Abou Dharr[78 / 281 Hadiths ]
J’ai dit: Allah et son Messager sont plus savants.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Ô Abou Al Moundhir ! Sais-tu quel est le plus grand verset du Coran que tu connais ? ».
J’ai dit: – Allahou La Ilaha Illa Houwal Hayoul Qayoum – . (1)
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a tapé sur mon torse et a dit: « Sois félicité pour ta science ô Abou Al Moundhir ! Je jure par Celui qui détient mon âme dans Sa main, certes ce verset a une langue et deux lèvres, il glorifie Le Roi (2) auprès du Trône ».
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib Wa Tarhibn°1471, Hadith Sahih)
(1) Il s’agit de – Ayat Al Koursi – , le verset 255 de la sourate Al Baqara n°2.
(2) Le Roi est un des noms d’Allah.
قلت : الله ورسوله أعلم
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : يا أبا المنذر ! أتدري أي آية من كتاب الله معك أعظم ؟
قلت : الله لا إله إلا هو الحي القيوم
فضرب رسول الله صلى الله عليه وسلم في صدري وقال : ليهنك العلم أبا المنذر ! والذي نفسي بيده إن لهذه الآية لسانا وشفتين تقدس الملك عند ساق العرش
(رواه أحمد وصححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ١٤٧١)
حكم : صحيح
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Je vous conseille la taqwa d’Allah, d’écouter et d’obéir au dirigeant même s’il s’agit d’un esclave abbyssin.
Et certes celui d’entre vous qui vivra assistera à beaucoup de divergences, ainsi accrochez vous à ma Sounna et à la Sounna des califes droits et biens guidés après moi. Accrochez vous à elle à pleines dents !
Et prenez garde aux choses nouvelles, car certes toute chose nouvelle est une innovation et toute innovation est égarement ».
(Rapporté par Abou Daoud n°4607 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Abi Daoud, Hadith Sahih)
(*) L’imam Ibn Qayim (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit : « Dans ce hadith, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a mentionné la Sounna des califes avec sa Sounna et a ordonné de la suivre de la même manière que l’on suit sa Sounna.
Il a appuyé cela par le fait d’ordonner de s’y accrocher à pleines dents.
Ceci comprend les avis juridiques qu’ils ont rendus et les traditions qu’ils ont instaurées pour la communauté même si, concernant ces questions, rien n’a été rapporté du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
En effet, à propos de ces questions, une Sounna du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) était rapportée, cela ne serait plus la Sounna des califes mais la Sounna du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
De plus, ceci comprend les avis juridiques qu’ils ont tous rendus, ceux que la plupart d’entre eux ont rendus et ceux qu’uniquement l’un d’entre eux a rendu… ».
(I’lam Al Mouwaqi’in vol 5 p 581)
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : أوصيكم بتقوى الله و السمع و الطاعة و إن كان عبدا حبشيا فإنه من يعش منكم فسيرى اختلافا كثيرا فعليكم بسنتي و سنة الخلفاء الراشدين المهديين بعدي تمسكوا بها و عضوا عليها بالنواجذ و إياكم و محدثات الأمور فإن كل محدثة بدعة و كل بدعة ضلالة
(رواه أبو داود في سننه رقم ٤٦٠٧ صححه الشيخ الألباني في تحقيق سنن أبي داود)
حكم : صحيح
S’il ne se trouve pas devant lui l’équivalent de l’arrière d’une selle alors certes l’âne, la femme (3) et le chien noir coupent sa prière ». (4)
‘Abdallah Ibn Samit a dit : J’ai dit à Abou Dhar (qu’Allah l’agrée) : Ô Abou Dhar ! Pourquoi le chien noir et pas le chien rouge ou le chien jaune ?
Abou Dhar (qu’Allah l’agrée) : Ô fils de mon frère ! J’ai questionné le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) comme tu m’as questionné et il a dit : « Le chien noir est un Chaytan ». (5)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°510a)
(1) C’est-à-dire qu’il est protégé de ce qui pourrait couper sa prière.
(2) C’est-à-dire l’arrière de la selle en bois que l’on met sur le dos du chameau.
Ceci correspond à une trentaine de centimètre environ.
(3) C’est-à-dire la femme pubère comme cela est précisé dans d’autres hadiths.
(4) C’est-à-dire que le passage d’une femme pubère, d’un âne ou d’un chien noir juste devant la personne qui prie coupe et annule sa prière.
(5) Certains savants ont dit que cela doit être compris selon le sens apparent qui est que le Chaytan peut prendre la forme des chiens noirs.
D’autres savants ont dit que le sens est métaphorique et que ce qui est voulu est que le chien noir est plus méchant et agressif que les autres.
(Charh Sahih Mouslim de Cheikh Al Etiopi vol 11 p 414)
فإذا لم يكن بين يديه مثل آخرة الرحل فإنه يقطع صلاته الحمار والمرأة والكلب الأسود
قال عبدالله بن الصامت : قلت : يا أبا ذر ! ما بال الكلب الأسود من الكلب الأحمر من الكلب الأصفر ؟
قال : يا ابن أخي ! سألت رسول الله صلى الله عليه وسلم كما سألتني فقال : الكلب الأسود شيطان
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٥١٠)
Quelqu’un a dit : Ô Messager d’Allah ! Comment pouvons-nous faire l’aumône chaque jour ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes les portes du bien sont vraiment nombreuses : le tasbih, le tahmid, le takbir, le tahlil (1), ordonner le bien, interdire le mal, tu enlèves la chose gênante du chemin, tu fais entendre à la personne qui entend mal, tu guides l’aveugle ». (2)
(Rapporté par Ibn Sounni dans ‘Amal Al Yawm Wa Leyla n°431 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Taghrib Wa Tarhib n°2970, Hadith Sahih li Ghayrihi)
(1) Le Tasbih est le fait de dire – Sobhannallah – .
Le Tahmid est le fait de dire – El Hamdoulilah – .
Le Takbir est le fait de dire – Allahou Akbar – .
Le Tahlil est le fait de dire – La Ilaha Illa Allah – .
(2) C’est à dire que tous ces actes qui ont été cités font partie des bonnes actions qui sont comptées comme des aumônes en faveur de la personne.
قيل : يا رسول الله ! من أين لنا صدقة نتصدق بها كل يوم ؟
قال النبي صلى الله عليه و سلم : إن أبواب الخير لكثيرة : التسبيح والتحميد والتكبير والتهليل والأمر بالمعروف والنهي عن المنكر وتميط الأذى عن الطريق وتسمع الأصم وتهدي الأعمى
(رواه بن السني في عمل اليوم والليلة رقم ٤٣١ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٢٩٧٠)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) l’a pris, l’a embrassé et l’a senti.
Puis nous sommes rentrés chez lui plus tard alors que Ibrahim était à l’agonie.
Alors les yeux du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ont pleuré.
‘Abder Rahman Ibn ‘Awf (qu’Allah l’agrée) a dit: Même toi ô Messager d’Allah?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Ô Ibn ‘Awf ! Ceci est certes une miséricorde ».
Puis il a dit: « Certes l’oeil pleure et le coeur est triste mais nous ne disons que ce qui satisfait notre Seigneur. Et nous sommes certes très tristes de nous séparer de toi ô Ibrahim ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1303)
(*) C’est à dire Ibrahim, le fils du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui est mort alors qu’il était petit.
فأخذ رسول الله صلى الله عليه وسلم إبراهيم فقبله وشمه
ثم دخلنا عليه بعد ذلك وإبراهيم يجود بنفسه فجعلت عينا رسول الله صلى الله عليه وسلم تذرفان فقال له عبد الرحمن بن عوف رضي الله عنه : وأنت يا رسول الله ؟
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : يا ابن عوف ! إنها رحمة
ثم أتبعها بأخرى فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : إن العين تدمع والقلب يحزن ولا نقول إلا ما يرضي ربنا وإنا بفراقك يا إبراهيم لمحزنون
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٠٣)
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°1989, Hadith Sahih Bi Majmou’ Tariq)
(1) Le Dajjal est un imposteur qui va venir à la fin des temps et qui va égarer beaucoup de gens.
Il va mentir aux gens et prétendre être un prophète puis va prétendre qu’il est le Seigneur.
Il y a de nombreux hadiths authentiques le concernant.
(2) C’est à dire des imams qui appellent vers les innovations, les péchés et la débauche.
Ils appellent vers Allah avec ignorance et ainsi donnent des avis juridiques faux et non conforme à la législation islamique.
Puis les gens suivent ces avis juridiques et s’égarent donc à cause des ces imams.
(Voir Toufatoul Ahwadhi Charh Sounan Tirmidhi, hadith n°2229)
Voir également le hadith suivantComment disparaîtra la science: Sahih Al Boukhari – 03 – Livre de la Science » Hadith n°0100
(رواه أحمد و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ١٩٨٩)
حكم : صحيح بمجموع طرقه
.
Il a loué Allah par Sa permission et son Seigneur lui a dit: – Yarhamouka Allah – ô Adam. Va vers ces anges qui sont assis et dit: – As Salam ‘Alaykoum – .
Ils ont dit: – Wa ‘Alayka Salam Wa Rahmatoulah – .
Puis il est retourné vers son Seigneur qui a dit: Certes ceci est ta salutation et la salutation de tes enfants entre eux.
Puis, alors que Ses deux mains étaient fermées, Allah lui a dit: Choisis celle que tu veux.
Il a dit: Je choisis la Main droite de mon Seigneur et ces deux mains sont droites (1) et bénies.
Ensuite Il l’a ouvert et il s’y trouvait Adam et sa descendance.
Adam a dit: Ô Seigneur! Qui sont ceux-là?
Il a dit: Ceux-ci sont ta descendance.
Chaque personne avait son terme de vie écrit entre ses deux yeux. Parmi eux, il y a avait un homme qui était le plus illuminé d’entre eux ou parmi les plus illuminés.
Adam a dit: Ô Seigneur! Qui est celui-ci?
Il a dit: C’est ton fils Daoud (2), Je lui ai écrit quarante ans.
Adam a dit: Ô Seigneur! Rajoute lui de la vie!
Allah a dit: Cette durée est ce qui lui a été décrété.
Adam a dit: Ô Seigneur! Je lui donne soixante années de mon âge.
Allah a dit: Toi et ta demande êtes liés ». (3)
Ensuite le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Puis on lui a fait habiter le paradis le temps qu’Allah a voulu, puis on l’en a fait descendre et Adam comptait pour sa propre personne (4).
L’ange de la mort est venu à lui mais Adam lui a dit: Tu t’es certes empressé! Il m’a certes été décrété mille ans.
L’ange de la mort a dit: Certes ! Mais tu as donné soixante ans à ton fils Daoud.
Adam nia et sa descendance nia. Adam oublia et sa descendance oublia.
Ainsi, depuis ce jour, il a été ordonné d’écrire et de prendre des témoins (5) ».
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°3368 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Tirmidhi, Hadith Hasan Sahih)
(1) C’est à dire qu’il n’y pas une main ayant une imperfection par rapport à l’autre comme c’est le cas chez l’être humain.
(2) C’est à dire le prophète d’Allah Daoud (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(3) C’est à dire qu’Allah a accepté sa demande.
(4) C’est à dire qu’il comptait le temps qui lui restait à vivre.
(5) C’est à dire dans les affaires du quotidien.
قالوا: وعليك السلام ورحمة الله
ثم رجع إلى ربه قال : إن هذه تحيتك وتحية بنيك بينهم
فقال الله له ويداه مقبوضتان: اختر أيهما شئت ؟
قال : اخترت يمين ربي وكلتا يدي ربي يمين مباركة ثم بسطها فإذا فيها آدم وذريته فقال : أي رب ما هؤلاء ؟
فقال : هؤلاء ذريتك فإذا كل إنسان مكتوب عمره بين عينيه فإذا فيهم رجل أضوؤهم أو من أضوئهم قال : يا رب من هذا ؟
قال : هذا ابنك داود قد كتبت له عمر أربعين سنة
قال : يا رب ! زده في عمره
قال : ذاك الذي كتب له
قال : أي رب فإني قد جعلت له من عمري ستين سنة
قال : أنت وذاك
قال : ثم أسكن الجنة ما شاء الله ثم أهبط منها فكان آدم يعد لنفسه فأتاه ملك الموت فقال له آدم : قد عجلت قد كتب لي ألف سنة
قال : بلى ولكنك جعلت لابنك داود ستين سنة فجحد فجحدت ذريته ونسي فنسيت ذريته
قال : فمن يومئذ أمر بالكتاب والشهود
(رواه الترمذي في سننه رقم ٣٣٦٨ و حسنه و صححه أيضاً الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : حَسَنٌ صَحِيحٌ
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est allé faire ses besoins puis il est revenu et je suis allé à sa rencontre avec le récipient.
Je lui ai versé de l’eau (1) et il a lavé ses mains, son visage puis il a voulu sortir ses bras alors qu’il portait une tunique en laine.
Il s’agissait d’une tunique romaine avec les manches serrées (2) et ainsi il n’a pas pu sortir ses bras et les a fait passer par dessous la tunique.
Puis je me suis baissé vers les chaussons (3) pour les lui retirer mais il m’a dit : « Laisse les chaussons car j’ai rentré mes pieds dedans alors qu’ils étaient purs » et alors il a essuyé dessus.
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°151 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Abi Daoud, Hadith Sahih)
(1) C’est à dire que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a fait les ablutions.
(2) Les romains étaient des chrétiens et malgré cela, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a mis une de leur tunique car ce type de tunique ne leur était pas spécifique.
(3) C’est à dire des chaussons en cuir.
Remarque : Il est important que comprendre que ce qui est interdit au musulman est de pratiquer des paroles, des actes, des comportements qui sont spécifiques aux non-musulmans et par lesquels on peut les différencier des autres personnes.
Par contre, les choses qui sont communes à la communauté musulmane et aux autres communautés ne sont pas interdites.
(Voir Sifat Salat Kitab Al Oum de Cheikh Albani p 150)
Prenons l’exemple du vêtement pour illustrer cela.
Il est, par exemple, interdit à un musulman de porter une soutane avec un col blanc comme le font les prêtres chrétiens ou de porter un chapeau et de longues frisettes comme le font les juifs.
Mais porter une veste ou un bonnet etc … est permis car ce sont des vêtements que tout le monde porte quelle que soit l’appartenance religieuse de la personne.
(رواه أبو داود في سننه رقم ١٥١ و صححه الشيخ الألباني في تحقيق سنن أبي داود)
حكم : صحيح
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Celle qu’Allah a choisi pour Ses anges : – Gloire et louange à mon Seigneur (*), gloire et louange à mon Seigneur – ».
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°3593 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Tirmidhi, Hadith Sahih)
(*) En phonétique: Sobhana Rabbi Wa Bihamdih
En arabe: سُبْحَانَ رَبِي وَ بِحَمْدِهِ
قال النبي صلى الله عليه و سلم : ما اصطفاه الله لملائكته : سبحان ربي وبحمده سبحان ربي وبحمده
(رواه الترمذي في سننه رقم ٣٥٩٣ و صححه و صححه أيضاً الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
(Rapporté par Ibn Hibban dans son Sahih n°7367 et authentifié par Cheikh Albani dans Al Ta’liqat Al Hissan ‘Ala Sahih Ibn Hibban n°7323, Hadith Sahih)
(رواه ابن حبان في صحيحه رقم ٧٣٦٧ و صححه الشيخ الألباني في التعليقات الحسان على صحيح ابن حبان رقم ٧٣٢٣)
حكم : صحيح
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°21569 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami’ n°6064, Hadith Sahih)
(1) C’est à dire les grandes ablutions.
(2) C’est à dire qu’en s’asseyant il ne divise pas entre deux personnes qui étaient déjà assises.
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٢١٥٦٩ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ٦٠٦٤)
حكم : صحيح
Ils ont dit : Ô Messager d’Allah ! L’un d’entre nous va assouvir son envie et il va obtenir une récompense dans cela ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Ne voyez-vous pas que s’il l’avait assouvi dans l’interdit (*) il lui aurait été inscrit un péché pour cela ?
Eh bien, de la même manière, s’il l’assouvi dans ce qui est permis, il obtient une récompense ».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1006)
(*) C’est à dire dans la fornication, la masturbation…
قالوا : يا رسول الله ! أيأتي أحدنا شهوته ويكون له فيها أجر؟
قال النبي صلى الله عليه و سلم : أرأيتم لو وضعها في حرام أكان عليه فيها وزر؟
فكذلك إذا وضعها في الحلال كان له أجر
(رواه مسلم في صحيحه رقم ١٠٠٦)
(Rapporté par Al Hakim Tirmidhi et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°7164, Hadith Hasan)
(*) C’est à dire qu’il n’y a pas de récompense pour la personne qui ne recherche pas par son acte à se conformer à l’ordre d’Allah et à se rapprocher de Lui.
(Fayd Al Qadir vol 6 p 380)
Connaître quelles sont les conditions d’acceptation des bonnes actions fait certes partie des choses les plus importantes pour les musulmans afin qu’il ne rentrent pas dans ceux que Allah a décrit dans les versets 103 et 104 de la sourate Al Kahf n°18 (traduction rapprochée du sens des versets):
« Dis: Voulez-vous que nous vous apprenions qui sont les plus grands perdants en oeuvre?
Ceux dont les efforts se sont perdus dans la vie d’ici-bas alors qu’ils pensaient faire le bien ».
قال ا تعالى : قل هل ننبئكم بالخسرين أعمال الذين ضل سعيهم في الحياة الدنيا وهم
يحسبون أنهم يحسنون صنعا
(سورة الكهف ١٠٣/١٠٤)
L’imam Muhammed Al Amine Chanqiti (mort en 1393 du calendrier hégirien) a dit:
« Sache tout d’abord que le Coran montre que les bonnes actions sont celles qui complètent
trois choses:
– la première: que l’acte soit fait sur les bases d’une croyance qui est correcte
– la seconde: qu’il soit fait sincèrement pour Allah
– la troisième: la conformité de ce avec quoi est venu le Messager d’Allah (que la prière
d’Allah et Son salut soient sur lui) ».
(Adwa Al Bayan vol 3 p 422)
(رواه الحكيم الترمذي و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ٧١٦٤)
حكم : حسن
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°3801 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Tirmidhi, Hadith Sahih)
(رواه الترمذي في سننه رقم ٣٨٠١ و حسنه و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترمذي الترمذي)
حكم : صحيح
(Rapporté par Ibn Moubarak et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°281, Hadith Sahih)
(رواه ابن المبارك و صححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ٢٨١)
حكم : صحيح
(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°6419)
(*) C’est à dire au fait de persister dans la désobéissance à Allah et à ne pas se repentir des péchés commis.
(Voir Bahjatou Nathirin Charh Riyad Salihin vol 1 p 194)
Allah a dit dans la sourate Fatir n°35 verset 37 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Ne vous avons-Nous pas donné une vie assez longue pour que celui qui réfléchit puisse réfléchir ? Et l’avertisseur est venu à vous. Eh bien goûtez ! (*) Car pour les injustes, il n’y a pas de secoureur ».
(*) C’est à dire le châtiment.
قال الله تعالى : أَوَلَمْ نُعَمِّرْكُم مَّا يَتَذَكَّرُ فِيهِ مَن تَذَكَّرَ وَجَاءَكُمُ النَّذِيرُ فَذُوقُوا فَمَا لِلظَّالِمِينَ مِن نَّصِيرٍ
(سورة فاطر ٣٧)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۴۱۹)
J’ai dit: Je ne peux pas y arriver.
Ils ont dit: Nous allons te la rendre facile.
Alors je suis monté et arrivé au milieu de la montagne j’ai entendu de forts cris. J’ai demandé: Qu’est ce que ces cris ? Ils me répondirent: Ce sont les cris des gens de l’enfer.
Puis nous avons continué jusqu’à arriver vers des gens pendus par les chevilles avec leurs bouches tranchées et ensanglantées. J’ai dit: Qui sont-ils ? Ils me répondirent: Ce sont les gens qui rompaient leurs jeûnes avant son terme.
Puis nous avons continué vers des gens très gros, nauséabonds et très laids. J’ai dit: Qui sont ils ? Ils me répondirent: Ce sont des mécréants morts.
Puis nous avons continué vers des gens qui sentaient encore plus mauvais comme si leur odeur était celle des toilettes. J’ai dit: Qui sont-ils ? Ils me répondirent: Ce sont ceux qui commettent la fornication.
Puis nous avons continué vers des femmes qui avaient les seins mordus par des serpents. J’ai dit: Qui sont-elles ? Ils me répondirent: Ce sont celles qui privent leurs enfants de leur lait (*).
Puis nous avons continué vers des enfants qui jouaient entre deux fleuves. J’ai dit: Qui sont-ils ? Ils me répondirent: Ce sont les enfants des croyants.
Puis nous sommes montés et nous avons vu trois personnes qui buvaient du vin. J’ai dit: Qui sont-ils ? Ils me répondirent: C’est Ja’far, Zayd et Ibn Rawaha.
Puis nous nous sommes élevés une nouvelle fois et nous avons vus trois hommes. J’ai dit: Qui sont-ils ? Ils me répondirent: C’est Ibrahim, Moussa et ‘Issa qui t’attendent ».
(Rapporté par Ibn Khouzeyma dans son Sahih n°1986 et authentifié par cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°3951)
(*) C’est à dire qu’elles refusent d’allaiter leurs enfants.
Cheikh Albani a dit : « Ceci est le châtiment de celui qui jeûne puis rompt volontairement le jeûne avant le moment de la rupture du jeûne. Alors comment sera la situation de celui qui ne jeûne pas du tout ?! ».
(Silsila Sahiha vol 7, 2ème partie à la page 319)
فصعدت حتى إذا كنت في سواء الجبل فإذا أنا بأصوات شديدة فقلت : ما هذه الأصوات ؟ قالوا : هذا عواء أهل النار
ثم انطلق بي فإذا أنا بقوم معلقين بعراقيبهم مشققة أشداقهم تسيل أشداقهم دما . قلت : من هؤلاء ؟ قيل : هؤلاء الذين يفطرون قبل تحلة صومهم
ثم انطلق بي فإذا أنا بقوم أشد شيء انتفاخا وأنتنه ريحا وأسوأه منظرا . فقلت : من هؤلاء ؟ قال : هؤلاء قتلى الكفار
ثم انطلق بي فإذا أنا بقوم أشد شيء انتفاخا وأنتنه ريحا كأن ريحهم المراحيض . قلت : من هؤلاء ؟ قال : هؤلاء الزانون
ثم انطلق بي فإذا أنا بنساء تنهش ثديهن الحيات . قلت : ما بال هؤلاء ؟ قيل : هؤلاء يمنعن أولادهن ألبانهن
ثم انطلق بي فإذا بغلمان يلعبون بين نهرين . قلت : من هؤلاء ؟ قال : هؤلاء ذراري المؤمنين
ثم شرف بي شرفا فإذا أنا بثلاثة يشربون من خمر لهم . قلت : من هؤلاء ؟ قال : هؤلاء جعفر وزيد وابن رواحة
ثم شرف بي شرفا آخر فإذا أنا بنفر ثلاثة . قلت : من هؤلاء قال هذا إبراهيم وموسى وعيسى وهم ينتظرونك
(رواه ابن خزيمة في صحيحه رقم ١٩٨٦ و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٣٩٥١)
(Rapporté par Ibn Maja dans ses Sounan n°2043 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Ibn Maja, Hadith Sahih)
C’est à dire que, par exemple, si une personne lave sa bouche lors des ablutions et avale involontairement de l’eau alors son jeûne est valable car elle n’a pas fait cela volontairement.
(Fath Dhil Jalal Wa Ikram Bi Charh Boulough Al Maram de Cheikh ‘Otheimine vol 7 p 241)
Allah a dit dans la sourate Al Ahzab n°33 verset 5 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Il n’y a pas de mal pour vous dans les choses que vous avez fait par erreur mais le mal est dans ce que vos coeurs ont fait de manière volontaire. Et Allah est certes Pardonneur et Miséricordieux ».
قال الله تعالى : وَلَيْسَ عَلَيْكُمْ جُنَاحٌ فِيمَا أَخْطَأْتُم بِهِ وَلَٰكِن مَّا تَعَمَّدَتْ قُلُوبُكُمْ ۚ وَكَانَ اللَّهُ غَفُورًا رَّحِيمًا
(سوة الأحزاب ٥)
(رواه ابن ماجه في سننه رقم ۲۰٤۳ و صححه الشيخ الألباني في صحيح ابن ماجه)
حكم : صحيح
« Celui qui vomi non volontairement alors qu’il jeûne n’a pas a rattraper mais celui qui se fait vomir volontairement qu’il rattrape ».
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°720 et authentifié par cheikh Albani dans Sahîh Tirmidhi, Hadith Sahîh)
D’après Nafi’, ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit : « Celui qui se fait vomir alors qu’il jeûne doit rattraper ce jeûne et celui qui vomit de manière involontaire n’a pas à rattraper ».
(Rapporté par l’imam Malik dans son Mouwata n°742 et authentifié par Cheikh Salim Hilali dans sa correction du Mouwata vol 2 p 346)
L’imam Ibn Qoudama Al Maqdisi (mort en 620 du calendrier hégirien) a dit : « Celui qui se fait vomir volontairement doit rattraper et celui qui vomit de manière involontaire n’a rien à faire, ceci est l’avis de la majorité des gens de science ».
(Al Moughni vol 4 p 368)
Remarque n°1 : Le fait de vomir volontairement peut résulter de différents types d’actes si ils sont faits de manière volontaire.
Parmi ces actes : le fait de parler de choses qui dégoûtent la personne, le fait que la personne appuie fort sur son ventre, le fait de rentrer les doigts dans la gorge, le fait de regarder une chose qui nous dégôute, le fait de sentir une chose qui nous dégoûte, le fait de se rappeler d’une chose qui nous dégoûte, le fait de se placer près d’une personne qui est entrain de vomir…
(Voir Fath Dhil Jalal Wal Ikram Bi Charh Boulough Al Maram vol 7 p 244/245)
Remarque n°2 : Si le jeûneur vomit de manière involontaire alors les savants sont en consensus sur le fait qu’il n’a pas à rattraper son jeûne
L’imam Al Khatabi (mort en 388 du calendrier hégirien) a dit : « Je ne connais pas de divergence entre les gens de science sur le fait que la personne qui vomit de manière involontaire n’a pas à rattraper le jeûne ».
(Ma’alim As Sounan vol 2 p 539)
(رواه الترمذي في سننه رقم ٧٢٠ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : صحيح
Puis il n’a pas prié pour nous alors qu’il restait 6 nuits du mois.
Puis alors qu’il restait 5 nuits du mois il a prié pour nous jusqu’à ce que le milieu de la nuit soit passé.
Nous lui avons alors dit: Ô Messager d’Allah! Si tu nous faisais une prière surérogatoire pour le reste de cette-nuit ci ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Certes celui qui prie avec l’imam jusqu’à ce qu’il termine, il lui est écrit la nuit de prière complète ».
Puis il n’a pas prié pour nous jusqu’à ce qu’il reste 3 nuits du mois alors il a prié pour nous et a appelé sa famille et ses épouses. Alors il a prié pour nous jusqu’à ce que nous avons craint le falah. J’ai dit: qu’est-ce que le falah ? Il répondit: Le sahour.
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°806 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par cheikh Albani dans Sahîh Tirmidhi, Hadith Sahîh)
Point : La personne qui prie chez elle, ne serait-ce qu’une partie de la nuit durant les nuits du mois de Ramadan, peut obtenir la récompense de la nuit complète en prière
À la base, durant les nuits du mois de Ramadan, le mieux est-il de prier seul chez soi ou en groupe à la mosquée ?
Les savants divergent à propos de cette question :
– Le premier avis est que le mieux est de prier seul chez soi et en particulier si la personne sent que ceci est meilleur pour son coeur
C’est l’avis de l’école Malikite.
(Al Ichraf ‘Ala Noukat Masail Al Khilaf vol 1 p 359. Voir également Charh Sahih mouslim de Cheikh Al Etiopi vol 15 p 662)
D’après Nafi’ : ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) ne pratiquait pas la prière de nuit avec les gens durant le mois de Ramadan.
(Rapporté par Ibn Abi Chayba dans son Moussannaf n°7924 et authentifié par Cheikh Chathri dans sa correction du Moussannaf de Ibn Abi Chayba vol 5 p 162)
عن نافع عن عبدالله بن عمر رضي الله عنهما أنّه كان لا يقوم مع النّاس في شهر رمضان
(رواه ابن أبي شيبة في المصنف رقم ٧٩٢٤ و صححه الشيخ الشثري في تحقيق مصنف ابن أبي شيبة ج ٥ ص ١٦٢)
D’après Abi Hamza, Ibrahim An Nakha’i (mort en 96 du calendrier hégirien) a dit : « Si je ne connaissais qu’une seule sourate alors je préférerais prier seul en la répétant plutôt que de prier derrière l’imam dans le mois de Ramadan ».
(Rapporté par Tahawi dans Charh Ma’ani Al Athar n°2065 et authentifié par l’imam Al ‘Ayni dans Noukhab Al Afkar vol 5 p 470)
عن أبي حمزة قال إبرهيم النخعي : لو لم يكن معي إلاّ سورة واحدة لكنت أردّدها أحبّ إليّ من أن أقوم خلف الإمام في رمضان
(رواه الطحاوي في شرح معاني الآثار رقم ٢٠٦٥ و صححه الإمام العيني في نخب الأفكار ج ٥ ص ٤٧٠)
D’après Salih Al Marri : J’ai questionné Al Hassan Al Basri (mort en 110 du calendrier hégirien) en lui disant : Ô Abou Sa’id (1) ! Je suis dans le mois de Ramadan et je connais le Coran. Ainsi, à quel endroit m’ordonnes-tu de prier ? Est-ce que je prie seul ou je prie avec le groupe des musulmans à la mosquée ?
Il a répondu : « Tu es un serviteur qui connais sa propre personne. Ainsi regarde lequel de ces deux endroits est meilleur pour que tu ressentes de la crainte dans ton coeur (2) et pour que tu sois attentif (3) et choisis-le ».
(Rapporté par Al Marwazi dans Moukhtasar Qiyam Al Leyl p 231)
(1) C’est le surnom (kounia) de Al Hassan Al Basri.
(2) C’est à dire de la crainte d’Allah.
(3) C’est à dire l’endroit où tu seras le plus attentif dans ta prière.
عن صالح المري أنّه سأل الحسن البصري : يا أبا سعيد ! هذا رمضان أظلني وقد قرأت القرآن فأين تأمرني أن أقوم وحدي أم أنظم إلى جماعة المسلمين فأقوم معهم ؟
فقال : إنّما أنت عبد مرتاد لنفسك فانظر أي الموطنين كان أوجل لقلبك وأحسن لتيقظك فعليك به
(ذكره المروزي في مختصر قيام الليل ص ٢٣١)
– Le second avis est que le mieux est de prier en groupe à la mosquée avec les musulmans
Ceci est l’avis de la majorité des savants.
(Al Majmou’ de l’imam Nawawi vol 3 p 528)
Et c’est donc l’avis de l’école Hanafite (Al Ikhtiyar Li Ta’lil Al Moukhtar vol 1 p 240), de l’école Chafi’ite (Al Majmou’ vol 3 p 252/526) et de l’école Hanbalite (Al Moughni vol 2 p 605).
Ainsi le second avis est le plus probable car le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a mentionné que la personne qui prie la prière surérogatoire avec l’imam jusqu’à ce qu’il termine aura gagné la récompense de la nuit complète en prière
(رواه الترمذي في سننه رقم ٨٠٦ و صححه و صححه أيضاً الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : صحيح
Il m’a dit: « Mets ta main sur l’endroit de ton corps qui te fait mal et dis trois fois: -Au nom d’Allah- (1) puis dis sept fois: -Je demande protection auprès d’Allah et de Sa puissance contre ce que je ressens et ce que je cherche à éloigner- (2)».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2202)
(1) En phonétique : Bismillah
En arabe : بِسْمِ اللهِ
(2) En phonétique : A’oudhou Billah Wa Qoudratihi Min Charri Ma Ajidou Wa Ouhadhir
En arabe : أَعُوذ ُ بِاللهِ وَقُدْرَتِهِ مِنْ شَرِّ مَا أَجِدُ وَأُحَاذِر
فقال له رسول الله صلى الله عليه وسلم : ضع يدك على الذي تألم من جسدك وقل بسم الله ثلاثا وقل سبع مرات : أعوذ بالله وقدرته من شر ما أجد وأحاذر
(رواه مسلم في صحيحه رقم ۲۲۰۲)
.
(Rapporté par Nasai et authentifié par cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°7816, Hadith Sahih)
(رواه النسائي و صححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ٧٨١٦)
حكم : صحيح
(Rapporté par Ibn Hibban et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°2685, Hadith Sahih)
(رواه ابن حبان و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٢٦٨٥)
حكم : صحيح
(Ryad As Salihine Hadith n°905).
En phonétique: A’udhu bi’izzatillahi wa qudratihi min sharri ma ajidu wa ‘uhadhiru
En arabe:
أَعُوذُ بِعِزَّةِ اللَّهِ وَقُدْرَتِهِ مِن شَرِّ مَا أَجِدُ وَأُحاذِرُ
L’imâm ibn 3Uthaymîn رحمه الله dit en commentaire de cette invocation :
« Si la personne le dit en étant convaincu et en y croyant et en croyant que cela va lui être bénéfique, la douleur va s’apaiser par la permission d’Allah, et ceci est plus efficace que le médicament palpable car tu cherche refuge auprès de celui qui détient les cieux et la terre, celui qui a fait descendre cette maladie est celui qui va t’en guérir. »
[Sharh Riyâd as sâlihîn 3/54]
(رياض الصالحين رقم ۹۰۵)
Il (ﷺ) lui a ensuite récité les versets coraniques. (1)
Ses parents ont dit: Embrasser la tête du messager d’Allah (ﷺ).
J’ai dit: Louange à Allah, (et) pas à vous.
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°5219 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Abou Daoud, Hadith Sahîh)
(1) Allah a révélé 10 versets (du verset 11 au verset 21) dans la sourate Nour n°24 pour montrer l’innocence de ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) vis-à-vis de cette accusation.
De nombreux savants ont mentionné le consensus sur le fait que celui qui persiste à dire que ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) a commis l’adultère est un mécréant car il a démenti ces versets du Coran.
L’imam Ibn Kathir (mort en 774 du calendrier hégirien) a dit: « Les savants sont tous en consensus sur le fait que celui qui insulte ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) après cela et l’accuse après ce qui a été mentionné dans ces versets est un mécréant car il a refuté le Coran ».
(Tefsir Ibn Kathir vol 3 p 2028)
L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit: « Il y a parmi les leçons à tirer du hadith (*) l’innocence de ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) vis-à-vis de ce dont elle a été calomniée et son innocence est claire comme cela est mentionné dans le Coran.
Si une personne doute de cela, qu’Allah nous en préserve, il sera alors mécréant apostat par consensus des musulmans ».
(Charh Sahih Mouslim dans l’explication du hadith n°2770)
(*) C’est à dire le long hadith qui mentionne l’histoire de ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) et des gens qui l’ont accusé.
L’imam Ibn Qayim Al Djawziya (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit: « La communauté est en consensus concernant la mécréance de la personne qui accuse ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) d’avoir commis l’adultère ».
(Zaad Al Maad Fi Hadi Kheyr Al Ibad vol 1 p 106)
(رواه أبو داود في سننه رقم ۵۲۱۹ و صححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)
حكم : صحيح
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a ordonné à un homme d’apporter une pierre mais il n’a pas réussi à la porter.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) s’est levé vers la pierre, il a levé ses manches puis l’a porté et l’a posé vers sa tête (1). Il a dit : « Avec cette pierre je peux reconnaître la tombe de mon frère (2) et je peux enterrer proche de lui celui qui meurt de ma famille ».
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°3206 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Abi Daoud, Hadith Hasan)
(1) C’est à dire au niveau de la tête du mort au dessus de la tombe.
(2) Certains savants ont dit que ‘Othman Ibn Math’oun (qu’Allah l’agrée) était un frère de lait du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(Charh Sounan Abi Daoud de cheikh Abdel Mouhsin Al Abad cour n°370)
أمر النبي صلى الله عليه وسلم رجلا أن يأتيه بحجر فلم يستطع حمله فقام إليها رسول اللهِ صلى الله عليه وسلم وحسر عن ذراعيه ثم حملها فوضعها عند رأسه وقال : أتعلم بها قبر أخي وأدفن إليه من مات من أهلي
(رواه أبو داود في سننه رقم ٣٢٠٦ و حسنه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)
حكم : حسن
J’ai regardé et j’ai vu un homme qui portait une toge qui parlait à des gens et j’ai dit : C’est lui.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Regarde la personne dans la mosquée qui, selon toi, a le moins de valeur ».
J’ai regardé et j’ai vu un petit homme pauvre avec un vieil habit et j’ai dit : C’est lui.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Celui-là (1) est meilleur auprès d’Allah le jour de la résurrection que la Terre entière remplie de personne comme celui-ci (2) ».
(Rapporté par Ibn Hibban dans son Sahih n°681 et authentifié par Cheikh Albani dans Al Ta’liqat Al Hissan ‘Ala Sahih Ibn Hibban vol 2 p 123 Hadith n°680, Hadith Sahih)
(1) C’est à dire le second.
(2) C’est à dire le premier.
فنظرت فإذا رجل في حلة جالس يحدث قوما فقلت : هذا
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : انظر أوضع رجل في المسجد في عينيك
فنظرت فإذا رويجل مسكين في ثوب له خلق قلت : هذا
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : هذا خير عند الله يوم القيامة من قرار الأرض مثل هذا
(رواه ابن حبان في صحيحه رقم ٦٨١ و صححه الشيخ الألباني في التعليقات الحسان على صحيح ابن حبان ج ٢ ص ١٢٣)
حكم : صحيح
(Rapporté par Abou Daoud et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Al Isaba Fi Tamiz Bayna Sahaba vol 12 p 221; Hadith Isnad Jayyid)
(*) C’est à dire que la science ne peut pas s’échapper du récipient.
(رواه أبو داود و صححه الحافظ ابن حجر في الإصابة في تمييز الصحابة ج ١٢ ص ٢٢١)
حكم : إسناده جيد
(Rapporté par Ibn Maja dans ses Sounan n°927 et authentifié par cheikh Albani dans Sahih Ibn Maja, Hadith Hasan Sahih)
Le tesbih est le fait de dire Sobhanallah
Le tehmid est le fait de dire Al Hamdoulilah
Le tekbir est le fait de dire Allahou Akbar
(رواه ابن ماجه في سننه رقم ٩٢٧ و صححه الشيخ الألباني في صحيح ابن ماجه)
حكم : حسن صحيح
Ibn ‘Abbàs (رضي الله عنهما) rapporte: « Abrahàm vint avec son épouse (Agar), la mère d’Ismà’il, et avec son fils Ismà’il qu’elle nourrissait de son sein. Il les installa près de la Ka’ba, au pied d’un grand arbre au-dessus de Zam-Zam, à la partie plus élevée de la mosquée. Il n’y avait alors personne à la Mecque, comme il n’y avait pas d’eau. Il la déposa donc là et laissa près d’elle un sac de dattes et une outre pleine d’eau.
Puis il reprit le chemin du retour. La mère d’Ismà’il le suivit et lui dit: « Ô Abrahàm! Où vas-tu ainsi en nous laissant dans cette vallée où il n’y a pas âme qui vive ni rien d’autre? » Elle le lui répéta plusieurs fois sans qu’il ne se tournât vers elle.
Elle lui dit finalement: «Est-ce Allah qui t’ordonne d’agir ainsi?»
Il dit: «Oui».
Elle dit: «Dans ce cas Allah ne nous abandonnera pas à nous-mêmes» et elle retourna à sa place.
Abrahàm se mit donc en marche. Une fois arrivé au sentier de montagne dit « Al Hajùn » d’où on ne pouvait pas le voir, il tourna son visage vers la Ka’ba et adressa à Allah cette prière en levant les mains au ciel:
« Ô notre Seigneur, j’ai établi une partie de ma descendance dans une vallée sans agriculture, près de Ta Maison sacrée [la Kaaba], – ô notre Seigneur – afin qu’ils accomplissent la Salat. Fais donc que se penchent vers eux les coeurs d’une partie des gens. Et nourris-les de fruits. Peut-être seront-ils reconnaissants ? »
[Sourate 14 : abraham, Verset 37]
رَّبَّنَا إِنِّي أَسْكَنتُ مِن ذُرِّيَّتِي بِوَادٍ غَيْرِ ذِي زَرْعٍ عِندَ بَيْتِكَ الْمُحَرَّمِ رَبَّنَا لِيُقِيمُواْ الصَّلاَةَ فَاجْعَلْ أَفْئِدَةً مِّنَ النَّاسِ تَهْوِي إِلَيْهِمْ وَارْزُقْهُم مِّنَ الثَّمَرَاتِ لَعَلَّهُمْ يَشْكُرُونَ
La mère d’Ismà’il se mit à allaiter son fils et à boire de cette eau jusqu’à ce que l’outre se vidât et que son petit eût soif. Elle le regardait tandis qu’il se tordait de douleur (ou s’agitait de douleur). Elle s’éloigna pour ne pas le voir dans cet état et elle trouva alors As-Saffa, le plus proche monticule de cette terre. Elle monta à son sommet et se mit à scruter la vallée dans l’espoir de voir quelqu’un mais ne vit personne. Elle descendit le monticule. Lorsqu’elle arriva à la vallée, elle releva un peu de sa tunique et marcha en s’empressant comme celui qui ployé sous une lourde charge. Une fois arrivée à l’autre bord de la vallée, elle trouva le monticule « Al Marwa » au sommet duquel elle monta. Elle scruta l’horizon dans l’espoir de voir quelqu’un, mais ne vit personne. Elle fit sept fois de suite le même trajet. (Ibn ‘Abbàs (رضي الله عنهما) rapporte que le Prophète (ﷺ) a dit: « C’est pourquoi les pèlerins font sept fois de suite le parcours entre ces deux monticules ». Une fois parvenue au sommet d’Al Marwa, elle entendit une voix. Elle se dit à elle même: « Tais-toi ». Elle dressa à nouveau l’oreille et entendit encore la même voix. Elle dit vers l’endroit d’où venait ce bruit: « Maintenant que tu t’es fait entendre, aurais-tu de quoi nous secourir? » C’est alors qu’elle vit l’Ange à l’endroit actuel du puits zam-zam. Il se mit à fouiller la terre avec son talon (ou avec son aile) jusqu’à ce que l’eau apparût. Agar se mit à élever un bassin autour de l’eau en faisant ainsi avec sa main. Puis elle remplit son outre et l’eau jaillissait en bouillonnant au fur et à mesure qu’elle en prenait.
(Ibn ‘Abbàs (رضي الله عنهما) a dit: «Le Prophète (ﷺ) a dit: «Qu’Allah fasse miséricorde à la mère d’Ismà’il! Si elle n’en avait pas pris de l’eau avec ses mains, Zam-Zam serait maintenant une source coulant à la surface de la terre»). Il dit: « Elle but et allaita son petit. L’Ange lui dit: « Ne craignez pas d’être abandonnés à vous-mêmes. Il y a à cet endroit une Maison que restaurera cet enfant avec son père. Allah n’abandonne jamais les Siens ». Il y avait là effectivement les restes d’un temple (maison) s’élevant sur le sol comme une colline. Les torrents descendaient vers lui mais passaient à sa droite et à sa gauche. Pendant qu’elle vivait ainsi, voilà que passa un groupe de la tribu Jourhoum (ou les membres d’une famille de la tribu Jourhoum) venant d’une route de montagne. Ils descendirent à l’endroit le plus bas de la Mecque. Ils virent alors un oiseau volant autour d’un point. Ils dirent: « Cet oiseau ne tourne ainsi qu’autour d’un point d’eau. Or nous ne nous souvenons pas que dans cette vallée il y a une eau quelconque ». Ils envoyèrent un coureur ou deux s’enquérir de la chose. Les voilà devant l’eau. Ils retournèrent aux leurs et les en informèrent tandis que la mère d’Ismâ’il se tenait près de l’eau. Ils lui dirent: « Nous autorises-tu à nous installer près de toi? » Elle dit: « Oui, mais vous n’avez aucun droit à l’eau ». Ils dirent: « C’est d’accord ».
Selon Ibn ‘Abbâs (رضي الله عنهما), le Prophète (ﷺ) a dit: « Cela se passa au moment où la mère d’Ismà’il avait besoin de compagnie pour l’aider à supporter sa solitude ». Ils campèrent donc et envoyèrent à leur tribu qui vint se joindre à eux.
Ainsi il y eut en cet endroit plusieurs familles. L’enfant devint jeune homme et apprit d’eux à parler l’arabe. Quand il grandit, ils remarquèrent sa noblesse et il leur plut. Une fois pubère, ils le marièrent à l’une de leurs filles. Entre-temps mourut la mère d’Ismâ’il. Abrahàm arriva après le mariage d’Ismâ’il pour prendre des nouvelles de ceux qu’il avait laissés. Il ne trouva pas Ismà’il et interrogea sur lui sa femme qui lui dit: « II est parti à la chasse ». Il l’interrogea sur leur vie et sur leurs affaires. Elle dit: « Nous sommes malheureux et vivons dans la plus grande gêne », ainsi elle ne cessa pas de se plaindre à lui. Il lui dit: «Quand ton mari rentrera, donne-lui la salutation et dis-lui de changer le seuil de sa porte ». Quand Ismà’il retourna, on dirait qu’il avait senti quelque chose. Il dit: « Avez-vous reçu de la visite? » Elle dit: « Oui, il est venu un vieillard ayant tel et tel aspect. Il nous a interrogés sur toi et je l’ai informé. Puis il m’a interrogée sur notre vie. Je lui ai dit que nous vivions dans une gêne pénible ». Il lui dit: « Est-ce qu’il t’a laissé pour moi un message? » Elle dit: « Oui, il m’a demandé de te donner la salutation et de te dire de changer le seuil de ta porte ». Il lui dit: « Ce vieillard est mon père et il m’ordonne de te quitter. Rejoins donc ta famille».
Ainsi il la répudia et épousa dans la tribu une autre femme. Abrahàm s’absenta la durée que Allah avait voulue puis revint vers eux. Il ne trouva pas Ismà’il. Il entra chez sa femme pour l’interroger sur lui. Elle lui dit: « II est parti à la chasse ». Il lui dit: « Comment allez-vous? » et il l’interrogea sur leur vie et sur leurs affaires. Elle lui dit: «Nous allons très bien et nous vivons à l’aise », elle remercia en même temps Allah. Il lui dit: « Que mangez-vous? » Elle dit: « La viande ». Il dit: « Que buvez-vous? » Elle dit: « L’eau ». Il dit: « Seigneur Allah! Bénis-leur la viande et l’eau ». Le Prophète (ﷺ) a dit: « Ils n’avaient pas alors de céréales et s’ils en avaient eu il les leur aurait bénies ». Il dit: « Tout autre que les habitants de la Mecque ne peut vivre uniquement de l’eau et de la viande sans devenir malade ».
Dans une autre version: « Abrahàm vint et demanda: « Où est Ismà’il? » Sa femme lui dit: « II est allé à la chasse. Ne veux-tu pas descendre chez nous et accepter notre hospitalité ?» Il dit: « Que mangez-vous et que buvez-vous? » Elle dit: « Nous mangeons de la viande et nous buvons de l’eau ». Il dit: « Seigneur Allah! Bénis-leur leur manger et leur boire ». (Le narrateur ajoute: « Abou Al Qasim a dit: «Telle est la bénédiction apportée par cette invocation d’Abrahâm ».) « Abrahâm lui dit: « Quand ton mari sera de retour, donne-lui le bonjour et dis-lui de consolider le seuil de sa porte». Quand rentra Ismà’il il dit: « Est-ce que quelqu’un est venu à vous? » Elle dit: « Oui, il nous est venu un vieillard de belle apparence », (et elle se mit à dire du bien de lui). Il m’a interrogée sur toi et je l’ai informé. Il m’a demandé comment était notre vie. Je lui ai dit que nous allions bien».
Ismà’il lui dit: « T’a-il chargée de me dire quelque chose? »
Elle dit: « Oui, il te donne le bonjour et t’ordonne de consolider le seuil de ta porte ».
Il lui dit: « C’était mon père et c’est toi le seuil. Il m’ordonne ainsi de te garder ».
Puis Abrahàm s’absenta la durée que Allah avait voulue. Il revint ensuite alors qu’Ismâ’il se taillait une flèche à l’ombre d’un grand arbre voisin de ZamZam. Quand il vit son père, il se leva vers lui et ils firent ce que fait le père avec son fils et le fils avec son père (ils se sont longuement embrassés).
Abrahàm dit: « Ô Ismà’il! Allah m’a ordonné de faire quelque chose ».
Isma’il lui dit: « Fais ce que ton Seigneur t’a ordonné ».
Il dit: « Est-ce que tu m’y aiderais? »
Il dit: « Je t’y aiderai ».
Il dit: « Allah m’a ordonné de construire une maison (temple) là-bas et il désigna une colline proéminente.
Il redressa alors les colonnes de la maison (qui était enterrée sous la colline).
Ismâ’il lui apportait les pierres et Abrahàm construisait. Quand la construction atteignit une certaine hauteur, il lui donna cette pierre (la pierre noire sacrée) qu’il plaça dans le mur et il continua à bâtir au-dessus d’elle, tandis que Ismà’il lui apportait les pierres. Ils disaient ensemble: « Allah! agrée notre œuvre. Tu es L’Audient et l’Omniscient par excellence ».
Dans une autre version: « Abrahàm sortit avec Ismà’il et la mère d’Ismâ’il. Ils avaient avec eux une outre pleine d’eau. La mère d’Ismà’il buvait de l’eau de l’outre et son lait coulait ainsi pour son enfant. Une fois arrivés à la Mecque, il la déposa sous un grand arbre, puis Abrahàm retourna aux siens. La mère d’Ismà’il le suivit. Arrivés à un rocher, elle l’appela de derrière lui: « Ô Abrahàm! A qui nous laisses-tu?».
Il dit: « A Allah ».
Elle dit: « J’accepte Allah ».
Puis elle retourna à sa place et se mit à boire de l’outre tandis que son lait coulait pour son enfant. Quand l’eau s’épuisa, elle dit: « Si j’allais voir là-bas, peut-être y trouverai-je quelqu’un ».
Le narrateur dit: « Elle alla grimper sur le monticule « As-Saffa », regarda tout autour et ne vit personne. Une fois redescendue à la vallée, elle pressa le pas et alla grimper sur le monticule « Al Marwa ». Elle fit plusieurs fois le même parcours. Puis elle dit: « Si j’allais voir ce qu’est devenu l’enfant?» Elle partit donc et regarda l’enfant qui avait déjà le hoquet de la mort. Elle ne put tenir en place et dit: « Si j’allais voir de nouveau s’il n’y a pas quelqu’un? » Elle alla grimper sur As-Saffa. Elle regarda de tous les côtés et ne vit personne. Elle termina ainsi sept va-et-vient entre les deux monticules. Puis elle dit: « Si j’allais voir ce qu’est devenu l’enfant? » A ce moment elle entendit une voix. Elle dit: « Viens à notre secours si tu as avec toi quelque bien » et voilà que c’était Gabriel . Il donna quelques coups de son talon sur le sol et tout à coup l’eau jaillit, au grand étonnement de la mère d’Ismà’il. Elle se mit à ramasser l’eau pleines mains…». Puis il cita le reste du Hadiths. (Rapporté par Al Boukhâri)
(Ryad As Salihine Hadith n°1868)
(رياض الصالحين رقم ۱۸۶۸)
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°2962, Hadith Hasan li GHayrihi)
(*) C’est à dire que la couleur de peau et les origines de la personne n’influencent en rien son rang auprès d’Allah.
La taqwa d’Allah est un terme qui signifie que la personne va mettre entre elle et le châtiment d’Allah une protection en pratiquant ce qu’Allah a ordonné et en délaissant ce qu’Il a interdit.
(رواه أحمد و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٢٩٦٢)
حكم : حسن لغيره
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1837)
(1) Il s’agit évidemment du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(2) C’est à dire d’écouter et d’obéir au gouverneur musulman dans ce qui n’est pas une désobéissance à Allah et ceci même s’il n’est pas issu des plus hautes catégories sociales et ne rassemble pas en lui les conditions pour être un dirigeant.
(رواه مسلم في صحيحه رقم ١٨٣٧)
– d’aimer les pauvres et de me rapprocher d’eux
– de regarder celui qui est en dessous de moi et de ne pas regarder celui qui est au dessus de moi (2)
– d’entretenir les liens de parentés même si eux me tournent le dos
– de ne rien demander à personne
– de dire la vérité même si c’est difficile
– de ne pas craindre pour Allah les reproches de ceux qui font des reproches
– de répéter beaucoup -Il n’y a de force et de puissance que par Allah- car ces paroles viennent d’un trésor sous le trône (3) ».
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Silsila Sahiha n°2166, Hadith Isnad Sahih Rijalouhou Koullouhoum Thiqat)
(1) Il s’agit du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(2) Ceci concerne les choses de la vie d’ici bas par contre en ce qui concerne les choses de la religion la personne doit toujours regarder et prendre exemple sur ceux qui sont meilleurs qu’elle.
(3) En Phonétique: -La Hawla Wa La Qouwata Illa Billah-
En Arabe:
Cheikh Abder Razaq Al Abad a dit dans son livre Al Hawqala p 48: « Certaines personnes se trompent dans l’utilisation de cette parole, ils l’utilisent comme une parole de regret et ne comprenne pas d’elle le sens de la demande de secours. Cheikh Al Islam Ibn Taymiya a dit: Ceci car cette parole est une parole de demande de secours et pas une parole de regret. Beaucoup de gens la prononce lors des malheurs comme un regret et ils la disent par plainte et pas par patience ».
(رواه أحمد و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٢١٦٦)
حكم : إسناد صحيح، رجاله كلهم ثقات
(Rapporté par Ibn Al Moubarak et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°418, Hadith Isnad Hasan)
(رواه ابن المبارك و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ۴۱۸)
حكم : إسناده حسن أو أعلى
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Tu es ô Abou Dhar avec ceux que tu aimes ».
Abou Dhar a dit: Certes j’aime Allah et son Messager.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Tu es certes avec ceux que tu aimes ».
Ensuite Abou Dhar répéta cela et le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) répéta aussi sa réponse ».
(Rapporté par Abou Daoud et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°3035, Hadith Sahih)
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : أنتَ يا أبا ذرٍّ مع من أحببتَ . قال : فإنِّي أُحِبُّ اللهَ ورسولَهُ . قال : فإنَّك معَ مَن أحببتَ . قال : فأعادَها أبو ذرٍّ ، فأعادَها رسولُ اللهِ صلى الله عليه وسلم
(رواه أبو داود و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٣٠٣٥)
حكم : صحيح
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°1987 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Tirmidhi, Hadith Hasan)
(*) La taqwa signifie le fait que la personne mette entre elle et le châtiment d’Allah une protection en pratiquant ce qu’Allah a ordonné et en s’écartant de ce qu’il a interdit.
(رواه الترمذي في سننه رقم ١٩٨٧ و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : حسن
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Si tu fais une mauvaise action alors fais la suivre par une bonne action qui l’effacera ».
J’ai dit: Ô Messager d’Allah! Est ce que -La Ilaha Illa Allah- (*) fait partie des bonnes actions.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Elle est la meilleure des bonnes actions ».
(Rapporté par Ahmed et authentifié par cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°1373, Hadith Sahih Bi Majmou’ Tariq)
(*) C’est à dire le fait de dire -La Ilaha Illa Allah-.
Remarque : Je précise que la parole -La Ilaha Illa Allah- a des conditions pour que celui qui la prononce profite de ses bienfaits.
D’après Sa’id Ibn Ramana : On a dit à Wahb Ibn Mounabih (mort en 110 du calendrier hégirien): Est-ce que -La Ilaha Illa Allah- n’est pas la clé du paradis ?
Il a dit: Certes si, mais il n’y a aucune clé qui n’a pas de dents. Celui qui se rend à la porte avec une clé qui a les dents la porte s’ouvre pour lui mais celui qui se rend à la porte sans avoir de dents sur sa clé la porte ne s’ouvre pas pour lui.
(Rapporté par Abou Nouaym dans Hiliatoul Awliya vol 4 p 66 et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Al Matalib Al ‘Aliya n°2893 vol 12 p 334)
عن سعيد بن رمانة قال : قيل لوهب بن منبه : أليس مفتاح الجنة لا إله إلا الله ؟
قال : بلى ولكن ليس من مفتاح إلا وله أسنان فمن أتى الباب بأسنانه فُتِح له ومن لم يأت الباب بأسنانه لم يُفْتَح له
(رواه أبو نعيم في حلية الأولياء ج ٤ ص ٦٦ و حسنه الإمام ابن حجر في المطالب العالية رقم ٢٨٩٣ ج ١٢ ص ٣٣٤)
Cheikh Saleh Al Fawzan a dit: « Le sens de la parole de Wahb Ibn Mounabih est que si tu viens avec -La Ilaha Illa Allah- en connaissant son sens et en oeuvrant par ce qu’elle signifie alors le paradis sera ouvert pour toi.
Par contre si tu viens avec les mots seulement, sans comprendre le sens et sans avoir oeuvré alors la parole -La Ilaha Illa Allah- ne te profitera pas et le paradis ne sera pas ouvert pour toi ».
(Cours Fiqh Al Waqi’ Wa Tajdid Al Khitab Dini à 1h11)
قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : إذا عملتَ سيئةً فأتبعْها حسنةًُ تمحُها
قلت : يا رسول الله ! أمن الحسنات لا إله إلا الله ؟
قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : هي أفضل الحسنات
(رواه أحمد و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ١٣٧٣)
حكم : صحيح بمجموع طرقه
Et viendra ensuite une époque dans laquelle les sermonneurs seront nombreux et les savants seront peu nombreux, celui qui s’accrochera au dixième de ce qu’il connait sera certes sauvé ».
(Rapporté par Al Harawi et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°2510, Hadith Sahîh)
(*) Le sens voulu ici est que ce sont des gens qui appellent à l’Islam sans avoir les connaissances nécessaires pour cela.
(Voir Charh Sahih Al Adab Al Moufrad, hadith n°605)
(رواه الهروي و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٢٥١٠)
حكم : إسناده صحيح رجاله ثقات
(Rapporté par Nasai dans ses Sounan n°588 et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°1370, Hadith Hasan)
(1) Lorsque quelque chose empêche le musulman de prier la prière obligatoire dans son temps, il lui est permis, de manière occasionelle, de regrouper les prières.
C’est à dire qu’il peut regrouper le dohr et le asr dans le temps d’une de ces deux prières, de même qu’il peut regrouper le maghreb et le ‘icha dans le temps d’une de ces deux prières.
Par contre la prière du sobh ne peut pas être regroupée avec une autre prière et doit être priée dans son temps.
L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit : « Un groupe parmi les imams a été d’avis qu’il est permis de regrouper les prières en résidence (*) en cas de besoin pour la personne qui ne prend pas cela comme une habitude ».
(Charh Sahih Mouslim, hadith n°705)
(*) C’est à dire que la personne n’est pas en voyage.
Muhammad Ibn Sirin (mort en 110 du calendrier hégirien) a dit : « Il n’y a pas de mal à regrouper entre deux prières en cas de besoin tant que la personne ne prend pas cela comme habitude ».
(Fath Al Bari de l’imam Ibn Rajab vol 4 p 271)
Remarque : Par contre il faut souligner le fait que sans excuse il n’est pas permis de regrouper les prières.
D’après Abou Qatada Al ‘Adwa, ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée) a dit : « Fait partie des grands péchés le fait de regrouper entre les deux prières, c’est à dire sans excuse, le fait de fuir lors de la bataille et le fait de pratiquer la mutilation des cadavres ».
(Rapporté par Ibn Abi Hatim et authentifié par l’imam Ibn Kathir, voir Omdatou Tefsir vol 1 p 492)
(رواه النسائي في سننه رقم ٥٨٨ و حسنه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ١٣٧٠)
حكم : حسن
(رواه ابن أبي حاتم و صححه الإمام ابن كثير كما في عمدة التفسير ج ١ ص ٤٩٢)
Ils ont dit: Certes ô Messager d’Allah !
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) dit: « Celui auprès de qui je suis mentionné et ne prie pas sur moi, celui là est le plus avare des gens ».
(Rapporté par Ibn Abi Asim et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°1684, Hadith Sahîh li Ghayrihi)
قالوا : بلى يا رسولَ اللهِ !
قال رسول الله صلّى الله عليه وسلّم : من ذُكِرتُ عندَه فلم يُصلِّ عليَّ فذلك أبخلُ الناسِ
(رواه ابن أبي عاصم و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ١٦٨٤)
حكم : لغيره
(Rapporté par l’imam Malik dans son Mouwata n°787 et authentifié par Cheikh Albani dans Irwa Al Ghalil n°1023, 4/212, Hadith Sahîh)
L’imam Al Qadi ‘Iyad (mort en 544 du calendrier hégirien) a dit : « Les savants ont dit qu’il n’est pas obligatoire à la femme de cacher son visage sur son chemin mais cela est une sounna qui lui est recommandée ».
(Voir Al Rad Al Moufhim p 120)
L’imam Ibn Hajar (mort en 852 du calendrier hégirien) a dit : « L’habitude des femmes, que ce soit à l’époque ou plus récemment, a toujours été de cacher leurs visages devant les hommes étrangers ».
(Fath Al Bari 9/324)
(رواه الإمام مالك في الموطأ رقم ٧٨٧ و صححه الشيخ الألباني في إرواء الغليل رقم ١٠٢٣)
حكم : صحيح
(Rapporté par Abou Nouaym et authentifié par Cheikh Albani dans Silsila Sahiha n°109, Hadith Sahîh)
Dans le hadith suivant le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) nous a montré l’immensité de deux créatures d’Allah qui sont le koursi et le trône.
Ainsi ce texte nous montre la grandeur d’Allah car comme les musulmans le répètent chaque jour dans leurs prières et leurs rappels: Allahou Akbar / الله أكبر / Allah est le plus grand.
(*) Allah a mentionné son koursi dans le Coran [Sourate Baqara n°2 verset 255] en disant: « Son koursi englobe les cieux et la terre ».
(سورة البقرة ٢٥٥)
(رواه أبو نعيم و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ١٠٩)
حكم : صحيح [لطرقه]
Jaber Ibn ‘Abdullah Al Ansari a dit : « Nous étions avec le Prophète (ﷺ) dans une expédition lorsqu’il dit « Il y a certainement à Médine des hommes qui, dans toute marche que vous faites et dans toute la vallée que vous traversez, sont avec vous : ce sont ceux qui y ont été retenus par la maladie »
[Mouslim]
Dans une autre version : « Ils partagent avec vous le salaire de vos œuvres (Mouslim et Boukhâri à partir de Anas qui a dit : « Nous étions avec le Prophète (ﷺ) , de retour de l’expédition de Tabouk, quand il dit « Des gens derrière nous à Médine, il n’est pas un sentier de montagne ou de vallée qu’on parcourt sans qu’ils n’y soient avec nous. »
(Ryad As Salihine Hadith n°4)
((ورواه البخاري)) عن أنس رضي الله عنه قال: رجعنا من غزوة تبوك مع النبي صلى الله عليه وسلم فقال: » إن أقواماً خلفنا بالمدينة ما سلكنا شعباً ولا وادياً إلا وهم معنا، حبسهم العذر ».
(رياض الصالحين رقم ۴)
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Silsila Sahiha n°889)
(رواه أحمد و حسنه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٨٨٩)
حكم : قوي بالطرق
(Rapporté par Nasai dans ses Sounan n°2409 et affaiblit par Cheikh Albani dans Da’if Nasai, Hadith Da’if)
Mais ce Hadith a été authentifié comme Hadith Sahih li Ghayrihi par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°1035
(رواه النسائي رقم ۲۴۰۹ و الشيخ الألباني في ضعيف النسائي رقم ۲۴۰۹)
حكم : إسناده ضعيف
Je suis donc allé le trouver et j’ai voulu m’approcher de lui mais ils me l’ont interdit.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: Laissez le.
Je me suis alors approché de lui au point où les têtes de nos montures se sont croisées.
Je lui ai dit: Ô Messager d’Allah ! Informe moi de ce qui va m’éloigner du châtiment d’Allah et qui va me faire rentrer dans le paradis ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) m’a dit: « Tu adores Allah et tu ne lui associes rien, tu accomplis la prière obligatoire, tu t’acquittes de l’aumône obligatoire, tu jeûnes le Ramadan, tu fais le hajj et la ‘omra et regarde ce que tu aimes que les gens fassent avec toi et tu le fais pour eux et ce que tu détestes que les gens te fassent tu ne leur fais pas ».
(Rapporté par Al Dawlabi et authentifié par cheikh Albani dans Silsila Sahiha n°3508)
فأتيته فذهبت أدنو منه فمنعوني فقال : اتركوه
فدنوت منه حتى إذا اختلفت عنق راحلته وعنق راحلتي فقلت : يا رسول الله ! نبئني بما يباعدني من عذاب الله ويدخلني الجنة
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : تعبد الله ولا تشرك به شيئا وتقيم الصلاة المكتوبة وتؤدي الزكاة المفروضة وتصوم رمضان وتحج وتعتمر وانظر ما تحب من الناس أن يأتوه إليك فافعله بهم وما كرهت أن يأتوه إليك فذرهم منه
(رواه الدولابي و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٣٥٠٨)
حكم : إسناده رجاله ثقات غير الزميل فهو مجهول وأما قوله عن رجل [أي في سنده ]
J’ai dit: Oui. Alors j’ai tendu ma main et le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit en mettant comme condition: « Tu me prêtes serment de ne rien demander à personne ».
J’ai dit: Oui.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ajouta: « Même ton fouet si tu le fais tomber jusqu’à ce que tu descendes et que tu le ramasses (*) ».
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°810, Hadith Sahîh)
(*) C’est à dire que si tu es sur ta monture et que tu fais tomber ton fouet tu descends de ta monture pour le ramasser et tu ne demandes pas à quelqu’un qui est au sol de te le passer.
Ce hadith nous montre le grand mérite de ne rien demander aux gens.
قلت : نعم . وبسطت يدي فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم وهو يشترط علي : أن لا تسأل الناس شيئا
قلت : نعم .
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : ولا سوطك إن سقط منك حتى تنزل فتأخذه
(رواه أحمد و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٨١٠)
حكم : إسناده صحيح
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°3700, Hadith Hasan li Ghayrihi)
(رواه أحمد و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٣٧٠٠)
حكم : حسن لغيره
C’est un homme qui sera amené le jour du jugement et il sera dit: Présentez lui ses petits péchés et élevez lui ses grands péchés.
Alors il lui sera dit: Tu as fait tel jour, telle et telle chose, tu as fait tel jour telle et telle chose.
Il dira: Oui.
Il ne pourra rien réfuter car il craindra que ses grands péchés ne lui soient présentés.
Il lui sera dit: Tu as à la place de chaque péché une bonne action.
Il va alors dire : Ô Seigneur ! J’ai fait des péchés que je ne vois pas ici ».
Abou Dhar (qu’Allah l’agrée) a dit : J’ai certes vu le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) rire au point de laisser apparaître ses molaires.
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°190)
فيقال له : عملت يوم كذا وكذا كذا وكذا وعملت يوم كذا وكذا كذا وكذا
فيقول : نعم . لا يستطيع أن ينكر وهو مشفق من كبار ذنوبه أن تعرض عليه
فيقال له : فإن لك مكان كل سيئة حسنة
فيقول : يا رب ! عملت أشياء لا أراها ههنا
قال أبو ذر رضي الله عنه : فلقد رأيتُ رسولَ اللهِ صلَّى اللهُ عليهِ وسلَّم ضحِك حتى بَدَتْ نواجذُه
(رواه مسلم في صحيحه رقم ١٩٠)
Savez-vous pourquoi est descendu ce verset: -Il aura certes une existence de gêne et nous le ressusciterons le jour du jugement aveugle- ? (1); Savez-vous ce qu’est l’existence de gêne ? ».
Ils ont dit: Allah et son messager sont plus savants.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « C’est le châtiment du mécréant dans sa tombe.
Je jure par Celui qui détient mon âme dans Sa main ! Il sera certes attaqué par quatre-vingt dix neuf -tanin-.
Savez-vous ce qu’est un tanin ? Il s’agit de soixante-dix serpents, chaque serpent a sept têtes qui le mordent (2) et déchirent sa peau jusqu’au jour de la résurrection ».
(Rapporté par Abou Ya’la et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°3552, Hadith Hasan)
(1) Il s’agit du verset 124 de la sourate Taha n°20.
(2) Le mot arabe qui a été utilisé dans le hadith sous-entend que le serpent transmet son poison avec sa morsure.
قالوا : الله ورسوله أعلم
قال النبي صلى الله عليه وسلم : عذاب الكافر في قبره والذي نفسي بيده إنه يسلط عليه تسعة وتسعون تنينا أتدرون ما التنين سبعون حية لكل حية سبع رؤوس يلسعونه ويخدشونه إلى يوم القيامة
(رواه أبو يعلى و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٣٥٥٢)
حكم : حسن
(Rapporté par Tabarani et authentifié par cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°1039, Hadith Sahîh)
(رواه الطبراني و صححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ١٠٣٩)
حكم : صحيح
(Rapporté par Nasai et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°1035, Hadith Sahih li Ghayrihi)
(رواه النسائي و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ١٠٣٥)
حكم : صحيح لغيره
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°762 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Tirmidhi, Hadith Sahîh)
(رواه الترمذي في سننه رقم ٧٦٢ و صححه و صححه أيضاً الشيخ الألباني في تحقيق سنن الترمذي)
حكم : صحيح
(UNANIMEMENT RECONNU AUTHENTIQUE)
Dans une autre version d’Al Boukhâri et Mouslim: « Leur vaisselle y sera d’or, leur sueur de musc. Chacun d’eux aura deux épouses tellement belles qu’on voit la mœlle des os de leurs jambes de derrière la chair. Nul désaccord entre eux et nulle haine. Leurs cœurs seront comme celui d’un seul homme. Ils ne font que répéter « SoubhanalLah » (gloire et pureté à Allah) au début du jour et à sa fin ».
(Ryad As Salihine Hadith n°1882, Rapporté par Mouslim)
وفي رواية للبخاري ومسلم: آنيتهم فيها الذهب، ورشحهم المسك، ولكل واحد منهم زوجتان يرى مخ ساقهما من وراء اللحم من الحسن، لا اختلاف بينهم ، ولا تباغض: قلوبهم قلب رجل واحد، يسبحون الله بكرة وعشياً.
(رياض الصالحين رقم ۱۸۸۲)
Jibril est alors descendu et a fendu ma poitrine puis il l’a lavé avec de l’eau de zamzam.
Il est ensuite venu avec un récipient en or rempli de sagesse et de foi, il l’a vidé dans ma poitrine.
Après cela il a pris ma main et m’a fait monter vers le ciel de la vie d’ici-bas…
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°349)
(*) Hadith partiellement rapporté
ثم أخَذ بيدي فعرَج بي إلى السماءِ الدنيا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٤٩)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6532)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥٣٢)
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°1003, Hadith Sahîh)
(رواه أحمد و صححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ١٠٠٣)
حكم : صحيح
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6045)
(*) Le sens de la perversité ici est la désobéissance à Allah.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٠٤٥)
(Rapporté par Ibn Hibban dans son Sahih n°361 et affaibli par Cheikh Albani dans la correction de Sahîh ibn Hibbân, Dai’fa Djiddan)
* Hadith rapporté partiellement.
_______________________________________________
Ce hadith est très faible. Ibrahim ibn Hisham al-Ghassani qui figure dans sa chaîne de transmission a été qualifié de «abandonné» par adh-Dhahabi. Pire, Abou Hatim l’a qualifié de menteur. Ce qui a amené Ibn al-Djawzi à juger le hadith apocryphe.
Ibn Kathir (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit: «Ce hadith a été rapporté dans son intégralité par Abou Hatim ibn Hibban al-Bousti dans son livre intitulé al-anwaa’ wat taqaasiim. Il l’a jugé authentique. Quant à Aboul Faradj, Ibn al-Djawzi, il a cité le hadith dans son livre al-mawdhouat et accusé Ibrahim ibn Hisham de l’avoir fabriqué. Nul doute que bon nombre des imams vérificateurs de hadith ont mis en cause le précité Ibrahim à cause de sa transmission de ce hadith. Tafsir Ibn Kathir (2/470).
Chouayb al-Arnaout dit : sa chaîne de transmission est très faible. Puis il cite les propos des ulémas sur Ibrahim ibn Hisham. Tahqiiq Sahih Ibn Hibban (2/79).
(رواه بن حبان في صحيحه رقم ۰۳۶۱ و صححه الشيخ الألباني في التعليقات الحسان على صحيح ابن حبان رقم ٧٠٦٤)
حكم : ضعيف جدا
On trouve dans une autre version : « Ils iront trouver Mouhammad et lui diront : « Mouhammad, tu es l’Envoyé d’Allah et le sceau des prophètes. Allah t’a pardonné tes fautes passées et à venir. Intercède en notre faveur auprès du Seigneur ! Ne vois-tu pas dans quel état nous sommes ? » Alors, j’irai me placer sous le Trône de d’Allah et tomberai à genoux devant le Seigneur. Allah m’inspirera des formules d’adoration et de glorification qu’Il n’aura inspirées à personne avant moi. Ensuite, j’entendrai dire : « Ô Mouhammad, relève la tête! Demande et tu obtiendras ! Intercède et tu seras exaucé ! » Alors je relèverai la tête et dirai : « Ma communauté, Ô Seigneur! Ma communauté, Ô Seigneur! Ma communauté, Ô Seigneur ! » On me répondra : « Mouhammad ! Fais entrer ceux de ta communauté qui n’ont pas de comptes à rendre par la porte de droite, une des portes du Paradis ; ils seront aussi les associés de ceux qui seront passes par les autres portes. » Puis le Prophète ajouta : « Je jure par Celui qui tient mon âme dans Sa Main, la distance qui sépare les deux vantaux des portes du Paradis est égale à celle qui sépare La Mecque de Hajar (Bahrein), ou celle qui sépare La Mecque de Busra. (Syrie) »
[Bukhari et Muslim]
(Ryad As Salihine Hadith n°1867, Rapporté par Al Boukhari et Mouslim).
(رياض الصالحين رقم ۱۸۶۷)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°178a)
(*) Cette lumière qu’a vu le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est la lumière du voile entre Allah et Ses créatures comme dans le hadith suivant :
(Majmou’ Al Fatawa de Cheikh Al Islam Ibn Taymiya 6/508)
(رواه مسلم في صحيحه رقم ۱۷۸)
.
.(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°761 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Tirmidhi, Hadith Hasan Sahîh)
(رواه الترمذي في سننه رقم ٧٦١ و حسنه و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : حسن صحيح
Celui qui se vante d’appartenir à une lignée particulière à la manière de la Jahiliyya dites lui de mordre la chose de son père (*) Dite le sans euphémisme!.
(Rapporté par Boukhari dans Adab Moufrad n°963 et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°69, Hadith Sahîh)
(*) Son sexe
D’après ‘Utayy ibn Damura sa’dî (Qu’Allah l’agrée), que Oubayy ibn ka’b a entendu un homme se vanter d’appartenir à une lignée particulière, il lui dit : mord donc la chose de ton père, en utilisant un mot cru. «Ô abou moundhir ! tu n’était pas vulgaire auparavant ! », il dit : « j’ai entendu le messager d’Allah sallallahou ‘alayhi wa sallam dire :… ».
(*) Le prophète sallallahou ‘alayhi wa sallam a utilisé le mot chose pour désigner le sexe, mais il demande de ne pas utilisé ce mot (trop poli), mais d’utiliser plutôt le mot vulgaire. C’est pour cela qu’il dit « Dite le sans euphémisme! ».
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٢٦٩)
عن عتي بن ضمرة السعدي عن أبي بن كعب أنه سمع رجلا يقول:
يال فلان! فقال له: اعضض بهن أبيك، ولم يكن، فقال له: يا أبا المنذر ما
كنت فحاشا، فقال: إني سمعت رسول الله صلى الله عليه وسلم يقول: فذكره.
حكم : صحيح
L’homme qui a apporté le lapin a dit: Certes je l’ai vu avoir ses menstrues.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) n’a pas mangé et a dit: « Mangez ».
L’homme a dit: Je jeûne.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lui a dit: « Quel est ton jeûne? ».
L’homme a dit: Trois jours chaque mois.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Où en es-tu par rapport à la blanche clarté, le 13, le 14 et le 15?! ».
(Rapporté par Nasai dans ses Sounan n°4311 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Nasai, Hadith Hasan)
فكان النبي صلى الله عليه وسلم لم يأكل ثم إنه قال : كلوا
فقال رجل : إني صائم
قال النبي صلى الله عليه وسلم : وما صومك ؟
قال : من كل شهر ثلاثة أيام
قال النبي صلى الله عليه وسلم : فأين أنت عن البيض الغر ثلاث عشرة وأربع عشرة وخمس عشرة ؟
(رواه النسائي في سننه رقم ٤٣١١ و حسنه الشيخ الألباني في صحيح النسائي)
حكم : حسن
Je l’ai dit: Ô Messager d’Allah, Combien il y a eu de Messager? Il a dit: trois cent quinze.
Dans une autre narration de Abû Umâma, Abou Dharr a dit: J’ai dis: Ô Messager d’Allah quel a été le nombre total de prophètes (« Nabî »)? – Il y en a eu cent vingt quatre-mille, trois cent quinze parmi eux ont été messagers (« Rassul »)…
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Al Mishkat n°5737 Vol 3 p 1599, Hadith Sahîh)
وفي رواية عن أبي أمامة قال أبو ذر: قلت يا رسول الله كم وفاء عدة الأنبياء؟ قال: «مائة ألف وأربعة وعشرون ألفا الرسل من ذلك ثلاثمائة وخمسة عشر جما غفيرا»
(رواه أحمد و صححه الشيخ الألباني في تخريج مشكاة المصابيح رقم ۵۷۳۷)
حكم : صحيح
Il a pris la branche d’un arbre et a fait tomber ses feuilles puis a dit: « Ô Abou Dhar! ».
J’ai dit: J’arrive ô Messager d’Allah.
Il a dit: « Certes lorsque le serviteur musulman prie une prière par laquelle il recherche le visage d’Allah, ses péchés tombent comme tombent les feuilles de cet arbre ».
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°384, Hadith Hasan li Ghayrihi)
Ce hadith nous montre le grand mérite de la prière mais ce mérite, comme l’a montré le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), est conditionné au fait que la personne prie cette prière avec sincérité, en recherchant par celle-ci le visage d’Allah.
قلت : لبيك يا رسول الله
قال النبي صلى الله عليه وسلم : إن العبد المسلم ليصلي الصلاة يريد بها وجه الله فتهافت عنه ذنوبه كما تهافت هذا الورق عن هذه الشجرة
(رواه أحمد و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٣٨٤)
حكم : حسن لغيره
Ensuite il les a prises et les a posées dans la main de Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) et elles ont fait du tesbih dans la main d’Abou Bakr (qu’Allah l’agrée).
Puis il les a reprises et les a posées par terre et elles se sont tus.
Puis il les a prises et les a posées dans la main de ‘Omar (qu’Allah l’agrée) et elles ont fait du tesbih dans la main de ‘Omar (qu’Allah l’agrée).
Puis il les a reprises et les a posées par terre et elles se sont tus.
Puis il les a prises et les a posées dans la main de ‘Othman (qu’Allah l’agrée) et elles ont fait du tesbih dans la main de ‘Othman (qu’Allah l’agrée).
Puis il les a reprises et les a posées par terre et elles se sont tus.
(Rapporté par Ibn Abi ‘Asim dans Kitab Sounna n°1146 et authentifié par Cheikh Albani dans Dhilal Al Janna Fi Takhrij Sounna n°1146, Hadith Sahîh)
(*) C’est à dire le fait de dire Sobhanallah.
(رواه ابن أبي عاصم في كتاب السنة رقم ١١٤٦ و صححه الشيخ لألباني في ظلال الجنة في تخريج السنة)
حكم : صحيح
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) m’a dit: « Je te conseille la taqwa d’Allah (*) car il s’agit certes de la beauté de toute ton affaire ».
J’ai dit: Ô Messager d’Allah ! Rajoute moi.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Je te conseille la lecture du Coran et le dhikr d’Allah car c’est ton rappel dans les cieux et c’est une lumière pour toi sur la terre ».
J’ai dit: Ô Messager d’Allah ! Rajoute moi.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Prend garde à trop rire car certes cela tue le coeur et fait partir la lumière du visage ».
J’ai dit: Ô Messager d’Allah ! Rajoute moi.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Dis la vérité même si elle est amère ».
J’ai dit: Ô Messager d’Allah ! Rajoute moi.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « N’ai pas peur pour Allah des critiques des critiqueurs ».
(Rapporté par Al Hakim et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°2868, Hadith Sahîh li Ghayrihi)
(*) La taqwa d’Allah est un terme qui signifie que la personne va mettre entre elle et le châtiment d’Allah une protection en pratiquant ce qu’Allah a ordonné et en délaissant ce qu’il a interdit.
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : أوصيك بتقوى الله فإنها زين لأمرك كله
قلت : يا رسول الله ! زدني
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : عليك بتلاوة القرآن وذكر الله فإنه ذكر لك في السماء ونور لك في الأرض
قلت : يا رسول الله ! زدني
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : وإياك وكثرة الضحك فإنه يميت القلب ويذهب بنور الوجه
قلت : يا رسول الله ! زدني
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : قل الحق وإن كان مرًا
قلت : يا رسول الله ! زدني
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : لا تخف في الله لومة لائم
(رواه الحاكم و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٢٨٦٨)
حكم : صحيح لغيره
(Rapporté Mouslim dans son Sahih n°616)
Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3258
(*) Il est préférable de retarder la prière du dohr du début de son temps lorsqu’il fait très chaud et d’attendre qu’il fasse plus frais
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٦١٦)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3258)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°616
(*) Il est préférable de retarder la prière du dohr du début de son temps lorsqu’il fait très chaud et d’attendre qu’il fasse plus frais
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٢٥٨)
Alors il dit ce qu’il disait auparavant: C’est le serviteur d’Allah et son messager. J’atteste qu’il n’y a pas d’autre divinité qui mérite d’être adorée si ce n’est Allah et que Muhammad est son serviteur et son messager.
Les deux anges disent: Certes nous savions que tu allais dire cela.
Puis sa tombe va lui être élargie de 70 coudées sur 70 et elle lui sera éclairée.
Alors il lui est dit: Dors.
Il dit: Je retourne vers ma famille pour les informer ?
Les anges disent: Dors comme la personne qui vient de se marier et qui n’est réveillée que par la personne de sa famille qu’il aime le plus. Ceci jusqu’à ce qu’Allah le ressuscite de ce sommeil.
S’il s’agit d’un hypocrite il dit: J’ai entendu les gens dire quelque chose et j’ai dit comme eux, je ne sais pas.
Les anges disent: Certes nous savions que tu allais dire cela.
Puis il est dit à la terre: Serre toi sur lui. Alors elle se serre sur lui jusqu’à ce que ses côtes se croisent entre elles. Ensuite il ne cesse d’être châtié dedans jusqu’à ce qu’Allah le ressuscite de ce sommeil ».
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°1071 qui l’a authentifié et il a été authentifié également par Cheikh Albani dans Sahîh Tirmidhi, Hadith Hasan)
فيقول ما كان يقول : هو عبد الله ورسوله . أشهد أن لا إله إلا الله وأن محمدا عبده ورسوله .
فيقولان : قد كنا نعلم أنك تقول هذا . ثم يفسح له في قبره سبعون ذراعا في سبعين ثم ينور له فيه . ثم يقال له : نم .
فيقول : أرجع إلى أهلي فأخبرهم ؟
فيقولان : نم كنومة العروس الذي لا يوقظه إلا أحب أهله إليه حتى يبعثه الله من مضجعه ذلك .
وإن كان منافقا قال : سمعت الناس يقولون فقلت مثله ، لا أدري .
فيقولان : قد كنا نعلم أنك تقول ذلك .
فيقال للأرض : التئمي عليه . فتلتئم عليه فتختلف أضلاعه فلا يزال فيها معذبا حتى يبعثه الله من مضجعه ذلك
(رواه الترمذي في سننه رقم ١٠٧١ و حسنه و حسنه أيضاً الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : حسن
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Silsila Sahiha n°603, Hadith Hasan)
(رواه أحمد و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٦٠٣)
حكم : حسن
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°2492 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Tirmidhi, Hadith Hasan)
(*) Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a expliqué que l’orgueil est de mépriser les gens et de refuser la vérité.
(رواه الترمذي في سننه رقم ٢٤٩٢ و صححه و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : حسن
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Tu es ô Abou Dhar avec ceux que tu aimes ».
Abou Dhar a dit: Certes j’aime Allah et son Messager.
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Tu es certes avec ceux que tu aimes ».
Ensuite Abou Dhar répéta cela et le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) répéta aussi sa réponse ».
(Rapporté par Abou Daoud dans ses sounans n°5126 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Abi Daoud, Hadith Sahîh)
(رواه أبو داود رقم ۵۱۲۶ و صححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)
حكم : صحيح
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Silsila Sahiha n°1803, Hadith Hasan)
(رواه الطبراني و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ١٨٠٣)
حكم : حسن
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°720)
(*) Le Tesbih est le fait de dire Sobhannallah / سبحان الله
le Tehmid est le fait de dire El Hamdoulilah / الحمد لله
Le Tekbir est le fait de dire Allahou Akbar / الله أكبر
Le Tehlil est le fait de dire La Ilaha Illa Allah / لا إله إلا الله
(*) C’est à dire dans la matinée, du moment où le soleil s’est levé jusqu’au zénith .
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٧٢٠
(Rapporté par Abou Ya’la et authentifié par cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°6292, Hadith Sahîh)
(رواه أحمد و صححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ٦٢٩٢)
حكم : صحيح
D’après ‘Abdallah ibn ‘Abbas que Abou-Sofyân-ben-Harb a raconté qu’il fut mandé par Héraclius à l’époque où il se trouvait en Syrie à la tête d’une caravane de marchands qoraïchites, et au cours de la trêve (la trêve de Houdeibiya) que le Prophète (ﷺ) avait conclue avec lui et les infidèles de Qoraïch. Les envoyés d’Héraclius arrivèrent auprès d’Abou-Sofyân au moment où l’empereur et sa suite se trouvaient à Ilya (transcription arabe de la première partie du nom que portait à cette époque Jérusalem, Elia Capitolina.) Entouré de grands personnages grecs, Héraclius convoqua les Qoraïchites dans sa salle de réception ; puis, il les fit introduire en sa présence et invita son interprète à leur dire : « Lequel d’entre vous est le plus proche parent de cet homme qui prétend être prophète (ﷺ) ? — C’est moi répondit Abou-Sofyân. — Qu’on fasse approcher cet homme de moi, dit l’empereur ; qu’on fasse également rapprocher ses compagnons et qu’ils soient placés contre son dos. » Alors, s’adressant à son interprète : « Dis-leur, reprit-il, que je vais interroger cet homme sur le prétendu prophète (ﷺ) ; si cet homme ment, ses compagnons devront relever ses mensonges. » En faisant ce récit, Abou-Sofyân ajouta « Par Allah ! si je n’avais eu honte de voir relever mes mensonges par mes compagnons, j’aurais hardiment menti sur son compte. La première question qui me fut posée fut la suivante : « Quel rang sa famille occupe-t-elle parmi vous ? — Elle jouit d’une grande considération, répondis-je. —Quelqu’un parmi vous, poursuivit Héraclius, a-t-il jamais tenu avant lui de semblables propos ? —Non. — Quelqu’un de ses ancêtres a-t-il régné ? —Non, répliquai-je. —Ses partisans se recrutent-ils dans les hautes classes ou parmi les humbles ? — Parmi les humbles. —Leur nombre augmente-t-il ou va-t-il en décroissant ? —Il augmente. — En est-il parmi eux qui après avoir adopté sa religion la prennent ensuite en aversion et apostasient ? — Non. — Le soupçonniez vous de mensonge avant qu’il ne tînt les discours qu’il tient aujourd’hui ? —Non. — Trahit-il ses engagement ? —Non ; mais nous avons conclu une trêve avec lui en ce moment et nous ignorons comment il se conduira au cours de cette trêve. » Cette réponse ajouta Abou-Sofyân, fut la seule dans laquelle je pus glisser une insinuation contre Mohamed.
« Poursuivant ses questions, Héraclius dit : « Avez-vous été en guerre avec lui ? — Oui, répondis-je. —Quelle a été l’issue des combats livrés ? — La guerre entre nous a eu des alternatives ; tantôt c’est lui qui l’a emporté sur nous, tantôt c’est nous qui l’avons emporté sur lui. — Et que vous ordonne-t-il donc ? — Il nous dit de n’adorer que Allah seul ; de ne lui associer aucun être ; de renoncer aux croyances de nos pères. Il nous ordonne de prier ; d’être de bonne foi ; d’avoir des mœurs pures ; de rester unis avec nos proches. » Alors Héraclius chargea son interprète de dire à Abou-Sofyân : « Je t’ai interrogé sur sa famille et tu m’as répondu qu’il était de bonne naissance. Or les envoyés d’Allah ont toujours été choisis parmi les plus nobles du peuple chez lequel ils remplissaient leur mission. Je t’ai demandé si quelqu’un parmi vous avait tenu de semblables discours, et tu m’as répondu que non. Alors en moi-même j’ai pensé que si quelqu’un avant lui avait tenu les mêmes propos, je pourrais croire que cet homme ne faisait qu’imiter les enseignements de ses prédécesseurs. Je t’ai demandé si parmi ses ancêtres il y en avait eu un qui eût régné et tu m’as dit que non. En posant cette question je pensais que, si un de ses ancêtres avait régné, cet homme cherchait à remonter sur le trône de ses pères. Je t’ai demandé si, avant qu’il vous tînt ses discours, vous le soupçonniez d’être un menteur et tu m’as répondu que non. J’ai compris par là que s’il n’était pas homme à mentir à l’égard de ses semblables il ne pouvait mentir à l’égard de Allah . Je t’ai demandé si ses adeptes se recrutaient parmi les grands ou parmi les humbles et tu m’as répondu que c’était parmi les humbles. Or c’est toujours eux qui forment les partisans des prophètes. Je t’ai demandé s’ils augmentaient en nombre ou s’ils diminuaient et tu m’as répondu qu’ils allaient en augmentant. Or c’est bien là le propre de la foi de croître jusqu’à sa complète évolution. Je t’ai demandé si quelques-uns d’entre eux après avoir embrassé la foi s’en détournaient avec horreur et la reniaient et tu m’as répondu que non. Et c’est bien ainsi qu’agit la quand sa grâce pénètre dans les cœurs. Je t’ai demandé s’il manquait à ses engagements et tu m’as répondu que non. Il en est ainsi des prophètes, ils ne trahissent point. Je t’ai demandé ce qu’il vous ordonnait et tu m’as répondu qu’il vous ordonnait d’adorer Allah, de ne lui associer aucun être, qu’il vous défendait d’adorer des idoles ; qu’il vous prescrivait la prière, la bonne foi et la pureté des mœurs. Si donc ce que tu dis est vrai, cet homme conquerra cet endroit même que foulent mes deux pieds. Je savais d’ailleurs que cet homme allait bientôt paraître, mais je ne supposais pas que ce serait l’un d’entre vous. Quant à moi, si je savais pouvoir parvenir jusqu’à lui, je ferais tous mes efforts pour l’aller trouver et dès que je serais auprès de lui je laverais la poussière de ses pieds. »
Ensuite Héraclius donna l’ordre d’apporter la lettre que le Prophète (ﷺ) avait fait remettre par Dihya au gouverneur de Bosra et que ce dernier lui avait transmise. Il lut la lettre qui était ainsi conçue : « Au nom d’Allah , le Clément, le Miséricordieux. De la part de Mohamed, l’adorateur d’Allah et son envoyé à Héraclius le chef des grecs. Salut à quiconque suit la bonne voie. Ensuite. Je t’appelle à la foi musulmane ; convertis-toi à l’islam, tu seras sauvé et Allah te donnera une double part de récompense. Si tu te détournes de l’islam tu seras en outre responsable du péché commis par tes sujets. « Ô gens de l’Ecriture, venez à l’appel d’une parole qui vous est commune à nous comme à vous, à savoir que nous ne devons adorer qu’Allah et ne lui associer aucun être ; qu’aucun de nous n’en prenne quelque autre comme souverain suprême à l’exclusion d’Allah. S’ils se détournent à cet appel dites-leur : « Soyez témoins que nous sommes musulmans » (sourate III, verset 57).
Abou-Sofyân poursuit son récit en ces termes : « Lorsque Héraclius eut prononcé les paroles qui viennent d’être rapportées et qu’il eut achevé de lire la lettre du Prophète (ﷺ), un grand tumulte se produisit dans son entourage et des cris violents retentirent. On nous fit alors sortir et pendant que nous sortions je dis à mes compagnons : « Il faut que les affaires du d’Abou-Kebcha aient pris de l’importance puisque le prince des Benou-‘l-Asfar le redoute. » Et depuis ce jour jusqu’au moment où Allah m’imprégna de l’islam, je demeurai convaincu du succès de Mohamed.
Ibn-En-Nâtour, gouverneur de Ilya, ami d’Héraclius et évêque des chrétiens de Syrie, raconte ce qui suit : « Héraclius, de passage à Ilya, se leva un matin de fort méchante humeur. Un de ses patrices lui dit alors : « Nous voyons avec peine que tu n’as pas ton air accoutumé. » Ibn-En-Nâtour ajoute que Héraclius, qui était devin et qui observait les astres, répondit alors à l’observation qu’on venait de lui faire : « Cette nuit, en regardant les astres, j’ai vu que l’avènement du prince des circoncis venait d’avoir lieu. Quelles sont donc les nations actuelles qui pratiquent la circoncision ? — Les Juifs seuls, répondirent les courtisans, pratiquent la circoncision. N’aie donc pas la moindre inquiétude à leur sujet. Ecris dans toutes les villes de ton royaume pour ordonner qu’on mette à mort tous les Juifs qui s’y trouvent. »
Ils en étaient là de leur conciliabule, quand se présenta à Héraclius un messager du prince de Ghassân chargé d’annoncer à l’empereur l’apparition du Prophète. Après avoir interrogé ce messager Héraclius dit à ceux qui l’entouraient : « Allez examiner cet homme et voyez si oui ou non il est circoncis. » L’examen terminé, ils déclarèrent à Héraclius que le messager était circoncis. L’empereur lui ayant alors demandé si les Arabes étaient circoncis et la réponse ayant été que oui, il s’écria : « Ce que j’avais vu, c’était donc l’avènement au pouvoir de ce peuple. » Ensuite il écrivit à un de ses amis dont la science égalait la sienne et qui habitait Rome, puis il se mit en route pour Emèse. Il n’était pas encore arrivé dans cette ville qu’il reçut de son ami une lettre qui confirmait l’idée qu’il avait eue de l’avènement de Mohamed et du caractère prophétique de sa mission. Alors Héraclius convoqua tous les grands personnages grecs dans la grande salle intérieure de son palais d’Emèse et, après en avoir fait fermer les portes, il se plaça dans un endroit élevé et dit : « Peuple grec, désirez-vous le bonheur ? Voulez-vous être dans la voie droite et conserver votre suprématie ? Eh bien ! prêtez serment de fidélité à ce Prophète (ﷺ) ! » En entendant ces mots les Grecs avec la furie d’ânes sauvages, se ruèrent vers les portes, mais ils les trouvèrent fermées. Désespérant alors de les amener à la foi, Héraclius donna l’ordre de ramener tout le monde devant lui et dit : « Le discours que je viens de vous tenir n’avait d’autre but que d’éprouver la force de votre attachement à votre religion ; maintenant je suis édifié. » Les Grecs se prosternèrent aussitôt devant lui et lui marquèrent leur satisfaction. Ainsi finit cette aventure de Héraclius.
(Rapporté par Al Boukhary dans son Sahih n°7)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷)