(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°1094, Hadith rawâhou Mouslim binahwihi)
(*) Il ne faut pas comprendre de ce hadith que cette interdiction est spécifique à la mosquée.
Il est interdit à la femme de se parfumer lorsqu’elle sort de chez elle qu’elle aille à la mosquée ou à un autre endroit.
(Voir Sounan Tirmidhi, hadith n°2786)
(رواه أحمد وصححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ١٠٩٤)
حكم : رواه مسلم بنحوه
Il a dit: « Ceci est une manière de se coucher qu’Allah n’aime pas ».
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°2768 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Tirmidhi, Hadith Hasan Sahih)
(رواه الترمذي في سننه رقم ٢٧٦٨ وصححه الشيخ الألباني في تحقيق سنن الترمذي)
حكم : حسن صحيح
Nous avons dit: Si tu l’interrogeais sur cela!
Il a dit: Certes le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) m’a envoyé quelqu’un alors que j’avais une conjonctivite (1) le jour de Khaybar. (2)
J’ai dit: Ô Messager d’Allah! J’ai certes une conjonctivite.
Alors il a craché de la salive dans mon oeil puis a dit: « Ô Allah! Fais partir de lui le chaud et le froid ».
Après ce jour-là, je n’ai plus jamais senti de chaud ni de froid.
Et le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Je vais certes envoyer un homme qui aime Allah et Son Messager et qu’Allah et Son Messager aiment. Ce n’est pas un homme qui fuit ».
Les gens se rendaient auprès de lui mais il a envoyé chercher ‘Ali Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée) et c’est à lui qu’il a donné la bannière.
(Rapporté par Ibn Maja dans ses Sounan n°117 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Ibn Maja)
(1) C’est un problème au niveau de l’oeil.
(2) Khaybar est un lieu où il y a eu une bataille entre les musulmans et les juifs durant la septième année après l’émigration du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) à Médine.
فقلنا : لو سألته
فقال : إن رسول الله صلى الله عليه وسلم بعث إلي وأنا أرمد العين يوم خيبر
قلت : يا رسول الله ! إني أرمد العين
فتفل في عيني ثم قال : اللهم أذهب عنه الحر والبرد
قال : فما وجدت حرا ولا بردا بعد يومئذ
وقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : لأبعثن رجلا يحب الله ورسوله ويحبه الله ورسوله ليس بفرار
فتشرف له الناس فبعث إلى علي بن أبي طالب رضي الله عنه فأعطاها إياه
(رواه ابن ماجه في سننه رقم ١١٧ وحسنه الشيخ الألباني في تحقيق سنن ابن ماجه)
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°19182 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad, Hadith Isnad Sahih)
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ١٩١٨٢ وصححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)
حكم : إسناده صحيح
Puis, lorsqu’il trouva Ouways, il dit : Tu es Ouways Ibn ‘Amir ? (1)
Ouways a dit : Oui.
‘Omar (qu’Allah l’agrée) a dit : De la tribu de Qaran ?
Ouways a dit : Oui.
‘Omar (qu’Allah l’agrée) a dit : Tu étais malade de la peste puis tu as guéri sauf l’espace équivalent à un dihram ? (2)
Ouways a dit : Oui.
‘Omar (qu’Allah l’agrée) a dit : Ta mère est vivante ?
Ouways a dit : Oui.
‘Omar (qu’Allah l’agrée) a dit : J’ai entendu le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) dire : « Il y a un homme dont le nom est Ouways Ibn ‘Amir qui va venir vers vous avec les compagnies militaires des gens du Yémen. Il est de la tribu de Qaran.
Il était malade de la peste et en a guéri sauf l’espace équivalent à un dihram.
Il a une mère avec laquelle il a un très bon comportement.
Si cet homme jurait qu’Allah allait faire une chose, Allah l’aurait rendu véridique. (3)
Si tu peux faire en sorte qu’il demande le pardon en ta faveur alors fais-le ! ».
‘Omar (qu’Allah l’agrée) a dit : Ainsi demande le pardon en ma faveur !
Et Ouways a demandé le pardon en sa faveur…
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2542)
(1) Il s’agit de Ouways Ibn ‘Amir Al Qarani (mort en 37 du calendrier hégirien).
Dans une autre version de ce hadith qui est également rapportée par Mouslim dans son Sahih, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Certes, le meilleur des tabi’ins (la génération après les compagnons du Prophète) est un homme de la tribu de Qaran que l’on appelle Ouways ».
(2) C’est-à-dire qu’il restait sur sa peau une trace blanche de la peste de la taille d’une pièce de monnaie.
(3) C’est-à-dire que s’il avait juré qu’Allah allait faire telle ou telle chose, Allah aurait fait la chose comme il l’avait dit pour l’honorer et le préserver d’avoir à faire une quelconque compensation pour ce serment.
(Voir Charh Sahih Mouslim de l’imam Nawawi 16/165)
حتى أتى على أويس فقال : أنت أويس بن عامر ؟
قال : نعم
قال : من قرن ؟
قال : نعم
قال : فكان بك برص فبرأت منه إلا موضع درهم ؟
قال : نعم
قال : لك والدة ؟
قال : نعم
قال : سمعت رسول الله صلى الله عليه وسلم يقول : يأتي عليكم أويس بن عامر مع أمداد أهل اليمن من قرن كان به برص فبرأ منه إلا موضع درهم له والدة هو بها بر لو أقسم على الله لأبره فإن استطعت أن يستغفر لك فافعل
فاستغفر لي فاستغفر له…
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢٥٤٢)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°553)
(1) C’est-à-dire qu’il n’accomplit pas cette prière obligatoire dans le temps qu’Allah a fixé pour celle-ci.
(2) C’est-à-dire les oeuvres de cette journée.
(Al Ta’liq ‘Alal Kafi de Cheikh ‘Otheimine vol 2 p 18)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٥٣)
J’ai dit: Allah et son Messager sont plus savants.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Ô Abou Al Moundhir ! Sais-tu quel est le plus grand verset du Coran que tu connais ? ».
J’ai dit: – Allahou La Ilaha Illa Houwal Hayoul Qayoum – . (1)
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a tapé sur mon torse et a dit: « Sois félicité pour ta science ô Abou Al Moundhir ! Je jure par Celui qui détient mon âme dans Sa main, certes ce verset a une langue et deux lèvres, il glorifie Le Roi (2) auprès du Trône ».
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib Wa Tarhibn°1471, Hadith Sahih)
(1) Il s’agit de – Ayat Al Koursi – , le verset 255 de la sourate Al Baqara n°2.
(2) Le Roi est un des noms d’Allah.
قلت : الله ورسوله أعلم
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : يا أبا المنذر ! أتدري أي آية من كتاب الله معك أعظم ؟
قلت : الله لا إله إلا هو الحي القيوم
فضرب رسول الله صلى الله عليه وسلم في صدري وقال : ليهنك العلم أبا المنذر ! والذي نفسي بيده إن لهذه الآية لسانا وشفتين تقدس الملك عند ساق العرش
(رواه أحمد وصححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ١٤٧١)
حكم : صحيح
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°649j)
(*) C’est-à-dire que la personne qui est assise à la mosquée en attendant l’accomplissement de la prière en commun est récompensée durant son temps d’attente comme la personne qui est entrain de prier.
(Charh Sounan Abi Daoud de Cheikh Al ‘Abad, cours n°66)
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٦٤٩)
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de Siyar A’lam An Noubala vol 1 p 90, Hadith Isnad Sahih)
(*) C’est-à-dire qu’il est mort avant que ne surviennent les divergences et les problèmes dans les rangs des musulmans.
(رواه الطبراني وصححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق سير أعلام النبلاء ج ١ ص ٩٠)
حكم : إسناده صحيح
Alors, leurs parents ont attesté que c’est le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui leur a donné ces noms. (2)
(Rapporté par Ishaq et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Al Matalib Al ‘Aliya n°2796, Hadith Isnad Sahih)
(1) C’est-à-dire que ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée) a fait cela après la mort du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) alors qu’il était le calife des musulmans.
(2) Ceci montre donc le caractère recommandé de nommer les enfants par les noms des prophètes (que la prière d’Allah et Son salut soient sur eux).
Il faut accorder une grande importance au choix du nom du nouveau-né car, en effet, le nom n’est pas simplement un élément qui permet d’identifier la personne, mais le nom qui est porté par la personne a une influence sur elle.
(Zad Al Ma’ad de l’imam Ibn Qayim vol 2 p 336)
D’après ‘Abdallah Ibn Al Moubarak, Sofiane Al Thawri (mort en 161 du calendrier hégirien) a dit : « À l’époque, il était dit : Le droit de l’enfant sur son père est qu’il lui donne un beau nom, qu’il le marie lorsqu’il devient pubère, qu’il lui fasse accomplir le hajj et qu’il lui lui donne une bonne éducation ».
(Rapporté par Ibn Abi Dounia dans Kitab Al ‘Iyal n°171 et sa chaîne de transmission est authentique)
عن عبدالله بن المبارك قال سفيان الثوري : كان يقال : حق الولد على والده أن يحسن اسمه وأن يزوجه إذا بلغ وأن يحججه وأن يحسن أدبه
(رواه ابن أبي الدنيا في كتاب العيال رقم ١٧١ وسنده صحيح)
(رواه إسحاق وحسنه الحافظ بن حجر في المطالب العالية رقم ٢٧٩٦)
حكم : إسناده حسن
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lui a dit : « Qu’Allah te fasse miséricorde ». (2)
Un autre homme a éternué et a dit : – Toute la louange est à Allah le Seigneur des mondes, des louanges bonnes, nombreuses et bénies – . (3)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Celui-ci s’est élevé de dix-neuf degrés au dessus de l’autre ».
(Rapporté par Tabari dans Tahdhib Al Athar et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Fath Al Bari 10/615, Hadith Isnad Laa Bass bihi)
(1) C’est à dire – El Hamdoulillah – .
(2) C’est à dire – Yarhamoukalah – .
(3) En phonétique : El Hamdoulillah Rabbil ‘Alamin Hamdan Tayyiban Kathiran Moubarakan Fih
En arabe : الحَمْدُ للَّهِ رَبِّ العَالَمِينَ حَمْدًا طَيِّبًا كَثِيرًا مُبَارَكًا فِيهِ
فقال له النبي صلى الله عليه وسلم : يرحمك الله
وعطس آخر فقال : الحمد لله رب العالمين حمدا طيبا كثيرا مباركا فيه
فقال النبي صلى الله عليه وسلم : ارتفع هذا على هذا تسع عشرة درجة
(رواه الطبري في تهذيب الآثار وحسنه الحافظ ابن حجر ٦١٥/١٠)
حكم : إسناده لا بأس به
« Celui qui construit une mosquée dans laquelle Allah est évoqué, Allah, le Tout-Puissant et Majestueux, lui construira une maison au Paradis. »
(Rapporté par Nasai dans ses Sounan n°700 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Nasai, Hadith Sahîh)
(رواه النسائي في سننه رقم ٧٠٠ و صححه الشيخ الألباني في صحيح النسائي)
حكم : صحيح
Puis, maintenant, l’ici-bas et le dirham sont plus aimés par l’un d’entre-nous que son frère musulman. (2)
J’ai entendu le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) dire : « Combien de voisins seront accrochés à leurs voisins (3) et diront : Ô Seigneur ! Demande à celui-ci pourquoi il m’a fermé sa porte et m’a privé du surplus de ses biens ! ». (4)
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°111 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°81, Hadith Hasan Li Ghayrihi)
(1) C’est une allusion au partage qu’il y avait entre les croyants.
(2) Si ceci a été dit par ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) pour décrire son époque, comment décrirait-il notre époque ?!
(3) C’est-à-dire le jour du jugement.
(4) Ceci sera dit par le voisin concernant son voisin qui ne l’a pas aidé et ne l’a pas soutenu financièrement alors qu’il en était capable.
Alors qu’en sera t-il pour la personne qui n’a pas soutenu une personne avec qui elle a un lien de parenté ou un voisin qui a en plus un lien de parenté ?!
(Voir Charh Sahih Al Adab Al Moufrad vol 1 p 137)
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ١١١ وحسنه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٨١)
حكم : حسن لغيره
(Rapporté par Abou Ya’la et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Al Matalib Al ‘Aliya n°4532, Hadith Isnad Sahih)
(*) C’est-à-dire que personne ne va échapper au resserrement dans la tombe.
Cheikh ‘Otheimine a dit dans: « Le resserrement de la tombe pour le croyant est un resserrement de miséricorde et de compassion comme la mère qui serre son enfant contre sa poitrine par contre le resserrement du mécréant est un resserrement de châtiment… ».
(Liqa’at Al Bab Al Maftouh n°161 question n°17)
(رواه أبو يعلى وصححه الحافظ بن حجر في المطالب العالية رقم ٤٥٣٢)
حكم : إسناده صحيح
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°4920 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Abi Daoud, Hadith Sahih)
(1) C’est-à-dire qu’il n’y a pas de péché pour la personne dans le fait de mentir pour réconcilier entre les gens.
(2) C’est-à-dire qu’il dit à chacun des choses de bien qu’il n’a pas entendu de l’autre personne.
Par exemple, il dit: Untel te passe le salam, il t’aime beaucoup, il ne dit que du bien sur toi…
(‘Awn Al Ma’boud ‘Ala Charh Sounan Abi Daoud)
(رواه أبو داود في سننه رقم ٤٩٢٠ وصححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)
حكم : صحيح
(Rapporté par Ishaq Ibn Rahawayh et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Al Matalib Al ‘Aliya n°1816, Hadith Sahih)
(رواه إسحاق بن راهويه وصححه الحافظ بن حجر في المطالب العالية رقم ١٨١٦)
حكم : إسناده صحيح
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°6048, Hadith Sahih)
(1) Toute personne qui obéit à Allah a un pacte et une garantie d’être préservée et protégée du mal.
Ainsi, s’il désobéit à Allah il perd cette protection.
(Fayd Al Qadir, hadith n°8474)
(2) Ce hadith est une mise en garde contre le fait d’aider et de soutenir la personne injuste dans son injustice.
Ceci peut prendre de nombreuses formes.
Parmi les exemples de cela qui sont répandus de nos jours : le fait d’aider une personne à prendre de l’argent d’un héritage sur lequel elle n’a en réalité aucun droit, l’avocat qui aide son client injuste et coupable à légitimer une escroquerie…
(رواه الطبراني وصححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ٦٠٤٨)
حكم : صحيح
Un homme a dit : Ô Messager d’Allah ! Je vais te donner de ses nouvelles.
Alors, il est allé le voir et l’a trouvé assis dans sa maison.
Il lui a dit : Que t’arrive t-il ?
Il a dit : Du mal !
Il levait sa voix au dessus de la voix du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) (1) et pensait ainsi qu’il avait annulé ses oeuvres et qu’il faisait partie des gens du feu. (2)
L’homme est allé voir le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et l’a informé que Thabit (qu’Allah l’agrée) avait dit telle et telle chose.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lui a dit : « Va le voir et dis lui : Tu ne fais pas partie des gens du feu mais certes tu fais plutôt partie des gens du paradis ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4846)
(1) Thabit Ibn Qays (qu’Allah l’agrée) était un homme qui avait une forte voix et craignait que le verset qui suit soit descendu pour lui.
(Voir Fath Al Bari 6/621)
(2) C’est une allusion au verset 2 de la sourate Al Houjourat n°49 dans laquelle Allah met en garde les croyants contre le fait de lever leurs voix au dessus de la voix du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et informe que la personne qui fait cela est sous la menace que ses oeuvres soient annulées.
Sourate Al-Hujurat (Sourate 49), verset 2. Voici la traduction approximative en français :
« O vous qui croyez! N’élevez pas vos voix au-dessus de la voix du Prophète, et ne parlez pas à haute voix en lui parlant, comme vous le faites entre vous, de peur que vos œuvres ne deviennent vaines sans que vous vous en rendiez compte. »
فأتاه فوجده جالسا في بيته فقال له : ما شأنك ؟
فقال ثابت بن قيس رضي الله عنه : شر
كان يرفع صوته فوق صوت النبي صلى الله عليه وسلم فقد حبط عمله وهو من أهل النار
فأتى الرجل النبي صلى الله عليه وسلم فأخبره أنه قال كذا وكذا
قال النبي صلى الله عليه وسلم : اذهب إليه فقل له : إنك لست من أهل النار ولكنك من أهل الجنة
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٨٤٦)
Un homme a dit : Moi.
‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit : Si je le connaissais, je lui aurais certes ordonné d’allonger l’inclinaison et la prosternation car j’ai certes entendu le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) dire : « Certes lorsque le serviteur se lève et prie, ses péchés sont apportés et sont placés au dessus de sa tête ou de ses épaules et à chaque fois qu’il se met en inclinaison ou qu’il se prosterne, ils tombent de lui ».
(Rapporté par Ibn Hibban dans son Sahih n°1734 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de Sahih Ibn Hibban vol 5 p 26, Hadith Sahih (*))
Hadith Sahih, rijaluhu thiqat illa anna Al-‘Alaa Ibn Haarith qad ikhtalata, laakinahu mutaaba’
La conclusion du jugement du muhaddith : Hadith authentique, ses transmetteurs sont dignes de confiance, sauf que Al-‘Alaa Ibn Haarith s’est embrouillé, mais il est suivi (c-a-d d’autres narrateurs de confiance ont rapporté le même hadith, confirmant ainsi sa validité. Autrement dit, bien que ce narrateur ait pu commettre des erreurs, il n’est pas le seul à avoir transmis ce hadith, ce qui renforce la fiabilité du hadith dans son ensemble.)
فقال رجل : أنا
فقال عبدالله بن عمر رضي الله عنهما : لو كنت أعرفه لأمرته أن يطيل الركوع والسجود فإني سمعت النبي صلى الله عليه وسلم يقول : إن العبد إذا قام يصلي أتي بذنوبه فوضعت على رأسه أو عاتقه فكلما ركع أو سجد تساقطت عنه
(رواه ابن حبان في صحيحه رقم ١٧٣٤ وصححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق صحيح ابن حبان ج ٥ ص ٢٦)
(Rapporté par Ibn Hibban dans son Sahih n°7432 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de Sahih Ibn Hibban, Hadith Sahih)
(1) Il s’agit de la traduction rapprochée et approximative du verset 2 de la sourate Al Hijr n°15.
(2) C’est-à-dire qu’ils sont entrés dans le feu pour y être châtiés à cause de leurs péchés.
(3) C’est-à-dire : Ceux qui sont passés par la géhenne.
(رواه ابن حبان في صحيحه رقم ٧٤٣٢ وصححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق صحيح ابن حبان)
حكم : صحيح
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3661)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٦٦١)
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°20739 et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha vol 2 p 734, Hadith Isnad Sahih)
(1) C’est-à-dire pour te protéger de Son châtiment.
(2) C’est-à-dire soit dans l’ici-bas soit dans l’au-delà.
(Voir Hachiya Sindi ‘Ala Mousnad Ahmed, hadith n°8863)
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٢٠٧٣٩ وصححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة ج ٢ ص ٧٣٤)
حكم :إسناده صحيح
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°503)
(*) C’est-à-dire qu’ils s’empressaient d’aller vers les piliers de la mosquée pour s’en servir comme soutra et prier deux unités de prière surérogatoires avant la prière obligatoire du maghreb.
Ces deux unités de prière doivent être accomplies entre l’appel à la prière et l’iqama (second appel juste avant le début de la prière).
(Bahjatou Nathirin Charh Riyad Salihin vol 2 p 300/301)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٠٣)
Nafi’ (*) a dit: ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) répondait à l’invitation qu’il soit en train de jeûner ou qu’il ne le soit pas.
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°5766 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans la correction du Mousnad, Hadith Isnadu-hu sahih ‘ala shart al-Shaykhayn)
(*) Il s’agit de la personne qui a rapporté ce hadith de ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père).
قال نافع : كان عبدالله بن عمر رضي الله عنهما يجيب صائما ومفطرا
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٥٧٦٦ و وصححه أيضاً الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)
حكم : إسناده صحيح على شرط الشيخين
Il nous ramenait chez lui et nous offrait à manger ce qu’il y avait chez lui au point où il nous donnait une ‘ouka (2) que nous déchirions et nous léchions ce qui restait dedans. (3)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3708)
(1) Il s’agit du compagnon Ja’far Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée) qui était le cousin du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(2) C’est un récipient en peau dans lequel était gardé le beurre.
(3) C’est-à-dire qu’il leur donnait tout ce qu’il avait au point où, lorsqu’il ne restait rien d’autre, il leur donnait ce récipient de beurre dans lequel il ne restait presque plus rien.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 7 p 82)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٧٠٨)
À chaque fois qu’il allait commencer à réciter une sourate dans la prière, il leur récitait – Qoul Houwa Allahou Ahad – (3) jusqu’à la fin de la sourate puis ensuite il récitait une autre sourate avec elle et il faisait ceci dans toutes les unités de prière.
Ses compagnons lui ont parlé et ont dit : Certes tu récites cette sourate et ensuite tu vois qu’elle ne te suffit pas et alors tu récites une autre sourate.
Soit tu récites celle-là soit tu la délaisses et tu en récites une autre.
Il a dit : Je ne vais pas la délaisser. Si vous voulez que je sois votre imam, je le serai mais si vous détestez cela alors je vous laisse.
Mais ils voyaient qu’il était le meilleur d’entre-eux et ont détesté qu’un autre que lui soit leur imam.
Lorsque le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est venu les voir, ils l’ont informé de cela et alors il a dit : « Ô untel ! Qu’est-ce qui t’empêche de faire ce que tes compagnons t’ont ordonné ? Et qu’est-ce qui te pousse à réciter cette sourate dans chaque unité de prière ? ».
L’homme a dit : Ô Messager d’Allah ! Certes je l’aime ! (4)
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Certes cet amour que tu lui portes te fera entrer dans le paradis ».
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°2901 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Tirmidhi, Hadith Hasan Sahih)
(1) Les Ansars sont les compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous) qui étaient originaires de Médine.
(2) Qouba est un quartier de Médine dans lequel il se trouve une mosquée dans laquelle il est particulièrement méritoire de prier.
(3) Il s’agit de la sourate Al Ikhlas n°112.
(4) C’est-à-dire – Certes j’aime cette sourate –
فكلمه أصحابه فقالوا : إنك تقرأ بهذه السورة ثم لا ترى أنها تجزيك حتى تقرأ بسورة أخرى فإما أن تقرأ بها وإما أن تدعها وتقرأ سورة أخرى
قال : ما أنا بتاركها إن أحببتم أن أؤمكم بها فعلت وإن كرهتم تركتكم
وكانوا يرونه أفضلهم وكرهوا أن يؤمهم غيره
فلما أتاهم النبي صلى الله عليه وسلم أخبروه الخبر فقال : يا فلان ! ما يمنعك مما يأمر به أصحابك ؟ وما يحملك أن تقرأ هذه السورة في كل ركعة ؟
فقال : يا رسول الله ! إني أحبها
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : إن حبها أدخلك الجنة
(رواه الترمذي في سننه رقم ٢٩٠١ وصححه وصححه أيضاً الشيخ الألباني في تحقيق سنن الترمذي)
حكم : حسن صحيح
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3046)
(*) C’est-à-dire : – Libérez le prisonnier musulman qui est détenu par les non-musulmans ou le prisonnier qui est détenu injustement – .
(‘Awn Al Ma’boud Bi Charh Sounan Abi Daoud, hadith n°3105)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٠٤٦)
Alors les gens vont suer au point où le niveau de la sueur va monter sur la Terre.
Et elle va monter au point où la personne va en avoir au fond de la gorge ». (2)
(Rapporté par Ibn Abi Chayba dans son Moussannaf n°37407 et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Fath Al Bari 11/402, Hadith Isnadhou Jayyid)
(1) C’est-à-dire le jour de la résurrection.
(2) Ce texte, même s’il s’agit de la parole du compagnon Salman Al Farisi (qu’Allah l’agrée), a le même jugement qu’une parole du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) car ces choses font partie de l’invisible et ne peuvent pas être dites par déduction.
Ainsi, si Salman Al Farisi (qu’Allah l’agrée) a affirmé cela c’est qu’il l’a forcément entendu du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(رواه ابن أبي شيبة في المصنف رقم ٣٧٤٠٧ وصححه الحافظ ابن حجر في فتح الباري ٤٠٢/١١ وصححه أيضاً الشيخ الشثري في تحقيق مصنف ابن أبي شيبة ج ١٩ ص ٣٨٢)
حكم : إسناده جيد
Il s’agissait du Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui).
J’ai dit : Ô Messager d’Allah ! Il ne s’agit que d’une tunique blanche et noire.
Il a dit : « Ne suis-je pas un exemple pour toi ? ».
J’ai regardé et j’ai vu que son izar arrivait à la moitié de ses tibias.
(Rapporté par Tirmidhi dans Ach Chamail Al Muhamediya n°120 et authentifié par Cheikh Albani dans Moukhtasar Ach Chamail n°97)
(1) Le izar est un vêtement qui cache le bas du corps.
Ainsi, le sens est : – Lève ton izar afin qu’il ne touche pas le sol – .
(Voir Moukhtasar Ach Chamail p 70)
(2) La taqwa est le fait que la personne mette entre elle et le châtiment d’Allah une protection en pratiquant ce qu’Il a ordonné et en s’écartant de ce qu’Il a interdit.
(Voir par exemple le Tefsir de Ibn Kathir p 234 ; Ar Risala Taboukiya de l’imam Ibn Qayim p 8 à 10 , Tefsir Sourate Al Baqara de Cheikh ‘Otheimine vol 2 p 350)
فإذا هو رسول الله صلى الله عليه وسلم فقلت : يا رسول الله ! إنما هي بردة ملحاء
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : أما لك في أسوة ؟
فنظرت فإذا إزاره إلى نصف ساقيه
(رواه الترمذي في الشمائل المحمدية رقم ١٢٠ وصححه الشيخ الألباني في مختصر الشمائل رقم ٩٧)
حكم : صحيح
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6552)
(*) C’est à dire que cet arbre est tellement grand qu’un cavalier sur un très bon cheval mettrait plus de cent ans à parcourir la distance du début de ses branches d’un côté à la fin des branches de l’autre côté.
(Voir Charh Sahih Mouslim de Cheikh Al Etiopi vol 43 p 576)
(ومسلم في صحيحه رقم ٢٨٢٨)