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Les 30 derniers Hadiths ajoutés

D’après Zaynab Al Thaqafiya (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Lorsque l’une d’entre-vous sort vers la mosquée, alors certes qu’elle ne s’approche pas du parfum ». (*)
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°1094, Hadith rawâhou Mouslim binahwihi)

(*) Il ne faut pas comprendre de ce hadith que cette interdiction est spécifique à la mosquée.
Il est interdit à la femme de se parfumer lorsqu’elle sort de chez elle qu’elle aille à la mosquée ou à un autre endroit.
(Voir Sounan Tirmidhi, hadith n°2786)

عن زينب الثقفية رضي الله عنها قال النبي صلى الله عليه وسلم : إذا خرجت إحداكن إلى المسجد فلا تقربن طيبا
(رواه أحمد وصححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ١٠٩٤)

حكم : رواه مسلم بنحوه

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a vu un homme couché sur le ventre.
Il a dit: « Ceci est une manière de se coucher qu’Allah n’aime pas ».
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°2768 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Tirmidhi, Hadith Hasan Sahih)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال : رأى رسول الله صلى الله عليه وسلم مضطجعا على بطنه فقال : إن هذه ضجعة لا يحبها الله
(رواه الترمذي في سننه رقم ٢٧٦٨ وصححه الشيخ الألباني في تحقيق سنن الترمذي)

حكم : حسن صحيح

D’après ‘Abder Rahman Ibn Abi Leyla : Abou Leyla discutait la nuit avec ‘Ali Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée) et il portait des habits d’été en hiver et des habits d’hiver en été.
Nous avons dit: Si tu l’interrogeais sur cela!
Il a dit: Certes le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) m’a envoyé quelqu’un alors que j’avais une conjonctivite (1) le jour de Khaybar. (2)
J’ai dit: Ô Messager d’Allah! J’ai certes une conjonctivite.
Alors il a craché de la salive dans mon oeil puis a dit: « Ô Allah! Fais partir de lui le chaud et le froid ».
Après ce jour-là, je n’ai plus jamais senti de chaud ni de froid.
Et le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Je vais certes envoyer un homme qui aime Allah et Son Messager et qu’Allah et Son Messager aiment. Ce n’est pas un homme qui fuit ».
Les gens se rendaient auprès de lui mais il a envoyé chercher ‘Ali Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée) et c’est à lui qu’il a donné la bannière.
(Rapporté par Ibn Maja dans ses Sounan n°117 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Ibn Maja)

(1) C’est un problème au niveau de l’oeil.

(2) Khaybar est un lieu où il y a eu une bataille entre les musulmans et les juifs durant la septième année après l’émigration du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) à Médine.

عن عبدالرحمن بن أبي ليلى قال : كان أبو ليلى يسمر مع علي بن أبي طالب رضي الله عنه فكان يلبس ثياب الصيف في الشتاء وثياب الشتاء في الصيف
فقلنا : لو سألته
فقال : إن رسول الله صلى الله عليه وسلم بعث إلي وأنا أرمد العين يوم خيبر
قلت : يا رسول الله ! إني أرمد العين
فتفل في عيني ثم قال : اللهم أذهب عنه الحر والبرد
قال : فما وجدت حرا ولا بردا بعد يومئذ
وقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : لأبعثن رجلا يحب الله ورسوله ويحبه الله ورسوله ليس بفرار
فتشرف له الناس فبعث إلى علي بن أبي طالب رضي الله عنه فأعطاها إياه
(رواه ابن ماجه في سننه رقم ١١٧ وحسنه الشيخ الألباني في تحقيق سنن ابن ماجه)
D’après Abou Wa’il : Lorsque Jarir Ibn ‘Abdillah Al Bajali (qu’Allah les agrée lui et son père) a prêté serment d’allégeance au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), il lui a imposé comme condition qu’il ne doit strictement rien associer à Allah, qu’il doit accomplir la prière, qu’il doit s’acquitter de la zakat, qu’il doit conseiller le musulman et qu’il doit se séparer de l’associateur. ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°19182 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Isnad Sahih)
عن أبي وائل عن جرير بن عبدالله البجلي رضي الله عنهما أنه حين بايع النبي صلى الله عليه وسلم أخذ عليه أن لا يشرك بالله شيئا ويقيم الصلاة ويؤتي الزكاة وينصح المسلم ويفارق المشرك
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ١٩١٨٢ وصححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : إسناده صحيح

D’après Ouseyr Ibn Jabir : Lorsque les compagnies militaires venant du Yémen arrivaient vers ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée), il disait : Y a t-il parmi vous Ouways Ibn ‘Amir ?
Puis, lorsqu’il trouva Ouways, il dit : Tu es Ouways Ibn ‘Amir ? (1)
Ouways a dit : Oui.
‘Omar (qu’Allah l’agrée) a dit : De la tribu de Qaran ?
Ouways a dit : Oui.
‘Omar (qu’Allah l’agrée) a dit : Tu étais malade de la peste puis tu as guéri sauf l’espace équivalent à un dihram ? (2)
Ouways a dit : Oui.
‘Omar (qu’Allah l’agrée) a dit : Ta mère est vivante ?
Ouways a dit : Oui.
‘Omar (qu’Allah l’agrée) a dit : J’ai entendu le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) dire : « Il y a un homme dont le nom est Ouways Ibn ‘Amir qui va venir vers vous avec les compagnies militaires des gens du Yémen. Il est de la tribu de Qaran.
Il était malade de la peste et en a guéri sauf l’espace équivalent à un dihram.
Il a une mère avec laquelle il a un très bon comportement.
Si cet homme jurait qu’Allah allait faire une chose, Allah l’aurait rendu véridique. (3)
Si tu peux faire en sorte qu’il demande le pardon en ta faveur alors fais-le ! ».
‘Omar (qu’Allah l’agrée) a dit : Ainsi demande le pardon en ma faveur !
Et Ouways a demandé le pardon en sa faveur…
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2542)

(1) Il s’agit de Ouways Ibn ‘Amir Al Qarani (mort en 37 du calendrier hégirien).
Dans une autre version de ce hadith qui est également rapportée par Mouslim dans son Sahih, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Certes, le meilleur des tabi’ins (la génération après les compagnons du Prophète) est un homme de la tribu de Qaran que l’on appelle Ouways ».

(2) C’est-à-dire qu’il restait sur sa peau une trace blanche de la peste de la taille d’une pièce de monnaie.

(3) C’est-à-dire que s’il avait juré qu’Allah allait faire telle ou telle chose, Allah aurait fait la chose comme il l’avait dit pour l’honorer et le préserver d’avoir à faire une quelconque compensation pour ce serment.
(Voir Charh Sahih Mouslim de l’imam Nawawi 16/165)

عن أسير بن جابر قال : كان عمر بن الخطاب رضي الله عنه إذا أتى عليه أمداد أهل اليمن سألهم : أفيكم أويس بن عامر؟
حتى أتى على أويس فقال : أنت أويس بن عامر ؟
قال : نعم
قال : من قرن ؟
قال : نعم
قال : فكان بك برص فبرأت منه إلا موضع درهم ؟
قال : نعم
قال : لك والدة ؟
قال : نعم
قال : سمعت رسول الله صلى الله عليه وسلم يقول : يأتي عليكم أويس بن عامر مع أمداد أهل اليمن من قرن كان به برص فبرأ منه إلا موضع درهم له والدة هو بها بر لو أقسم على الله لأبره فإن استطعت أن يستغفر لك فافعل
فاستغفر لي فاستغفر له…
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢٥٤٢)
D’après Bourayda (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui délaisse la prière du ‘asr (1) a certes annulé ses oeuvres ». (2)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°553)

(1) C’est-à-dire qu’il n’accomplit pas cette prière obligatoire dans le temps qu’Allah a fixé pour celle-ci.

(2) C’est-à-dire les oeuvres de cette journée.
(Al Ta’liq ‘Alal Kafi de Cheikh ‘Otheimine vol 2 p 18)

عن بريدة رضي الله عنه قال رسول الله صلّى الله عليه وسلّم : من ترك صلاة العصر فقد حبط عمله
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٥٣)
D’après Oubay Ibn Ka’b (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Ô Abou Al Moundhir ! Sais-tu quel est le plus grand verset du Coran que tu connais ? ».
J’ai dit: Allah et son Messager sont plus savants.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Ô Abou Al Moundhir ! Sais-tu quel est le plus grand verset du Coran que tu connais ? ».
J’ai dit: – Allahou La Ilaha Illa Houwal Hayoul Qayoum – . (1)
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a tapé sur mon torse et a dit: « Sois félicité pour ta science ô Abou Al Moundhir ! Je jure par Celui qui détient mon âme dans Sa main, certes ce verset a une langue et deux lèvres, il glorifie Le Roi (2) auprès du Trône ».
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib Wa Tarhibn°1471, Hadith Sahih)

(1) Il s’agit de – Ayat Al Koursi – , le verset 255 de la sourate Al Baqara n°2.
(2) Le Roi est un des noms d’Allah.

عن أبي بن كعب رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : يا أبا المنذر ! أتدري أي آية من كتاب الله معك أعظم ؟
قلت : الله ورسوله أعلم
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : يا أبا المنذر ! أتدري أي آية من كتاب الله معك أعظم ؟
قلت : الله لا إله إلا هو الحي القيوم
فضرب رسول الله صلى الله عليه وسلم في صدري وقال : ليهنك العلم أبا المنذر ! والذي نفسي بيده إن لهذه الآية لسانا وشفتين تقدس الملك عند ساق العرش
(رواه أحمد وصححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ١٤٧١)

حكم : صحيح

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « L’un d’entre-vous ne cesse d’être en prière tant que c’est la prière qui le retient et que rien ne l’empêche de retourner vers sa famille en dehors de la prière ». (*)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°649j)

(*) C’est-à-dire que la personne qui est assise à la mosquée en attendant l’accomplissement de la prière en commun est récompensée durant son temps d’attente comme la personne qui est entrain de prier.
(Charh Sounan Abi Daoud de Cheikh Al ‘Abad, cours n°66)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النّبي صلّى الله عليه وسلّم : لا يزال أحدكم في صلاة ما دامت الصّلاة تحبسه لا يمنعه أن ينقلب إلى أهله إلاّ الصّلاة
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٦٤٩)
D’après Ibrahim Ibn Sa’d, d’après son père, d’après son grand-père, ‘Ali Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée) a dit le jour de la mort de ‘Abder Rahman Ibn ‘Awf (qu’Allah l’agrée) : « Pars ô Ibn ‘Awf ! Tu as certes atteint le niveau des meilleurs et tu as certes précédé ceux qui sont bien en dessous de ceux-là ». (*)
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de Siyar A’lam An Noubala vol 1 p 90, Hadith Isnad Sahih)

(*) C’est-à-dire qu’il est mort avant que ne surviennent les divergences et les problèmes dans les rangs des musulmans.

عن إبراهيم بن سعد عن أبيه عن جده قال علي بن أبي طالب رضي الله عنه يوم يوم مات عبد الرحمن بن عوف رضي الله عنه : اذهب يا ابن عوف ! فقد أدركت صفوها وسبقت رنقها
(رواه الطبراني وصححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق سير أعلام النبلاء ج ١ ص ٩٠)

حكم : إسناده صحيح

D’après Muhammed Ibn ‘Amr : ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée) a rassemblé dans une maison tous les enfants dont les noms étaient des noms de prophètes et il a voulu changer leurs noms. (1)
Alors, leurs parents ont attesté que c’est le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui leur a donné ces noms. (2)
(Rapporté par Ishaq et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Al Matalib Al ‘Aliya n°2796, Hadith Isnad Sahih)

(1) C’est-à-dire que ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée) a fait cela après la mort du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) alors qu’il était le calife des musulmans.

(2) Ceci montre donc le caractère recommandé de nommer les enfants par les noms des prophètes (que la prière d’Allah et Son salut soient sur eux).

Il faut accorder une grande importance au choix du nom du nouveau-né car, en effet, le nom n’est pas simplement un élément qui permet d’identifier la personne, mais le nom qui est porté par la personne a une influence sur elle.
(Zad Al Ma’ad de l’imam Ibn Qayim vol 2 p 336)

D’après ‘Abdallah Ibn Al Moubarak, Sofiane Al Thawri (mort en 161 du calendrier hégirien) a dit : « À l’époque, il était dit : Le droit de l’enfant sur son père est qu’il lui donne un beau nom, qu’il le marie lorsqu’il devient pubère, qu’il lui fasse accomplir le hajj et qu’il lui lui donne une bonne éducation ».
(Rapporté par Ibn Abi Dounia dans Kitab Al ‘Iyal n°171 et sa chaîne de transmission est authentique)
عن عبدالله بن المبارك قال سفيان الثوري : كان يقال : حق الولد على والده أن يحسن اسمه وأن يزوجه إذا بلغ وأن يحججه وأن يحسن أدبه
(رواه ابن أبي الدنيا في كتاب العيال رقم ١٧١ وسنده صحيح)

عن محمد بن عمرو قال : جمع عمر بن الخطاب رضي الله عنه كلّ غلام اسمه اسم نبي فأدخلهم دارًا وأراد أن يغير أسماءهم فشهد آباؤهم أن رسول الله صلّى الله عليه وسلّم سمّاهم
(رواه إسحاق وحسنه الحافظ بن حجر في المطالب العالية رقم ٢٧٩٦)

حكم : إسناده حسن

D’après Oum Salama (qu’Allah l’agrée) : Un homme a éternué auprès du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et a dit : – Toute la louange est à Allah – . (1)
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lui a dit : « Qu’Allah te fasse miséricorde ». (2)
Un autre homme a éternué et a dit : – Toute la louange est à Allah le Seigneur des mondes, des louanges bonnes, nombreuses et bénies – . (3)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Celui-ci s’est élevé de dix-neuf degrés au dessus de l’autre ».
(Rapporté par Tabari dans Tahdhib Al Athar et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Fath Al Bari 10/615, Hadith Isnad Laa Bass bihi)

(1) C’est à dire – El Hamdoulillah – .

(2) C’est à dire – Yarhamoukalah – .

(3) En phonétique : El Hamdoulillah Rabbil ‘Alamin Hamdan Tayyiban Kathiran Moubarakan Fih

En arabe : الحَمْدُ للَّهِ رَبِّ العَالَمِينَ حَمْدًا طَيِّبًا كَثِيرًا مُبَارَكًا فِيهِ

عن أم سلمة رضي الله عنها قالت : عطس رجل عند النبي صلى الله عليه وسلم فقال : الحمد لله
فقال له النبي صلى الله عليه وسلم : يرحمك الله
وعطس آخر فقال : الحمد لله رب العالمين حمدا طيبا كثيرا مباركا فيه
فقال النبي صلى الله عليه وسلم : ارتفع هذا على هذا تسع عشرة درجة
(رواه الطبري في تهذيب الآثار وحسنه الحافظ ابن حجر ٦١٥/١٠)

حكم : إسناده لا بأس به

D’après ‘Amr ibn ‘Abasah (qu’Allah l’agrée), le Messager d’Allah (ﷺ) a dit :
« Celui qui construit une mosquée dans laquelle Allah est évoqué, Allah, le Tout-Puissant et Majestueux, lui construira une maison au Paradis. »
(Rapporté par Nasai dans ses Sounan n°700 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Nasai, Hadith Sahîh)
عن عمرو بن عبسة رضي الله عنه قال : قال رسول الله صلى الله عليه وسلم: « من بنى مسجداً يُذكر الله فيه بنى الله عز وجل له بيتاً في الجنة ».
(رواه النسائي في سننه رقم ٧٠٠ و صححه الشيخ الألباني في صحيح النسائي)

حكم : صحيح

D’après Nafi’, ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) : Nous avons certes vécu à une époque où la personne n’avait pas plus de droit sur son propre dinar ou dirham que son frère musulman. (1)
Puis, maintenant, l’ici-bas et le dirham sont plus aimés par l’un d’entre-nous que son frère musulman. (2)
J’ai entendu le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) dire : « Combien de voisins seront accrochés à leurs voisins (3) et diront : Ô Seigneur ! Demande à celui-ci pourquoi il m’a fermé sa porte et m’a privé du surplus de ses biens ! ». (4)
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°111 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°81, Hadith Hasan Li Ghayrihi)

(1) C’est une allusion au partage qu’il y avait entre les croyants.

(2) Si ceci a été dit par ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) pour décrire son époque, comment décrirait-il notre époque ?!

(3) C’est-à-dire le jour du jugement.

(4) Ceci sera dit par le voisin concernant son voisin qui ne l’a pas aidé et ne l’a pas soutenu financièrement alors qu’il en était capable.
Alors qu’en sera t-il pour la personne qui n’a pas soutenu une personne avec qui elle a un lien de parenté ou un voisin qui a en plus un lien de parenté ?!
(Voir Charh Sahih Al Adab Al Moufrad vol 1 p 137)

عن نافع قال عبدالله بن عمر رضي الله عنهما : لقد أتى علينا زمان وما أحد أحق بديناره ودرهمه من أخيه المسلم ثم الآن الدنيا والدرهم أحب إلى أحدنا من أخيه المسلم سمعت النبي صلى الله عليه وسلم يقول : كم من جار متعلق بجاره يقول : يا رب ! سل هذا لم أغلق عني بابه ومنعني فضله
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ١١١ وحسنه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٨١)

حكم : حسن لغيره

D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a accompli la prière funéraire sur un petit garçon ou sur une petite fille puis il a dit : « Si quelqu’un devait être sauvé du resserrement de la tombe alors c’est cet enfant qui en aurait été sauvé ». (*)
(Rapporté par Abou Ya’la et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Al Matalib Al ‘Aliya n°4532, Hadith Isnad Sahih)

(*) C’est-à-dire que personne ne va échapper au resserrement dans la tombe.

Cheikh ‘Otheimine a dit dans: « Le resserrement de la tombe pour le croyant est un resserrement de miséricorde et de compassion comme la mère qui serre son enfant contre sa poitrine par contre le resserrement du mécréant est un resserrement de châtiment… ».
(Liqa’at Al Bab Al Maftouh n°161 question n°17)

عن أنس بن مالك رضي الله عنه أن النبي صلى الله عليه وسلم صلى على صبي أو صبية فقال : لو نجا أحد من ضمة القبر لنجا هذا الصبي
(رواه أبو يعلى وصححه الحافظ بن حجر في المطالب العالية رقم ٤٥٣٢)

حكم : إسناده صحيح

D’après Oum Koulthoum Bint ‘Oqba (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « N’est pas un menteur (1) celui qui réconcilie entre les gens en disant du bien ou a colporté du bien ». (2)
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°4920 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Abi Daoud, Hadith Sahih)

(1) C’est-à-dire qu’il n’y a pas de péché pour la personne dans le fait de mentir pour réconcilier entre les gens.

(2) C’est-à-dire qu’il dit à chacun des choses de bien qu’il n’a pas entendu de l’autre personne.
Par exemple, il dit: Untel te passe le salam, il t’aime beaucoup, il ne dit que du bien sur toi…
(‘Awn Al Ma’boud ‘Ala Charh Sounan Abi Daoud)

عن أم كلثوم بنت عقبة رضي الله عنها قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : ليس بالكاذب من أصلح بين الناس فقال خيرا أو نمى خيرا
(رواه أبو داود في سننه رقم ٤٩٢٠ وصححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)

حكم : صحيح

D’après Sa’d Ibn Abi Waqqas (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes je vous interdis de consommer en petite quantité ce qui enivre lorsqu’il est consommé en grande quantité ».
(Rapporté par Ishaq Ibn Rahawayh et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Al Matalib Al ‘Aliya n°1816, Hadith Sahih)
عن سعد بن أبي وقاص رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه وسلم : إني أنهاكم عن قليل ما أسكر كثيره
(رواه إسحاق بن راهويه وصححه الحافظ بن حجر في المطالب العالية رقم ١٨١٦)

حكم : إسناده صحيح

D’après ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui aide un injuste à réfuter une vérité par ce qu’il a avec lui comme faux (1) est certes désavoué de la protection d’Allah et de celle de Son Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ». (2)
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°6048, Hadith Sahih)

(1) Toute personne qui obéit à Allah a un pacte et une garantie d’être préservée et protégée du mal.
Ainsi, s’il désobéit à Allah il perd cette protection.
(Fayd Al Qadir, hadith n°8474)

(2) Ce hadith est une mise en garde contre le fait d’aider et de soutenir la personne injuste dans son injustice.
Ceci peut prendre de nombreuses formes.
Parmi les exemples de cela qui sont répandus de nos jours : le fait d’aider une personne à prendre de l’argent d’un héritage sur lequel elle n’a en réalité aucun droit, l’avocat qui aide son client injuste et coupable à légitimer une escroquerie…

عن عبدالله بن عباس رضي الله عنهما قال النبي صلى الله عليه وسلم : من أعان ظالما ليدحض بباطله حقا فقد برئت منه ذمة الله ورسوله
(رواه الطبراني وصححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ٦٠٤٨)

حكم : صحيح

D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) n’a pas vu Thabit Ibn Qays (qu’Allah l’agrée) durant un moment.
Un homme a dit : Ô Messager d’Allah ! Je vais te donner de ses nouvelles.
Alors, il est allé le voir et l’a trouvé assis dans sa maison.
Il lui a dit : Que t’arrive t-il ?
Il a dit : Du mal !
Il levait sa voix au dessus de la voix du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) (1) et pensait ainsi qu’il avait annulé ses oeuvres et qu’il faisait partie des gens du feu. (2)
L’homme est allé voir le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et l’a informé que Thabit (qu’Allah l’agrée) avait dit telle et telle chose.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lui a dit : « Va le voir et dis lui : Tu ne fais pas partie des gens du feu mais certes tu fais plutôt partie des gens du paradis ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4846)

(1) Thabit Ibn Qays (qu’Allah l’agrée) était un homme qui avait une forte voix et craignait que le verset qui suit soit descendu pour lui.
(Voir Fath Al Bari 6/621)

(2) C’est une allusion au verset 2 de la sourate Al Houjourat n°49 dans laquelle Allah met en garde les croyants contre le fait de lever leurs voix au dessus de la voix du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et informe que la personne qui fait cela est sous la menace que ses oeuvres soient annulées.

Sourate Al-Hujurat (Sourate 49), verset 2. Voici la traduction approximative en français :
« O vous qui croyez! N’élevez pas vos voix au-dessus de la voix du Prophète, et ne parlez pas à haute voix en lui parlant, comme vous le faites entre vous, de peur que vos œuvres ne deviennent vaines sans que vous vous en rendiez compte. »

عن أنس بن مالك رضي الله عنه أن النبي صلى الله عليه وسلم افتقد ثابت بن قيس رضي الله عنه فقال رجل : يا رسول الله ! أنا أعلم لك علمه
فأتاه فوجده جالسا في بيته فقال له : ما شأنك ؟
فقال ثابت بن قيس رضي الله عنه : شر
كان يرفع صوته فوق صوت النبي صلى الله عليه وسلم فقد حبط عمله وهو من أهل النار
فأتى الرجل النبي صلى الله عليه وسلم فأخبره أنه قال كذا وكذا
قال النبي صلى الله عليه وسلم : اذهب إليه فقل له : إنك لست من أهل النار ولكنك من أهل الجنة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٨٤٦)
D’après Joubeyr Ibn Noufeyr : ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) a vu un jeune prier et allonger sa prière alors il a dit : Qui connait celui-ci ?
Un homme a dit : Moi.
‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit : Si je le connaissais, je lui aurais certes ordonné d’allonger l’inclinaison et la prosternation car j’ai certes entendu le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) dire : « Certes lorsque le serviteur se lève et prie, ses péchés sont apportés et sont placés au dessus de sa tête ou de ses épaules et à chaque fois qu’il se met en inclinaison ou qu’il se prosterne, ils tombent de lui ».
(Rapporté par Ibn Hibban dans son Sahih n°1734 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de Sahih Ibn Hibban vol 5 p 26, Hadith Sahih (*))

Hadith Sahih, rijaluhu thiqat illa anna Al-‘Alaa Ibn Haarith qad ikhtalata, laakinahu mutaaba’
La conclusion du jugement du muhaddith : Hadith authentique, ses transmetteurs sont dignes de confiance, sauf que Al-‘Alaa Ibn Haarith s’est embrouillé, mais il est suivi (c-a-d d’autres narrateurs de confiance ont rapporté le même hadith, confirmant ainsi sa validité. Autrement dit, bien que ce narrateur ait pu commettre des erreurs, il n’est pas le seul à avoir transmis ce hadith, ce qui renforce la fiabilité du hadith dans son ensemble.)

عن جبير بن نفير قال : رأى عبدالله بن عمر رضي الله عنهما فتى وهو يصلي قد أطال صلاته فقال : من يعرف هذا ؟
فقال رجل : أنا
فقال عبدالله بن عمر رضي الله عنهما : لو كنت أعرفه لأمرته أن يطيل الركوع والسجود فإني سمعت النبي صلى الله عليه وسلم يقول : إن العبد إذا قام يصلي أتي بذنوبه فوضعت على رأسه أو عاتقه فكلما ركع أو سجد تساقطت عنه
(رواه ابن حبان في صحيحه رقم ١٧٣٤ وصححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق صحيح ابن حبان ج ٥ ص ٢٦)

J’ai dit à Abou Saïd Al-Khoudri : « As-tu entendu le Messager d’Allah (ﷺ) dire quelque chose à propos de ce verset : {Certes les mécréants voudraient vraiment avoir été musulmans} (1) ? » Il répondit : « Oui, je l’ai entendu dire : ‘Allah fera sortir du Feu certains croyants après qu’ils y aient été châtiés (2). Lorsque Allah les a introduits dans le Feu avec les polythéistes, les polythéistes leur diront : N’étiez-vous pas ceux qui prétendaient être des alliés d’Allah dans le bas monde ? Pourquoi êtes-vous alors avec nous dans le Feu ?’ Lorsque Allah entendra cela d’eux, Il permettra l’intercession. Alors les anges et les prophètes intercéderont pour eux jusqu’à ce qu’ils soient sortis du Feu par la permission d’Allah. Lorsqu’ils seront sortis, ils diront : ‘Si seulement nous étions comme eux, afin que l’intercession nous atteigne et que nous sortions du Feu.’ C’est alors que la parole d’Allah, le Très-Haut, se réalise : {Certes les mécréants voudraient vraiment avoir été musulmans} [Al-Hijr : 2]. Ils seront appelés en Paradis les ‘Jahannamiyyoun’ à cause de la noirceur sur leurs visages (3). Ils diront alors : ‘Seigneur, ôte de nous ce nom.’ Allah leur ordonnera alors de se baigner dans une rivière du Paradis, et cette noirceur disparaîtra d’eux. » ».
(Rapporté par Ibn Hibban dans son Sahih n°7432 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de Sahih Ibn Hibban, Hadith Sahih)

(1) Il s’agit de la traduction rapprochée et approximative du verset 2 de la sourate Al Hijr n°15.

(2) C’est-à-dire qu’ils sont entrés dans le feu pour y être châtiés à cause de leurs péchés.

(3) C’est-à-dire : Ceux qui sont passés par la géhenne.

قُلْتُ لأبي سعيدٍ الخُدريِّ : أسمِعْتَ رسولَ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم يقولُ في هذه الآيةِ: {رُبَمَا يَوَدُّ الَّذِينَ كَفَرُوا لَوْ كَانُوا مُسْلِمِينَ} [الحجر: 2] فقال : نَعم سمِعْتُه يقولُ : ويُخرِجُ اللهُ أُناسًا مِن المؤمِنينَ مِن النَّارِ بعدَما يأخُذُ نِقمتَه منهم قال : لَمَّا أدخَلهم اللهُ النَّارَ مع المُشرِكينَ قال المُشرِكونَ : أليس كُنْتُم تزعُمونَ في الدُّنيا أنَّكم أولياءُ فما لكم معنا في النَّارِ ؟ فإذا سمِع اللهُ ذلكَ منهم أذِن في الشَّفاعةِ فيتشفَّعُ لهم الملائكةُ والنَّبيُّونَ حتَّى يُخرَجوا بإذنِ اللهِ فلمَّا أُخرِجوا قالوا : يا ليتَنا كنَّا مِثْلَهم فتُدرِكَنا الشَّفاعةُ فنخرُجَ مِن النَّارِ فذلكَ قولُ اللهِ جلَّ وعلا : {رُبَمَا يَوَدُّ الَّذِينَ كَفَرُوا لَوْ كَانُوا مُسْلِمِينَ} [الحجر: 2] قال : فيُسمَّوْنَ في الجنَّةِ الجَهنَّميِّينَ مِن أجلِ سوادٍ في وجوهِهم فيقولونَ : ربَّنا أذهِبْ عنَّا هذا الاسمَ قال : فيأمُرُهم فيغتسِلونَ في نهرٍ في الجنَّةِ فيذهَبُ ذلكَ منهم )
(رواه ابن حبان في صحيحه رقم ٧٤٣٢ وصححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق صحيح ابن حبان)

حكم : صحيح

D’après Abou Darda (qu’Allah l’agrée), il a dit : « Alors que j’étais assis avec le Prophète (ﷺ), Abou Bakr est arrivé, relevant un coin de son vêtement, découvrant ainsi son genou. Le Prophète (ﷺ) dit : « Votre compagnon a eu un différend. » Abou Bakr salua (le Prophète ﷺ) et dit : « Ô Messager d’Allah (ﷺ) ! Il y a eu un malentendu entre moi et le fils d’Al-Khattab (c’est-à-dire Omar). Je lui ai parlé durement, puis je l’ai regretté, et je lui ai demandé de me pardonner, mais il a refusé. C’est pourquoi je suis venu te voir. » Le Prophète (ﷺ) dit trois fois : « Ô Abou Bakr ! Qu’Allah te pardonne. » Entre-temps, Omar regretta (son refus d’excuser Abou Bakr) et se rendit chez Abou Bakr pour demander s’il était là. On lui répondit que non. Alors il alla voir le Prophète (ﷺ) et le salua, mais des signes de mécontentement apparurent sur le visage du Prophète (ﷺ) jusqu’à ce qu’Abou Bakr prenne pitié de lui (Omar), alors il s’agenouilla et dit deux fois : « Ô Messager d’Allah (ﷺ) ! Par Allah ! J’ai été plus injuste envers lui (qu’il ne l’a été envers moi). » Le Prophète (ﷺ) dit : « Allah m’a envoyé (comme Prophète) vers vous (les gens), mais vous avez dit (à mon sujet) : ‘Tu mens’, tandis qu’Abou Bakr a dit : ‘Il dit la vérité’, et il m’a soutenu avec sa personne et son argent. » Puis il ajouta deux fois : « Ne cesserez-vous donc pas de nuire à mon compagnon ? » Après cela, plus personne n’a causé de tort à Abou Bakr (qu’Allah l’agrée). »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3661)
عن أبي الدرداء رضى الله عنه قال كنت جالسا عند النبي صلى الله عليه وسلم إذ أقبل أبو بكر آخذا بطرف ثوبه حتى أبدى عن ركبته، فقال النبي صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ أما صاحبكم فقد غامر ‏ »‏‏.‏ فسلم، وقال إني كان بيني وبين ابن الخطاب شىء فأسرعت إليه ثم ندمت، فسألته أن يغفر لي فأبى على، فأقبلت إليك فقال ‏ »‏ يغفر الله لك يا أبا بكر ‏ »‏‏.‏ ثلاثا، ثم إن عمر ندم فأتى منزل أبي بكر فسأل أثم أبو بكر فقالوا لا‏.‏ فأتى إلى النبي صلى الله عليه وسلم، فسلم فجعل وجه النبي صلى الله عليه وسلم يتمعر حتى أشفق أبو بكر، فجثا على ركبتيه فقال يا رسول الله، والله أنا كنت أظلم مرتين‏.‏ فقال النبي صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ إن الله بعثني إليكم فقلتم كذبت‏.‏ وقال أبو بكر صدق‏.‏ وواساني بنفسه وماله، فهل أنتم تاركو لي صاحبي ‏ »‏‏.‏ مرتين فما أوذي بعدها‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٦٦١)
D’après un homme parmi les compagnons (qu’Allah l’agrée) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a pris ma main et a commencé à m’enseigner de ce qu’Allah lui a enseigné et il a dit : « Certes tu ne délaisses par une chose pour te protéger d’Allah (1) sans qu’Il ne te donne une chose meilleure ». (2)
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°20739 et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha vol 2 p 734, Hadith Isnad Sahih)

(1) C’est-à-dire pour te protéger de Son châtiment.

(2) C’est-à-dire soit dans l’ici-bas soit dans l’au-delà.
(Voir Hachiya Sindi ‘Ala Mousnad Ahmed, hadith n°8863)

عن رجل من الصحابة رضي الله عنه قال : أخذ بيدي رسول الله صلى الله عليه وسلم فجعل يعلمني مما علمه الله وقال : إنك لن تدع شيئا اتقاء الله إلا أعطاك الله خيرا منه
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٢٠٧٣٩ وصححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة ج ٢ ص ٧٣٤)

حكم :إسناده صحيح

D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée): « J’ai certes vu les grands compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous) s’empresser d’aller vers les piliers au moment du maghreb ». (*)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°503)

(*) C’est-à-dire qu’ils s’empressaient d’aller vers les piliers de la mosquée pour s’en servir comme soutra et prier deux unités de prière surérogatoires avant la prière obligatoire du maghreb.
Ces deux unités de prière doivent être accomplies entre l’appel à la prière et l’iqama (second appel juste avant le début de la prière).
(Bahjatou Nathirin Charh Riyad Salihin vol 2 p 300/301)

عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال : لقد رأيت كبار أصحاب النبي صلى الله عليه وسلم يبتدرون السواري عند المغرب
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٠٣)
D’après ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Lorsque l’un d’entre vous est invité, qu’il réponde à l’invitation ».
Nafi’ (*) a dit: ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) répondait à l’invitation qu’il soit en train de jeûner ou qu’il ne le soit pas.
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°5766 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans la correction du Mousnad, Hadith Isnadu-hu sahih ‘ala shart al-Shaykhayn)

(*) Il s’agit de la personne qui a rapporté ce hadith de ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père).

عن عبدالله بن عمر رضي الله عنهما قال النبي صلى الله عليه وسلم : إذا دعى أحدكم إلى الدعوة فليجب
قال نافع : كان عبدالله بن عمر رضي الله عنهما يجيب صائما ومفطرا
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٥٧٦٦ و وصححه أيضاً الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)

حكم : إسناده صحيح على شرط الشيخين

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) : Les gens disaient : « Abou Houreira rapporte trop de hadiths. » En réalité, je restais proche du Messager d’Allah (ﷺ) et je me satisfaisais de ce qui remplissait mon ventre. Je ne mangeais pas de pain levé, je ne portais pas de vêtements rayés décorés, et personne ne me servait, ni homme ni femme. Souvent, je pressais mon ventre contre les cailloux à cause de la faim, et je demandais à un homme de réciter un verset coranique, bien que je le connaissais, afin qu’il m’emmène chez lui et me nourrisse. Et le meilleur des gens avec les pauvres était Ja’far Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée). (1)
Il nous ramenait chez lui et nous offrait à manger ce qu’il y avait chez lui au point où il nous donnait une ‘ouka (2) que nous déchirions et nous léchions ce qui restait dedans. (3)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3708)

(1) Il s’agit du compagnon Ja’far Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée) qui était le cousin du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).

(2) C’est un récipient en peau dans lequel était gardé le beurre.

(3) C’est-à-dire qu’il leur donnait tout ce qu’il avait au point où, lorsqu’il ne restait rien d’autre, il leur donnait ce récipient de beurre dans lequel il ne restait presque plus rien.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 7 p 82)

عن أبي هريرة رضى الله عنه أن الناس، كانوا يقولون أكثر أبو هريرة‏.‏ وإني كنت ألزم رسول الله صلى الله عليه وسلم بشبع بطني، حتى لا آكل الخمير، ولا ألبس الحبير، ولا يخدمني فلان ولا فلانة، وكنت ألصق بطني بالحصباء من الجوع، وإن كنت لأستقرئ الرجل الآية هي معي كى ينقلب بي فيطعمني، وكان أخير الناس للمسكين جعفر بن أبي طالب، كان ينقلب بنا فيطعمنا ما كان في بيته، حتى إن كان ليخرج إلينا العكة التي ليس فيها شىء، فنشقها فنلعق ما فيها‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٧٠٨)
D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) : Il y avait un homme parmi les Ansars (1) qui priait comme imam dans la mosquée de Qouba. (2)
À chaque fois qu’il allait commencer à réciter une sourate dans la prière, il leur récitait – Qoul Houwa Allahou Ahad – (3) jusqu’à la fin de la sourate puis ensuite il récitait une autre sourate avec elle et il faisait ceci dans toutes les unités de prière.
Ses compagnons lui ont parlé et ont dit : Certes tu récites cette sourate et ensuite tu vois qu’elle ne te suffit pas et alors tu récites une autre sourate.
Soit tu récites celle-là soit tu la délaisses et tu en récites une autre.
Il a dit : Je ne vais pas la délaisser. Si vous voulez que je sois votre imam, je le serai mais si vous détestez cela alors je vous laisse.
Mais ils voyaient qu’il était le meilleur d’entre-eux et ont détesté qu’un autre que lui soit leur imam.
Lorsque le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est venu les voir, ils l’ont informé de cela et alors il a dit : « Ô untel ! Qu’est-ce qui t’empêche de faire ce que tes compagnons t’ont ordonné ? Et qu’est-ce qui te pousse à réciter cette sourate dans chaque unité de prière ? ».
L’homme a dit : Ô Messager d’Allah ! Certes je l’aime ! (4)
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Certes cet amour que tu lui portes te fera entrer dans le paradis ».
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°2901 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Tirmidhi, Hadith Hasan Sahih)

(1) Les Ansars sont les compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous) qui étaient originaires de Médine.

(2) Qouba est un quartier de Médine dans lequel il se trouve une mosquée dans laquelle il est particulièrement méritoire de prier.

(3) Il s’agit de la sourate Al Ikhlas n°112.

(4) C’est-à-dire – Certes j’aime cette sourate –

عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال : كان رجل من الأنصار يؤمهم في مسجد قباء فكان كلما افتتح سورة يقرأ لهم في الصلاة فقرأ بها افتتح بقل هو الله أحد حتى يفرغ منها ثم يقرأ بسورة أخرى معها وكان يصنع ذلك في كل ركعة
فكلمه أصحابه فقالوا : إنك تقرأ بهذه السورة ثم لا ترى أنها تجزيك حتى تقرأ بسورة أخرى فإما أن تقرأ بها وإما أن تدعها وتقرأ سورة أخرى
قال : ما أنا بتاركها إن أحببتم أن أؤمكم بها فعلت وإن كرهتم تركتكم
وكانوا يرونه أفضلهم وكرهوا أن يؤمهم غيره
فلما أتاهم النبي صلى الله عليه وسلم أخبروه الخبر فقال : يا فلان ! ما يمنعك مما يأمر به أصحابك ؟ وما يحملك أن تقرأ هذه السورة في كل ركعة ؟
فقال : يا رسول الله ! إني أحبها
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : إن حبها أدخلك الجنة
(رواه الترمذي في سننه رقم ٢٩٠١ وصححه وصححه أيضاً الشيخ الألباني في تحقيق سنن الترمذي)

حكم : حسن صحيح

D’après Abou Moussa Al Ach’ari (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Libérez le prisonnier (*), nourrissez celui qui a faim et visitez le malade ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3046)

(*) C’est-à-dire : – Libérez le prisonnier musulman qui est détenu par les non-musulmans ou le prisonnier qui est détenu injustement – .
(‘Awn Al Ma’boud Bi Charh Sounan Abi Daoud, hadith n°3105)

عن أبي موسى الأشعري رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه وسلم : فكوا العاني وأطعموا الجائع وعودوا المريض
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٠٤٦)
D’après Abou ‘Othman, Salman Al Farisi (qu’Allah l’agrée) a dit : « Il sera donné au soleil la chaleur de dix années (1) puis il sera approché des têtes des gens au point où il sera à une distance de deux arcs.
Alors les gens vont suer au point où le niveau de la sueur va monter sur la Terre.
Et elle va monter au point où la personne va en avoir au fond de la gorge ». (2)
(Rapporté par Ibn Abi Chayba dans son Moussannaf n°37407 et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Fath Al Bari 11/402, Hadith Isnadhou Jayyid)

(1) C’est-à-dire le jour de la résurrection.

(2) Ce texte, même s’il s’agit de la parole du compagnon Salman Al Farisi (qu’Allah l’agrée), a le même jugement qu’une parole du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) car ces choses font partie de l’invisible et ne peuvent pas être dites par déduction.
Ainsi, si Salman Al Farisi (qu’Allah l’agrée) a affirmé cela c’est qu’il l’a forcément entendu du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).

عن أبي عثمان قال سلمان الفارسي رضي الله عنه : تعطى الشمس يوم القيامة حر عشر سنين ثم تدنى من جماجم الناس حتى يكون قاب قوسين فيغرقون حتى يرشح العرق في الأرض قامة ثم يرتفع حتى يغرغر الرجل
(رواه ابن أبي شيبة في المصنف رقم ٣٧٤٠٧ وصححه الحافظ ابن حجر في فتح الباري ٤٠٢/١١ وصححه أيضاً الشيخ الشثري في تحقيق مصنف ابن أبي شيبة ج ١٩ ص ٣٨٢)

حكم : إسناده جيد

D’après ‘Oubeid Ibn Khalid Al Mouharibi (qu’Allah l’agrée) : Alors que je marchais à Médine, un homme derrière moi a dit : « Lève ton izar (1) car ceci est plus proche de la taqwa ». (2)
Il s’agissait du Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui).
J’ai dit : Ô Messager d’Allah ! Il ne s’agit que d’une tunique blanche et noire.
Il a dit : « Ne suis-je pas un exemple pour toi ? ».
J’ai regardé et j’ai vu que son izar arrivait à la moitié de ses tibias.
(Rapporté par Tirmidhi dans Ach Chamail Al Muhamediya n°120 et authentifié par Cheikh Albani dans Moukhtasar Ach Chamail n°97)

(1) Le izar est un vêtement qui cache le bas du corps.
Ainsi, le sens est : – Lève ton izar afin qu’il ne touche pas le sol – .
(Voir Moukhtasar Ach Chamail p 70)

(2) La taqwa est le fait que la personne mette entre elle et le châtiment d’Allah une protection en pratiquant ce qu’Il a ordonné et en s’écartant de ce qu’Il a interdit.
(Voir par exemple le Tefsir de Ibn Kathir p 234 ; Ar Risala Taboukiya de l’imam Ibn Qayim p 8 à 10 , Tefsir Sourate Al Baqara de Cheikh ‘Otheimine vol 2 p 350)

عن عبيد بن خالد المحاربي رضي الله عنه قال : بينا أنا أمشي بالمدينة إذا إنسان خلفي يقول : ارفع إزارك فإنه أتقى
فإذا هو رسول الله صلى الله عليه وسلم فقلت : يا رسول الله ! إنما هي بردة ملحاء
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : أما لك في أسوة ؟
فنظرت فإذا إزاره إلى نصف ساقيه
(رواه الترمذي في الشمائل المحمدية رقم ١٢٠ وصححه الشيخ الألباني في مختصر الشمائل رقم ٩٧)

حكم : صحيح

D’après Sahl Ibn Sa’d As Sa’idi (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il y a certes dans le paradis un arbre qu’un cavalier sur un bon cheval, fort et rapide ne dépasserait pas pendant cent ans ». (*)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6552)

(*) C’est à dire que cet arbre est tellement grand qu’un cavalier sur un très bon cheval mettrait plus de cent ans à parcourir la distance du début de ses branches d’un côté à la fin des branches de l’autre côté.
(Voir Charh Sahih Mouslim de Cheikh Al Etiopi vol 43 p 576)

عن سهل بن سعد الساعدي رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه وسل م : إن في الجنة لشجرة يسير الراكب الجواد المضمر السريع مائة عام ما يقطعها
(ومسلم في صحيحه رقم ٢٨٢٨)