‘Aïcha [249 / 2210 Hadiths ]
(Rapporté par Tabarani dans Al Mou’jam Al Awsat n°4727 et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°3071)
(*) Ce hadith montre le mérite de Zaynab, la fille du Messager d’Allah (qu’Allah l’agrée).
Par contre, il est à noter que les savants disent que l’autre fille du Prophète Fatima (qu’Allah l’agrée) est meilleure que sa soeur Zaynab (qu’Allah l’agrée).
Ils expliquent ce hadith par le fait que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit cela avant qu’Allah n’accorde à Fatima (qu’Allah l’agrée) les mérites et les qualités qui ont été les siennes par la suite.
(Ithaf Al Sa’il Lima Li Fatima Min Al Fada’il de l’imam Mounawi p 88)
(رواه الطبراني في المعجم الأوسط رقم ٤٧٢٧ وصححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٣٠٧١)
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°5617, Hadith Sahih)
(1) C’est à dire qu’il se rend à un cours, va chez un savant pour le questionner, voyage dans l’objectif d’étudier etc.
(2) Tout ce qui est mentionné dans le livre d’Allah et dans la sounna du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) comme mérite de la science et éloge aux savants concerne la science de la législation islamique, la science du Coran, la science de la Sounna et de la compréhension de la religion ».
(Ahamiyatoul ‘Inaya Bi Tefsir Wal Hadith Wal Fiqh de Cheikh ‘Abdel Mouhsin Al ‘Abbad p 3)
(3) C’est à dire qu’Allah va l’aider et lui permettre d’acquérir la science et de la mettre en pratique ce qui va le conduire vers le paradis.
(Majmou’ Ar Rasail de Cheikh ‘Abdel Mouhsin Al ‘Abbad vol 3 p 192)
(رواه الطبراني وصححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ٥٦١٧)
حكم : صحيح
(Rapporté par Ibn Maja dans ses Sounan n°1140 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Ibn Maja, Hadith Sahih)
(*) L’imam Ibn Qoudama Al Maqdisi (mort en 620 du calendrier hégirien) a dit : « Le temps des prières surérogatoires qui doivent être priées avant les prières obligatoires débute à l’entrée du temps de la prière obligatoire jusqu’à ce que l’on effectue la prière obligatoire.
Et le temps des prières surérogatoires qui doivent être priées après les prières obligatoires débute lorsque l’on a prié la prière obligatoire jusqu’à ce que le temps de la prière obligatoire se termine ».
(Al Kafi vol 1 p 268)
(رواه ابن ماجه في سننه رقم ١١٤٠ وصححه الشيخ الألباني في صحيح ابن ماجه)
حكم : صحيح
Et celui qui met Allah en colère pour obtenir la satisfaction des gens, Allah le confie aux gens ». (*)
(Rapporté par ‘Abd Ibn Houmayd et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°2311, Hadith Sahih)
(*) C’est-à-dire qu’Allah ne le protège pas et laisse les gens être injustes avec lui.
(Voir Touhfatoul Ahwdhi Charh Sounan Tirmidhi, hadith n°2414)
(رواه عبد ابن حميد وصححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٢٣١١)
حكم : صحيح
S’il oublie de prononcer le nom d’Allah au début du repas qu’il dise: – Au nom d’Allah au début et à la fin – ». (2)
(Rapporté par Abou Daoud et authentifié par Cheikh Albani dans Irwa Al Ghalil n°1965, Hadith Sahih)
(1) C’est-à-dire qu’il dise : – Bismillah – .
(2) En phonétique: Bismillah Awwalahou Wa Akhirahou
En arabe: بِسْمِ اللَّهِ أَوَّلَهُ وَآخِرَهُ
فإن نسي أن يذكر الله في أوله فليقل : بسم الله أوله وآخره
(رواه أبو داود وصححه الشيخ الألباني في الغليل رقم ١٨٢)
حكم : صحيح
Elle a dit : Alors j’ai été jalouse vis-à-vis de lui et quand il est venu il a remarqué cela.
Il a dit : « Qu’est-ce qui t’arrive ? Ô ‘Aicha ! Tu es jalouse ? ».
J’ai dit : Comment est-ce qu’une femme comme moi ne serait pas jalouse vis-à-vis d’une homme comme toi ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Ton Chaytan (1) est venu à toi ? ».
J’ai dit : Ô Messager d’Allah ! Est-ce qu’il y a un Chaytan avec moi ?
Il a dit : « Oui ».
J’ai dit : Avec chaque personne ?
Il a dit : « Oui ».
J’ai dit : Et même avec toi ô Messager d’Allah ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Oui. Mais mon Seigneur m’a aidé le concernant jusqu’à ce qu’il entre dans l’Islam ». (2)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2815)
(1) C’est à dire un djinn mécréant qui ordonne le mal à la personne.
(2) C’est à dire que ce djinn est devenu musulman.
قالت : فغِرْتُ عليه فجاء فرأى ما أصنع
فقال : مالكِ يا عائشةُ ؟ أَغِرْتِ ؟
فقلتُ : وما لي لا يغارُ مثلي على مثلِك ؟
فقال رسولُ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّمَ : أقد جاءك شيطانُكِ ؟
قالت : يا رسولَ اللهِ ! أو معي شيطانٌ ؟
قال رسولُ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّمَ : نعم
قلت : ومع كلِّ إنسانٍ ؟
قال رسولُ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّمَ : نعم
قلتُ : ومعك ؟ يا رسولَ اللهِ !
قال رسولُ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّمَ : نعم ولكنَّ ربّي أعانَني عليه حتّى أسلمَ
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢٨١٥)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « J’ai certes rencontré de la part de ton peuple (2) ce que j’ai rencontré et la chose la plus dure que j’ai rencontré avec eux était le jour de la ‘Aqaba (3) lorsque je me suis présenté à Ibn ‘Abd Al Yalil Ibn ‘Abd Al Koulal et il ne m’a pas répondu pour ce que je souhaitais. (4)
Alors je suis reparti attristé et je n’ai pensé qu’à cela jusqu’à ce que je sois à Qarn Al Tha’alib. (5)
J’ai levé ma tête et il y a avait un nuage qui m’avait fait de l’ombre. J’ai regardé et il y avait Djibril (6) qui m’a appelé.
Il a dit: Certes Allah a entendu ce que ton peuple t’a dit et ce qu’ils t’ont répondu. Certes Allah t’a envoyé l’ange des montagnes afin que tu lui ordonnes ce que tu veux les concernant.
L’ange des montagnes m’a appelé. Il m’a passé le salam puis a dit: Ô Muhammed! Certes Allah a entendu ce que ton peuple t’a dit.
Je suis l’ange des montagnes et certes Allah m’a envoyé auprès de toi afin que tu me donnes ton ordre. Que veux-tu? Si tu veux je renverse sur eux les deux montagnes. (7)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « J’espère plutôt qu’Allah va faire sortir dans leurs progénitures des gens qui vont adorer Allah seul sans rien Lui associer ». (8)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3231)
(1) Ouhoud est le nom d’une montagne proche de Médine et auprès de laquelle il y a eu une grande bataille entre les musulmans et les associateurs durant la troisième année après l’émigration du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) de La Mecque vers Médine.
Les musulmans ont subit de lourdes pertes ce jour-là et le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a été blessé.
(2) C’est-à-dire les gens de la tribu de Qouraych.
(3) La ‘Aqaba est la stèle que les pèlerins lapident durant le pèlerinage et qui se trouve à Mina.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) allait voir les tribus arabes et leurs chefs afin de leur présenter l’Islam lorsqu’ils se trouvaient à Mina.
Il est donc allé voir le chef de cette tribu qui venait de la ville de Ta’if.
(4) C’est-à-dire qu’ils ont tous démenti le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), ont refusé l’Islam et ont voulu continuer à pratiquer l’association à Allah.
Ils l’ont insulté et se sont moqués de lui et les faibles d’esprit de La Mecque lui ont jeté des pierres.
(Charh Sahih Mouslim de Cheikh Al Etiopi vol 31 p 337)
(5) C’est le nom d’un endroit éloigné de La Mecque.
Le sens est que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est parti tellement attristé et préoccupé qu’il a marché jusqu’à cet endroit éloigné sans s’en rendre compte.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 6 p 615)
(6) C’est l’ange qui transmettait la révélation au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(7) C’est-à-dire : – Je les fais tous périr en les écrasant entre ces deux montagnes – .
(8) C’est-à-dire que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) n’a pas voulu qu’ils soient châtiés en espérant que, dans leur descendance, il y ait des gens qui entrent dans l’Islam.
Ceci nous montre la grande patience du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) face aux épreuves que lui ont fait vivre les associateurs.
Et cela nous montre également le fait que l’objectif de l’Islam n’est pas de tuer les gens qui ne sont pas musulmans mais plutôt que, dans leur propre intérêt, ils deviennent musulmans.
قال النبي صلى الله عليه وسلم : لقد لقيت من قومك ما لقيت وكان أشد ما لقيت منهم يوم العقبة إذ عرضت نفسي على ابن عبد ياليل بن عبد كلال فلم يجبني إلى ما أردت
فانطلقت وأنا مهموم على وجهي فلم أستفق إلا وأنا بقرن الثعالب فرفعت رأسي فإذا أنا بسحابة قد أظلتني
فنظرت فإذا فيها جبريل فناداني فقال : إن الله قد سمع قول قومك لك وما ردوا عليك وقد بعث الله إليك ملك الجبال لتأمره بما شئت فيهم
فناداني ملك الجبال فسلم علي ثم قال : يا محمد ! إن الله قد سمع قول قومك لك وأنا ملك الجبال وقد بعثني ربك إليك لتأمرني بأمرك فما شئت ؟ إن شئت أن أطبق عليهم الأخشبين
فقال النبي صلى الله عليه وسلم : بل أرجو أن يخرج الله من أصلابهم من يعبد الله وحده لا يشرك به شيئا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٢٣١)
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°2431 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Abi Daoud, Hadith Sahih)
Annotaion
L’interdiction de jeûner la seconde partie du mois de Cha’ban concerne la personne qui n’a pas jeûné au début du mois ou n’a pas l’habitude de jeûner.
« … Il n’y a pas de contradiction entre ce hadith et les hadiths interdisant de devancer Ramadan en jeûnant un ou deux jours comme rapporté par Bukhari, car l’intégration entre eux est claire en considérant l’interdiction applicable à ceux qui n’entrent pas ces jours dans un jeûne habituel.
Le hadith indique que le mois de Chaabane est parmi les mois fortement recommandés pour le jeûne. »
(Explication dans Sahih al-Jami par Sheikh al-Albani)
(رواه أبو داود في سننه رقم ٢٤٣١ وصححه الشيخ الألباني في تحقيق سنن أبي داود)
حكم : صحيح
.
Il a dit : « Ô Allah ! Fais venir vers ce repas un serviteur que Tu aimes et qui T’aime ».
Alors Sa’d Ibn Abi Waqqas (qu’Allah l’agrée) est venu.
(Rapporté par Al Bazzar et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°3317, Hadith Isnad Jayyid)
فطلع سعد بن أبي وقاص رضي الله عنه
(رواه البزار و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٣٣١٧)
حكم : إسناده جيد
Durant la journée, il étendait cette paillasse et s’asseyait dessus.
Les gens ont commencé à le suivre dans sa prière.
Une nuit, les gens se sont rassemblés auprès de lui alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Ô vous les gens ! Vous devez pratiquer comme acte ce dont vous êtes capables (1) car certes Allah ne se lasse pas (2) tant que vous ne vous lassez pas et certes les actes les plus aimés par Allah sont ceux qui sont fait avec assiduité même s’ils sont peu nombreux ».
‘Aicha (qu’Allah l’agrée) a dit : Lorsque les gens de la famille de Muhammed (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) faisaient un acte, ils le faisaient avec assiduité.
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°782)
(1) C’est à dire ce que vous êtes capables de faire avec assiduité.
(2) C’est à dire qu’Il ne cesse de vous récompenser.
(Voir Charh Sahih Mouslim de l’imam Nawawi, Charh Sahih Mouslim de Cheikh Al Etiopi vol 16 p 175)
فجعل الناس يصلون بصلاته ويبسطه بالنهار فثابوا ذات ليلة فقال : يا أيها الناس ! عليكم من الأعمال ما تطيقون فإن الله لا يمل حتى تملوا وإن أحب الأعمال إلى الله ما دووم عليه وإن قل
قالت عائشة رضي الله عنها : وكان آل محمد صلى الله عليه وسلم إذا عملوا عملا أثبتوه
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٧٨٢)
Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) a dit : Ô ma mère (2) ! Ce sont des choses que j’ai cherché à entendre du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
Tu n’as pas pu les entendre car tu étais occupée avec le khôl et le miroir (3) tandis que moi rien ne me détournait de leur écoute.
(Rapporté par Ibn Sa’d et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Al Isaba Fi Tam’iz Al Sahaba vol 13 p 51, Hadith Isnad Jayyid)
(1) C’est à dire des hadiths du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(2) Il lui a dit cela car les épouses du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) sont les mères des croyants comme l’a mentionné Allah dans le verset 6 de la sourate Al Ahzab n°33.
(3) C’est à dire à prendre soin de son apparence physique afin de plaire à son époux.
قال أبو هريرة رضي الله عنه : يا أمه طلبتها وشغلك عنها المكحلة والمرآة وما كان يشغله عنها شيء
(رواه ابن سعد و صححه الحافظ ابن حجر في الإصابة في تمييز الصحابة ج ١٣ ص ٥١)
حكم : إسناده جيد
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Non ô fille du véridique ! (2) Ce sont plutôt ceux qui jeûnent, prient et font l’aumône mais ils craignent que cela ne soit pas accepté de leur part. Ce sont eux qui s’empressent vers les bonnes actions et sont les premiers à les accomplir ».
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°3175 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Tirmidhi, Hadith Sahih)
(1) Il s’agit de la traduction rapprochée et approximative du sens du verset 60 de la sourate Al Mou’minoun n°23.
(2) ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) était la fille de Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) dont le surnom était As Siddiq / Le véridique.
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : لا يا بنت الصديق ! ولكنهم الذين يصومون ويصلون ويتصدقون وهم يخافون أن لا تقبل منهم أولئك يسارعون في الخيرات وهم لها سابقون
(رواه الترمذي في سننه رقم ٣١٧٥ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : صحيح
Certains de ceux qui croyaient en lui et le rendaient véridique sont redevenus mécréants et ils se sont empressés de se rendre auprès de Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) et ils lui ont dit: Sais-tu que ton compagnon prétend que durant cette nuit on l’a fait voyagé jusqu’à Bayt Al Maqdis (1) ?
Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) a dit : A t-il vraiment dit cela ?
Ils ont dit : Oui.
Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) a dit : S’il a vraiment dit cela alors certes il a dit vrai !
Ils ont dit : Vas-tu le rendre véridique sur le fait qu’il est parti cette nuit jusqu’à Bayt Al Maqdis et il est revenu avant le matin ?
Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) a dit : Oui, certes je le rends véridique pour ce qui est plus grand que cela ! Je le rend véridique pour la révélation qui lui vient du ciel matin et soir !
C’est pour cela qu’il a été appelé : As Siddiq (2)
(Rapporté par Al Hakim et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°306, Hadith « moutawatir » (3))
(1) Bayt Al Maqdis et la mosquée Al Aqsa sont deux noms de la mosquée qui se trouve à Jérusalem en Palestine.
À l’époque les voyages se faisaient avec des chameaux et ainsi il fallait très longtemps pour aller de La Mecque jusqu’à Jérusalem.
(2) C’est à dire celui qui est vraiment véridique.
(3) Moutawâtir – Consécutif (ou notoire)
Ce dit d’un Hadîth qui est rapporté par un si grand nombre de personnes qu’il est impossible qu’ils se soient concertés pour convenir d’un mensonge
Annotations
Il faut que la personne qui atteste que -Muhammed est le Messager d’Allah- mette cette parole en pratique.
L’imam ‘Abder Rahman Ibn Hassan Al Cheikh (mort en 1285 du calendrier hégirien) a dit : « Il faut forcément pour les deux attestations de foi la science (*), la certitude et agir par ce qu’elles induisent… ».
(Fath Al Majid p 44)
La première des choses par lesquelles on met cette parole en pratique est le fait de rendre le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) véridique dans toutes les choses de l’invisible passées, présentes ou futures dont il a informé la communauté.
(‘Aqidatou Tawhid de Cheikh Fawzan p 50, Al Qawl Al Moufid Fi Adilati Tawhid de Cheikh Al Wasabi p 36, Charh Al ‘Aqida Tahawiya de Cheikh Saleh Al Cheikh vol 2 p 322)
Cheikh Al Islam Ibn Taymiya (mort en 728 du calendrier hégirien) a dit : « Il est obligatoire à toutes les créatures de croire fermement en ce que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a apporté.
Il est obligatoire de croire dans le Coran et dans la Sounna de manière générale et en particulier lorsque la personne a connaissance de points particuliers.
Ainsi, un homme ne sera pas croyant tant qu’il ne croira pas fermement en ce qu’a apporté le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et ceci est l’accomplissement de l’attestation -qu’il n’y pas de divinité en dehors d’Allah méritant d’être adorée et que Muhammed est le Messager d’Allah-.
La personne qui atteste qu’il est le messager d’Allah atteste forcément qu’il est véridique dans les choses venant d’Allah qu’il transmet.
Certes ceci est le sens de l’attestation du message pour lui ».
(Al Qa’ida Al Mourakichiya p 24/25)
قال أبو بكر رضي الله عنه : أو قال ذلك ؟
قالوا : نعم
قال أبو بكر رضي الله عنه : لئن كان قال ذلك لقد صدق
قالوا : أو تصدقه أنه ذهب الليلة إلى بيت المقدس و جاء قبل أن يصبح ؟
قال أبو بكر رضي الله عنه : نعم إني لأصدقه فيما هو أبعد من ذلك أصدقه بخبر السماء في غدوه أو روحه
فلذلك سمي أبو بكر الصديق
(رواه الحاكم و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٣٠٦)
حكم : متواتر
(Rapporté par Ibn Maja dans ses Sounan n°3750 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Ibn Maja, Hadith Sahih)
(*) Ceci une métaphore pour désigner le fait qu’elle se découvre devant des hommes étrangers et ne cache pas ce qu’elle devrait cacher devant eux.
(Fayd Al Qadir de l’imam Al Mounawi, hadith n°2940)
(رواه ابن ماجه في سننه رقم ٣٧٥٠ و صححه الشيخ الألباني في صحيح ابن ماجه)
حكم : صحيح
C’est ce jour là qu’il a été surnommé l’affranchi. (*)
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°3679 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Tirmidhi, Hadith Sahih)
(*) Ce hadith fait partie des très nombreux hadiths montrant les mérites du compagnon Abou Bakr As Siddiq (qu’Allah l’agrée).
Il montre également qu’il fera partie, le jour du jugement, des gens du paradis.
(رواه الترمذي في سننه رقم ٣٦٧٩ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : صحيح
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Sur le pont de l’enfer (2) ».
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°3241 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Tirmidhi, Hadith sahih)
(1), il s’agit du verset suivant: Allah a dit dans la sourate Zoumar n°39 verset 67 (traduction rapprochée et approximative du sens du verset) : « Il n’ont pas estimé Allah comme Il devrait l’être alors que le jour de la résurrection Il fera de la Terre entière une poignée et les cieux seront pliés dans Sa main droite. Gloire à Lui ! Il est au-dessus de ce qu’ils Lui associent ».
قال الله تعالى : وَمَا قَدَرُوا اللَّهَ حَقَّ قَدْرِهِ وَالأَرْضُ جَمِيعًا قَبْضَتُهُ يَوْمَ الْقِيَامَةِ وَالسَّمَاوَاتُ مَطْوِيَّاتٌ بِيَمِينِهِ سُبْحَانَهُ وَتَعَالَى عَمَّا يُشْرِكُونَ
(سورة الزمر ٦٧)
(2) C’est à dire que cela aura lieu lorsque les croyants et les hypocrites seront sur le sirat qui est un pont au dessus de l’enfer qu’ils vont devoir traverser.
Les croyants vont traverser ce pont en fonction de leurs actes, plus leurs actes étaient bons plus ils traverseront rapidement.
Tandis que les hypocrites et certaines personnes ayants commis des péchés ne pourront pas traverser ce pont et vont tomber dans l’enfer.
Enfin, en ce qui concerne les mécréants et les associateurs, ils auront été jettés dans le feu avant cela.
قالت : قلت : فأين الناس يومئذ يا رسول الله ؟
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : على جسر جهنم
( رواه الترمذي في سننه رقم ٣٢٤١ و صححه و صححه أيضاً الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : صحيح
Elle a dit : Abou Bakr (qu’Allah l’agrée).
J’ai dit : Puis qui ?
Elle a dit : ‘Omar (qu’Allah l’agrée).
J’ai dit : Puis qui ?
Elle a dit : Abou ‘Oubeida Ibn Al Jarah (qu’Allah l’agrée).
J’ai dit : Puis qui ?
Alors elle s’est tue.
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°3657 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Tirmidhi, Hadith Sahih)
قالت : أبو بكر رضي الله عنه
قلت : ثم من ؟
قالت : عمر رضي الله عنه
قلت : ثم من ؟
قالت : ثم أبو عبيدة بن الجراح رضي الله عنه
قلت : ثم من ؟ فسكتت
(رواه الترمذي في سننه رقم ٣٦٥٧ و صححه و صححه أيضاً الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : صحيح
‘Aicha (qu’Allah l’agrée) rassemblait les choses les unes avec les autres jusqu’à ce qu’elle en ait réuni suffisamment alors elle les distribuait.
Par contre Asma (qu’Allah l’agrée) ne gardait rien pour le lendemain.
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°280 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°214, Hadith Isnad Sahih)
(*) Il s’agit de deux des filles de Abou Bakr (qu’Allah l’agrée).
أما عائشة رضي الله عنها فكانت تجمع الشيء إلى الشيء حتى إذا كان اجتمع عندها قسمت
وأما أسماء رضي الله عنها فكانت لا تمسك شيئا لغد
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٢٨٠ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٢١٤)
حكم : إسناده صحيح
(Rapporté par Ibn Hibban dans son Sahih n°7267 et authentifié par Cheikh Albani dans Al Ta’liqat Al Hissan ‘Ala Sahih Ibn Hibban n°7223, Hadith Sahih)
(1) Les Ansars sont les compagnons du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui étaient originaires de Médine.
(2) Les Ansars ont reçu dans leur ville les compagnons qui avaient émigrés avec le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et ils se sont occupés d’eux de la manière la plus parfaite.
L’imam Ibn Hibban (mort en 356 du calendrier hégirien) a classé ce hadith dans son Sahih dans le chapitre intitulé : – La mention du fait que les Ansars ont été bons avec les musulmans et leurs enfants comme un père l’est avec son propre enfant -.
(Sahih Ibn Hibban vol 16 p 257)
(رواه ابن حبان في صحيحه رقم ٧٢٦٧ و صححه الشيخ الألباني في التعليقات الحسان على صحيح ابن حبان رقم ٧٢٢٣)
حكم : صحيح
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°2867, Hadith Hasan)
(رواه الطبراني و حسنه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٢٨٦٧)
حكم : حسن
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Est-ce que vous êtes toutes d’accord sur cela ? ».
Elles ont dit : Oui.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) s’est rendu vers la maison de ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) et c’est là qu’il est décédé.
(Rapporté par Ibn Hibban dans son Sahih n°6614 et authentifié par Cheikh Albani dans Al Ta’liqat Al Hissan ‘Ala Sahih Ibn Hibban n°6580, Hadith Sahih)
(*) Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) avait plusieurs épouses et chez lesquelles il se rendait à tour de rôle.
Mais lorsqu’il est tombé malade, elles lui ont proposé de rester dans un endroit et c’est elles qui se rendraient à lui.
قالت : نعم
فانتقل إلى بيت عائشة فمات فيه
(رواه ابن حبان في صحيحه رقم ٦٦١٤ و صححه الشيخ الألباني في التعليقات الحسان على صحيح ابن حبان رقم ٦٥٨٠)
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°3884 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Tirmidhi, Hadith Sahih)
(رواه الترمذي في سننه رقم ٣٨٨٤ و صححه و صححه أيضاً الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : صحيح
‘Aicha (qu’Allah l’agrée) a dit : Bienvenu, bienvenu !
Alors ils m’ont donné la permission d’entrer.
J’ai dit : Je veux certes te demander quelque chose mais j’ai honte.
Elle a dit : Certes je suis ta mère et tu es mon fils (*).
J’ai dit : Comment un homme peut profiter de son épouse alors qu’elle a ses menstrues ?
Elle a dit : Toute chose sauf son sexe.
(Rapporté par Tabari dans son Tefsir n°4245 et authentifié par Cheikh Ahmed Chakir dans ‘Omdatou Tefsir Ibn Kathir vol 1 p 267, Hadith Isnad Sahih)
(*) C’est une allusion au verset 6 de la sourate Al Ahzab n°33 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Le Prophète a plus de droit sur les croyants qu’ils n’en ont sur eux-mêmes et ses épouses sont leurs mères ».
فقالت عائشة رضي الله عنها : مرحبا مرحبا فأذنوا له فدخل
فقال : إني أريد أن أسألك عن شيء وأنا أستحي
فقالت : إنما أنا أمك وأنت ابني
فقال : ما للرجل من امرأته وهي حائض ؟
فقالت له : كل شيء إلا فرجها
(رواه الطبري في تفسيره رقم ٤٢٤٥ و صححه الشيخ أحمد شاكر في عمدة تفسير ابن كثير ج ١ ص ٢٦٧)
حكم : إسناده صحيح
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2028)
(*) La maison du Prophète était collée à la mosquée.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٠٢٨)
.
Et il n’y a pas de i’tikaf sans jeûne et il n’y a de i’tikaf que dans les mosquées où est accomplie la prière du vendredi ».
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°2473 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Abi Daoud)
– L’objectif du i’tikaf :
L’imam Ibn Rajab Al Hanbali (mort en 795 du calendrier hégirien) a dit : « L’isolement qui est légiféré pour cette communauté est le i’tikaf dans les mosquées. (…)
Le sens recherché par le i’tikaf et son essence est le fait de couper les relations avec les créatures afin de se consacrer à oeuvrer pour le Créateur ».
(Lataif Al Ma’arif p 348/349)
L’imam Ibn Qayim (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit : « L’objectif du i’tikaf est que le coeur de la personne s’accroche à Allah, se consacre à Lui, s’isole avec Lui et qu’il coupe les liens avec les créatures et qu’il soit en lien avec Allah seul ».
(Zad Al Ma’ad vol 2 p 87)
– Le jugement du i’tikaf :
Les savants sont en consensus sur le fait que le i’tikaf est recommandé et n’est pas obligatoire.
(Tefsir Al Qortobi vol 3 p 220)
L’imam Ibn Al Mundhir (mort en 318 du calendrier hégirien) a dit : « Les savants sont en consensus sur le fait que le i’tikaf n’est pas une obligation sauf si la personne se l’est imposé à elle même en faisant un voeu pieux (nadhr) et alors le i’tikaf est obligatoire ».
(Al Ijma’ n°155 p 60)
– Le moment du i’tikaf :
Le i’tikaf peut être pratiqué tout au long de l’année.
(Voir Al Istidhkar de l’imam Ibn ‘Abdel bar vol 10 p 273)
Mais le meilleur moment pour l’accomplir est les dix derniers jours du mois de Ramadan.
C’est durant ces dix jours que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) pratiquait le i’tikaf afin de rechercher la nuit du destin.
(Voir Mawahib Al Jalil Charh Moukhtasar Khalil vol 3 p 251)
(رواه أبو داود في سننه رقم ٢٤٧٣ و صححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود )
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2029)
(*) La maison du Prophète était collée à la mosquée.
– La définition du i’tikaf :
C’est à dire que la personne qui fait le i’tikaf reste dans la mosquée jour et nuit pour y pratiquer des adorations à Allah (rappel, lecture du Coran, étude de la science religieuse…) et ne sort qu’en cas de besoin indispensable (faire ses besoins, se laver, faire les ablutions, sortir pour manger si elle ne peut pas le faire dans la mosquée…).
L’interdiction des relations charnelles durant le i’itkaf
Ainsi, lorsque la personne qui fait le i’tikaf sort et va dans sa maison pour une chose dont il ne peut se passer comme faire ses besoins ou manger, il ne lui est pas permis d’embrasser sa femme, de la serrer contre lui…
(‘Omdatou Tefsir Ibn Kathir p 230)
D’après Sa’id, Qatada (mort en 127 du calendrier hégirien) a dit à propos du verset -Et n’ayez pas de rapports avec elles pendant que vous êtes en retraite spirituelle dans les mosquées- : « Au départ, un homme qui sortait de la mosquée alors qu’il faisait le i’tikaf et rencontrait sa femme avait des relations sexuelles avec elle s’il le souhaitait.
Puis Allah leur a interdit cela et les a informé que cela ne convenait pas tant que la personne n’a pas terminé son i’tikaf ».
(Rapporté par Ibn Jarir Tabari dans son Tefsir n°3037 et sa chaîne de transmission est authentique)
a. L’interdiction des relations sexuelles pendant le i’tikaf
Le rapport sexuel est interdit pendant le i’tikaf par consensus des savants.
(Al Ijma’ de l’imam Ibn Al Mundhir n°158 p 60)
De plus, les savants sont également en consensus sur le fait que le rapport sexuel annule le i’tikaf.
(Tefsir Al Qortobi vol 3 p 214)
D’après Moujahid, ‘Abdallah ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit : « Si la personne qui fait le i’tikaf a un rapport sexuel alors son i’tikaf est annulé et il doit le recommencer (*) ».
(Rapporté par Ibn Abi Chayba dans son Mousannaf n°9939 et authentifié par Cheikh Albani dans Qiyam Ramadan p 41)
Par contre, si la personne a un rapport sexuel durant le i’tikaf, la majorité des savants sont d’avis qu’elle n’aura aucune expiation à faire et qu’elle devra simplement se repentir d’avoir commis ce péché.
(Voir Mousannaf Ibn Abi Chayba avec la correction de Cheikh Chathri vol 6 p 100 note n°5)
b. L’interdiction d’embrasser, de caresser, de toucher avec envie pendant le i’tikaf
Les savants sont en consensus sur le fait que la personne qui fait le i’tikaf ne doit pas embrasser ou caresser son épouse.
(Al Tamhid de l’imam Ibn ‘Abdel Bar vol 8 p 331)
D’après Ibn Wahb, Jabir Ibn Zayd (mort en 103 du calendrier hégirien) a dit à propos du verset -Et n’ayez pas de rapports avec elles pendant que vous êtes en retraite spirituelle dans les mosquées- : « Les rapports dont il est question sont les rapports sexuels et autres que les rapports sexuels. Tout ceci lui est interdit ».
Et il a dit : « Le rapports autre que le rapport sexuel est le fait que la peau touche la peau ».
(Rapporté par Ibn Jarir Tabari dans son Tefsir n°3045 et sa chaîne de transmission est authentique)
(*) C’est à dire que si la personne s’était imposé de faire le i’tikaf en faisant un voeux pieux (nadhr) a un rapport sexuel durant le i’tikaf, elle devra alors recommencer le i’tikaf depuis le début.
D’après Ibn Wahb, Malik Ibn Anas (mort en 179 du calendrier hégirien) a dit : « La personne qui fait le i’tikaf ne touche pas sa femme ni n’a de rapports avec elle.
Il ne doit pas se procurer du plaisir avec elle que ce soit en l’embrassant ou d’une autre manière ».
(Rapporté par Ibn Jarir Tabari dans son Tefsir n°3044 et sa chaîne de transmission est authentique)
Par contre, le fait de toucher son épouse sans envie ou excitation est permis à la personne qui fait le i’tikaf.
voir Hadith Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2028
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٠٢٩)
J’ai dit : Ô Messager d’Allah ! Je vois que tu ne fais pas une assise, que tu ne lis pas le Coran et que tu ne pries pas une prière sans que tu termines par ces paroles.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Oui. Celui qui dit du bien alors ces paroles seront comme un cachet pour ce bien et celui qui dit du mal, elles seront une expiation pour lui : -Gloire et louange à Toi ô Allah. Il n’y a pas de divinité méritant d’être adorée en dehors de Toi. Je Te demande pardon et je me repens auprès de Toi- ». (*)
(Rapporté par Nasai dans As Sounan Al Koubra n°10067 et par Tabarani dans Kitab Ad Dou’a n°1912 authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Al Noukat ‘Ala Kitab Ibn Salah p 733, par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha vol 7 p 495 Hadith n°3164)
(*) En phonétique: Sobhanaka Allahouma Wa Bihamdik La Ilaha Illa Ant Astaghfirouka Wa Atoubou Ilayk
En arabe:
سُبْحَانَكَ اللَّهُمَّ وَ بِحَمْدِكَ لاَ إِلَهَ إِلاَّ أَنْتَ أَسْتَغْفِرُكَ وَ أَتُوبُ إِلَيكَ
Remarque : Il n’est pas légiféré de dire -Sadaqa Allahoul Adhim- (cela signifie -Allah l’Immense a été véridique-) lorsque l’on termine la lecture du Coran.
(Bida’ Al Qourra Al Qadima Wal Mou’asira de Cheikh Bakr Abou Zayd p 22/23)
فقلت : يا رسول الله ! أراك ما تجلس مجلسا ولا تتلو قرآنا ولا تصلي صلاة إلا ختمت بهؤلاء الكلمات
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : نعم من قال خيرا ختم له طابع على ذلك الخير ومن قال شرا كن له كفارة : سبحانك اللهم وبحمدك لا إله إلا أنت أستغفرك وأتوب إليك
(رواه النسائي في السنن الكبرى رقم ١٠٠٦٧ والطبراني في كتاب الدعاء رقم ١٩١٢ وصححه الحافظ ابن حجر في النكت على كتاب ابن الصلاح ص ٧٣٣ و الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة ج ٧ ص ٤٩٥ )
حكم : إسناده صحيح
Alors ils l’ont interrogé sur cela et il a dit : J’ai entendu cela du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°884 et authentifié par Cheikh Albani dans Asl Sifat Salat p 407, Hadith Isnad Sahih)
(1) Il s’agit du dernier verset de la sourate Al Qiyama n°75.
(2) En phonétique : Sobhanaka Fabala
En arabe : سُبْحَانَكَ فَبَلَى
فسألوه عن ذلك فقال : سمعته من رسول الله صلى الله عليه وسلم
(رواه أبو داود في سننه رقم ٨٨٤ و صححه الشيخ الألباني في أصل صفة الصلاة ص ٤٠٧)
حكم : إسناده صحيح
Lorsque je suis arrivée, il m’a dit: « Où étais-tu? ».
J’ai dit: J’écoutais la récitation de l’un de tes compagnons et je n’ai jamais entendu une telle voix et une telle récitation.
Il se leva et je le suivi.
Lorsqu’il a entendu sa récitation il se tourna vers moi et dit: « C’est Salim l’affranchi de Abou Houdheyfa (qu’Allah l’agrée).
Louange à Allah qui a mis dans ma communauté des gens comme lui ».
(Rapporté par Ibn Maja dans ses Sounan n°1338 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Ibn Maja, Hadith Sahih)
قلت : كنت أستمع قراءة رجل من أصحابك لم أسمع مثل قراءته وصوته من أحد
فقام وقمت معه حتّى استمع له ثمّ التفت إليّ فقال : هذا سالم مولى أبي حذيفة رضي الله عنه الحمد لله الذي جعل في أمّتي مثل هذا
(رواه ابن ماجه في سننه رقم ١٣٣٨ و صححه الشيخ الألباني في تحقيق سنن ابن ماجه)
حكم : صحيح
Elle a dit : « Parfois il levait la voix et parfois il la baissait ».
J’ai dit : Allah est le plus grand ! Gloire à Allah qui a mis une facilité dans cette affaire !
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°226 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Abi Daoud)
قالت : ربما جهر به وربما خفت
قلت : الله أكبر الحمد لله الذي جعل في الأمر سعة
(رواه أبو داود في سننه رقم ٢٢٦ و صححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Cela ne provient que d’une veine et n’est pas une menstruation.
Au moment de la menstruation alors délaisse la prière et lorsque la durée des menstrues est passée alors lave le sang sur toi et prie (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°303)
(1) C’est à dire qu’elle avait toujours un saignement vaginal.
(2) Ce hadith montre que la récitation du Coran est permise pour la femme en istihada.
En effet, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a ordonné à Fatima Bint Abi Houbaych (qu’Allah l’agrée) d’accomplir la prière une fois que la durée de ses menstrues est passée or il y a dans la prière une récitation du Coran.
(Al Ahkam Al Fiqhiya Al Khassa Bil Quran p 50)
Il est permis à la femme qui est touchée par l’istihada de lire le Coran
L’istihada désigne un saignement vaginal qui touche la femme en dehors des périodes de menstrues.
Cet écoulement sanguin provient d’une veine et pas du système reproducteur.
Ainsi, la femme qui est en période d’istihada a le même jugement que les femmes pures.
Elle doit prier et jeûner et peut avoir des rapports sexuels avec son époux.
Les savants des quatre écoles juridiques ont mentionné le fait qu’il est permis à la femme qui est touchée par l’isithada de réciter le Coran et de toucher le moushaf si elle fait les ablutions.
(Voir Moukhtasar At Tahawi p 22, Al Kafi Fi Fiqh Ahl Al Medina p 189, Rawdatou At Talibin vol 1 p 137, Masail Al Imam Ahmed Bi Riwaya Ibn Hani p 30)
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : إنما ذلك عرق وليس بالحيضة فإذا أقبلت الحيضة فاتركي الصلاة فإذا ذهب قدرها فاغسلي عنك الدم وصلي
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٠٦)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°297)
Et aussi rapporté dans un autre hadith:
D’après Maymouna (qu’Allah l’agrée) : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) rentrait auprès de l’une d’entre nous alors qu’elle avait ses menstrues.
Alors il posait sa tête sur son torse et récitait le Coran alors qu’elle avait ses menstrues. (*)
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°26810 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad)
(*) Ces deux hadiths montrent que la présence des menstrues a un effet à propos de l’interdiction de la récitation du Coran. En effet, le fait que ‘Aicha et Maymouna (qu’Allah les agrée toutes les deux) mentionnent cette information n’aurait aucun intérêt s’il n’était pas connu de celui qui l’entend que la récitation pour la femme en menstrue n’est pas permise.
(Voir Fath Al Bari de l’imam Ibn Rajab vol 1 p 430 et Ta’sis Al Ahkam de Cheikh Najmi vol 1 p 65)
(رواه البخاري في صحيحه)
Et celui qui récite le Coran avec assiduité alors que cela est difficile pour lui obtient deux récompenses (3) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4937)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°798 et Abou Daoud dans ses Sounan n°1454
(1) On comprend de certaines versions du hadith que la personne visée est celle qui a une belle récitation du Coran, qui n’hésite pas et ne s’arrête pas en récitant car sa mémorisation est bonne.
(Charh Sahih Mouslim de l’imam Nawawi, hadith n°798)
(2) Le sens de cela est que les anges sont les intermédiaires entre Allah et ses créatures pour la transmission du Coran.
Ainsi, la personne qui récite et connait le Coran est avec les anges dans le sens où, comme les anges, il transmet le Coran aux personnes qui ne le connaissent pas.
Nous pouvons donc tirer de cela qu’il faut que la personne qui connait le Coran fasse des efforts dans le fait d’enseigner le Coran et de le transmettre en faisant cela pour plaire à Allah seul afin que l’image mentionnée par le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) soit réelle.
D’autres savants ont dit que le sens de cette partie du hadith est qu’il sera avec les anges dans l’au-delà.
(Charh Sahih Mouslim de Cheikh Al Etiopi vol 16 p 301/302)
(3) C’est à dire qu’il obtient une récompense pour la récitation et une récompense pour l’assiduité malgré la difficulté.
Par contre, il ne faut pas comprendre du hadith que le second est meilleur que le premier.
C’est le premier qui est meilleur que le second car il est au départ passé par l’étape de la difficulté puis à force d’efforts il est arrivé à avoir une bonne mémorisation.
(Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 8 p 1170)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٩٣٧)
Elles n’étaient pas des chanteuses.
Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) a dit: Les instruments du diable dans la maison du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui)? Et cela un jour de ‘id ! (3)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Ô Abou Bakr! Certes chaque peuple a un ‘id et ceci est notre ‘id (4) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°952)
(1) Ce sont les gens qui sont originaires de Médine.
(2) C’est une bataille qui avait eu lieu entre les deux tribus de Médine avant l’Islam.
(3) C’est à dire que ceci s’est passé le jour du ‘id al fitr ou du ‘id al adha.
(4) L’imam Dhahabi (mort en 748 du calendrier hégirien) a dit : « Cette parole du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) montre que chaque peuple a ses jours de fête qui lui sont spécifiques.
Ainsi, si les chrétiens ont un jour de fête qui leur est spécifique, si les juifs ont un jour de fête qui leur est spécifique alors un musulman ne doit pas s’associer à eux dans cela de la même manière qu’il ne s’associe pas à eux dans leurs législations religieuses et dans la direction vers laquelle ils se tournent pour prier ».
(Tachabouh Al Khasis Bi Ahl Al Khamis Fi Rad Al Tachabouh Bil Mouchrikin p 27)
L’imam Ibn Rajab Al Hanbali (mort en 795 du calendrier hégirien) a dit : « Il y a dans ce hadith une preuve de la permission pour les jeunes filles de s’amuser, de chanter les chants des arabes le jour du ‘Id même si cela est entendu par les femmes et les hommes, même s’il y a avec cela du douf ».
(Fath Al Bari Charh Sahih Al Boukhari 6/77)
فقال أبو بكر رضي الله عنه : أمزامير الشيطان في بيت رسول الله صلى الله عليه وسلم ؟
وذلك في يوم عيد فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : يا أبا بكر ! إن لكل قوم عيدا وهذا عيدنا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٩٥٢)
(Rapporté par Ibn Hibban dans Al Marjouhin vol 3 p 77 et affaibli par Cheikh Albani dans Dai’fa Al Jami, Hadith n°1414, Hadith Mawdou)
Ce hadith a été jugé comme étant très faible par :
– L’imam Ibn Hibban dans l’ouvrage cité ci-dessus
– Cheikh Albani dans la Silsila Da’ifa vol 7 p 261/262
(رواه بن حبان في المجروحين ج ٣ ص ٥٧ و رواه الشيخ الألباني في ضعيف الجامع رقم ۱٤۱٤)
حكم : موضوع
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°3656 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Tirmidhi, Hadith Hasan)
(رواه الترمذي في سننه رقم ٣٦٥٦ و صححه و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : حسن
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6462)
(*) Ceci concerne les bonnes actions.
La meilleure des bonnes actions est celle qui est pratiquée avec assiduité même s’il s’agit d’un acte minime.
Voir le Hadith rapporté par Ibn Hibban et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°3175
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٤٦٢)
Il lui donna la permission d’entrer alors qu’il était dans cette position et parla (*).
Puis ‘Omar (qu’Allah l’agrée) demanda la permission d’entrer.
Il lui donna la permission d’entrer alors qu’il était dans cette position et parla (*).
Puis ‘Othman (qu’Allah l’agrée) demanda la permission d’entrer alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) s’est assis a remis son habit en place et alors ‘Othman (qu’Allah l’agrée) est entré et le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lui parla.
Lorsqu’il est sorti, j’ai dit : Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) est entré et alors tu n’as rien fait de particulier pour l’accueillir et tu n’as pas fait particulièrement attention à lui.
Puis ‘Omar (qu’Allah l’agrée) est entré et tu n’as rien fait de particulier pour l’accueillir et tu n’as pas fait particulièrement attention à lui.
Puis lorsque ‘Othman est entré tu t’es assis et tu as remis ton habit en place !
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Ne dois-je par faire preuve de pudeur avec un homme vis-à-vis duquel les anges font preuve de pudeur ! ».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2401)
(*) C’est à dire que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) parla à Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) puis à ‘Omar (qu’Allah l’agrée).
ثم استأذن عمر رضي الله عنه فأذن له وهو كذلك فتحدث
ثم استأذن عثمان رضي الله عنه فجلس رسول الله صلى الله عليه وسلم وسوى ثيابه فدخل فتحدث
فلما خرج قلت : دخل أبو بكر رضي الله عنه فلم تهتش له ولم تباله
ثم دخل عمر رضي الله عنه فلم تهتش له ولم تباله
ثم دخل عثمان فجلست وسويت ثيابك !
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : ألا أستحي من رجل تستحي منه الملائكة
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢٤٠١)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°242)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٤٢)
J’ai dit : Laisse, c’est moi qui vais le faire.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Ô ‘Aicha ! Aime le car certes je l’aime ».
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°3818 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Tirmidhi, Hadith Hasan)
(*) Il s’agit de Ousama, le fils de Zayd Ibn Haritha (qu’Allah les agrée tous les deux) qui n’était encore qu’un enfant.
قلت : دعني حتى أكون أنا الذي أفعل
قال النبي صلى الله عليه وسلم : يا عائشة ! أحبيه فإني أحبه
(رواه الترمذي في سننه رقم ٣٨١٨ و حسنه و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترمذيي)
حكم : حسن
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°4375 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Abi Daoud, Hadith Sahih)
(1) C’est à dire les gens qui ne sont pas connus comme étant des gens de mal comme l’a dit l’imam Chafi’i.
(Voir Charh Sahih Al Adab Al Moufrad vol 2 p 77/78)
(2) Comme par exemple la peine prescrite contre le voleur, contre l’assassin, contre le calomniateur, le fornicateur…
Les peines prescrites, les conditions nécessaires à leur application, les exceptions les concernant…tout ceci est détaillé dans les ouvrages de jurisprudence.
Par contre, il convient de préciser et d’insister sur le fait que les peines prescrites de l’Islam ne peuvent être appliquées que par un gouverneur musulman ou une personne que le gouverneur aura nommé pour cela et non pas par les gens du commun des musulmans.
(رواه أبو داود في سننه رقم ٤٣٧٥ و صححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)
حكم المحدث : صحيح
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°1150 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Abi Daoud, Hadith Sahih)
(1) C’est à dire dans la prière du ‘Id Al Fitr et dans la prière du ‘Id Al Adha.
(2) C’est à dire que le tebkir (-Allahou Akbar-) que l’on prononce avant de se mettre en inclinaison n’est pas inclus de la nombre des sept tekbirat pour la première unité de prière et dans le nombre des cinq dans la seconde unité de prière.
Point 1: L’invocation de rentrée dans la prière (dou’a al istiftah) se fait après le tekbir al ihram et avant les tekbirat supplémentaires
C’est à dire que la personne rentre dans la prière en disant -Allahou Akbar-.
Puis elle fait l’invocation istiftah avant les tekbirat (lorsque l’on dit -Allahou Akbar-) supplémentaires qui sont spécifiques à la prière du ‘Id.
Ceci est l’avis de la majorité des savants comme l’a mentionné l’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien).
(Al Majmou’ vol 5 p 26)
Remarque : Voir une invocation de rentrée dans la prière (dou’a istiftah) sur le lien suivant : Les portes du ciel se sont ouvertes pour ces paroles
Point n°2 : Les tebkirats supplémentaires dans la prière du ‘Id
A. Le jugement des tekbirats supplémentaires dans la prière du ‘Id
Durant la prière du ‘Id, au début de la première unité de prière et au début de la seconde unité de prière, il est recommandé et pas obligatoire de répéter -Allahou Akbar-.
Cheikh ‘Otheimine a dit : « Les tekbirat supplémentaires de la prière du ‘Id sont des actes qui sont fortement recommandés.
Si la personne les oublie tous ou en oublie certains jusqu’à ce qu’elle commence la récitation du Coran alors il n’y a plus à les dire car il s’agit d’un acte recommandé dont le moment est terminé ».
(Fatawa As Salat Wa Janaiz vol 2 p 588)
Il a dit également : « Si la personne oublie les tekbirat supplémentaires de la prière du ‘Id alors il ne lui est pas obligatoire de faire les deux prosternations de la distraction à la fin de la prière mais si elle les fait alors il n’y a pas de mal à cela ».
(Thamarat Ad Tadwin min Fatawa Ibn ‘Otheimine question n°174)
B. Le nombre des tekbirats supplémentaires dans la prière du ‘Id
Il est rapporté du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) deux manières de faire :
– soit on fait sept tekbirats dans la première unité de prière et cinq dans la seconde
– soit en fait quatre tekbirats dans la première unité de prière et quatre dans la seconde unité de prière.
Ainsi on peut faire parfois la première manière et parfois la seconde manière afin de mettre en pratique tout ce qui a été rapporté du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(رواه أبو داود في سننه رقم ١١٥٠ و صححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)
حكم : صحيح
J’ai dit : Oui.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit ce jour-là : « Continuez ô Bani Arfada (3) ! Afin que les juifs sachent qu’il y a une largesse dans notre religion ! J’ai été envoyé avec la voie de l’unicité tolérante ».
(Rapporté par Nasai et Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Adab Az Zafaf p 272 et dans la Silsila Sahiha vol 6 p 1023, Hadith Isnad Hasan fi Alshawahid)
Remarque: Le jeux et la distraction le jour du ‘Id
(1) C’est à dire qu’ils simulaient des affrontements dans le but de se divertir.
(2) Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a appelé ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) de cette manière par bon comportement envers elle.
(3) Il s’agit d’un surnom qui était donné aux gens originaires d’Abyssinie.
فقلت : نعم
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم يومئذ : خذوا يا بني أرفدة ! لتعلم يهود أن في ديننا فسحة إني أرسلت بحنيفية سمحة
(رواه النسائي وأحمد وصححه الشيخ الألباني في آداب الزفاف ص ٢٧٢ و في السلسلة الصحيحة ج ٦ ص ١٠٢٣)
حكم : إسناده حسن في الشواهد
« Mangez et buvez jusqu’à ce que Ibn Oum Maktoum lance son appel car, lui, ne lance son appel qu’après l’entrée de l’aube. »
*Al Qasim Ajouta « L’intervalle de temps entre leurs deux appels n’est que celui qui permetait au premier de descendre et au second de monter. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1918, 1919)
(*) Le moment du début du jeûne est le moment du lever de l’aube réelle.
C’est à dire lorsqu’apparait sur toute la largeur de l’horizon un fil blanc.
Allah a dit dans la sourate Al Baqara n°2 verset 187 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Et mangez et buvez jusqu’à ce que vous apparaisse clairement le fil blanc du fil noir de l’aube ».
قال الله تعالى : وكلوا واشربوا حتّى يتبيّن لكم الخيط الأبيض من الخيط الأسود من الفجر
(سورة البقرة ١٨٧)
D’après ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il y a deux aubes (1) : la première n’interdit pas la nourriture et ne permet pas la prière (2) et la seconde interdit la nourriture et permet la prière (3) ».
(Rapporté par Ibn Khouzeima dans son Sahih n°1927 ainsi que par Al Hakim dans son Moustadrak n°690 qui l’a authentifié et l’imam Dhahabi l’a approuvé)
(1) Les textes authentiques montrent que la première aube, l’aube menteuse, est une lueur rouge qui monte de manière verticale à l’ouest puis vient la seconde aube, l’aube réelle, qui est le fil blanc qui apparaît sur toute la largeur de l’horizon.
(2) C’est à dire que la première aube n’interdit pas la nourriture pour la personne qui veut jeûner et ne permet pas de prier la prière obligatoire du sobh.
(3) C’est à dire que la seconde aube qui est l’aube réelle est le moment où la nourriture devient interdite à la personne qui veut jeûner et c’est également où il devient permis de prier la prière obligatoire du sobh.
L’imam Ibn Houbeyra (mort en 560 du calendrier hégirien) a dit : « Les quatre imams sont en consensus sur le fait que le temps qu’il est obligatoire de jeûner est du lever de le deuxième aube jusqu’au coucher du soleil.
Ils sont également en consensus sur le fait que la deuxième aube, qui est celle après laquelle il n’y a pas d’obscurité, est celle qui interdit la nourriture, la boisson et le rapport sexuel ».
(Ijma’ Al A’ima Al Arba’a Wa Ikhtilafouhoum n°665, vol 1 p 286)
. قال القاسم ولم يكن بين أذانهما إلا أن يرقى ذا وينزل ذا.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۹۱۸، ۱۹۱۹)
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°787 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Tirmidhi, Hadith Sahîh)
L’imam Ibn Hazm (mort en 456 du calendrier hégirien) a dit : « Les savants sont en consensus sur le fait que la femme en menstrue et la femme en lochie ne jeûnent pas ».
(Maratib Al Ijma’ p 47)
L’imam Ibn Qoudama Al Maqdisi (mort en 620 du calendrier hégirien) a dit : « Les gens de science sont en consensus sur le fait que le jeûne n’est pas permis à la femme en menstrue et à la femme en lochies.
Ils sont également en consensus sur le fait que rompre le jeûne durant le Ramadan et le rattraper par la suite est obligatoire.
Enfin, ils sont en consensus sur le fait que si elles jeûnent alors leur jeûne n’est pas valable ».
(Al Moughni vol 4 p 397)
(رواه الترمذي في سننه رقم ۷۸۷ و حسنه و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : صحيح
Il a dit à ses compagnons : « Avancez ! ».
Alors ils ont avancé puis il m’a dit : « Viens ! Nous allons faire la course ! ».
Alors j’ai fait la course avec lui et je l’ai battu.
Plus tard, je suis sortie avec lui dans un voyage et il a dit à ses compagnons : « Avancez ! ».
Puis il m’a dit : « Viens ! Nous allons faire la course ! ».
J’avais oublié ce qu’il s’était passé précédemment et à ce moment-là j’avais pris du poids.
J’ai dit : Comment pourrais-je faire la course avec toi ô Messager d’Allah alors que je suis dans cet état.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Certes tu vas faire la course ! ».
Alors j’ai fait la course avec lui et il m’a battu.
Il a rigolé et a dit : « Cette fois est pour l’autre fois où tu m’as battu ! ».
(Rapporté par Nasai et authentifié par Cheikh Albani dans Irwa Al Ghalil vol 5 p 327, Hadith Isnad Sahih)
فتقدموا ثم قال : تعالي أسابقك
فسابقته فسبقته على رجلي
فلما كان بعد خرجت معه في سفر فقال لأصحابه : تقدموا
ثم قال : تعالي أسابقك
ونسيت الذي كان وقد حملت اللحم فقلت : وكيف أسابقك يا رسول الله وأنا على هذه الحال
فقال : لتفعلن
فسابقته فسبقني فجعل يضحك و قال : هذه بتلك السبقة
(رواه النسائي وصححه الشيخ الألباني في إرواء الغليل ج ٥ ص ٣٢٧)
حكم المحدث : إسناده صحيح رجاله كلهم ثقات رجال الشيخين
(Rapporté par Ibn Sa’d et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°1292)
Le fait de fuir du ta’oun est un grand péché.
Le fait de fuir lors de la bataille a été mentionné par le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) parmi les sept grands péchés qui font tomber dans la perdition.
voir Hadith rapporté Boukhari dans son Sahih n°6857 et Mouslim dans son Sahih n°89
L’imam Ibn Khouzeima (mort en 311 du calendrier hégirien) a classé ce hadith dans son Sahih dans le chapitre intitulé : « Le fait de fuir du ta’oun fait partie des grands péchés ».
(Voir Badhl Al Ma’oun Fi Fadl At Ta’oun de l’imam Ibn Hajar p 275)
(رواه ابن سعد و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ١٢٩٢)
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°1928, Hadith « Dhakara lahou Shawahid »)
(1) C’est à dire qui reste dans sa ville, sa région et ne fuit pas.
(2) C’est à dire celui qui monte la garde pour protéger les musulmans des mécréants en période de guerre.
(3) Avec la permission d’Allah, il sera expliqué plus loin l’interdiction de fuir de la région touchée par le ta’oun.
(رواه أحمد و حسنه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ١٩٢٨)
حكم : ذكر له شواهد
Lorsque le ta’oun est présent et que le serviteur reste dans sa ville en patientant et en sachant qu’il ne sera touché que par ce qu’Allah lui a écrit il obtient alors l’équivalent de la récompense du martyr ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5734)
La définition du Ta’oun / الطاعون
L’imam Abou Al Walid Al Baji Al Maliki (mort en 494 du calendrier hégirien) a dit : « Le ta’oun désigne une maladie qui touche beaucoup de gens dans un endroit donné et pas forcément dans d’autres endroits contrairement aux maladies dont souffrent les gens habituellement.
Et lors du ta’oun, les gens souffrent d’une seule et même maladie alors qu’habituellement les maladies dont souffrent les gens sont des maladies différentes ».
(Al Mountaqa Charh Al Mouwata vol 9 p 261)
Cheikh ‘Otheimine a dit : « Le ta’oun est un terme qui désigne toutes les épidémies générales qui se propagent rapidement comme le choléra ou autre. Cet avis est plus probable ».
(Charh Riyad Salihin vol 6 p 569)
Le Cheikh ‘Abdel ‘Aziz Ibn Baz a été questionné : Pouvons-nous faire une analogie entre le ta’oun et les autres maladies comme par exemple le choléra ?
Il a dit : « Si une maladie est présente dans un endroit et que les gens sont touchés par cette maladie alors cette maladie est comme le ta’oun ».
(At Ta’liq ‘Ala Riyad As Salihi, cours n°561)
Les savants contemporains ont dit que le coronavirus actuel rentre dans la définition du ta’oun et ainsi il prend les règles énoncées dans les textes à propos du ta’oun.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٧٣٤)
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°783 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Tirmidhi, Hadith Sahih)
(1) C’est à dire le mois qui précède le Ramadan suivant.
(2) L’imam Ibn Hajar (mort en 852 du calendrier hégirien) a dit : « Nous pouvons tirer du fait que ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) s’efforçait de rattraper ses jours durant Cha’ban qu’il n’est pas permis de retarder le rattrapage des jours jusqu’à ce que débute un nouveau mois de Ramadan ».
(Fath Al Bari 4/191)
Ceci est l’avis de la majorité des savants.
(Voir Jawahir Al Iklil vol 1 p 148 ; Al Majmou’ Charh Al Mouhadhab vol 6 p 412 ; Al Moughni vol 4 p 400)
(رواه الترمذي في سننه رقم ۷۸۳ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : صحيح
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Ô Allah ! Pardonne à ‘Aicha ses péchés précédents et futurs, ses péchés cachés et ses péchés apparents ».
Alors ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) a rigolé jusqu’à ce que sa tête tombe dans le giron du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) tellement elle riait.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Est-ce que mon invocation te fait plaisir ? ».
Elle a dit : Et comment est-ce que ton invocation pourrait ne pas me faire plaisir ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Je jure par Allah que c’est certes l’invocation que je fais en faveur de ma communauté dans chaque prière ».
(Rapporté par Al Bazzar et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Moukhtasar Zawaid Al Bazzar n°2005 ainsi que par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha vol 5 p 324 Hadith n°2254, Hadith Isnad Hasan)
قلت : يا رسول الله ! ادع الله لي
قال النبي صلى الله عليه وسلم : اللهم اغفر لعائشة ما تقدم من ذنبها وما تأخر وما أسرت وما أعلنت
فضحكت عائشة رضي الله عنها حتى سقط رأسها في حجر رسول الله صلى الله عليه وسلم من الضحك
فقال النبي صلى الله عليه وسلم : أيسرك دعائي ؟
فقالت : ومالي لا يسرني دعاؤك
فقال النبي صلى الله عليه وسلم : والله إنها لدعوتي لأمتي في كل صلاة
(رواه البزار و صححه الحافظ بن حجر في مختصر زوائد البزار رقم ٢٠٠٥ و صححه أيضاً الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة ج ٥ ص ٣٢٤)
حكم : إسناده حسن
L’opinion que j’avais de moi-même étais trop basse pour que Allah parle par une révélation récitée me concernant et Allah a révélé: -Ceux qui sont venus avec la calomnie sont un groupe parmi vous…– (2) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7545)
(1) Des gens avaient injustement accusé ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) d’avoir commis l’adultère.
(2) Il s’agit des versets 11 à 20 de la sourate An Nour n°24.
ولشأني في نفسي كان أحقر من أن يتكلم الله في بأمر يتلى وأنزل الله : {إِنَّ الَّذِينَ جَاءُوا بِالإِفْكِ} …
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٧٥٤٥)
.
‘Aicha (qu’Allah l’agrée) a dit : Pourquoi ô Messager d’Allah ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Ils vont certes rentrer dans le paradis quarante ans avant les riches.
Ô ‘Aicha ! Ne repousse pas le pauvre ne serait-ce qu’en lui donnant la moitié d’une datte.
Ô ‘Aicha ! Tu dois aimer les pauvres et les rapprocher (2) car ainsi Allah te rapprochera le jour de la résurrection (3) ».
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°2352 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Tirmidhi, )
(1) Par cette invocation, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) voulait montrer à sa communauté l’importance de la modestie et le fait de s’éloigner de l’orgueil.
(2) C’est à dire que tu dois être proche d’eux.
(3) C’est à dire que le fait d’être proche des pauvres dans l’ici-bas est une cause pour qu’Allah rapproche la personne de Lui dans l’au-delà.
(Voir Touhfatoul Ahwadhi)
فقالت عائشة رضي الله عنها : لم يا رسول الله ؟
قال النبي صلى الله عليه و سلم : إنهم يدخلون الجنة قبل أغنيائهم بأربعين خريفا يا عائشة لا تردي المسكين ولو بشق تمرة يا عائشة أحبي المساكين وقربيهم فإن الله يقربك يوم القيامة
( رواه الترمذي في سننه رقم ٢٣٥٢ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : صحيح
Mais lorsque je pense à ma mort et à ta mort, je sais que, lorsque tu vas rentrer dans le paradis, tu vas être élevé avec les prophètes et je crains que si je rentre dans le paradis je ne puisse plus te voir.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ne lui a rien répondu jusqu’à ce que Jibril (1) descende avec le verset suivant : -Quiconque obéit à Allah et au Messager alors ceux-là seront avec ceux qu’Allah a comblés de Ses bienfaits : les prophètes, les véridiques, les martyrs, et les vertueux. Et quels bons compagnons que ceux-là- (2).
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°2933,Hadith Lahou Chawahid mursilat taqwih)
(1) Il s’agit de l’ange qui transmet la révélation au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(2) Il s’agit du verset 69 de la sourate An Nissa n°4.
فلم يرد عليه النبي صلى الله عليه وسلم شيئا حتى نزل جبريل بهذه الآية : ومن يطع الله والرسول فأولئك مع الذين أنعم الله عليهم من النبيين والصديقين والشهداء والصالحين وحسن أولئك رفيقا
(رواه الطبراني و حسنه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٢٩٣٣)
حكم : له شواهد مرسلة تقويه
Ils l’ont arrêté devant leurs appartements et elles ont prié sur lui.
Alors il leur est parvenu que les gens ont critiqué cela et ont dit : Avant on ne rentrait pas les convois funéraires dans la mosquée.
Ceci est parvenu à ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) qui a dit : Comme les gens sont rapides à critiquer ce dont ils n’ont pas connaissance ! Ils nous critiquent à propos du fait qu’un convoi funéraire passe dans la mosquée alors que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) n’a pas prié sur Souhayl Ibn Bayda (qu’Allah l’agrée) dans un autre endroit que la mosquée.
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°973)
فوقف به على حجرهن يصلين عليه
فبلغهن أن الناس عابوا ذلك وقالوا : ما كانت الجنائز يدخل بها المسجد
فبلغ ذلك عائشة رضي الله عنها فقالت : ما أسرع الناس إلى أن يعيبوا ما لا علم لهم به ! عابوا علينا أن يمر بجنازة في المسجد وما صلى رسول الله صلى الله عليه وسلم على سهيل بن بيضاء رضي الله عنه إلا في جوف المسجد
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٩٧٣)
(Rapporté par Souyouti et affaiblit par Cheikh Albani dans Daif Al Jami n°3523, Hadith Daïf)
(رواه السيوطي و ضعفه الشيخ الألباني في ضعيف الجامع رقم ۳٥۲۳)
حكم : ضعيف
« Laquelle des épouses du Prophète (ﷺ) avait demandé la protection [d’Allah] contre lui? »
‘Urwa, me répondit-il, m’a rapporté cela de Aisha (رضي الله عنها) : Lorsqu’on a fait entrer la fille de Al Ja3oun (رضي الله عنها) auprès du Messager d’Allah (ﷺ), et que celui-ci s’est approché d’elle.
elle lui a dit : « Je demande la protection d’Allah contre toi. » Le prophète (ﷺ) a dit alors : « Tu as demandé la protection de celui qui est immense, retourne chez ta famille. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5254)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥۲٥٤)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°592)
(1) C’est à dire après avoir fait le salam qui clôture la prière.
(2) C’est à dire que parfois le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ne restait assis à sa place que le temps de dire cette invocation.
(Minnatoul Moun’im Charh Sahih Mouslim vol 1 p 375)
(3) En phonétique : Allahoumma Anta Salam Wa Minka Salam Tabarakta Ya Dhal Jalal Wal Ikram
En arabe : اللَّهُمَّ أَنْتَ السَّلَامُ وَمِنْكَ السَّلَامُ تَبَارَكْتَ يَا ذَا الجَلاَلِ وَالإكْرَام
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٥٩٢)
Quelqu’un lui a dit : Ô Messager d’Allah ! Tu demandes souvent protection contre la dette !
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Certes lorsqu’un homme est endetté il parle et ment et il promet mais ne tient pas ses promesses ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2397)
(*) En phonétique : Allahoumma Inni A’oudhou Bika Minal Ma’tham Wal Maghnam
En arabe : اللَّهُمَّ إِنِّي أَعُوذُ بِكَ مِنَ المَأْثَمِ وَالمَغْرَمِ
فقال له قائل : ما أكثر ما تستعيذ يا رسول الله من المغرم
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : إن الرجل إذا غرم حدث فكذب ووعد فأخلف
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٣٩٧)
(Rapporté par Tirmidhi et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°795, Hadith Sahîh li Ghayrihi)
(رواه الترمذي و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ۷۹٥)
حكم : صحيح لغيره
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°1414 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Abi Daoud, Hadith Sahih)
(*) En phonétique : Sajada Wajhi Liladhi Khalaqahou Wa Chaqa Sam’ahou Wa Basarahou Bi Hawlihi Wa Qouwatih
En arabe : سَجَدَ وَجْهِي لِلَذِي خَلَقَهُ وَشَقَّ سَمْعَهُ وَبَصَرَهُ بِحَولِهِ وَقُوَّتِهِ
(رواه أبو داود في سننه رقم ١٤١٤ و صححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)
حكم : صحيح
En effet le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) faisait cela ».
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°19 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Tirmidhi, Hadith Sahih)
(1) C’est à dire que ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) s’adressait aux femmes.
(2) C’est à dire après avoir fait leurs besoins.
(Touhfatoul Ahwadhi)
(رواه الترمذي في سننه رقم ١٩ و صححه و صححه أيضاً الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : صحيح
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7188)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۷۱۸۸)
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°4899 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Abi Daoud, Hadith Sahih)
(*) C’est à dire : Ne citez pas ses péchés et ses défauts.
En effet la médisance faite sur un mort est plus grave que celle faite sur une personne vivante car il est possible ensuite de demander pardon au vivant contrairement au mort.
(‘Awn Al Ma’boud Bi Charh Sounan Abi Daoud)
Par contre si la personne qui est morte faisait des choses mauvaises ou des innovations et que l’on craint que certains prennent exemple sur lui alors il n’y a pas de mal à mentionner ses défauts.
Ceci est du conseil envers les musulmans.
(Charh Sounan Abi Daoud de Cheikh Al ‘Abad, cours n°558)
(رواه أبو داود في سننه رقم ٤٨٩٩ و صححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)
حكم : صحيح
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°767)
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٧٦٧)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°744a)
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٧٤٤)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°268)
Cheikh Al Islam Ibn Taymiya (mort en 728 du calendrier hégirien) a dit : « Le mieux est d’utiliser le siwak avec la main gauche. L’imam Ahmed a mentionné cela et nous ne connaissons aucun imam qui a dit autre chose ».
(Majmou’ Al Fatawa 21/108)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٣٨٠ و مسلم في صحيحه رقم ٢٦٨)
‘Aicha (qu’Allah l’agrée) a dit : Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a maudit la femme masculine (2).
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°4099 et authentifié par l’imam Nawawi dans Al Majmou vol 4 p 469 et par Cheikh Albani dans Sahih Abi Daoud, Hadith Sahih)
(1) Le sens voulu ici est: les sandales qui sont normalement portées par les hommes.
(2) C’est à dire celle qui ressemble aux hommes dans l’habillement et dans le comportement.
Les commentaires sont tirés de ‘Awn Al Ma’boud Bi Charh Sounan Abi Daoud
فقالت : لعن رسول الله صلى الله عليه وسلم الرجلة من النساء
(رواه أبو داود في سننه رقم ٤٠٩٩ و حسنه الإمام النووي في المجموع ج ٤ ص ٤٦٩ و صححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داو)
حكم : صحيح
Alors ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) a envoyé Khabab vers ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) afin de l’interroger à propos de la parole de Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) et ensuite il devait revenir et l’informer de ce qu’elle a dit.
‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) a pris une poignée de petites pierres de la mosquée qu’il faisait tourner dans sa main jusqu’à ce que le messager revienne vers lui et dise : ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) a dit que Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) a dit vrai.
Alors ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) a tapé les pierres qu’il avait dans la main sur le sol puis a dit : Nous avons certes négligé de nombreux qirat (2).
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°945f)
(1) C’est le nom d’une montagne à Médine.
(2) C’est à dire qu’il regrettait de ne pas avoir participé à davantage de cortèges funéraires malgré que ceci aurait été facile.
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٩٤٥)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°3022)
(*) Elle fait allusion au verset cité ci-dessous.
Allah a dit dans la sourate Al Hachr n°59 verset 10 (traduction rapprochée du sens du verset) après avoir mentionné les compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée) dans les deux versets précédents : « Et ceux qui viennent après eux disent : Ô Seigneur ! Pardonne nous ainsi qu’à ceux qui nous ont précédé dans la foi et ne met pas dans nos coeurs de rancoeur envers ceux qui ont cru. Seigneur tu es certes Compatissant et Miséricordieux ».
قال الله تعالى : وَالَّذِينَ جَاؤُوا مِن بَعْدِهِمْ يَقُولُونَ رَبَّنَا اغْفِرْ لَنَا وَلِإِخْوَانِنَا الَّذِينَ سَبَقُونَا بِالإِيمَانِ وَلا تَجْعَلْ فِي قُلُوبِنَا غِلًّا لِّلَّذِينَ آمَنُوا رَبَّنَا إِنَّكَ رَؤُوفٌ رَّحِيمٌ
(سورة الحشر ١٠)
Dans le verset n°8 de cette sourate, Allah a mentionné les mouhajirins qui étaient les compagnons du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui avaient émigré vers Médine.
Dans le verset suivant, le verset n°9, Allah a mentionné les ansars qui étaient les compagnons du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui étaient originaires de Médine.
Enfin dans le verset n°10, Allah a mentionné le comportement que doivent adopter les croyants qui viennent après eux.
Il faut que ceux qui viennent après eux demandent le pardon pour leurs frères qui les ont précédé dans la foi et demandent à Allah d’enlever de leurs cœurs tout mauvais sentiment vis-à-vis des compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous).
Ainsi les musulmans ne doivent mentionner les compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous) que dans la meilleure manière et leurs coeurs doivent être vides de tout ressentiment à leur encontre.
Malgré cela, des gens ont dénigré et insulté les compagnons et c’est à cet égarement que ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) fait allusion ici.
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٣٠٢٢)
Il (ﷺ) lui a ensuite récité les versets coraniques. (1)
Ses parents ont dit: Embrasser la tête du messager d’Allah (ﷺ).
J’ai dit: Louange à Allah, (et) pas à vous.
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°5219 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Abou Daoud, Hadith Sahîh)
(1) Allah a révélé 10 versets (du verset 11 au verset 21) dans la sourate Nour n°24 pour montrer l’innocence de ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) vis-à-vis de cette accusation.
De nombreux savants ont mentionné le consensus sur le fait que celui qui persiste à dire que ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) a commis l’adultère est un mécréant car il a démenti ces versets du Coran.
L’imam Ibn Kathir (mort en 774 du calendrier hégirien) a dit: « Les savants sont tous en consensus sur le fait que celui qui insulte ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) après cela et l’accuse après ce qui a été mentionné dans ces versets est un mécréant car il a refuté le Coran ».
(Tefsir Ibn Kathir vol 3 p 2028)
L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit: « Il y a parmi les leçons à tirer du hadith (*) l’innocence de ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) vis-à-vis de ce dont elle a été calomniée et son innocence est claire comme cela est mentionné dans le Coran.
Si une personne doute de cela, qu’Allah nous en préserve, il sera alors mécréant apostat par consensus des musulmans ».
(Charh Sahih Mouslim dans l’explication du hadith n°2770)
(*) C’est à dire le long hadith qui mentionne l’histoire de ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) et des gens qui l’ont accusé.
L’imam Ibn Qayim Al Djawziya (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit: « La communauté est en consensus concernant la mécréance de la personne qui accuse ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) d’avoir commis l’adultère ».
(Zaad Al Maad Fi Hadi Kheyr Al Ibad vol 1 p 106)
(رواه أبو داود في سننه رقم ۵۲۱۹ و صححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)
حكم : صحيح
« Les gens choisissaient le jour de Âicha pour apporter leurs cadeaux (au Messager d’Allah (ﷺ)),
Âicha dit: « Mes Compagnons (c’est dire les autres femmes du Prophète), se réunirent alors chez Oum Salama et lui dirent:
« Ô Oum Salama! Par Allah, Les gens attendent toujours le jour de ‘Aicha pour apporter leurs cadeaux; nous aussi, nous voulons avoir une part du bien comme le veut également ‘Aicha.»
« Dis au Messager d’Allah (ﷺ) de donner ses ordres aux gens pour qu’ils lui apportent leurs cadeaux là où il sera (ou: là où le tour sera) » En effet, Oum Salama transmit cela au Prophète (ﷺ). « Mais il se détourna de moi », dit Oum Salama.
A son retour chez moi, je lui transmis de nouveau la chose mais il se détourne de moi une deuxième fois.
A la troisième occasion, je lui reparlai du sujet. Mais il me dit (ﷺ):
« Ô Oum Salama! Ne me fais pas du mal en en faisant à ‘Aicha! Car je jure par Allah que la révélation n’est pas descendu sur moi alors que je me trouvais dans le giron de l’une d’entre-vous à l’exception d’elle ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3775)
Ce hadith est clair sur le fait que causer du tort à ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) revient à causer du tort au Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
Que dire donc des gens qui, encore aujourd’hui, continuent de dire que ‘Aicha (qu’Allah l’agrée), la Mère des croyants, a commis le crime d’adultère ?
Allah a révélé 10 versets (du verset 11 au verset 21) dans la sourate Nour n°24 pour montrer l’innocence de ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) vis-à-vis de cette accusation.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۷۷۵ )
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°744b)
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٧٤٤)
Zayd Ibn Aslam a dit: ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée) mentionnait que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) l’a vu alors qu’il avait un izar neuf qui traînait alors il a dit: « Qui est cette personne? ».
J’ai dit: Je suis ‘Abdallah.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Si tu es ‘Abdallah (*) alors lève ton izar ».
Alors je l’ai levé et il m’a dit: « Rajoute ».
Alors je l’ai encore levé jusqu’à arriver à la moitié du mollet.
Puis il s’est tourné vers Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) et il a dit: « Celui qui laisse traîner son vêtement par orgueil Allah ne le regardera pas le jour du jugement ».
Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) a dit: Mon izar tombe de temps en temps.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Tu ne fais pas partie d’eux ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°6340 et authentifié par Cheikh Ahmed Chakir dans sa correction du Mousnad de l’imam Ahmed, Hadith Isnad Sahih)
(*) C’est à dire qu’il a informé le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) que son nom était ‘Abdallah. Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a alors insisté sur le fait que ce nom signifie serviteur d’Allah et qu’ainsi une personne qui porte ce nom doit obéir à Allah et ne pas laisser traîner son izar car Allah l’a interdit.
L’imam Ibn Hajar Al Asqalani (mort en 852 du calendrier hégirien) a dit suite à ce hadith:
« On peut comprendre de ce hadith que malgré le fait qu’Abou Bakr retenait son habit, son vêtement se relâchait lorsqu’il marchait ou bougeait et ce de manière involontaire. Quand il y prêtait attention son vêtement ne se relâchait pas car il le retenait à chaque fois ».
(Fath Al Bari 10/257)
D’après ‘Abder Rahman Ibn Abi Bakr, ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) a dit: « Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) était mince, son izar ne tenait pas et tombait de ses hanches ».
(Rapporté par Ibn Sa’d dans Al Tabaqat Al Koubra vol 3 p 172)
عن عبدالرحمن بن أبي بكر قالت عائشة رضي الله عنها : كان أبو بكر رضي الله عنه أحنى لا يتمسك إزاره يسترخي عن حقويه
(رواه ابن سعد في الطبقات الكبرى ج ٣ ص ١٧٢)
.
قال زيد ابن أسلم : و كان عبدالله بن عمر رضي الله عنهما يحدث : أن النّبي صلّى الله عليه و سلّم رآه و عليه إزاراً يتقعقع يعني جديداً فقال : من هذا ؟
قلت : أنا عبدالله
قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : إن كنت عبد الله فارفع إزارك
فرفعته قال عبدالله بن عمر رضي الله عنهما : زد
فرفعته حتّى بلغ نصف السّاق
ثمّ التفت إلى أبي بكر رضي الله عنه فقال : من جر إزاره من خيلاء لم ينظر الله إليه يوم القيامة
فقال أبو بكر رضي الله عنه : إنّه يسترخي إزاري أحيانًا
فقال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : لست منهم
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٦٣٤٠ و صححاه الشيخ أحمد شاكر في تحقيقيه للمسند)
حكم : إسناده صحيح
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Elle ne dort pas la nuit ! Faites comme actes ce que vous pouvez car certes Allah ne se lasse pas tant que vous ne vous lassez pas ».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°785)
(*) C’est à dire qu’elle ne dort pas car elle passe toute la nuit dans l’adoration d’Allah.
فقال رسولُ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّمَ : لا تنام الليلَ ! خذوا من العمل ما تُطيقون فواللهِ لا يسأمُ اللهُ حتى تَسْأَموا
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٧٨٥)
Il a dit : « Ô ‘Aicha ! Qu’est devenu cet or ? ».
J’ai dit : Il est auprès de moi.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Donne-le en aumône ».
J’ai été occupée et je ne l’ai pas donné en aumône.
Puis le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Ô ‘Aicha ! Qu’est devenu cet or ? ».
J’ai dit : Il est auprès de moi.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Apporte-le moi ».
Alors je l’ai apporté.
Il l’a mis dans sa main puis a dit : « Qu’arriverait-il à Muhammad s’il rencontrait Allah alors qu’il avait ceci auprès de lui ? Qu’arriverait-il à Muhammad s’il rencontrait Allah alors qu’il avait ceci auprès de lui ? ». (*)
(Rapporté par Ibn Hibban dans son Sahih n°711 et authentifié par Cheikh Albani dans Al Ta’liqat Al Hissan ‘Ala Sahih Ibn Hibban vol 2 p 139 Hadith n°713, Hadith Sahih)
(*) Et dans une autre version de ce hadith, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a de nouveau ordonné à ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) de donner cet or en aumône.
(Voir la Sisila Sahiha, hadith n°2653)
فقُلْتُ : هي عندي
قال رسولِ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم : تصدَّقي بها
فشُغِلْتُ به
ثمَّ قال رسولِ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم : يا عائشةُ ما فعَلَتْ تلكَ الذَّهبُ ؟
فقُلْتُ : هي عندي
فقال رسولِ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم : ائتِني بها
فجِئْتُ بها فوضَعها في كفِّه ثمَّ قال : ما ظنُّ مُحمَّدٍ أنْ لو لقِي اللهَ وهذه عندَه ؟ ما ظنُّ مُحمَّدٍ أنْ لو لقِي اللهَ وهذه عندَه ؟
( رواه ابن حبان في صحيحه رقم ٧١٥ و صححه الشيخ الألباني في التعليقات الحسان على صحيح ابن حبان ج ٢ ص ١٤٠ رقم ۷۱۳)
حكم : صحيح
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Toi et ton argent appartenez à ton père (*) ».
(Rapporté par Ibn Hibban dans son Sahih n°410 et authentifié par Cheikh Albani dans Al Ta’liqat Al Hissan ‘Ala Sahih Ibn Hibban vol 1 p 421 Hadith n°411, Hadith Sahih li Ghayrihi)
(*) L’imam Ibn Hibban (mort en 353 du calendrier hégirien) a dit : « Le sens de ce hadith est que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a interdit à cet homme de se comporter avec son père comme on le fait avec des étrangers.
Il lui a ordonné le bon comportement et la douceur envers son père à la fois dans la parole et les actes jusqu’à ce que son argent lui soit rendu.
Par contre le sens du hadith n’est pas que le père possède l’argent de son enfant de son vivant sans qu’il ne soit d’accord pour lui donner ».
(Sahih Ibn Hibban vol 2 p 142)
(رواه ابن حبان في صحيحه رقم ٤١٠ و صححه الشيخ الألباني في التعليقات الحسان على صحيح ابن حبان رقم ۴۱۱)
حكم : صحيح لغيره
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Ne sais-tu pas qu’Allah a certes créé le paradis et l’enfer et qu’il a créé pour cette demeure des habitants et pour cette demeure des habitants ? (2) ».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2662)
(1) Touba est le nom d’un arbre du paradis.
(2) L’imam Ibn Hibban (mort en 354 du calendrier hégirien) a dit : « Le sens de la parole du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est qu’il ne faut pas faire les éloges de quelqu’un qui est mort sur l’Islam et qu’il ne faut pas attester du paradis à quiconque même si cette personne est connue pour pratiquer les actes d’obéissance à Allah et pour s’écarter des désobéissances à Allah.
Ceci afin que les gens soient plus motivés vers le bien et fasse preuve de davantage de crainte d’Allah.
Par contre, le sens voulu n’est pas que l’on craint le feu pour un enfant musulman… ».
(Sahih Ibn Hibban vol 1 p 349)
فقال رسولُ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّمَ : أو لا تدرين أنَّ اللهَ خلق الجنَّةَ وخلق النَّارَ فخلق لهذه أهلًا ولهذه أهلًا
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢٦٦٢)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2387)
(1) Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) était le père de Aicha (qu’Allah l’agrée) et son frère en Islam.
(2) plus en droit de diriger les musulmans.
Ce hadith est clair sur le fait que celui qui était le plus en droit de diriger les musulmans après la mort du Messager d’Allah (ﷺ) était Abou Bakr (qu’Allah l’agrée).
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢٣٨٧)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1391)
(1) C’est à dire avec le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) et ‘Omar (qu’Allah l’agrée) qui sont enterrés chez elle.
(2) C’est le nom du cimetière de Médine qui est à proximité de la mosquée du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(3) C’est à dire qu’elle ne souhaitait pas qu’on lui fasse des éloges à cause du fait qu’elle soit enterrée avec le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et ses deux compagnons et que ceci soit un mérite pour elle.
Elle craignait en effet de ne pas mériter les éloges qui pourraient lui être faits.
Ceci montre la modestie de ‘Aicha (qu’Allah l’agrée).
(Voir Fath Al Bari 3/258)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٩١)
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°426 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Tirmidhi, Hadith Sahih)
(*) C’est à dire qu’il priait les quatre unités de prière surérogatoires qui doivent normalement être faites avant le dohr après les deux unités de prières surérogatoires qui se font après la prière obligatoire du dohr.
(Touhfatoul Ahwadhi)
(رواه الترمذي في سننه رقم ٤٢٦ و حسنه و صححه الشيخ الألباني في تحقيق سنن الترمذي)
حكم : صحيح
Alors ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) a demandé au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) : Est-ce que les gens sont châtiés dans leurs tombes ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Qu’Allah me protège de cela ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1049)
(*) C’est à dire que non seulement le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a confirmé que les gens qui le méritent sont bel et bien châtiés dans leurs tombes mais en plus de cela il a demandé protection à Allah contre ce châtiment.
فسألَتْ عائشةُ رضي الله عنها رسولَ اللهِ صلّى الله عليه وسلّم : أُيُعَذَّبُ الناسُ في قبورِهم ؟
فقال رسولُ اللهُ صلّى الله عليه وسلّم : عائذًا باللهِ مِن ذلك
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٠٤٩)
Le Messager d’Allah (ﷺ) faisait la prière « Isha », puis priait huit rakat, ensuite en position assise deux rakat.
il (ﷺ) ne délaissait absolument jamais les deux unités de prière entre les deux appels (*).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1159)
(*) C’est à dire entre l’appel à la prière du fajr et l’iqama.
Il s’agit donc des deux unités de prière surérogatoire qui se font avant la prière obligatoire du matin.
L’imam Boukhari (mort en 256 du calendrier hégirien) a classé ce hadith dans son Sahih dans le chapitre : -La constance dans le fait de prier les deux unités de prière surérogatoire du fajr-.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١١٥٩)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « À celui d’entre eux dont la porte est la plus proche de toi ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2595)
(1) C’est à dire : si je veux faire un cadeau à un des voisins, au quel des deux dois-je faire ce cadeau ?
L’imam Boukhari (mort en 256 du calendrier hégirien) a classé ce hadith dans son Sahih dans le chapitre : -Par qui faut-il commencer lorsque l’on fait un cadeau ?-.
قال رسول الله صلّى الله عليه سلّم : إلى أقربِهما منكِ بابًا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٥٩٥)
Elle est morte trois ans avant que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ne se marie avec moi.
J’étais jalouse car je l’entendais la mentionner en disant que Son Seigneur lui a ordonné de lui annoncer la bonne nouvelle d’une maison de perles dans le paradis et il égorgeait une brebis et l’offrait à ses amies proches (*).
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2435)
(1) Khadidja Bint Khouwaylid (qu’Allah l’agrée) est la première épouse du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
Il ne s’est marié avec aucune autre femme de son vivant.
Elle est décédée trois ans avant l’émigration du Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) de La Mecque vers Médine.
(2) C’est à dire que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) sacrifiait une bête qu’il offrait ensuite aux amies de Khadidja (qu’Allah l’agrée).
ولقد هلكت قبلَ أن يتزوَّجني بثلاثِ سنين لما كنتُ أسمعُه يذكُرها ولقد أمرَه ربّه أن يُبَشِّرها ببيتٍ من قصبٍ في الجنةِ وإن كان ليذبحُ الشاةَ ثمّ يُهديها إلى خلائِلها
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢٤٣٥)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5725)
(*) C’est à dire l’enfer.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٧٢٥)
il ﷺ me dit: « Qu’est ce qui te fait pleurer ? »
Je répondis : « J’aurais aimé ne pas avoir fait le Hajj cette année »
il dit « Il se peut que tu aies tes règles » je répondis : « oui » il dit « ceci a été prescrit par Allah aux filles de Adam »
Et le Prophète -ﷺ- lui dit alors : « Fais tout ce que fait le pèlerin hormis le Tawaf. (tournées autour de la kaaba) et ce jusqu’à ce que tu sois pure [rituellement].»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°305)
(*) La femme qui a les Menstrues pendant le Hajj/Omra, peut faire tous les rites sauf le Tawaf
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۰۵)
Nous avons entendu un bruit d’arme et le Prophète (ﷺ) a dit : « Qui est-ce ? ».
La personne a dit : C’est Sa’d Ibn Abi Waqas ô Messager d’Allah ! Je suis venu pour monter la garde pour toi.
‘Aicha (qu’Allah l’agrée) a dit : Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dormi au point où j’ai entendu ses ronflements.
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2410)
(*) Ceci a eu lieu dans une situation où le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) craignait le mal de ses ennemis.
وسمعْنا صوتَ السِّلاحِ فقال رسولُ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّمَ : من هذا ؟
قال : سعدُ بنُ أبي وقاصٍ يا رسولَ اللهِ ! جئتُ أحرسُك
قالت عائشةُ : فنام رسولُ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّمَ حتّى سمعتُ غطيطَه
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢٤١٠)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2048)
(1) La ‘ajwa est un type de datte. Al ‘Aliya est un endroit au sud-est de Médine.
Certains savants ont dit que les bienfaits liés au fait de manger des dattes le matin ne sont pas spécifiques au type de datte qui est cité dans le hadith mais est plutôt général à tous les types de dattes.
Il convient donc que la personne applique ces ahadiths même si elle ne mange pas ce type de dattes précis car ainsi si le hadith était général elle profitera du bienfait mentionné et si le hadith ne désignait que les dattes mentionnées alors ce qu’elle a mangé ne lui causera pas de mal.
(Fatawa Nour ‘Ala Darb de cheikh Otheimine 2/6)
(2) Il est précisé dans la version de ce hadith rapportée par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°24735 (authentifiée par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami’ n°4262) que ceci concerne le fait de manger ces dattes le matin à jeun.
(Voir Hachiya As Sindi ‘Ala Mousnad Ahmed, hadith n°10555 vol 14 p 268)
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢٠٤٨)
En effet, Abu Bakr présidait la prière.
(Urwa un sous narrateur, ajouta): « Mais, en remarquant une certaine amélioration dans son état »
le Prophète (ﷺ) sortit de chez lui et trouva Abu Bakr en train de présider les gens en prière.
En s’apercevant de sa présence, Abu Bakr recule mais le Prophète (ﷺ) lui fut signe de rester à sa place. Après quoi, le Prophète (ﷺ) s’assit à côté d ‘Abu Bakr. Ce dernier suivait la prière du Messager d’Allah (ﷺ) et les fidèles suivaient celle d’Abu Bakr.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°683)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۸۳ )
(Rapporté par Al Hakim dans son Moustadrak n°4339 qui l’a authentifié avec les conditions de Boukhari et Mouslim et l’imam Dhahabi l’a approuvé. Il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°1183, Hadith Sahih Mawqouf)
(1) Cette mosquée se trouve à Médine.
(2) Cette mosquée est la mosquée Al Aqsa qui se trouve à Jérusalem en Palestine.
(رواه الحاكم في المستدرك رقم ٤٣٣٩ و صححه على شرط البخاري و مسلم ووافقه الذهبي و صححه أيضاً الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ١١٨٣)
حكم : صحيح موقوف
et ce jusqu’au jour où il prie, puis prie encore [Allah]. Après quoi, il me dit: « Sais-tu que Allah vient d’exaucer [mes prières] en me montrant en quoi réside ma guérison?
Deux hommes (2) sont venus vers moi; l’un s’est assis à ma tête, et l’autre à mes pieds.
Et l’un de dire: Quel est le mal de [cet] homme? Il est ensorcelé. Qui l’a ensorceler? Labîd ben al-A’sam (3).
Avec quoi? Avec un peigne, quelques cheveux et des spaths de palmier mâle.
Où sont-ils. Dans le puits de Dharwân. Sur ce, le Prophète (ﷺ) se dirigea vers l’endroit; puis, à son retour, il dit à ‘A’icha: « Ses palmiers paraissent être des têtes de chayâtîn.
N’as-tu pas retiré [le contenu des spathes]? lui demandai-je. Non; Allah m’a guéri et je crains que cela ne cause quelque mal aux gens. Enfin, on comble le puits.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3268)
1) Plusieurs sens sont donnés à cette expression. De toute façon, la sorcellerie dont il est question n’affecte en rien ses facultés mentales; plusieurs textes confirment qu’il était conscient de ce qu’il lui arrivait; « au point où il désavouait sa vue », affirme l’un de ces textes. D’ailleurs, à la fin de ce hadîth on trouve ce passage: « Allah m’a guéri », ce qui prouve, explique ibn al-Qassâr, qu’il s‘agissait d’une maladie physique. De plus, ce sens est étayé par les traditions rapportées par al-Bayhaqy, dans ad-Dalâ’il (Le Prophète marchait et ne savait pas [la cause] de sa souffrance) et par ibn Sa‘d, dans at-Tabaqât (Le Prophète tomba malade et s’abstint des femmes, du manger et du boire. Deux anges descendirent alors…).
(2) Il s‘agit en réalité de deux anges sous une forme humaine.
(3) C’était un Juif.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۲۶۸)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Cette parole de vérité, le djinn l’a dérobé (1) puis l’a déposée dans son oreille et alors il y rajoute cent mensonges (2) ».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2228)
(1) C’est à dire que le djinn l’a volé aux anges.
(Minnatoul Moun’im Charh Sahih Mouslim 3 p 473)
(2) C’est à dire que le djinn qui a dérobé cette parole de vérité en écoutant ce que disent les anges puis il la dépose dans l’oreille du devin et le devin ajoute cent mensonges à cette parole.
Voir le hadith Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2229
قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : تلك الكلمةُ الحقُّ يخطَفُها الجنيُّ فيقذفُها في أُذُنِ وليِّه ويزيد فيها مائةَ كذبةٍ
(رواه مسلم في صحيحه رقم ۲۲۲۸)
‘Aicha (qu’Allah l’agrée) a dit : Que le Sam et la malédiction soient plutôt sur vous.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Ô ‘Aicha ! Certes Allah aime la douceur dans toute chose ».
Elle a dit : N’as-tu pas entendu ce qu’ils ont dit ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Et moi j’ai dit : Wa ‘Alaikoum (2) ».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2165a)
(1) -As Sam ‘Alaikoum- signifie -Que la mort soit sur vous-.
Ils ont volontairement utilisé ce terme qui ressemble à la formule de salutation légiférée (As Salam ‘Alaikoum) comme une invocation contre le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(2) C’est à dire que lorsqu’ils ont dit cela au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), il leur a répondu -Wa ‘Alaikoum- ce qui signifie -Et sur vous-.
فقالت عائشةُ رضي الله عنها : بل عليكم السامُ واللعنةُ
فقال رسولُ اللهِ صلَّى اللهُ عليهِ وسلَّمَ : يا عائشةُ ! إنَّ اللهَ يحبُّ الرفقَ في الأمرِ كلِّه
قالت : ألم تسمع ما قالوا ؟
قال رسولُ اللهِ صلَّى اللهُ عليهِ وسلَّمَ : قد قلتُ : وعليكم
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢١٦٥)
{Et si une femme craint de son mari abandon ou indifférence}
[Sourate 4 : les femmes, Verset 128]
elle dit: « Il a été révélé à propos de la femme qui est auprès d’un homme et qui reste longtemps sa compagne (comme épouse). Il désire la répudier et elle dit: « Ne me répudie point, garde-moi (comme épouse dans la maison) et tu es libre vis-à-vis de moi (1)!» Ce verset a alors été révélé. »
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°3021)
(1) D’avoir ou non des rapport intimes avec moi.
(Minnat al-Mun ‘im fi sharh Sahih Muslim Tome 4 page 422)
(رواه مسلم في صحيحه رقم ۳۰۲۱)
« Nous éteignons la chaleur de celui-la avec la fraîcheur de celui-ci, et la fraîcheur de celui-ci avec la chaleur de celui-la. »
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°3836 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Abou Daoud, Hadith Hasan)
COMPLEMENT
Cheikh al Islam Ibn Qayyim a dit:
ينبغي أكله قبل الطعام
« Il convient de le manger avant les repas […] »
Source: Zâd al-Ma’âd (3/175)
(رواه أبو داود في سننه رقم ۳۸۳۶ و صححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)
حكم : حسن
(Rapporté par Ibn Sounni dans ‘Amal Al Yawm Wa Leyla n°745 et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Nataij Al Afkar vol 3 p 89, Hadith Mawqouf Sahih Al Isnad)
(رواه بن السني في عمل اليوم والليلة رقم ٧٤٥ و صححه الحافظ بن حجر في نتائج الأفكار ج ٣ ص ٨٩)
حكم : موقوف صحيح الإسناد
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2859)
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢٨٥٩)
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Silsila Sahiha n°3079, Hadith Rijalouhou Thiqat)
Le Tesbih est le fait de dire Sobhannallah / سبحان الله
le Tehmid est le fait de dire El Hamdoulilah / الحمد لله
Le Tekbir est le fait de dire Allahou Akbar / الله أكبر
Le Tehlil est le fait de dire La Ilaha Illa Allah / لا إله إلا الله
قال: يا عائشة العرب يومئذ قليل
فقلت: ما يجزي المؤمنين يومئذ من الطعام ؟
قال: ما يجزي الملائكة التسبيح والتحميد والتكبير والتهليل
(رواه أحمد و حسنه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٣٠٧٠)
حكم : رجاله ثقات
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°3895 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Tirmidhi, Hadith Sahih)
(*) C’est à dire ne mentionnez pas les défauts qu’il pouvait avoir car ceci fait partie du bon comportement
(Touhfatoul Ahwadhi)
(رواه الترمذي في سننه رقم ٣٨٩٥ و صححه و صححه أيضاً الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : صحيح
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°2524, Hadith Sahih)
(رواه أحمد و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٢٥٢٤)
حكم : صحيح
Elle a dit : Est-ce que tu es une harouriya ? (2)
J’ai dit : Non. Je veux juste poser la question. (3)
Elle a dit : À l’époque (4), cela nous arrivait et on nous ordonnait de rattraper le jeûner et on ne nous ordonnait pas de rattraper la prière.
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°335)
La femme qui n’a pas jeûné durant le Ramadan à cause des menstrues ou des lochies devra par la suite rattraper les jours non-jeûnés
(1) C’est à dire : ‘Pourquoi la femme qui avait ses menstrues et n’a pas jeûné et prié doit rattraper le jeûne mais elle ne doit pas rattraper la prière ?’.
(2) Haroura est le nom d’une ville dans laquelle s’étaient rassemblés les khawarijs (c’est le nom d’une secte égarée) et parmi les croyances des khawarijs, il y avait le fait que la femme qui avait eu ses menstrues devait rattraper les prières qui n’ont pas été faites durant les menstrues.
(3) C’est à dire qu’elle n’adhérait pas à cette croyance des khawarijs mais elle voulait simplement comprendre la chose.
(4) C’est à dire à l’époque du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit : « Les musulmans sont en consensus sur le fait qu’il n’est pas obligatoire à la femme qui a eu ses menstrues et celle qui était en période de lochies de rattraper la prière et sur le fait qu’il leur est obligatoire de rattraper le jeûne »
(Charh Sahih Mouslim vol 4 p 26)
فقالت : أحروريةٌ أنت ؟
قلتُ : لستُ بحروريةٍ ولكنّي أسألُ
قالت: كان يُصيبُنا ذلك فنُؤمرُ بقضاءِ الصومِ ولا نُؤمرُ بقضاءِ الصلاةِ
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٣٣٥)
(Rapporté par Ibn Maja dans ses Sounan n°2041 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Ibn Maja, Hadith Sahih)
(*) C’est à dire qu’il n’y a pas de péchés inscrits à l’encontre des gens qui rentrent dans l’une des trois catégories mentionnées.
(رواه ابن ماجه في سننه رقم ٢٠٤١ و صححه الشيخ الألباني في صحيح ابن ماجه)
حكم : صحيح
Ainsi après la mort du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), lorsqu’on se regroupait dans la maison de l’une d’entre nous on regardait sur le mur laquelle d’entre nous était celle qui avait les mains les plus longues.
Nous n’avons pas cessé de faire cela jusqu’à la mort de Zaynab Bint Jahch (qu’Allah l’agrée).
Elle était une femme de petite taille et n’était pas la plus grande d’entre nous et ainsi nous avons su que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) visait par la grandeur de la main l’aumône. (2)
(Rapporté par Al Hakim dans son Moustadrak n°6855 qui l’a authentifié selon les condition de Mouslim et l’imam Dhahabi l’a approuvé. Il a également été authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Fath Al Bari 3/337)
(1) C’est à dire celle des épouses du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui va mourir en premier après sa mort.
(2) C’est à dire que Zaynab Bint Jahch (qu’Allah l’agrée) était celle des épouses du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui faisait le plus d’aumône.
فكنّا إذا اجتمعنا في بيت إحدانا بعد وفاة رسول الله صلّى الله عليه وسلّم نمد أيدينا في الجدار نتطاول فلم نزل نفعل ذلك حتّى توفيت زينب بنت جحش رضي الله عنها وكانت امرأة قصيرة ولم تكن أطولنا فعرفنا حينئذ أن النّبي صلّى الله عليه وسلّم إنّما أراد بطول اليد الصدقة
(رواه الحاكم في المستدرك رقم ٦٨٥٥ و صححه على شرط مسلم و وافقه الذهبي و حسنه الحافظ بن حجر في فتح الباري ٣٣٧/٣)
حكم : [له روايات يعضد بعضها بعضاً]
Ils ont dit : Oui.
Les bédouins ont dit : Par Allah ! Nous on ne les embrasse pas.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Que puis-je faire si Allah a enlevé la miséricorde de toi ? »
Ibn Numair a dit: (un des rapporteurs) « la miséricorde de ton coeur »
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2317)
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢٣١٧)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2191)
(1) En phonétique : Adh Hib Al Bas Rabba Nas Biyadika Chifa La Kachifa Lahou Illa Ant
En arabe :
(2) Parmi les invocations à prononcer lors de la rouqia (exorcisme)
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢١٩١)
(Rapporté par Al Bayhaqi et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°2250b, Sahih li GHayrihi)
(1) C’est à dire que le personne obéit à Allah même si les gens ne sont pas content de cela.
(2) C’est à dire que la personne cherche le contentement des gens en faisant une chose qu’Allah a interdit ou en délaissant une chose qu’il a imposé.
(3) C’est à dire que Allah laisse alors les gens lui faire du mal et commettre des injustices à son encontre.
(Touhfatoul Ahwadhi, hadith n°2414)
(رواه البيهقي و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٢٢٥٠)
حكم : صحيح لغيره
Et celui qui recherche l’agrément des gens dans la colère d’Allah (2), Allah est en colère contre lui et rend les gens en colère contre lui ».
(Rapporté par Ibn Hibban et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°2250a, Hadith Sahih li GHayrihi)
(1) C’est à dire que la personne obéit à Allah même si les gens ne sont pas content de cela.
(2) C’est à dire que la personne cherche le contentement des gens en faisant une chose qu’Allah a interdit ou en délaissant une chose qu’Il a imposé.
(رواه ابن حبان و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٢٢٥٠)
حكم : صحيح لغيره
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2630)
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢٦٣٠)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Leurs trahisons, leurs désobéissances et leurs mensonges à ton encontre et le châtiment que tu leur as infligé seront jugés. Si le châtiment que tu leur as infligé était en dessous de leurs péchés alors c’est un mérite pour toi sur eux. Si ton châtiment était équivalent à leurs péchés alors ce n’est ni pour toi ni contre toi. Et si ton châtiment était supérieur à leurs péchés alors ils seront dédommagés par les bonnes actions que tu pouvais avoir avant cela ».
L’homme se mit alors à pleurer devant le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui lui dit: « Qu’est-ce qu’il t’arrive ? N’as tu pas lu le livre d’Allah: – Nous posons les balances de justice pour le jour du jugement. Aucune âme ne sera lésée en quoi que ce soit, fût-ce d’un grain de moutarde nous le ferons venir et Nous suffisons comme juge – [Sourate Anbiya n°21 verset 47] ».
L’homme a dit: Ô Messager d’Allah ! Je ne vois rien de meilleur que me séparer d’eux, je te prend certes comme témoins qu’ils sont tous libres ».
(Rapporté par Ahmed et auhentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°3606, Hadith Sahih)
أنَّ رجلاً مِنْ أصْحابِ رسولهِ الله – صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ – جلسَ بينَ يديْهِ، فقال: [يا] رسولَ الله! إنَّ لي مَمْلوكين يكذِّبونَني وَيخونونني وَيعْصونَني، وأضْرِبُهم وأشْتُمهمْ، فكيفَ أنا منهم؟ فقالَ له رسولُ الله – صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ -:
« يُحسَبُ ما خَانوك وعَصوْك وكذَّبوكَ وعِقابُك إيَّاهُم، فإنْ كان عقابُكَ إيَّاهُمْ دونَ ذُنوِبهم؛ كان فَضْلاً لَك [عليهم]، وإنْ كان عِقابُك إيَّاهُم بقدْرِ ذنوبهم؛ كانَ كفافاً، لا لَك ولا عَليْكَ، وإنْ كان عِقابُكَ إيَّاهُمْ فوقَ ذُنوبِهِم؛ اقْتصَّ لَهم منكَ الفضْلُ الذي بَقِيَ قِبَلَكَ ».
فجعل الرجلُ يَبْكي بينَ يدَيْ رسولِ الله – صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ – ويهْتِفُ. فقالَ رسولُ الله – صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ -: « ما لَك؟ ما تَقْرأُ كِتابَ الله: {وَنَضَعُ الْمَوَازِينَ الْقِسْطَ لِيَوْمِ الْقِيَامَةِ فَلَا تُظْلَمُ نَفْسٌ شَيْئًا وَإِنْ كَانَ مِثْقَالَ حَبَّةٍ مِنْ خَرْدَلٍ أَتَيْنَا بِهَا وَكَفَى بِنَا حَاسِبِينَ}؟ « .
فقال الرجلُ: يا رسولَ الله! ما أجِدُ شيْئاً خيراً مِنْ فِراقِ هؤلاء -يعني عبيدَهُ-[إني] أشْهِدُك أنَّهم كلَّهم أحْرارٌ.
(رواه أحمد و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٣٦٠٦)
حكم : صحيح
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°1973 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Tirmidhi, Hadith Isnad Sahih)
(رواه الترمذي في سننه رقم ١٩٧٣ و حسنه و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : إسناده صحيح
(Rapporté par Ahmed et authentifié par cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°7927, Hadith Sahih)
(*) La taqwa signifie le fait de se protéger du châtiment d’Allah en pratiquant ce qu’il a ordonné et en s’écartant de ce qu’il a interdit.
(رواه أحمد و صححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ٧٩٢٧)
حكم : صحيح
J’ai dit : Oui.
Elle a dit : Elle est certes la dernière sourate qui est descendue, ainsi ce que vous y trouvez comme choses permises alors rendez-le permis et ce que vous y trouvez comme choses interdites alors rendez-le interdit (2).
Et je l’ai interrogé à propos du comportement du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et elle a dit: « Le Coran (3) ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°25547 et authentifié par Cheikh Ahmad Chakir dans Oumdatu Tafsir, Hadith ‘ashar fi almuqadimat ‘iilaa sihatih (4))
(1) Il s’agit de la sourate n°5.
(2) C’est à dire que les choses qui sont citées dans cette sourate comme étant permises ou interdites le sont de manière certaines car c’est la dernière sourate qui a été révélée et ainsi les jugements qui y sont mentionnés n’ont pas pu être abrogés.
(3) C’est à dire qu’il le mettait en pratique, respectait les limites qu’il a fixé, se comportait avec les comportements qui y sont cités, qu’il méditait ses exemples et ses histoires et le lisait de manière parfaite.
(Charh Sahih Mouslim de l’imam Nawawi)
(4) C’est à dire Il a mentionné son authenticité dans l’introduction ( du livre )…
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٢٥٥٤٧ و صححه أحمد شاكر في عمدة التفسير عن الحافظ ابن كثير)
حكم : [أشار في المقدمة إلى صحته]
Lorsque cet homme fut assis, le Prophète (ﷺ) lui fit bon visage et bon accueil. Après son départ, ‘Aicha dit: « Ô Messager d’Allah! quand tu as vu cet homme tu as dit telle et telle choses, puis tu lui as fait bon visage et bon accueil.
Ô Aicha, répondit le Messager d’Allah (ﷺ), M’as-tu déjà vu être grossier?
« Celui qui a la plus mauvaise place auprès d’Allah le jour du jugement est celui que les gens ont délaissé pour se protéger de son mal ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6032)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۰۳۲)
(Rapporté par Ahmed et authentifié par cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°3371, Hadith Sahih)
(*) Le mot bir (البر) dans l’Islam peut avoir plusieurs sens:
– si il est utilisé seul il peut prendre le sens de l’Islam comme dans le verset Baqara n°177
– si il est utilisé avec le mot taqwa il signifie pratiquer les actes de bien comme dans le verset Maida 2 ou Moujadala 9
– mais en général il signifie le fait de bien se comporter avec les parents comme dans le hadith en question.
comme les deux versets suivant:
et dévoué envers ses père et mère; et ne fut ni violent ni désobéissant.
(Sourate 19 : marie, Verset 14)
وَبَرّاً بِوَالِدَيْهِ وَلَمْ يَكُن جَبَّاراً عَصِيّاً
Et aussi:
et la bonté envers ma mère. Il ne m’a fait ni violent ni malheureux.
(Sourate 19 : marie, Verset32)
وَبَرّاً بِوَالِدَتِي وَلَمْ يَجْعَلْنِي جَبَّاراً شَقِيّاً
(1) Ce qui est entre crochet [ ] est un complément rapporté dans Silsilah As Sahiha n°913
(رواه أحمد و صححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ٣٣٧١)
حكم : صحيح
(Rapporté par Mouslim et aussi authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°4955, Hadith Sahîh)
(*) C’est à dire une odeur désagréable.
(رواه مسلم في صحيحه و صححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ۴۹۵۵)
حكم : صحيح
(Rapporté par Nasai et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°1544)
(*) En phonétique : Allahoumma Rabba Jibrail Wa Mikaïl Wa Rabba Israfil A’oudhou Bika Min Harri Nar Wa ‘Adhabil Qabr
En arabe :
اللَّهُمَّ رَبَّ جِبْرَائِيل وَ مِيكَائِيل وَ رَبَّ إِسْرَافِيل ! أَعُوذُ بِكَ مِنْ حَرِّ النَارِ وَ عَذَابِ القَبْر
Il y a de nombreux bénéfices à tirer de cette invocation prophétique, parmi eux:
– le caractère recommandé de faire précéder l’invocation par la reconnaissance de la Seigneurie d’Allah
– la foi dans l’existence des anges car les trois noms qui sont mentionnés sont des noms d’anges
– la foi dans l’existence de l’enfer
– la foi dans l’existence du châtiment de la tombe.
(رواه النسائي و حسنه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ١٥٤٤)
حكم : ذكر له شواهد
(Rapporté par Tirmidhi et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°883, Hadith Isnad Jayyid)
(*) C’est une eau qui vient d’une source qui se situe à La Mecque proche de la Ka’ba.
Cheikh ‘Otheimine a dit : « Ce qui est apparent des textes est que l’eau de zamzam est bénéfique qu’elle soit à La Mecque ou ailleurs ».
(Fatawa Al Hajj Wal Omra vol 2 p 418 question n°1276)
(رواه الترمذي و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٨٨٣)
حكم : إسناده جيد
(Rapporté par Ahmed dans son Mousnad n°26312 et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°2062, Hadith Sahih)
(*) C’est à dire dans leurs paroles, dans leurs actes…
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٢٦٣١٢ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ٢٠٦٢)
حكم : صحيح
« Au départ la prière avait été rendu obligatoire 2 rak’at, Puis il (ﷺ) a fait l’hégire (à Medine), alors la prière a été rendu obligatoire 4 rak’at, et la prière du voyage est restée inchangée (c’est à dire de 2 rak’at) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3935)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۹۳۵)
(Rapporté par Nasai dans ses Sounan n°453 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Nasai, Hadith Sahîh)
(رواه النسائي في سننه رقم ۴۵۳ و صححه الشيخ الألباني في صحيح النسائي)
حكم : صحيح
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°5222 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Abi Daoud, Hadith Sahih)
(رواه أبو داود في سننه رقم ٥٢٢٢ و صححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)
حكم : صحيح
(Rapporté par Abou Ya’la et authentifié par cheikh Albani dans la Sahih Al Jami n°1880, Hadith Hasan)
(رواه أبو يعلى و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ۱۸۸۰)
حكم : حسن
(Rapporté par Ibn Hibban dans son Sahih n°2403 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°591)
(*) C’est à dire lorsqu’il invoque Allah.
(رواه ابن حبان في صحيحه رقم ٢٤٠٣ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ۵۹۱)
(Rapporté par Ibn Maja dans ses Sounan n°1616 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Ibn Maja, Hadith Sahîh)
(رواه ابن ماجه في سننه رقم ۱۶۱۶ و صححه الشيخ الألباني في صحيح ابن ماجه)
حكم : صحيح
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3336)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۳۳۶)
(Rapporté par Nasai dans ses Sunan n°2416 et authentifié par cheikh Albani dans Sahih Nasai, Hadith Sahîh)
Remarque n°1 :
Il est recommandé pour les gens qui ont des jours de jeûne de Ramadan à rattraper de le faire durant les 9 jours de Dhoul Hijja.
D’après Qays, ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée) a dit : « Il n’y a pas de mal à rattraper les jours de Ramadan durant les 10 jours ».
(Rapporté par Ibn Abi Chayba dans son Moussanaf n°9608 et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Fath Al Bari 4/189)
Et dans la version de ce texte rapportée par Al Bayhaqi dans Sounan Al Koubra n°8395, ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée) : « Il n’y a pas de jours durant lesquels je préfère rattraper les jours manqués du Ramadan que durant les dix jours ».
(رواه بن أبي شيبة في مصنفه رقم ٩٦٠٨ و صححه الحافظ بن حجر في فتح الباري ١٨٩/٤)
Remarque n°2 :
L’imam Mouslim a rapporté dans son Sahih n°1176 : D’après ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) : « Je n’ai jamais vu le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) jeûner durant les dix jours ».
(رواه مسلم في صحيحه رقم ١١٧٦)
Les savants ont jumelés les deux hadiths en expliquant que chacune des deux épouses du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a informé de ce qu’elle a vu or celle qui affirme qu’elle a vu le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) jeûner apporte une science supplémentaire et son avis doit donc être prépondérant.
L’imam Al Bayhaqi (mort en 458 du calendrier hégirien) : « Le hadith qui affirme est prépondérant sur celui qui nie ».
(Sounan Al Koubra vol 4 p 472)
L’imam Ibn Qayim Al Djawziya (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit sur ce sujet: « Le hadith qui affirme doit passer avant celui qui nie s’il est authentique ».
(Zaad Al Ma’ad vol 2 p 66)
L’imam Sidiq Hassan Khan (mort en 1307 du calendrier hégirien) a dit : « Le fait que ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) ne l’ai pas vu et ne sache pas cela ne signifie pas qu’il ne l’a pas fait ».
(Rawdatou Nadiya vol 1 p 556)
(رواه صحيح النسائي في سننه رقم ٢٤١٧ و صححه الشيخ الألباني في صحيح النسائي)
حكم : صحيح
(Rapporté par Ibn Sa’d et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami’ n°4866, Hadith Sahîh)
(*) C’est à dire qu’il ne lisait pas le Coran en entier en moins de trois jours car ceci est la durée la plus courte qui permet de méditer sur le sens des versets et de psalmodier durant la récitation.
(Fayd Al Qadir, hadith n°6907)
(رواه ابن سعد و صححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ٤٨٦٦)
حكم : صحيح
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°594 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Tirmidhi, Hadith Sahîh)
(رواه الترمذي في سننه رقم ۵۹۴ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : صحيح
(Rapporté par Ibn Sounni dans ‘Amal Al Yawm Wa Leyla n°356 et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Daifa vol 1 p 76, Hadith Hasan)
(رواه ابن السني في عمل اليوم و الليلة رقم ٣٥٦ و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الضعيفة ج ١ ص ٧٦)
حكم : حسن
« Quand le Messager d’Allah (ﷺ) manquait la Salat de la nuit (Tahajjud) en raison d’une douleur ou pour toute autre raison, il accomplissait douze Rak`as pendant la journée »
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°746)
(رواه مسلم في صحيحه رقم ۷۴۶)
.
.(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1044)
(1) C’est à dire répétez Allahou Akbar.
(2) Il y a une prière spéciale à faire lors des éclipses. Les règles et les explications concernant cette prière sont mentionnées dans les ouvrages de jurisprudence.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٠٤٤)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Oui ».
(Rapporté par Ibn Maja dans ses Sounan n°2717 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Ibn Maja, Hadith Sahîh)
(*) C’est à dire que le musulman peut écrire un testament (wassiya) pour que au moment de sa mort une partie de ses biens soit donnée pour les actes de piété (aumône, construction de mosquées…).
Par contre ceci ne peut pas excéder le tiers de la totalité de ses biens.
Également le testament (wassiya) ne peut pas être en faveur d’une ou plusieurs personnes ayant un droit dans l’héritage.
قال النّبي صلّى الله عليه وسلّم : نعم
(رواه ابن ماجه في سننه رقم ٢٧١٧ و صححه الشيخ الألباني في صحيح ابن ماجه)
حكم : صحيح
(Rapporté par Ibn Maja dans ses Sounan n°4004 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Ibn Maja, Hadith Hasan)
(*) C’est à dire que le fait de ne pas ordonner le bien et de ne pas interdire le mal est une chose qui empêche l’exaucement des invocations.
(Voir Hachiya As Sindi ‘Ala Sounan Ibn Maja)
(رواه ابن ماجه في سننه رقم ٤٠٠٤ و حسنه الشيخ الألباني في صحيح ابن ماجه)
حكم : حسن
(Rapporté par Ibn Maja dans ses Sounan n°2421 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Ibn Maja, Hadith Sahîh)
(*) L’imam Sindi (mort en 1163 du calendrier hégirien) a dit: C’est à dire sans perversité ni dans les paroles ni dans les actes.
(Hachiya Sindi Ala Sounan Ibn Maja)
Cheikh Al ‘Abad a dit: C’est à dire avec douceur.
(Charh Sounan Ibn Maja cours n°175)
(رواه ابن ماجه في سننه رقم ٢٤٢١ و صححه الشيخ الألباني في صحيح ابن ماجه)
حكم : صحيح
(Rapporté par Al Bayhaqi et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°1209, Hadith Sahîh)
(*) Lors du repentir il est recommandé d’ajouter aux actes du coeur (la sincérité, le regret, la ferme intention de ne pas recommencer le péché) le fait de prononcer la demande de pardon à Allah
(رواه البيهقي و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ١٢٠٩)
حكم : صحيح
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1718)
(*) La parole du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui): -dans notre affaire-ci- montre clairement que les innovations qui sont interdites sont les innovations dans la religion, celles par lesquelles on cherche à se rapprocher d’Allah. Par contre les innovations dans les affaires de la vie quotidienne (l’avion, le téléphone portable…) sont permises.
(رواه مسلم في صحيحه رقم ١٧١٨)
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Allah affermit ceux qui ont cru par la parole ferme dans la vie d’ici-bas et dans l’au-delà (2) ».
(Rapporté par Al Bazar et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°3554, Hadith Sahîh li Ghayrihi)
(1) C’est à dire qu’ils sont questionnés par deux anges concernant leur Seigneur, leur religion et leur Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) comme cela est explicité dans beaucoup d’autres textes.
(2) Il s’agit du verset 27 de la sourate Ibrahim n°14.
قال رسول الله صلّى الله عليه و سلّم : {يُثَبِّتُ اللَّهُ الَّذِينَ آمَنُوا بِالْقَوْلِ الثَّابِتِ فِي الْحَيَاةِ الدُّنْيَا وَفِي الْآخِرَةِ}
(رواه البزار و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٣٥٥٤)
حكم : صحيح لغيره
Lorsqu’ils arrivaient à notre hauteur chacune d’entre nous faisait descendre son jilbab (2) de sa tête vers son visage et lorsqu’ils nous dépassaient nous les découvrions ».
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°1833 et authentifié par Cheikh Albani dans Jilbab Al Mar’a Al Mouslima p 107, Hadith Hasan)
(1) C’est à dire durant les rites du hajj ou de la ‘omra.
(2) C’est à dire son habit.
(رواه أبو داود في سننه رقم ١٨٣٣ و حسنه الشيخ الألباني في جلباب المرأة المسلمة ص ١٠٧)
حكم : حسن في الشواهد
(Rapporté par Al Bayhaqi dans As Sounan Al Koubra n°3217 et authentifié par Ibn Hazm dans Al Mouhala vol 3 p 222 ainsi que par Cheikh Albani dans Ar Rad Al Moufhim p 129, Hadith Sahîh)
(*) Il s’agit du verset 31 de la sourate An Nour n°24 dans lequel Allah dit : « Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté et qu’elles ne montrent de leurs atours que ce qui est apparent ».
(رواه البيهقي في السنن الكبرى رقم ٣٢١٧ و صححه ابن حزم في المحلّى ج ٣ ص ٢٢٢ و حسنه الشيخ الألباني في الرد المفحم ص ١٢٩)
حكم : إسناده ضعيف؛ لكن له طريق أخرى بنحوه ويشهد له أثر ابن عمر بلفظ: الزينة الظاهرة: الوجه والكفان. بسند صحيح
(Rapporté par Al Bayhaqi dans As Sounan Al Koubra n°9050 et authentifié par Cheikh Albani dans Ar Rad Al Moufhim p 37, Hadith Sahîh)
(1) C’est à dire durant les rites du hajj ou de la ‘omra.
(2) C’est une plante rouge qui était utilisée pour colorer les habits.
(رواه البيهقي في السنن الكبرى رقم ٩٠٥٠ و صححه الشيخ الألباني في الرد المفحم ص ٣٧)
حكم : صحيح
C’est comme si je voyais ses larmes couler sur ses joues.
(Rapporté par Ibn Maja dans ses Sounan n°1456 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Ibn Maja, Hadith Sahîh)
Nous pouvons tirer de ce hadith qu’il est permis d’embrasser un mort et qu’il est permis de pleurer suite à un décès. Par contre il est interdit d’exagérer dans les pleurs car ceci fait partie des lamentations interdites par le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(رواه ابن ماجه في سننه رقم ١٤٥٦ و صححه الشيخ الألباني في صحيح ابن ماجه)
حكم : صحيح
(Rapporté par Cheikh Al Albani dans Sahîh Al Jami n°1806)
(*) Rapporté aussi par Mouslim dans son Sahih n°1478
(رواه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ۱۸۰۶)
(Ryad As Salihine Hadith n°721, Rapporté par Al Boukhari et Mouslim).
(رياض الصالحين رقم ۷۲۱)
« Ô Messager d’Allah (ﷺ)! je suis une femme dont Ie sang menstruel ne cesse point, je ne suis jamais en état de pureté, Dois-je laisser la prière? »
« Non, lui dit le Messager d’Allah (ﷺ), ce sang vient d’une veine (métrorragies), il n’a rien à voir avec les menstrues. [Donc], lorsque tes menstrues arrivent, tu laisseras la prière; mais une fois [leur période habituelle] terminée, tu laveras le sang, après quoi, tu prieras! »
[Hichâm (L’un des Narrateurs du Hadith)]: Et mon père de rapporter (le Prophète (ﷺ) lui a dit): après quoi, tu feras des ablutions mineures pour chaque prière jusqu’à ce que revienne ledit moment.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°228)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۲۸)
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il n’y a qu’Allah qui sait ce qui aura lieu demain ».
(Rapporté par Al Hakim dans son Moustadrak n°2812 qui l’a authentifié selon les conditions de mouslim et l’imam Dhahabi l’a approuvé et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Adab Zifaf p 109, Hadith Hasan)
فقالَ رسولُ اللهِ صلَّى اللهُ علَيهِ وسلَّمَ : لا يعلَمُ ما في غدٍ إلَّا اللهُ
(رواه الحاكم في المستدرك رقم ٢٨١٢ و صححه على شرط مسلم و وافقه الذهبي و حسنه الشيخ الألباني في آداب الزفاف ص ١٠٩)
حكم : إسناده حسن
(Rapporté par Ibn Maja dans ses Sounan n°1997 et jugé faible par Cheikh Albani dans Daif Ibn Maja, Hadith Daif)
Ce hadith a été jugé faible par:
– L’imam Ibn Hazm dans Al Mouhala 10/33
– L’imam Al Bousiri dans Misbah Al Zoujaja 2/95
– Cheikh Albani dans Irwa Al Ghalil n°1812
– Cheikh Albani dans Mukhtasar Shama’il Muhammadiyah li at-Tirmidh n°308
Remarques :
Il est rapporté plusieurs ahadiths sur l’interdiction de regarder le sexe de son conjoint mais ces ahadiths ne sont pas authentiques.
(رواه ابن ماجه في سننه رقم ۱۹۹۷ و ضعفه الإمام ابن حزم في المحلى ٣٣/١٠ و الإمام البوصيري في مصباح الزجاجة ٩٥/٢ و الشيخ الألباني في ضعيف ابن ماجه)
حكم : ضعيف
Il m’a dit : J’ai questionné ‘Ata sur ceci et ‘Ata m’a dit qu’il avait questionné ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) sur cela et elle a dit : Nous faisions le ghousl (2), moi et mon bien-aimé (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) (3), dans un seul récipient dans lequel nos mains se croisaient.
(Rapporté par Ibn Hibban dans son Sahih n°5577 et authentifié par Cheikh Albani dans Al Ta’liqat Al Hissan ‘Ala Sahih Ibn Hibban n°5550, Hadith Hasan)
(1) C’est à dire est-ce qu’il a le droit de faire cela ou pas.
(2) C’est à dire le lavage rituel suite à un rapport sexuel.
(3) C’est à dire le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(رواه ابن حبان في صحيحه رقم ٥٥٧٧ و حسنه الشيخ الألباني في التعليقات الحسان على صحيح ابن حبان رقم ٥٥٥٠)
حكم : حسن
Son peuple s’est empressé d’aller vers Oussama Ibn Zayd (qu’Allah l’agrée) pour lui demander d’intercéder pour la femme.
Lorsque Oussama (qu’Allah l’agrée) a parlé au Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), son visage a changé et il a dit: « Tu me parles pour une peine parmi les peines d’Allah ! ».
Oussama (qu’Allah l’agrée) a dit: Demande pardon pour moi ô Messager d’Allah !
Durant l’après-midi, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) se leva pour faire un sermon et a dit: « Certes ce qui a perdu ceux qui sont venus avant vous est que lorsque le noble parmi eux volait ils le laissaient et lorsqu’un faible volait ils lui appliquaient la peine prescrite. Je jure par celui qui détient l’âme de Muhammad dans sa main, si Fatima la fille de Muhammad volait je lui couperais la main ».
Puis le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a ordonné que l’on coupe la main de cette femme. Ensuite elle s’est repentie et s’est mariée.
Aicha (qu’Allah l’agrée) a dit: Elle venait après cela … Et je transmettais ses besoins au Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(Rapporé par Boukhari dans son Sahih n°4304)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٣٠٤)
Cela veut dire qu’on ne s’exile plus de la Mecque car elle est désormais terre d’Islam.
(Ryad As Salihine Hadith n°3)
(رياض الصالحين رقم ۳)
(Rapporté par Ibn Maja dans ses Sounan n°3508 et authentifié par cheikh Albani dans Sahîh Ibn Maja)
(رواه ابن ماجه في سننه رقم ٣٥٠٨ و صححه الشيخ الألباني في صحيح ابن ماجه)
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Silsila Sahiha n°1048)
(رواه أحمد و حسنه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ١٠٤٨)
(Rapporté par l’imam Boukhari dans son Sahih n°5738)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٧٣٨)
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°3880 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Abi Daoud, Hadith Isnad Sahîh)
(رواه أبو داود في سننه رقم ٣٨٨٠ و صححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)
حكم : إسناده صحيح
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°57 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sahih Abi Daoud, Hadith Hasan doun qawliha: « wala nahar)
(رواه أبو داود في سننه رقم ٥۷ و حسنه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)
حكم : حسن دون قوله: « ولا نهار »
Elle a répondu : Son sexe.
(Rapporté par Tahawi et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Fath Al Bari 4/120 et par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha vol 1 p 435, Hadith Sahîh)
قالت : فرجها
(رواه الطحاوي و صححه الحافظ بن حجر في فتح الباري ١٢٠/٤ و الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة ج ١ ص
حكم : إسناده صحيح
(Rapporté par Nasai dans ses Sounan n°2350 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Nasai, Hadith Sahîh)
(*) C’est à dire pour le jeûne surérogatoire.
La cause de cela est que c’est un mois entre Rajab et Ramadan à propos duquel les gens sont inattentifs et durant lequel les actes sont élevés vers Allah et ainsi le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) aimait jeûner lorsque ses actes étaient élevés comme ceci est précisé dans un autre hadith.
(Voir Charh Sounan Nasai vol 22 p 262 de Cheikh Muhammad Ibn ‘Ali Ibn Adam Al Etiopi)
(رواه النسائي في سننه رقم ٢٣٥٠ و صححه الشيخ الألباني في صحيح النسائي)
حكم : صحيح
Il dit « Ils seront engloutis du premier au dernier puis ressusciteront chacun selon sa propre intention ».
(Ryad As Salihine Hadith n°2, Rapporté par Al-Bukhari et Muslim)
(رياض الصالحين رقم ٢)
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°505, Sahîh li Ghayrihi)
(*) Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) parle ici des rangs des musulmans dans la prière en commun.
(رواه الطبراني و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٥٠٥)
حكم : صحيح لغيره
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1927)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٢٧)
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°24314 et authentifié par Cheikh Albani dans Irwa Al Ghalil vol 4 p 83, Hadith Sahîh)
(*) C’est à dire sur son sexe.
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٢٤٣١٤ و صححه الشيخ الألباني في إرواء الغليل ٤ ص ٨٣)
حكم : إسناده جيد وهو على شرط مسلم
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°25590 et authentifié par Cheikh Albani dans Irwa Al Ghalil vol 4 p 83, Hadith Sahîh)
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٢٥٥٩٠ و صححه الشيخ الألباني في إرواء الغليل ٤ ص ٨٣)
حكم : إسناده صحيح على شرط البخاري
Puis lorsqu’il se réveillait dans la nuit il faisait ses besoins puis utilisait le siwak.
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°56 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Abou Daoud, Hadith Sahîh)
(رواه أبو داود في سننه رقم ٥٦ و صححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)
حكم : صحيح
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°4725, Hadith Sahîh)
(رواه البخاري في الأدب المفرد و صححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ٤٧٢٥)
حكم : صحيح
« Informe nous de ce que tu as vu de plus merveilleux chez le Messager d‘Allah.( صلى الله عليه وسلم) » Il se tut, puis elle dit:
« Un soir, alors que c’était une de mes nuits (Par rapport aux autres épouses), Il me dit : « Ô ‘Aïsha ! Laisse moi pour cette nuit me consacrer à l’adoration de mon Seigneur » Je répondit:
« Par Allah j’aime être près de toi, mais j’aime aussi ce qui fait ton bonheur. » Elle dit alors:
« Il se leva pour faire ses ablutions puis il pria. » Elle dit, ensuite:
« Il n’ a cessé de pleurer jusqu’à en mouiller son giron. » Elle poursuit:
« Assis, il pleura jusqu’à en mouiller sa barbe. Il pleura alors à tel point que le sol fut mouillé. Puis, Bilal vint pour appeler à la prière. Lorsqu’il vit le Prophète, il lui dit:
« Ô Messager d’Allah ! Tu pleures, alors qu’Allah t’a pardonné tout tes péchés antérieurs et futurs ? » Il répondit:
« Ne devrai-je pas être un serviteur reconnaissant ? Cette nuit, il m’a été révélé un verset : Malheur à celui qui le lit et qui ne médite pas dessus:
{ إِنَّ فِي خَلْقِ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ وَاخْتِلَافِ اللَّيْلِ وَالنَّهَارِ لَآيَاتٍ لِّأُولِي الْأَلْبَابِ }
– En vérité, dans la création des cieux et de la terre, et dans l’alternance de la nuit et du jour, il y a certes des signes évidents pour les doués d’intelligence. (Sourate Al Imran verset 190). »
(Rapporté par Ibn Hibban et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°1468, Hadith Hasan)
Egalement:
Rapporté par Ibn Hibban 2/386 dans Sahih et jugé hasan par Al-Albani dans son tahqiq n°619, « As-sahiha » n°68, et Shaykh Muqbil dans « Sahih al-musnad » n°1654)
لما كانت ليلة من الليالي قال:
« يا عائشة! ذريني أتعبد الليلة لربي ».
قلت: والله إني أحب قربك، وأحب ما يسرك.
قالت: فقام فتطهر، ثم قام يصلي، قالت: فلم يزل يبكي حتى بل حجره. قالت: وكان جالسا فلم يزل يبكي – صلى الله عليه وسلم – حتى بل لحيته. قالت: ثم بكى حتى بل الأرض. فجاء بلال يؤذنه بالصلاة، فلما رآه يبكي، قال: يا رسول الله! تبكي وقد غفر الله لك ما تقدم من ذنبك وما تأخر؟ قال.
« أفلا أكون عبدا شكورا؟ لقد أنزلت علي الليلة آية؛ ويل لمن قرأها ولم يتفكر فيها: {إن في خلق السماوات والأرض} الآية كلها ».
رواه ابن حبان في « صحيحه » وغيره.
(رواه ابن حبان و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ۱۴۶۸)
حكم :حسن
Le Prophète (ﷺ) a dit: Le Prophète (ﷺ) a dit: « Les deux Rak’ah (unités de prière) avant l’aube (fajr) valent mieux que ce bas monde et tout ce qu’il renferme. »
[Mouslim].
Une autre version stipule, « Les deux Rak’ah avant l’aube (fajr) sont plus aimés pour moi que le monde entier. »
(Ryad As Salihine Hadith n°1102, Rapporté par Mouslim).
(رياض الصالحين رقم ۱۱۰۲)
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°671 et authentifié par Cheikh Albani dans SahîhTirmidhi, Hadith Sahîh)
(رواه الترمذي في سننه رقم ٦٧١ و صححه الشيخ الألباني في إذا تصدقت المرأة من بيت زوجها كان لها أجرها ولزوجها مثل ذلك لا ينقص كل واحد منهما من أجر صاحبه شيئا له بما كسب ولها بما أنفقت)
حكم : صحيح
(Rapporté par Ibn Sounni et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°2066, Hadith Sahîh)
En phonétique: La Ilaha Illa Allah Al Wahid Al Qahar Rabbou Samawati Wal Ard Wa Ma Baynahouma Al ‘Aziz Al Ghaffar
En arabe:
(رواه ابن السني و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٢٠٦٦)
حكم : صحيح على شرط البخاري
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Tu as certes dit une parole qui si elle était mélangée à l’eau de la mer, elle l’aurait rendu impropre ».
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sunan n°4875 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Abi Daoud)
(1) ‘Aicha et Safiyya (qu’Allah les agrée toutes les deux) étaient deux des épouses du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui)
(2) Certains des rapporteurs du hadith ont dit qu’elle faisait allusion au fait que Safiyya était petite de taille.
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : لقد قلت كلمة لو مزجت بماء البحر لمزجته
(رواه أبو داود في سننه رقم ٤٨٧٥ و صححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)
حكم : صحيح
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°7 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Tirmidhi, Hadith Sahih)
En phonétique : Ghoufranak
En arabe :غفرانك
(رواه الترمذي في سننه رقم ٧ و حسنه و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : صحيح
(Ryad As Salihine Hadith n°729, Rapporté par Abou Dawùd et At-Tirmidhi)
(*) Le Hadith est authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Abou Daoud, et le Hadith est classé authentique (حكم المحدث:صحيح)
(رياض الصالحين رقم ۷۲۹)
Ils vont dire: Pas avant que nos parents n’y rentrent.
Alors il leur sera dit: Rentrez dans le paradis vous et vos parents ».
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°2003, Hadith Sahîh)
(*) C’est à dire un couple.
فيقولون حتى تدخل آباؤنا . فيقال لهم ادخلوا الجنة أنتم وآباؤكم
(رواه الطبراني و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٢٠٠٣)
حكم : صحيح
– un homme qui est sorti pour le djihad (1), si il meurt il est garantie par Allah
– un homme qui suit un convoi funéraire, s’il meurt il est garanti par Allah
– un homme qui visite un malade, s’il meurt il est garanti par Allah
– un homme qui a fait les ablutions parfaitement puis est sorti vers la mosquée pour sa prière, s’il meurt il est garanti par Allah
– un homme qui s’est rendu vers un dirigeant pour l’honorer et reconnaître sa dignité, s’il meurt il est garanti par Allah
– un homme qui est dans sa maison, il ne médit aucun musulman (2) et ne leur fait aucun mal, s’il meurt il est garanti par Allah ».
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°3384, Hadith Sahîh)
(1) Le djihad signifie le fait de faire des efforts à la fois par la parole, la main, les biens et la plume afin de combattre le nafs (la partie de la personne qui la pousse vers le mal), les pécheurs, les innovateurs, les hypocrites et les mécréants dans le but que la parole d’Allah soit la plus haute.
(voir Zad Al Ma’ad de l’imam Ibn Qayim Al Djawziya vol 3 à partir de la page 9)
Je précise et j’insiste sur le fait que le djihad, comme les autres adorations, ont des conditions à respecter et des règles qui lui sont précises afin qu’il soit agrée et pas détesté par Allah.
(voir Ar Rad Ala Al Akhnai de Cheikh Al Islam Ibn Taymiya p 607)
Je précise également que le fait de tuer des mécréants dans des attentats comme cela se passe à notre époque ne fait ni partie de l’Islam ni partie du djihad.
(Voir Bi Ayi Aqlin Wa Din Yakoun Al Tadmir Jihadan de Cheikh Abdel Mouhsin Al Abad)
(2) La médisance est le fait de dire de son frère, en son absence, une chose qu’il n’aimerait pas entendre même si cette chose est vrai.
رجل خرج مجاهدًا فإن مات في وجهه كان ضامنًا على الله
ورجل تبع جنازة فإن مات في وجهه كان ضامنًا على الله
ورجل عاد مريضًا فإن مات في وجهه كان ضامنًا على الله
ورجل توضأ فأحسن الوضوء ثم خرج إلى المسجد لصلاته فإن مات في وجهه كان ضامنًا على الله
ورجل أتى إمامًا لا يأتيه إلا ليعزره ويوقره فإن مات في وجهه ذلك كان ضامنًا على الله
ورجل في بيته لا يغتاب مسلمًا ولا يجر إليهم نقمة فإن مات كان ضامنًا على الله
(رواه الطبراني و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٣٣٨٤)
حكم : صحيح بشواهده
Le Messager d’Allah (ﷺ), a dit: « Sera châtié celui de qui on exigera un compte, [Ie Jour du Jugement].
Ô Messager d’Allah (ﷺ)! dis-je alors, Allah, Ie Très-Haut, ne dit-ll pas:
« Celui qui recevra son livre en sa main droite, sera soumis à un jugement facile.
{ فَأَمَّا مَنْ أُوتِيَ كِتَابَهُ بِيَمِينِهِ * فَسَوْفَ يُحَاسَبُ حِسَاباً يَسِيراً }
– Le Messager d’Allah (ﷺ) dit: « Cela concerne [le Jour] du Déploiement (la présentation des comptes), m’expliqua-t-il, mais sera sûrement châtié celui dont le compte sera minutieux.»
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6537
قال النبي صلى الله عليه و سلم : نعم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۶۵۳۷)
(Rapporté par Al Hakim dans son Moustadrak n°7225 qui l’a authentifié et l’imam Dhahabi l’a approuvé. Le hadith a également été authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°1219)
(*) Parmi les leçons à tirer de ce hadith:
Tout d’abord le fait de se satisfaire de ce que l’on possède comme subsistance.
Également le hadith montre qu’il ne faut pas utiliser le pain pour des choses dégradantes (comme le fait de s’essuyer avec après avoir fait ses besoins), qu’il ne faut pas le poser dans les ordures ou le regarder avec un regard de mépris.
Enfin il faut savoir que le pain est un bienfait d’Allah et ainsi celui qui le jette a mécru à ce bienfait et ne l’a pas remercié. Or celui qui se comporte comme cela avec un bienfait d’Allah il est possible qu’il soit ensuite privé de ce bienfait.
(voir Fayd Al Qadir Charh Al Jami’ Saghir de l’imam Abder Raouf Al Mounawi vol 2 p 90/91, Hadith Hasan)
(رواه الحاكم في المستدرك رقم ٧٢٢٥ و صححه و أقره الإمام الذهبي و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ١٢١٩)
حكم : حسن
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°922 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Abi Daoud, Hadith Hasan)
Ce hadith montre qu’il est permis au prieur de faire des gestes limités dont il a besoin.
(Voir Charh Sounan Abi Daoud de Cheikh Al ‘Abad cours n°117)
(رواه أبو داود في سننه رقم ٩٢٢ و حسنه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)
حكم : حسن
(Ryad As Salihine Hadith n°722, Rapporté par Abou Daoud).
(رياض الصالحين رقم ۷۲۲)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°560)
(*) C’est à dire lorsque la personne se retient de faire ses besoins.
L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit : Ceci montre le caractère détestable de prier en présence d’un repas que l’on veut manger et lorsque la personne se retient de faire ses besoins car ceci va occuper le coeur et faire partir la concentration.
Et le jugement est le même pour tout ce qui va occuper le coeur et faire partir la concentration.
(Charh Sahih Mouslim)
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٥٦٠)
(Rapporté par Abou Daoud n°4398, An-Nasâ’î, et authentifié par Cheikh Al Albani dans Sahîh Abou Daoud, Hadith Sahîh)
(*) Dans ce hadith, le prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « la plume est levé sur trois personne »
c’est-à-dire que les anges n’écrivent pas les actions de trois personnes :
« Celui qui dort jusqu’à ce qu’il se réveille » : une personne qui dors n’est pas responsable de ses actes.
« l’enfant jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de la puberté » : tant qu’il n’a pas atteint l’âge de la puberté, les anges ne note pas ses bonnes ou mauvaises action.
« le fou jusqu’à ce qu’il retrouve sa raison »
Ce hadith sert de base pour les jurisconsultes musulmans pour dire que les adorations obligatoires ne sont pas obligatoires pour ceux qui sont cités dans le hadith
Exemple la prière est obligatoire sur toutes personnes musulmanes hormis ces trois (Sont excusés).
(رواه أبي داود و صححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود رقم ۴۳۹۸)
حكم : صحيح
Ils dirent : « Ô Messager d’Allah! Ils nous annoncent parfois des choses qui se vérifient par la suite ».
Le Messager d’Allah (ne connaissent pas l’invisible) dit : « Il s’agit là d’une parole de vérité que le génie saisit au vol et verse dans l’oreille de son protégé. Ainsi ils mêlent un mot de vérité à cent mensonges »
(Al-Boukhâri, Mouslim)Dans une autre version d’Al-Boukhâri : ‘Aïcha (que Allah l’agrée) rapporte qu’elle a entendu dire le Messager d’Allah (ﷺ) : « Les anges descendent au milieu du nuage. Ils annoncent un événement arrêté dans le ciel. Le Diable se met alors aux écoutes et entend ce que disent les anges. Il en inspire les devins qui y mêlent cent mensonges de leur propre invention »
(Ryad As Salihine Hadith n°1668, Rapporté par Al Boukhary et Mouslim)
((متفق عليه)).
وفي رواية للبخاري عن عائشة رضي الله عنها أنها سمعت رسول الله صلى الله عليه وسلم يقول: »إن الملائكة تنزل في العَنان -وهو السحاب-. فتذكر الأمر قضي في السماء، فيسترق الشيطان السمع، فيسمعه، فيوحيه إلى الكهان، فيكذبون معها مائة كذبة من عند أنفسهم »
(رياض الصالحين رقم ۱۶۶۸)
(Rapporté par Al Bazar et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°3447, Hadith Sahîh Li Ghayrihi)
(*) C’est à dire que la fièvre permet d’expier les péchés qui entraînent l’entrée dans le feu.
(Fayd Al Qadir, hadith n°3846)
(رواه البزار و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٣٤٤٧)
صحيح لغيره
Yahya (Un des Narrateurs) a dit: À cause du fait qu’elle était occupée par le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1950)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1146
(*) Cha’ban est le mois qui précède Ramadan, ainsi le sens est qu’elle a rattrapé les jours manqués durant le mois qui précède le Ramadan suivant.
قال يحيى : الشغل من النبي صلى الله عليه و سلم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٥٠)
Dans une autre version: «Quand le Prophète se mettait au lit la nuit, il groupait ses deux mains ouvertes, y crachait sans émettre de salive et y récitait les trois derniers chapitres du Coran. Il passait ensuite ses mains sur tout ce qu’il pouvait atteindre de son corps en commençant par sa tête et son visage, puis la partie avant de son corps. Il repétait cela trois fois de suite».
(Ryad As Salihine Hadith n°1461, Unanimement reconnu authentique)
(*) Al-Mu’awwidhat, le nom des 3 derniers sourates
وفي رواية لهما: « أن النبي صلى الله عليه وسلم، كان إذا أوى إلى فراشه كل ليلة جمع كفيه، ثم نفث فيهما فقرأ فيهما: قل هو الله أحد، وقل أعوذ برب الفلق، وقل أعوذ برب الناس، ثم مسح بهما ما استطاع من جسده، يبدأ بهما على رأسه ووجهه، وما أقبل من جسده، يفعل ذلك ثلاث مرات ».((متفق عليه)).
((متفق عليه)).
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Tu dis: Ô Allah ! Certes Tu effaces les péchés et Tu aimes les effacer ainsi efface mes péchés ».
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°3513 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par cheikh Albani dans Sahîh Tirmidhi, Hadith Sahîh)
En arabe: اللَّهُمَّ إِنَّكَ عَفُوٌّ تُحِبُّ العَفْوَ فَاعْفُ عَنِّي En phonétique : Allahouma Inaka ‘Afouwoun Touhiboul ‘Afwa Fa’fou ‘Anni
Remarque importante
Beaucoup de gens rajoutent le terme -karim- dans cette invocation en disant: « Allahouma Inaka ‘Afouwoun Karim… ».
Cheikh Albani a expliqué dans la Silsila Sahiha vol 7 p 1011 et 1012 que ceci est une erreur et que ce terme ne fait pas parti du hadith rapporté du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
قال رسول الله صلى الله عليه و سلم :قُولِي اللَّهُمَّ إِنَّكَ عَفُوٌّ كَرِيمٌ تُحِبُّ الْعَفْوَ فَاعْفُ عَنِّي
(رواه الترمذي في سننه رقم ٣٥١٣ و صححه و صححه أيضاً الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم :صحيح
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2017
Et également rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1169)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٠١٧ و مسلم في صحيحه رقم ١١٦٩)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1175
(1) C’est à dire les dix derniers jours de Ramadan.
(2) C’est à dire dans l’adoration.
(رواه مسلم في صحيحه رقم ١١٧٥)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1176) :
Remarque :
Dans le hadith Rapporté par Abou Daoud dans ses Sunan n°2437, d’après une femme parmi les épouses du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) jeûnait les neuf jours de dhoul hijja.
Les savants ont jumelés les deux hadiths en expliquant que chacune des deux épouses du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a informé de ce qu’elle a vu or celle qui affirme qu’elle a vu le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) jeûner apporte une science supplémentaire et son avis doit donc être prépondérant.
L’imam Ibn Qayim Al Djawziya (mort en 751) a dit sur ce sujet dans Zaad Al Ma’ad vol 2 p 66: Le hadith qui affirme doit passer avant celui qui nie s’il est authentique.
L’imam Sidiq Hassan Khan (mort en 1307) a dit dans Rawdatou Nadiya vol 1 p 556: Le fait que ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) ne l’ai pas vu et ne sache pas cela ne signifie pas qu’il ne l’a pas fait.
(رواه مسلم في صحيحه رقم ١١٧٦)
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sunan n°2437 et authentifié par cheikh Albani dans Sahit Abi Daoud, Hadith Sahîh)
Remarque n°1 :
Il est recommandé pour les gens qui ont des jours de jeûne de Ramadan à rattraper de le faire durant les 9 jours de Dhoul Hijja.
D’après Qays, ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée) a dit : « Il n’y a pas de mal à rattraper les jours de Ramadan durant les 10 jours ».
(Rapporté par Ibn Abi Chayba dans son Moussanaf n°9608 et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Fath Al Bari 4/189)
Et dans la version de ce texte rapportée par Al Bayhaqi dans Sounan Al Koubra n°8395, ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée) : « Il n’y a pas de jours durant lesquels je préfère rattraper les jours manqués du Ramadan que durant les dix jours ».
(رواه بن أبي شيبة في مصنفه رقم ٩٦٠٨ و صححه الحافظ بن حجر في فتح الباري ١٨٩/٤)
Remarque n°2 :
L’imam Mouslim a rapporté dans son Sahih n°1176 : D’après ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) : « Je n’ai jamais vu le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) jeûner durant les dix jours ».
(رواه مسلم في صحيحه رقم ١١٧٦)
Les savants ont jumelés les deux hadiths en expliquant que chacune des deux épouses du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a informé de ce qu’elle a vu or celle qui affirme qu’elle a vu le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) jeûner apporte une science supplémentaire et son avis doit donc être prépondérant.
L’imam Al Bayhaqi (mort en 458 du calendrier hégirien) : « Le hadith qui affirme est prépondérant sur celui qui nie ».
(Sounan Al Koubra vol 4 p 472)
L’imam Ibn Qayim Al Djawziya (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit sur ce sujet: « Le hadith qui affirme doit passer avant celui qui nie s’il est authentique ».
(Zaad Al Ma’ad vol 2 p 66)
L’imam Sidiq Hassan Khan (mort en 1307 du calendrier hégirien) a dit : « Le fait que ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) ne l’ai pas vu et ne sache pas cela ne signifie pas qu’il ne l’a pas fait ».
(Rawdatou Nadiya vol 1 p 556)
(رواه صحيح أبي داود في سننه رقم ۲۴۳۷ و صححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)
حكم : صحيح
contrairement aux Juifs et aux chrétiens qui ont placé des tombes dans leurs maisons.
En effet, la maison dans laquelle le Qur’an est récité sera évident pour les gens du Ciel
tout comme les étoiles sont évidentes pour les gens de la terre. »
(Rapporté par Dhahabi et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°3112, Hadith Jayyid)
COMMENTAIRE :
Cheikh al-Albani a dit : « L’imam adh-Dhahabi a dit dans (Siyyar 8/26-27) :
« Ce hadith a une chaîne de transmission propre et son texte est Hasan. Il est interdit d’enterrer les gens dans les maisons et il y a une narration qui soutient cela avec une autre chaîne.
Le Prophète (ﷺ) a interdit de construire sur les tombes et si les gens devaient être enterrés dans leurs maisons, alors les tombes et les maisons allait devenir une seule et meme chose. La prière dans un cimetière est interdite, que ce soit en raison d’une aversion ou d’une interdiction, dans le sens Harâm. »
Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit:
أفضل صلاة الرجل في بيته إلا المكتوبة
« La meilleure prière d’un homme est dans sa maison, sauf pour ce qui est des obligatoire. »
Il est donc approprié que les maisons ne sont pas considérées comme des tombes.
En ce qui concerne le fait que le Prophète (ﷺ) fut enterré dans la maison d‘Aïsha (رضى الله عنها) alors ceci est spécifique au Prophète (ﷺ). Tout comme son vêtement fut étalé sous lui dans le creux de sa tombe, cela était spécifiquement pour lui et comme il était propre à lui que chaque Compagnon a prié pour lui, individuellement, sans un imam, car il était leur Imam dans la vie et dans la mort, dans la Dounya et dans l’au delà. Tout comme il était aussi propre à lui que son enterrement a été retardé de deux jours, contrairement à sa Oumma pour qui il n’est pas permis de retarder l’enterrement, car le Messager d’Allah (ﷺ) est protégé par le changement après la mort, contrairement à nous.
Ils ont retardé son enterrement afin que chacun puisse prier sur lui dans sa maison et, par conséquent, le retard était dû à cette question et aussi leur hésitation au sujet de sa mort pendant une demi-journée jusqu’à ce que Abou Bakr (رضى الله عنه) soit venu avec son avis (verdict).
C’est la raison du retard. »
Source : Silsilat al-Hadîth as-Sahîha n°3112 (7/306-307).
(رواه الذهبي في « سير أعلام النبلاء » و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٣١١٢)
حكم : جيد
Dans une autre narration est : Il (ﷺ) observait le jeûne pendant tout le mois de Cha’ban, sauf quelques jours .
(Ryad As Salihine Hadith n°1247, Rapporté par Al Boukhari et Mouslim)
Rapporté également par Boukhari n°1970
((متفق عليه))
(Rapporté par Boukhari n°1970)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۹۷۰)
(Rapporté par Ibn Maja dans ses Sounan n°4243 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh ibn Maja, Hadith Sahîh)
(رواه ابن ماجه في سننه رقم ٤٢٤٣ و صححه الشيخ الألباني في صحيح ابن ماجه )
حكم :صحيح
« Nulle prière ne doit être accomplie quand le repas est servi, ni quand on se retient de faire ses besoins.»
(Ryad As Salihine Hadith n°1753, Rapporté par Mouslim)
((رواه مسلم)).
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1156)
Rapporté également par Boukhari dans son Sahih n°1969
(رواه مسلم في صحيحه رقم ١١٥٦)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1969)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1156
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٦٩)
(Rapporté par Ahmad dans son « Mousnad » et authentifié par Cheikh Al-Albânî dans Al-Irwâ’ 66., Hadith Sahîh)
قال صلى الله عليه وسلم: السواك مطهرة للفم مرضاة للرب
(رواه أحمد فى » المسند » (٦/٤٧ , ٦٢ , ١٢٤ , ٢٣٨) و صححه الشيخ الألباني في إرواء الغليل رقم ٦٦)
حكم : صحيح
(Rapporté par Darimi dans Ar Rad ‘Ala Al Jahmiya n°83 et authentifié par Cheikh Albani dans Moukhtasar Al ‘Oulou n°52, Hadith Sahîh)
(رواه الدارمي في الرد على الجهمية رقم ٨٣ و صححه الشيخ الألباني في مختصر العلو رقم ٥٢)
حكم : صحيح
(Rapporté par Ibn Hibban dans son Sahih n°7108 et authentifié par Cheikh Albani dans Al Ta’liqat Al Hissan ‘Ala Sahih Ibn Hibban n°7064, Hadith Sahîh)
(*) C’est une allusion à l’affaire de la calomnie durant laquelle ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) a été injustement accusée d’avoir commis l’adultère et pour laquelle Allah a révélé des versets de la sourate Nour (n°24) l’innocentant.
(رواه بن حبان في صحيحه رقم ٧١٠٨ و صححه الشيخ الألباني في التعليقات الحسان على صحيح ابن حبان رقم ٧٠٦٤)
حكم : صحيح
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2122)
Rapporté également par Boukhari dans son Sahih n°5934
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢١٢٢)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5934)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°2122
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٩٣٤)
(Rapporté par Abou Daoud et authentifié par cheikh Albani dans Sahih Abou Daoud n°2094, Hadith Sahîh)
(رواه أبو داود و صححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود رقم ۲۰۹۴)
حكم : صحيح
(Rapporté par Abou Daoud et authentifié par cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°3630, Hadith Sahîh)
(رواه أبو داود و صححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ٣٦٣٠)
حكم : صحيح
(Rapporté par Al Hakim et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°165, Hadith Hasan Sahîh)
(رواه الحاكم و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ١٦٥)
حكم : حسن صحيح
(Rapporté par Ibn Majah dans ses Sounans n°2901, et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Ibn Majah, Hadith Sahîh)
(رواه ابن خزيمة و صححه الشيخ الألباني في صحيح ابن ماجه رقم ۲۳۶۲)
حكم : صحيح
(Rapporté par Ibn Khouzeima et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°1099, Hadith Sahîh)
(رواه ابن خزيمة و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ١٠٩٩)
حكم : صحيح
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a alors attrapé sa propre main et a dit: « Je ne sais pas si c’est la main d’un homme ou la main d’une femme ».
Elle a dit: Plutôt d’une femme.
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Si tu étais une femme tu aurais changé la couleur de tes ongles (*) ».
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°4166 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Abi Daoud, Hadith Hasan)
(*) C’est à dire avec du henné.
قالت : بل امرأة
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : لو كنت امرأة لغيرت أظفارك يعني بالحناء
(رواه أبو داود في سننه رقم ٤١٦٦ و حسنه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)
حكم : حسن
(rapporté par l’imam Ahmad et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°1983, Hadith Sahîh)
(*) C’est à dire que la femme est traitée comme l’homme dans toutes les dispositions de la religion, sauf si une preuve leur attribue une spécificité.
(رواه أحمد و صححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ۱۹۸۳)
حكم : صحيح
(Rapporté par Ahmed et Ibn Nasr et authentifié par Cheikh Albani dans Silsila Sahiha n°2305, Hadith Hasan)
(رواه أحمد و ابن نصر و حسنه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٢٣٠٥)
حكم :حسن أو قريب منه
(Rapporté par Ibn Abi Chayba dans son Mousannaf n°7352 et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Daifa vol 11 p 103)
Remarque importante:(*) Le Hadith n’est pas authentique dans le sens où la chaine de transmission ne remonte pas directement jusqu’au Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui), mais la chaine de transmission est authentique jusqu’au Compagnon.
Cheikh Albani a dit: « Même si ces versions sont mawqoufa elles ont le houkm du raf’ (*) car cela ne peut pas se dire par raisonnement comme cela est évident ».
(Silsila Daifa vol 11 p 103)
(*) C’est à dire que ce sont des paroles de compagnons et pas des paroles du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
Mais ces paroles de compagnons ont le même jugement qu’une parole du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) car ceci fait partie des choses que l’on ne peut dire qu’avec une révélation et ils ont donc forcément entendu cela du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
رواه بن أبي شيبة في المصنف رقم ٧٣٥٢ و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الضعيفة ج ١١ ص ١٠٣)
(Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°798)
(رواه مسلم في صحيحه رقم ۷۹۸)
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°1454 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Abou Daoud, Hadith Sahîh)
(رواه أبو داود في سننه رقم ۱۴۵۴ و صححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)
حكم :صحيح
(Rapporté par Al Bazzar et authentifié par cheikh Albani dans Sahih Targhib n°1175, Hadith Sahîh li Ghayrihi)
(*) Il s’agit de la mosquée de la ka’ba à La Mecque.
Remarque : Il est propagé que celui qui visite la mosquée du Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) doit y prier 40 prières et donc rester 8 jours à Médine.
Ceci est basé sur un hadith faible qui n’est pas confirmé du Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui).
(رواه البزار و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ١١٧٥)
حكم : صحيح لغيره
(Rapporté par Bayhaqi et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°732, Hadith Hasan)
(1) Ce hadith s’applique également pour ce qui est autre que le hajj comme voyage comme par exemple le voyage pour le commerce, pour raison de santé…
(2) Ceci car sa famille et ses amis vont être heureux de son retour et car le fait d’être dans son pays est plus propice pour pouvoir pratiquer les adorations.
Ces commentaires sont tirés de Fayd Al Qadir de l’imam Abder Raouf Al Mounawi (hadith n°798)
(رواه البيهقي و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ٧٣٢)
حكم : حسن
(Rapporté par l’imam Boukhari dans son Sahih n°5288)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٢٨٨)
Elle a répondue: « Par le siwak (*) ».
(Rapporté par Abou Daoud et authentifié par Cheickh Al Albani dans son Sahih Abi Daoud n°51, Hadith Sahîh)
(*) C’est à dire qu’il commençait par nettoyer ses dents avec le siwak.
(رواه أبو داود في سننه رقم ۵۱ و صححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)
حكم : صحيح
Elle a répondue: « Par le siwak (*) ».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°253)
(*) C’est à dire qu’il commençait par nettoyer ses dents avec le siwak.
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢٥٣)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1174)
Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2024
(1) C’est à dire les 10 derniers jours de Ramadan.
(2) C’est à dire qu’il s’écartait de ses épouses et n’avait pas de rapports sexuels avec elles.
(3) C’est à dire dans l’adoration, la lecture, le rappel….
(4) C’est à dire afin que eux aussi adorent Allah, prient….
(رواه مسلم في صحيحه رقم ١١٧٤)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2024)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1174
(1) C’est à dire les 10 derniers jours de Ramadan.
(2) C’est à dire qu’il s’écartait de ses épouses et n’avait pas de rapports sexuels avec elles.
(3) C’est à dire dans l’adoration, la lecture, le rappel….
(4) C’est à dire afin que eux aussi adorent Allah, prient….
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٠٢٤)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1109b)
Rapporté également par Boukhari dans son Sahih n°1925
(*) C’est à dire qu’il avait eu un rapport sexuel avec une de ses épouses et n’avait pas fait le ghousl avant l’aube.
Ce hadith montre donc qu’il est permis pour celui ou celle qui est en janaba ou celle dont les menstrues se sont terminées avant l’aube de retarder le ghousl après l’aube et de jeûner ce jour-là.
(رواه مسلم في صحيحه رقم ١١٠٩)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1925)
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1109
(*) C’est à dire qu’il avait eu un rapport sexuel avec une de ses épouses et n’avait pas fait le ghousl avant l’aube.
Ce hadith montre donc qu’il est permis pour celui ou celle qui est en janaba ou celle dont les menstrues se sont terminées avant l’aube de retarder le ghousl après l’aube et de jeûner ce jour-là.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٢٥)
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°4104 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih al Jami n°7847 et par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de Sounan Abi Daoud vol 6 p 198, Hadith Hasan)
Rapporté également par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Abi Daoud n°4104
(رواه أبو داود في سننه رقم ٤١٠٤ و صححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود و حسنه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيقه لسنن أبي داود ج ٦ ص ١٩٨)
حكم : حسن
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°4104 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Abi Daoud et par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de Sounan Abi Daoud vol 6 p 198, Hadith Sahîh)
(*) Rapporté également par Cheikh Albani dans Sahih al Jami n°7847
Annotations
La majorité des savants sont d’avis qu’il est permis à la femme musulmane de montrer son visage et ses mains et que ceci ne fait pas partie du tabarouj interdit.
L’imam Ibn Rouchd (mort en 595 du calendrier hégirien) a dit : « L’avis de la majorité des savants est que tout le corps de la femme est une ‘awra (*) à l’exception du visage et des mains ».
(Bidayatoul Moujtahid Wa Nihayatoul Mouqtasid vol 1 p 224)
(*) C’est à dire une nudité qu’elle devra cacher devant les hommes qui lui sont étrangers.
L’imam Ibn Houbayra (mort en 560 du calendrier hégirien) a dit : « Les savants ont divergé à propos de la ‘awra de la femme et des parties de son corps comprises dans la ‘awra.
Abou Hanifa a dit : La femme toute entière est une ‘awra à l’exception de son visage, de ses mains et de ses pieds. Et il a également été rapporté de lui que les pieds de la femme font partie de la ‘awra.
Malik et Chafi’i ont dit : La femme toute entière est une ‘awra à l’exception de son visage et de ses mains. Ceci est également l’avis de Ahmed dans une des deux versions qui sont rapportées de lui.
L’autre version qui est rapportée de Ahmedest que la femme est toute entière une ‘awra sauf son visage uniquement.
Cette version de Ahmed est celle qui est répandue et c’est celle choisie par Al Khiraqi (*) ».
(Al Ifsah ‘An Ma’ani As Sihah 1/118)
(*) Il convient de préciser qu’il y a une troisième version qui est rapportée de l’imam Ahmed Ibn Hanbal selon laquelle tout le corps de la femme est une ‘awra même ses ongles.
(Ar Rad Al Moufhim p 30)
(رواه أبو داود في سننه رقم ٤١٠٤ و صححه الشيخ الألباني فيصحيح أبي داود و حسنه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيقه لسنن أبي داود ج ٦ ص ١٩٨)
حكم : صحيح
(Rapporté par Tirmidhi et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°4994 voir aussi Silsila Sahiha n°207)
(*) Il ne changeait que les noms ayant une mauvaise signification ou ceux qui véhiculaient des concepts et des idées contraires à l’islam.
(رواه الترمذي و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٢٠٧)
(Rapporté par Tirmidhi et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°207, Hadith Sahîh)
Rapporté également dans Sahih Al Jami n°4994
(رواه الترمذي و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٢٠٧)
حكم : صحيح
Elle a dit : Il cousait son habit, il réparait ses chaussures et faisait ce que les hommes font dans leurs maisons.
(Rapporté par Ahmed dans son Mousnad n°24903 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°4937, Hadith Sahîh)
قالت : كان يَخيطُ ثوبَهُ ويخصِفُ نعلَه ويعملُ ما يعملُ الرجالُ في بيوتِهم
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٢٤٩٠٣ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ٤٩٣٧)
حكم : صحيح
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°515, Hadith Sahîh li Ghayrihi)
(رواه أحمد و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٥١٥)
حكم : صحيح لغيره
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°2920 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par cheikh Albani dans Sahîh Tirmidhi, Hadith Sahîh)
(1) Il s’agit de la sourate Al Isra n°17.
(2) Il s’agit de la sourate Zoumar n°39.
(رواه الترمذي في سننه رقم ٢٩٢٠ و حسنه و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : صحيح
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1190)
(*) C’est à dire en état de sacralisation pour le hajj et la ‘omra.
(رواه مسلم في صحيحه رقم ١١٩٠)
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: Celle qui a la main la plus longue. Alors elle ont pris une branche pour mesurer leurs mains et Zaynab était celle qui avait la main la plus longue. Plus tard nous avons appris que la longueur de sa main était l’aumône et c’est elle qui a rejoint en premier le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) et elle aimait l’aumône.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1420, voir Fath Al Bari 3/335)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٤٢٠ ، فتح الباري ٣/٣٣٥)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1004
Rapporté également par Boukhari dans son Sahih n°1388
(رواه مسلم في صحيحه رقم ١٠٠٤)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1388
Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°1004
قال النبي صلى الله عليه و سلم : نعم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٨٨)
Mariez-vous je serais certes fier que vous soyez la communauté la plus nombreuse parmi les autres communautés le jour du jugement.
Celui qui en a les moyens qu’il se marie et celui qui ne trouve pas de quoi se marier qu’il jeûne car le jeûne sera pour lui une protection ».
(Rapporté par Ibn Maja et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°6807, Hadith Sahîh)
(رواه بن ماجه و صححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ٦٨٠٧)
حكم : صحيح
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°321)
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٣٢١)
Elle a répondu: Il priait quatre unités de prière avant le dohr dans lesquelles il restait longtemps debout et il y parfaisait l’inclinaison et la prosternation.
(Rapporté par Ibn Maja et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°586, Hadith Hasan li Ghayrihi)
قالت : كان يصلي أربعا قبل الظهر يطيل فيهن القيام ويحسن فيهن الركوع والسجود
(رواه ابن ماجه و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٥٨٦)
حكم : حسن لغيره
(Rapporté par Nasai et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°580, Hadith Hasan li Ghayrihi)
(رواه النسائي و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٥٨٠)
حكم : حسن لغيره
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°455 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Abou Daoud, Hadith Sahîh)
(رواه أبو داود في سننه رقم ٤٥٥ و صححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)
حكم : صحيح
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°1018 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Tirmidhi, Hadith Sahîh)
Il convient de préciser que le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) est mort dans la maison de Aicha (qu’Allah l’agrée).
(رواه الترمذي في سننه رقم ١٠١٨ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترمذي)
حكم : صحيح
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°947)
(*) C’est à dire qu’ils invoquent en sa faveur pour que Allah le pardonne.
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٩٤٧)
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1393)
(*) c’est à dire qu’ils ont trouvé les fruits de leurs actes qu’ils soient bons ou mauvais.
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٩٣)
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°3207 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Abi Daoud, Hadith Sahîh)
(رواه أبو داود في سننه رقم ٣٢٠٧ و صححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)
حكم : صحيح
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°1114 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Abi Daoud, Hadith Sahîh)
(1) C’est à dire qu’il y a eu une chose qui a annulé ses ablutions comme un gaz par exemple.
(2) Ainsi les gens vont penser qu’il saigne du nez.
(Awn Al Ma’boud)
(رواه أبو داود في سننه رقم ١١١٤ و صححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)
حكم : صحيح
« Celui qui aime la rencontre d’Allah, Allah aime sa rencontre et celui qui déteste la rencontre d’Allah, Allah déteste sa rencontre ».
J’ai dit: Ô Messager d’Allah ! S’agit-il du fait de détester la mort ? Car chacun de nous déteste la mort.
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Ce n’est pas cela. C’est plutôt lorsqu’on annonce au croyant la bonne nouvelle de la miséricorde d’Allah, de sa satisfaction et de son paradis alors il aime la rencontre d’Allah et Allah aime sa rencontre. Et certes le mécréant lorsqu’on lui annonce la nouvelle du châtiment d’Allah et de sa colère alors il déteste la rencontre d’Allah et Allah déteste sa rencontre ».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2684)
Rapporté également par Boukhari dans son Sahih n°6507
فقلت : يا نبي الله ! أكراهية الموت ؟ فكلنا نكره الموت
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : ليس كذلك ولكن المؤمن إذا بشر برحمة الله ورضوانه وجنته أحب لقاء الله فأحب الله لقاءه . وإن الكافر إذا بشر بعذاب الله وسخطه كره لقاء الله وكره الله لقاءه
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢٦٨٤)
(Rapporté par Al Bayhaqi et authentifié par cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°7557, Hadith Sahîh)
(رواه البيهقي و صححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ٧٥٥٧)
حكم : صحيح
(Rapporté par Ahmed et authentifié par cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°7556, Hadith Sahîh)
(رواه أحمد و صححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ٧٥٥٦)
حكم : صحيح
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°679 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Abou Daoud, Hadith Sahîh)
Cheik Saleh Al Fawzan a dit: « Il y a dans le hadith de Abou Said (qu’Allah l’agrée) l’interdiction de se reculer du premier rang ainsi il convient à la personne de s’efforcer d’être au premier rang autant qu’elle peut, sinon au deuxième rang et ainsi de suite… »
(Tashil Al Ilmam Bi Fiqh Ahadith Boulough Al Maram vol 2 p 426)
Dans le même sujet Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°438
(رواه أبو داود في سننه رقم ٦٧٩ و صححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)
حكم : صحيح
On lui dit: Vous faisiez cela sans avoir de lampe ?
‘Aicha (qu’Allah l’agrée) a répondu: Si nous avions eu de la graisse pour la lampe nous l’aurions mangée (*).
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°3276, Hadith Sahîh)
(*) Ceci nous montre la pauvreté dans laquelle vivait le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et sa famille.
قيل لها : هذا على غير مصباح ؟
قالت : لو كان عندنا دهن مصباح لأكلناه
(رواه الطبراني و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٣٢٧٦)
حكم : صحيح
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°676)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٧٦)
« La Révélation débuta chez le Prophète (ﷺ) par de pieuses visions qu’il avait pendant son sommeil. Pas une seule de ces visions ne lui apparut sinon avec une clarté semblable à celle de l’aurore. Plus tard, il se prit à aimer la retraite. Il se retira alors dans la caverne de Hirâ, où il se livra au tahannouts, c’est-à-dire à la pratique d’actes d’adoration durant un certain nombre de nuits consécutives, sans qu’il revînt chez lui ; aussi se munissait-il à cet effet de provisions de bouche.
Ensuite il revenait vers Khadîja et prenait les provisions nécessaires pour une nouvelle retraite. Cela dura jusqu’à ce que la Vérité lui fut enfin apportée dans cette caverne de Hirâ.
« L’ange vint alors le trouver et lui dit :
-«Lis.»
-«Je ne sais pas lire.» Il se saisit de moi, dit il (Muhammad (ﷺ)) et me serra péniblement contre lui puis il me relâcha et dit:
-«Lis.»
-«Je ne sais pas lire.» Il se saisit de moi, dit il (Muhammad(ﷺ)) et me serra péniblement contre lui puis il me relâcha et dit: «Lis.»
-«Je ne sais pas lire.» Il se saisit de moi pour la troisième fois , dit il (Muhammad(ﷺ)) et me serra péniblement contre lui puis il me relâcha et dit:
« Lis : au nom de ton Seigneur qui a créé. — Il a créé « l’homme de sang coagulé. — Lis : et ton Seigneur est le très « généreux »
[Sourate 96, Al ‘Alaq 1 – 3]
{اقْرَأْ بِاسْمِ رَبِّكَ الَّذِي خَلَقَ * خَلَقَ الإِنْسَانَ مِنْ عَلَقٍ * اقْرَأْ وَرَبُّكَ الأَكْرَمُ}
« En possession de ces versets, le coeur tout palpitant, le Prophète (ﷺ) rentra chez Khadîdja-bent-Khowaïlid et s’écria : « Enveloppez-moi ! « Enveloppez-moi ! » On s’empressa de le tenir enveloppé jusqu’au moment où son effroi fut dissipé.
Alors, s’adressant à Khadîdja, il la mit au courant de ce qui s’était passé, puis il ajouta : « Ah ! j’ai cru que j’en mourrais !
— Non pas ! répondit Khadîdja. Certes jamais Allah ne t’infligera d’affronts ; car tu es uni avec tes proches, tu soutiens les faibles, tu donnes à ceux qui n’ont rien, tu héberges les hôtes et tu secours les victimes des vicissitudes du droit. »
« Ensuite Khadîdja emmena Mohamed chez Waraqa-ben-Naufal-ben-Asad-ben-‘Abd-el-‘Ozza.
Cet homme, qui était le cousin paternel de Khadîdja, avait embrassé le christianisme aux temps antéislamiques. Il savait tracer les caractères hébraïques, et avait copié en hébreu toute la partie de l’Evangile qu’Allah avait voulu qu’il transcrivit.
A cette époque il était âgé et était devenu aveugle : « Ô mon cousin, lui dit Khadîdja, écoute ce que va te dire le fils de ton frère.
— Ô fils de mon frère, répondit Waraqa, de quoi s’agit-il ? »
Le Prophète (ﷺ) raconta alors ce qu’il avait vu.
« Cet ange, dit Waraqa, c’est le Confident qu’Allah a envoyé autrefois à Moïse. Plût à Allah que je fusse jeune en ce moment ! Ah ! que je voudrais être encore vivant à l’époque où tes concitoyens te banniront !
—Ils me chasseront donc, s’écria le Prophète (ﷺ) ?
— Oui, reprit Waraqa. Jamais un homme n’a apporté ce que tu apportes sans être persécuté ! Si je vis encore ce jour-là, je t’aiderai de toutes mes forces. »
Après cela Waraqa ne tarda pas à mourir, et la Révélation fut interrompue. »
Parlant de cette interruption, Djâbir-ben-‘Abdellah-El-Ansari rapporte la tradition suivante : « Tandis que je marchais, dit le Prophète, (ﷺ) j’entendis une voix qui venait du ciel. Levant alors les yeux, j’aperçus l’ange qui était venu me trouver à Hirâ ; il était assis sur un trône entre le ciel et la terre. Effrayé à cette vue, je rentrai chez moi en criant :
« Enveloppez-moi ! enveloppez-moi ! »
Alors Allah me révéla ces versets :
« Ô toi qui es enveloppé, lève-toi et menace du châtiment »
(sourate 74, Al-Muddaththir versets 1 et 2)
(بِسْمِ اللَّهِ الرَّحْمَٰنِ الرَّحِيمِ يَا أَيُّهَا الْمُدَّثِّرُ * قُمْ فَأَنْذِرْ)
et continua jusqu’à ces mots : « Et l’idolâtrie, fuis-là » (sourate 74, Al-Muddaththir verset 5).
(وَالرُّجْزَ فَاهْجُرْ)
Après cela la Révélation reprit avec ardeur et continua sans interruption. »
(Rapporté par Boukhary dans son Sahih n°3)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣ )
‘Aïcha ajoute: « Certains jours que le froid était très vif, je vis le Prophète recevoir la Révélation ; au moment où elle cessait, le front du Prophète ruisselait de sueur.»
(Rapporté par Boukhary dans son Sahih n°2)
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢ )