ai vu le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) faire les ablutions de manière parfaite alors qu’il était à cette place puis il a dit : « Celui qui fait les ablutions comme je viens de les faire puis se rend à la mosquée, prie deux unités de prière et s’assoit il lui est pardonné ses péchés précédents ».
Et le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Ne soyez pas trompés (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6433)

(*) C’est à dire : Ne vous faites pas tromper en continuant à faire des péchés en vous basant sur le fait que la prière va les effacer et en pensant que la prière permet d’effacer tous les péchés car certes il faut nécessairement se repentir des grands péchés pour qu’ils soient effacés.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh ‘Abdel ‘Aziz Rajihi vol 11 p 365)

عن ابن أبان قال : أتيْتُ عثمانَ بنَ عفَّانَ رضي الله عنه بطَهورٍ وهو جالسٌ فتوضَّأ فأحسَنَ الوُضوءَ ثمّ قال : رأيتُ النّبيَّ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم يتوضَّأُ وهو في هذا المجلِسِ فأحسَن الوُضوءَ ثمّ قال : مَن توضَّأ مثلَ هذا الوُضوءِ ثمّ أتى المسجدَ فركَع ركعتَينِ ثمّ جلَس غُفِرَ له ما تقدَّم من ذَنبِه
وقال النّبيُّ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم : لا تغتَرُّوا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٣٣)
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D’après Abdallah ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrées), Le Messager d’Allah ﷺ a dit: « Quand bien même on lui donnerait une vallée pleine d’or, le fils d’Adam en désirerait une seconde, si on lui offrait une seconde, il souhaiterait une troisième. Seule la terre pourra combler l’oeil du fils d’Adam. Et Allah pardonne à quiconque se repent à Lui. »
ibn ‘Abbas (le rapporteur) a dit:« Je ne savais pas si cela faisait partie du Coran ou non.
« J’ai entendu ibn az-Zubayr rapporter cela en étant en chaire.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6437)
عن ابْن عَبَّاسٍ، يَقُولُ سَمِعْتُ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم يَقُولُ ‏ «‏ لَوْ أَنَّ لاِبْنِ آدَمَ مِثْلَ وَادٍ مَالاً لأَحَبَّ أَنَّ لَهُ إِلَيْهِ مِثْلَهُ، وَلاَ يَمْلأُ عَيْنَ ابْنِ آدَمَ إِلاَّ التُّرَابُ، وَيَتُوبُ اللَّهُ عَلَى مَنْ تَابَ ‏ »‏‏.‏ قَالَ ابْنُ عَبَّاسٍ فَلاَ أَدْرِي مِنَ الْقُرْآنِ هُوَ أَمْ لاَ‏.‏ قَالَ وَسَمِعْتُ ابْنَ الزُّبَيْرِ يَقُولُ ذَلِكَ عَلَى الْمِنْبَرِ‏ ».‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٣٧)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « La richesse n’est pas d’avoir beaucoup de biens, mais la richesse est la richesse de l’âme ».
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°6446)
عن أبي هريرة رضي الله عنه عن النبي صلى الله عليه وسلم قال : ليس الغنى عن كثرة العرض ولكن الغنى غنى النفس
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٤٦)
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D’après Sahl ibn Sa’d As-Sâ’idî (رضي الله عنه) rapporte :

« Un homme passa devant le Prophète (ﷺ) qui était assis avec un autre homme et auquel il demanda : « Que penses-tu de cet homme ? »
Il dit : « Il est parmi les plus nobles de gens. Par Allah ! C’est un homme qui, s’il demande la main d’une femme on la lui donne et s’il intercède on accepte sa parole. »
Le Prophète (ﷺ) se tut, puis un autre homme passa et le Prophète (ﷺ) dit : « Que penses-tu de cet homme ? »
Il dit : « Ô Messager d’Allah, c’est un pauvre parmi les musulmans, c’est un homme qui, s’il demande la main d’une femme on ne la lui donne pas, s’il intercède on n’accepte pas sa parole, et s’il parle on ne l’écoute pas.»
Le Prophète (ﷺ) dit alors : « Ce dernier est meilleur que la terre entière remplie du premier. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6447)

عَنْ سَهْلِ بْنِ سَعْدٍ السَّاعِدِيِّ، أَنَّهُ قَالَ مَرَّ رَجُلٌ عَلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَقَالَ لِرَجُلٍ عِنْدَهُ جَالِسٍ ‏«‏ مَا رَأْيُكَ فِي هَذَا ‏»‏‏.‏ فَقَالَ رَجُلٌ مِنْ أَشْرَافِ النَّاسِ، هَذَا وَاللَّهِ حَرِيٌّ إِنْ خَطَبَ أَنْ يُنْكَحَ، وَإِنْ شَفَعَ أَنْ يُشَفَّعَ‏.‏ قَالَ فَسَكَتَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ثُمَّ مَرَّ رَجُلٌ فَقَالَ لَهُ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏«‏ مَا رَأْيُكَ فِي هَذَا ‏»‏‏.‏ فَقَالَ يَا رَسُولَ اللَّهِ هَذَا رَجُلٌ مِنْ فُقَرَاءِ الْمُسْلِمِينَ، هَذَا حَرِيٌّ إِنْ خَطَبَ أَنْ لاَ يُنْكَحَ، وَإِنْ شَفَعَ أَنْ لاَ يُشَفَّعَ، وَإِنْ قَالَ أَنْ لاَ يُسْمَعَ لِقَوْلِهِ‏.‏ فَقَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏«‏ هَذَا خَيْرٌ مِنْ مِلْءِ الأَرْضِ مِثْلَ هَذَا »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۴۴۷)
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D’après Aicha, Le matelas du lit du Prophète (ﷺ) a été faite d’un étui en cuir bourré de fibres de palmier.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6456)
عَنْ عَائِشَةَ، قَالَتْ كَانَ فِرَاشُ رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم مِنْ أَدَمٍ، وَحَشْوُهُ مِنْ لِيفٍ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۴۵۶)
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D’après ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) : L’acte que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) aimait le plus était l’acte que la personne faisait avec assiduité (*).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6462)

(*) Ceci concerne les bonnes actions.
La meilleure des bonnes actions est celle qui est pratiquée avec assiduité même s’il s’agit d’un acte minime.
Voir le Hadith rapporté par Ibn Hibban et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°3175

عن عائشة رضي الله عنها قالت : كان أحب العمل إلى رسول الله صلى الله عليه وسلم الذي يدوم عليه صاحبه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٦٢)
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D’après `Aicha, Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit, « Rapprochez-vous et n’exagèrez pas (à faire des actes d’adoration) et Sachez qu’aucun d’entre vous entrera au Paradis grâce à ses oeuvres, et que l’oeuvre la plus aimé d’Allah est la plus régulière et la constante, même si elle était petite. »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°6464)
عَنْ عَائِشَةَ، أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ « ‏ سَدِّدُوا وَقَارِبُوا، وَاعْلَمُوا أَنْ لَنْ يُدْخِلَ أَحَدَكُمْ عَمَلُهُ الْجَنَّةَ، وَأَنَّ أَحَبَّ الأَعْمَالِ أَدْوَمُهَا إِلَى اللَّهِ، وَإِنْ قَلَّ ‏ »‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۴۶۴)
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D’après Abdallah Ibn Abbas (qu’Allah les agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « 70 000 personnes de ma communauté vont rentrer dans le paradis sans jugement, ce sont ceux qui ne demandent pas qu’on leur fasse rouqiya, qui ne pratiquent pas les augures, qui ne pratiquent pas la cautérisation et font confiance à leur Seigneur ».
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°6472)
عن عبدالله بن عباس رضي الله عنهما قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : يدخل الجنة من أمتي سبعون ألفا بغير حساب هم الذين لا يسترقون ولا يتطيرون وعلى ربهم يتوكلون
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٧٢)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Certes mon exemple et l’exemple des gens est celui d’un homme qui a fait un feu qui a éclairé ce qu’il y a autour de lui.
Alors les papillons et les insectes qui vont dans le feu se précipitent dedans.
L’homme veut les repousser mais n’y arrive pas et ils tombent dedans.
Ainsi je vous retiens de tomber dans le feu mais vous vous acharnez à y entrer (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6483)

(*) C’est à dire que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a prévenu les gens qui commettent des péchés et leur a interdit cela car ceci va être la cause de leur entrée dans le feu mais ils n’écoutent pas son avertissement et continuent de pratiquer ces choses mauvaises.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh ‘Abdel ‘Aziz Rajihi vol 11 p 445)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : إنما مثلي ومثل الناس كمثل رجل استوقد نارا فلما أضاءت ما حوله جعل الفراش وهذه الدواب التي تقع في النار يقعن فيها فجعل ينزعهن ويغلبنه فيقتحمن فيها
فأنا آخذ بحجزكم عن النار وأنتم تقحمون فيها
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٨٣)
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D’après Abou Huraira (qu’Allah soit satisfait de lui), Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit: « Le feu (L’Enfer) est voilé de toutes sortes de désirs et de passions, tandis que le Paradis est voilé de toutes sortes de choses indésirables déplaisants »
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°6487)
عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ، أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ « ‏ حُجِبَتِ النَّارُ بِالشَّهَوَاتِ، وَحُجِبَتِ الْجَنَّةُ بِالْمَكَارِهِ ‏
« ‏‏.‏(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۴۸۷)
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D’après ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Le paradis est plus proche de l’un d’entre vous que le lacet de sa chaussure et le feu également ». (*)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6488)

(*) C’est à dire que les actes d’obéissance et les péchés peuvent être des choses faciles, auxquelles on ne donne pas d’importance et ainsi il faut que la personne ne délaisse pas les actes de bien même minimes et qu’il s’écarte des péchés même minimes.
(Bahjtou Nathirin Charh Riyad Salihin, hadith n°105)

عن عبدالله بن مسعود رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه وسلم : الجنة أقرب إلى أحدكم من شراك نعله والنار مثل ذلك
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٨٨)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit:
« Lorsque la amana sera perdue (*) alors attend toi à l’heure » J’ai dit: Comment sera-elle perdue? Le Prophète (ﷺ) a dit: « Lorsque les responsabilités seront données à autre que ses gens alors attend l’heure »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6496)

(*) c’est à dire que les gens ne respecteront plus leurs engagements

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم: إذا ضُيِّعت الأمانةُ فانتظِرِ السَّاعةَ . قال : كيف إضاعتُها يا رسولَ اللهِ ؟ قال : إذا أُسنِد الأمرُ إلى غيرِ أهلِه فانتظِرِ السَّاعةَ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۴۹۶)
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D’après ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes les gens ne sont que comme les chameaux, sur cent tu n’es pas loin de n’en trouver aucun qui convient pour le voyage (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6498)

(*) C’est à dire un chameau qui soit assez fort et endurant pour supporter le fait d’être utilisé pour le voyage.

Le sens du hadith est que de la même manière qu’il est rare de trouver un chameau qui a ces caractéristiques, il est rare de trouver des gens qui ont de bons comportements, qui se démarquent par leur piété, leur taqwa…
(Minatoul Mou’im Charh Sahih Mouslim vol 4 p 167)

عن عبدالله بن عمر رضي الله عنهما قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : إنّما النّاس كالإبل المائة لا تكاد تجد فيها راحلة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٩٨)
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D’après ‘Aïcha – ou une autre épouse (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit:
« Celui qui aime la rencontre d’Allah, Allah aime sa rencontre et celui qui déteste la rencontre d’Allah, Allah déteste sa rencontre ».
J’ai dit: Ô Messager d’Allah ! S’agit-il du fait de détester la mort ? Car chacun de nous déteste la mort.
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Ce n’est pas cela. C’est plutôt lorsqu’on annonce au croyant la bonne nouvelle de la miséricorde d’Allah, de sa satisfaction et de son paradis alors il aime la rencontre d’Allah et Allah aime sa rencontre. Et certes le mécréant lorsqu’on lui annonce la nouvelle du châtiment d’Allah et de sa colère alors il déteste la rencontre d’Allah et Allah déteste sa rencontre ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6507)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°2684

حَدَّثَنَا حَجَّاجٌ، حَدَّثَنَا هَمَّامٌ، حَدَّثَنَا قَتَادَةُ، عَنْ أَنَسٍ، عَنْ عُبَادَةَ بْنِ الصَّامِتِ، عَنِ النَّبِيِّ صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ قَالَ: «مَنْ أَحَبَّ لِقَاءَ اللَّهِ أَحَبَّ اللَّهُ لِقَاءَهُ، وَمَنْ كَرِهَ لِقَاءَ اللَّهِ كَرِهَ اللَّهُ لِقَاءَهُ» قَالَتْ عَائِشَةُ أَوْ بَعْضُ أَزْوَاجِهِ: إِنَّا لَنَكْرَهُ المَوْتَ، قَالَ: «لَيْسَ ذَاكِ، وَلَكِنَّ المُؤْمِنَ إِذَا حَضَرَهُ المَوْتُ بُشِّرَ بِرِضْوَانِ اللَّهِ وَكَرَامَتِهِ، فَلَيْسَ شَيْءٌ أَحَبَّ إِلَيْهِ مِمَّا أَمَامَهُ، فَأَحَبَّ لِقَاءَ اللَّهِ وَأَحَبَّ اللَّهُ لِقَاءَهُ، وَإِنَّ الكَافِرَ إِذَا حُضِرَ بُشِّرَ بِعَذَابِ اللَّهِ وَعُقُوبَتِهِ، فَلَيْسَ شَيْءٌ أَكْرَهَ إِلَيْهِ مِمَّا أَمَامَهُ، كَرِهَ لِقَاءَ اللَّهِ وَكَرِهَ اللَّهُ لِقَاءَهُ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥٠٧)
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D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit:
« Il y a trois choses qui suivent le mort, deux reviennent et une seule reste: sa famille, son argent et ses actes le suivent et sa famille et son argent reviennent tandis que ses actes restent ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6514)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°2960

عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : يتبع الميت ثلاثة فيرجع اثنان ويبقى معه واحد : يتبعه أهله وماله وعمله فيرجع أهله وماله ويبقى عمله
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥١٤)
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D’après ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Lorsque l’un d’entre vous meurt, sa place lui est montrée matin et soir soit le paradis soit le feu et on lui dit alors : Ceci est ta place jusqu’à ce que tu sois ressuscité vers elle ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6515)
عن عبدالله بن عمر رضي الله عنهما قال النبي صلى الله عليه و سلم : إذا مات أحدكم عرض عليه مقعده غدوة وعشية إما النار وإما الجنة فيقال : هذا مقعدك حتى تبعث إليه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥١٥)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Les gens vont suer le jour de la résurrection au point où leur sueur va couler sur la terre d’une distance de 70 coudées et elle va les submerger au point où elle va atteindre leurs oreilles ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6532)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : يعرق الناس يوم القيامة حتى يذهب عرقهم في الأرض سبعين ذراعًا ويلجمهم حتى يبلغ آذانهم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥٣٢)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit:
« Celui qui a commis une injustice envers son frère qu’il arrange cela car il n’y aura plus de dinar ni de dirham, avant qu’il ne donne ses bonnes actions à son frère et si il n’a pas de bonnes actions on prendra les péchés de son frère que l’on mettra sur lui ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6534)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : من كانت عنده مظلمة لأخيه فليتحلله منها فإنه ليس ثم دينار ولا درهم من قبل أن يؤخذ لأخيه من حسناته فإن لم يكن له حسنات أخذ من سيئات أخيه فطرحت عليه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥٣٤)
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D’après Abou Said Al Khoudri (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Lorsque les croyants seront sauvés du feu, ils seront arrêtés sur un qintara (1) entre le paradis et l’enfer. Alors ils vont régler les uns les autres les injustices (2) qu’il pouvait y avoir entre eux dans la vie d’ici-bas. Une fois les comptes réglés et qu’ils seront purifiés il leur sera permis de rentrer dans le paradis. Je jure par celui qui détient l’âme de Muhammad dans sa main, certes ils trouveront plus facilement le chemin de leurs maisons dans le paradis qu’ils ne trouvaient le chemin de leur maison dans la vie d’ici-bas ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6535)

(1) C’est-à-dire un pont.

(2) C’est-à-dire que l’injuste va donner de ses bonnes actions à celui qui a subit l’injustice…

عن أبي سعيد الخدري رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : يخلص المؤمنون من النار ، فيحبسون على قنطرة بين الجنة والنار ، فيقتص لبعضهم من بعض مظالم كانت بينهم في الدنيا ، حتى إذا هذبوا ونقوا أذن لهم في دخول الجنة ، فوالذي نفس محمد بيده ، لأحدهم أهدى بمنزله في الجنة منه بمنزله كان في الدنيا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥٣٥)
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D’après Aicha (qu’Allah l’agrée),
Le Messager d’Allah (ﷺ), a dit: « Sera châtié celui de qui on exigera un compte, [Ie Jour du Jugement].
Ô Messager d’Allah (ﷺ)! dis-je alors, Allah, Ie Très-Haut, ne dit-ll pas:
« Celui qui recevra son livre en sa main droite, sera soumis à un jugement facile.

{ فَأَمَّا مَنْ أُوتِيَ كِتَابَهُ بِيَمِينِهِ * فَسَوْفَ يُحَاسَبُ حِسَاباً يَسِيراً }

– Le Messager d’Allah (ﷺ) dit: « Cela concerne [le Jour] du Déploiement (la présentation des comptes), m’expliqua-t-il, mais sera sûrement châtié celui dont le compte sera minutieux.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6537

عن عائشة رضي الله عنها أن رجلا قال للنبي صلى الله عليه وسلم : إن أمي افتلتت نفسها وأظنها لو تكلمت تصدقت فهل لها أجر إن تصدقت عنها ؟
قال النبي صلى الله عليه و سلم : نعم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۵۳۷)
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D’après Adi Ibn Hatim (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit: « Il n’est pas un seul d’entre vous à qui Allah ne parlera le jour du Résurrection, et il n’y aura entre vous et Lui aucun interprète.
[L’homme] regardera alors devant lui et il ne verra rien. Il regardera de nouveau devant lui et il verra le Feu (de l’enfer).
Mettez-vous donc à l’abri du feu, ne serait-ce qu’en faisant l’aumône d’une demi-datte. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6539)
عن عدي بن حاتم، قال قال النبي صلى الله عليه وسلم ‏:‏
ما منكم من أحد إلا وسيكلمه الله يوم القيامة، ليس بين الله وبينه ترجمان، ثم ينظر فلا يرى شيئا قدامه، ثم ينظر بين يديه فتستقبله النار، فمن استطاع منكم أن يتقي النار ولو بشق تمرة.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥٣٩)

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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Entre les deux épaules du mécréant (*) il y a la distance que parcoure un cavalier qui se presse en trois jours ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6551)

(*) C’est à dire dans l’enfer.

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : ما بين منكبي الكافر مسيرة ثلاثة أيام للراكب المسرع
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥٥١)
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D’après Sahl Ibn Sa’d As Sa’idi (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il y a certes dans le paradis un arbre qu’un cavalier sur un bon cheval, fort et rapide ne dépasserait pas pendant cent ans ». (*)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6552)

(*) C’est à dire que cet arbre est tellement grand qu’un cavalier sur un très bon cheval mettrait plus de cent ans à parcourir la distance du début de ses branches d’un côté à la fin des branches de l’autre côté.
(Voir Charh Sahih Mouslim de Cheikh Al Etiopi vol 43 p 576)

عن سهل بن سعد الساعدي رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه وسل م : إن في الجنة لشجرة يسير الراكب الجواد المضمر السريع مائة عام ما يقطعها
(ومسلم في صحيحه رقم ٢٨٢٨)
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D’après Sahl (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit:
« Les gens du Paradis verront l’appartement aux paradis comme vous voyez les étoiles dans le ciel ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6555)
، عن سهل رضي الله عنه ، عن النبي صلى الله عليه وسلم قال : ‏إن أهل الجنة ليتراءون الغرف في الجنة كما تتراءون الكوكب في السماء‏‏‏‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٧ و مسلم في صحيحه رقم ٦٥٥٥)
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D’après Anas (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Le jour du jugement il sera dit à celui des suppliciés du Feu qui subit le supplice le plus léger: Si tu possédais tout ce qui se trouve sur la terre l’aurais tu donné pour te racheter (c’est à dire pour être sauvé)? il dira: oui. Alors Allah va dire:
Je t’ai pourtant demandé ce qui est plus facile que cela lorsque tu étais dans la moelle d’Adam (1)
de ne pas associer de divinité à Moi, et tu as tout refusé sauf le fait de M’associer [quelque chose](2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6557)

(1) Allusion au verset n°172 de la sourate n°7

Allah exalté soit-il dit dans le sens rapproché du verset:

Et quand ton Seigneur tira une descendance des reins des fils d’Adam et les fit témoigner sur eux-mêmes : «Ne suis-Je pas votre Seigneur ? » Ils répondirent : «Mais si, nous en témoignons…» – afin que vous ne disiez point, au Jour de la Résurrection : «Vraiment, nous n’y avons pas fait attention»,
[Sourate 7 : al-araf, Verset 172]

وَإِذْ أَخَذَ رَبُّكَ مِن بَنِي آدَمَ مِن ظُهُورِهِمْ ذُرِّيَّتَهُمْ وَأَشْهَدَهُمْ عَلَى أَنفُسِهِمْ أَلَسْتَ بِرَبِّكُمْ قَالُواْ بَلَى شَهِدْنَا أَن تَقُولُواْ يَوْمَ الْقِيَامَةِ إِنَّا كُنَّا عَنْ هَذَا غَافِلِينَ

(2) En langue arabe le mot شرك signifie le fait de rendre égal; ainsi les savants ont défini ce terme dans la charia comme le fait de donner un égal à Allah dans une chose qui est spécifique à Allah (sa seigneurie, sa divinité et ses noms et attributs).

عن أنس رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : يقال للرجل من أهل النار يوم القيامة : أرأيت لو كان لك ما على الأرض من شيء أكنت مفتديا به ؟
!فيقول : نعم
فيقول الله : كذبت قد أردت منك أهون من ذلك قد أخذت عليك في ظهر آدم أن لا تشرك بي شيئا فأبيت إلا أن تشرك
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥٥٧ و مسلم في صحيحه رقم ٢٨٠٥)
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D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Des gens vont sortir du feu après qu’il les ai touché (1) et ils vont rentrer dans le paradis. Les gens du paradis vont les appeler les -jahanamiyin- (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6559)

(1) On comprend des termes utilisés en arabe que le feu a changé la couleur de leurs peaux.
(Voir Fath Al Bari)

(2) C’est à dire les gens de la géhenne.

عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : يخرج قوم من النار بعد ما مسهم منها سفع فيدخلون الجنة فيسميهم أهل الجنة : الجهنميين
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥٥٩)
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D’après An-Nu’mân ben Bachîr dit: «
J’ai entendu le Prophète (ﷺ): « Celui qui subira le châtiment le plus léger en enfer sera un homme sur les pieds duquel on posera deux braises qui lui feront bouillir la cervelle comme bouillit une marmite ou un bocal.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6562)

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(*) Le personnage en question est désigné nommément dans la version de Mouslim qui précise qu’il s’agit d’Abou Talib, l’oncle paternel du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) ; Allah, le Très Haut allégera son châtiment à cause de son rôle dans la protection de l’Islam naissant.

Petites annotations

les couches de l’enfer varient selon les différences des degrés d’infidélité de leurs occupants quand ils vivaient ici-bas. Les hypocrites occuperont la couche inférieure, d’après ces propos de notre Maître, Béni et Très Haut

: «Les hypocrites seront, certes, au plus bas fond du Feu, et tu ne leur trouveras jamais de secoureur, » (Coran, 4 : 145).

حَدَّثَنَا عَبْدُ اللَّهِ بْنُ رَجَاءٍ، حَدَّثَنَا إِسْرَائِيلُ، عَنْ أَبِي إِسْحَاقَ، عَنِ النُّعْمَانِ بْنِ بَشِيرٍ، قَالَ سَمِعْتُ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم يَقُولُ ‏ « ‏ إِنَّ أَهْوَنَ أَهْلِ النَّارِ عَذَابًا يَوْمَ الْقِيَامَةِ رَجُلٌ عَلَى أَخْمَصِ قَدَمَيْهِ جَمْرَتَانِ يَغْلِي مِنْهُمَا دِمَاغُهُ، كَمَا يَغْلِي الْمِرْجَلُ وَالْقُمْقُمُ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۵۶۲)
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D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « La place de l’arc de l’un d’entre vous ou de son pied dans le paradis est meilleur que la vie d’ici-bas et tout ce qui s’y trouve. Et si une femme parmi les femmes du paradis apparaissait sur la terre, elle illuminerait l’espace qu’il y a entre les deux et son odeur remplirait ce qu’il y a entre les deux (*) et certes son foulard est meilleur que la vie d’ici-bas et ce qui s’y trouve ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6567)

(*) C’est à dire entre le ciel et la terre.

عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : ولَقابُ قَوسِ أحدِكم أو موضِعُ قدمٍ من الجنةِ خيرٌ من الدنيا وما فيها . ولو أن امرأةً من نساءِ أهلِ الجنةِ اطَّلعَتْ إلى الأرضِ لأضاءَتْ ما بينَهما ولملأَتْ ما بينَهما رِيحًا ولنَصِيفُها خيرٌ منَ الدنيا وما فيها
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥٦٧)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit:
« Personne n’entre dans le paradis sans que la place qu’il aurait eu dans le feu s’il avait désobéi lui soit montrée, ceci afin qu’il augmente en remerciement. Et personne n’entre dans le feu sans que la place qu’il aurait eu dans le paradis s’il avait obéi lui soit montrée afin qu’elle soit une peine pour lui ».
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°6569)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : لاَ يَدْخُلُ أَحَدٌ الْجَنَّةَ إِلاَّ أُرِيَ مَقْعَدَهُ مِنَ النَّارِ، لَوْ أَسَاءَ، لِيَزْدَادَ شُكْرًا، وَلاَ يَدْخُلُ النَّارَ أَحَدٌ إِلاَّ أُرِيَ مَقْعَدَهُ مِنَ الْجَنَّةِ، لَوْ أَحْسَنَ، لِيَكُونَ عَلَيْهِ حَسْرَةً
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥٦٩)
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D’après Abdallah Ibn Mass’oud (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Je connais certes la dernière personne qui sortira du feu et la dernière personne qui rentrera au paradis. C’est un homme qui sortira du feu en rampant, Allah va lui dire: Va et rentre au paradis.
Alors il va s’y rendre et va voir qu’il est plein alors il va revenir et va dire: Ô Seigneur! Je l’ai trouvé plein.
Allah va lui dire: Va et rentre au paradis.
Alors il va s’y rendre et va voir qu’il est plein alors il va revenir et va dire: Ô Seigneur! Je l’ai trouvé plein.
Allah va lui dire: Va et rentre au paradis, tu as certes l’équivalent de la vie d’ici-bas et dix fois autant.
Alors l’homme va dire: Te moques-tu de moi alors que tu es le Roi ?! »
J’ai certes vu le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) rire au point où ses molaires étaient visibles et il disait: « Voilà la personne qui a le plus bas degré au paradis ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6571)
عن عبدالله بن مسعود رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم: إني لأعلم آخر أهل النار خروجا منها ، وآخر أهل الجنة دخولا الجنة . رجل يخرج من النار حبوا . فيقول الله تبارك وتعالى له : اذهب فادخل الجنة . فيأتيها فيخيل إليه أنها ملأى . فيرجع فيقول : يا رب ! وجدتها ملأى . فيقول الله تبارك وتعالى له : اذهب فادخل الجنة . قال فيأتيها فيخيل إليه أنها ملأى . فيرجع فيقول : يا رب ! وجدتها ملأى . فيقول الله له : اذهب فادخل الجنة . فإن لك مثل الدنيا وعشرة أمثالها . أو إن لك عشرة أمثال الدنيا . قال فيقول : أتسخر بي أو أتضحك بي وأنت الملك ؟ قال : لقد رأيت رسول الله صلى الله عليه وسلم ضحك حتى بدت نواجذه . قال فكان يقال : ذاك أدنى أهل الجنة منزلة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥٧١)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), des gens ont dit: Ô Messager d’Allah ! Est-ce que nous verrons notre Seigneur le jour de la résurrection ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: Avez-vous du mal à voir le soleil lorsqu’il n’y a pas de nuages ?
Ils ont dit: Non ô Messager d’Allah !
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: Avez vous du mal à voir la lune la nuit où elle est pleine lorsqu’il n’y a pas de nuages ?
Ils ont dit: Non ô Messager d’Allah !
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: Et bien certes vous le verrez le jour de la résurrection comme ceci.
Allah va rassembler les gens et va dire: Celui qui adorait une chose, qu’il la suive.
Alors ceux qui adoraient le soleil vont le suivre, ceux qui adoraient la lune vont la suivre, ceux qui adoraient les tawaghits (1) vont les suivre et il ne restera que cette communauté et ses hypocrites.
Allah va leur venir par une image autre que celle qu’ils connaissent et va dire: Je suis votre Seigneur !
Ils vont dire: Nous demandons protection à Allah contre toi; nous resterons ici jusqu’à ce que notre Seigneur vienne à nous car lorsqu’il viendra à nous nous le reconnaitrons.
Allah va alors venir à eux par l’image qu’ils connaissent et il va dire: Je suis votre Seigneur !
Ils vont dire: Tu es notre Seigneur et ils vont le suivre.
Ensuite le pont de l’enfer sera établit et je serais le premier à le franchir et l’invocation des prophètes ce jour-là sera: Ô Allah ! Accorde ton salut ! Accorde ton salut !
Le pont a des crochets comme les épines du sa’dan (2), connaissez vous les épines du sa’dan ?
Ils ont dit: Certes ô Messager d’Allah.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: Ils seront donc comme les épines du sa’dan sauf qu’il n’y a que Allah qui connait leurs grandeurs. Les gens vont alors traverser en fonction de leurs oeuvres. Certains seront sauvés par leurs oeuvres et d’autres seront touchés puis vont êtres sauvés.
Puis lorsque Allah aura terminé le jugement entre ses serviteurs et que parmi les gens du feu certains de ceux qui attestaient de ‘La Ilaha Illa Allah’ voudront en sortir, Allah va ordonner aux anges de les faire sortir. Ils les reconnaitrons par les traces de prosternation et Allah a interdit au feu de dévorer les traces de prosternations du fils de Adam.
Ils vont les faire sortir alors qu’ils auront été brûlés et il sera versé sur eux de l’eau que l’on appelle l’eau de la vie. Ils vont alors pousser comme la graine pousse dans la terre apportée par le ruisseau.
Il restera un homme qui aura l’enfer en face de lui. Il va dire: Seigneur, certes sont odeur m’a causé du tort, ses flammes m’ont brûlé, ainsi détourne mon visage de l’enfer !
Il ne cessera d’invoquer jusqu’à ce qu’Allah dise: Si je te donne cela tu ne me demanderas rien d’autre ?
Il va dire: Non par ta puissance ! Je ne te demanderai rien d’autre; et alors Allah va écarter son visage de l’enfer.
Puis l’homme va dire: Ô Seigneur ! Rapproche moi de la porte du paradis
Allah va dire: N’avais-tu pas prétendu que tu ne me demanderais rien d’autre ? Malheur à toi ô fils d’Adam à cause de ce que tu ne respectes pas de tes engagements.
Alors il ne cessera d’invoquer et Allah va dire: Peut-être que si je te donne cela tu ne me demanderas rien d’autre ?
Il va dire: Non par ta puissance ! Je ne te demanderai rien d’autre.
Allah va prendre de lui des engagements qu’il ne demandera rien d’autre et il va l’approcher de la porte du paradis.
Lorsqu’il va voir ce qu’il y a dedans il va se taire le temps qu’Allah voudra puis dira: Ô Seigneur ! Ne fais pas de moi la plus triste de tes créatures. Et il ne cessera d’invoquer jusqu’à ce qu’Allah rigole.
Et lorsqu’Allah va rigoler de lui, il va lui permettre de rentrer dans le paradis.
Quand il sera rentré, Allah va dire: Tu veux cela ? Alors il va vouloir cette chose.
Puis il lui dira: Tu veux cela ? Alors il va vouloir cette chose ceci jusqu’à avoir épuisé tous ses souhaits.
Allah va lui dire: Tout cela est pour toi et son équivalent avec !
Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) a dit: Et ceci est le dernier des gens du paradis à y entrer.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6573)

(1) C’est le pluriel du mot taghout que certains définissent par toute personne qui est adorée en dehors d’Allah et qui est satisfaite de cela.
(2) C’est un arbre épineux.

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال : قال أناس : يا رسول الله ، هل نرى ربنا يوم القيامة ؟
فقال : هل تضارون في الشمس ليس دونها سحاب
قالوا : لا يا رسول الله
قال : هل تضارون في القمر ليلة البدر ليس دونه سحاب . قالوا : لا يا رسول الله
قال : فإنكم ترونه يوم القيامة كذلك ، يجمع الله الناس ، فيقول : من كان يعبد شيئا فليتبعه ، فيتبع من كان يعبد الشمس ، ويتبع من كان يعبد القمر ، ويتبع من كان يعبد الطواغيت ، وتبقى هذه الأمة فيها منافقوها ، فيأتيهم الله في غيرالصورة التي يعرفون ، فيقول : أنا ربكم ، فيقولون : نعوذ بالله منك ، هذا مكاننا حتى يأتينا ربنا ، فإذا أتانا ربنا عرفناه ، فيأتيهم الله في الصورة التي يعرفون ، فيقول : أنا ربكم ، فيقولون : أنت ربنا فيتبعونه ، ويضرب جسر جهنم ، قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : فأكون أول من يجيز ، ودعاء الرسل يومئذ : اللهم سلم سلم . وبه كلاليب مثل شوك السعدان ، أما رأيتم شوك السعدان
قالوا : بلى يا رسول الله
قال : فإنها مثل شوك السعدان ، غير أنها لا يعلم قدر عظمها إلا الله ، فتخطف الناس بأعمالهم ، منهم الموبق بعمله ومنهم المخردل ، ثم ينجو ، حتى إذا فرغ الله من القضاء بين عباده ، وأراد أن يخرج من النار من أراد أن يخرج ، ممن كان يشهد أن لا إله إلا الله ، أمر الملائكة أن يخرجوهم ، فيعرفونهم بعلامة آثار السجود ، وحرم الله على النار أن تأكل من ابن آدم أثر السجود ، فيخرجونهم قد امتحشوا ، فيصب عليهم ماء يقال له ماء الحياة ، فينبتون نبات الحبة في حميل السيل ، ويبقى رجل مقبل بوجهه على النار ، فيقول : يا رب ، قد قشبني ريحها ، وأحرقني ذكاؤها ، فاصرف وجهي عن النار ، فلا يزال يدعو الله ، فيقول : لعلك إن أعطيتك أن تسألني غيره ، فيقول : لا وعزتك لا أسألك غيره ، فيصرف وجهه عن النار ، ثم يقول بعد ذلك : يا رب قربني إلى باب الجنة ، فيقول : أليس قد زعمت أن لا تسألني غيره ، ويلك يآبن آدم ما أغدرك ، فلا يزال يدعو ، فيقول : لعلي إن أعطيتك ذلك تسألني غيره ، فيقول : لا وعزتك لا أسألك غيره ، فيعطي الله ما شاء من عهود ومواثيق أن لا يسأله غيره ، فيقربه إلى باب الجنة ، فإذا رأى ما فيها سكت ما شاء الله أن يسكت ، ثم يقول : رب أدخلني الجنة ، ثم يقول : أوليس قد زعمت أن لا تسألني غيره ، ويلك يا ابن آدم ما أغدرك ، فيقول : يا رب لا تجعلني أشقى خلقك ، فلا يزال يدعو حتى يضحك ، فإذا ضحك منه أذن له بالدخول فيها ، فإذا دخل فيها قيل : تمن من كذا ، فيتمنى ، ثم يقال له : تمن من كذا ، فيتمنى ، حتى تنقطع به الأماني ، فيقول له : هذا لك ومثله معه
قال أبو هريرة رضي الله عنه : وذلك الرجل آخر أهل الجنة دخولا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥٧٣)
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D’après Anas (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Alors que j’avançais dans le paradis, je suis arrivé à un fleuve. Il y avait sur ses bords des dômes de perles creuses. J’ai dit: Qu’est-ce que cela ô Djibril? Il m’a dit: C’est le kawthar que ton Seigneur t’a donné. Sa terre était un musc pur ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6581)
عن أنس رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : بينما أنا أسيرُ في الجنةِ ، إذا أنا بنهرٍ ، حافَّتاهُ قِبابُ الدُّرِّ المجوَّفِ ، قلتُ : ما هذا يا جبريلُ ؟ قال : هذا الكوثرُ ، الذي أعطاك ربُّكَ ، فإذا طِينُه ، أو طِيبُه ، مسكٌ أذفرُ 
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥٨١)
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Anas (رضي الله عنه) rapporte que le Prophète(ﷺ) a dit :

« Allah a préposé aux matrices un ange qui dira: Seigneur, (c’est) une goutte de sperme; Seigneur, (il est maintenant) un caillot de sang; Seigneur, (il est maintenant) un morceau de chair. Puis quand Allah voudra terminer la création, l’ange dira: Seigneur, (ce sera) un garçon ou une fille ? Un malheureux ou un heureux ? Quelle sera sa subsistance ? Quel sera le terme de sa vie ? Tout cela sera inscrit tandis qu’il sera dans le ventre de la mère. »
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°6595)

عَلَقَةٌ، أَىْ رَبِّ مُضْغَةٌ‏.‏ فَإِذَا أَرَادَ اللَّهُ أَنْ يَقْضِيَ خَلْقَهَا قَالَ أَىْ رَبِّ ذَكَرٌ أَمْ أُنْثَى أَشَقِيٌّ أَمْ سَعِيدٌ فَمَا الرِّزْقُ فَمَا الأَجَلُ فَيُكْتَبُ كَذَلِكَ فِي بَطْنِ أُمِّهِ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۵۹۵)
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D’après Abdallah Ibn Abbas (qu’Allah les agrée), le Prophète (ﷺ) a été interrogé concernant les enfants des polythéistes. Il a dit: « Allah qui les a crée est plus savant de ce qu’ils auraient fait (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6597)

(*) Les enfants des polythéistes qui sont décédés alors qu’ils étaient petits, ils n’ont pas fait la moindre action ni bonne ni mauvaise et malgré cela Allah sait parfaitement ce qu’ils auraient fait à l’âge adulte.

حَدَّثَنَا حِبَّانُ، أَخْبَرَنَا عَبْدُ اللَّهِ، أَخْبَرَنَا شُعْبَةُ، عَنْ أَبِي بِشْرٍ، عَنْ سَعِيدِ بْنِ جُبَيْرٍ، عَنِ ابْنِ عَبَّاسٍ ـ رضى الله عنهم ـ قَالَ سُئِلَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم عَنْ أَوْلاَدِ الْمُشْرِكِينَ فَقَالَ ‏ « ‏ اللَّهُ إِذْ خَلَقَهُمْ أَعْلَمُ بِمَا كَانُوا عَامِلِينَ ‏ »‏‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥٩٧)
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D’après Abou Moussa Al Ach’ari (qu’Allah l’agrée) : Alors que nous étions avec le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) dans une campagne militaire, nous ne montions pas sur un endroit élevé et nous ne descendions pas dans une vallée sans lever nos voix pour le tekbir (1).
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) s’est approché de nous et a dit : « Ô vous les gens ! Soyez doux avec vos propres personnes car certes vous n’invoquez pas un sourd ou un absent. Vous invoquez plutôt Celui qui entend et qui voit ».
Puis il a dit : Ô ‘Abdallah Ibn Qays ! Ne vais-je pas t’apprendre une parole qui fait partie des trésors du paradis : -Il n’y a de force et de puissance que par Allah- (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6610)

(1) Le tekbir est le fait de dire -Allahou Akbar-.

(2) En phonétique : La Hawla Wa La Qouwwata Illa Billah

En arabe

لاَ حَولَ وَلاَ قُوَّةَ إِلاَّ بِاللهِ
عن أبي موسى الأشعري رضي الله عنه قال : كنّا مع رسولِ اللهِ صلّى الله عليه وسلّم في غَزاةٍ فجعلْنا لا نصعدُ شرفًا ولا نهبطُ في وادٍ إلا رفعنا أصواتَنا بالتكبيرِ
فدنا منّا رسولُ اللهِ صلّى الله عليه وسلّم فقال : يا أيها الناسُ ! ارْبَعوا على أنفسِكم فإنّكم لا تدعون أصمَّ ولا غائبًا إنّما تدعون سميعًا بصيرًا ثمّ قال : يا عبدَ اللهِ بنَ قيسٍ ! ألا أعلمُك كلمةً هي من كنوزِ الجنةِ : لا حولَ ولا قوةَ إلا باللهِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٦١٠)

 

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Abû Hurayra raconte que Le Prophète (ﷺ) a dit : «Moïse argumenta contre Adam. Il lui dit : “Ô Adam, tu es notre père, tu nous as désespérés et nous as fait sortir du Paradis !” Adam lui répondit : “Ô Moïse, toi qu’Allah a privilégié en lui révélant Sa parole ! en te révélant Son message qu’Il a écrit (la Torah) de Sa propre Main pour toi -, tu me reproches une chose dont Allah a décrété que j’accomplisse quarante ans avant qu’Il ne me crée !”
Le Prophète, sur lui la grâce et la paix, ajouta : « C’est ainsi qu’Adam contredit Moïse.” Il répéta cela trois fois. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6614)

En substance, dans ce hadith cité par al-Bukhari et Muslim, on rapporte que Moïse a blâmé Adam parce qu’il a commis un péché qui l’a conduit lui et sa descendance à descendre du Paradis; ce à quoi Adam répondit que ce n’était pas lui qui les avait fait sortir du Paradis, mais Celui qui a décrété pour lui qu’il sortirait du Paradis s’il mangeait de l’Arbre interdit, autrement dit Dieu le Très-Haut. Adam a dit à Moïse qu’il l’a blâmé pour une chose qui le dépassait et dont il n’était responsable que parce qu’il avait mangé de l’arbre interdit. Mais il ne peut être considéré responsable de la sortie du Paradis consécutive à son geste : ce n’est pas lui qui s’est condamné à sortir lui et sa descendance du Paradis, mais cela participait de l’œuvre et du Décret divins pleins de sagesse. C’est pour cela qu’Adam a contredit Moïse.
[Tafsîr Ibn Kathîr]

عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ ـ رضى الله عنه ـ عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ « ‏ احْتَجَّ آدَمُ وَمُوسَى، فَقَالَ لَهُ مُوسَى يَا آدَمُ أَنْتَ أَبُونَا خَيَّبْتَنَا وَأَخْرَجْتَنَا مِنَ الْجَنَّةِ‏.‏ قَالَ لَهُ آدَمُ يَا مُوسَى اصْطَفَاكَ اللَّهُ بِكَلاَمِهِ، وَخَطَّ لَكَ بِيَدِهِ، أَتَلُومُنِي عَلَى أَمْرٍ قَدَّرَ اللَّهُ عَلَىَّ قَبْلَ أَنْ يَخْلُقَنِي بِأَرْبَعِينَ سَنَةً‏.‏ فَحَجَّ آدَمُ مُوسَى، فَحَجَّ آدَمُ مُوسَى ‏ »‏ ثَلاَثًا‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۶۱۴)
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D’après ‘Abdallah Ibn Hicham (qu’Allah l’agrée) : Nous étions avec le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient lui) qui tenait la main de ‘Omar Ibn Al Khatab (qu’Allah l’agrée).
‘Omar (qu’Allah l’agrée) lui a dit: Ô Messager d’Allah! Certes je t’aime plus que toute chose sauf ma propre personne.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Non par Celui qui détient mon âme dans Sa Main ! Tant que tu ne m’aimeras pas plus que ta propre personne (1) ».
‘Omar (qu’Allah l’agrée) a dit: Certes maintenant, par Allah, je t’aime plus que ma propre personne.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Maintenant ô ‘Omar (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6632)

(1) C’est à dire : -Tu n’atteindras pas le degré de la foi parfaite tant que tu ne m’aimeras pas plus que ta propre personne-.

(2) C’est à dire : -maintenant tu as atteint ce degré-.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 11 p 670/671)

Mais comment savoir si notre amour envers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est plus fort que ces autres formes d’amour ?

L’imam Ibn Rajab (mort en 795 du calendrier hégirien) a dit : « Le signe indiquant que la personne fait passer l’amour du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) avant l’amour de l’ensemble des créatures est le suivant :
Si dans une situation où viennent se contredire l’obéissance envers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) dans ce qu’il a ordonné et l’obéissance d’une autre personne que l’on aime, la personne fait passer en premier l’obéissance au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et l’application de ses ordres alors ceci est une preuve montrant la validité de son amour envers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et qu’elle fait passer cet amour avant tout autre amour.
Par contre, si elle fait passer l’obéissance à cet autre personne qu’elle aime naturellement avant l’obéissance au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) alors cela montre qu’elle n’a pas appliqué la foi qui lui est obligatoire.
Ceci concerne l’application des obligations et le délaissement des actes interdits.
Et dans la situation où viennent se contredire ce que veulent les passions avec les actes recommandés de la législation islamique, si le degré d’amour de la personne atteint le degré où elle fait passer les actes recommandés avant ce que veulent les passions alors ceci est un signe indiquant la perfection de sa foi… ».
(Fath Al Bari vol 1 p 49)

Ainsi, il y a deux degrés dans l’amour envers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui). Un degré qui est obligatoire et un degré qui est surérogatoire :
(Fath Al Bari de l’imam Ibn Hajar 1/61)

– Le degré obligatoire de l’amour envers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) consiste à faire passer l’obéissance au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) avant l’obéissance à quiconque dans la pratique des actes obligatoires ou dans le délaissement des actes interdits.

Par exemple : Si un père demande à son fils de délaisser un acte obligatoire ou de commettre un acte interdit et que le fils lui obéit, en lui obéissant il aura fait passer l’amour de son père avant l’amour du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et cela est interdit.
(Voir Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 1 p 91)

– Le degré surérogatoire de l’amour envers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) consiste à faire passer l’obéissance au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) avant l’obéissance à quiconque dans la pratique des actes recommandés ou dans le délaissement des actes déconseillés.

Par exemple : Si une personne se lève la nuit pour accomplir la prière surérogatoire de la nuit malgré sa forte envie de dormir, en faisant cela elle a fait passer l’amour envers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) avant son amour envers sa propre personne et son repos.
(Voir Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 1 p 91)

عن عبدالله بن هشام رضي الله عنه قال : كنَّا مع النبيِّ صلى الله عليه وسلم ، وهو آخُذٌ بيدِ عمرَ بنِ الخطابِ ، فقال له عمرُ : يا رسولَ اللهِ ، لأَنْتَ أحبُّ إليَّ مِن كلِّ شيءٍ إلا مِن نفسي ، فقال النبيُّ صلى الله عليه وسلم: لا ، والذي نفسي بيدِه ، حتى أكونَ أحبَّ إليك مِن نفسِك. فقال له عمرُ : فإنه الآن ، واللهِ ، لأَنتَ أحبُّ إليَّ مِن نفسي ، فقال النبيُّ صلى الله عليه وسلم: الآن يا عمرُ .
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٦٣٢)
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D’après ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes Allah vous interdit de jurer par vos pères ».
‘Omar (qu’Allah l’agrée) a dit : Je jure sur Allah que depuis que j’ai entendu cela du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), je n’ai pas juré de cette manière que ce soit volontairement ou en oubliant.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6647)

Remarque : Ainsi, il faut que la personne qui atteste que -Muhammed est le Messager d’Allah- lui obéisse dans ce qu’il a ordonné et elle doit s’écarter de ce qu’il a interdit.

Le sens qui est voulu est que la personne doit avoir la croyance qu’il lui est obligatoire de respecter les ordres du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et de s’écarter de ses interdits.
Si elle n’a pas cette croyance alors elle n’a en réalité pas attesté qu’il est le Messager d’Allah et ne fait pas partie des musulmans.

Par contre la personne qui a cette croyance mais a, en pratique, délaissé certains ordres ou pratiqué certains interdits alors son attestation que -Muhammed est le Messager d’Allah- est valable mais incomplète.
(Charh Al Ousoul Thalatha de Cheikh Saleh Al Cheikh p 64/65)

عن عمر بن الخطاب رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : إن الله ينهاكم أن تحلفوا بآبائكم
قال عمر رضي الله عنه : فوالله ما حلفت بها منذ سمعت النبي صلى الله عليه وسلم ذاكرا ولا آثرا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٦٤٧)
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D’après Thabit Ibn Dahak (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui jure par une voie autre que celle de l’Islam alors il est comme il a dit, celui qui tue son âme avec une chose est châtié dans le feu de la géhenne par cette chose, maudire un croyant équivaut à le tuer et celui qui accuse un croyant de mécréance c’est comme s’il l’avait tué ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6652)
عن ثابت بن الضحاك رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : من حلف بغير ملة الإسلام فهو كما قال و من قتل نفسه بشيء عذب به في نار جهنم و لعن المؤمن كقتله ومن رمى مؤمنا بكفر فهو كقتله
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٦٥٢)
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D’après Abdallah Ibn ‘Amr Ibn Al ‘As (qu’Allah les agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Les grands péchés sont: l’association à Allah, le mauvais comportement envers les parents, tuer une âme et le serment mensonger pour prendre l’argent d’un musulman ».
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°6675)

D’après Sa’id Ibn Joubeyr, un homme a questionné Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée) : Combien y a t-il de grands péchés ? Est-ce qu’ils sont sept ?
Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée) a dit : « Il sont plus proches de sept cent que de sept sauf qu’il n’y a pas de grands péchés avec la demande de pardon et il n’y a pas de petits péchés s’il est fait de manière répétée ».
(Rapporté par Ibn Jarir At Tabari dans son Tefsir n°9207 et authentifié par l’imam Ibn Mouflih Al Hanbali dans Al Adab Char’iya vol 1 p 153, Hadith Sahîh)

عن عبدالله بن عمرو بن العاص رضي الله عنهما عن النبي صلى الله عليه وسلم قال : الكبائر : الإشراك بالله وعقوق الوالدين وقتل النفس واليمين الغموس
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٦٧٥)

_______________________________
عن سعيد بن جبير أنَّ رجلًا قالَ لابنِ عبَّاسٍ رضي الله عنهما : كَم الكبائرُ أسَبعٌ هي ؟
قالَ : هيَ إلى سَبعِمائةٍ أقربُ منها إلى سبعٍ غيرَ أنَّهُ لا كبيرةَ معَ استِغفارٍ ولا صغيرةَ معَ إصرارٍ
(رواه ابن جرير الطبري في تفسيره رقم ٩٢٠٧ و صححه الإمام ابن مفلح الحنبلي في كتابه الآداب الشرعية ج ١ ص ١٥٣)

حكم : إسناده صحيح

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D’après Sa ‘îd ibn Al-Musaiyab rapporté:
« Quand la mort d’Abou Talib s’approcha, le Messager d’Allah (ﷺ) vint à lui et dit: « Dis: La ilaha illallah ( « il n’y a de divinité qui est digne d’adoration hormis Allah ».), une parole avec laquelle je pourrai te défendre devant Allah.»
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°6681)
حَدَّثَنَا أَبُو الْيَمَانِ، أَخْبَرَنَا شُعَيْبٌ، عَنِ الزُّهْرِيِّ، قَالَ أَخْبَرَنِي سَعِيدُ بْنُ الْمُسَيَّبِ، عَنْ أَبِيهِ، قَالَ لَمَّا حَضَرَتْ أَبَا طَالِبٍ الْوَفَاةُ جَاءَهُ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَقَالَ ‏ « ‏ قُلْ لاَ إِلَهَ إِلاَّ اللَّهُ كَلِمَةً‏.‏ أُحَاجُّ لَكَ بِهَا عِنْدَ اللَّهِ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۶۸۱)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Deux paroles sont légères sur la langue, lourdes dans la balance et aimées par le Miséricordieux: Gloire et louange à Allah (*), Gloire à Allah l’Immense (**)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6682)

(*) en phonétique: sobhanalah wa bihamdih
en arabe: سبحان الله وبحمده

(**) en phonétique: sobhanalah al ‘adhim
en arabe: سبحان الله العظيم

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : كلمتان خفيفتان على اللسان ، ثقيلتان في الميزان ، حبيبتان إلى الرحمن : سبحان الله وبحمده ، سبحان الله العظيم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٦٨٢)
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D’après ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Les actions n’ont lieu que par les intentions et la personne obtient ce qu’elle a eu comme intention.
Celui qui a accompli la hijra (*) vers Allah et son Prophète alors sa hijra est vers Allah et son Prophète.
Et celui dont la hijra est pour obtenir quelque chose de la vie d’ici-bas ou pour se marier avec une femme alors sa hijra est vers ce pour quoi il l’a faite ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6689)

(*) La hijra désigne le fait de quitter une terre de mécréance pour vivre sur une terre d’Islam.

عن عمر بن الخطاب رضي الله عنه قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : إنما الأعمال بالنية، وإنما لامرئ ما نوى، فمن كانت هجرته إلى الله ورسوله فهجرته إلى الله ورسوله، ومن كانت هجرته إلى دنيا يصيبها أو امرأة يتزوجها، فهجرته إلى ما هاجر إليه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٦٨٩)
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Dans la dernière partie du Hadith sur les trois qui sont restés derrière (de la bataille de Tabuk), (Ka’b Ibn Malik (qu’Allah l’agrée)) a dit : Certes fait partie de mon repentir que je donne tout mon argent en aumône pour Allah et son Messager (comme une expiation pour ce péché)(*).
Alors le Prophète (ﷺ) a dit : « Le fait que tu gardes une partie de ton argent est meilleur pour toi ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6690)

(*) Ka’b Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) s’était repenti de ne pas avoir participé à la campagne militaire de Tabouk avec le Prophète (ﷺ).

قَالَ سَمِعْتُ كَعْبَ بْنَ مَالِكٍ، فِي حَدِيثِهِ ‏{‏َعَلَى الثَّلاَثَةِ الَّذِينَ خُلِّفُوا‏}‏ َقَالَ فِي آخِرِ حَدِيثِهِ إِنَّ مِنْ تَوْبَتِي أَنِّي أَنْخَلِعُ مِنْ مَالِي صَدَقَةً إِلَى اللَّهِ وَرَسُولِهِ‏.‏ فَقَالَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم «‏ أَمْسِكْ عَلَيْكَ بَعْضَ مَالِكَ فَهْوَ خَيْرٌ لَكَ »‏‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۶۹۰)
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D’après ‘ Imrân ibn Husayn, le Prophète ( que la prière d’Allah et son salut soient sur lui ) a dit:
« La meilleure des générations est celle dans laquelle j’ai été envoyée, puis ceux qui les suivent, et ceux qui suivent ces derniers…
[‘Imrân: Je ne sais pas s’il cita une ou deux générations après la sienne].
Après vous il y aura des gens qui feront des voeux qu’ils ne respecteront pas; ils trahiront et on ne pourra leur faire confiance; ils [aimeront] à se présenter pour témoigner sans que cela ne leur soit demandé; la corpulence apparaîtra parmi eux.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6695)
عَنِ عِمْرَانَ بْنَ حُصَيْنٍ، يُحَدِّثُ عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ « ‏ خَيْرُكُمْ قَرْنِي، ثُمَّ الَّذِينَ يَلُونَهُمْ، ثُمَّ الَّذِينَ يَلُونَهُمْ ـ قَالَ عِمْرَانُ لاَ أَدْرِي ذَكَرَ ثِنْتَيْنِ أَوْ ثَلاَثًا بَعْدَ قَرْنِهِ ـ ثُمَّ يَجِيءُ قَوْمٌ يَنْذُرُونَ وَلاَ يَفُونَ، وَيَخُونُونَ وَلاَ يُؤْتَمَنُونَ، وَيَشْهَدُونَ وَلاَ يُسْتَشْهَدُونَ، وَيَظْهَرُ فِيهِمُ السِّمَنُ ‏ »‏‏.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۶۹۵)
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D’après ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père): Un homme vint voir le Prophète (ﷺ) et lui dit: « Ma soeur avait fait le voeu d’accomplir le Hajj (Pèlerinage), mais elle mourut [avant de pouvoir le faire] ».
Le Prophète (ﷺ) lui dit: « Ne remarques-tu pas que, si elle avait eu une dette, tu l’aurais payée à sa place?
– « Oui », répondit l’homme.
Il (ﷺ) dit : « Eh bien! acquittez-vous de ce que vous devez à Allah! La dette d’Allah est la plus en droit d’être réglée ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6699)

Annotation:
Les gens qui ont des jours de jeûne (comme les jours de jeûne du ramadan) à rattraper ont une dette à régler vis-à vis d’Allah.
Ainsi il leur est recommandé de s’empresser de régler cette dette en rattrapant les jours manqués dès maintenant.

عن ابن عباس رضى الله عنهما قال أتى رجل النبي صلى الله عليه وسلم فقال له إن أختي نذرت أن تحج وإنها ماتت‏.‏ فقال النبي صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ لو كان عليها دين أكنت قاضيه ‏ »‏‏.‏ قال نعم‏.‏ قال ‏:‏ فاقض الله، فهو أحق بالقضاء ‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٦۹۹)
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D’après Abd Ar-Rahmân Ibn Samurah (Qu’Allah l’agrée), Messager d’Allah (ﷺ) lui dit : « `(Ô Abd Ar-Rahmân!), Ne demande pas le commandement (1) car si on te le donne après l’avoir cherché, tu seras laisser seul à l’assumer (2). mais si on te le donne sans que tu l’aies cherché tu seras aidé à l’assumer (3) et si tu t’engages par un serment et que tu vois mieux (4) que lui expie ton serment et fais ce qui est mieux.
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°6722)

(1) « Amr » (En Arabe) on peut traduire aussi par le pouvoir, la responsabilité.
(2) C’est-à-dire Allah l’aidera pas
(3) C’est-à-dire Allah l’aidera
(4) C’est-à-dire que plus tard vous trouvez une autre chose mieux que cela

عَنْ عَبْدِ الرَّحْمَنِ بْنِ سَمُرَةَ، قَالَ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏ « ‏ لاَ تَسْأَلِ الإِمَارَةَ، فَإِنَّكَ إِنْ أُعْطِيتَهَا عَنْ غَيْرِ مَسْأَلَةٍ أُعِنْتَ عَلَيْهَا، وَإِنْ أُعْطِيتَهَا عَنْ مَسْأَلَةٍ وُكِلْتَ إِلَيْهَا، وَإِذَا حَلَفْتَ عَلَى يَمِينٍ فَرَأَيْتَ غَيْرَهَا خَيْرًا مِنْهَا، فَأْتِ الَّذِي هُوَ خَيْرٌ، وَكَفِّرْ عَنْ يَمِينِكَ ‏ »‏‏‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۷۲۲)
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D’après `Aicha ( رضى الله عنها), Le Prophète (ﷺ) a dit: «Nous [Ies Prophètes] ne laissons rien en héritage, et tout ce que nous laissons, doit être dépensé dans la charité. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6727)

Le Prophète, sur lui la grace et la paix, nous informe ainsi que les biens que laissent les Prophètes, ne sont pas considérés en tant qu’héritage comme c’est Ie cas du commun des mortels ; au contraire, leurs biens, sont des aumones et sont distribues aux pauvres et aux nécessiteux, sans que leurs proches n’en reçoivent rien. Ce bas monde etait pour eux insignifiant et revetait peu d’importance a leurs yeux, tout comme pour Celui qui les a envoyes, élus et préfère a toute I’humanité
(Tafsir ibn Kathir)

عَنْ عَائِشَةَ، أَنَّ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ « ‏ لاَ نُورَثُ مَا تَرَكْنَا صَدَقَةٌ ‏ »‏‏.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۷۲۷)
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D’après `Aicha ( رضى الله عنها) a dit:« Quand le Messager d’Allah (ﷺ) est mort, ses épouses eurent l’ntention d’envoyer `Uthman à Abu Bakr lui demandant pour leur part de l’héritage. »
Ensuite, `Aicha leur a dit:« Le Messager d’Allah (ﷺ) n’a-t-il pas dit ceci:: « Nous [Ies Prophetes] ne laissons rien en héritage; les biens que nous laissons derriere nous sont une aumone »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6730)
عَنْ عَائِشَةَ ـ رضى الله عنها أَنَّ أَزْوَاجَ، النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم حِينَ تُوُفِّيَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم أَرَدْنَ أَنْ يَبْعَثْنَ عُثْمَانَ إِلَى أَبِي بَكْرٍ يَسْأَلْنَهُ مِيرَاثَهُنَّ‏.‏ فَقَالَتْ عَائِشَةُ أَلَيْسَ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏ « ‏ لاَ نُورَثُ مَا تَرَكْنَا صَدَقَةٌ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۷۳۰)
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D’après ‘Aisha:
« Un homme vint trouver le Prophète (ﷺ) à la mosquée et dit: « Je suis brûlé » (c’est à dire qu’il mérite de brûler dans le Feu)!
Le Prophète (ﷺ) lui demanda: « Qu’as-tu? »
Je viens d’avoir des rapports charnels avec ma femme durant le mois de ramadân (pendant le jeûne).
Le Prophète (ﷺ) lui dit: « Donne une Aumône (Sadaqa). »
Il a dit: « Je n’ai rien. », l’homme s’est assis. Arriva ensuite un homme conduisant un âne et apportant avec lui des aliments au Prophète (ﷺ).
(Le sous-narrateur, « Abdur Rahman a ajouté: Je ne sais pas quel genre de nourriture c’était » )
Le Prophète (ﷺ) a dit: « Où est la personne [soi-disant] brûlée? »
Me voici, répondit l’homme.
Prends ceci (nourriture) et donne-le en aumône!
A plus besogneux que moi! Les miens n’ont pas de quoi manger.
Alors le Prophète (ﷺ) lui dit: « Eh bien! vous pouvez le manger »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°6822)
عَنْ عَائِشَةَ، أَتَى رَجُلٌ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم فِي الْمَسْجِدِ قَالَ احْتَرَقْتُ‏.‏ قَالَ ‏ مِمَّ ذَاكَ ‏‏.‏ قَالَ وَقَعْتُ بِامْرَأَتِي فِي رَمَضَانَ‏.‏ قَالَ لَهُ ‏‏ تَصَدَّقْ ‏‏.‏ قَالَ مَا عِنْدِي شَىْءٌ‏.‏ فَجَلَسَ وَأَتَاهُ إِنْسَانٌ يَسُوقُ حِمَارًا وَمَعَهُ طَعَامٌ ـ قَالَ عَبْدُ الرَّحْمَنِ مَا أَدْرِي مَا هُوَ ـ إِلَى النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم فَقَالَ ‏‏ أَيْنَ الْمُحْتَرِقُ ‏‏‏.‏ فَقَالَ هَا أَنَا ذَا‏.‏ قَالَ ‏ خُذْ هَذَا فَتَصَدَّقْ بِهِ ‏‏‏.‏ قَالَ عَلَى أَحْوَجَ مِنِّي مَا لأَهْلِي طَعَامٌ قَالَ ‏ فَكُلُوهُ ‏‏‏.‏ قَالَ أَبُو عَبْدِ اللَّهِ الْحَدِيثُ الأَوَّلُ أَبْيَنُ قَوْلُهُ ‏‏ أَطْعِمْ أَهْلَكَ ‏‏‏.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۸۲۲)
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D’après Ibn ‘Abbas rapporte que Omar a dit « Je crains qu’après le passage d’une longue période quelqu’un dise: « Nous ne trouvons pas la lapidation dans le Livre d’Allah », et qu’on s’égare de délaisser une prescription révélée par Allah. [Sachez donc] que la lapidation doit être appliquée contre quiconque commet l’adultère étant marié, lorsqu’il y a des témoins ou que la preuve résulte d’une grossesse ou d’un aveu (Le sous-narrateur, « Sufyân » a ajouté: c’est ainsi que j’ai retenu ces paroles). [Sachez aussi que] le Messager d’Allah (ﷺ) a appliqué la lapidation et nous l’avons aussi appliquée après lui.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6829)
عن ابن عباس ـ رضى الله عنهما ـ قَالَ قَالَ عُمَرُ لَقَدْ خَشِيتُ أَنْ يَطُولَ بِالنَّاسِ زَمَانٌ حَتَّى يَقُولَ قَائِلٌ لاَ نَجِدُ الرَّجْمَ فِي كِتَابِ اللَّهِ‏.‏ فَيَضِلُّوا بِتَرْكِ فَرِيضَةٍ أَنْزَلَهَا اللَّهُ، أَلاَ وَإِنَّ الرَّجْمَ حَقٌّ عَلَى مَنْ زَنَى، وَقَدْ أَحْصَنَ، إِذَا قَامَتِ الْبَيِّنَةُ، أَوْ كَانَ الْحَمْلُ أَوْ الاِعْتِرَافُ ـ قَالَ سُفْيَانُ كَذَا حَفِظْتُ ـ أَلاَ وَقَدْ رَجَمَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم وَرَجَمْنَا بَعْدَهُ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۸۲۹)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Écartez vous des sept qui mènent à la perdition ! ».
Ils ont dit: Quels sont ces choses ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « L’association à Allah, la sorcellerie, tuer une âme qu’Allah a interdit sans droit, manger l’usure (*), manger l’argent de l’orphelin, fuir le jour de la bataille et accuser injustement de fornication les croyantes chastes et insouciantes ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6857)

Manger l’usure (*) c’est à dire « Riba » en Arabe

Le terme Riba / الربا signifie dans la langue arabe l’ajout / الزيادة
(Lisan Al ‘Ararb 6/92)

Dans le lexique islamique, le Riba désigne l’ajout qui est conditionné au moment de la conclusion d’un contrat.
(Al Ikhtiyar Li Ta’lil Al Mokhtar de l’imam Al Mawsouli Al Hanafi vol 2 p 69)

Il faut préciser que le Riba, qui est souvent traduit en français par le terme -usure-, désigne dans le lexique islamique tout ajout quel que soit sa valeur alors que le terme français -usure- ne désigne qu’un ajout particulièrement important et abusif.

Les textes du Coran, de la Sounna et le consensus des savants montrent l’interdiction du Riba :

Allah a dit dans la sourate Al Baqara n°2 verset 275 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Ceux qui mangent le Riba ne se lèveront que comme celui que le toucher de Satan a bouleversé (*). Ceci car ils ont dit que certes la vente est comme le Riba mais Allah a autorisé la vente et interdit le Riba ».

(*) D’après Sa’id Ibn Joubayr, ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit à propos de la parole d’Allah -Ceux qui mangent le Riba ne se lèveront que comme celui que le toucher de Satan a bouleversé- : « C’est à dire que celui qui mange le Riba sera ressuscité comme une personne possédée que l’on étrangle ».
(Rapporté par Ibn Abi Hatim dans son Tefsir n°2889 et authentifié par Cheikh Ahmed Chakir dans ‘Omdatou Tefsir Ibn Kathir vol 1 p 330)

L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit : « Les musulmans sont certes en consensus à propos de l’interdiction du Riba et sur le fait qu’il fait partie des grands péchés ».
(Al Majmou’ vol 9 p 487)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : اجتنبوا السبعَ الموبقاتِ .
قالوا : يا رسولَ اللهِ ، وما هن ؟
قال : الشركُ باللهِ ، والسحرُ ، وقتلُ النفسِ التي حرّم اللهُ إلا بالحقِّ ، وأكلُ الربا ، وأكلُ مالِ اليتيمِ ، والتولي يومَ الزحفِ ، وقذفُ المحصناتِ المؤمناتِ الغافلاتِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٨٥٧)
.

D’après ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Le croyant ne cesse d’être dans une situation de largesse vis-à-vis de sa religion tant qu’il n’a pas fait couler un sang interdit (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6862)

(*) C’est à dire tant qu’il n’a pas commis un meurtre.

عن عبدالله بن عمر رضي الله عنهما قال النبي صلى الله عليه و سلم : لا يزال المؤمن في فسحة من دينه ما لم يصب دما حراما
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٨٦٢)
.

D’après Sa’id Ibn ‘Amr, ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit: « Certes parmi les choses qui font tomber dans la perdition et pour lesquelles il n’y a aucune issue pour ceux qui y ont fait tomber leurs propres personnes il y a le fait de faire couler un sang interdit sans droit (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6863)

(*) C’est à dire en commettant un meurtre.

عن سعيد بن عمرو قال عبدالله بن عمر رضي الله عنهما : إن من ورطات الأمور التي لا مخرج لمن أوقع نفسه فيها سفك الدم الحرام بغير حله
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٨٦٣)
.

D’après ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Les gens les plus détestés par Allah sont trois:
– un moulhid dans le Haram (1)
– celui qui veut pratiquer dans l’Islam une habitude de la période ante-islamique
– une personne qui demande le sang d’une autre personne sans droit (2).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6882)

(1) Le moulhid est la personne qui fait du ilhad (voir définition ci-dessous). Le Haram désigne la zone autour de la mosquée de La Mecque.

Allah a dit dans la sourate Al Hajj n°22 verset 25, concernant le Haram de La Mecque : « Et celui qui veut y commettre du ilhad (*) et de l’injustice nous lui ferons goûter un châtiment douloureux ».

(*) Le ilhad signifie ici l’ensemble des désobéissances.
(Voir Majmou Al Fatawa de cheikh Abdel Aziz Ibn Baz vol 3 p 391)
قال الله تعالى عن الحرم المكي : وَمَن يُرِدْ فِيهِ بِإِلْحَادٍ بِظُلْمٍ نُذِقْهُ مِنْ عَذَابٍ أَلِيمٍ
(سورة الحج ٢٥)

(2) C’est à dire qu’il demande que cette personne soit exécutée dans le cadre d’une peine prescrite comme si elle avait commis un meurtre par exemple alors qu’en réalité elle n’a rien fait.

عن عبدالله بن عباس رضي الله عنهما قال النبي صلى الله عليه و سلم : أبغضُ الناسِ إلى اللهِ ثلاثةٌ : ملحدٌ في الحرمِ ومبتغٍ في الإسلامِ سُنَّةَ الجاهليةِ ومُطَّلِبُ دمِ امرئٍ بغيرِ حقٍّ ليُهريقَ دَمَه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٨٨٢)
.

D’après ‘Abdullah ibn Amr, Le Prophète (ﷺ) a dit, « Celui qui tue un mu’âhid [= un non musulman résident de l’Etat musulman, ou un résident d’un Etat non musulman étant en paix avec les musulmans], il ne sentira même pas le parfum du paradis, et pourtant peut être sentie à une distance de quarante années (de voyage). »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°6914)
عَنْ عَبْدِ اللَّهِ بْنِ عَمْرٍو، عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ « ‏ مَنْ قَتَلَ نَفْسًا مُعَاهَدًا لَمْ يَرَحْ رَائِحَةَ الْجَنَّةِ، وَإِنَّ رِيحَهَا يُوجَدُ مِنْ مَسِيرَةِ أَرْبَعِينَ عَامًا ‏ »‏‏.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۹۱۴)
.

D’après Khansa Bint Khidham Al Ansariya (qu’Allah l’agrée), mon père m’a marié alors que j’avais déjà connu le mariage et j’ai détesté cela. Alors je me suis rendu auprès du Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) qui a annulé le mariage.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6945)
عن خنساء بنت خذام الأنصارية رضي الله عنها : أن أباها زوجها وهي ثيب فكرهت ذلك ، فأتت النبي صلى الله عليه وسلم فرد نكاحها
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٩٤٥)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit:
« Secours ton frère qu’il soit injuste ou victime d’injustice ».
Un homme a dit: Ô Messager d’Allah ! Je lui porte secours si il subit une injustice mais si c’est lui qui commet l’injustice comment est-ce que je lui porte secours ?
Il (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Tu l’empêche d’être injuste, ceci est le secourir ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6952)
عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : انصر أخاك ظالمًا أو مظلومًا . فقال رجلٌ : يا رسولَ اللهِ ، أنصرُه إذا كان مظلومًا ، أفرأيتَ إذا كان ظالمًا كيف أنصرُه ؟ قال : تحجِزُه ، أو تمنعُه ، من الظلمِ فإنَّ ذلك نصرُه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٩٥٢)
.

D’après Oum Al ‘Ala (qu’Allah l’agrée) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est entré auprès de ‘Othman Ibn Math’oun (qu’Allah l’agrée) après sa mort.
J’ai dit : Que la miséricorde soit sur toi ô Abou As Sa’ib ! (1). Je témoigne en ta faveur qu’Allah t’a certes honoré. (2)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Et qu’est-ce que tu en sais ? ».
J’ai dit : Par Allah je n’en sais rien !
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « En ce qui le concerne, certes il lui est venu la certitude. (3)
Certes j’espère pour lui le bien de la part d’Allah et par Allah je ne sais pas ce que l’on va faire de moi et de vous alors que je suis le Messager d’Allah ». (4)
Alors j’ai dit : Je jure sur Allah qu’après lui je ne ferai plus les éloges de personne.
Après cela, j’ai vu en rêve qu’il avait été donné à ‘Othman (qu’Allah l’agrée) une source qui coulait.
J’ai mentionné cela au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui a dit : « Ce sont ses actes qui continuent de lui parvenir ». (5)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7018)

(1) Il s’agit du surnon (kounia) de ‘Othman Ibn Math’oun (qu’Allah l’agrée).

(2) C’est-à-dire qu’elle a attesté qu’il faisait partie des gens du paradis.

(3) C’est-à-dire que la mort lui est venu.

(4) Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit cela car il ne lui avait pas encore été révélé qu’il allait entrer dans le paradis ainsi que certains de ses compagnons comme les dix promis au paradis, comme Al Hassan, comme Al Husseyn, comme ‘Oukacha Ibn Mihsan (qu’Allah les agrée tous)…
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 12 p 601)

(5) C’est-à-dire qu’il s’agissait de la récompenses de certains de ses actes qui continuait à lui parvenir comme par exemple certaines aumônes dont la récompense parvient à son auteur même après sa mort.

عن أم العلاء رضي الله عنها أن النبي صلى الله عليه وسلم دخل على عثمان بن مظعون رضي الله عنه بعد موته فقلت : رحمة الله عليك أبا السائب فشهادتي عليك لقد أكرمك الله
قال النبي صلى الله عليه وسلم : وما يدريك ؟
قلت : لا أدري والله
قال النبي صلى الله عليه وسلم : أما هو فقد جاءه اليقين إني لأرجو له الخير من الله والله ما أدري وأنا رسول الله ما يفعل بي ولا بكم
قلت : فوالله لا أزكي أحدا بعده
ورأيت لعثمان رضي الله عنه في النوم عينا تجري فجئت النبي صلى الله عليه وسلم فذكرت ذلك له فقال : ذاك عمله يجري له
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٠١٨)
.

D’après ‘Abdoullah Ibn Omar -qu’Allâh l’agrée, Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Au cours d’un sommeil, j’ai fait un rêve pendant lequel je faisais le tour de la Kaaba (Tawaf). Soudain, je me suis retrouvé en présence d’un homme brun, aux cheveux crépus, se tenant debout entre deux hommes, la tête laissant échapper des gouttes d’eau. J’ai dit : qui est celui-là ?

– Ils m’ont dit : c’est le fils de Marie. Je me suis mis à tourner la tête quand brusquement je me suis retrouvé devant un homme rouge, de forte corpulence, aux cheveux crépus et à l’œil droit borgne et semblable à un raisin flottant. J’ai dit : qui est celui-là ?

– Ils ont dit : c’est le Dajjal. Celui qui lui ressemble le plus est Ibn Qatan. »
(Rapporté par Al-Boukhari n°7026 – Ibn Qatan est un homme issu des Bani al-Moustalaq des Khouzaa)

La signification de [Dajjâl] ( الدَّجَّالُ)

Linguistiquement :
*******************

Dajjâl est dérivé du mot « Dajjal » qui veut dire :

Le menteur et l’imposteur (celui qui couvre la vérité).

Le terme dajjal signifie aussi confusion et brouillage.

Faire du dajjal, c’est brouiller et camoufler. ( دَجَّلَ couvrir)

Religieusement :
*****************

il s’agit d’un homme qui sera un imposteur et apparaîtra à la fin des temps et réclamera la Seigneurie.

عن عَبْدَ اللَّهِ بْنَ عُمَرَ ـ رضى الله عنهما ـ قَالَ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏ « ‏ بَيْنَا أَنَا نَائِمٌ رَأَيْتُنِي أَطُوفُ بِالْكَعْبَةِ فَإِذَا رَجُلٌ آدَمُ سَبْطُ الشَّعَرِ بَيْنَ رَجُلَيْنٍ يَنْطِفُ رَأْسُهُ مَاءً، فَقُلْتُ مَنْ هَذَا قَالُوا ابْنُ مَرْيَمَ‏.‏ فَذَهَبْتُ أَلْتَفِتُ فَإِذَا رَجُلٌ أَحْمَرُ جَسِيمٌ جَعْدُ الرَّأْسِ أَعْوَرُ الْعَيْنِ الْيُمْنَى، كَأَنَّ عَيْنَهُ عِنَبَةٌ طَافِيَةٌ، قُلْتُ مَنْ هَذَا قَالُوا هَذَا الدَّجَّالُ‏.‏ أَقْرَبُ النَّاسِ بِهِ شَبَهًا ابْنُ قَطَنٍ ‏ »‏‏.‏ وَابْنُ قَطَنٍ رَجُلٌ مِنْ بَنِي الْمُصْطَلِقِ مِنْ خُزَاعَةَ‏.‏
(رواه مسلم في صحيحه رقم ۷۰۲۶)

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D’après Abou Sa’id Al Khoudri (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Lorsque l’un de vous voit un rêve qu’il aime, alors il vient certes d’Allah. Qu’il loue Allah pour ce rêve et qu’il le divulgue. Par contre s’il voit autre chose que cela parmi ce qu’il déteste, alors il vient certes de Shaytan. Qu’il demande protection à Allah contre son mal et qu’il ne le divulgue (*) à personne ainsi il ne lui nuira pas ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7045)

(*) Il est mentionné dans d’autres ahadiths authentiques (Sahih Al Boukhari n°7044 et Sahih Mouslim n°2261) qu’il ne faut divulguer le rêve qu’à une personne qu’on aime.

عن أبي سعيد الخدري رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : إذا رأى أحدكم الرؤيا يحبها فإنها من الله فليحمد الله عليها وليحدث بها . وإذا رأى غير ذلك مما يكره فإنما هي من الشيطان فليستعذ من شرها ولا يذكرها لأحد فإنها لن تضره
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٠٤٥)
.

D’après ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Vous allez certes voir après moi du favoritisme (1) et des choses que vous allez réprouver (2) ».
Ils ont dit: Que nous ordonnes-tu ô Messager d’Allah ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Vous leur donnez leur droit (3) et vous demandez votre droit à Allah ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7052)

A. Le fait de se rebeller contre les gouverneurs est une chose interdite par l’Islam

(1) C’est à dire que les dirigeants vont garder pour eux l’argent alors que le peuple a un droit sur cet argent.

(2) C’est à dire des actes de désobéissance à Allah.

(3) C’est à dire le fait de leur obéir, de ne pas se rebeller contre eux.

B. Les manifestations pour se plaindre des gouverneurs sont interdites et sont une forme moderne de rébellion contre les gouverneurs

Cheikh ‘Abdel ‘Aziz Ibn Baz a dit : « Les marches et les manifestations ne sont pas des bonnes choses. Elles ne font pas partie des habitudes du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et de ceux qui l’ont suivi dans le bien ».
(Al Mouthaharat Fi Mizan Ach Chari’a Al Islamiya p 163)

Cheikh Albani a dit : « Les manifestations font partie des habitudes et des méthodes des mécréants ».
(Silsila Daifa vol 14 p 74)

Cheikh ‘Otheimine a dit : « Les manifestations sont une chose nouvelle qui n’était pas connue à l’époque du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), ni à celle des califes bien-guidés ni à celle des compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous).
De plus, il se trouve dans cela comme désordre et comme émeute ce qui fait que ces manifestations sont interdites ».
(Houkm Al Mouthaharat Fil Islam p 179)

Cheikh ‘Abdel Mouhsin Al ‘Abad a dit : « Il n’y a aucun doute sur le fait que les manifestations et les marches font partie de la rébellion contre le gouverneur ».
(Al Mouthaharat Fi Mizan Ach Chari’a Al Islamiya p 195)

C. L’Histoire montre que fait de se rebeller contre le gouverneur n’apporte pas de bien et ne fait qu’aggraver le mal

L’imam Abou Hanifa (mort en 150 du calendrier hégirien) a dit à propos de ceux qui se révoltent contre les dirigeants : « Ils font plus de mal qu’ils ne font de bien ».
(Al Fiqh Al Akbar Bi Riwayati Abi Mouti’ p 57)

L’imam Ibn ‘Abdel Bar Al Maliki (mort en 463 du calendrier hégirien) a dit : « Le fait de patienter dans l’obéissance de dirigeants injustes est meilleur que de leur disputer le pouvoir et de se rebeller contre eux car cela entraîne un changement de la sécurité vers l’insécurité, ceci entraîne le fait que le sang coule, les représailles et le désordre sur la Terre.
Et ceci est plus grave que le fait de patienter à l’injustice du gouverneur… ».
(Al Tamhid vol 23 p 279)

Cheikh Al Islam Ibn Taymiya (mort en 728 du calendrier hégirien) a dit : « Il est possible qu’on ne trouve pas un seul groupe qui se soit rebellé contre leur gouverneur sans que cela n’ai entraîné comme désordre ce qui est plus grand que le désordre qui a été enlevé ».
(Manhaj As Sounna Nabawiya vol 3 p 391)

L’imam Ibn Qayim al Djawziya (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit : « Le fait de réprouver le mal des dirigeants et des gouverneurs en se rebellant contre eux est la source de tout le mal et de toutes les épreuves jusqu’à la fin des temps (…).
Celui qui médite sur ce qui a touché l’Islam comme grandes épreuves et petites épreuves se rendra compte qu’elles ont découlé du fait de ne pas avoir respecté cette base et d’avoir voulu lever l’injustice du dirigeant et ceci a entraîné ce qui est plus grave que l’injustice du dirigeant ».
(I’lam Al Mouwaqi’in ‘An Rabil ‘Alamin vol 4 p 338)

(Voir Charh Sahih Mouslim de l’imam Nawawi)

عن عبدالله بن مسعود رضي الله عنه قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : إنكم سترون بعدي أثرة وأمورا تنكرونها
قالوا : فما تأمرنا يا رسول الله ؟
قال النبي صلى الله عليه و سلم : أدوا إليهم حقهم وسلوا الله حقكم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٠٥٢)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Qu’aucun d’entre vous ne pointe une arme sur son frère car il ne sait pas si Chaytan va la faire tomber de sa main et ainsi il va tomber dans un trou de feu (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7072)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°2617

(*) C’est à dire qu’il aurait alors commis le péché du meurtre qui va le conduire au feu.
(Minnatoul Moun’im Fi Charh Sahih Mouslim)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : لا يُشيرُ أحدُكم على أخيهِ بالسلاحِ ، فإنَّهُ لا يدري ، لعلَّ الشيطانَ ينزغُ في يدِه ، فيقعُ في حفرةٍ من النارِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٠٧٢)
.

D’après Houdheyfa Ibn Al Yaman qu’il a dit: « Les gens interrogeaient le Prophète (ﷺ) sur le bien mais moi je l’interrogeait sur le mal de peur qu’il ne me rattrape ».
Je lui dis une fois: « Ô Messager d’Allah (ﷺ)! nous vivions dans un état d’ignorance et de mal, et Allah nous a apporté ce bien, y aura-t-il après ce bien, du mal? »
« Oui, répondit le Prophète (ﷺ) ».
« Y aura-t il après du bien après ce mal? ».
« Oui, mais et il y aura [une certaine] impureté (دَخَنٌ) [du coeur].(1) ».
« Et quel est [le signe] de cette impureté? ».
« Des gens qui guideront loin de ma guidance, [mais] de leurs agissements tu approuveras et tu désapprouveras ».
« Y aura-t-il après ce bien un nouveau mal? ».
« Oui, il y aura des gens qui appelleront aux portes du Feu, ils y jetteront tous ceux qui répondront à leur appel. ».
« Ô Messager d’Allah (ﷺ)! décris-les-nous! ».
« Ce sont des gens qui ont la même apparence que nous et qui parlent notre langue ».
« Que me recommandés-tu si je vis jusqu’à ce temps? ».
« Tu dois être avec la Communauté des Musulmans et avec leur l’imâm ».
« Et s’ils n’auront plus d’Imâm? ».
« Dans ce cas éloigne-toi de tous les groupes, même s’il faudrait que tu t’accroches avec les dents à la racine d’un arbre, et ce jusqu’à ce que la mort te trouve ainsi.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7084)

(1) Voir Hadith n°3606 où nous avons traduit « dakhan » (دَخَنٌ) par « haine ». « Impureté »

قال حذيفة بن اليمان رضي الله عنه : كَانَ النَّاسُ يَسْأَلُونَ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم عَنِ الْخَيْرِ، وَكُنْتُ أَسْأَلُهُ عَنِ الشَّرِّ، مَخَافَةَ أَنْ يُدْرِكَنِي فَقُلْتُ يَا رَسُولَ اللَّهِ إِنَّا كُنَّا فِي جَاهِلِيَّةٍ وَشَرٍّ فَجَاءَنَا اللَّهُ بِهَذَا الْخَيْرِ، فَهَلْ بَعْدَ هَذَا الْخَيْرِ مِنْ شَرٍّ قَالَ ‏ »‏ نَعَمْ ‏ »‏‏.‏ قُلْتُ وَهَلْ بَعْدَ ذَلِكَ الشَّرِّ مِنْ خَيْرٍ قَالَ ‏ »‏ نَعَمْ، وَفِيهِ دَخَنٌ ‏ »‏‏.‏ قُلْتُ وَمَا دَخَنُهُ قَالَ ‏ »‏ قَوْمٌ يَهْدُونَ بِغَيْرِ هَدْىٍ، تَعْرِفُ مِنْهُمْ وَتُنْكِرُ ‏ »‏‏.‏ قُلْتُ فَهَلْ بَعْدَ ذَلِكَ الْخَيْرِ مِنْ شَرٍّ قَالَ ‏ »‏ نَعَمْ، دُعَاةٌ عَلَى أَبْوَابِ جَهَنَّمَ، مَنْ أَجَابَهُمْ إِلَيْهَا قَذَفُوهُ فِيهَا ‏ »‏‏.‏ قُلْتُ يَا رَسُولَ اللَّهِ صِفْهُمْ لَنَا‏.‏ قَالَ ‏ »‏ هُمْ مِنْ جِلْدَتِنَا، وَيَتَكَلَّمُونَ بِأَلْسِنَتِنَا ‏ »‏‏.‏ قُلْتُ فَمَا تَأْمُرُنِي إِنْ أَدْرَكَنِي ذَلِكَ قَالَ ‏ »‏ تَلْزَمُ جَمَاعَةَ الْمُسْلِمِينَ وَإِمَامَهُمْ ‏ »‏‏.‏ قُلْتُ فَإِنْ لَمْ يَكُنْ لَهُمْ جَمَاعَةٌ وَلاَ إِمَامٌ قَالَ «‏ فَاعْتَزِلْ تِلْكَ الْفِرَقَ كُلَّهَا، وَلَوْ أَنْ تَعَضَّ بِأَصْلِ شَجَرَةٍ، حَتَّى يُدْرِكَكَ الْمَوْتُ، وَأَنْتَ عَلَى ذَلِكَ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٠٨٤)
.

D’après Ibn ‘Umar, Le Prophète (ﷺ) a dit (a propos de Ad-Dajjal) : « il est borgne de l’œil droit qui ressemble à un raisin flottant »
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°7123)
عَنِ ابْنِ عُمَرَ، أُرَاهُ عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ « ‏ أَعْوَرُ عَيْنِ الْيُمْنَى، كَأَنَّهَا عِنَبَةٌ طَافِيَةٌ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۱۲۳)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Vous allez certes convoiter la gouvernance et elle ne sera que regret le jour de la résurrection (1). Quel bon début (2) mais quelle mauvaise fin ! (3) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7148)

(1) C’est à dire pour le gouverneur qui n’a pas été juste.

(2) C’est à dire que la gouvernance permet à la personne d’avoir un haut rang social, de l’argent…

(3) La traduction littérale est : -Quel bon allaitement mais quel mauvais sevrage-.

(Voir Fath Al Bari 13/125-126)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : إنكم ستحرصون على الإمارة وستكون ندامة يوم القيامة فنعم المرضعة وبئست الفاطمة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧١٤٨)
.

D’après Abou Moussa Al Ach’ari (qu’Allah l’agrée), je suis rentré auprès du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) avec deux hommes de mon peuple. L’un des deux homme a dit: Nomme nous dirigeants ô Messager d’Allah! (*).
Puis l’autre a dit la même chose.
Le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes nous ne donnons pas la gouvernance à celui qui l’a demandée ni à celui qui s’efforce de l’obtenir ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7149)

(*) C’est à dire qu’ils ont demandé que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) leur donne la gouvernance et la direction de leur peuple.

عن أبي موسى الأشعري رضي الله عنه : دخلت على النبي صلى الله عليه وسلم أنا ورجلان من قومي . فقال أحد الرجلين : أمرنا يا رسول الله ، وقال الآخر مثله .
فقال النبي صلى الله عليه وسلم : إنا لا نولي هذا من سأله ولا من حرص عليه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧١٤٩)
.

D’après Oum Salama (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Certes je ne suis qu’un homme et vous vous disputez auprès de moi.
Peut-être que certains d’entre vous sont plus éloquents dans leurs manières de présenter leurs preuves que d’autres et je vais donc juger en sa faveur par rapport à ce que j’entends.
Celui en faveur de qui je juge en lui donnant le droit de son frère qu’il ne le prenne pas car je ne fais que lui couper une partie du feu (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7169)

(*) Cheikh ‘Abdel Mouhsin Al ‘Abad a dit : Si le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) connaissait l’invisible il aurait connu celui des deux plaignants celui qui mérite que l’on juge en sa faveur et celui qui ne le mérite pas.
(Min Kounouz Al Quran Al Karim ; Koutoub Wa Rasail Cheikh Al Abad vol 1 p 172)

عن أم سلمة رضي الله عنها قال النبي صلى الله عليه و سلم : إِنَّمَا أَنَا بَشَرٌ، وَإِنَّكُمْ تَخْتَصِمُونَ إِلَىَّ، وَلَعَلَّ بَعْضَكُمْ أَنْ يَكُونَ أَلْحَنَ بِحُجَّتِهِ مِنْ بَعْضٍ فَأَقْضِي نَحْوَ مَا أَسْمَعُ، فَمَنْ قَضَيْتُ لَهُ بِحَقِّ أَخِيهِ شَيْئًا فَلاَ يَأْخُذْهُ، فَإِنَّمَا أَقْطَعُ لَهُ قِطْعَةً مِنَ النَّارِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧١٦٩)
.

D’après Oum Salama (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit:
« Certes je ne suis qu’un homme auprès de qui on vient plaider. Peut-être que certains d’entre vous sont plus éloquents que d’autres alors je crois qu’il a dit vrai et je juge en sa faveur. Celui en faveur de qui j’ai jugé du droit d’un musulman alors il s’agit certes d’une partie du feu, qu’il la prenne ou qu’il la laisse ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7185)
عن أم سلمة رضي الله عنها قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : إنما أنا بشر وإنه يأتيني الخصم فلعل بعضكم أن يكون أبلغ من بعض فأحسب أنه صدق فأقضي له بذلك فمن قضيت له بحق مسلم فإنما هي قطعة من النار فليأخذها أو فليتركها
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧١٨٥)
.

D’après ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a envoyé une expédition et a nommé à sa tête Oussama Ibn Zayd (qu’Allah les agrée lui et son père) alors des gens ont critiqué sa gouvernance.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Si vous critiquez sa gouvernance vous critiquez certes la gouvernance de son père avant lui.
Je jure sur Allah ! Il était certes qualifié pour la gouvernance et faisait partie des gens que j’aimais le plus et certes celui-là (1) fait partie des gens que j’aime le plus après son père (2).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7187)

Et dans une autre version de ce hadith rapporté par Mouslim dans son Sahih, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit concernant Oussama (qu’Allah l’agrée) : « Je vous le recommande car il fait certes partie des gens pieux parmi vous ».

(1) C’est à dire Oussama Ibn Zayd (qu’Allah les agrée lui et son père).
(2) C’est à dire après la mort de son père.

عن عبدالله بن عمر رضي الله عنهما قال : بعث رسول الله صلّى الله عليه وسلّم بعثًا وأمر عليهم أسامة بن زيد رضي الله عنهما فطُعن في إمارته
قال رسول الله صلّى الله عليه وسلّم : إن تطعنوا في إمارته فقد كنتم تطعنون في إمارة أبيه من قبله وايم الله إن كان لخليقًا للإمرة وإن كان لمن أحبّ النّاس إليّ وإن هذا لمن أحبّ الناس إليّ بعده
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧١٨٧)
.

D’après Aicha (radiع اللهanha), le Messager d’Allah ﷺ a dit : « La personne qu’Allah déteste le plus est le plus acharné des querelleurs (Al’ aladd al-khasim) »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7188)
عن عائشة رضى الله عنها قالت قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : أبغض الرجال إلى الله الألد الخصم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۱۸۸)
.

D’après ‘Ali ibn ‘Abd Allâh nous a rapporté ceci:
« Sufyân nous a rapporté ceci: ibn al-Munkadir nous a rapporté qu’il avait entendu Jâbir ibn ‘Abd Allâh (رضي الله عنه) dire: « Le jour de Fossé (1), le Prophète (ﷺ) appela les gens…, et c’était az-Zubayr qui répondit à I’appel.

Le Prophète fit un deuxième appel et ce fut aussi az-Zubayr qui répondit favorablement.

Pour la troisième fois, le Prophète appela les gens et de nouveau az-Zubayr répondit à son appel.

Alors, le Prophète (ﷺ) dit: « Chaque prophète a un hawâry{(2) , le mien est az-Zubayr.”

« Sufyan dit: J’ai appris cela de ibn al-Munkadir. Il arriva que ‘Ayyûb lui dit: «  »O Abu Bakr! Fais-Ieur part de quelques hadîth rapportés par .Jâbir! Ceux qui sont présents aiment bien que tu le fasses. »

« En effet, Sufyân prit la parole et dit: « J’ai entendu Jâbir…“ il ne cessait de rapporter des hadîth en disant chaque fois: « J’ai entendu Jâbir… ».

«Comme je dis à Sufyân [qu’au lieu de « Le jour du Fossé »], ath-Thawry rapporte « Le jour de Qurayza », il me répondit en ces termes: « C’est le même jour. » Et il sourit.»
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°7261)

(1) Elle est aussi appelée bataille du fossé, ou bataille des coalisés

(2) Apôtre

حَدَّثَنَا عَلِيُّ بْنُ عَبْدِ اللَّهِ، حَدَّثَنَا سُفْيَانُ، حَدَّثَنَا ابْنُ الْمُنْكَدِرِ، قَالَ سَمِعْتُ جَابِرَ بْنَ عَبْدِ اللَّهِ، قَالَ نَدَبَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم يَوْمَ الْخَنْدَقِ فَانْتَدَبَ الزُّبَيْرُ، ثُمَّ نَدَبَهُمْ فَانْتَدَبَ الزُّبَيْرُ، ثُمَّ نَدَبَهُمْ فَانْتَدَبَ الزُّبَيْرُ فَقَالَ ‏ « ‏ لِكُلِّ نَبِيٍّ حَوَارِيٌّ وَحَوَارِيِّ الزُّبَيْرُ ‏ »‏‏.‏ قَالَ سُفْيَانُ حَفِظْتُهُ مِنِ ابْنِ الْمُنْكَدِرِ‏.‏ وَقَالَ لَهُ أَيُّوبُ يَا أَبَا بَكْرٍ حَدِّثْهُمْ عَنْ جَابِرٍ، فَإِنَّ الْقَوْمَ يُعْجِبُهُمْ أَنْ تُحَدِّثَهُمْ عَنْ جَابِرٍ‏.‏ فَقَالَ فِي ذَلِكَ الْمَجْلِسِ سَمِعْتُ جَابِرًا فَتَابَعَ بَيْنَ أَحَادِيثَ سَمِعْتُ جِابِرًا، قُلْتُ لِسُفْيَانَ فَإِنَّ الثَّوْرِيَّ يَقُولُ يَوْمَ قُرَيْظَةَ فَقَالَ كَذَا حَفِظْتُهُ كَمَا أَنَّكَ جَالِسٌ يَوْمَ الْخَنْدَقِ‏.‏ قَالَ سُفْيَانُ هُوَ يَوْمٌ وَاحِدٌ‏.‏ وَتَبَسَّمَ سُفْيَانُ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۲۶۱)
.

D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) : Après la mort du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée) est monté sur le minbar et a dit : « Allah a préféré pour son Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ce qu’il y a auprès de Lui à ce qu’il y a auprès de vous.
Ceci est le Livre (*) par lequel Allah a guidé votre Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
Mettez-le en pratique et vous serez guidés vers ce à quoi Allah a guidé Son Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7269)

(*) C’est à dire le Coran.

عن أنس بن مالك رضي الله عنه أن عمر بن الخطاب رضي الله عنه صعد المنبر بعد موت النبي صلى الله عليه و سلم و قال : اختار الله لرسوله صلى الله عليه وسلم الذي عنده على الذي عندكم
وهذا الكتاب الذي هدى الله به رسولكم فخذوا به تهتدوا لما هدى الله به رسوله
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٢٦٩)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Toute ma communauté va rentrer dans le paradis sauf ceux qui refusent ».
Ils ont dit : Ô Messager d’Allah ! Et qui refuse ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui m’obéit rentre dans le paradis et celui qui me désobéit a certes refusé ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7280)
عن أبو هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : كل أمتي يدخلون الجنة إلا من أبى
قالوا : يا رسول الله ! ومن يأبى ؟
قال النبي صلى الله عليه و سلم : من أطاعني دخل الجنة ومن عصاني فقد أبى
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٢٨٠)
.

D’après Jabir Ibn ‘Abdillah (qu’Allah les agrée lui et son père) : Les anges sont venus vers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) alors qu’il dormait.
Certains d’entre eux ont dit : Il dort ; et d’autres ont dit : Certes l’oeil dort mais le coeur est éveillé.
Ils ont dit : Certes il y a pour votre compagnon un exemple ainsi prenez lui un exemple.
Ils ont dit : Son exemple est celui d’un homme qui a bâti une maison, il y a préparé un festin et a envoyé un messager pour y inviter les gens.
Celui qui répond au messager rentre dans la maison et mange du festin mais celui qui ne lui répond pas ne rentre pas dans la maison et ne mange pas du festin.
Ils ont dit : Interprétez cet exemple afin qu’il le comprenne.
Certains d’entre eux ont dit : Il dort ; et d’autres ont dit : Certes l’oeil dort mais le coeur est éveillé.
Ils ont dit : La maison est le paradis, le messager est Muhammad (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
Celui qui obéit à Muhammad (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a certes obéit à Allah et celui qui désobéit à Muhammad (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a certes désobéit à Allah.
Et Muhammad (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a divisé entre les gens (*).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7281)

(*) C’est à dire qu’il a divisé les gens en deux parties : musulmans et mécréants, et il a divisé les musulmans en deux parties : les obéissants et les désobéissants.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Otheimine vol 10 p 59)

عن جابر بن عبدالله رضي الله عنهما قال : جاءت ملائكة إلى النبي صلى الله عليه وسلم وهو نائم
فقال بعضهم : إنه نائم وقال بعضهم : إن العين نائمة والقلب يقظان
فقالوا : إن لصاحبكم هذا مثلا فاضربوا له مثلا
فقالوا : مثله كمثل رجل بنى دارا وجعل فيها مأدبة وبعث داعيا فمن أجاب الداعي دخل الدار وأكل من المأدبة ومن لم يجب الداعي لم يدخل الدار ولم يأكل من المأدبة
فقالوا : أولوها له يفقهها
فقال بعضهم : إنه نائم وقال بعضهم : إن العين نائمة والقلب يقظان
فقالوا : فالدار الجنة والداعي محمد صلى الله عليه وسلم فمن أطاع محمدا صلى الله عليه وسلم فقد أطاع الله ومن عصى محمدا صلى الله عليه وسلم فقد عصى الله ومحمد صلى الله عليه وسلم فرق بين الناس
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٢٨١)
.

D’après Abou Moussa Al Ach’ari (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes mon exemple et celui de ce avec quoi Allah m’a envoyé est comme celui d’un homme qui est allé vers son peuple et lui a dit : -Ô le peuple ! J’ai certes vu l’armée (1) de mes propres yeux et je suis certes un avertisseur véridique d’un danger imminent. Fuyez !-
Une partie de son peuple lui a obéit et a fui et une autre partie d’entre eux l’a démenti et est resté à sa place jusqu’au matin et alors l’armée l’a attaqué et les a fait périr.
Ceci est l’exemple de celui qui m’a obéit et a suivi ce avec quoi je suis venu (C’est à dire le Qur’an et la Sounnah), et l’exemple de celui qui m’a désobéit et a démenti la vérité avec laquelle je suis venu (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7283)

(1) C’est à dire une armée prête à attaquer ce peuple.

(2) C’est à dire que celui qui obéit au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) sera sauvé du châtiment d’Allah et fera partie des gens rapprochés d’Allah tandis que celui qui le dément sera du nombre de ceux qui sont en perdition.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 11 p 443)

عن أبي موسى الأشعري رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : إن مثلي ومثل ما بعثني الله به كمثل رجل أتى قومه فقال : يا قوم ! إني رأيت الجيش بعيني وإني أنا النذير العريان فالنجاء
فأطاعه طائفة من قومه فأدلجوا وكذبت طائفة منهم فأصبحوا مكانهم فصبحهم الجيش فأهلكهم
فذلك مثل من أطاعني واتبع ما جئت به ومثل من عصاني وكذب ما جئت به من الحق
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٨٢ و مسلم في صحيحه رقم ٢٢٨٣)
.

D’après ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit: « Aucune âme n’est tuée injustement sans que le premier fils de Adam n’est une part dans cela car c’est le premier à avoir instauré le meurtre (*)
(il se peut Sufyân ait rapporté ceci: – (l’effusion du) sang, parce que c’est lui qui a institué l’homicide – ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7321)

(*) C’est une allusion à ce qui s’est passé entre les deux fils de Adam comme Allah l’a cité dans la sourate Al Maida n°5 du verset 27 à 29.
(Sens rapproché du verset)

Et raconte-leur en toute vérité l’histoire des deux fils d’Adam. Les deux offrirent des sacrifices; celui de l’un fut accepté et celui de l’autre ne le fut pas. Celui-ci dit : «Je te tuerai sûrement». « Allah n’accepte, dit l’autre, que de la part des pieux».
Si tu étends vers moi ta main pour me tuer, moi, je n’étendrai pas vers toi ma main pour te tuer : car je crains Allah, le Seigneur de l’Univers.
Je veux que tu partes avec le péché de m’avoir tué et avec ton propre péché : alors tu seras du nombre des gens du Feu. Telle est la récompense des injustes.
[Sourate 5 : la table servie, Verset 27-29]

وَاتْلُ عَلَيْهِمْ نَبَأَ ابْنَيْ آدَمَ بِالْحَقِّ إِذْ قَرَّبَا قُرْبَاناً فَتُقُبِّلَ مِن أَحَدِهِمَا وَلَمْ يُتَقَبَّلْ مِنَ الآخَرِ قَالَ لَأَقْتُلَنَّكَ قَالَ إِنَّمَا يَتَقَبَّلُ اللّهُ مِنَ الْمُتَّقِينَ ¤
لَئِن بَسَطتَ إِلَيَّ يَدَكَ لِتَقْتُلَنِي مَا أَنَاْ بِبَاسِطٍ يَدِيَ إِلَيْكَ لَأَقْتُلَكَ إِنِّي أَخَافُ اللّهَ رَبَّ الْعَالَمِينَ ¤
إِنِّي أُرِيدُ أَن تَبُوءَ بِإِثْمِي وَإِثْمِكَ فَتَكُونَ مِنْ أَصْحَابِ النَّارِ وَذَلِكَ جَزَاء الظَّالِمِينَ

De plus nous pouvons tirer de ce hadith, comme cela est mentionné explicitement dans d’autres textes, que celui qui instaure une mauvaise chose aura sur lui le péché de tout ceux qui l’ont suivis dans ce mal.

عن عبدالله بن مسعود رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : ليس من نفسٍ تُقتلُ ظلمًا ، إلا كان على ابنِ آدمَ الأولُ كِفلٌ منها – وربما قال سفيانُ : من دَمِها – لأنَّهُ أولُ من سنَّ القتلَ أولًا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٣٢١)
.

D’après Abou Sa’id Al Khoudri (qu’Allah l’agrée), un homme a entendu un autre homme réciter -Qoul Houwa Allahou Ahad- (*) et il la répétait.
Au matin, il s’est rendu vers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et lui a mentionné cela comme s’il la minimisait.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Je jure par Celui qui détient mon âme dans Sa main, elle équivaut certes au tiers du Coran ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7374)

(*) Il s’agit de la sourate Al Ikhlas n°112.

عن أبي سعيد الخدري رضي الله عنه أن رجلاً سمع رجلاً يقرأ قل هو الله أحد يرددها
فلما أصبح جاء إلى النبي صلى الله عليه وسلم فذكر ذلك له وكان الرجل يتقالّها
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : والذي نفسي بيده إنها لتعدل ثلث القرآن
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٣٧٤)
.

D’après Aïcha (رضي الله عنها), le Prophète (ﷺ) avait envoyé une fois un homme la tête d’une expédition. Quand l’homme dirigeait la prière pour ses Compagnons, il récitait et terminait toujours par :

« Dis : Il est Allah, l’Unique ».
[Sourate Al Ikhlas, 112]

Quand le groupe rentra (de l’expédition), il en informa le Prophète (ﷺ) et celui-ci dit : « Demandez-lui pourquoi il avait agi ainsi ». Quand on lui posa la question, il dit : « c’est parce qu’elle renferme l’attribut du Tout Miséricordieux et que j’aime la réciter (dans ma prière)».
Le Prophète (ﷺ) dit alors : « Dites-lui qu’Allah l’aime »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7375)

عَنْ عَائِشَةَ أَنَّ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم بَعَثَ رَجُلاً عَلَى سَرِيَّةٍ، وَكَانَ يَقْرَأُ لأَصْحَابِهِ فِي صَلاَتِهِ فَيَخْتِمُ بِ ـ ‏{‏قُلْ هُوَ اللَّهُ أَحَدٌ‏}‏ فَلَمَّا رَجَعُوا ذَكَرُوا ذَلِكَ لِلنَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم فَقَالَ ‏ »‏ سَلُوهُ لأَىِّ شَىْءٍ يَصْنَعُ ذَلِكَ ‏ »‏‏.‏ فَسَأَلُوهُ فَقَالَ لأَنَّهَا صِفَةُ الرَّحْمَنِ، وَأَنَا أُحِبُّ أَنْ أَقْرَأَ بِهَا‏.‏ فَقَالَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ أَخْبِرُوهُ أَنَّ اللَّهَ يُحِبُّهُ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۳۷۵)
.

D’après Jarir ibn Abdillah (qu’Allah les agrée), le Prophète (ﷺ) a dit: « Allah ne fait pas miséricorde à celui qui ne fait pas miséricorde aux gens ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7376)
عن جرير بن عبدالله رضي الله عنهما قال رسول الله صلى الله عليه وسلم :لاَ يَرْحَمُ اللَّهُ مَنْ لاَ يَرْحَمُ النَّاسَ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٣٧٦)
.

D’après Jâber Ibn ‘Abdullah As-Salami – رضي الله عنه

« Le Messager d’Allah (ﷺ) enseignait à ses Compagnons al lstikhâra (la consultation) pour toute occasion, et ce comme il enseignait une Sourate du Coran, il disait:

« Il disait : « Lorsque l’un de vous décide de faire quelque chose, qu’il fasse deux rak’ât autres que les prières obligatoires, puis qu’il dise :

« Ô Allah! J’en appelle à Ton savoir pour que je puisse choisir… j’en appelle à Ton pouvoir pour me soutenir, je te demande de [m’ accorder un peu de] Ta grâce; Car Tu es certes capable et je suis incapable, Tu sais tout tandis que moi je ne sais pas, et c’est Toi le Grand Connaisseur de tout ce qui est inconnu. »

« Ô Allah! Si Tu sais que cette chose – ( et il nomme clairement la chose en question ) – est une source de bien pour moi quant à mes affaires immédiates et ultérieures (ou: pour ma foi, ma subsistance et mon destin) rends-la moi accessible et facilite-la pour moi, ensuite bénis-la moi »

« Ô Allah! Si Tu sais que cette chose est pour moi une source de mal, pour ma foi, ma subsistance et mon destin (ou: quant à mes affaires immédiates et ultérieures) éloigne-moi d’elle. Décide pour moi le bien là où il se trouve; puis donne-moi satisfaction à ce sujet. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7390)

En Arabe

اللَّهُمَّ فَإِنْ كُنْتَ تَعْلَمُ هَذَا الأَمْرَ ـ ثُمَّ تُسَمِّيهِ بِعَيْنِهِ ـ خَيْرًا لِي فِي عَاجِلِ أَمْرِي وَآجِلِهِ ـ قَالَ أَوْ فِي دِينِي وَمَعَاشِي وَعَاقِبَةِ أَمْرِي ـ فَاقْدُرْهُ لِي، وَيَسِّرْهُ لِي، ثُمَّ بَارِكْ لِي فِيهِ، اللَّهُمَّ وَإِنْ كُنْتَ تَعْلَمُ أَنَّهُ شَرٌّ لِي فِي دِينِي وَمَعَاشِي وَعَاقِبَةِ أَمْرِي ـ أَوْ قَالَ فِي عَاجِلِ أَمْرِي وَآجِلِهِ ـ فَاصْرِفْنِي عَنْهُ، وَاقْدُرْ لِيَ الْخَيْرَ حَيْثُ كَانَ، ثُمَّ رَضِّنِي بِهِ

Dans son commentaire du Hadith , Ibn Hadjar (رحمه الله) a dit : « al-istikhara est un nom. Istakhara Allah signifie : il demande à Allah de lui inspirer le bon choix, de l’orienter vers la meilleure entre deux choses dont on a besoin.

قال ابن حجر رحمه الله في شرح الحديث :
الاستخارة : اسم ، واستخار الله طلب منه الخِيَرة , والمراد طلب خير الأمرين لمن احتاج إلى أحدهما .

حَدَّثَنِي إِبْرَاهِيمُ بْنُ الْمُنْذِرِ، حَدَّثَنَا مَعْنُ بْنُ عِيسَى، حَدَّثَنِي عَبْدُ الرَّحْمَنِ بْنُ أَبِي الْمَوَالِي، قَالَ سَمِعْتُ مُحَمَّدَ بْنَ الْمُنْكَدِرِ، يُحَدِّثُ عَبْدَ اللَّهِ بْنَ الْحَسَنِ يَقُولُ أَخْبَرَنِي جَابِرُ بْنُ عَبْدِ اللَّهِ السَّلَمِيُّ، قَالَ كَانَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم يُعَلِّمُ أَصْحَابَهُ الاِسْتِخَارَةَ فِي الأُمُورِ كُلِّهَا، كَمَا يُعَلِّمُ السُّورَةَ مِنَ الْقُرْآنِ يَقُولُ ‏ « ‏ إِذَا هَمَّ أَحَدُكُمْ بِالأَمْرِ فَلْيَرْكَعْ رَكْعَتَيْنِ مِنْ غَيْرِ الْفَرِيضَةِ ثُمَّ لِيَقُلِ اللَّهُمَّ إِنِّي أَسْتَخِيرُكَ بِعِلْمِكَ، وَأَسْتَقْدِرُكَ بِقُدْرَتِكَ، وَأَسْأَلُكَ مِنْ فَضْلِكَ، فَإِنَّكَ تَقْدِرُ وَلاَ أَقْدِرُ، وَتَعْلَمُ وَلاَ أَعْلَمُ، وَأَنْتَ عَلاَّمُ الْغُيُوبِ، اللَّهُمَّ فَإِنْ كُنْتَ تَعْلَمُ هَذَا الأَمْرَ ـ ثُمَّ تُسَمِّيهِ بِعَيْنِهِ ـ خَيْرًا لِي فِي عَاجِلِ أَمْرِي وَآجِلِهِ ـ قَالَ أَوْ فِي دِينِي وَمَعَاشِي وَعَاقِبَةِ أَمْرِي ـ فَاقْدُرْهُ لِي، وَيَسِّرْهُ لِي، ثُمَّ بَارِكْ لِي فِيهِ، اللَّهُمَّ وَإِنْ كُنْتَ تَعْلَمُ أَنَّهُ شَرٌّ لِي فِي دِينِي وَمَعَاشِي وَعَاقِبَةِ أَمْرِي ـ أَوْ قَالَ فِي عَاجِلِ أَمْرِي وَآجِلِهِ ـ فَاصْرِفْنِي عَنْهُ، وَاقْدُرْ لِيَ الْخَيْرَ حَيْثُ كَانَ، ثُمَّ رَضِّنِي بِهِ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۳۹۰)
.

D’après Houdhayfa, Quand le Prophète (ﷺ) allait au lit, il disait,
« Ô Allâh C’est en Ton nom, que je vis et que je meurs. »
(Allahumma bismika ahya wa amut)

Et lorsqu’il se réveillait le matin il disait:
« Louange à Allah qui nous a rendus à la vie après nous avoir fait mourir, et tout retourne à Lui »
(Al-hamdu li l-lahi al-ladhi ahyana ba’da ma amatana wa ilaihi-nnushur.)
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°7394)

عَنْ حُذَيْفَةَ، قَالَ كَانَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم إِذَا أَوَى إِلَى فِرَاشِهِ قَالَ ‏ »‏ اللَّهُمَّ بِاسْمِكَ أَحْيَا وَأَمُوتُ ‏ »‏‏.‏ وَإِذَا أَصْبَحَ قَالَ ‏ »‏ الْحَمْدُ لِلَّهِ الَّذِي أَحْيَانَا بَعْدَ مَا أَمَاتَنَا وَإِلَيْهِ النُّشُورُ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۳۹۴)
.

D’après ‘Imran Ibn Husayn (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Allah existait et il n’y avait rien avant lui, son trône était sur l’eau puis il a créé les cieux et la terre et a écrit toute chose dans le dhikr (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7418)

(*) C’est à dire la Tablette Préservée (Al Lawh Al Mahfouth).
(Fath Al Bari, hadith n°3020)

عن عمران بن حصين رضي الله عنهما قال النبي صلى الله عليه و سلم : كان الله ولم يكن شيء قبله وكان عرشه على الماء ثم خلق السماوات والأرض وكتب في الذكر كل شيء
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٤١٨)
.

D’après Anas Ibn malik (qu’Allah l’agrée), Zaynab (qu’Allah l’agrée) disait aux épouses du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) : « Ce sont vos familles qui vous ont marié mais moi c’est Allah qui m’a marié du haut des sept cieux (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7420)

(*) C’est une allusion au verset 37 de la sourate Al Ahzab n°33.

En effet Allah -Le Très Haut- a dit :

Traduction relative et approchée : « Quand tu disais à celui à qui Allah a comblé de bienfaits, tout comme toi-même l’avais comblé : « Gardes pour toi ton épouse et crains Allah ! », et tu cachais en ton âme ce qu’Allah allait rendre public. Tu craignais les gens mais c’est Allah qui est plus digne de ta crainte. Puis quand Zayd eut cessé toute relation avec elle, Nous te l’a fîmes épouser, afin qu’il n’y ait aucun empêchement pour les croyants d’épouser les femmes de leurs fils adoptifs, quand ceux-ci cessent toute relation avec elles. Le commandement d’Allah doit être exécuté »

عن أنس بن مالك رضي الله عنه أن زينب رضي الله عنها كانت تقول لأزواجِ النبيِّ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم : زوجَكُنَّ أهاليكُنَّ وزوجَني اللهُ تعالى من فوقِ سبعِ سماواتٍ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٤٢٠)
.

Anas ibn Malîk -Qu’Allah l’agrée- rapporte que lorsque le verset sur le Hijab fut descendu sur Zaïnab bint Jahch -Qu’Allah l’agrée- , le Messager d’Allah -Prières et bénédiction d’Allah sur lui- fit faire un repas pour le mariage, composé de viande et de pain, et elle se vantait auprès des épouses du Prophète -Prières et bénédiction d’Allah sur lui- en leur disant : « Allah m’a donné en mariage du ciel ».
(Rapporté par al Boukhari n°7421)
عن أَنَسَ بْنَ مَالِكٍ ـ رضى الله عنه ـ يَقُولُ نَزَلَتْ آيَةُ الْحِجَابِ فِي زَيْنَبَ بِنْتِ جَحْشٍ وَأَطْعَمَ عَلَيْهَا يَوْمَئِذٍ خُبْزًا وَلَحْمًا وَكَانَتْ تَفْخَرُ عَلَى نِسَاءِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم وَكَانَتْ تَقُولُ إِنَّ اللَّهَ أَنْكَحَنِي فِي السَّمَاء
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۴۲۱)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit: « Quand Allah a fini sa création, il a écrit auprès de Lui, au-dessus de Son Trône: Ma Miséricorde précède ma colère.».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7422)
حَدَّثَنَا أَبُو الْيَمَانِ، أَخْبَرَنَا شُعَيْبٌ، حَدَّثَنَا أَبُو الزِّنَادِ، عَنِ الأَعْرَجِ، عن أبي هريرة، عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ « ‏ إِنَّ اللَّهَ لَمَّا قَضَى الْخَلْقَ كَتَبَ عِنْدَهُ فَوْقَ عَرْشِهِ إِنَّ رَحْمَتِي سَبَقَتْ غَضَبِي ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۴۲۲)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui fait une aumône de l’équivalent d’une datte provenant d’un salaire bon, et ne monte vers Allah que ce qui est bon, alors certes Allah la reçoit avec Sa Main droite (*) puis Il la fait fructifier pour celui qui l’a fait comme l’un d’entre vous élève son poulain jusqu’à ce qu’elle soit comme une montagne ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7430)

(*) Les gens de la Sounna affirment que les deux mains sont parmi les attributs d’Allah comme cela est mentionné dans le Coran et dans les ahadiths authentiques du Messager d’Allah.
(Voir par exemple la sourate Sad n°38 verset 75, la sourate Maida n°5 verset 64, le hadith n°6614 de Sahih Al Boukhari et le hadith n°2652 de Sahih Mouslim)

Par contre, il faut savoir que ce sont deux Mains qui conviennent à la grandeur et à la majesté d’Allah et ne ressemblent en rien à celles d’une créature quelle qu’elle soit car Allah a dit dans le Coran (traduction rapprochée du sens du verset) : « Il n’y a rien qui Lui ressemble et c’est Lui l’Audient, le Clairvoyant ».
(Voir le verset 11 de la sourate Ach Choura n°42)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : من تصدَّقَ بعدلِ تمرةٍ من كسبٍ طيِّبٍ ولا يصعدُ إلى اللهِ إلا الطِّيبُ فإنَّ اللهَ يتقبَّلُها بيمينِه ثمّ يُربِّيها لصاحبها كما يُربِّي أحدُكم فَلُوَّهُ حتّى تكونَ مثلَ الجبلِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٤٣٠)
.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit: « Quand Allah a créé les créations, il a écrit auprès de Lui, au-dessus du Trône Son Trône: Ma Miséricorde a précédé ma colère».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7453)
حَدَّثَنَا إِسْمَاعِيلُ، حَدَّثَنِي مَالِكٌ، عَنْ أَبِي الزِّنَادِ، عَنِ الأَعْرَجِ، عن أبي هريرة ـ رضى الله عنه ـ أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ « ‏ لَمَّا قَضَى اللَّهُ الْخَلْقَ كَتَبَ عِنْدَهُ فَوْقَ عَرْشِهِ، إِنَّ رَحْمَتِي سَبَقَتْ غَضَبِي ‏ »‏‏.‏
( رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۴۵۳ )
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D’après, ‘Abd Allâh ibn ‘Umar (رضى الله عنهما) dit: J’ai entendu le Messager d’Allah (ﷺ), qui se tenait sur le Minbar (chaire), dire: « Votre terme, par rapport aux nations qui sont venues avant vous, est comme le temps qui la prière de l’après-midi (‘asr) du coucher du soleil (Maghreb).
Ainsi, les gens de la Torah ont reçu la Torah et ont œuvré ensuite jusqu’au milieu de la journée, mais ils n’ont pas pu continuer. [Et comme récompense], ils ont reçu chacun un qirât (*).
Après eux, les gens de l’Evangile ont reçu l’Evangile et ont oeuvré jusqu’au temps correspondant à la prière du ‘asr, mais ils n’ont pu continuer. On leur a donné alors à chacun un qirât.
Ensuite, [c’était votre tour]; vous avez reçu le Coran et vous avez œuvré jusqu’au [temps correspondant au] coucher du soleil. On vous a donné alors chacun deux qirât (une récompense double). Et les gens de la Torah de s’opposer: « Ô Seigneur! les oeuvres de ceux-Ià sont moins nombreuses tandis que leur Récompense est plus grande! »

Allah Tout-Puissant répondra : – Vous ai-Je lésé en quoi que ce soit dans votre rétribution ? – Non, reconnaîtront-ils. – Alors, répliquera Allah, c’est là une manifestation de Ma Grâce et Je l’accorde à qui Je veux. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7467)

(*) C’est à dire de récompense.

عن عَبْد اللَّهِ بْنَ عُمَرَ ـ رضى الله عنهما ـ قَالَ سَمِعْتُ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم وَهْوَ قَائِمٌ عَلَى الْمِنْبَرِ ‏ « ‏ إِنَّمَا بَقَاؤُكُمْ فِيمَا سَلَفَ قَبْلَكُمْ مِنَ الأُمَمِ، كَمَا بَيْنَ صَلاَةِ الْعَصْرِ إِلَى غُرُوبِ الشَّمْسِ، أُعْطِيَ أَهْلُ التَّوْرَاةِ التَّوْرَاةَ، فَعَمِلُوا بِهَا حَتَّى انْتَصَفَ النَّهَارُ، ثُمَّ عَجَزُوا، فَأُعْطُوا قِيرَاطًا قِيرَاطًا، ثُمَّ أُعْطِيَ أَهْلُ الإِنْجِيلِ الإِنْجِيلَ، فَعَمِلُوا بِهِ حَتَّى صَلاَةِ الْعَصْرِ، ثُمَّ عَجَزُوا، فَأُعْطُوا قِيرَاطًا قِيرَاطًا، ثُمَّ أُعْطِيتُمُ الْقُرْآنَ فَعَمِلْتُمْ بِهِ حَتَّى غُرُوبِ الشَّمْسِ، فَأُعْطِيتُمْ قِيرَاطَيْنِ قِيرَاطَيْنِ، قَالَ أَهْلُ التَّوْرَاةِ رَبَّنَا هَؤُلاَءِ أَقَلُّ عَمَلاً وَأَكْثَرُ أَجْرًا‏.‏ قَالَ هَلْ ظَلَمْتُكُمْ مِنْ أَجْرِكُمْ مِنْ شَىْءٍ قَالُوا لاَ‏.‏ فَقَالَ فَذَلِكَ فَضْلِي أُوتِيهِ مَنْ أَشَاءُ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۴۶۷)
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D’après Aicha (رضى الله عنها): « Je n’ai jamais été plus jalouse d’une femme comme je l’ai été de Khadijah (رضى الله عنها)… Allâh lui avait donner l’ordre (au Messager d’Allah (ﷺ)) de lui annoncer (la bonne nouvelle) qu’elle aura au paradis une demeure ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7484)
نْ عَائِشَةَ ـ رضى الله عنها ـ قَالَتْ مَا غِرْتُ عَلَى امْرَأَةٍ مَا غِرْتُ عَلَى خَدِيجَةَ، وَلَقَدْ أَمَرَهُ رَبُّهُ أَنْ يُبَشِّرَهَا بِبَيْتٍ فِي الْجَنَّةِ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۴۸۴ )
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit : « Allah a dit: Le jeûne est pour Moi et c’est Moi qui le récompense.
Il (1) délaisse son envie, sa nourriture et sa boisson pour Moi.
Le jeûne est une protection (2) et il y a pour le jeûneur deux joies: une joie lorsqu’il rompt son jeûne (3) et une joie lorsqu’il rencontre son Seigneur (4).
Et certes l’odeur de la bouche du jeûneur est plus parfumée auprès d’Allah que l’odeur du musc ».
(Rapporté par al-Bukhari n°7492)

(1) C’est à dire le jeûneur.

(2) C’est à dire une protection contre les péchés dans l’ici-bas et une protection contre le châtiment dans l’au-delà.

(3) C’est à dire que lorsque le croyant rompt son jeûne il est content qu’Allah lui ait accordé le bienfait de pouvoir terminer son jeûne et il est également content de pouvoir satisfaire ses désirs qui lui étaient interdit de satisfaire dans la journée.

(4) C’est à dire que le jeûneur sera content d’obtenir l’agrément d’Allah et ses bienfaits.

(Ces commentaires sont tirés de Bahjatou Qouloub Al Abrar de cheikh Sa’di p 84/85)

حَدَّثَنَا أَبُو نُعَيْمٍ، حَدَّثَنَا الأَعْمَشُ، عَنْ أَبِي صَالِحٍ، عن أبي هريرة، عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ « ‏ يَقُولُ اللَّهُ عَزَّ وَجَلَّ الصَّوْمُ لِي وَأَنَا أَجْزِي بِهِ يَدَعُ شَهْوَتَهُ وَأَكْلَهُ وَشُرْبَهُ مِنْ أَجْلِي، وَالصَّوْمُ جُنَّةٌ، وَلِلصَّائِمِ فَرْحَتَانِ فَرْحَةٌ حِينَ يُفْطِرُ وَفَرْحَةٌ حِينَ يَلْقَى رَبَّهُ، وَلَخَلُوفُ فَمِ الصَّائِمِ أَطْيَبُ عِنْدَ اللَّهِ مِنْ رِيحِ الْمِسْكِ ‏ »‏‏.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۴۹۲)
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Selon Abou Hourayra رضي الله عنه , le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم a dit :

« Allah le Très-Haut a dit :
« J’ai préparé pour Mes pieux serviteurs ce que jamais oeil n’a vu, jamais oreille n’a entendu et jamais coeur humain n’a imaginé ».
(Rapporté Par Al Boukhari dans son Sahih n°7498)

عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ ـ رضى الله عنه ـ عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ « ‏ قَالَ اللَّهُ أَعْدَدْتُ لِعِبَادِي الصَّالِحِينَ مَا لاَ عَيْنٌ رَأَتْ، وَلاَ أُذُنٌ سَمِعَتْ، وَلاَ خَطَرَ عَلَى قَلْبِ بَشَرٍ ‏ »‏‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۴۹۸)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : “Allah a créé la création, et quand Il eu fini, le “Rahim” (lien de parenté) se leva. Allah lui dit : “Stop !” Il dit : “Je me suis levé ainsi afin de chercher protection auprès de Toi contre tous ceux qui me coupent (càd. rompent les liens de parenté)” Allah dit : “Serais-tu satisfait que je garde les liens avec celui qui gardera les liens avec toi, et que je coupe les liens avec celui qui les coupera avec toi ?” “Oui, ô mon Seigneur”. Allah dit: “Ceci t’est accordé” Alors Abou Houraira récita le verset : {Si vous vous détournez, ne risquez-vous pas de semer la corruption sur terre et de rompre vos liens de parenté ?} (47.22)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7502)
عن أبي هريرة رضى الله عنه أن رسول الله قال ﷺ: خلق الله الخلق فلما فرغ منه قامت الرحم فقال مه‏.‏ قالت هذا مقام العائذ بك من القطيعة‏.‏ فقال ألا ترضين أن أصل من وصلك، وأقطع من قطعك قالت بلى يا رب‏.‏ قال فذلك لك.‏ ثم قال أبو هريرة ‏{‏فَهَلْ عَسَيْتُمْ إِنْ تَوَلَّيْتُمْ أَنْ تُفْسِدُوا فِي الأَرْضِ وَتُقَطِّعُوا أَرْحَامَكُمْ‏}‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷٥۰۲)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes un serviteur a commis un péché et a dit : Ô Seigneur ! J’ai commis un péché donc pardonne moi.
Son Seigneur a dit : Mon serviteur sait qu’il a un Seigneur qui pardonne les péchés et qui châtie pour eux ; j’ai pardonné à mon serviteur.
Puis il c’est passé le temps qu’Allah a voulu et cette personne a commis un péché et a dit : Ô Seigneur ! J’ai commis un péché donc pardonne moi.
Son Seigneur a dit : Mon serviteur sait qu’il a un Seigneur qui pardonne les péchés et qui châtie pour eux ; j’ai pardonné à mon serviteur.
Puis cette personne a commis encore un péché et a dit : Ô Seigneur ! J’ai commis un péché donc pardonne moi.
Son Seigneur a dit : Mon serviteur sait qu’il a un Seigneur qui pardonne les péchés et qui châtie pour eux ; j’ai pardonné à mon serviteur. Qu’il fasse ce qu’il veut ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7507)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : إِنَّ عَبْدًا أَصَابَ ذَنْبًا ـ وَرُبَّمَا قَالَ أَذْنَبَ ذَنْبًا ـ فَقَالَ رَبِّ أَذْنَبْتُ ـ وَرُبَّمَا قَالَ أَصَبْتُ ـ فَاغْفِرْ لِي فَقَالَ رَبُّهُ أَعَلِمَ عَبْدِي أَنَّ لَهُ رَبًّا يَغْفِرُ الذَّنْبَ وَيَأْخُذُ بِهِ غَفَرْتُ لِعَبْدِي‏.‏ ثُمَّ مَكَثَ مَا شَاءَ اللَّهُ، ثُمَّ أَصَابَ ذَنْبًا أَوْ أَذْنَبَ ذَنْبًا، فَقَالَ رَبِّ أَذْنَبْتُ ـ أَوْ أَصَبْتُ ـ آخَرَ فَاغْفِرْهُ‏.‏ فَقَالَ أَعَلِمَ عَبْدِي أَنَّ لَهُ رَبًّا يَغْفِرُ الذَّنْبَ وَيَأْخُذُ بِهِ غَفَرْتُ لِعَبْدِي، ثُمَّ مَكَثَ مَا شَاءَ اللَّهُ ثُمَّ أَذْنَبَ ذَنْبًا ـ وَرُبَّمَا قَالَ أَصَابَ ذَنْبًا ـ قَالَ قَالَ رَبِّ أَصَبْتُ ـ أَوْ أَذْنَبْتُ ـ آخَرَ فَاغْفِرْهُ لِي‏.‏ فَقَالَ أَعَلِمَ عَبْدِي أَنَّ لَهُ رَبًّا يَغْفِرُ الذَّنْبَ وَيَأْخُذُ بِهِ غَفَرْتُ لِعَبْدِي ـ ثَلاَثًا ـ فَلْيَعْمَلْ مَا شَاءَ
قال : عَلِمَ عبدي أنَّ له ربًّا يغفر الذَّنبَ ويأخذُ به قد غفرتُ لعبدي فلْيعمَلْ ما شاء
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٥٠٧ و مسلم في صحيحه رقم ٢٥٧٨)
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D’après Ady Ibn Hatim (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit « Il n’y a aucun d’entre vous à qui Allah ne va pas parler sans qu’il n’y ait entre lui et Allah d’intermédiaire. Alors il va regarder à sa droite et il ne va voir que les actes qu’il a fait précédemment, puis il va regarder à sa gauche et il ne va voir que ce qu’il a fait. Il va ensuite regarder devant lui et il ne verra que le feu devant son visage ainsi protégez vous du feu ne serait-ce qu’avec la moitié d’une datte ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7512)
عن عدي بن حاتم رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : ما منكم من أحد إلا سيكلمه ربه ليس بينه وبينه ترجمان . فينظر أيمن منه فلا يرى إلا ما قدم من عمله وينظر أشأم منه فلا يرى إلا ما قدم وينظر بين يديه فلا يرى إلا النار تلقاء وجهه . فاتقوا النار ولو بشق تمرة !
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٥١٢)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Allah n’a rien écouté avec autant d’attention qu’Il a écouté un prophète ayant une belle voix qui a psalmodié le Coran à voix haute (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7544

Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°792 et les mots sont ceux de Mouslim

(*) Ce hadith montre que le terme Coran, au sens large du terme, comprend l’ensemble des livres qu’Allah a révélé aux différents prophètes.

Cheikh Saleh Al Cheikh a dit : « Le Coran est le nom de chaque livre qu’Allah a révélé à un prophète parmi ses prophètes. Montre ceci la parole authentique du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) : -Allah n’a rien écouté avec autant d’attention…- ».
(Charh Al Aqida Tahawiya vol 1 p 173)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم :مَا أَذِنَ اللَّهُ لِشَىْءٍ مَا أَذِنَ لِنَبِيٍّ حَسَنِ الصَّوْتِ بِالْقُرْآنِ يَجْهَرُ بِهِ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٥٤٤)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Allah n’a jamais écouté une chose comme il écoute (*) un prophète avec une belle voix récitant le Coran à voix haute ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7544)

(*) L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit : « Ceci est une allusion au fait qu’Allah agrée cet acte et l’accepte ».
(Al Tibian p 105)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : ما أذن الله لشيء ما أذن لنبي حسن الصوت بالقرآن يجهر به
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٥٤٤)
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D’après ‘Orwa : ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) a dit concernant l’histoire de l’accusation mensongère (1): « Je me suis allongée sur mon lit et je savais que j’étais innocente et que Allah allait m’innocenter mais je jure par Allah que je ne pensais pas que Allah allait descendre me concernant une révélation qui est récitée.
L’opinion que j’avais de moi-même étais trop basse pour que Allah parle par une révélation récitée me concernant et Allah a révélé: -Ceux qui sont venus avec la calomnie sont un groupe parmi vous…– (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7545)

(1) Des gens avaient injustement accusé ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) d’avoir commis l’adultère.

(2) Il s’agit des versets 11 à 20 de la sourate An Nour n°24.

عن عروة أن عائشة رضي الله عنها قالت في قصة الإفك : فاضطجعت على فراشي وأنا حينئذ أعلم أني بريئة وأن الله يبرئني ولكن والله ما كنت أظن أن الله ينزل في شأني وحيا يتلى
ولشأني في نفسي كان أحقر من أن يتكلم الله في بأمر يتلى وأنزل الله : {‏إِنَّ الَّذِينَ جَاءُوا بِالإِفْكِ‏}‏ …
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٥٤٥)

 

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D’après Abou Said Al Khoudri (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Je vois que tu aimes le bétail et la campagne, ainsi lorsque tu te trouves avec tes bêtes ou dans ta campagne et que tu fais le adhan alors lève ta voix car certes aucun un être humain, aucun djinn, aucune pierre et aucune chose n’entendent la voix de celui qui fait le adhan sans qu’ils ne témoignent pour lui le jour du jugement ».
Abou Sa`id a ajouté: « J’ai entendu cela de la part du Messager d’Allah (ﷺ) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7548)
عن أبي سعيد الخدري رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : إني أَراك تُحِبُّ الغنَمَ والبادِيَةَ ، فإذا كنتَ في غنَمِك أو بادِيَتِك ، فأذَّنتَ للصلاةِ ، فارفَعْ صوتَك بالنداءِ ، فإنه : ( لا يَسمَعُ مَدى صوتِ المؤذِّنِ جِنٌّ ولا إِنسٌ ، ولا شيءٌ ، إلا شهِد له يومَ القيامةِ ) . قال أبو سعيدٍ : سمِعتُه من رسولِ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم .
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٥٤٨)
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D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (ﷺ) a dit: « Certes Allah a écrit un livre avant de créer la création dans lequel il est inscrit: Certes Ma Miséricorde a précédé ma colère et il est écrit auprès de lui au dessus du trône ».
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°7554)
عن أبي هريرة قال النبي صلى الله عليه و سلم : إن الله كتب كتابا قبل أن يخلق الخلق : إن رحمتي سبقت غضبي ، فهو مكتوب عنده فوق العرش
( رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٥٥٤  )
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